https://www.bfmtv.com/politique/parlement/c-est-dur-on-rame-6-mois-apres-les-legislatives-d-ex-deputes-macronistes-toujours-au-chomage_AN-202212210025.htmlJe ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à avoir la moindre once de compassion pour ces guignols. Je dirai même que leur déconfiture me met en joie.
Ils ont tenté leur chance dans les "secteurs sous haute tension"® ? J'ai ri sur la fin. Littéralement "on espère une dissolution pour tenter de retrouver notre planque"
Une étape de plus dans la construction d'un pays de c.nnards :https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/20/en-afghanistan-les-etudes-superieures-interdites-aux-filles_6155209_3210.html
https://www.ladepeche.fr/2022/12/22/tarlouze-pouffiasse-schleu-le-scrabble-bannit-des-mots-juges-offensants-10883852.phpCa donne envie de faire une partie de scrabble en balançant les pires insanités possible.
D'autres ont pu relever des incohérences. Ainsi, si le terme "salope" est supprimé, le terme "salop", lui, ne l'est pas.
Deux ans après le Brexit, le doute et les désillusions en Grande-Bretagnede La Grange, ArnaudANALYSE - Après un incessant bras de fer sous Boris Johnson, Rishi Sunak semble avoir la volonté d’améliorer la relation avec les Européens.À LondresDeux ans après la signature de l’accord de sortie de l’UE, les fameux bénéfices de la liberté britannique retrouvée peinent à se faire sentir. Les désillusions s’accumulent, le doute grandit. L’impact économique se fait aujourd’hui sentir, ajoutant des difficultés à celles connues également sur le continent, qu’il s’agisse des séquelles de la pandémie ou de la guerre en Ukraine.Le rapport des British Chambers of Commerce (BCC), rendu public ce jeudi, est venu nourrir le débat. L’enquête montre que les PME britanniques sont désormais confrontées à des problèmes « structurels », et non plus seulement temporaires, causés par le Brexit. Plus de trois quarts des entreprises commerçant avec le continent (77%) estiment que l’accord actuel ne les aide pas du tout à augmenter leurs ventes ou à développer leurs activités. Au contraire, plus de la moitié d’entre elles peinent à s’y retrouver dans les nouvelles règles. La BCC parle de « frein aux échanges » et appelle le gouvernement à améliorer le «deal» ou à en négocier un nouveau. Elle suggère notamment un accord de type suisse avec Bruxelles, pour éliminer les contrôles sur les produits végétaux et animaux, de type norvégien pour réduire les complexités liées à la TVA sur les importations de faible valeur et une reconnaissance unilatérale des normes européennes en matière de produits industriels et électroniques.Le doute ne cesse de grandir dans l’opinionLes derniers calculs du Centre for European Reform vont dans le même sens. Ils montrent que la sortie de l’UE a fait grimper le prix des produits importés, a freiné les investissements des entreprises et nui au commerce. Selon la modélisation réalisée par le CER, au deuxième trimestre 2022, le Brexit aurait réduit le PIB de la Grande-Bretagne de 5,5%. Les investissements ont baissé de 11% et le commerce des marchandises de 7%. Sur un an, ce seraient 40 milliards de recettes fiscales perdues pour le gouvernement. Un trou qu’il a fallu compenser dans le budget de rigueur concocté en urgence par le chancelier de l’Échiquier Jeremy Hunt le mois dernier, avec 55 milliards de livres de hausses d’impôts (25 milliards) et de baisses de dépenses (30 milliards). Pour John Springford « presque toutes ces augmentations d’impôts n’auraient pas été nécessaires si la Grande-Bretagne était restée dans l’UE ». Le propre organe de prévision du gouvernement, l’OBR (Office for Budget Responsibility), a qualifié le Brexit de « choc » économique, estimant il y a quelques mois que la sortie de l’UE « réduirait le PIB à long terme d’environ 4%».Comme récemment devant les patrons britanniques, Rishi Sunak s’évertue à dire que le Brexit « peut apporter et apporte déjà d’importants bénéfices et opportunités pour le pays ». Ces jours-ci, des députés conservateurs faisaient grand cas d’une augmentation des quotas des pêcheurs - de 30.000 tonnes - grâce à la souveraineté retrouvée sur les eaux britanniques. Mais ces annonces cachent mal les fortes déceptions sur le plan international. L’OBR estime ainsi que le Brexit a eu « un impact négatif important » sur les échanges commerciaux du pays, en les « ralentissant bien plus rapidement que dans le reste du monde ». Et la moisson d’accords de libre-échange que les Britanniques étaient censés faire à travers le monde est pour le moment plutôt maigre. Le grand accord rêvé avec les États-Unis ne semble pas devoir aboutir dans un avenir proche.Dans l’opinion même, le doute ne cesse de grandir. Selon un dernier sondage YouGov, 56% des Britanniques estiment désormais que le Brexit était une erreur, contre 32% seulement pensant que c’était le bon choix. Chez les partisans du divorce eux-mêmes, les certitudes flageolent. Le pourcentage des Brexiters qui pensent que c’était une erreur a grimpé de 4% à 19%.Malgré le temps qui a passé et ces nuages, les esprits continuent à vite s’enflammer sur le sujet. Comme le mois dernier, quand le nouveau premier ministre a été suspecté de vouloir adoucir la rupture avec l’UE. Un article du Sunday Times avait mis le feu aux poudres, en affirmant que des membres du gouvernement projetaient de « mettre la Grande-Bretagne sur la voie d’une relation similaire à celle de la Suisse avec l’Union européenne ». L’objectif étant de renforcer les liens économiques avec l’UE tout en échappant à un certain nombre de contraintes. Les Brexiters durs ont immédiatement crié à la trahison, Rishi Sunak a dû démentir et professer sa foi dans le Brexit.Après un incessant bras de fer sous Boris Johnson, Rishi Sunak semble avoir la volonté d’améliorer la relation avec les Européens, en se montrant plus pragmatique. Le premier ministre a assuré que son gouvernement travaillait « d’arrache-pied » pour trouver une issue aux négociations avec l’UE à propos des dispositions commerciales post-Brexit en Irlande du Nord. Sur ce dossier, il peut s’attendre à une pression américaine accrue. L’Administration Biden a en effet nommé un descendant de la dynastie Kennedy, Joe Kennedy III, comme émissaire spécial pour l’Irlande du Nord. Washington aimerait qu’un accord sur le «protocole nord-irlandais» soit trouvé avant le printemps et le 25e anniversaire de l’accord du Vendredi saint, qui, en 1998, a mis fin à trois décennies de conflit
Sans blague, le brexit n'a pas apporté les fruits escomptés, quelle surprise... Bande de bouffons.Spoiler (click to show/hide)https://www.lefigaro.fr/international/deux-ans-apres-le-brexit-le-doute-et-les-desillusions-en-grande-bretagne-20221222
Entre les morts qui votent, les villas qui n'appartiennent à personne et les vaches qui n'existent pas, on pourrait finir par croire que cette île a un problème. En tous cas ça fait peur. http://letelegramme.fr/france/une-puce-electronique-sur-les-bovins-corses-pour-eviter-les-fraudes-aux-aides-europeennes-22-12-2022-13247525.php
Lâché par les élus du Parti républicain, Trump enchaîne les déboiresLe Congrès a voté un texte budgétaire critiqué par l’ex-président, empêtré dans la polémique sur ses impôts et les menaces d’inculpationPiotr Smolarpage 4Washington - correspondant - Ce silence ne parle pas. Il crie. L’absence de réactions républicaines en défense de Donald Trump a été saisissante, après les recommandations faites par la commission d’enquête sur l’assaut du 6 janvier 2021. Les élus de la Chambre des représentants ont appelé le ministère de la justice, le 19 décembre, à déclencher des poursuites pénales contre l’ancien président pour quatre motifs.Leur rapport final, long de 845 pages haletantes, publié dans la soirée de jeudi 22 décembre, dessine le rôle central de Donald Trump dans la contestation du scrutin perdu en novembre 2020, la campagne de mensonges et de manipulations sur les fraudes imaginaires et la mobilisation de ses partisans devant le Capitole, dont il connaissait le potentiel violent. Parmi les suggestions finales faites par les auteurs figure celle de rendre inéligibles, à l’avenir, les responsables de l’assaut, dont l’ancien président.« La nation entière sait qui est responsable de cette journée » , a lâché Mitch McConnell, le chef de file des républicains au Sénat, dans un communiqué en début de semaine. Les relations entre ce dernier et Donald Trump sont conflictuelles de longue date. Mais le fait que Mitch McConnell se permette de tels propos montre la fragilisation de l’ancien dirigeant.Tandis que les élus MAGA ( Make America Great Again , supporteurs de Donald Trump) s’en tenaient à une condamnation classique de la commission, accusée de vendetta politique, l’ancien président a dû se charger lui-même de sa défense. Il a accueilli les conclusions avec une nonchalance peu convaincante, sur son réseau social Truth Social : « Ces gens ne saisissent pas que, lorsqu’ils s’en prennent à moi, ceux qui aiment la liberté se regroupent autour de moi. Cela me renforce. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. »En réalité, cette dernière semaine avant Noël est particulièrement pénible pour Donald Trump, révélant aussi les fractures béantes au sein du Parti républicain. Elles sont illustrées par le passage in extremis au Sénat, jeudi, d’un train de dépenses gigantesques de 1 700 milliards de dollars (1 600 milliards d’euros). Cette loi dite « omnibus » concerne de très nombreux sujets, notamment un nouveau paquet d’aides à l’Ukaine, à hauteur de 45 milliards dedollars. Les tractations ont été très intenses entre les deux partis – une tradition, à cette période de l’année – afin d’éviter un « shutdown », un arrêt d’activité des missions gouvernementales fédérales non essentielles. Le vote au Sénat nécessitait le renfort, pour les 50 démocrates, de 10 républicains. Le texte est passé par 68 voix contre 29.Un nouvel échec pour Donald Trump, qui avait vivement dénoncé cette action bipartisane. Celui-ci a qualifié le texte de « monstruosité » et Mitch McConnell de « désastre absolu » pour avoir permis son adoption. Symbole ultime : le texte de près de 4 000 pages comprend une section réformant le Electoral Count Act, une loi de 1887 sur le comptage des grands électeurs au Congrès. Il s’agissait de solidifier et éclaircir la procédure, pour éviter que ne se reproduise une tentative de manipulation comme celle conduite par Donald Trump, à l’approche du 6 janvier. Le nouveau texte précise que le vice-président n’a qu’un rôle cérémonial dans la certification des résultats.Désaccord sur le futur speakerLes affres républicaines sont aussi illustrées par l’incapacité à s’entendre sur le nom du futur speaker de la Chambre des représentants, à compter du 3 janvier. Le favori, Kevin McCarthy, est rejeté par une poignée d’élus MAGA, comme Matt Gaetz (Floride), qui réclament une autre candidature. Seule Marjorie Taylor Greene (Géorgie), dans ce courant trumpiste, fait la promotion active de « Kevin » , en accusant ses collègues de n’avoir aucune autre proposition. Cette élue espère monter en grade en obtenant un poste important dans une commission en vue, ce que McCarthy peut lui garantir.Ce dernier a, malgré tout, reçu le soutien public de Donald Trump. L’heure n’est pas, pour l’ex-président, à une guerre ouverte contre l’appareil du Grand Old Party. Les contrariétés s’accumulent, en effet, sur d’autres fronts. Après quatre années de polémiques nourries, le feuilleton des déclarations fiscales de Donald Trump – que ce dernier a toujours refusé de publier, contrairement à l’usage – a connu, le 20 décembre, un développement décisif. Les démocrates souhaitaient la communication de ces déclarations depuis la prise de contrôle de la Chambre des représentants, en 2018. La Cour suprême a fini par leur donner raison, fin novembre. Une commission de la Chambre les a donc obtenues, et ses premières conclusions sont marquantes, en attendant la publication prochaine des documents.En 2015, 2016, 2017 et 2020, Donald Trump a officiellement déclaré des pertes nettes de 82 millions de dollars, ne payant donc aucun impôt. Il n’a versé que 1,8 million de dollars au fisc pour les revenus déclarés en 2018 et 2019. Au moment de sa première campagne présidentielle, puis lors de son mandat, il a donc tout fait pour minorer ses revenus déclarés, en utilisant tous les artifices, exemptions et niches disponibles. Y avait-il là tromperie et fraude ? Impossible à dire, car les services fiscaux (IRS) n’ont pas fait leur travail de vérification. Des soupçons de traitement privilégié émergent donc et posent la question de pressions éventuelles exercées par l’ancien président, lorsqu’il était à la Maison Blanche.« L’IRS s’était endormie au volant, et le programme d’audit présidentiel est endommagé » , a réagi Ron Wyden, sénateur démocrate de l’Oregon, président de la commission des finances. Le fisc a lancé son premier audit en avril 2019. Il n’est toujours pas achevé. Les investigations n’ont vraiment débuté qu’après le départ de Donald Trump du bureau Ovale. Un seul agent s’y est consacré à l’origine, tandis qu’une équipe renforcée d’avocats faisait tout, en face, pour freiner ce travail de contrôle.
En Chine, une poignée de décès officiellement dus au Covid-19, mais des crématoriums saturésCourrier internationalAprès l'abandon soudain de la politique "zéro Covid" mise en place depuis presque trois ans, des témoignages font état de crématoriums saturés. Et un document officiel ayant fuité en ligne évoque 248 millions de contaminations, soit près d'un Chinois sur cinq. Mais les autorités chinoises ont enregistré cette semaine moins de dix décès dus au Covid-19.Tout va bien ! À en croire le rapport quotidien publié par la Commission nationale chinoise de la santé, peu de Chinois sont morts du Covid-19 ces derniers jours. Si les rapports des 19 et 20 décembre déplorent en tout sept nouveaux décès pour ces deux jours, aucun mort n'a été officiellement enregistré en Chine les autres jours de la semaine. Le 19 décembre, cette même Commission a communiqué le chiffre de 5 242 décès dans le pays depuis le début de l'épidémie. Trois jours plus tard, soit dans un rapport daté du 22 décembre, ce décompte s'établissait à 5 241 morts, donc un de moins.Lire aussi Santé. L'adieu soudain de la Chine au "zéro Covid"Sur les réseaux sociaux, de nombreux Chinois expriment ouvertement leur défiance vis-à-vis des autorités. "S'il vous plaît, sauvez le peu de crédibilité qu'il vous reste !" supplie un ingénieur chinois le 22 décembre sur son blog publié sur la plateforme Jinri Toutiao. Ce blogueur offusqué donne l'exemple de la mort du père d'un ami en regrettant que de nombreuses morts ne soient pas comptabilisées sur la liste des décès dus au Covid."Il avait du diabète, mais avait toujours été bien contrôlé. Il y a trois jours, il a été contaminé par le Covid, il en est décédé. Il y a beaucoup d'autres personnes âgées dans son cas. Seraient-elles mortes aussi rapidement si elles n'avaient pas eu le Covid ? La réponse est évidemment non."De fait, le 22 décembre, les autorités chinoises ont affirmé que les décès liés au Covid de personnes qui souffraient "d'autres maladies [troubles endocriniens, diabète, sida ou maladies chroniques] ne seraient pas comptabilisés parmi les décès dus au Covid".Les crématoriums de Pékin sont saturésLe 18 décembre, tandis que la Commission nationale chinoise de la santé recensait cinq morts du Covid à travers le pays, Mingpao révélait que "les morgues des hôpitaux et des pompes funèbres [étaient] toutes 'submergées de cadavres'". Le journal hongkongais a interrogé douze établissements funéraires gouvernementaux. Les témoignages recueillis auprès de leur personnel font état d'une accumulation de corps attendant d'être incinérés et de longs délais avant d'obtenir un rendez-vous dans un crématorium. "Certaines pompes funèbres refusent même des corps qui ne sont pas du quartier", rapporte Mingpao.Voir aussi Vidéo. Les images d'un hôpital chinois submergé par les cas de Covid-19Sur le réseau social Weibo, un internaute pékinois ayant adopté le surnom de "Caravane du nord" a longuement retracé son expérience auprès des services funéraires à la suite de la mort de sa mère. Il explique que "les services d'urgence des hôpitaux ainsi que les ambulances sont débordés". Il poursuit :"Tous les crématoriums de Pékin sont saturés."Le journal pékinois Beijing Qingnian Bao a fait état d'une situation similaire à Tongzhou, ville nouvelle au sud-est de Pékin chère au président Xi Jinping. "Auparavant, il y avait 40 corps [à incinérer] chaque jour. Désormais, il y en a 140 ou 150." Cet article, censuré quelques heures après sa publication mais repris par le site taïwanais Lianhe Xinwen Wang, indique aussi que "certains employés des pompes funèbres sont infectés".L'information est introuvable dans la presse chinoise. Mais de nombreux médias étrangers, ainsi que le site hongkongais HK01, l'ont relayée : selon le "procès-verbal du 21 décembre de la téléconférence de la Commission nationale de la santé", dont une copie s'est massivement propagée le lendemain sur Internet, 248 millions de Chinois ont été contaminés entre le 1er et le 20 décembre, soit près de 18 % de la population. À Pékin et dans la province du Sichuan (Sud-Ouest), ce taux de contamination atteint les 50 %. Des chiffres qui, en raison du manque de transparence, donnent lieu aux spéculations les plus folles quant au nombre de décès en Chine depuis que Pékin a décidé d'abandonner sa politique "zéro Covid".
En Chine, le "démantèlement intensif" des centres de confinement collectifCourrier internationalDepuis le lancement du premier hôpital de campagne "fangcang" à Wuhan début février 2020, la Chine a compté pas moins de 400 de ces centres de confinement collectif à travers le pays. La presse chinoise s'interroge sur leur devenir.Avec l'abandon brutal de la politique "zéro Covid", la frénésie de construction de vastes centres de confinement collectif s'est arrêtée net dans l'empire du Milieu.Alors qu'au 25 avril dernier, la commission nationale chinoise de la santé répertoriait quelque 400 hôpitaux fangcang (littéralement : "à compartiments carrés") qu'ils soient achevés ou en construction, avec un total de 560 000 lits, sept mois plus tard, Fenghuang Dongfang Chuanmei, média en ligne du Guangdong, constate leur "démantèlement intensif" dans de nombreuses villes. À Xi'an, les ouvriers ont ainsi "démoli les clôtures" de l'hôpital fangcang Chanba, et "remettent le site dans son état d'origine", cela veut dire en "centre d'exposition", précise le site.À Canton (Guangzhou), un employé d'un hôpital a confirmé auprès du journaliste du magazine économique Caixin que "la plupart des hôpitaux fangcang seront fermés de manière ordonnée". Selon Caixin, la ville de Canton est dotée de pas moins de 23 hôpitaux fangcang avec plus de 80 000 lits. Une partie va être transformée en hôpitaux yadingdian.Un nouveau terme, présenté le 9 décembre par la Commission nationale de la santé, pour désigner un établissement ayant une certaine fonction thérapeutique, par opposition aux hôpitaux fangcang qui n'avaient pour fonction que d'isoler les cas positifs et cas contacts. La commission a précisé que les hôpitaux yadingdian traiteront principalement les cas ordinaires du coronavirus, les patients infectés asymptomatiques d'âge avancé avec des maladies sous-jacentes graves mais dans un état stable.Qui finira par rembourser ces prêts ?Certains médias chinois s'interrogent sur le coût colossal de la construction des hôpitaux fangcang. Le sujet était épineux même avant la fin de la politique "zéro Covid".Le 29 novembre, quelques jours avant l'assouplissement soudain des mesures sanitaires, le site économique Caijing Wang a révélé que 15 villes de la province du Shandong (dans l'est de la Chine) ont dépensé plus de 23 milliards de yuans (3,1 milliards d'euros) pour la construction de centres de confinement.À la suite du tollé généré sur les réseaux sociaux chinois, "le reportage de Caijing a été supprimé", relate le journal de Singapour Lianhe Zaobao. Selon l'article, la province du Shandong a émis un total de 15 milliards de yuans (2 milliards d'euros) d'obligations spéciales pour financer ces constructions. Or, dans l'ensemble du pays, pour financer des projets de construction d'hôpitaux fangcang, les gouvernements locaux ont émis 85 obligations spéciales, soit un endettement total de 21,6 milliards de yuans (2,9 milliards d'euros)."Théoriquement, la capacité de remboursement des dettes dépend largement du revenu de ces centres de confinement. Mais ces hôpitaux fangcang peuvent-ils être rentables ? Si ce n'est pas le cas, qui finira par rembourser ces prêts ?" s'interroge Lianhe Zaobao.