"Les Enfants Loups, Ame & Yuki", film d'animation de Mamoru Hosoda diffusé sur Arte hier soir Une femme fait sa vie avec un homme "différent", mi-homme mi-loup et à deux enfants avec lui...
Vu "Ookami Kodomo no Ame to Yuki" en VO au ciné à Metz lors de sa sortie. Je confirme, excellent film, l'un des meilleurs que j'aie vus ces dernières années. Quant à l'émission sur le Club Do', dieu que c'est consensuel, complaisant, et que ça se gargarise d'auto-congratulation ! Non, ce ne sont pas les pionniers de l'animation japonaise en France. En 1987, ça faisait déjà une bonne quinzaine d'années que les chaînes diffusaient massivement des programmes nippons. Non, la polémique autour de la violence de ces animés n'a pas commencé avec des séries comme StS, DBZ ou Hokuto no Ken. La cabale anti-DAJ avait déjà eu lieu à la fin des années 70 et début des années 80 avec des séries comme Candy, Goldorak ou Cobra. Même Cat's Eye avait causé l'ire de nombreux parents.Non, les parents n'étaient pas forcément de vieux cons qui n'avaient rien compris. Désolé, mais diffuser en plein après-midi, devant un public majoritairement composé de gamins de moins de 10 ans, une série dans laquelle des mecs de font trucider, décapiter, découper en morceaux ou explosent dans une gerbe de sang, même en ombre chinoise, faut être débile, cynique et/ou complètement inconscient.Non, les animateurs ne se souciaient pas de proposer de la qualité ou un programme éducatif aux mômes. Le but était de faire de l'audimat et de remporter la "guerre des chaînes" face à la toute jeune 5 de Berlusconi. D'où DA achetés au kilomètre au Japon car prix abordables, et doublés à la hâte sans même avoir vérifié si le contenu est approprié à la tranche d'âge visée, juste pour avoir un stock considérable de séries à diffuser face à la chaîne rivale.Et il suffit de se rappeler les propos pas si anciens de Corbier chez Delarue, quand on lui remémore les années Club Do' : "c'était surtout l'occasion d'être avec une bande de potes, et ça payait bien. Parce que pour le reste, une émission dans la quelle je fais l'andouille et me prends des tartes à la crème, bof ! Quant aux dessins animés... Je m'en fous des dessins animés, moi ! J'aime pas ça, je trouve ça débile et chiant!"Tu m'étonnes qu'on ne l'entende pratiquement pas dans cette émission commémorative.
Et franchement j'ai du mal à "croire" à toute cette vague de nostlagie autour du Club Do', parce que de mon côté honnêtement, je n'avais aucun pote ou connaissance qui "aimait" le Club Dorothée, et ça faisait plus chier les gens qu'autres chose qui voulaient surtout pouvoir voir leur DBZ.