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Stephen King: Le Maître Des Contes Du Fantastique

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Samantha Rosenwood:
Élévation:

Ce très court roman, composé de sept chapitres, parle de la vie, mais aussi du don de soi, au moment de tirer sa révérence.
Au début, quand on découvre le quarter où vit Scott, celui qui est appelé à dire adieu à sa ville et à ses amis, j’ai eut un peu l’impression de me retrouver à Wisteria Lane. Car la relation entre Scott et ses voisines était un peu tendue, à cause de leurs chiens mal-élevés, qui faisaient leurs besoins sur sa pelouse, dès qu’elles avaient le dos tourné.

Très vite, Scott découvrit que tout n’allait pas bien pour ses voisines. Leur restaurant mexicain était en difficulté, l’affichage de l’une des deux qu’elles fussent lesbiennes, en avait dérangé plus d’un dans la ville, Castle Rock se dévoilant plutôt conservatrice au passage. Scott décida de donner un coup de pied dans la fourmilière, en participant à la course annuelle de la ville, afin que les deux femmes puissent définitivement s’intégrer, et trouver leur place au sein de la communauté.

Les liens d’amitié qu’il tissât avec DeeDee et Missy, les deux propriétaires du restaurant mexicain, démontrât que le meilleur de nous-mêmes ressort dès qu’on ouvre sa porte à l’autre, en lui donnant sa chance. Il peut en être conclut de même pour Myra, la femme de Bob, docteur et également ami de longue date de Scott. Elle s’avérât s’entendre très bien avec les deux femmes, se trouvant en particulier des affinités en choix culinaires avec Missy.

Scott donna tout, jusqu’à la dernière minute, à ses amis, avant de s’envoler, dans un joli feu d’artifices.

Direction la prochaine station: La Ligne Verte.
Coucou, Mr.Jingles!

Samantha Rosenwood:
La Ligne Verte:

J’avais vu le trailer du film avec Tom Hanks lors de sa sortie en salles, mais je ne l’ai jamais vu. En revanche, quand j’ai compris que c’était encore King qui était derrière cette histoire, j’ai eut envie de lire le livre parlant de ce grand noir, tissant des liens avec son gardien.

De tous les livres que j’ai lu jusqu’à présent, c’est celui qui s’est avéré être le plus prenant, le plus éprouvant et le plus oppressant. Se déroulant dans l’univers carcéral, on découvre que parfois, dans le couloir de la mort, certains gardiens ne font guère mieux que ceux qu’ils sont chargés d’exécuter un jour ou l’autre, tel que le personnage de Percy Wetmore. Et puis, il y a les autres, plus humains, qui essaient d’adoucir leurs derniers moments, sachant qu’il faudra se résoudre à mettre la sentence à exécution, même s’ils s’interrogent sur le fait qu’elle fasse d’eux aussi des assassins.

Le personnage de John Caffey symbolise l’idée reçue persistante qu’un noir ne peut que tuer des blancs, et que ce n’est que justice qu’il doive payer pour un crime qu’il n’avait jamais commis. Jusqu’à ce que Paul, son gardien, comprit que le véritable meurtrier n’était autre que Wild Bill, un jeune homme psychopathe de 19 ans. La ligne verte dévoile toute l’ironie et l’hypocrisie du système carcéral américain: innocent ou pas, tu ne ressortiras d’ici que les pieds devant. Les jugements ont été rendus, il n’y aura pas d’appel, ni de coup de fil pour te gracier. Surtout quand tu dois poser tes fesses sur Miss Deux Mille Volts, autrement dit, la chaise électrique.

Dans ce monde de ténèbres, une souris devint la mascotte du bloc, c’est Mister Jingles. A priori un rongeur comme les autres, elle se révélait beaucoup plus intelligente q’elle ne le paraissait. Lâchement écrasé par un Percy Wetmore sans scrupules, il fut ramené à la vie par John Caffey, qui ne porte pas ce dernier dans son cœur, autant que Wild Bill. Et il le fera savoir, en faisant perdre la raison à Percy, suite à l’exécution monstrueuse du Cajun Delacroix, lui faisant abattre Wild Bill dans son sommeil. Percy terminera sa vie à l’asile psychiatrique, bien loin de la vie de bourreau des simples d’esprit, qu’il s’était promis au moment de quitter l’univers carcéral.

Bien que l’univers décrit n’était pas tendre, j’ai aimé lire ce livre. King met le doigt là où cela fait mal, comme d’habitude.
S’attaquer au monde carcéral américain, dénoncer ses contradictions, son besoin éternel de faire des exemples pour gagner des élections, montre le travail qu’il reste à faire pour vraiment rendre justice, et non exécuter quelqu’un présumé coupable, parce que cela fait bien.

Suite à cette lecture, je me mets en pause.

Direction la prochaine station:
Les Tommyknockers. Retour à Castle Rock.

Alaiya:
Si tu as l'occasion de voir le film, ne t'en prive pas, il est vraiment très beau et très réussi. Juste : prévoir un paquet de mouchoirs (ou deux  :D )

Samantha Rosenwood:
En mettant mes favoris à jour, avec le site de l’auteur l’autre jour, je me suis aperçu qu’il me manquait celle grâce à qui tout avait commencé, quand j’étais petite: Christine. J’ai ma copie dans ma bibliothèque, mais sur ma tablette, nul clin d’œil à cette dernière.

J’ai trouvé le site de John Carpenter, et ai enregistré sa page dédiée à Christine dans mes favoris. En consultant mon moteur de recherches, je suis tombée sur sa vidéo pour le 30ème anniversaire de la sortie du film, publiée en 2017. J’ai une question, pour ceux qui connaissent cette vidéo: est-ce qu’il s’agit de bien John Carpenter au volant de la Plymouth Fury 58 dans celle-ci? Je l’ai aussi enregistrée dans mes favoris, vous vous en doutez bien. Quant au thème de Christine, dès les premières notes, je l’ai immédiatement mémorisé, comme si mon esprit l’avait temporairement effacé, jusqu’à ce que je sois prête à me rappeler combien il était si entêtant, prenant.

J’ai également trouvé une autre vidéo dédiée à Christine, mais cela sera pour une autre fois.

C’est-à-dire, quand j’aurais lu ma copie. Pas avant.

Samantha Rosenwood:
Les Tommyknockers:

Ce livre, que je viens de finir, est le plus surprenant. Un OVNI, à proprement parler. Au fil de ma lecture, certes agréable, j’ai nettement eu l’impression de lire un croisement onirique entre Men In Black et V avant l’heure, qui vrille dans la pure horreur.

Tout avait tout simplement commencé par la découverte, par Bobbi Anderson, d’un objet métallique enfoncé dans le sol de la forêt, aux alentours de sa maison. Progressivement au fil de ses fouilles, elle expérimenta des changements physiques et mentaux, ainsi que les habitants du village d’Haven. Ils se mirent à construire des armes et outils en tous genres, qui sur le long terme, s’avérèrent de grands consommateurs de piles et de batteries.

Alors qu’Haven se repliait peu à peu sur elle-même, Jim Gardener, une connaissance de Bobbi, avertit par un sombre pressentiment, arrivât au moment où l’évolution de cette dernière, moralement et physiquement, s’achevait. Pourtant, Bobbi fit tout pour le sauver, alors que l’entité qui prenait graduellement possession d’elle, effaçait ses derniers traits d’humanité. Elle était la tête pensante, la meneuse attitrée des Tommyknockers. Le paradoxe fut que sa nouvelle forme lui permit de régler ses comptes avec son odieuse sœur Anne, alors que celle-ci était venue pour la ramener manu militari à la maison, à Utica. D’autres Tommyknockers firent de même entre eux, étant donné que lire les pensées des uns et des autres était devenu un jeu d’enfants.

Bien sûr, l’évolution eut ses ratés, avec d’abord le refus clair et net de la constable de la ville de céder à ce virage vers la folie, détruisant la tour de l’horloge de l’hôtel de ville dans une puissante explosion. Ensuite, la disparition du jeune David Brown, lors d’un tour de magie, exécuté par son frère aîné, Hilly. Et pour conclure, la mort du jeune Tommy, et la perte de la vue de son amie Esther. Ces deux-là étaient partis en expédition refaire le plein de piles et de batteries à Derry. C’est là qu’ils avaient pu voir, émergeant d’une bouche d’égout, un ballon à la main, le fameux Pennywise, en quête d’une proie.

Gard se résolut à tuer Bobbi, quand elle avait compris qu’il en savait beaucoup trop. Ce qui déclencha une réaction en chaîne: la police de Dallas entra effectivement dans la danse, avec une allusion au héros emblématique au don de double-vue de Dead Zone, Johnny Smith. Un incendie, provoqué par la mise en marche de Gardener du générateur de Bobbi dans son hangar, avant de programmer le retour du jeune David dans notre réalité, rejoindre le vaisseau et de décoller. Et enfin, l’anéantissement des Tommyknockers restants, entre suicides et transformation en rats de laboratoire, disparaissant définitivement.

Quant au jeune David, Gardener avait réussi à le ramener dans notre réalité: une infirmière de Derry le surprît, dormant aux côtés de son frère, à l’hôpital où son grand-père l’y avait laissé, avant d’essayer d’affronter les Tommyknockers, aux côtés de l’amoureux transi de la constable d’Haven.

Direction la prochaine station:
Simetierre. Attention au chat!

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