Jolie nouvelle version de Rebecca, Chevalier de Bronze de Cassiopée. J'aime beaucoup les tonalités employées, on dirait presque...un quetzal, mon oiseau préféré d'Amérique Latine.
Je sais que j'ai pris du retard dans ma lecture de ton histoire ces derniers temps, maus étant enfin libérée de toute obligation, je vais m'y remettre de ce pas! J'en étais arrivée au chapitre 13, qui se déroule en Inde, chez Shaka...
Chapitre 13, première partie.
Cette première partie s'est avérée être une parfaite reprise en douceur de ma lecture de ton histoire. 10/10 pour ta vision de Shaka. Elle s'est révélée être très semblable à la mienne, au bout du compte. Un homme qui s'était laissé aveugler par les mensonges de Saga, ayant volé la place à Shion, le Maître de Mû, mais aussi capable de s'émouvoir, de faire preuve de bienveillance et de bonté envers son prochain. C'est sans conteste le trait de caractère que je préfère chez lui. Son aveuglement ne s'était pas arrêté à Saga, mais également au comportement plus que questionable de ses disciples, Shiva et Aghora, puisqu'il les laissaient agir à leur guise, sans leur taper sur les doigts.
Retrouver Eaque dans les parages ne m'a guère surpris, et j'en ai appris un peu plus sur les Squelettes et les autres membres de l'armée d'Hadès, au passage. Et voir Krishna croiser le fer avec Fyodor, pour récupérer le précieux rosaire de Bouddha, qui finira plus tard aux mains de Shaka, c'était vraiment épique! Et revoir le fameux Cimetière Des Armures, passage ô combien dangereux et maléfique en lui-même, m'a inconsciemment rappelé Indy.
Ce qui m'a le plus émue, c'est que tu as très bien su faire ressortir les liens d'amitié et d'affection unissant Shaka et Mû. En particulier lorsque confrontés aux graves blessures de Médée, la femme de Mû. Au-delà de leurs désaccords, c'est la compréhension qui a dominée chez Shaka, compréhension qu'il aura perdue lors de son combat avec Ikki, et qu'il retrouvera suite à celui-ci, de mon point de vue. J'ai vraiment aimé lire ces moments, pleins d'humanité, dans un monde qui est entrain de la perdre.
Mention spéciale à la description de la vie des descendants ce l'Empire De Mû, qui m'a rappelée indirectement celle d'un autre descendant, réfugié quelques siècles plus tôt sur son île des Galapagos: Tao. Lui aussi, vivait isolé, et se méfiait beaucoup du monde extérieur, combien même n'était-il pas un Chevalier!
Pour tout ça, un grand merci!
Cette deuxième partie, certes plus courte que la première, a apporté un certain apaisement bienvenu, par rapport à cette dernière. On découvre que petit à petit, les futures guerres Saintes successives sont entrain de se mettre en place, à cause du fameux rosaire de Bouddha, qui jouera plus tard un rôle déterminant lors de la bataille contre Hadès. C'est fou comment un simple objet d'ordre religieux et bouddhiste, puisse avoir une telle importance dans des événements à venir. Je ne verrais plus le rosaire de Bouddha de la même façon, et c'est tant mieux.
J'ai aimé lire l'échange entre Hasu et Shaka, où tu révèles combien il était resté humain, et pouvait aussi avoir ses propres faiblesses. Tout à fait le Shaka que j'apprécie. Peut-être pas parfait, mais humain. De mon côté, je n'ai pas eu le temps, dans mon approche, de dévoiler des pans de sa relation avec May-Ling, qui s'inspire de mon amie Susan de Singapour. En revanche, j'ai eu le temps de mettre en lumière des traits de caractère d'Hiri-San, la compagne de Mû, qui s'inspire de mon amie Hiromi, dans mon deuxième texte. Hiri-San est une femme qui respecte les convenances, mais qui s'avère être également une femme au caractère bien trempé, ainsi qu'une redoutable femme d'affaires.
Mais ce qu j'ai le plus aimé, c'est que tu mettes en lumière la question du choix, et de ce qu'en réalité le Destin attend de nous, à travers l'Histoire d'Hasu: elle avait choisie la moralité, mais son destin de guerrière va la rattraper. Ou comment conjuguer la moralité et la droiture, avec le sang et la guerre? Une question toujours d'actualité bien amenée.
Chapitre 4Spoiler (click to show/hide)J'ai très envie de savoir ce qui est écrit sur les feuilles que doit lire Lilith. D'ailleurs, pourquoi doit-elle le faire ? Deathmask ne le peut-il pas lui-même ? Pauvres Inakis et Milo. La paysanne aura payer cher son insolence, mais elle n'a fait que dire la vérité. Chapeau à elle. Milo se croit responsable, et c'est vrai que perdre un être cher après une dispute, c'est pas top. Je voudrais qu'il découvre qui est le meurtrier de son amour. Et que quelqu'un traîne le visage d'Aphrodite dans la boue (physiquement et surtout métaphoriquement), même si je pense qu'il n'y aura que Shun qui pourra lui donner une leçon.
Mayura me fait penser à une poupée brisée, alors que je parie qu'elle est loin de l'être, bien au contraire.
Rassure-toi, Aphrodite verra la roue tourner avant que Shun ne lui fasse mordre la poussière