Bonjour,
Je prends le débat un peut tard mais je viens juste de débarquer. : ma toute première intervention sur un forum…
Bref,Ouv a dit quelque chose de très intéressant à propos de la notion de continuité (j’appuie sur la définition du mot notion)
Je cite : « Les japonais ne sont pas aussi attachés à la notion de continuité que nous. En fait ils s´en contrefichent.
Pour nous un Gaiden est par définition un manque de cohérence, un raté dans la chronologie, voir une aberration ou un ajout presque réussi.
Pour eux, c´est une façon de raconter simplement une histoire et d´aller à l´essentiel en se libérant de tous les éléments superflus.
A leurs yeux c´est votre amour de la cohérence à tout prix qui est saugrenue, pas le contraire »
Je pense qu’il faut vraiment « comprendre » cette notion, et visualiser l’œuvre dans un ensemble plus large.
C’est à partir de ces points « flous » que constituent toutes les « ramifications » de ce que nous, occidentaux, basons par rapport à un point d’origine, qu’il faut partir.
Cette liberté que l’auteur prend avec son œuvre en lui donnant plusieurs versions et/ou variantes peut être dérangeant pour nous puisque nous sommes justement « éduqués » pour visualiser une œuvre (quelle qu’elle soit) dans une unité et une cohérence absolue.
Si l’on se base sur ce raisonnement la liberté de la variable peux se justifier des deux côtés (celle de l’auteur, et celle du lecteur). Les interprétations peuvent donc être diverses.
Que font au juste les auteurs de fanfiction, si ce n’est la même chose que Kurumada ?
Sur le site anime cdz, j’ai trouvé ceci : des side story publiées dans la revue Jump Gold avec quelques mots d’explication : Masami Kurumada n'en est pas l'auteur, néanmoins c'est une histoire officielle, écrite par Yoshiyuki Suga (un des scénaristes principaux de la série) et illustrée par Shingo Araki (le principal dessinateur de la version animée) et Himeno Michi.
http://www.animecdz.com/SaintSeiya/side-story-3-amour-athena.htmlPersonnellement, j’ai découvert Saint Seiya au berceau, si je puis dire, et si j’absorbais l’œuvre au premier degré étant enfant, en revisionnant régulièrement les épisodes tout au long de ma vie j’ai de plus en plus opté pour des lectures « paraboliques ». Du coup, arrivée à 30 ans je ne regardais plus l’œuvre d’un même œil.
Chez moi la culture « orale » possède une place très importante ce qui fais qu’une même histoire, une même chanson ou une même mélodie varie d’un lieu à un autre, d’un temps à un autre. Personne ne cherche véritablement à savoir d’où elle provient et surtout qu’elle est la « véritable » histoire…toutes les histoires et leurs variantes sont considérées comme des « originaux ». Il n’y a pas de traces écrites (culturellement l’oral ayant été choisi comme mode de transmission des savoirs) ce qui évite de « figer » une œuvre devenant dès lors immatérielle.
Bon tout ce baragouinage pour dire que ce « gaiden » peut très bien être un rêve, comme il peut ne pas l’être. L’interprétation étant « personnelle ».
J’ai bien conscience que ça ne fait pas avancer le débat mais je pense (ce qui n’implique que moi, on est d’accord !) que ces « libertés » prisent par l’auteur nous laisse des portes entrouvertes que nous pouvons ou non pousser.
Personnellement cette symbolique du rêve me va plus que bien et cette vision de cette « side » (peut-on l’appeler comme ça ?) par Chrysos m’a totalement séduite, bon bah du coup j’achète la « notion » !
Murza