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En dehors de Saint Seiya => Musique => Discussion démarrée par: cacaman le 21 octobre 2011 à 09:29:26

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2011 à 09:29:26
Quoi quoi quoi ?? Pas de topic sur le metal sur ce forum??  [:homer1]

J'y remédie de ce pas.

Ici on va parler de nos goûts, de l'actualité métôle, les nouveaux groupes, les nouveaux albums, les concerts, mais aussi les anciens trucs, les groupes oubliés des années 80 (l'âge d'or !!!), les albums-cultes, les bouzes, etc.
Dans mon immense bonté je pense que même le hard-rock a sa place ici  [:dawa]

Perso j'écoute toutes sortes de metal hormis le black et associés. Ca fait 15 ans que j'essaie régulièrement de m'y intéresser, mais ça plante à chaque fois. Exit aussi les trucs avec des boîtes à rythmes. Je peux pas.
Déjà, pour faire un joli 1er post, je vais mettre mon compte-rendu du Hellfest 2011, qui date un peu, mais ya de chouettes photos.



vendredi
J'y suis pas allé. A la limite j'aurais bien aimé voir Morbid Angel jouer de bonnes vieilleries genre Chapel Of Ghouls ou Abominations, mais me taper toute l'orga, la queue et les conditions pluvieuses pour voir 4-5 morceaux, moui mais non. Le reste, j'en avais peu ou prou RàB.
Hébergé chez un pote à Nantes... le camping non merci. C'est plus de mon âge ^____^

samedi
J'ai raté Mekong Delta. Finalement j'avais la flemme d'y aller alors que j'aurais pu si j'avais eu le courage de me lever. Voir un groupe de mercenaires, très peu pour moi ; les membres de ce MD mark "n" ne me font ni chaud ni froid. Le dernier album est sympa mais chais pas, je reste scotché sur la période allant jusqu'à "Visions Fugitives". Voir uniquement Ralph Hubert entouré de 4 inconnus ça me bottait pas.
Premier groupe de la journée donc, UFO : énergique, solide, avec une fin de set qui fait bouger le public, Rock Bottom (avec son solo de plusieurs minutes) et Doctor Doctor.

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Ensuite, Thin Lizzy, du moins ce qu'il en reste. Tous les classiques sont joués : The Boys Are Back In Town, Jailbreak, Whiskey In The Jar, Don't Believe A Word, Waiting For An Alibi. Sympa. J'étais juste à côté de deux irlandais complètement beurrés qui passaient leur temps à hurler les paroles. Un peu chiant mais rigolo quand même ; et puis il n'étaient pas là pour foutre la merde donc on peut pas trop leur en vouloir de faire la fête à leur façon. Le groupe n'a pas joué Parisienne Walkways, j'aurais bien aimé, surtout que pour rendre hommage à Gary Moore on pouvait difficilement trouver mieux.

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J'ai fait la queue pour dégotter des autographes + photos de Coroner. C'était maintenant ou jamais comme on dit. Près de moi, des mecs venus du monde entier : Italie, Espagne, même Afrique du Sud et... Australie O_o. Pendant ce temps d'attente je rate Destruction, Apocalyptica et Sodom. Pas grave. Une fois les précieux sésames obtenus je me suis reposé avec en bruit de fond Black Label Society et un Zakk Wylde massacrant un solo devant des milliers de personnes... Quand on connaît ses talents, martyriser ses cordes de la sorte et faire passer ça pour un solo, ça relève du gros foutage de gueule.. mais bon.

Ensuite on commence à poireauter pour Scorpions, et du même coup assiste au show de Kreator sur écran géant : Hordes of Chaos, Warcurse, Endless Pain, Pleasure to Kill, Destroy What Destroys You, Voices of the Dead, Enemy of God, Phobia, Terrible Certainty / Reconquering the Throne, The Patriarch + Violent Revolution, Flag of Hate / Tormentor.. Bourrin bourrin bourrin O.O Set list finalement mal agencée car au bout d'un moment on a toujours l'impression d'entendre le même morceau. Et pourtant j'aime beaucoup ce groupe. Donc Phobia et Violent Revolution sont ressorties sans mal de cette agression en règle.

Prêt pour Scorpions. 1ère fois que je les vois. 2 nouveaux morceaux + des tonnes de classiques des 80's (Dynamite, The Zoo, Big City Nights, Blackout, Loving You Sunday Morning, Love You Like A Hurricane, Still Loving You..). Mais le groupe semblait en mode pilotage automatique. Schenker ouvrait la bouche comme s'il était pris d'une paralysie faciale, et le batteur nous a gratifié d'un solo aussi long qu'inutile. Les meilleurs solos de batterie sont les plus courts, décidément. Jabs était au-dessus du lot.

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1 heure du matin...  le dos en compote, les jambes flageolantes, les talons endoloris, je me dirige tant bien que mal vers l'évènement de ce Hellfest, le retour sur scène de Coroner. Seulement 1 titre de chacun des 2 premiers disques (Reborn Through Hate, Masked Jackal), 2 de "No More Color" (DOA + No Need To Be Human), 3 de "Mental Vortex" (Divine Step, Semtex Revolution, Metamorphosis), + 3 de "Grin" (Internal Conflicts, Grin, Status Still Thinking) et 1 de la compilation si dure à choper "Coroner" (Golden Cashmere pt1). Le bon côté du set : une extrême précision, une démonstration de force en matière de thrash technique. Mais d'un autre côté, j'aurais aimé les voir plus souriants et contents d'être là. Ils semblaient distants. Quelques mots sympas du bassiste Ron Broder, et hop, rideau. Au fait, durant la session d'autographes ils avaient l'air un peu perdus, pour ne pas dire las. Je ne sais pas comment s'est opérée cette réunion d'outre-tombe (la tournée d'adieu avait eu lieu en 1995), mais quelque chose me dit que l'esprit n'y était pas pour Vetterli et Edelmann. Apparemment elle est à porter au crédit de Broder, qui semblait un peu gêné quand je l'ai vu.

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dimanche

On arrive à la bourre. Crevés de la veille. Je rate Atheist. Tant pis, je les avais vus 4 ans plus tôt, avec un super rencontre backstage après le concert. Je vois Pain Of Salvation (attitude sympa mais j'aime pas vraiment leur zique..), Cavalera Conspiracy (bruyant au possible ; les covers de Sepultura étaient sympatoche quand même), Anathema (cool) et Mr Big, avec les gâchettes Sheehan & Gilbert :

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Je voulais être au 1er rang pour JUDAS PRIEST donc stratégiquement j'ai bouffé en avance, été aux chiottes (Fukushima le retour), et j'ai grapillé centimètre après centimètre pendant 1h30 tout en regardant le show de Doro sur écran. Une fois arrivé au second rang, j'ai pu poser mon cul pour m'économiser un peu les guibolles. J'ai pris une photo de la foule qui attendait les Anglais.
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Ensuite.... eh bien ensuite... JUDAS FUCKEN PRIEST a tout détruit.

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J'étais encore sous le choc de la BAFFE EXTRAORDINAIRE que je venais de me prendre, je me suis dirigé vers la scène 2 où Therion se préparait. Ils ont joué Blood Of Kingu, To Mega Therion, Abraxas, Rise Of Sodom And Gomorrah, Ginnungagap, Cults Of The Shadows et des trucs du dernier disque. Bon show, super vocalistes, toujours extrêmement justes et puissants, mais honnêtement j'étais à côté de mes pompes. Priest a vraiment tabassé l'assistance au point où tout le monde semblait KO. Le chanteur de Therion y a même fait référence.

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Enfin, ce fut le tour d'Ozzy Osbourne. On se casse. Tout en s'éloignant du fest, on entend I Don't Know, Mr Crowley, avec sa voix si ... caractéristique. On en rigole. Judas Priest a tout pété. J'y repense encore. L'absence de Downing a vraiment été effacée après seulement 2 titres. Le petit nouveau assure à mort, Halford était en voix (suffisamment par rapport à sa réputation de chanteur sur le déclin) et le groupe était dynamique, concerné par le show, très souriants, appliqués, et redoutablement METAL. Opeth était sensé passer à 1 heure du matin (comme Coroner la veille), horaire de merde définitivement. je les verrai une autre fois, sûrement pour la prochaine tournée qui s'annonce.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 21 octobre 2011 à 10:02:46
Tout ça me fait penser qu'un jour, peut-être, si j'arrive à me motiver et à économiser la thune pour, je tenterai un concert, peut-être même le Hellfest. Chronique intéressante, en tout cas. [:sparta1]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2011 à 10:16:39
Tout ça me fait penser qu'un jour, peut-être, je tenterai un concert

Ca veut dire que tu n'as jamais assisté à un seul show?
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 21 octobre 2011 à 10:22:15
Bah non. Il faut avouer que je sors assez peu. Encore moins s'il faut aller à l'autre bout de la France^^
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2011 à 10:27:53
En même temps c'est vrai que ça coûte du blé : place + trajet + bouffe + hébergement, ça peut chiffrer rapidement.
Tout le monde n'a pas l'occasion ou les moyens.
Perso j'en ai pas fait des masses (par rapport à certains), là ça faisait 4 ans sans concert puisqu'avant le Hellfest 2011, le dernier truc auquel j'avais assisté c'était le Hellfest 2007. Mais fin 90's début des 00's, j'étais pas mal sur la route (pour mon budget j'entends).

Mais honnêtement si t'as un boulot et la possibilité de prendre quelques congés, c'est jouable, fais-le au moins une fois.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2011 à 11:18:34
Pour rebondir sur l'actualité métallique brûlante : le nouveau projet Metallica / Lou Reed nommé "Lulu".

Disponible en streaming ici :

http://www.loureedmetallica.com/listen-to-lulu.php (http://www.loureedmetallica.com/listen-to-lulu.php)

(http://www.loureedmetallica.com/images/lulu_cover_lg.jpg)

Bon, perso j'ai écouté, je trouve ça assez catastrophique. Quelques riffs par-ci par-là, et un vieillard qui parle par-dessus. Les textes m'ont l'air grotesques. Le groupe n'arrêtait plus avec les déclarations emballées genre "ce qu'on a fait est vraiment unique, ça fait passer And Justice For All pour du Ramones". Et puis des extraits sont sortis, et sentant le vent tourner les Mets ont commencé à serrer les fesses en disant bien que c'était juste un projet, qu'il ne fallait pas juger ça en fonction des standards classiques du heavy....
(http://forum-images.hardware.fr/images/perso/vince_astuce.gif)

Bah, on ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir voulu innover, mais c'est la plantade. Dommage. Suivant...!
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 21 octobre 2011 à 11:21:48
J'ai écouté ça, c'est une catastrophe. [:facepalm]
Les instrus sont pas mal du tout, mais la voix de Lou Reed est juste à chier, quoi. [:onion no]
Cela dit, c'est pas pire que William Shatner qui reprend du Queen. [:fufufu]
Je viens d'entendre ça à l'instant, et c'est vraiment terrifiant, en plus d'être chiant comme la mort. [:homer1]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 21 octobre 2011 à 11:41:08
J'avais écouté The View, globalement horrifiante et j'ai fait l'effort d'écouter l'album en entier. J'avoue que c'est pas souvent que j'ai pu rire à ce point en écoutant un disque (un jour faudra que j'essaie de lire ND en écoutant Lulu, ça doit être extrême comme expérience). Je veux dire, passe encore qu'instrumentalement ce soit globalement pas intéressant, admettons que certains riffs ou passages ambiants puissent être récupérables, mais Lou Reed, c'est juste à se pisser dessus tellement il chante/parle/autre chose comme une grosse quiche,des paroles débiles (je veux dire : encore plus débile que dans le métal en moyenne), en osant rajouter des "come on". Et James qui pour faire bonne mesure n'aura jamais aussi mal braillé de sa vie (le "I am the Table" risque de laisser des traces).

(http://mediacdn.disqus.com/uploads/mediaembed/images/156/2522/original.jpg)
Le Morbid Angel m'avait fait marrer parce que j'imaginais la tête du fan hardcore tombant dessus. Là, c'est juste drôle en valeur absolue.

Bon, je retourne écouter le dernier Machine Head, que j'ai vraiment aimé.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2011 à 14:51:15
Le Morbid Angel m'avait fait marrer parce que j'imaginais la tête du fan hardcore tombant dessus. Là, c'est juste drôle en valeur absolue.

Ahaha c'est pas faux, j'ai pris un certain plaisir à zieuter quelques chroniques sur Youtube, des mecs en pleine crise de Foi ^^
Jsuis moqueur.

Bon, je retourne écouter le dernier Machine Head, que j'ai vraiment aimé.

Va falloir que j'y jette une oreille, The Blackening était plutôt bon.. même si ça fait un moment que je ne l'ai pas écouté. Niveau thrash metal je suis resté bloqué aux 80s. J'apprécie beaucoup le revival des groupes allemands pendant les années 2000 mais chais pas, j'en reviens toujours aux classiques de Toxik, Realm, Flotsam & Jetsam, Coroner (of course), Heathen, Artillery, etc etc et bien sûr "le big 4".
Sinon il y a le dernier VEKTOR qui approche également.

Le dernier Opeth sinon Max? Me souviens plus si tu aimes le groupe à la base, déjà....
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 21 octobre 2011 à 16:05:47
Le dernier Opeth je l'ai pas écouté. Enfin, si , un titre. J'aime Opeth "en gros", à savoir que je prends du plaisir à l'écoute de ce groupe, mais ça ne me retourne pas les tripes non plus. J'ai trouvé le titre en question "The Devil's Orchard" plutôt bon, cela dit je n'ai pas poursuivi parce que le retour aux années 70 et l'habillage psyché/prog, ça commence à me fatiguer pas mal. Déjà que les années 70 et moi, à la base, ça fait deux. Voir quatre.

Sinon dans un registre plus léger heavy/prog/mélodique, Myrath, groupe tunisien dont les deux premiers albums m'avaient moyennement convaincu, revient avec Tales Of The Sand, un album franchement pas mal où le groupe joue bien de ses origines en faisant gaffe cette fois à ne pas trop tomber dans l'imitation de Symphony X ou la caricature de metal prog. Du coup ça peut rappeler Kamelot.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2011 à 16:37:22
Déjà que les années 70 et moi, à la base, ça fait deux. Voir quatre.

Bah tu peux zapper le dernier sans regret alors.
Moi j'aime beaucoup, mais j'adore le prog des 70's et j'adore tous les Opeth. Donc c'était facile aussi.

Myrath je connais un peu, j'ai Desert Call à la maison, et de ce que j'en avais écouté c'était plutôt frais à mon oreille.
Le truc c'est que j'ai tellement de CDs en attente qu'il devient ardu d'insister sur mes écoutes.
J'attends le dernier Megadeth aussi, en espérant que les titres soient au-dessus de "Public Enema #1" que j'ai trouvée bateau.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 21 octobre 2011 à 21:18:24
Pure Fucking Metôôôle   [:fufufu] : ça me rappelle un truc du groupe ( The True ) Mayhem.

Pour moi, c'est sûr que les groupes oubliés, il y a foule. Notamment Infernal Majesty, Slaughter,  Destruction ( tu les as vu au Hellfest avec Sodom ? ), et autres. Pour Coroner, il se murmure qu'ils vont tourner et rempiler pour un album. Déjà qu'ils ré-éditent leurs albums et on en reparle ! Je me souviens de la reformation de Carcass où, au Wacken ( même si je n'y étais pas ), ils ont prélevé 1 euro par billet ( 40000 places, faites le calcul ) !

Moi, ça va de Iron Maiden, Motorhead, Judas Priest et Venom à tout ce qu'il y a de plus extrême, violent, malsain et subversif. J'écoute du Death,  du Thrash, du Grind et du Black ( les norvégiens, les canadiens, les péruviens et les finlandais ).

En parlant de la Norvège, il y a le cinglé qui va ressortir des morceaux de ses deux premiers albums.

Voilà

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2011 à 22:24:11
tu les as vu au Hellfest avec Sodom ?

Nan... occupé à poireauter pour avoir les mecs de Coroner avec ma bobine.

Pour Coroner, il se murmure qu'ils vont tourner et rempiler pour un album. Déjà qu'ils ré-éditent leurs albums et on en reparle !

Bof, c'est bien pour eux mais si je réfléchis égoïstement ça ne me botte pas qu'ils refassent un truc. C'est du quitte ou double. Pour Cynic et Atheist ça a relativement bien fonctionné, mais il y a beaucoup plus de chances pour que ça foire, faut être honnête. Surtout quand on connaît un peu les coulisses de la reformation, le batteur et le gratteux n'étaient pas chauds. J'ai peur qu'ils écorchent le mythe... enfin bon, ils font ce qu'ils veulent. Si l'appât du gain est plus fort que l'esprit qui unissait le groupe au début des 90s, je sens bien le coup venir, ça va être moyen au mieux... Je ne suis pas persuadé qu'ils aient encore des choses à dire. Vetterli avait expérimenté des trucs avec Kreator sur Outcast et Endorama, on pouvait pas dire que ça cassait des briques  [:fufufu]


En parlant de la Norvège, il y a le cinglé qui va ressortir des morceaux de ses deux premiers albums.

Ce sera sans moi, le black et moi ça fait autant que Max et les années 70.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 22 octobre 2011 à 07:40:29

En parlant de la Norvège, il y a le cinglé qui va ressortir des morceaux de ses deux premiers albums.


Tu parles de Varg Vikernes?
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 octobre 2011 à 11:28:18
Exact. Comme il n'a pas aimé la production sur son premier album et Det Som Engang Var, il a ré-enregistré des morceaux après sa sortie de prison. Moi, j'ai le premier, ( avec Aske  en bonus )  et Hyis Lyset Tar Oss et c'est tout bon : c'est les deux meilleurs.

D'ailleurs, j'ai vu un débat hard core sur le délire idéologique de Varg " Count Grischnack" Vikernes. moi, je ne m'intéresse qu'à sa musique car ce qu'il dit, c'est vraiment n'importe quoi.

Bon, là, je vais m'acheter les premiers Voivod et peut-être Persecution Mania de Sodom. Après... je verrai.

Voilà

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 octobre 2011 à 10:15:51
moi, je ne m'intéresse qu'à sa musique car ce qu'il dit, c'est vraiment n'importe quoi.

Oué, de toutes manières si on commence à vouloir farfouiller dans les idéologies des artistes en général (et pas seulement musiciens metal, hein) pour n'écouter que ceux qui sont raccords avec nos valeurs propres, on n'a pas fini. Personnellement j'évite quand même ceux qui ont un grain et qui se servent des textes pour faire du prosélytisme raciste et fachisant. Si l'artiste se cantonne a des paroles banales (Satan, tout ça), peut me chaud.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kodeni le 24 octobre 2011 à 12:51:13
En effet, personnellement, j'ecoute le Rap de Booba et sur beaucoup de ses propos je n'adhere pas du tout.
Après, les chansons ou je peux adherer sans soucis, c'est les chansons mielleuses d'amour a la Christophe Mae, Emmanuel Moire qui pronent l'amour et l'amitie.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 24 octobre 2011 à 13:47:46
Non mais Kod' qui arrive envers et contre tout à poster même dans un topic consacré au.... Metal  [:facepalm]

j'aurais tout vu!  [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 24 octobre 2011 à 13:56:24
En effet, personnellement, j'ecoute le Rap de Booba et sur beaucoup de ses propos je n'adhere pas du tout.
Après, les chansons ou je peux adherer sans soucis, c'est les chansons mielleuses d'amour a la Christophe Mae, Emmanuel Moire qui pronent l'amour et l'amitie.

 [:homer1]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 octobre 2011 à 14:10:33
Emmanuel Moire, Booba, Christophe Maé....
Ce topic a été profané :(
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kodeni le 24 octobre 2011 à 16:05:38
(http://media.noisen.com/media/2894/)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Oiseau Vermillon le 24 octobre 2011 à 18:26:19
Ah bon sang ! Kod, t'es épique parfois [:lol] .
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kodeni le 25 octobre 2011 à 22:32:20
Merci.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 octobre 2011 à 19:54:26
Alors il peu apprécier ça, non ?

Mayhem Outro from Deathcrush (http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Ko3gICGMBmk#)

voilà
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 octobre 2011 à 20:07:38
Fichtre, c'est pas avec ça que tu vas faire des émules  [:lol]

Mayhem..? Je crois que je préfère encore Christophe Maé...
...euh.. j'en sais rien en fait..  [:fufufu]

Je n'ai que deux disques de "black metal" chez moi (sur les 800 et quelques), il s'agit de "Dusk And Her Embrace" (de Cradle Of Filth), et de "Enthrone Darkness Triumphant" (de Dimmu Borgir). Et encore..... je vois d'ici les trve black metallers hurler à l'infâmie, parce que ces deux groupes sont très symphoniques et limite "trop commerciaux" pour du black metal.
Mais sorti de ça, je peux pas. Pourtant j'écoute des trucs assez brutaux à côté, comme Necrophagist, les vieux Morbid Angel, Gorguts, Revocation, Carcass, même le 1er Brutal Truth passe bien, etc etc je trouve ça chouette, donc c'est pas une question de dureté de la musique.

Jsais pô.  [:petrus bah]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Sojiro le 26 octobre 2011 à 20:13:03
Tu l'as trouver ou ton smiley de fin cacaman  [:bave]


Très pertinent mon post n'est ce pas ?
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 octobre 2011 à 20:14:31
Tu l'as trouver ou ton smiley de fin cacaman  [:bave]

Là  [:petrus bah]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 octobre 2011 à 20:20:35
Ben en fait, le Black Metal requière tout un état d'esprit, et il faut connaitre les groupes qui ont influencé ce genre : Venom, Slayer, Hellhammer, Celtic Frost, Bathory, Possessed et Sarcofago ( en plus : Sodom et Destruction ).

Après seulement, on s'attaque à Mayhem, Burzum, Darkthrone, Emperor, Immortal et les autres groupes comme Beherit, Blasphemy, Sadistik Exekution, et plein d'autres.
J'imagine que tu as du être dégouté par  la folie underground des musiciens ou alors le son et l'ambiance qui ressort des albums. Ou pas, c'est selon, mais il est vrai que certains groupes sont à prendre avec des pincettes. Et puis, il est vrai que la structure des chansons est assez basique, par moments.

Et puis les groupes que tu as cités, ce n'est pas grand chose ( hormis Morbid Angel, Carcass et les premiers Brutal Truth ) comparés à Napalm Death, Repulsion, Terrorizer, Slaughter, Angel Corpse, Order From Chaos et autres.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 octobre 2011 à 20:33:24
J'ai vraiment énormément écouté Slayer durant mon adolescence. Sodom, Destruction et le thrash allemand j'aime bien.
Par contre, Venom je commence à tiquer. Trop basique pour moi.
Possessed, pareil, j'ai "Seven Churches" à la maison mais seulement pour l'aspect historique du truc. Parce que musicalement c'est quand même pas Byzance...

J'imagine que tu as du être dégouté par  la folie underground des musiciens ou alors le son et l'ambiance qui ressort des albums.
Ben j'ai oeuvré pour de vieux fanzines rennais dans ma jeunesse (mi 90s) et j'ai écouté tout un tas de cochonneries que j'étais chargé de chroniquer. Des albums avec un son de démo de garage et des mecs braillant des trucs incompréhensibles, j'en ai bouffé... Je crois que ça m'a dégoûté, ouais.

Et puis les groupes que tu as cités, ce n'est pas grand chose ( hormis Morbid Angel, Carcass et les premiers Brutal Truth ) comparés à Napalm Death, Repulsion, Terrorizer, Slaughter, Angel Corpse, Order From Chaos et autres.
Oh oui, jsuis pas un grand méchant métalleux à la base. J'aime quelques trucs bien bourrins mais ça reste marginal. Napalm je connais bien aussi, mais ça doit faire 15 ans que j'en ai pas écouté. Dans le death metal j'aime surtout l' "école Schuldiner", à savoir Death et tous les groupes qui s'en inspirent. Donc pas mal orienté death technique.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 26 octobre 2011 à 20:52:32
J'écoute pas mal de black mais plus dans une optique clavier geek, ce qui fait que je n'ai pas d'attirance particulière pour des groupes "true" comme Darkthrone ou Mayhem. Par contre à la base, le black me rebute moins que le death où j'ai jamais rien pigé au trip (Morbid Angel, tout ça, ça me plonge plus dans la perplexité qu'autre chose)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 octobre 2011 à 20:54:05
Si forcément, tu as eu affaire à des poseurs suivistes ou à de l'amateurisme même pas drôle... Car sur certains albums ( De Mysteriis dom Sathanas de Mayhem, Pure Holocaust de Immortal ou Hvys Lyset Tar Oss  de Burzum ), c'est pas si pourri que ça. Il faut regarder ces groupes-là, je pense. Après, moi, j’aime tout ce qui est sombre, primitif et ultra-violent ( en restant un minimum audible, quand même ).


Pour moi, le métal, c'est extrême, il fallait envoyer les conventions se faire foutre. Comme au temps des groupes de punk comme Dead Kennedy's ou Discharge, ou autres.


Voilà

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 octobre 2011 à 09:34:31
Pour moi, le métal, c'est extrême, il fallait envoyer les conventions se faire foutre. Comme au temps des groupes de punk comme Dead Kennedy's ou Discharge, ou autres.

Alors pour ça, on pourrait en écrire 3 tonnes ^^

C'est clair que pas mal de styles de metal étaient d'abord faits pour briser les conventions.
A l'origine le thrash s'inspirait directement du punk et se voulait extrême, donc renverser le heavy metal et le hard rock, trop proprets, trop musicaux, parfois trop virtuoses aussi (les guitar heroes pleuvaient). Mais il y a quelque chose de très ironique dans bon nombre de révolutions ^^. Les révolutionnaires deviennent souvent à moyen terme des variantes de ce qu'ils ont initialement honni. Pour le thrash, à force de jouer toujours la même bouillie métallique, et parallèlement à leur progression en tant qu'instrumentistes, les thrashers ont commencé à faire évoluer leur musique ; pour moi cette évolution s'est aussi faite dans un souci de survie, en étant pleinement conscient que le public ne pourrait pas supporter une trop longue stagnation, vu le nombre de groupes en course.

Déjà sur "Ride The Lightning", Metallica fait un bond en avant énorme, et presque tous les groupes thrash se sont mis au parfum. Et à force d'aller dans cette direction, eh ben les premier guitar-heroes du thrash débarquent officiellement !! Marty Friedman, Jeff Waters, Craig Locicero, Alex Skolnick, Diamond Darrell... encore mieux : toujours dans l'objectif de se démarquer de son voisin, le mouvement "thrash technique" débarque en 1986-1987 avec Mekong Delta, WatchTower et Coroner...
Conclusion : le thrash est devenu en moins de 10 ans une incarnation (plus agressive certes) des conventions dont il était sensé se défaire :D

Alors, d'autres mecs ont encore voulu s'en démarquer, en allant vers encore plus extrême : en 1985 le death metal était en route... "Seven Churches" de Possessed et plus tard "Scream Bloody Gore" de Death... Et vous savez ce qu'il s'est passé... exactement la même chose ^^ : en 1992 le death metal était devenu un style très ramifié avec quelques sous-genres (dont le "death technique"), et beaucoup de nouveaux guitar-heroes.

Pour le black metal, je ne sais pas s'il s'est passé quelque chose de similaire, jsuis pas spécialiste, mais vu la différence de musicalité entre le black de 1993 et celui du début des années 2000, il y a fort à parier que oui... ^^

Donc ça signifie qu'envoyer les conventions se faire foutre, ce n'est devenu une fin en soi pour personne.
Même les groupes de punk, finalement, ont créé leurs propres conventions, allant jusqu'à enfanter une vague de "punk californien" aux morceaux ultra-formatés dont les radios ont été très friandes (pouah !!). Et n'oublions pas que le punk était une réponse au mouvement rock prog des années 70, qui lui-même voulait envoyer les conventions se faire foutre en s'affranchissant des structures habituelles du rock.

Bref, ya beaucoup de rebelles là-dedans ^^
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 27 octobre 2011 à 19:43:13
Pour le black metal, la voie a été ouverte par Venom, Celtic Frost ( et accessoirement  Hellhammer ) et Bathory, tant leur musique était brutale et primitive pour l'époque. Puis il y a eu Sarcofago, qui a inspiré les groupes de black préhistorique underground ( Beherit, Blasphemy , un peu Mayhem ). Ensuite, si Mayhem ( le  vrai groupe de black norvégien ) voulait au départ être plus extrême que tout les groupes existants ( on parlait de Total Death Metal ), Euronymous ( l'ancien leader mort depuis ) a fini par trouver le death et le thrash chiant et trop à la mode, et depuis le passage de Dead dans son groupe, il a décidé de faire un genre d'intègre, à fond dans l'extrémisme. Il a entrainé alors Burzum, Darkthrone ( qui faisait du Death Metal ), Immortal, Empreror, Thorns et autres.

Mais depuis sa mort, et que Vikernes, Faust ( Emperor ), et Samoth ( aussi ) ont été condamnés à la prison, le Black Metal est devenu un cirque, et Fenriz ( Darkthrone ) était en fait quelqu'un qui aimait se faire mousser. En fait, la hargne originelle a été conservée par des groupes underground comme Revenge, Black Witchery, Vortex of End. Le seul groupe de la belle époque qui continue de faire de bons albums, c'est ( hélas, diront certains ) Burzum.

Voilà.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 octobre 2011 à 10:18:28
Ok, donc j'imagine que pour toi et les blackeux traditionnels, Cradle, Dimmu et cie, c'est de la soupe :D
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 octobre 2011 à 21:45:39
Prochaine sortie à surveiller :

(http://www.metal-archives.com/images/3/1/8/5/318576.jpg?5046)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 31 octobre 2011 à 12:28:49
Ouch, désolé du retard  [:onion alone]

En fait, j'aimerais bien avoir le premier Dimmu Borgir "For All Tid", mais Cradle of Filth, je ne comprends pas pourquoi on l'assimile au black metal  [:haha pfff]

C'est Voivod, là ? Moi, je n'ai que Killing Technology et je comptes avoir les premiers ( War and Pain et RRROOOAAARRR ).

Voilà

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 31 octobre 2011 à 14:05:59
For All Tid je le trouve nase, mais les trve l'aiment bien pour une raison qui m'échappe. SInon, non c'est pas Voivod, c'est Vektor. Ouais y'a pompage de logo.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 31 octobre 2011 à 15:02:59
Cela doit en dire long sur la musique, si déjà que le logo est copié.   [:facepalm]

Pour For All Tid, il doit être apprécié car le reste est trop commercial, et la production est "plastic" ( dixit Fenriz de Darkthrone ). La discographie de Dimmu et de Cradle est éloignée des influences de Bathory, Hellhammer, des premiers Sodom et de Venom. C'est-à-dire un thrash gras et primitif, ultra violent ( pour l'époque ). Au mieux, ces groupes font trendy, au pire p***. Le black metal est, après tout, un truc imaginé par des tarés ( Euronymous, Vikernes, Quorton et Dead ) et pour des tarés. Même les premiers Emperor et Von sont pris en compte, car tout est une question de sensations extrêmes  et une sympathie pour ce qui est primitif et sombre.

Faut pas chercher plus loin : on ne peut pas comprendre sans l'état d'esprit adéquat et les bonnes bases. Ce qui fait que c'est assez élitiste.

Voilà

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 31 octobre 2011 à 15:30:27
C'est surtout assez puéril de mon point de vue. Une merde, qu'elle sonne en carton dans une grotte au fond des bois ou surproduite avec une batterie triggée à mort, ça reste une merde. Si la seule chose qui permet de de discerner la merde de la bonne musique c'est l'attitude et la prod, c'est qu'il y a un problème. Après je vais pas tout foutre à la benne non plus, hein, les vieux mayhem je les connais pas (à part la chanson Christcrusher dont je ne dirais rien pour rester poli), Burzum dans l'ensemble moué (et puis Varg, sans commentaires), Darkthrone et Bathory connais pas assez et ce que j'ai du écouter (et aimer) de plus vieux dans le style, doit être In The Nighshade Eclipse d'Emperor, At The heart Of Winter d'Immortal et Storm of the Light's Bane de Dissection (tiens, encore un bel abruti, feu le mec de Dissection).
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 31 octobre 2011 à 16:53:56
Citer
C'est surtout assez puéril de mon point de vue. Une merde, qu'elle sonne en carton dans une grotte au fond des bois ou surproduite avec une batterie triggée à mort, ça reste une merde

Évidemment, et il existe des groupes mauvais qui se réfugient derrière le G-principe ( rester underground et ne pas faire de l'argent avec la musique ) pour masquer leur nullité.  Par contre, les albums que tu as cité, c'est... les moins intégrés dans l'essence du Black Metal ( même si At the Heart devait pas être trop mauvais ). Et pour Burzum, ça dépend des albums qu tu as écouté. Mais cette attitude "puérile" pour reprendre tes termes,  elle est issue du fait que les mecs de Mayhem et de Darkthrone étaient très jeunes à l'époque, et ils n'étaient pas dans un pays où on verrait une grosse scène metal. Mais Christcrusher n'est pas une chanson de Mayhem à ma connaissance.

Bon, après, je ne t'en veux pas. Tu fais ce que tu veux, hein, mais quand on touche au Black metal, il faut connaitre les bases, dont Bathory ( surtout les premiers ) et Venom. Et aussi  Sodom, Destruction, Infernal Majesty et j'en passe.

Bon,  pour parle d'autre chose, j'écoutes aussi WASP, le premier album. Il n'y a que des morceaux culte, et je l'adore.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 31 octobre 2011 à 18:08:11
Citer
Mais Christcrusher n'est pas une chanson de Mayhem à ma connaissance.

Ah ?, c'état peut-être une reprise...ou alors je me suis trompé de nom... ah oui ! c'était deathcrush en fait.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 31 octobre 2011 à 18:14:47
Oui, alors là, tu aurais du commencer par De Mysteriis Dom Sathanas avant, car sans vouloir t'insulter, c'est un coup à se faire traiter de trend. Deathcrush reflétait la volonté de créer une musique extrême de l'extrême. Et puis cela correspondait à ce que voulait faire Euronymous, donc on peut dire que c'est honnête, même si on a pas affaire à un chef d’œuvre, comme sur l'album pré-cité.

Voilà

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 31 octobre 2011 à 18:22:06
Oui, alors là, tu aurais du commencer par De Mysteriis Dom Sathanas avant, car sans vouloir t'insulter, c'est un coup à se faire traiter de trend.

Bah c'est pas non plus comme si j'avais pas dit une dizaine de fois que j'y connaissais rien à la base trve avec un v  :D.
Par ailleurs se faire traiter de trend par un trve cvltist black mitole, ce serait un peu comme se faire traîter de socialiste par un républicain, plus drôle qu'insultant, donc ne t'en fais pas pour ça  :D (et, au demeurant, je SUIS un trend ET un false, j'adore Nightwish et Rhapso et je m'en porte comme un charme)  [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Sojiro le 31 octobre 2011 à 18:51:37
J'aime bien lire ce topic, j'ai la même impression que quand je lisais des trucs de mmo avant d'avoir commencé, tu comprend rien mais tu essaye en prenant en compte le contexte et le ton, c'est marrant ( ouai bon je dois me faire chier pour m'amuser à ça  [:petrus] )



Utile comme post, n'est ce pas ?
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 novembre 2011 à 17:42:35
Cradle of Filth, je ne comprends pas pourquoi on l'assimile au black metal  [:haha pfff]

C'est juste une question de codes musicaux en fait.
Globalement, le black metal, c'est une voix criarde, des blast beats, des doubles et des triples croches à la gratte partout, des thèmes occultes, et du corpse paint. Ce sont les dénominateurs communs. De ce point de vue, COF fait du BM. C'est comme dire que Scorpions fait du hard rock, ça en ferait marrer certains, et pourtant on peut difficilement les associer à autre chose vu les caractéristiques de leur musique.
Après je conçois tout à fait que pour les amateurs du black originel, COF fait du metal commercial. Tout est une question de repères.
C'est comme les adorateurs de Scream Bloody Gore, pour qui la carrière de Death s'arrête à Spiritual Healing... Symbolic pour eux ce n'est plus du death...

Ah oui, et Max est un FALSE, je le savais déjà moi [:lol] ;)

C'est Voivod, là ? Moi, je n'ai que Killing Technology et je comptes avoir les premiers ( War and Pain et RRROOOAAARRR ).

Yep, pompage en règle de logo, pourtant leur zique se différencie quand même de celle de Voivod.
De ces derniers j'ai War And Pain, Dimension Hatröss et Nothingface. Je préfère laaaaargement leur seconde période. Les 2 premiers c'est trop primitif pour moi, pour différencier un morceau d'un autre, bon courage...  [:fufufu]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 novembre 2011 à 16:12:46
Je suis en train de découvrir le groupe Arcturus.
Théoriquement il fait partie de la famille "black metal", mais apparemment pas tout à fait puisque j'aime assez  [:aie]
Actuellement je suis sur le 1er album, mais les 2 suivants sont à la maison et attendent leur tour pour les scéances de décortiquage  [:bave]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 14 novembre 2011 à 17:40:01
On est d'accord que le premier album c'est Aspera Heims Symfonia ? Sinon oui moi aussi j'aime Arcturus. Et je confirme qu'il y a une personne ici qui te diras que ça n'a plus rien à voir avec le beumeu.
Remarque, à partir de "La Masquerade Infernale", c'est vrai qu'on y est quasiment plus. ce dernier est vocalement assez étrange d'ailleurs, prépare toi a un petit temps d'adaptation.

Pour ma part mon préféré c'est The Sham Mirrors.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Sojiro le 18 novembre 2011 à 02:40:21
Petite question d'une personne écoutant un peu de tout sans forcément s'attarder sur les extrème sauf exception, System Of a Down c'est dans quelle catégorie pour vous ? Parce que moi je mettais ça dans le hard rock mais je sens que vous risquez de me taper sur les doigts  :D Enfin j'aime beaucoup en tout cas  [:aloy]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 18 novembre 2011 à 07:26:23
Perso, je mets dans ça dans la catégorie "Neo", mais bon, c'est une grosse généralité de ma part. Et aussi, j'ai une définition assez classique du métal en terme de construction des morceaux, et pour moi SOAD n'entre pas dans cette définition.

Ceci dit, il y a quelques morceaux que j'aime bien, mais... enfin, pour moi, ce n'est pas du metal. C'est du rock, avec des influences punk, hard core, un peu de fusion aussi au passage.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 18 novembre 2011 à 09:29:51
Il me semble qu'effectivement on classe SOAD dans le néo par commodité, même s'il s'en détache par bien des aspects (pour la provoc je dirais "à commencer par la qualité générale").

Personnellement je trouve que ça riffe de façon suffisamment soutenue et puissante pour être classé dans le métal (parce que si on commence à sortir de ce genre tous les groupes qui vont au delà des carcans de la convention on a pas fini). Après on peut toujours s'amuser à combiner les patronymes stylistiques et appeler ça du rock metal alternatif, je suppose  [:lol]

A la différence d'Alaiya moi j'aime bien globalement.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 novembre 2011 à 09:36:43
System Of a Down c'est dans quelle catégorie pour vous ? Parce que moi je mettais ça dans le hard rock

Alors non non non et 100 fois non. SOAD c'est pas du "hard rock". Le hard rock c'est très conservateur comme style, il y a des constantes bien précises. ACDC, Aerosmith, Deep Purple, Scorpions, Kiss, Led Zeppelin, Trust, Whitesnake, Vulcain, Guns n Roses, Dokken, Fisc, Van Halen, David Lee Roth, Alice Cooper...... tous ces groupes ont une base musicale commune : des riffs simples et percutants, des influences blues, des solistes souvent "guitar hero", des rythmiques basiques.
Aujourd'hui le hard est mort ou quasi mort, c'était un courant des années 70 qui a survécu dans les années 80 + début 90 grâce principalement au peps des Guns et au réveil de certains dinosaures. Maintenant comme nouveaux groupes il y a encore Airbourne qui arrive à avoir le même esprit, mais c'est trop pompé sur ACDC à mon avis pour être un phénomène de la qualité des Guns en 1987. Lordi également rappelle le hard rock par les structures, mais leur son est plus heavy, ça fait hybride hard rock / heavy metal.

Après SOAD c'est assez bourrin et complexe niveau structures pour mettre ça dans la famille du metal, plutôt dans le "neo metal" car c'est la même génération de groupes que Korn, Deftones et compagnie qui ont jugé bon de pouvoir virer les solos sans autre forme de procès, tout en fusionnant ça avec tout un tas de trucs. Perso j'aime pas, mais c'est le moins pénible que je connaisse en la matière. Pour moi le solo de guitare est inamovible, c'est l'essence même du metal et du hard ; fusionner avec d'autres genres pourquoi pas, plein de groupes l'ont fait avant eux, mais ils faut garder les solos. C'est Jimi Hendrix et Led Zep qui nous l'ont appris, c'est la base.
En tout cas je leur reconnais bien volontiers un certain talent pour trouver des structures biscornues et c'est objectivement appréciable d'entendre leur sens de l'innovation.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 18 novembre 2011 à 10:14:48
Je ne suis pas sûr d'être d'accord, le solo de guitare est originellement amovible par essence, en ce sens qu'il est la plage pendant laquelle le guitariste s'exprime, un espace où il me semble qu'il était de coutume d'improviser pas mal, mais c'est une séquence libre qui n'a pas en soi d'influence sur la composition de la chanson stricto sensu et dont la chanson n'a pas besoin pour être entière. C'est une sorte de "bonus" qui rompt la chanson et lui apporte un rebond. Donc, à partir de là, le solo c'est un gimmick, c'est "traditionnel", mais ça n'a rien à faire avec un loi qui devrait être établie. Encore moins avec une base (ou alors une base de convention arbitraire, ce qui est diffférent).
Attention, moi j'adore les solos, mais c'est pas parce que les anciens le faisaient, que ça doit rester ainsi jusque dans l'éternité parce que papi hendrix faisait comme ça (et après on rigolera tous en parlant de briser les conventions et les codes). SI tu met un solo dans une chanson où son climat fait qu'il ne devrait pas y en avoir (si, ça existe, p'tet pas dans ce que t'écoutes), c'est juste de la bêtise à l'état brut.

Là par contre où je rejoins, c'est que le métal a introduit (enfin, en excluant la musique classique, bien entendu) la notion de solo "composé et reproduit à la note ou presque", ce qui fait qu'une chanson ne serait plus la même sans le solo qui la compose. Exemple flagrant : Master Of Puppets. Mais c'est généralement parce qu'il s'agit d'une séquence mélodique à part entière intégrée à la structure générale et qui n'a donc pas la même fonction que le solo à l'origine.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 novembre 2011 à 11:02:21
c'est une séquence libre qui n'a pas en soi d'influence sur la composition de la chanson stricto sensu et dont la chanson n'a pas besoin pour être entière.

Pour moi si. Le solo a autant de valeur dans le hard/metal qu'un refrain, un couplet, un riff ou un thème mélodique. C'est un élément de la structure au même titre, mais sa place finale (début / milieu / fin) n'a pas d'importance pour moi (comme je n'accorde pas d'importance aux places finales des couplets refrains). Une chanson rock qui n'a pas son solo de guitare ça me fait tiquer, comme s'il manquait un élément. Une bagnole sans carrosserie ; ça ne l'empêcherait pas de rouler.
Alors je peux accepter des petits morceaux sans solo de temps en temps, histoire de, mais un album entier de hard/metal sans le moindre solo c'est juste hors sujet pour moi.


Attention, moi j'adore les solos, mais c'est pas parce que les anciens le faisaient, que ça doit rester ainsi jusque dans l'éternité parce que papi hendrix faisait comme ça (et après on rigolera tous en parlant de briser les conventions et les codes).

Je suis le premier à me marrer quand j'entends cette histoire de briser les conventions, voir mon post précédent sur le thrash metal.
Le style hard/metal s'est construit sur le mythe du guitar hero. Je ne parle pas juste de papi Hendrix, je parle aussi de tous ceux qui ont suivi, jusqu'à nos jours. Comment nier que le solo est un élément structurel du style quand 99% des groupes s'y adonnent tous azimuts, avec parfois beaucoup de surenchère, depuis plus de 40 ans??? A la base, dans la musique en général, le solo est un "bonus" comme tu dis, mais pour le hard/metal, force est de constater que c'est devenu une règle.


SI tu met un solo dans une chanson où son climat fait qu'il ne devrait pas y en avoir (si, ça existe, p'tet pas dans ce que t'écoutes), c'est juste de la bêtise à l'état brut.

Je suis d'accord, même dans ce que j'écoute il y a des morceaux sans solo, comme des plages atmosphériques de King Diamond par exemple, où la présence d'un solo ferait tache sans aucun doute. Ou encore une ballade langoureuse et acoustique. Mais un album entier de soit-disant "metal" ou "hard" sans le moindre solo...  [:homer1]


Exemple flagrant : Master Of Puppets. Mais c'est généralement parce qu'il s'agit d'une séquence mélodique à part entière intégrée à la structure générale et qui n'a donc pas la même fonction que le solo à l'origine.

Pas besoin de citer "encore" Metallica (ils commencent vraiment à me sortir par les trous de nez eux), ceux qui naviguent entre le moyen et le mauvais depuis 20 ans et qui ont commencé leur carrière en piquant les riffs des copains... (pardon je m'emporte).
Mais ce dont tu parles, c'est juste la règle en matière de metal.... Dans le hard on pouvait encore trouver des solos plus ou moins improvisés, mais la ligne directrice était la même, donc la séquence mélodique à part entière était toujours présente, mais d'une autre façon. Pour le metal, le solo EST un élément mélodique à composer soi-même de façon construite et scrupuleuse, et à reproduire le plus fidèlement possible, la notion d'exemple n'a même pas sa place ici, c'est comme dire "les humains ont 2 bras et 2 jambes, exemple : moi". Alors dans des cas bien particuliers on va tomber sur un manchot, mais voilà quoi.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 18 novembre 2011 à 11:37:33
Citer
Pour moi si.
ben oui mais ça c'est un jugement qui te concerne. C'est comme si je disais qu'un concept album doit avoir une intro. Ou qu'une chanson prog doit durer plus de 10 minutes. Ne fais pas de ta conception personnelle une vérité générale.

Citer
Comment nier que le solo est un élément structurel du style quand 99,99% des groupes tous sous-genres confondus s'y adonnent tous azimuts (avec parfois beaucoup de surenchère) depuis plus de 40 ans??

Si tu enlèves un élément dans un style et que le style reste le même après, alors cet élément ne peut pas être considéré comme structurel.  Et justement, la plupart des titres de metal non prog, quoi qu'on en dise, sont basés sur une carrosserie de chanson (bâti notamment sur ce fameux élément mélodico-rythmique qu'est le riff). Une chanson, c'est juste des couplets et des refrains. Tant que l'ossature demeure la chanson reste valide, le reste n'est pas "obligatoire".

Et c'est très bien comme ça. le metal est la musique du superflu et du larger than life, tout ça.

Que ça se fasse depuis longtemps c'est pas un argument, ça. Que c'est une règle, encore moins. On est plus dans la musique, là, on est dans le dogme religieux.

 Le fait est que des albums sans solos, ça existe. Je vais te faire marrer en prenant Rammstein pour exemple, tu vas me dire "encore eux" ou "c'est nul", le fait est que ça existe (que ce n'est pas si mauvais qu'on veut bien le dire pour se la raconter), et que c'est pas de la musette ou de la techno hardcore aux dernières nouvelles. Et ça a le mérite de parler à tout le monde (ce qui serait plus périlleux avec d'autres groupes).

Citer
Pour le metal, le solo EST un élément mélodique à composer soi-même de façon construite et scrupuleuse, et à reproduire le plus fidèlement possible, la notion d'exemple n'a même pas sa place ici

C'est pas faux dans le sens où, en fait, on pourrait enlever ce passage, la chanson existerait quand même. Elle serait juste devenue commune. C'est pareil pour le fameux Metal heart d'Accept. Tu peux enlever l'intro (qui n'est pas du groupe de toutes façons) et le solo (qui est aussi un clin d'oeil). T'as encore une chanson qui tient. T'as encore du riff, de la voix éraillée, la sautation. Tu pourras dire ce que tu veux, ça pourras pas être autre chose que du métal, par la force des choses (notamment parce que ça ne pourrait rien être d'autre). Par contre ça deviendra une chanson bof.
Le problème serait différent si toutes les chansons metal possédaient une structure classisante A-B-C-D (exemple : Star-Crossed d'Arcturus par exemple : y'a même pas de couplets et de refrains !) mais dans ce cas là, on est plus dans une logique d'intégrer un solo à une chanson mais dans une suite de séquences donc la problématique change totalement.

Là où je pense que tu te gourres, c'est que tu considère que l'élément est obligatoire parce que beaucoup de groupes mettent l'accent dessus et le considèrent comme un point d'orgue (au sens large, pas strictement musical, je sais même pas ce que c'est). Le choix d'un groupe de mettre l'accent ailleurs peut ne pas te plaire mais ça reste parfaitement valide artistiquement. Et ça n'a certainement pas pour effet de changer la musique de style musical, juste parce que, pour dire ça de façon provocante, il manque une séquence de branlette de vingt secondes à un endroit.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 novembre 2011 à 12:07:30
Ne fais pas de ta conception personnelle une vérité générale.

Tu prends le problème à l'envers : ma conception personnelle vient de l'observation de ce qui se fait depuis 1970.
Je n'aurais pas la prétention d'imposer mon point de vue sur le metal sur 99% de ce qui se fait, et pour cause :D
C'est plutôt l'inverse qui se produit.


Et c'est très bien comme ça. le metal est la musique du superflu et du larger than life, tout ça.

Absolument pas d'accord si tu fais référence aux solos et autres "passages qui en foutent plein les mirettes" ; je rappelle juste que la musique classique en est également blindée. Pourtant personne n'irait dire que le classique est la musique du superflu. Elle est plutôt considérée comme un canon musical, limite patrimoine de l'humanité. Donc l'argument "branlette" ne tient pas.


Que ça se fasse depuis longtemps c'est pas un argument, ça. Que c'est une règle, encore moins. On est plus dans la musique, là, on est dans le dogme religieux.

Si tu veux, mais en attendant c'est ce que font quasiment tous les groupes de hard/metal, et c'est inter-générationnel.
Qu'est-ce qui définit "un style musical"? Ce sont bien les éléments communs à la large majorité des groupes appartenant au dit "style".
Je ne vois pas bien ce qui te chagrine.


Le fait est que des albums sans solos, ça existe.

Je n'ai pas nié leur existence.


Là où je pense que tu te gourres, c'est que tu considère que l'élément est obligatoire parce que beaucoup de groupes mettent l'accent dessus et le considèrent comme un point d'orgue (au sens large, pas strictement musical, je sais même pas ce que c'est). Le choix d'un groupe de mettre l'accent ailleurs peut ne pas te plaire mais ça reste parfaitement valide artistiquement. Et ça n'a certainement pas pour effet de changer la musique de style musical, juste parce que, pour dire ça de façon provocante, il manque une séquence de branlette de vingt secondes à un endroit.

En fait, c'est pas "beaucoup" de groupes. La notion de quasi-totalité est très importante pour moi, parce que c'est tellement écrasant en nombre et en durée dans le temps, le reste est tellement marginal et ponctuel que je ne peux pas considérer qu'il s'agit juste d'un élément à ajouter ou à enlever à notre guise. Et il ne s'agit pas "de mettre l'accent" sur le solo, si le reste n'est pas bon, le solo tout seul ne sauvera rien.
Après, je n'ai jamais dit qu'un morceau "metal" dépourvu de solo était invalide artistiquement. Je ne tiendrai pas ce genre de discours.
Mais ce n'est pas totalement "du metal" dans le sens où non pas moi, mais les acteurs qui ont fait vivre et évoluer ce style dans le temps, l'ont défini.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kuwa le 18 novembre 2011 à 15:07:08
Pas besoin de citer "encore" Metallica (ils commencent vraiment à me sortir par les trous de nez eux), ceux qui naviguent entre le moyen et le mauvais depuis 20 ans et qui ont commencé leur carrière en piquant les riffs des copains... (pardon je m'emporte).

Mouarf ! :-\
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Sojiro le 18 novembre 2011 à 15:14:47
Et Linkin Park c'est du hard rock ou du métal ?


















Nan là je rigole, cacaman range ton fusil, me tire pas dessus !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 novembre 2011 à 15:17:59
Je vais te faire marrer en prenant Rammstein pour exemple, tu vas me dire "encore eux" ou "c'est nul"

Au fait Max j'aimerais clarifier un truc.
Tout à l'heure je me suis énervé sur Metallica, et pas sur le fait que tu les cites. C'était pas très clair dans mon post, sans doute à cause du mot "encore". Si tu t'es senti agressé, toutes mes excuses, mais c'était pas le but. C'est juste que quand t'y regardes de plus près, leur carrière n'est pas si mirobolante que ça, même au début ya eu des trucs louches sur Kill Em All et Ride The Lightning, pas seulement vis-à-vis de Mustaine, mais aussi vis à vis d'Exodus, où Kirk Hammett officiait avant d'intégrer la bande à Lars & James.

Le fait qu'ils soient un bon groupe n'est pas à remettre en cause, ils ont quand même pondu de beaux brûlots thrash, et le black album possède son lot de bonnes trouvailles. Mais leur traitement médiatique et leur statut de groupe-phare du metal mondial sont usurpés de nos jours. En 1992 ça pouvait se défendre mais maintenant franchement.....  [:fufufu]

Tout ça pour dire que c'est uniquement le mot "Metallica" qui m'a mis de mauvais poil, et non pas le fond de ton discours.
Cheers.

Quant à Rammstein, j'en pense pas grand-chose, j'en suis indifférent.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 18 novembre 2011 à 15:54:21
@ Max: je n'ai pas dit que je n'aimais pas SOAD^^ Mais à petites doses en fait, parce que ça me saoule assez vite, je crois que c'est d'ailleurs à cause de la construction de certains morceaux, laquelle dérange mes oreilles.

@ Cacaman: ben tu vois, Scorpions, moi, je l'aurais plutôt collé dans le Heavy Metal, tu sais celui des années 70. Tu n'as pas parlé de Judas Priest, tiens? Sinon, pour tout le reste, ok pour les représentants du Hard rock. A noter aussi que pour le solo de guitare, dans le HR, on retrouve assez souvent des constructions 'achement semblables au metal. Si ce n'est pas la même chose, on sent bien  qu'à un moment donné de la chaîne Darwinienne, tout ce joli monde descend des mêmes influences^^ Enfin, perso, le metal, j'ai tendance à rester bloquée dans les années 70's (Max va adorer, c'est sûr  :D ), tout en ayant intégré la descendance nord-européenne avec ce que j'appelle le gothico-metal-symphonique  [:lol] mais j'ai un warp de quasi dix/quinze ans sur l'évolution du métal (en gros de 1992 à 2005/2006), pendant lequel j'ai été larguée.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 18 novembre 2011 à 17:21:51
C'est juste que quand t'y regardes de plus près, leur carrière n'est pas si mirobolante que ça, même au début ya eu des trucs louches sur Kill Em All et Ride The Lightning, pas seulement vis-à-vis de Mustaine, mais aussi vis à vis d'Exodus, où Kirk Hammett officiait avant d'intégrer la bande à Lars & James.

Le fait qu'ils soient un bon groupe n'est pas à remettre en cause, ils ont quand même pondu de beaux brûlots thrash, et le black album possède son lot de bonnes trouvailles. Mais leur traitement médiatique et leur statut de groupe-phare du metal mondial sont usurpés de nos jours. En 1992 ça pouvait se défendre mais maintenant franchement....

J'ai choisi l'exemple d'un solo connu d'une chanson connue d'un groupe qui pouvait parler à tout le monde qui a un minimum de connaissance. Quand je pense "guitare solo mélodique" par opposition à "branlette freestaïle plus ou moins random", c'est l'un des exemples qui me vient en tête le plus vite, ça n'a rien à voir avec leur notoriété ou autre, c'tait pas le sujet (HS : et puis bon, Saint Megadeth vs les pourris de Mets, ça me gonfle un peu je dois dire à force donc si on pouvait éviter)

De toutes façons je n'aime vraiment aucun des albums considérés comme chef d'oeuvre dans le style donc ...
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 novembre 2011 à 19:22:56
et puis bon, Saint Megadeth vs les pourris de Mets, ça me gonfle un peu je dois dire à force donc si on pouvait éviter

C'est vrai que c'est récurrent. Et pour cause.

ouille  [:aie]

De toutes façons je n'aime vraiment aucun des albums considérés comme chef d'oeuvre dans le style donc ...

Ah, je croyais avoir lu que tu aimais Show No Mercy..  [:what]
Je sais pas si tu connais bien Overkill sinon.

@Alaiya : je suis gêné aux entournures avec ta problématique du "heavy metal des années 70".
Dans les années 80 le distinguo Heavy/Hard Rock est aisé. Par contre avant, c'est plus flou. Pour Black Sab c'est facile, et les éléments doom de leur musique aident bien. Mais pour les Rainbow, Scorpions, Judas Priest (période RR et SWOD), franchement, suivant les morceaux c'est tiré par les cheveux d'affirmer que c'est hard ou heavy. Par habitude je classe Scorpions dans le hard et Priest dans le heavy, mais c'est surtout à cause de leur évolution de carrière. C'est vrai que les Scorps période Roth (avec notamment le superbe "Taken By Force") défourraillait sévère, mais le groupe s'est rapidement assagi, alors que Priest c'est l'inverse, surtout avec "Stained Class" en 1978.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 18 novembre 2011 à 21:00:31
Pour ce qui est de Judas Priest, c'est du heavy qui peut tourner au thrash, avec Painkiller.

Sinon, le Canada, en plus de Voivod, a d'excellents groupes, comme Sacrifice ou Infenal Majesty. ce dernier a des riffs très Slayeriens.

Pour ce qui est de Slayer, mon préféré, c'est Hell Awaits.

voilà
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 19 novembre 2011 à 21:11:21
Citer
@Alaiya : je suis gêné aux entournures avec ta problématique du "heavy metal des années 70".
Dans les années 80 le distinguo Heavy/Hard Rock est aisé. Par contre avant, c'est plus flou.

Ouais, hein, s'pas pas simple!  [:lol] mais tu vois, je crois que ça rejoint ce que je disais à savoir que les bases sont communes aux deux courants, et ce sont les années 80 qui ont réellement créé les ramifications (et notamment dans le hard rock, avec la déclinaison "hard FM", plus ou moins soupe, et l'évolution du glam issu des années 70's, ce qui nous a donné des trucs chelous genre hard-glam-FM avec des groupes comme Poison  [:aie] ). ce doit être pour cela que j'apprécie indifféremment les groupes des 70's parce tout ce joli monde se retrouvait à peu près dans les mêmes territoires.

Concernant Rainbow, pour moi, ce n'est pas du heavy, tout de même. J'aime beaucoup mais il y a encore dans Rainbow des éléments qui relèvent plus du rock de la deuxième moitié des années 60. C'est ténu, mais assez sensible, enfin je trouve.


Citer
Pour ce qui est de Judas Priest, c'est du heavy qui peut tourner au thrash, avec Painkiller.
Un très bon album, c'est vrai, avec effectivement cette accélération notoire du rythme, qui constitue les prémices du Thrash.

Par contre, tu vois, Slayer, j'ai jamais pu.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 novembre 2011 à 22:26:46
Concernant Rainbow, pour moi, ce n'est pas du heavy, tout de même.

Aaaah sur certains titres comme Stargazer ou Gates Of Babylon c'est un point de vue qui se discute...
Et puis Kill The King c'est un titre heavy sans l'ombre d'un doute par exemple.

Un très bon album, c'est vrai, avec effectivement cette accélération notoire du rythme, qui constitue les prémices du Thrash.
Juste histoire d'être précis :  [:aloy] les prémices du thrash c'était le 1er Venom en 1981. Painkiller date de 1990, donc le thrash avait bien vécu déjà.
(certains vont même jusqu'à dire que les prémices remontent à Stone Cold Crazy de Queen en 1974)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 03 décembre 2011 à 20:14:53
J'ai couté le dernier Nightquiche.

Pour résumer : "un élève doué, mais qui ne travaille pas beaucoup. Vis sur ses acquis même s'il en use très bien".
75 mn assez laborieuses. Jusqu'à Arabesque c'est pas mal, c'est même plutôt bien, et après ça se gâte pas mal (3 ballades d'affilée...). la chanteuse semble plus dans son élément que dans l'album précédent, je l'ai trouvé moins tarte.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Cedde le 05 décembre 2011 à 19:46:39
Imaginaerum get également.

Avant toute chose, je tiens à saluer les concepteurs du packaging qui est absolument superbe. Concernant l'album en lui-même, j'ai beaucoup aimé la première partie (jusqu'à Arabesque en gros) avec une préférence pour Storytime, Ghost River et Scaretale. Taikatalvi est également un coup de cœur et fait office d'introduction parfaite à l'album.

Ensuite, on a un petit ventre mou de trois ballades sympatoches sans plus. Dans le même genre, je préférais Meadows of Heaven de DPP. Passé cet intermède, la fin de l'album se révèle très bonne. Song of Myself est bien (même si les gens qui parlent, c'est mignon mais un peu long) mais je préfère Imaginaerum, parfaite synthèse de l'album qu'il conclut de bien belle manière.

Bref, j'ai beaucoup aimé cet album. Il me faudra plusieurs écoutes pour déterminer s'il fait partie des meilleurs du groupe mais là, je le place bien volontiers dans le haut du panier. Et avec ça, je suis curieux de voir le film qui va avec.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 décembre 2011 à 20:05:37
Par contre un titre comme "The Poet and The Pendulum" écrase sans pitié tout Imaginareum réuni. Je pense que le manque de "tuerie" lui est préjudiciable.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Cedde le 05 décembre 2011 à 21:12:44
Je suis d'accord (bon en même temps, dur de battre The Poet and The Pendulum).

Il manque clairement un thème puissant dans cet album. Song of Myself aurait pu être ce monstre mais il ne tient pas la distance. Les petits messages sont mignons mais cassent le rythme de la piste.

En revanche, je trouve que dans l'ensemble, Imaginaerum est bien plus homogène que Dark Passion Play. Et puis j'aime beaucoup le côté "ost" et "parc d'attraction" qui se dégage de l'album.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 décembre 2011 à 09:22:01
Par contre un titre comme "The Poet and The Pendulum" écrase sans pitié tout Imaginareum réuni.

J'ai écouté le titre en question, vu que je ne connais pas "nightouiche" outre mesure (juste les 3 premiers disques en fait).
Excellent morceau effectivement.
Par contre le compositeur qui parle de lui-même dans le morceau à la 3ème personne, c'est normal ou pas? Oo
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 06 décembre 2011 à 09:41:57
T'as du écouter une version promo avec message anti-piratage dessus.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 décembre 2011 à 09:47:19
euh non, le passage parlé se retrouve aussi dans les versions live du groupe, avec notamment ces lignes :

Today, in the year of our Lord 2005,
Tuomas was called from the cares of the world.
He stopped crying at the end of each beautiful day.
The music he wrote had too long been without silence.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 06 décembre 2011 à 11:29:45
Pas encore écouté, faut que je me penche sur la question, ceci dit, la critique de Max m'inquiète.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 06 décembre 2011 à 15:40:49
ça reste assez bon, hein.

Storytime, Scaretale, I want My Tears back, Last Ride Of The day, sont des bonnes chansons (sponsorisées Sonata Arctica sur les refrains des deux derniers), le morceau jazzy est pas dégueu, Arabesque est un interlude chouette (il l'aurait été encore plus si il ne se terminait pas en baudruche pour enchaîner sur une ballade). C'est juste que c'est trop délayé, trop long, du coup un peu mou, et que ça manque un peu de génie. Il me laisse le même goût que les derniers Therion et Rhapsody.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 décembre 2011 à 22:51:42
2 vidéos qui m'ont bien fait triper :

Hello King, it's your grandmotheeeeer (http://www.youtube.com/watch?v=2LJFkZyDkS8#)

GRANDMAAAAAAAAA (http://www.youtube.com/watch?v=2OPQf0-XNZE#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kuwa le 20 janvier 2012 à 08:30:23
De retour de Bruxelles ou je suis allé voir Mastodon, peut-être que quelques un d'entre vous connaisse.

C'était la première fois que je les voyais en salle même si assez petite (2000 places) et je peux vous dire que niveau son, ça n'a rien avoir avec les festoches ou le son est bien crade. Le public n'était pas trop réactif (enfin par rapport à de plus gros groupe). Comme posté par DronZKila, ils ont joués 23 chansons en 1h30! Ils enchainaient chanson sur chanson sans nous laisser de répis.

Pour la première partie avec Red Fang, à part une chanson ou deux qui sortait du lot, ça ne m'a pas trop emballé même si ça se laisse écouté.
Mention spéciale au guitariste de droite qui semble sur le point de mourir.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 janvier 2012 à 22:30:40
Non Mastodon je connais pas vraiment, je m'y pencherai un de ces quatre certainement.

Sinon en ce moment j'écoute énormément Misanthrope.
Pour l'occasion j'ai écrit une rétrospective de leurs albums.
Je la partage avec vous, ça pourra peut-être donner l'envie à certains de découvrir cet excellent groupe français.




Variation On Inductive Theories 1993
1er CD complètement barré, sans doute le plus décalé de leur disco avec le suivant. Parfois metal, doom, prog, zarbe, "sick" comme diraient les anglophones. Accrocher du 1er coup relèverait du miracle, surtout vu la platitude de la prod, donc j'ai insisté (mais vraiment beaucoup ^___^) pour tenter d'en saisir la moelle. J'ai fini (ouf!) par apprécier Aquarium, The Grey Orchard, Atlas, et certains passages de My Black Soul ou Monolith In Ruins. Il faut être ouvert aux changements brutaux et déstabilisants (check). Par contre la vraie faute de goût est Childhood Memories, qui non seulement nous plonge dans l'ennui mais de surcroît nous met mal à l'aise à l'écoute des paroles délibérément pédopornographiques. Ce sera d'ailleurs la 1ère partie d'un triptyque.
Bref, ce premier album propose quelque chose d'unique, ainsi qu'un anglais assez mauvais. A tester pour les amateurs d'étrangetés métalliques et à posséder pour les collectionneurs.


Miracles : Totem Taboo 1994
On y retrouve la seconde partie du dit triptyque, à savoir L'Erotique Courtoise. C'est malheureusement assez proche de Childhood Memories : on a l'impression d'aller nulle part. Ce second album (ou cet EP, tout dépend de la version du groupe suivant les époques) explore encore davantage les méandres du tourment de l'esprit ; musicalement l'effet recherché est réussi je dois dire, mais ce genre de périple me casse les roustons ; en bref ce disque me fait glisser dans une profonde léthargie. La fin, plus metal, m'extirpe des bras de morphée par moments, notamment avec ...In Silence et Totem Of Doubt. Mais globalement j'accroche pas, malgré tous mes efforts.


1666 Théâtre Bizarre 1995
Les choses deviennent plus évidentes avec cet album, et malgré cette atmosphère pesante et malsaine rescapée des 2 premières offrandes, l'oreille accroche plus facilement. Pourtant la 1ère écoute ne se fait pas sans grincements de dents ; en effet, les lamentations de Philippe de l'Argilière peuvent exaspérer de prime abord, et les divagations structurelles déroutent une fois de plus. Mais la maturité pointe le bout de son nez avec Courtisane Syphilitique (3ème partie du triptyque, la seule valable), Gargantuan Decline, Medieval Embroidery, Mylène, ou l'excellent instru Trumpets Of Hypochondria. Les textes en français deviennent enfin un atout grâce à l'élégance de certaines tournures, et au travail vocal titanesque du leader qui multiplie les changements de personnalité (ceci dit, l'anglais n'est toujours pas son fort).
L'album qui fait décoller la carrière de Misanthrope.


Visionnaire 1997
LE chef d'oeuvre des Français. "Visionnaire" reprend toutes les qualités de "1666...." et en corrige tous les défauts, y compris cette production sans relief. Résolument plus METAL, Misanthrope n'abandonne pas pour autant son côté dérangé et atmosphérique, il sait maintenant le canaliser pour l'utiliser au moment opportun et non plus de manière aléatoire. Ici les brûlots pleuvent (Bâtisseur de Cathédrales, Hypochondrium Forces, 2666, Irrévérencieux, Visionnaire...) dans un death prog mélodique ciselé et inventif, servi par un français soutenu agréable à l'oreille. Cet album est empli d'une haine dévastatrice qui laisse l'auditeur sur le carreau.


Libertine Humiliations 1998
A partir de ce disque, Misanthrope propose un death metal mélodique moins enclin aux chemins structurels tortueux. On observe également personnage de SAS de l'Argilière prenant plus d'importance, pour le meilleur et surtout pour le pire. Lunettes de soleil, chemises à jabots, flûtes de champagne, vernis à ongles.. on frôle dangereusement la caricature. Textuellement, les paroles sont teintées d'un égocentrisme et d'un narcissisme non feints, tandis que les variations vocales si caractéristiques du groupe cèdent leur place à un quasi-growl dominant. Vu comme ça, cet album semble nettement régresser par rapport au sublime "Visionnaire" sorti l'année précédente. Cependant...
Cependant beaucoup de compos font mouche malgré tout. Riffs assassins, solos mélodiques, lignes de basse vertigineuses dans la grande tradition de JJ Moréac, on se laissera sans mal séduire par Total Eclipse Chaos, Sous l'Eclat Blanc Du Nouveau Millénaire, L'Ecume Des Chouans, ou Crisis Of Soul.
Au final, "Libertine Humiliations" est un bon album, car malgré la grandiloquence de mauvais goût dans laquelle le leader s'embourbe, les musiciens sont au top.


Recueil d'Ecueils 2000
Ceci est un triple CD collector (1793 ex.), n'entrant pas dans la liste des LPs du groupe. Le 3ème disque est tout simplement "Libertine Humiliations" dans son intégralité. Le second propose un live, et le premier une série de bonus dans lesquels on peut retrouver des versions alternatives (L'Ecume Des Chouans, Courtisane Syphilitique, Le Roman Noir -version en allemand sur "1666..."), des inédits (l'excellent Le Lanceur d'Ames, Impermanence et Illumination, L'Envol, La Druidesse Du Gévaudan) et divers trucs, instrus, poèmes et compagnie.
Pas du tout indispensable pour l'amateur occasionnel, mais intéressant pour le fan.


Misanthrope Immortel 2000
Cet album comporte également une version internationale, intitulée "Immortal Misanthrope". Le groupe tente donc de s'exporter davantage, et musicalement cela se ressent : l'album est très lisse, il abandonne toute la folie des 4 premiers disques, pourtant encore présente par touches sur le 5ème, "Libertine Humiliations". Cela donne une oeuvre compacte, homogène, cohérente, mais du coup plus prévisible et standardisée ; nul doute que les fans du Misanthrope originel se seront détournés du groupe à cette occasion. Par contre, de nouveaux adeptes sont à glaner parmi les amateurs de metal classique.
Le personnage de SAS de l'Argilière est toujours aussi énervant, monopolise beaucoup les compos avec de longs textes, mais ses compagnons d'armes répondent une fois de plus présents pour faire voguer la galère tambour battant : Eden Massacre, Les Empereurs Du Néant, Khopirron, The Soul Thrower (déjà présente en inédite sur "Recueil d'Ecueils")... les riffs s'enchaînent et forment un rouleau compresseur sur lequel viennent se greffer des claviers étonnamment présents qui se permettent même de soloter ici et là.
En gros "Misanthrope Immortel" est une oeuvre " " "commerciale" " " pour le groupe, mais paradoxalement assez indigeste car offrant peu de répit sonore ; il faut plusieurs écoutes pour s'acclimater, et nous y serons aidés par le point d'orgue de l'album, le morceau Passion Millionnaire, sur lequel le personnage de SAS colle pour le coup parfaitement.


Sadistic Sex Daemon 2003
Misanthrope tourne une page importante de son histoire. Deux nouvelles recrues débarquent, Scemama aux guitares et Féret à la batterie, Boitel se contentant maintenant de rester dans l'ombre de la production. Philippe Courtois (ayant formé Argile, projet parallèle tentant de ressusciter l'esprit des 2 premiers albums), décide de faire du nouveau Misanthrope un groupe de pur metal, délaisse pour de bon ses premières amours avant-garde/doom et réduit considérablement les synthétiseurs (un peu nauséeux sur "Misanthrope Immortel", il faut le dire). Nous tenons là leur plus solide line-up à ce jour.
Ca démarre à tombeau ouvert avec l'excellent Révisionniste qui montre le groupe sous son nouveau jour : ultra-carré, efficace, diablement METAL, naviguant entre heavy et death. Puis les titres s'enchaînent, sans pitié : Sadistic Sex Daemon, La Marche Des Cornus, Armageddon A L'Elysée, L'Extinction D'Une Etoile, Sans Complaisance, Romantisme Noir... La version limitée possède 2 inédits, des versions instrus et anglaises, ainsi qu'un making of vidéo. SAS en fait moins, ses textes mangent moins les parties musicales, tout est plus digeste, cet album est une franche réussite et signe un retour en grâce après quelques années à se chercher.


Misanthro-thérapie 2004
Coffret-anniversaire (celui des 15 ans) de fou furieux. 2 CDs 2 DVDs : 1 CD avec quasiment que des inédits, 1 CD de titres live + quelques fameuses reprises (Coroner, At The Gates, SUP...), et 4 heures d'images de concerts, d'archives, d'interviews, de making of. Concernant les inédits, c'est une vraie leçon de metal français ; on retrouve un Misanthrope agressif et malsain avec Crimes Tyrannie et Châtiments, Amour Anthropophage, le terrible Emmurement, puis surtout éperdument METAL (encore!) avec Inspiration, Le Bestiaire Souterrain, Contemplation et l'énormissime Estampe Géopolitique.
Un must-have, sans aucun doute, un véritable exemple d'effort artistique spécialement dédié aux fans.
Le gros défaut de ce coffret est qu'il est limité à 2000 exemplaires....... Défaut pour ceux qui n'arrivent pas à se le procurer, évidemment. Pour les chanceux, "Misanthro-thérapie" est tout simplement l'une des pièces maîtresses de leur collection de disques. Respect absolu au groupe pour avoir sorti une pareille merveille, 2 heures de bonne musique, 4 heures de vidéos, qui dit mieux? Pas grand-monde.


Metal Hurlant 2005
Le niveau descend un peu avec cet album. Misanthrope se fait écrasant, blaste à tout va, mais globalement ça prend moins. JJ Moréac reste aussi bizarrement en retrait, ce qui donne un goût d'inachevé : Misanthrope sans sa basse qui voyage en électron-libre, ce n'est plus vraiment Misanthrope. Cependant, quelques compos parviennent à capter durablement l'attention de l'auditeur, à l'exemple des 2 premiers titres (L'Exaltation De La Croix, et Théologie Du Misanthrope), mais surtout des superbes Sentiment Nocturne (aux accents progressifs savoureux) et Le Triptyque Des Enfers, qui nous matraque de ses riffs incisifs avant de nous bluffer par son break enchanteur.
Le reste n'est malheureusement pas du même niveau, entre le ridicule (Reine Martyre), le longuet (Metal Hurlant) et le graveleux (Le Haras d'Amazones). Les 4 inédits présents sur la version limitée ne sont pas mémorables non plus, malgré l'étincelance de Patrick Rondat, invité sur Plus De Descendance. On appréciera toutefois le soin apportée à la version double CD (3000 exemplaires).
"Metal Hurlant" est donc un album convenable, avec des moments plus qu'enthousiasmants et d'autres plus ou moins consternants.


IrréméDIABLE 2008
Là, Misanthrope frappe très, très fort. 1er concept-album pour les Français, "IrréméDIABLE" retrace la vie de Charles Baudelaire, dans toute sa noirceur et ses tourments. Musicalement, c'est un peu plus léger qu'à l'accoutumée, même si le son oppressant si caractéristique du groupe revient par touches (notamment sur l'Infinie Violence Des Abîmes, ou le "single" Névrose). Ce qui frappe ensuite c'est la variété des compositions et la maturité qui transpire de ce disque. Tout y est soupesé, calculé, magnifié, les mélodies de guitare sont superbes, JJ Moréac a retrouvé sa basse vagabonde et indomptable, s'autorisant même un intermède jazzy sur le superbe 1857. Les riffs efficaces pleuvent, toujours dans ce registre heavy/death/prog, qui côtoie aussi parfois le thrash par instants (Le Maudit Et Son Spleen) ou le tech death (Ixion). Tout le groupe est au top, tant au niveau de la créativité que de l'exécution. A noter une belle édition digibook avec DVD live en bonus.
Finalement, le seul défaut du disque est sa longueur : 70 minutes. Cette durée, couplée à une richesse exceptionnelle, peut constituer un mur difficilement franchissable pour les impatients. Donnez-lui 5-6 écoutes attentives, il vous remboursera généreusement en plaisir métallique pur.
"IrréméDIABLE" est le nouveau chef d'oeuvre du groupe, 10 ans après "Visionnaire", ils l'ont fait !!!
 

voilà j'ai fini  [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 22 janvier 2012 à 12:34:40
Martriden, groupe sympa de black/death.

http://www.youtube.com/watch?v=STLTCeABA8E&feature=related
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 janvier 2012 à 10:28:00
 [:hurle] KING DIAMOND sera au Hellfest cette année, c'est officiel !!!!

 [:homer1] Je vais faire une attaque !!!  [:petrus yes]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 février 2012 à 12:23:13
L'affiche du Hellfest 2012 telle qu'elle se présente actuellement :

(http://www.hellfest.fr/images/editeur/185823.jpg)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 février 2012 à 21:52:15
C'est vrai que c'est une sacrée affiche : Exodus, Napalm Death, Cannibal Corpse, Entombed, Obituary, Suffocation, Taake et plein  d'autres.

Sinon, je suis à fond dans deux groupes, autrefois animés par une personne : Pete Helmkamp. Il s'agit de Order From Chaos et de Angelcorpse. Le premier groupe est du Death Metal avec une voix me faisant penser à Jeff Walker sur Heartwork.


Stillbirth Machine ( 1991-93 ) :

Le premier album : violent et bien bourrin. Mais je dois avouer que le son est plus faible que sur une des démos, Crushed Infamy. Après une intro apocalyptique avec chœurs, on a affaire à un death metal lourd, très brutal. Helmkamp utilise la double-voix, et on est assailli par les solos fous de Chuck Keller et les rythmiques de Mike Miller. Quelques chansons, comme "power elite", donnent une outro inquiétante, et des breaks destructeurs.
Ce qui est frappant, c'est le chant, comme indiqué plus haut : Pete utilise une voix que beaucoup identifient au Black metal.  Et c'est sans temps mort !!! Les morceaux s'enchainent sans s'arrêter, ou alors la musique s'arrête comme d'hab'.

An Ending in Fire ( 1998 ) :

A défaut d'avoir Dawn Bringer ( 1995 ), j'ai leur dernier album. Et là, c'est un peu plus propre et toujours aussi violent et sombre. Cette fois, Helmkamp ne fait que chanter  en double-voix ( au montage ). Je dirais que le combo voix black/death metal à la Morbid Angel est très explosif.

L'autre groupe a été formé après et est un rejeton de Morbid Angel et va 100 fois plus vite et dépasse Napalm Death en vacarme sonore. A découvrir.

voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Benji le 05 mars 2012 à 19:34:32
*Se prépare a éviter les boulets rouges*
Je vous ai trouvé un nouveau style a explorer...
http://www.youtube.com/watch?v=MInk-S9JTIM
 [:lol]

Edit : Ecoutez jusqu'au bout quand même. [:aie]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 mars 2012 à 23:13:37
*Se prépare a éviter les boulets rouges*
Je vous ai trouvé un nouveau style a explorer...

Mouais, c'est pas si affreux.... En fait, y'a "juste" les voix féminines qui m'insupportent (et son du clavier aussi tiens), ça sonne dopé à l'autotune, ça sonne trop robotique.
Et puis il y a le méga-rot à 2'22" qui m'a fait marrer.
Mais à part ça :

- bonne structure, variée : check
- riffs pêchus : check
- solo construit et mélodique : check

Donc globalement je ne trouve pas ça mauvais, loin de là...
Après j'irais pas acheter le disque.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Benji le 08 mars 2012 à 23:24:18
Après c’était avant tout pour le délire vu que je suis tombé dessus par hasard. [:jap]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 18 mars 2012 à 16:27:23
Arghhhh, j'ai enfin pu acheter Grin de CORONER !!!! Plusieurs des morceaux restent assez sympa en terme de thrash, mais les solos, c'est à se cogner la tête contre le sol !!!!!!!!

Sinon, je vais en fin ( aussi ) pouvoir acheter les deux premiers  MASSACRA ( Final Holocaust et Enjoy the Violence ). Il sont réédités et il y a  des bonus.

voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 mars 2012 à 22:03:20
Arghhhh, j'ai enfin pu acheter Grin de CORONER !!!!

Je l'ai en 2 exemplaires  :D
1er pressage allemand chez Noise, et 1er pressage US chez Futurist....

Sinon, je vais en fin ( aussi ) pouvoir acheter les deux premiers  MASSACRA ( Final Holocaust et Enjoy the Violence ). Il sont réédités et il y a  des bonus.

Achetés également. J'avais pris aussi Signs Of The Decline.
Ca ne m'étonne pas que ça te plaise, c'est un vrai exutoire ces premiers albums...  [:delarue1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 mars 2012 à 18:19:14
Ca ne m'étonne pas que ça te plaise, c'est un vrai exutoire ces premiers albums...  [:delarue1]

C'est clair, et c'est la même chose pour la scène Death de France, avec Agressor et le split avec Loudblast. D'ailleurs, le défunt Euronymous ( Mayhem de Norvège ) avait appelé, vers 1988, à soutenir la scène thrash française car, selon,lui, elle tuait ( il a raconté avoir assisté au mixage du "Licensed to Thrash à Nice et annoncé le projet inabouti d'enregistrer un album au studio. ).

J'ai aussi acheté ça :

(http://2.bp.blogspot.com/_HhWZH0jn7XI/TOUFIV_XUEI/AAAAAAAADbM/A6Qq1hfTLSc/s1600/repulsion_horrified1.jpg)

Putain, ce disque est vraiment ravageur, même si le son de la basse fait penser à des ronflements énervants. Le reste est excellent, car l'influence de cette galette grasse est Slayer. Monstrueux pour l'époque (1986).

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=C-M8X7pv16c (http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=C-M8X7pv16c)

voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 mars 2012 à 20:17:12
le défunt Euronymous avait appelé, vers 1988, à soutenir la scène thrash française car, selon,lui, elle tuait

D'ailleurs il en est mort le pauvre  :D

Moi tous ces trucs basiques je peux pas, vraiment.. J'ai besoin de pouvoir au moins distinguer un semblant de mélodie, même si ça bourre, plein de groupes arrivent à concilier les deux, à savoir une musique extrême et des compos mémorables et mémorisables. Death en était le porte-drapeau, et je parle du Death post-Scream Bloody Gore. Déjà dès Leprosy ça castagne à mort MAIS il y a toujours des thèmes de guitare et des variations pour sauver l'auditeur de la noyade.
J'aime beaucoup le thrash aussi, mais ce sont des groupes totalement écoutables par rapport aux tiens : Agent Steel, Forbidden, Toxik, Heathen, Sabbat, Overkill, Metal Church, Watchtower, Mekong Delta, Believer, Realm, Artillery, etc, sans compter les grands classiques du Big Four US, ainsi que les grands standards allemands (Kreator, Sodom, Destruction). En thrash vraiment bourrin, je dois juste avoir du Morbid Saint (et puis les 1er Slayer aussi, parce que quand même, ça défouraillait pas mal).

Personnellement le thrash qui lorgne trop vers le punk ça me saoule... parce que le punk me saoule. Je sais bien que c'est l'origine du mouvement, mais celui-ci a énormément évolué par rapport aux standards punks en adoptant les codes du heavy metal : solos de guitare, morceaux construits et variés, riffs de moins en moins simplistes pour devenir vraiment balaises à terme (Coroner bien sûr) ; bref, le thrash que j'affectionne n'a plus grand chose à voir avec le punk  [:lol]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2012 à 15:15:33
Ce message s'adresse à tous mais plus particulièrement à Max, qui m'avait dit jadis qu'il n'aimait pas Voivod notamment à cause de la voix un peu.... strange..  :D (je comprends tout à fait ceci dit).
J'approfondis davantage ma connaissance de ce groupe, que j'aime beaucoup car assez unique dans le genre sci-fi/tech/thrash.
Le 1er : War And Pain => assez abominable, bruitiste. Certains le considèrent comme "culte", moi je le trouve "naze".
Le 2ème : Rrröööaaarrr => c'est un peu mieux, mais un peu mieux que "naze", ça reste pas top quoi.
Le 3ème : Killing Technology => c'est encore mieux, le thrash devient plus écoutable, teinté de gimmicks progs, mais Snake commence à "chanter" par les trous de nez.
Le 4ème : Dimension Hatröss => excellent disque, musicalement c'est bétonné. Thrash-prog inventif, visionnaire. La voix gâche encore les choses et demande un temps supplémentaire d'adaptation que certains n'attendront pas  [:lol]
Le 5ème : Nothingface => démentiel.. metal prog du feu de dieu. Temps d'adaptation toujours requis pour les vocaux.
Le 6ème : Angel Rat => connais pas encore.
Le 7ème : The Outer Limits => c'est là que je voulais en venir. Ceux qui n'aimaient pas la voix de Belanger (alias Snake) risquent d'être surpris car sur ce disque ça passe comme une lettre à la poste : elle se fait plus lisse, moins nasillarde, maîtrisée, bref, il ressemblerait presque à un vrai chanteur. Musicalement c'est toujours du très haut niveau ; même si le groupe a perdu en agressivité pure, il compense avec un songwriting et des structures bluffantes.
Pour preuve, le fablueux Jack Luminous, issu de ce disque : http://www.youtube.com/watch?v=afH7ByUeWpY

Les autres albums attendront un peu..
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 avril 2012 à 22:08:45
Je réponds :

Citer
A part Coroner que j'adule, j'ai jamais pu écouter ce genre de metal-là (je veux dire : le thrash / death / black primitif). Déjà je ne sais même pas comment tu fais pour différencier un morceau d'un autre.  [:fufufu]

C'est simple : je ne le fais même pas. Je m'en fous car comme je lai dis, c'est un défouloir, et pour moi, Coroner, Metallica, Darkthrone, Venom, Slayer, Iron Maiden, Revenge et autres sont tous bons. C'est tout.

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 20 avril 2012 à 22:08:01
Double post mais j'ai trouvé Mental Vortex de CORONER aussi, bien que ça me fait mal au cul de les acheter cher.  [:onion no] [:onion no]

Mais j'ai aussi trouvé Dawn Bringer de ORDER FROM CHAOS : du Death bien lourd, en mid-temp ( cacaman serait intéressé car il n' y a pas ou très peu de blast beats ).

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 avril 2012 à 11:57:14
Mais j'ai aussi trouvé Dawn Bringer de ORDER FROM CHAOS : du Death bien lourd, en mid-temp

Je vais y jeter une oreille...  [:dawa]

Sinon je suis en train de découvrir le dernier Megadeth.... et je suis assez sceptique... hormis Sudden Death, Never Dead et les 3 vieux titres recyclés, ya pas grand-chose à sauver  [:sweat]
Et dire qu'ils jouent Whose Life, Guns Drugs & Money et Public Enemy #1 en tournée...  [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 avril 2012 à 14:36:38
Moi je suis à fond pour les quatre premiers. Certes, Gar Seamulson n'atteignait pas Nick Menza, mais Chris Poland tuait à la guitare.

Sinon, étant en manque de t-shirt, j'ai pris un No More Colors et Persecution Mania de SODOM.

J'avais oublié pour cacaman de préciser qu' Order from Chaos a un son assez primitif et son géniteur était aussi dans ANGELCORPSE et REVENGE. De mélodies ( sauf AXIS OF ADVANCE et ORDER FROM CHAOS ) et de bon son, il n'en est pas question : ça envoie, ça envoie et ça envoie. Il faut vraiment être addict, sinon, on s'ennuie et on a mal au crâne.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 avril 2012 à 15:02:19
Moi je suis à fond pour les quatre premiers. Certes, Gar Seamulson n'atteignait pas Nick Menza

Je suis pas trop d'accord pour Samuelson, je le trouvais meilleur que Menza (qui était aussi très bon au début des 90s). Le 1er Megadeth est franchement balaise niveau rythmique, et musicalement c'était bien plus évolué que le thrash classique en vogue à l'époque... Killing Is My Business, Loved To Deth, Looking Down The Cross, The Skull Beneath The Skin, Samuelson est monstrueux là-dessus. Sur l'album Peace Sells par contre, il est plus classique dans son jeu.

Sinon tu l'as chopé pour combien le Mental Vortex?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 avril 2012 à 16:32:03
20 Euros hors frais de port et c'était le pressage de Sanctuary Records. Universal est un ramassis de P**** à bander sur Lady Gaga. [:sparta2] [:sparta2] [:sparta2] [:sparta2] [:sparta2] [:sparta2] [:sparta2]

C'est vrai que je n'ai pas "Killing is my Business...", d'un autre côté. Faudrait aussi me le faire.

Sinon, je comptes aussi acheter Scream Bloody Gore de DEATH et Season of the Dead de NECROPHAGIA. Depuis le temps...

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 avril 2012 à 19:21:34
20 Euros hors frais de port et c'était le pressage de Sanctuary Records.

En gros c'est la réédition de 2003 ou celle de 2007, mais pas le pressage original Noise de 1991?

Universal est un ramassis de P**** à bander sur Lady Gaga.

Hahaha  [:sparta1]
Mais bon, faut bien avouer que Lady Gaga est plus bankable que 3 pauvres virtuoses suisses.....  [:petrus bah]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 avril 2012 à 16:21:33
Season of the Dead de NECROPHAGIA.

'tain je l'avais en version CD promo, il dormait dans une armoire, mais je n'arrive plus à mettre la main dessus.
Dommage, j'étais prêt à te le filer  [:sweat]

En ce moment j'écoute OVERKILL non-stop.

1985 "Feel The Fire" => un peu trop basique pour moi mais 3 brûlots malgré tout : Feel The Fire, Hammerhead et Kill At Command  [:bave]

1987 "Taking Over" => un classique du thrash, Deny The Cross, Wrecking Crew, Powersurge, Overkill II, du headbanging en pagaille \m/

1988 "Under The Influence" => album mitigé pour ma part, leur musique s' "Anthraxise" trop, mid-tempos mi-mi-mi-mi + basse claquante, on va dire que c'est la marque de fabrique du thrash east-coast, mais je n'accroche que modérément. Hello From The Gutter sort du lot, ainsi que l'excellente End Of The Line, travaillée comme il faut. Le reste s'écoute bien mais distraitement disons.

1989 "The Years Of Decay" => regain de qualité, même si une inutile black-sabbatherie de 10 minutes vient couper le rythme du disque en plein milieu. Sinon ça carbure bien, le groupe n'est pas avare en riffs acérés (Elimination, I Hate, Nothing To Die For), ni en variations : le groupe apprend vite et accouche de 2 jolis morceaux plus posés (Who Tends The Fire, The Years Of Decay), autrement plus réussis que leur 1er essai (Drunken Wisdom en 1988). Fin des années 80, le thrash évolue vers un style qu'il trouvait autrefois pas assez radical, à savoir le heavy. "Retournement de veste" (toutes proportions gardées quand même :D ils ne se mettent pas à la pop non plus) qui concerne pléthore de groupes, nous le savons, et tant mieux  [:dawa] car balancer du skank beat et du tremolo picking pendant 10 morceaux sur tous les albums, ça commençait à saouler [:petrus]

1991 "Horrorscope" => l'album de la maturité selon les différentes chroniques lues ici et là. Je ne connais pas encore bien ce disque, je sais juste que le dernier morceau est phénoménal : Soulitude, une putain de power-ballad thrash à mettre au panthéon des meilleurs morceaux du genre.

Sinon j'ai acheté les deux derniers albums, "Ironbound" et "The Electric Age".
Ja vais certainement écouter tout ça très bientôt  [:jump]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 mai 2012 à 18:04:54
J'ai trouvé ( vu que cacaman les a inclu ), le "Machine Head" de DEEP PURPLE en version vinyle Pathé Marconi (1972). Et je viens d'acheter du Angelcorpse, du Protector ( gros thrash allemand  sur Kreator ) et autres.

Sinon, je ne me lasse pas de lire ta chronique de Scream Bloody Gore (DEATH) avec les commentaires. Alors, ça te/t'as fais quoi de chroniquer dans ce site grouillant de posers et de trendies avec " je suis plus âgé que toi, donc écrases" ?

Moi, j'aurais mis plutôt 16/20 à cette galette, vu l’effort technique dans un contexte où VENOM avait imposé le slogan : "Vos trucs de Heavy et de Glamour de PD, j'en ai rien à branler : je fais un extrême, moi. Allez tous vous faire foutre !!"
Des groupes comme Infernal Majesty, Slaughter, Possessed, ils n'étaient pas là à se la péter : ils voulaient juste se  défouler, et le Métal est ainsi pour moi.

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 03 mai 2012 à 20:10:29
Bah le metal c'est aussi un genre de poseur. On peut ne pas aimer, mais ça fait partie intégrante d'une bonne partie de la scène (sinon y'en a déjà pas mal qui perdraient pas leur temps à tartiner la gueule en blanc).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 mai 2012 à 20:20:30
Un corpse paint ( surtout qui imite IMMORTAL), un perf, des chaines et un masque à gaz ne suffisent pas à faire du bon Black Metal, mais le problème de ce genre, c'est bien ces poseurs et le fait qu'il n'arrive pas à se renouveler. Cela requiert un état d'esprit et il est plus glorifiant pour les plus influençables que d'enjoindre le geste à la parole ( Burzum, Seign,eur Voland, Emperor...). Après, si le groupe n'est pas prétentieux et qu'il connait bien ses influences et sait s'en servir, ça passe. Moi, je n'écoute qu'une quarantaine de groupe BM, sur des milliers de copies de BURZUM, DARKTHRONE et autres.

Sinon, le mec de "Metal : voyage au cœur de la bête" rempile pour un documentaire.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 mai 2012 à 01:21:46
Sinon, je ne me lasse pas de lire ta chronique de Scream Bloody Gore (DEATH) avec les commentaires. Alors, ça te/t'as fais quoi de chroniquer dans ce site grouillant de posers et de trendies avec " je suis plus âgé que toi, donc écrases" ?

En fait j'avais commencé à balancer des chroniques sur ce site un peu par hasard, sans vraiment aller sur le forum pour prendre la température.
C'est vrai que les comms sur SBG m'avaient bien gonflé... genre "t'es pas qualifié pour chroniquer ce disque", alors que je devais sans doute l'être pour Leprosy puisque j'en ai dit beaucoup de bien  ::) Et puis les gros boeufs infoutus de lire mes messages correctement car déformant tout dès que l'occasion se présente, merci bien.
Si tu veux te marrer davantage, va lire ma chronique de "Train Of Thought" de Dream Theater ou celle de "Dance Of Death" d'Iron Maiden, sur lesquelles je me suis méchamment lâché  [:lol]

Citer
Sinon, le mec de "Metal : voyage au cœur de la bête" rempile pour un documentaire.

Encore un truc inutile...  [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 13 mai 2012 à 00:05:14
En lisant l'intégralité de ce topic, sans rigoler, j'ai failli avoir un orgasme...  :-[

Merci cacaman. Faut dire que c'est le premier forum que je suis où y a un sujet sur le metal et avec des gens qui s'y connaissent. Ta chronique du Hellfest 2011 en première page m'a fait sauter au plafond, pinaise, t'as vu du bon groupe qui déchire. L'édition 2012 s'annonce plutôt sympathique elle aussi, j'avais vu les affiches dans le métro niaaaaaaah  8)

J'ai pas vu de commentaire sur la question ici, mais quelqu'un a écouté l'EP Beyond Magnetic de Metallica ? Ça tue son cousin, sérieux. C'est à nous faire oublier la Lulu-catastrophe à laquelle je n'ai vraiment pas accroché en dépit de tout le respect que j'éprouve pour Lou Reed d'une part et pour la bande à Hetfield d'autre part. Quatre morceaux vraiment bons, dans la droite ligne de Death Magnetic, je voue un culte pour le titre Just a bullet away qui est une vraie perle de sept minutes. Dire qu'une de mes sœurs de cœur est allée ce soir au Stade de France voir le show des vingt ans du Black Album...

Y a des fans de Maiden par ici ? Parce qu'en ce moment, je me réécoute en boucle le Fear of the Dark de 92, une petite merveille de bon gros hard qui tue tout avec des gros solos. Pis je réécoute aussi No More Tears de Ozzy (désolée Cacaman, j'ai cru comprendre que t'étais pas plus fan que ça du madman), que personnellement je trouve juste trop bon.

Sinon, je signale en passant aux gens qui sont sur Fesse-Plouc, le célèbre réseau social de Marc Montagne-de-Sucre, qu'il existe un groupe "Heavy Metal des années 80" avec des pures vidéos de pures perles qui poutrent \m/
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 mai 2012 à 13:03:33


Y a des fans de Maiden par ici ?  \m/

MOI !!! Et je me suis arrêté à "Somewhere in Time" dans la discographie. J'ai les six premiers albums, plus une partie des singles collection ( un truc dans le genre ).

C'est plutôt "Powerslave" que je me passe en boucle, et je joue Losfer Words comme morceau à la gratte.

Quant à Metallica... écoutes-tu les trois premiers albums ?  :haha: Et puis je me fais "Reign in Blood" de SLAYER en entier.

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 13 mai 2012 à 13:10:03
De mon côté, Metallica, j'aime tous les albums de Kill'em all au Black Album (je viens de voir quelques images du concert à la télé et...  [:bave] ca devait être juste é-nor-me), par contre, tout ce qui suit après j'ai beaucoup de mal. Ch'ais pas, peut être cette influence larvée de la seconde moitié des 90's avec un côté plus chirurgical, plus froid, sans âme quoi.

Concernant Maiden, même chose, j'ai tous les albums jusqu'au début des 90's, la suite m'a déçue.

Et je plussoie pour "no more tears" que j'ai beaucoup écouté à sa sortie. En même temps, le début des 90's a été riche en bonnes choses^^
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 mai 2012 à 14:47:20
En même temps, le début des 90's a été riche en bonnes choses^^


Clair, mais seul le thrash s'est cassé la gueule, même si CORONER impressionnait par son thrash intello. Le Death, le Black dégainaient en non stop ( morbid angel, death, malevolent creation, burzum, darkthrone, blasphemy, mystifier, etc ).

Sinon, je comptes m'acheter ORIGIN et plus de ANGELCORPSE : ces deux groupes se permettent des pirouettes techniques tout en en oyant plein la tronche.
Quelqu'un s'y connait en John Zorn période NAKED CITY ?

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 13 mai 2012 à 15:56:09

Quant à Metallica... écoutes-tu les trois premiers albums ? 

Plutôt deux fois qu'une \o/ Master of Puppets est à mon sens le tout meilleur album de Metallica. En fait, comme le dit Alaiya, les quatre premiers sont excellents, Load et (Re)Load sont nettement moins bons, j'avoue ne pas très bien connaître Saint-Anger et Death Magnetic a été une baffe... vraiment il est bon. Pis la tournée qui a suivi la sortie de cet album m'a permis de voir le groupe en concert à Paris  [:petrus yes] [:petrus yes] [:petrus yes]

Sinon, dans le genre bourin, j'écoute volontiers les trois premiers albums de Theater of Tragedy. Du gothique, du vrai de vrai, avec une grosse voix death qui tache. Malheureusement, après ça, le cerveau de Liv Kristin a en partie fondu et elle a fait que de la bouse musicalement parlant...
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 mai 2012 à 00:22:38
j'ai failli avoir un orgasme...  :-[ Merci cacaman

Aaah, la magie des mots  :D

Y a des fans de Maiden par ici ? Parce qu'en ce moment, je me réécoute en boucle le Fear of the Dark de 92, une petite merveille de bon gros hard qui tue tout avec des gros solos.

Ca fait 20 ans que j'écoute Maiden, ça reste l'un des piliers de mon éducation métallique. Pour moi ils ont réussi une carrière parfaite de 1980 à 1988, avec un renouveau constant et une qualité d'écriture assez incroyable. Après ça part plus en couille, avec quelques hauts et pas mal de bas (Virtual XI et Dance Of Death.. quelles purges). Fear Of The Dark est assez inégal je trouve : des classiques (Be Quick Or Be Dead, Fear Of The Dark, Afraid To Shoot Strangers -couplets un peu longs quand même-, Wasting Love), des morceaux plus confidentiels mais efficaces (Fear Is The Key, Judas Be My Guide, The Fugitive), des titres quelconques (From Here To Eternity, Childhood's End) et des plantades (Chains Of Misery, The Apparition, Weekend Warrior). D'toutes manières FOTD souffre du "syndrôme de l'album à 12 morceaux"... vous en connaissez beaucoup des albums à plus de 10 titres sans aucun remplissage? Pas facile facile.

désolée Cacaman, j'ai cru comprendre que t'étais pas plus fan que ça du madman

Bah tu écoutes ce que tu veux, ya pas à être désolée ^^ Perso Ozzy j'accroche pas des masses. Pourtant j'ai ses albums solo jusqu'à No Rest For The Wicked, mais le truc c'est qu'il a toujours su s'entourer. Du coup ça fait de bons disques, mais je suis pas persuadé du talent intrinsèque du bonhomme. Et puis sa voix est... euh... spéciale. Non pas que je sois du genre chipoteur pour les vocaux (j'écoute beaucoup de death metal et de thrash), mais pour jouer du heavy y'a quand même un minimum syndical assez élevé en fait, surtout quand tu écoutes dans leurs meilleures années des Dio, Dickinson, Halford, Kürsch, Arch, Midnight, Tate, King Diamond, Oliva, Matos, à côté le pauvre Ozzy est aux fraises  [:fufufu] L'avantage certain c'est que vocalement il décline beaucoup moins que les autres avec l'âge...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 14 mai 2012 à 01:09:39
Je serais intéressée de savoir en quoi à ton sens Chains of Misery est une plantade, c't'un morceau que j'aime bien... même si les deux meilleurs titres de l'album sont à mon sens Fear of the dark et Fear is the key.

Concernant Ozzy, c'est vrai que sa voix ne décline pas... après, bon, c'est spécial (moi je kiffe, j'ai découvert avec le morceau Miracle Man sur No Rest for the wicked, avant même de connaître sa période Black Sabbath dans les 70's... l'album Paranoid, nondidiou). Ceci étant, même dans ses vieux albums, y a des morceaux pourris. Y a deux ballades qui tachent sur Bark at the moon, dont une avec des arrangements au violons, ça fait saigner des oreilles...
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 mai 2012 à 11:00:33
Je serais intéressée de savoir en quoi à ton sens Chains of Misery est une plantade

Elle est pour moi la plantade, sur Chains Of Misery y'a que le refrain que je trouve bien fadasse, le reste tient la route. Donc plutôt "morceau quelconque" pour moi.
FOTD aurait pu devenir un incontournable du groupe avec 3-4 titres en moins et une réorganisation des quelques bonnes idées restantes pour bidouiller un super titre (début du break de The Apparition, pont + solo de Chains Of Misery, thème du break de Childhood's End, virer 1 minute de couplet sur Afraid To Shoot Strangers...), en faisant bien sûr en sorte que tout colle bien au niveau des gammes.

C'est également le problème de Brave New World et de The Final Frontier, le dernier.
Sur BNW le boulot sur les refrains laisse carrément à désirer, les répétitions débarquent à chaque fois ou presque par packs de 16 et ça gâche un peu la renaissance du groupe car le reste est plutôt bien foutu.
Par contre sur Dance Of Death, hormis Paschendale et seulement 2-3 plans de Wildest Dreams et de No More Lies, y'a rien à sauver  :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 22 mai 2012 à 16:49:29
Vu que j'avais pas mal de route à faire aujourd'hui, je suis allée farfouiller dans ma CD-thèque, histoire de repêcher quelques vieilleries pas écoutées depuis une voire deux décennies.

"Seventh son of the seventh son" (1988) de Maiden: pas écouté depuis 10 ans. Ben c'était 'achement bien. Avec le recul, par contre, je fais un tri plus rapide et et les titres qui vraiment m'accrochent sont le titre éponyme, bien sûr, mais aussi "the evil that men do" et "the clairvoyant". En tout cas j'ai sacrément apprécié de réécouter ce CD, je pense que je vais me refaire tous les autres (parce que j'en ai beaucoup de Maiden, en fait XD) Et la voix de Dickinson, j'avais oublié: j'adore.

"Dr Feelgood" (1989) de Motley Crüe: oui, je sais, c'est pas du metal, c'est du bon vieux hard-rock californien  :o (mais je ne vais ouvrir un topic exprès :p). Pas écouté depuis 20 ans. 'tain, c'était bon ce truc. Alors ok, ça vole pas bien haut (pretty cars, pretty girls, boobs, bumps and RnR), mais c'était efficace, ultra bien produit (du Bob Rock pur jus, quoi) et calibré pour les stades. Mais surtout, pour avoir tous les albums précédents du groupe, j'ai retrouvé l'impression que j'avais eu 20 ans plus tôt à savoir que c'était l'album de la maturité, à l'époque. On sent que les types étaient "à peu près" clean au moment de l'enregistrement, et Vince Neil avait enfin décidé d'abandonner l'option chat écrasé en terme de chant (de toute façon, le chat écrasé, c'est l'apanage de Axl Rose épicétou) ce qui donne des titres moins à l'arrache, plus travaillés. Je n'ai pas la moindre petite idée de ce que ces gens ont bien pu devenir, mais en tout cas, ça dépotait bien.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 mai 2012 à 20:51:05
"Seventh son of the seventh son" (1988) de Maiden: pas écouté depuis 10 ans. Ben c'était 'achement bien. Avec le recul, par contre, je fais un tri plus rapide et et les titres qui vraiment m'accrochent sont le titre éponyme, bien sûr, mais aussi "the evil that men do" et "the clairvoyant". En tout cas j'ai sacrément apprécié de réécouter ce CD, je pense que je vais me refaire tous les autres (parce que j'en ai beaucoup de Maiden, en fait XD) Et la voix de Dickinson, j'avais oublié: j'adore.

"Moonchild" et "Infinite Dreams" sont terribles aussi.
J'apprends le 1er à la guitare en ce moment d'ailleurs ; je suis à peu près au point mais pas encore assez propre sur le solo pour pouvoir me lancer dans l'enregistrement pour Youtube et ainsi dépoussiérer ma chaîne... Ma dernière expérience d'enregistrement avait été très éprouvante (morceau de 11'30" recommencé 50 fois au bas mot pour choisir la meilleure prise) et j'avais besoin d'une bonne pause.
Cet album de Maiden, c'est l'apothéose du heavy metal, l'inspiration, la puissance et la subtilité en grandes pompes, pour moi ce disque est intouchable  [:aloy]

"Dr Feelgood" (1989) de Motley Crüe: oui, je sais, c'est pas du metal, c'est du bon vieux hard-rock californien

C'est le retour du Crüe ce disque, c'est vrai qu'il est carré. Après Theater Of Pain et Girls Girls Girls plutôt pas inspirés (car enfarinés surtout), le groupe donne le meilleur sur ce disque. Kickstart My Heart, Same Old Situation, des hymnes ces trucs-là  [:petrus yes]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 mai 2012 à 13:37:02
Je ne l'ai pas, Seventh Son of a Seventh Son. Me marque moins.


Cet album de Maiden, c'est l'apothéose du heavy metal, l'inspiration, la puissance et la subtilité en grandes pompes, pour moi ce disque est intouchable  [:aloy]


Ce doit être pour ça que Adrian Smith était parti  :D :D . Je préfère mieux Somewhere in Time, et mon album fétiche, c'est plutôt Powerslave.

Quant à Metallica, il représente aujourd’hui tout ce que je déteste dans les albums techniques : il y a trop de riffs, je ne sais pas lequel me mémoriser pour m'exploser la tête contre le mur.  [:onion no] Certains n'aiment pas "Grin" car il manque la force d'impact présente sur "Punishment...", ce qui n'est pas si faux que cela. C'est pour ça que j'aime beaucoup Nuclear Assault ou encore Destruction de la (toute) première époque. Mais il y a un groupe qui perce dans le Thrash : GAME OVER. Qui peut m'en dire ?

Sinon, j'ai pêché une relique des Black Metal Legions. Il y en a très peu qui marquent.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 mai 2012 à 14:21:00
Ce doit être pour ça que Adrian Smith était parti  :D :D

Smith est justement parti après la tournée 7th Son car le taulier Harris voulait revenir à l'esprit de The Number Of The Beast pour l'album suivant et ainsi calmer les expérimentations progressives. Ca a donné naissance à No Prayer For The Dying en 1990, et on se dit que Smith a bien fait de se barrer avant ce truc mou du genou et pas inspiré. De mémoire dessus, il y a "Fates Warning" qui est sympa, "The Assassin" à la rigueur et "Mother Russia" (mais qui fait un peu chute de studio de 7th Son).

Certains n'aiment pas "Grin" car il manque la force d'impact présente sur "Punishment...", ce qui n'est pas si faux que cela.

Bah, c'est pas le même style.. Grin a de l'impact aussi, mais pas de même nature. Punishment c'est un joyeux bordel qui fuse pied au plancher, Grin martèle davantage dans le mid-tempo, avec un style plus cérébral, limite hypnotique parfois. Mon préféré reste Mental Vortex, c'est le juste milieu entre les deux vies de Coroner. Cet album est parfait  [:bave]


Mais il y a un groupe qui perce dans le Thrash : GAME OVER. Qui peut m'en dire ?

Connais pas.
Sinon je n'ai jamais classé Metallica dans le "metal technique".
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 mai 2012 à 11:51:13
En ce moment j'écoute beaucoup Metal Church. Les 5 premiers en fait :
- Metal Church (1985)
- The Dark (1986)
- Blessing In Disguise (1989)
- The Human Factor (1991)
- Hanging In The Balance (1993)
Je ne vais pas me lancer dans le détail des albums, mais déjà on peut dire que les pochettes sont toutes nazes :D la pire étant celle de HITB. Sinon musicalement (parce que c'est important) ça thrashouille pas mal en début de carrière, puis ça vire plus ou moins vers le heavy metal en 1991 ; le parcours classique du groupe de thrash en somme  [:petrus]. Le gros point fort du groupe sont les "power-ballads", d'ailleurs je recommande chaudement Metal Church pour s'initier au thrash sans trop de bobos. Chaque album a au moins une perle dans le style :

Gods Of Wrath (http://www.youtube.com/watch?v=s1lXzKItFEI#)

Watch The Children Pray (http://www.youtube.com/watch?v=xjs5f4gEv_w#)

Anthem To The Estranged (http://www.youtube.com/watch?v=wYWbMZASpFU#)

In Harm's Way (http://www.youtube.com/watch?v=lJToBEqyy-s#)

Waiting For A Savior (http://www.youtube.com/watch?v=fyYNoZwmpz0#)


Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 25 mai 2012 à 13:02:10
Mais il y a un groupe qui perce dans le Thrash : GAME OVER. Qui peut m'en dire ?

J'en ai écouté quelques pistes, je dirais que c'est du thrash très typé comme à la bonne époque, qui reprend tous les codes du genre, rapide, sans encombrement, et c'est bien foutu. De la came pour nostalgique de qualité.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 mai 2012 à 10:38:49
Bien putride, ce Death metal.
C't'une horreur oui  [:lol]


Adulé par les extrémistes comme étant le VRAI   death metal, avec les débuts de Darkthrone, Possessed, les tout débuts d'Immmortal.
Le VRAI death metal c'était "Leprosy" épicétou  :o

Death- Leprosy (http://www.youtube.com/watch?v=rFyZvw84T3g#)

Il fait partie des célèbres Légions Noires, mais pour Cacaman, je verrais bien ça :

Dissection- Where Dead Angels Lie
Pas mal de monde me ressort régulièrement le nom de Dissection, mais j'accroche pas. C'est clair que la musique passe plutôt pas mal, on retrouve un petit quelque chose du 1er album d'Opeth aussi. Mais chais pas, Dissection j'y arrive pas ; je ne trouve pas ça mauvais du tout mais ça ne me parle pas.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 30 mai 2012 à 11:23:11
C'est vrai que si Dissection ça te pause déjà des problèmes, je crois bien que le Black c'est vraiment mort pour toi XD.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 30 mai 2012 à 12:45:10
Qu'est-ce qui lui a pris aussi de chroniquer de groupes de Black inintéressants au lieu d'écouter Bathory ( les quatre premiers ) et Celtic Frost en PREMIER  :o :o  ?  Cela dis sans vouloir l'insulter, vu que je le vois connecté.

C't'une horreur oui  [:lol]

Le VRAI death metal c'était "Leprosy" épicétou  :o



 :P :P :P :P :P  :D :D  J'aime bien Leprosy et toute sorte de Death ( sauf le mélodique, faut pas chercher les virtuoses là où ils ne sont pas censés être  :o ).

Sinon, Old Funeral est le groupe de départ de Abbath et de Varg, en fait.  [:sweat]

Là, je vais peut-être acheter les deux Vektor, et puis après.......................... J'sais pas  [:petrus bah] : doit réserver une place pour un floyd rose.


Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 mai 2012 à 13:27:20
Qu'est-ce qui lui a pris aussi de chroniquer de groupes de Black inintéressants

hahaha ^^ oué ça fait partie de mes bagages. Mais honnêtement, j'ai souvent tenté de rentrer dans le black metal en passant par une foultitude de groupes connus ou moins connus, je n'ai vraiment pas pêché par flemme.
Et j'ai écouté Celtic Frost & Bathory également (tiens, je dois avoir "To Mega Therion" à la maison  [:fufufu]). C'est vraiment pas mon trip, faut pas m'en vouloir  :D
Après je fais quand même la différence entre un Dissection et un truc inécoutable.

Je suis beaucoup plus axé death metal, question de feeling. Après faut pas que ça soit une purge sonore non plus, c'est pour ça que j'adore des albums comme Altars Of Madness ou Leprosy : ils sont incroyablement bourrins, mais ils réalisent la prouesse de distiller des mélodies que l'on peut facilement retenir et chantonner.

Là, je vais peut-être acheter les deux Vektor, et puis après.......................... J'sais pas  [:petrus bah] : doit réserver une place pour un floyd rose.

Pour Vektor, sérieux vas-y c'est juste  [:bave]
Pour le floyd rose, bon courage.. Quand tu tombes sur un bon modèle c'est le pied, mais sinon ça te flingue tout le plaisir de jouer.
Ma nouvelle guitare a dû repartir à l'usine car le Floyd installé dessus déconnait (et c'était un Floyd, pas un floyd sous licence).
T'as déjà joué avec un Floyd ou pas?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 30 mai 2012 à 13:30:20
Celtic Frost j'ai essayé plusieurs fois, j'y suis jamais arrivé. Pire, je trouve là "laid", dans le sens ou les mélodies des riffs ne me plaisent pas du tout.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 30 mai 2012 à 14:05:54
Pff, c'est un Floyd sous licence cassé ( la tige s'est barrée toute seule ), et je vais acheter, pour remplacer, un original sur thomann : 250 Euro avec la pose.  [:onion no]

Quant à Celtic Frost, j'adore ce chant rocailleux et ce son. Je me limite aux deux premiers albums et j'hésite sur Pandemonium.
Et si tu n'en veux plus de Mega Therion, on peut voir quelle édition c'est, vu que t'as paumé Necrophagia. ça m’intéressait, tiens.

Le black, bref, se porte très bien avec ses fans et c'est tant mieux. C'est nul de laisser chroniquer si c'est pas son style.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 mai 2012 à 14:17:15
Et si tu n'en veux plus de Mega Therion, on peut voir quelle édition c'est, vu que t'as paumé Necrophagia. ça m’intéressait, tiens.

 [:lol] hahahaha le blackeux ne perd jamais le nord :D
Je vais zieuter ça ce soir. Celui-là je ne l'ai pas perdu, c'est sûr, il est dans mon armoire à CDs.

C'est nul de laisser chroniquer si c'est pas son style.

Bah, c'était surtout un problème de personnel à l'époque, manque de chroniqueurs motivés, et puis c'était en 1997 un truc comme ça.. les réseaux de métalleux étaient beaucoup plus restreints que maintenant. Je crois que mon appétit à l'époque pour le death metal avait fait illusion et on m'avait refilé que des trucs extrêmes... mais quasiment que du black. J'ai abordé ça sans à-priori et beaucoup écouté avant d'écrire quoi que ce soit... mais au final j'ai tout lynché  [:lol] en même temps ça a constitué un excellent entraînement pour ma plume  [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 30 mai 2012 à 14:22:27
Ouais, surtout en France. Les groupes de Black français enregistraient, jouaient, et allaient en prison.  :D  Quant au death, ben... Massacra ? Et ?

Enfin, je suis pas du genre à taxer dans les armoires à CDFs non plus : ça ne se fait pas trop, non ? Enfin...

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 mai 2012 à 14:32:10
Quant au death, ben... Massacra ? Et ?

En vieux death français des 90s, ya aussi Loudblast, Agressor, Misanthrope, Mercyless, euh.. Kalisia aussi (la fameuse démo "Skies" de 1995).

Enfin, je suis pas du genre à taxer dans les armoires à CDFs non plus : ça ne se fait pas trop, non ? Enfin...

T'inquiète, il serait plus à son aise chez quelqu'un qui l'apprécie plutôt que de prendre la poussière chez moi.
J'avais dû l'acheter d'occase quand j'étais étudiant, donc à priori ça ne devrait pas être une édition très récente.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 mai 2012 à 20:01:16
J'avais dû l'acheter d'occase quand j'étais étudiant, donc à priori ça ne devrait pas être une édition très récente.

Bah si en fait. J'ai bien acheté ça pendant mes études, mais c'est le pressage Noise N0326-2 de 1999.
J'aurais bien voulu te répondre que c'était le pressage allemand de 1985 mais non  [:petrus] Intéressé quand même?

edit : oups j'ai pas vu ton MP, je te réponds
Titre: Re : Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 juin 2012 à 10:35:38
HELLFEST dans 3 jours  [:petrus yes]

Je n'y vais que le vendredi ce coup-ci, pour voir Megadeth et surtout surtout KING DIAMOND [:bave]
L'horaire de passage est pourri (01h du mat pour KD, 23h pour le Deth), mais on va s'arranger pour arriver tard, le ventre plein, pour être en pleine possession de nos moyens.
Pas question donc de se pointer vers 15 heures, on serait rincés + pieds en compote au meilleur moment  [:petrus]

Y'en a d'autres d'ici qui y vont?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 juin 2012 à 11:35:22
Pas moi. Le Hellfest est bourré de beaufs, ça pue et tout. Et puis les bières, c'est de l’arnaque : t'as les bières belges pour moins cher ailleurs.

Déjà, les festivals, c'est pas mon truc, et pourtant je n'ai assisté en tout et pour tout qu'à un seul concert depuis que je suis dans le métal. Un vrai concert doit être confiné dans un stade ou une salle, pour mieux ressentir la puissance du show. Dispersé dans l'air, c'est moins intéressant. Et puis pour se trouver une place, dormir et pas patauger dans la boue, bonjour ( déjà que des concerts underground montrent des mecs pisser ailleurs qu'aux urinoirs dans les squats, alors un festival... ) !! Et puis y aller tout seul, où est l'intérêt ?

Mais je surveille et demanderai à des potes pour des concerts. Et puis je fais mieux ; je ne projette pas d'en voir, mais d'en faire !

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 juin 2012 à 11:59:09
Pas moi. Le Hellfest est bourré de beaufs, ça pue et tout.
Déjà, les festivals, c'est pas mon truc

pourtant je n'ai assisté en tout et pour tout qu'à un seul concert depuis que je suis dans le métal.

Il va falloir revoir ton jugement, c'est urgent  :D
C'est pas comme si tu avais déjà roulé ta bosse dans moult concerts...
Et puis le Hellfest bourré de beaufs, bah oui, quand tu rassembles 80 000 personnes y'a forcément un paquet de beaufs dans le tas... Si tu évites tous les endroits avec un pourcentage de beaufs, tu ne dois pas sortir souvent  [:aie] déjà évite à tout prix les supermarchés...


Un vrai concert doit être confiné dans un stade ou une salle, pour mieux ressentir la puissance du show. Dispersé dans l'air, c'est moins intéressant.

Pour le concert en salle, ça se défend, j'ai longtemps été de cette école.
Et puis entre le festival et le concert dans un stade, la différence n'est pas flagrante  [:fufufu]
Mais aujourd'hui, quoi de mieux qu'un festoche pour voir tout un tas d'excellents groupes en ne dépensant que l'équivalent d'un ticket pour un Bercy?

Et puis pour se trouver une place, dormir et pas patauger dans la boue, bonjour ( déjà que des concerts underground montrent des mecs pisser ailleurs qu'aux urinoirs dans les squats, alors un festival... ) !! Et puis y aller tout seul, où est l'intérêt ?

Tu te poses des barrières tout seul si tu veux mon avis.
Tu peux très bien réserver un hôtel longtemps à l'avance, et pour le coup de faire un fest tout seul, franchement ça ne me ferait pas peur... Nous sommes des animaux sociables, tu peux te taper la causette avec 200 personnes différentes pendant 3 jours et passer un super moment ; faut dépasser cette pression sociale, ce regard des autres qui te catalogue comme "pas d'ami". Tu t'en branles !!
Je suis allé ces 3 dernières années dans des endroits improbables tout seul, et je ne suis jamais ressorti sans dire au revoir à des gens...
D'toutes manières, ce concert de King Diamond, c'était juste impossible pour moi de le louper. J'y serais allé tout seul et en stop s'il avait fallu.

Et puis je fais mieux ; je ne projette pas d'en voir, mais d'en faire !

Mais l'un n'empêche pas l'autre  [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 juin 2012 à 14:01:47
Je sais, je sais...

Sinon, Nuclear Assault a ressorti ses démos cette année et je vais me faire les Dark Angel, surtout le second.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 juin 2012 à 14:27:27
Je préfère largement le 3ème  [:aloy]

Le 2nd bourre trop dans tous les sens (for bourring's sake) et le quatrième est beaucoup trop bouffé par les textes : 246 riffs dans un skeud de thrash c'est cool, mais encore faudrait-il pouvoir les entendre  [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 juin 2012 à 14:35:53
Certains disent que Live Scars est moins bon car le précédent le maintient dans son ombre. Et puis 243 riffs, bonjour pour en retenir un qui va te brancher sur 220 volts et te cogner la tête contre le mur.

J'aime bien la voix teigneuse  du chanteur, mais je suppose que même Reign in Blood, tu n'aimes pas ?  :o

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 juin 2012 à 14:55:09
Leave Scars est mon préféré en tout cas.

Reign In Blood est beaucoup plus audible que Darkness Descends je trouve. C'est violent mais moins brouillon.
J'étais archi-fan de ce disque quand j'avais 17-18 ans, mais maintenant si je l'écoute encore, c'est uniquement par nostalgie ; avec le recul et la maturité  [:jap] je trouve Show No Mercy, South Of Heaven et Seasons In The Abyss largement meilleurs.

En fait, durant cette période, à la mi-80's, le trip de beaucoup de groupes thrash était de sortir l'album le plus bourrin jamais enregistré, comme si c'était le graal à atteindre, la quintessence du metal... [:fufufu] Et en toute franchise, de ces groupes, il n'y a guère que Slayer qui ait réussi à relever le défi correctement, c'est à dire en composant aussi des chansons.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la plupart des groupes thrash ont viré petit à petit leur cuti et proposé par la suite des choses tout aussi METAL mais tout simplement mieux foutues. Ils se sont aperçus qu'être bourrin pour être bourrin, ça ne mène pas loin.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 juin 2012 à 00:20:58
http://www.youtube.com/watch?v=Ih8Sb98xPYU# (http://www.youtube.com/watch?v=Ih8Sb98xPYU#)

 [:bave]

on aura ça pour débuter le show....  [:love]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 14 juin 2012 à 01:42:16
Ah, l'intro. Si on était pas 1h40 du mat, je me la passerais bien plein tube, tiens.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 juin 2012 à 00:35:26
Retour du Hellfest 2012, on y est allé que le vendredi, avec objectif Megadeth + King Diamond.

Arrivés vers 20 heures, on se pointe juste pour le début du set de Lynyrd Skynyrd.
Ils dénotaient un peu, vu que c'est tout juste du hard rock et encore. Mais bon, sympatoche. Evidemment on a eu en rappels les inoxydables Sweet Home Alabama et Free Bird. Accueil très sympa du public, qui comptait quelques vrais fans mais surtout beaucoup de curieux.

23h10 : Megadeth

set list :

- Never Dead
- Headcrusher
- Hangar 18
- Trust
- In My Darkest Hour
- Foreclosure Of A Dream
- She-Wolf
- Dawn Patrol
- Poison Was The Cure
- Sweating Bullets
- A Tout Le Monde
- Angry Again
- Guns, Drugs & Money
- Whose Life (Is It Anyways?)
- Public Enemy No. 1
- Symphony Of Destruction
- Peace Sells

- Holy Wars... The Punishment Due / Mechanix / Holy Wars reprise


(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05800.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05807.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05809.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05811.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05817.jpg)


Globalement bon concert, c'était la 4ème fois pour moi donc bon, on s'habitue.
Le son était un peu cradingue sur les 2 premiers titres puis ça s'est amélioré par la suite. On remarque l'absence de Tornado Of Souls ou de Wake Up Dead ; par contre, excellentes surprises avec Foreclosure Of A Dream et Poison Was The Cure. Mustaine était (comme souvent maintenant) un peu à l'arrache sur sa voix dans les parties aiguës, mais en gros musicalement ça tenait bien la route. Chris Broderick, impeccable sur les solos.
Le public pionçait un peu sur les nouveaux morceaux, et c'est encore les classiques comme A Tout Le Monde, Peace Sells ou Symphony Of Destruction qui firent chavirer l'assistance.
Belle prestation et un Mustaine peu bavard mais très chaleureux.


Vite vite, à peine le rappel fini (d'ailleurs on s'est barrés avant la fin pour être au taquet pour la suite), direction la scène 2 avec l'immense King Diamond, de retour sur scène après de longues années d'absence, due à de sérieux soucis de santé.

Set list :

1- The Candle
2- Welcome Home
3- drum solo / Voodoo
4- At The Graves
5- Up From The Grave
6- Let It Be Done
7- Dreams
8- Sleepless Nights
9- Andy + Mike Solo / Shapes Of Black
10 - Come To The Sabbath
11- Eye Of The Witch

12- The Family Ghost
13- Halloween
14- Black Horsemen


(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05833.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05839.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05847.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05852.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05858.jpg)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/DSC05861.jpg)


Que dire, que dire???
Dès l'intro de The Candle passée, le Roi arrive, et commence à chanter. Aïe, ça fausse...
...et les moqueurs qui croyaient le set "bien parti" en seront pour leurs frais puisque ce seront quasiment les seules fausses notes du strident Danois de tout le show. Les grands vocalistes du heavy en perte de vitesse les années passant pourraient prendre des leçons chez le croque-mitaine car franchement c'était phénoménal. Le King tenait ses parties avec coffre et justesse, tapant toutes les notes les plus hautes des versions studio.
Tous ceux présents autour de moi (et moi inclus) en restaient bouche bée. Alors bien sûr on n'attendait pas non plus un massacre en règle, mais vu les récentes épreuves du chanteur du le plan perso (triple pontage), on n'espérait pas non plus de "miracle" (si le mot convient avec un tel décor  :D). Pauvres de nous, King Diamond a tout balayé en 2 titres, The Candle et le classique Welcome Home, en délivrant une prestation éblouissante.
Les autres musiciens étaient bien en jambes (Andy Larocque, toujours la classe...), on a eu droit aux bons vieux trucs kitchs comme la grand-mère dans son fauteuil, l' "accouchement" de Miriam, le rituel pendant Come To The Sabbath, la pelle sur Up From The Grave, etc etc, du King Diamond comme on l'aime, naviguant toujours à vue entre le 1er et le 2nd degré. Côté set list cependant, petite déception avec Up From The Grave justement, ou Dreams, Voodoo, Shapes Of Black, qui ne sont pas franchement des titres inoubliables sur album. J'aurais préféré des brûlots comme Behind These Walls, Victimized, Catacomb ou Invisible Guests. Mais le reste était tout simplement magique.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 18 juin 2012 à 09:49:20
Cela avait l'air intéressant. La track-list de Megadeth a l'air sympa. Enfin je me suis arrêté à Symphony of Destruction pour ce groupe.

Mais a-t-us écouté le groupe AVANT King Diamond, a savoir MERCYFUL FATE ? Les deux premiers albums sont bien, parait-il.

Sinon, j'ai fais le plein : Rigor Mortis et Voivod.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 juin 2012 à 10:17:43
Cela avait l'air intéressant. La track-list de Megadeth a l'air sympa. Enfin je me suis arrêté à Symphony of Destruction pour ce groupe.

"Countdown To Extinction" tu veux dire je pense.
Mouais, je suppose que la suite de leur carrière ne te plairait pas. Ou alors "Endgame", l'avant-dernier, il est assez musclé.

Mais a-t-us écouté le groupe AVANT King Diamond, a savoir MERCYFUL FATE ? Les deux premiers albums sont bien, parait-il.

 [:delarue4] Tu parles si je connais..
"Melissa" et "Don't Break The Oath" sont des monuments du metal ! "In The Shadows", "9" et "Time" sont excellents aussi. Mais à ton âge je ne connaissais pas non plus. Il y a tellement de trucs à découvrir, c'est clair qu'on ne peut pas tout connaître ; et logiquement ça ne va pas en s'arrangeant pour les nouvelles générations de métalleux.
File dans ta chambre et va m'écouter ça tout de suite !! [:sparta2]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 18 juin 2012 à 10:56:36
Mercyful Fate, ouais...  [:sparta1]

Mais là, je m'écoute quelque morceaux de Sadus, du Thrash/Death barré, avec les deux premiers albums. Et puis en ce moment, des commandes doivent arriver chez moi.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 juin 2012 à 00:47:24
http://www.youtube.com/watch?v=rArdFzsUh80# (http://www.youtube.com/watch?v=rArdFzsUh80#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Sojiro le 25 juin 2012 à 16:27:33
Petite question pour les connaisseurs, bon je préviens je suis pas du tout connaisseur dans le milieu du métal, hard rock/death/white-black-evil/symphonic toussa toussa, mais vous pensez quoi de System of a Down ? J'aime beaucoup perso, surtout les album Mesmerize/Toxicity/Hypnotise, et je voulais avoir l'avis de connaisseurs et gros "consommateurs" du genre, voir comment ils sont perçu par vous.

Et Muse ( bon là c'est même pas du hard rock ni du métal ) pareil pour la question. J'aime beaucoup l'album Absolution chez eux  [:aloy]

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 25 juin 2012 à 16:32:06
SOAD, c'est pas du metal, c'est du neo  :o

Dans le genre neo, c'est pas trop mal, même si j'ai un peu de mal sur certains trucs.

Et Muse... non, tu t'es trompé de topic!  [:lol]

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 25 juin 2012 à 16:32:42
Moi j'aime bien les deux; après je suis plutôt du côté "métal-geek en polo" que mes deux compères.

Je n'aime pas tout dans Muse par contre (et je préfère Origin of Symmetry) et ça n'a pas grand chose faire ici ^^.

SOAD je ne m'aventurerais pas à donner le patronyme stylistique adéquat (ça doit être quelque part en ces pages), mais la presse spécialisée et le public métal en général est en général assez bienveillant par rapport au groupe il me semble. Mesmerize j'aime beaucoup.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 juin 2012 à 01:04:45
SOAD globalement j'aime pas vraiment mais
je leur reconnais bien volontiers un certain talent pour trouver des structures biscornues et c'est objectivement appréciable d'entendre leur sens de l'innovation.

Au fait Soj, t'as posé quasiment la même question ya 6 mois  :D
Rendez-vous dans 6 mois!

Dites, j'y connais pas grand-chose en metal machin truc, mais j'adore SOAD. Vous diriez que c'est quel style précisément, et vous en pensez quoi?

 :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Sojiro le 26 juin 2012 à 01:26:09
 [:chiyo1] Putin je deviens un Alain bis sans m'en rendre compte  [:homer1]  [:homer1]  [:homer1]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 26 juin 2012 à 01:49:46
(ça doit être quelque part en ces pages)

Je me disais bien que ça me disait quelque chose !  [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Schrödinger le 27 juin 2012 à 12:22:58
Groupe Neumbeure wane faur mi(Number one for me)  Rammstein
Spoiler (click to show/hide)
2)Graveworm
Spoiler (click to show/hide)
3)Vreid
Spoiler (click to show/hide)

Mais sinon j'en écoute d'autre tel que Alestorm, Cradle of Filth, Grave Digger, In Flames, Lordi, Marilyn Manson, Doro/Warlock et aussi tout dernièrement Ensiferum.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 juin 2012 à 15:10:41
- Rammstein je n'ai jamais pu accrocher ; je trouve ça plat.
- Graveworm non plus, mais parce que les voix black metal me saoulent depuis une bonne quinzaine d'années ; ceci dit j'aime bien ce genre de standards de la pop (It's a Sin) repris avec un style aussi écorché ^^
- Vreid, pareil.
- Alestorm je trouve ça rigolo, à prendre au second degré.
- Cradle of Filth je trouvais ça génial à 19 ans mais ça m'a vite gavé. J'ai gardé "Dusk And Her Embrace" par nostalgie, à sa sortie j'étais scotché ; les orchestrations sont chouettes.
- Grave Digger, je ne connais pas tout, juste leur trilogie moyennâgeuse, et j'adore "Tunes Of War".
- In Flames, pareil que Cradle. "Subterranean" et "The Jester Race" ont pas mal tourné à la même époque.
- Lordi m'a fait vivre un grand moment de télévision donc pour cela je leur serai éternellement reconnaissant ^^ Musicalement ça casse pas 3 pattes à un canard mais c'est efficace. De temps en temps j'en mets dans la voiture et ça déboîte.
- Marilyn Manson, la référence dark-emo-gothico-fashion-electro-metal. Je déteste.
- Doro/Warlock c'est bien sympa
- Ensiferum, jamais écouté, enfin je crois...

C'est bien en tout cas de voir que tu varies les références/styles. N'oublie pas les ultimes classiques hard/metal, jeune padawan! Les 1ers Metallica, Iron Maiden, Megadeth, Judas Priest, les 1ers Helloween, Slayer, ACDC, Rainbow, Death, les 1ers Morbid Angel, Dream Theater, Black Sabbath......
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 27 juin 2012 à 19:55:06
Ah, je me repasse Testament, sur le deuxième album : The New Order. Les deux premiers de ce groupe  sont ce que doit être le thrash et pas autre chose. Les deux instruments ont du lot de surprise.

Et j'ai envie de me faire Sadus qui est vraiment la limite extrême du Thrash avec Possessed et Slaughter ( les canadiens ).



C'est bien en tout cas de voir que tu varies les références/styles. N'oublie pas les ultimes classiques hard/metal, jeune padawan! Les 1ers Metallica, Iron Maiden, Megadeth, Judas Priest, les 1ers Helloween, Slayer, ACDC, Rainbow, Death, les 1ers Morbid Angel, Dream Theater, Black Sabbath......

Et aussi Venom, Discharge, Possessed, les 1er Sepultura, les thrasheurs allemands, Anthrax, Exodus........... :o :o :o

Voilà

Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Schrödinger le 06 juillet 2012 à 19:43:08
C'est bien en tout cas de voir que tu varies les références/styles. N'oublie pas les ultimes classiques hard/metal, jeune padawan! Les 1ers Metallica, Iron Maiden, Megadeth, Judas Priest, les 1ers Helloween, Slayer, ACDC, Rainbow, Death, les 1ers Morbid Angel, Dream Theater, Black Sabbath......
Je ne les oubli pas, j'en écoute de temps en temps.

A part que j'écoutai The Offspring à 10ans. J'ai commencé le métal en tombant sur une vidéo AMV avec Hallelujah de Rammstein. S'en suivit un pote qui m'enferme dans un placard et qui met Cradle of Filth à fond pour me rendre dingue. Et à la maison, une mère qui écoute Marilyn Manson.
D'ailleurs je ne me suis pas coupé les cheveux depuis le placard, ça fait maintenant un peu plus de 3ans.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 07 juillet 2012 à 09:03:08

- Doro/Warlock c'est bien sympa


Oh oui ! Oh oui ! Oh oui !

http://youtu.be/d7Kbs5siKSw (http://youtu.be/d7Kbs5siKSw)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 07 juillet 2012 à 19:23:15
Je ne les oubli pas, j'en écoute de temps en temps.

A part que j'écoutai The Offspring à 10ans. J'ai commencé le métal en tombant sur une vidéo AMV avec Hallelujah de Rammstein. S'en suivit un pote qui m'enferme dans un placard et qui met Cradle of Filth à fond pour me rendre dingue. Et à la maison, une mère qui écoute Marilyn Manson.
D'ailleurs je ne me suis pas coupé les cheveux depuis le placard, ça fait maintenant un peu plus de 3ans.

Alors laisses-moi te montrer quelle puissance s’obtient quand on combine la haine, l'ironie, la violence et la bestialité, pour forger le mal à l'état brut :

Sarcofago : I.N.R.I (1987).

Kreator : Pleasure to Kill (1986).

S.O.D : Stormtroopers of Death (1985).

Venom : Black Metal (1982).

Brutal Truth : Extreme Conditions Demands Extreme Response (1992).

Darkthrone : A Blaze in the Northern Sky (1991).

Burzum : Hvys Lyset Tar Oss (1994).

Terrorizer : World Downfall (1989).

Angelcorpse : Exterminate.

Voilà

ps : prévoir aspirines et pommades pour oreilles si trop extrême.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Schrödinger le 07 juillet 2012 à 20:08:50
Ca pourrait endormir un bébé tes groupes.

 [:hurle] www.youtube.com/watch?v=S1Ik-oLXkWw (http://www.youtube.com/watch?v=S1Ik-oLXkWw#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 08 juillet 2012 à 09:56:19
Tu les connais, au moins ? Même Angelcorpse ?

Ce groupe pratique quoi, d'abord ? Il n'y a aucune information.

Essaies un peu ces groupes-là :

Dark Angel - Death Is Certain (Life Is Not) (http://www.youtube.com/watch?v=_csb7ZK9RoQ#)

Origin - Antithesis (HQ) (http://www.youtube.com/watch?v=DxC_MckLvs8#)

Radiation Sickness. Repulsion - Horrified (http://www.youtube.com/watch?v=_xbXFaenQQs#)

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 juillet 2012 à 16:24:59
Ca pourrait endormir un bébé tes groupes.

Dis pas n'importe quoi, sa liste comporte des trucs parmi les plus extrêmes du metal, et la plupart sont sortis alors que les mecs de Tacitus portaient encore des couches.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Schrödinger le 08 juillet 2012 à 18:34:29
Laissez-moi contredire tranquillement. x)

Et non je ne les connaissais pas, je ne les trouve pas ultra hard, Tacitus me fais bien plus mal aux oreilles, ce doit être en fonction de la voix.
Enfin bref, j'espère que vous pourriez m'aider. Si vous savez quelle est la musique des 10 premières seconde, MERCI !http://www.youtube.com/watch?v=AJiCKHXCU-M
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 08 juillet 2012 à 20:13:02
Je ne saurais dire quant à la musique, pas trop mon genre. Et puis Rammstein a disparu de ma chambre depuis pas mal de temps.

Je ne penses pas que la voix soit suffisante pour dire tel ou tel groupe est le plus brutal. Mais si tu as des groupes écorchant le système auditif, lances-les ici, car je n'ai que ça de pire :

Beherit - Beast of Damnation (http://www.youtube.com/watch?v=NuJVoheFosE#)

Belketre- Those of Our Blood (http://www.youtube.com/watch?v=WWAsFBlQWKY#)

J'vous assure : il y a quelque chose derrière  [:lol] [:lol]

Napalm Death - From Enslavement To Obliteration (Full Album) (http://www.youtube.com/watch?v=gWpJHu5Lafc#)

Revenge - Yabssor Born / Blood of my Blood (http://www.youtube.com/watch?v=cGMC86hD7yU#ws)

Si pour toi, ça alourdit les paupières, je sais pas.  [:petrus bah] [:petrus bah] OK, cacaman, j'arrête la surenchère.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 juillet 2012 à 22:37:07
Laissez-moi contredire tranquillement. x)

Y'aura jamais aucun souci pour donner ton avis, d'ailleurs Endoktrinator et moi-même n'avons pas franchement les mêmes goûts en matière de metal et je trouve la plupart des groupes qu'il écoute difficilement supportables.
Mais les remarques du genre "la terre est plate", ça passe pas  :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 09 juillet 2012 à 01:01:28
Vous disputez pas, les gens ! Un peu de paix et d'amûr dans ce monde de brutes !

http://youtu.be/9fG17IlShTA (http://youtu.be/9fG17IlShTA)

 [:jump]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 31 juillet 2012 à 10:40:25
Tiens, j'avais envie de faire un petit post sur les albums instrumentaux du metal. Personnellement j'ai remarqué que même si c'est un genre que j'affectionne pas mal (déformation guitaristique oblige), je reste quand même plus endurant quand il s'agit d'écouter un truc avec un chanteur (ou "une voix" le cas échéant [:aie]). Et je suppose que c'est la tendance générale, puisque les projets instru finissent souvent au bout de quelques années (ou mois...) par devenir des hybrides mi-instru mi-chantés.
Il en résulte qu'un album instru doit avoir des qualités exceptionnelles pour capter suffisamment l'attention du public metal. Les incontournables pour moi (sans ordre) :

- Jason Becker "Perpetual Burn"
- Marty Friedman "Dragon's Kiss"
- Liquid Tension Experiment (1 et 2)
- Ron Thal "The Adventures Of Bumblefoot"
- Yngwie Malmsteen "Rising Force"
- Steve Vai "Passion & Warfare"
- Patrick Rondat "Rape Of The Earth"
- Joe Satriani "Surfing With The Alien"
- Spastic Ink "Ink Complete"
- Gordian Knot "Gordian Knot"
- ...
après j'ai plus d'idée là tout de suite [:what]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 01 août 2012 à 20:50:55
Moi, c'est simple : je n'en ai aucune (d'idée). Je ne suis pas attiré par les albums instrumentaux, leur préférant de très loin un album concept ( VOIVOD ou la face A du troisième VENOM, par exemple ). Je reste habitué à un album avec paroles, même si j'adore "Losfer Words" (IRON MAIDEN), "Inquisition Symphony" (SEPULTURA) ou encore "Orion" (METALLICA).

Sinon, j'ai trouvé un site qui va plaire aux archéologues : Heavy Metal Museum ( cacaman doit sans doute connaitre ), qui a pu mettre en consultation libre lez numéros de ENFER mag, de Metal Attack, de HARD Force et autres fanzines. C'est dingue que ces magazines étaient les ancêtres de Price Minister et de eBay, et puis ça chroniquait bien.

ATTENTION ! COMPTE RENDU EN SPOILER :

Spoiler (click to show/hide)

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 août 2012 à 11:30:15
DEATH, tiens toi cacaman, était salué sur Scream Bloody Gore et Leprosy car ils étaient bien travaillés

Leprosy est super travaillé, je n'ai jamais pensé le contraire.
Par contre SBG beaucoup moins [:fufufu] Sur quelques passages oui, mais globalement c'est de la boucherie et c'est justement ça qui l'a rendu célèbre à l'époque car les limites étaient encore repoussées.

Je dois avouer avoir eu du mal avec les cri dégénérés de Schuldiner sur Leprosy

Culte. Le tout premier hurlement de l'album, celui qui entame le morceau "Leprosy" est juste... culte.
Et c'est très rare que je sorte ce genre de compliment. Mais là, c'est "iveule" à mort, bien plus que la plupart des trucs sensés être plus diaboliques.

Je trouve nul de chroniquer pour descendre alors que le plus simple est de ne pas chroniquer quand c'est insignifiant pour un tel ou un tel.

Je ne suis pas d'accord avec ça.
C'est comme ça qu'on se retrouve aujourd'hui avec des magazines complètement aseptisés, avec que des albums notés 6-7/10. "Bel effort, et malgré quelques imperfections cet album saura ravir les amateurs du genre"... genre de phrase passe-partout où personne ne se mouille. Pouah !
Je suis un ardent défenseur de la chronique qui tue. Alors oui, la critique est facile, l'art est difficile, toussa, mais quand on trouve un disque pourri, il est important de le faire savoir. J'ai flingué des tas de disques, j'en ai encensé des tonnes aussi, j'ai aussi eu mon lot de chroniques mi-figue mi raisin, voilà, un chroniqueur doit balancer ce qu'il a sur le coeur lorsqu'il écoute un disque, quitte à déplaire. Si les arguments sont bien amenés, en général ça donne des échanges constructifs.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 août 2012 à 11:56:14
Certes, je suis d'accord, mais là, cela concerne le disque nul, ce que tu dis. Donc là, oui, si on est tombé sur un album mauvais, on chronique. Moi je parle du stade EN DESSOUS du "nul" : insignifiant, aucun intérêt, et là il faut dire "non, je chronique pas : cela ne m'intéresse absolument pas, ce truc." En fait, je suis d'accord avec toi, car bien des albums m'ont déçu, et l'un d'eux a failli me dégouter du Black/Thrash. Heureusement vinrent HELLHAMMER, VENOM et autres.

Je suis en train d'écouter Leprosy, d'ailleurs, et ça tue, effectivement ( en fait, sur Scream Bloody Gore, le chroniqueur de HARD ROCK magazine avait recommandé "Torn to Pieces", "Zombie Ritual" et "Evil Dead" en priorité , même si cela faisait précipité. Ah oui : mi-figue, mi-raisin. Celui de HARD Force reprochait la pression auditive et le style vomitif du chant. Mais cela reste correct. ). En 1988 ça bastonnait fort ( tu connais SADUS et  D.B.C ? ), mais en 1984, il y avait déjà DESTRUCTION et son "Sentence of Death" qui était déjà bien démoniaque ( comme le premier BATHORY ou POSSESSED, d'ailleurs ).

Par contre SBG beaucoup moins [:fufufu] Sur quelques passages oui, mais globalement c'est de la boucherie et c'est justement ça qui l'a rendu célèbre à l'époque car les limites étaient encore repoussées.

Ben, NAPALM DEATH, SLAYER et BATHORY aussi repoussaient les limites dans l'ultra violence et bien des gens dans les magazines l'ont détesté. Tout reste une question de gout évidemment. Metal Attack était le seul magazine qui consacrait une section au Thrash qui tabasse. On y retrouvait RAZOR, KREATOR, S.O.D, ONSLAUGHT et autres. La cène française n'&était pas en reste avec MUTILATED, AGRESSOR, BLACK GHOST et autres.

Mais bon, je pense acheter Scream Bloody Gore tout de même ( et aussi "Endless Pain", "Spectrum of Death", ou encore "Darkness Descend" ), puisque Schuldiner savait déjà ce qu'il voulait, et c'est puissant. 
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 août 2012 à 12:46:04
mais en 1984, il y avait déjà DESTRUCTION et son "Sentence of Death" qui était déjà bien démoniaque

J'ai pas aimé (sauf la pochette, qui est à mourir de rire ^^)
Et oui je connais bien Sadus mais les 2 premiers sont un peu trop raw pour moi.

Mais bon, je pense acheter Scream Bloody Gore tout de même

J'en suis déjà à 4 versions :D Oui je collectionne les CDs de Death, genre fan hardcore :o
- 1st press 1987 Under One Flag
- 2nd press 1991 Combat
- remaster 1999 Century Media
- remaster digipack édition limitée 1999 Century Media
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 août 2012 à 10:55:08
Et oui je connais bien Sadus mais les 2 premiers sont un peu trop raw pour moi.

Pour le coup j'ai réécouté ma disco de Sadus parce que mes dernières écoutes commençaient à dater, et c'est surtout le 1er, "Illusions / Chemical Exposure", qui coince un peu.
Le second "Swallowed In Black" défouraille sévère mais ça passe bien en fait. C'est mieux foutu. D'ailleurs il tourne en boucle en ce moment car je ne le connaissais pas encore par coeur.
"A Vision Of Misery" et "Elements Of Anger" par contre sont des classiques du tech thrash à mes oreilles depuis belle lurette \m/
Pour "Out For Blood", le dernier, c'est mitigé. De bons trucs dessus, mais aussi un côté mallcore un peu repoussant.
Titre: Re : Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 août 2012 à 11:05:13
Je suis donc allé au festival Motocultor à Theix (56), juste le samedi pour Coroner.

J'ai pu voir :
- Napalm Death : sympa mais un peu répétitif... Beugleur Barney au top et pourtant il n'est pas de première jeunesse. Les morceaux courts passaient bien, et puis Suffer The Children aussi, grand classique du groupe. A seulement 4 ils ont quand même fait pas mal de bordel. Barney était communicatif et expliquait la teneur politique des morceaux ; pas de bol pour moi, l'accent anglais j'ai du mal [:mouaisok] bref j'ai pas tout compris et ça m'a rappelé que mon oreille vis-à-vis de la langue anglaise a souffert du manque de pratique depuis 3 ans mais c'est un autre sujet :'(

Municipal Waste : mouais, sympatoche, carré et rentre-dedans, avec des paroles bon enfant (boneeeer cityyyyy) mais pas assez de solos à mon goût pour du thrash qui se veut old school... J'avais cru comprendre qu'ils voulaient reprendre les codes du genre, mais quand on prend les 1ers albums de thrash US (Kill'em All, Bonded By Blood, Show No Mercy, Feel The Fire, Fistful Of Metal...) c'est quand même blindé de solos qui vont vite (et qui font parfois du nimp mais bon [:fufufu]), ça fait partie du thrash old school justement. Après j'ai peut-être mal interprété leur volonté.

Dark Tranquillity  : mouais.

Coroner : quel show, quelle précision, quelle puissance !!! Encore mieux qu'au Hellfest l'an dernier. Un des gros gros concerts que je retiendrai jusque sur mon lit de mort. Respects éternels pour ces musiciens [:sparta1]

Ils ont joué (dans le désordre et de mémoire donc risque d'erreur) : The Invincible, Reborn Through Hate, Masked Jackal, Die By My Hand, Divine Step, Semtex Revolution, Metamorphosis, Internal Conflicts, Serpent Moves, Grin, Status Still Thinking, Paralyzed Mesmerized. Comme d'habitude la part belle est faite à "Grin", leur album de 1993 jamais réédité et maintenant impossible à trouver en-dessous de 40€. Le public était surtout réactif aux autres morceaux, vu que "Grin" a justement été un peu boudé par les métalleux de base, et notamment par moi pendant quelques années.
Par rapport à l'an dernier, le set a été un peu modifié, et le groupe a présenté un 4ème membre officiel, un type aux claviers et effets qui d'après moi ne sert à que dalle.


Après, avis tout à fait personnel, Tommy Vetterli est plutôt froid, il peut donner le change sur scène à l'occasion (notamment pendant le rappel de Reborn Through Hate), mais plusieurs témoignages recoupent cette impression que j'ai eue.. ce type est un vrai glaçon. Limite on dirait que ça le fait chier d'avoir des fans.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 août 2012 à 10:50:32
Cult as hell !!! Napalm Death avait houé à Lille avec Immolation, l'an dernier. Le chroniqueur en était fou, d'autant qu'ils avaient joué des vieux morceaux des deux premiers albums et des reprises ( SIEGE, DEAD KENNEDYS et un troisième ). BRUTAL !!!!! Dommage que Mick Harris ait disparu  :'(

Quant à Coroner, je devais avoir de la chance en le chopant à 21 euros, Grin.  [:onion sweat]  Et je me suis toujours demandé pourquoi ils ne jouent jamais Last Entertaintment et Skeleton on your Shoulder qui sont énormes.  [:fufufu]

En ce moment, je veux m'acheter une bonne grosse gratte, et je louche sur Jackson, Gibson, Kramer ou B.C.Rich. Et je découvre des groupes comme Hexenhaus, The Unsane ou Recipients of Death.

Voilà.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 août 2012 à 11:33:11
Quant à Coroner, je devais avoir de la chance en le chopant à 21 euros, Grin.  [:onion sweat] 

Clairement oui. Ca fait maintenant 2 ans que je suis les cours des CDs de Coroner et je ne l'ai jamais vu à ce prix.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 septembre 2012 à 11:15:52
Ca y est, mes enfants commencent à vraiment s'intéresser à ce que j'écoute [:petrus jar]

Depuis qu'ils sont tout petits je les biberonne à la musique classique et Black Sabbath :D
Ensuite, ils se sont intéressés à Lordi, look de monstres oblige.
Puis j'ai enchaîné avec des ultra-classiques genre Deep Purple, Judas Priest, Led Zeppelin, Rainbow, AC/DC... ou même les vieux Genesis pour une petite touche prog, mais pour eux c'était sans doute rien de plus qu'une simple musique de fond.

Là depuis quelques semaines/mois, ils découvrent des trucs qui passent à la radio, notamment les hymnes commerciaux de Queen (We Are The Champions, Another One Bites The Dust, We Will Rock You..) ; j'ai stratégiquement rebondi sur les morceaux plus virils du groupe comme Stone Cold Crazy ou I Want It All, sans oublier les intemporels The Show Must Go On (il y a charge émotionnelle incroyable dans ce titre, j'ai rarement entendu ça, ça me scie à chaque fois) ou Bohemian Rhapsody. Ils adorent [:dawa]
Maintenant ils lorgnent sur mes CDs de Megadeth, Rhapsody, Iron Maiden.. je m'en vais les éduquer correctement moi [:poutpout]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Sojiro le 04 septembre 2012 à 17:31:17
Cacaman qui forme ses n'enfants comme des cobayes  [:onion laule] [:onion tears]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 septembre 2012 à 18:15:42
C'est faux d'abord, je leur apprends à séparer le bon grain de l'ivraie c'est pas pareil :o
Après ils auront leur "crise d'ado" (dédicace à Diditoff :D) et écouteront quelque chose de bien moisi pour me faire chier, mais la graine du Bon Goût Universel sera plantée et ils reviendront au bercail bien vite, comme moi qui ai conchié la musique classique durant mes 13-14 ans pour y revenir (partiellement) au triple galop 10 ans plus tard..
Aaah ma pauvre mère avait raison !! [:onion alone]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 septembre 2012 à 10:03:57
Voici le niveau d'un bon shredder metal ; trèèèès loin de l'image d'épinal des métalleux bourrins martyrisant leurs grattes. On notera également des influences classiques évidentes et très répandues dans le milieu metal.
Je suis retombé sur cette vieille vid (1997 je crois), ça m'a rappelé ce que j'écoutais à l'époque à haute dose, et ça m'a filé une demi-molle je dois dire [:aloy]

Michael Romeo - Sea Of Lies (http://www.youtube.com/watch?v=PG2804ggsI0#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 septembre 2012 à 21:51:29
Genre, cacaman qui éduque ses gosses.

Tu veux que leur fournisse de quoi comprendre que le Métal a ses pendants sombres et haineux ( qu'il est impossible de nier ) ?

Moi, je suis sur du canadien :

Razor - Hypertension (http://www.youtube.com/watch?v=jYH11tQACLE#)

Les riffs classiques, mais la voix troue le cul.

Infernal Majesty - Night Of The Living Dead (http://www.youtube.com/watch?v=jvLMUb-CwAI#)

Très Slayerien, j'adore.

En black metal :

Peste Noire - Untitled (http://www.youtube.com/watch?v=sy7AVTSBgK0#noexternalembed-ws)

L'interlude au piano a un charme très dépressif, mélancolique. Mais le chanteur se prend trop pour celui de Seigneur Voland.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 septembre 2012 à 11:04:03
Tu veux que leur fournisse de quoi comprendre que le Métal a ses pendants sombres et haineux ( qu'il est impossible de nier ) ?

Ca va aller, merci [:petrus]
Passer de Twisted Sister à Mayhem, ca va les dégoûter [:lol]

ROCK !! (http://www.youtube.com/watch?v=SRwrg0db_zY#)
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 septembre 2012 à 15:16:55
J'ai une question qui pourra te sembler cucul ou peut-être inexacte. J'ai remarqué que les pochettes des albums de Métal étaient souvent très travaillées mais surtout qu'on y retrouvait souvent des corps humains mutilés genre squelette, mort vivant ou ensanglanté. Y a t'il une raison particulière, un code où n'est ce qu'une coïncidence, ce qui m'étonnerait tout de même?

En fait c'est très simple, c'est simplement une question de "coutume".
Historiquement, le rock en général est jalonné de pochettes d'albums destinées à choquer (Sticky Fingers des Stones, Electric Ladyland d'Hendrix, Virgin Killer des Scorpions, Born Again de Black Sabbath, etc etc), choquer pour faire parler, choquer pour vendre. Ce stratagème n'est pas super original on est d'accord, mais ça fonctionne.
Quand le hard rock est arrivé début 70's, il est apparu comme normal pour ces musiciens "extrêmes" (pour l'époque) d'associer leur musique avec un visuel "extrême" (pour l'époque, encore). C'était pas du tout systématique mais ça commençait à devenir régulier.

Je crois que le 1er groupe a avoir collé ça dans le cahier des charges a été Iron Maiden (http://fr.images.search.yahoo.com/search/images;_ylt=A0geu8ZatV1Q2GAAVI5jAQx.?p=pochettes+iron+maiden&fr=yfp-t-703&fr2=piv-web) au tout début des 80's. Le zombie en couverture est devenue la mascotte du groupe, et se prénomme "Eddie". Dans le même temps, alors que le heavy metal commençait à se démocratiser, sont apparus des mouvements musicaux plus violents (thrash metal, death metal), avec dans leurs rangs de vraies têtes brûlées, des chiens fous en pleine jeunesse recherchant principalement à devenir plus extrême que le voisin.
On a assisté alors à une espèce de "cercle vicieux" où musicalement & textuellement il s'agissait de faire plus vite, plus fort, plus violent, et logiquement, les illustrations sur les pochettes ont suivi. Pour le meilleur et pour le pire d'ailleurs [:fufufu]. Le thème du satanisme introduit par Black Sabbath dans son imagerie a été largement repris et développé, et les thèmes classiques du hard rock et du heavy comme le malheur, la souffrance, la maladie, le suicide, la mort, la guerre, l'au-delà, ont été poussés à leur paroxysme.

En fait il s'agissait surtout d'illustrer la violence de la musique et des textes présente sur l'album. Donc logiquement ils n'allaient pas coller un petit panier à chiots.
Mais ce raccourci visuel a finalement créé pas mal d'incompréhension puisque à la simple vue de la pochette, des millions de gens se sont détournés du mouvement musical sans même en avoir écouté une simple note. D'autant plus que l'association "pochette violente / musique violente" est loin d'être évidente lorsqu'on prend le temps d'explorer ce monde.
L'exemple le plus frappant est (encore) Iron Maiden. Combien de fois ai-je entendu "bah finalement c'est pas si violent, on dirait pas vu la tronche de la pochette..."

Iron Maiden - Prodigal Son (http://www.youtube.com/watch?v=EtliUagnsa0#)

Bref, c'est devenu dans les années 80 et 90 une espèce de coutume pour pas mal de groupes, il faut une pochette avec son quota de cadavres. Maintenant ça a plutôt tendance à régresser, puisqu'on voit régulièrement des groupes pourtant trèèèès agressifs sortir des albums savemment illustrés et sans machabées ; par contre l'ambiance visuelle sera toujours oppressante ou malsaine.

Voilà ^^
Titre: Re : Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 22 septembre 2012 à 18:06:24

L'exemple le plus frappant est (encore) Iron Maiden. Combien de fois ai-je entendu "bah finalement c'est pas si violent, on dirait pas vu la tronche de la pochette..."


Oui, c'est exactement la réflexion que je m'étais faite la première fois que j'ai entendu du Maiden. J'ai trouvé ça "agressif", mais beaucoup moins que je ne le pensais en me basant uniquement sur la cover des disques.

Sinon, marrant de comparer l'évolution de X à leurs débuts (assez bourrin) jusqu'à leur séparation en 1997 où ils s'étaient pas mal calmés et sortaient beaucoup plus de ballades, et des chansons rock mais plus "soft"

X JAPAN - i'll kill you (http://www.youtube.com/watch?v=3BaCFN7O2Xs#)

X Japan - Dahlia (Studio version) (http://www.youtube.com/watch?v=luqGqrnobeU#)

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: hanzo le 22 septembre 2012 à 22:35:10
Merci pour ta réponse cacaman, qui correspond en définitive à l'idée que j'avais ^^
Et c'est amusant que tu évoques les pochettes d'Iron Maiden car ça me replonge quelques décennies en arrière lorsque ma soeur, jeune amatrice de hard rock achetait (ou plutôt se faisait acheter) les 33T d'iron Maiden dans le milieu des années 80, avec mon père qui commençait à chauffer à la vue des pochettes et moi-même qui me demandais ce qui lui prenait d'écouter la musique de mecs qui mettaient une espèce de mort vivant sur la pochette et qui gueulaient à mort encore plus fort que les guitares alors que j'en étais encore à écouter les 33T du paternel (remarque il en avait des bons, genre The Who que je kiffais bien (et toujours) etc...)
On avait 12-13 ans chacun.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 septembre 2012 à 23:41:31
la musique de mecs qui mettaient une espèce de mort vivant sur la pochette et qui gueulaient à mort encore plus fort que les guitares

 [:delarue1] tu trouves que ça "gueule" dans Maiden sérieux??

Bah j'y vois pas d'inconvénient particulier, c'est vraiment une histoire de sensibilité, mais à ce moment-là, tu dois trouver que ça gueule aussi sur Satisfaction des Stones, Revolution des Beatles, etc.. ou même Ma Gueule de Johnny Hallyday Gilles Thibaut & Pierre Naçabal [:miam]
Imagine, l'outro de Hey Jude est déjà beaucoup plus criarde que la grande majorité de ce qui se fait en heavy metal.
Mais ça les amateurs occasionnels de rock révulsés par les pochettes de hard n'auront jamais l'occasion de le savoir. Tu es donc un privilégié ;)

C'est comme quand j'étais au lycée, la grande mode était au grunge... moi j'écoutais du heavy et lorsqu'on me demandait ce qui tournait dans mon walkman, bah je répondais Maiden par exemple, et on me rétorquait "Ah ouais nan, ça gueule beaucoup trop, c'est des trucs de dingues ça.. moi j'écoute Nirvana"...

[:delarue4]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 22 septembre 2012 à 23:54:40
Je peux comprendre, moi aussi vers 13, 14 ans je trouvais que Maiden, ça "gueulait" un peu trop à mon goût, avant de me rendre compte que non, en écoutant et découvrant davantage le groupe, pour finalement adorer.

Tiens, ma chanson préférée d'eux  [:onion tears]

IRON MAIDEN - Rime Of The Ancient Mariner (http://www.youtube.com/watch?v=WfNAiPpApx4#)

D'ailleurs, cacaman, tu me recommandes quoi, de Maiden ? J'ai laissé tomber après Fear of the Dark, à l'époque où je commençais à décrocher peu à peu du metal.

De Maiden, je n'ai que Number Of The Beast, No Prayer For The Dying, Powerslave, Seventh Son Of A Seventh Son, Fear Of The Dark et A Real Dead One.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 septembre 2012 à 00:05:40
D'ailleurs, cacaman, tu me recommandes quoi, de Maiden ? J'ai laissé tomber après Fear of the Dark, à l'époque où je commençais à décrocher peu à peu du metal.

Les 7 premiers disques. Il te manque donc "Iron Maiden", "Killers", "Piece Of Mind" et "Somewhere In Time".
Mon préféré est "7th Son Of A 7th Son", cet album est dans mon panthéon du rock, c'est un monument.

Leurs disques récents sont assez bons (hormis "Dance Of Death", sur lequel il n'y a qu'un seul morceau à sauver), s'il fallait en choisir un, je dirais "A Matter Of Life And Death".
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 23 septembre 2012 à 00:13:16
Merci ! Seventh Son est aussi mon préféré, suivi de Power Slave. J'ai commencé à décrocher vers 93 car j'avais été un peu déçu par No Prayers et Fear Of The Dark, et ensuite Dickinson qui se barre ce fut le coup de grâce.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 septembre 2012 à 00:15:08
Oui mais Bite-en-fils est reviendu, t'es au courant de ça quand même?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 23 septembre 2012 à 00:16:58
Oui, je sais qu'il est revenu en 2000, mais j'avais déjà tourné la page, ou du moins préférais écouter les anciens albums :o

Iron Maiden - The Evil That Men Do - Rock In Rio 19/01/2001 (DTS Surround - HQ) (http://www.youtube.com/watch?v=2aQhRE24jjQ#)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 septembre 2012 à 00:27:39
Par contre s'il y a bien un truc que je n'ai jamais supporté chez Maiden, c'est l'apparition d'un Eddie sur scène.
Quand Eddie est intégré dans les décors, ça peut rendre pas mal. Mais le walking eddie sérieux..... plus cheap que ça tu meurs [:facepalm]
Sans compter l'autre Gers qui fait toujours le zouave au lieu de jouer... Mais pourquoi..? POURQUOIIIII ?? [:shinobu1]
Heureusement que pour le reste c'est souvent un sans-faute.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 23 septembre 2012 à 00:34:23
Comme quoi je suis complètement largué avec Maiden, je viens seulement d'apprendre qu'Adrian Smith a réintégré le groupe en 1999  [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: hanzo le 23 septembre 2012 à 11:07:01
Citer
[:delarue1] tu trouves que ça "gueule" dans Maiden sérieux??
Non je n'ai dit cela, je te raconte mes souvenirs il y a plus de 25 ans, et encore souvenirs quelques peu émoussés par rapport à la réalité mais c'était plus ou moins ce que je pensais à l'époque, surtout que je devais être influencé par les jaquettes et le style musical et que je jugeais un peu hâtivement. Disons que j'étais comme toi, avec un avis un peu trop tranché et que j'ai modéré mon discours (enfin toi moins que moi si j'ai bien suivi ) ^^

Depuis je ne me souviens plus trop de leur musique mais j'ai grandement étendu mes connaissances musicales et mes goûts (si-si je te jure même si on en a pas causé^^) et je me doute bien qu'ils ne devaient pas plus "gueuler" qu'un paquet d'autres chanteurs (comme par exemple Axel truc de Guns N roses dont j'aime pas mal de chansons mais faut reconnaître que le mec sait hurler par moment)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 septembre 2012 à 11:15:17
Je peux comprendre, moi aussi vers 13, 14 ans je trouvais que Maiden, ça "gueulait" un peu trop à mon goût, avant de me rendre compte que non, en écoutant et découvrant davantage le groupe, pour finalement adorer.

Tiens, ma chanson préférée d'eux  [:onion tears]

IRON MAIDEN - Rime Of The Ancient Mariner (http://www.youtube.com/watch?v=WfNAiPpApx4#)


Tu changeras d'avis en écoutant l'album "Somewhere in Time" et le morceau "Remember tomorrow" [:kred]

Par contre s'il y a bien un truc que je n'ai jamais supporté chez Maiden, c'est l'apparition d'un Eddie sur scène.
Quand Eddie est intégré dans les décors, ça peut rendre pas mal. Mais le walking eddie sérieux..... plus cheap que ça tu meurs [:facepalm]
Sans compter l'autre Gers qui fait toujours le zouave au lieu de jouer... Mais pourquoi..? POURQUOIIIII ?? [:shinobu1]
Heureusement que pour le reste c'est souvent un sans-faute.

Dans leur premiers live, c'était géant ( surtout Beast over Hammersmith ) !! C'est vrai qu'après... De toutes façons, Iron Maiden, chez moi, ça va jusqu'à  l'album de 1986.

Et tu crois que les collègues de Gers étaient mieux ? Dave explosait ses guitares par moments.

Iron Maiden - Iron Maiden [Dortmund, 1983] (http://www.youtube.com/watch?v=WjBXnkvME5g#)

Rien à envier à :

Venom - Countess bathory (http://www.youtube.com/watch?v=B-zhkqAeGZ0#)

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 septembre 2012 à 13:48:28
@hanzo : ah ok, c'était ton impression à l'époque, je comprends beaucoup mieux, je pensais pareil [:lol]
Vu comment la phrase était tournée, j'avais compris que c'était toujours ton avis.

A ce propos, j'ai une anecdote marrante ; en classe de seconde, j'avais eu la chance de pouvoir partir au ski avec le bahut. Un moniteur de ski écoutait sans arrêt dans sa piaule un album de Massacra (le 2nd), groupe de thrash/death français assez connu des puristes. A l'époque j'étais déjà bien dans le rock, mais plutôt ACDC ou les GNR. Je me revois encore lui dire que c'était "de la merde"...

Puis genre 3-4 ans plus tard, j'écoutais du thrash et j'avais complètement zappé ce souvenir de ski. Jusqu'au jour où un pote me fait écouter un truc qui arrachait bien... "Ah ouééé c'est pas mal ça, c'est quoi?" Réponse : "Massacra".
Là, gros flashback... "Massacra...... .... oh putain.."  [:facepalm] [:onion alone]

 [:lol]


Et tu crois que les collègues de Gers étaient mieux ?

OUI :o
Au moins ils attendaient la fin du show avant de faire les cons, alors que Gers fait le con tout le long :o
Mais je n'ai jamais cautionné de bousillage d'instruments sur scène. Quand tu vois le prix que ça coûte, les fans musiciens qui vont voir un groupe de rock ont souvent du mal à se payer du matos correct, flinguer ça sur scène c'est de l'irrespect [:pfff]
Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 septembre 2012 à 13:58:23
C'est punk. Point.  [:trollface] Et puis je n'ai jamais vu de personnes se plaindre des Doors, de Jim Hendrix ( il les brulait ) à ce sujet.

Et puis franchement, certaines guitares, elles étaient pas chères. Les Ibanez de l'époque ( Venom, Slayer, Bathory, Destruction en avaient ), c'était les moins chères avec Aria et les sous-marques.

Massacra, c'est du Thrash qui touche le Death, avec Agressor. Et puis c'était assez influencé par KREATOR de la première époque ( le ski, c"'était quelle année ? ).

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 septembre 2012 à 16:54:22
Et puis je n'ai jamais vu de personnes se plaindre des Doors, de Jim Hendrix ( il les brulait ) à ce sujet.

Bah moi j'ai toujours trouvé ça con [:kred]
C'est bien sûr une question de prix, certains avaient des Strat ou des Les Paul, mais même sans parler du prix, pour le principe je suis contre.
C'est une partie du "folklore" à laquelle je n'adhère pas, mais pas du tout.

( le ski, c"'était quelle année ? )

1993.
Putain ça va faire 20 ans [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 24 septembre 2012 à 03:47:01
Ouais les rock star qui défoncent une guitare (à 2 ou 3000 euros) en fin de concert j'ai envie de leur dire, balance la moi plutôt que de l'exploser, ça sera moins débile !
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 24 septembre 2012 à 07:55:12
Citation de: Cacaman
Mon préféré est "7th Son Of A 7th Son", cet album est dans mon panthéon du rock, c'est un monument.

+1000. Egalement mon album préféré de Maiden, que j'ai réécouté il n'y a pas si longtemps d'ailleurs.

Citation de: Hanzo
Depuis je ne me souviens plus trop de leur musique mais j'ai grandement étendu mes connaissances musicales et mes goûts (si-si je te jure même si on en a pas causé^^) et je me doute bien qu'ils ne devaient pas plus "gueuler" qu'un paquet d'autres chanteurs (comme par exemple Axel truc de Guns N roses dont j'aime pas mal de chansons mais faut reconnaître que le mec sait hurler par moment)

En effet, Maiden, ça ne gueule pas. Quant à GNR... déjà, ce n'est pas le même courant musical. Du tout. Et Axl (sans "e") est réputé pour son chant en mode "chat écrasé" (alors que sa voix normale est super grave XD), c'est ce qui a donné la marque de fabrique du groupe, ce côté fait dans l'urgence, totalement freak out, brouillon et désordonné, même si ce n'est pas le cas en réalité. Ceci étant dit, Axl n'a rien inventé, l'influence de Steven Tyler est très très présente, ainsi que celle de nombreux groupes des 70's tels que Led Zep et autres.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 octobre 2012 à 09:32:27
Tiens, je crois savoir qu'il y a des amateurs de Nightwish ici.

Anette Olzon vient de se faire virer "d'un commun accord" [:trollface]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 02 octobre 2012 à 09:40:06
Faire un caca nerveux pour un concert qu'il ne voulaient pas annuler et où ils l'ont remplacée, je trouve ça excessif. J'espère que la prochaine chanteuse aura un ego moins surdimensionné. Ou mieux, qu'ils ne recrutent pas une nouvelle chanteuse et mettent Marco Hietala au chant. [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 02 octobre 2012 à 09:45:05
Faut voir, Je vois pas Floor Jansen se faire marcher dessus non plus (je pense que les gens qui résument la situation de nightwish comme "drama queen diva vs control crazy composer" sont dans le vrai), mais ce qui est certain c'est que c'est une très bonne chanteuse.

Je me demande ce que ça donnerait sur album, sur le papier ça donne envie mais ça me semble obligatoirement temporaire.

Citer
Ou mieux, qu'ils ne recrutent pas une nouvelle chanteuse et mettent Marco Hietala au chant.
Pourquoi pas ?
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 octobre 2012 à 09:56:44
Je me demande ce que ça donnerait sur album, sur le papier ça donne envie mais ça me semble obligatoirement temporaire.

Yep, apparemment c'est juste histoire de finir la tournée Nord-Américaine.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 octobre 2012 à 11:55:43
On est d'accord que le premier album c'est Aspera Heims Symfonia ? Sinon oui moi aussi j'aime Arcturus. Et je confirme qu'il y a une personne ici qui te diras que ça n'a plus rien à voir avec le beumeu.
Remarque, à partir de "La Masquerade Infernale", c'est vrai qu'on y est quasiment plus. ce dernier est vocalement assez étrange d'ailleurs, prépare toi a un petit temps d'adaptation.

Pour ma part mon préféré c'est The Sham Mirrors.

Quasiment 1 ans après, je reviens vers Arcturus. A ma 1ère tentative en novembre dernier, j'avais plutôt eu une bonne impression, mais je m'étais égaré dans d'autres sphères et le groupe était resté un peu sur la touche.
Là je reprends le 1er disque (AHS donc) et woah !! Si tout le BM pouvait être comme ça, ça m'irait parfaitement. La voix genre corbeau avec cancer de la gorge j'ai toujours du mal, mais le reste est tellement bien ficelé, mélodique, construit, progressif que l'album tourne non-stop. Mes préférées, toutes à partir de la 3 (surtout "Fall Of Man"). Les 2 premiers titres sont sympa mais me marquent moins.

Sinon je reviens aussi vers les 1ers albums d'Arsis et de Quo Vadis.
En fait je me fais des journées au boulot avec 1er Arcturus / 1er Quo Vadis / 1er Arsis, et la semaine prochaine ce sera 2eme Arcturus / 2eme Quo Vadis / 2eme Arsis, etc. Miam [:bave]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 octobre 2012 à 15:53:23
En fait je me fais des journées au boulot avec 1er Arcturus / 1er Quo Vadis / 1er Arsis, et la semaine prochaine ce sera 2eme Arcturus / 2eme Quo Vadis / 2eme Arsis, etc. Miam [:bave]

J'en suis maintenant rendu aux seconds disques de ces 3 groupes donc.

1- Quo Vadis (Day Into Night) : bien meilleur que le 1er, qui était déjà sympa. Plus mélodique et assez raisonnablement barré. J'aime beaucoup ce style, mais disons que dans le genre "death prog" ils n'inventent rien donc les amateurs occasionnels passeront sûrement leur chemin après quelques écoutes agréables.

2- Arsis (United In Regret) : plus bourrin que le 1er. Ici les mélodies sont plus discrètes même si elles ressurgissent par moments avec brio. Mais globalement l'effet rouleau compresseur est plus intense et il faudra maintes écoutes et beaucoup d'efforts pour apprécier ce disque. Album pas évident. Il m'a fallu au moins 15 écoutes pour appréhender pleinement leur propos (violent).

3- Arcturus (La Masquerade Infernale) : le WTF du mois, sans l'ombre d'un doute. Après un 1er album vaguement black metal atmo/prog, mais suffisamment balisé pour l'apprécier assez rapidement (je l'aime maintenant beaucoup), le groupe abandonne quasiment toute attache black et se concentre sur un style "d'avant garde" on va dire (terme fourre-tout on est d'accord). C'est prog à mort, donc souvent structuré ABCDEFG, atmosphérique parfois, et dirigé par un chanteur complètement déjanté qui manipule des voix claires inspirées de l'opéra, mais aux lignes erratiques. Là encore, de nombreuses écoutes sont nécessaires, et c'est un album (lui et sa pochette immonde) qui tiendra certainement une place de choix dans ma CDthèque pour son style si particulier.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 17 octobre 2012 à 19:04:53
Ad Astra !  [:kred]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 octobre 2012 à 17:36:09
Oué, excellent titre de rock/metal progressif. Avec quelques orchestrations en moins et un côté vieillot en plus, on pourrait faire passer ça pour du King Crimson sans trop de problème. Bon, sauf la toute fin du morceau quand même [:aie]
Par contre c'est tellement bien amené et construit que j'en aurais bien repris encore ; morceau un peu trop court pour son potentiel. Je lui donnerais ce défaut.

C'est agréable en tout cas de découvrir encore des groupes qui savent me surprendre [:dawa]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 octobre 2012 à 15:42:05
Cette semaine, les troisièmes disques des groupes pré-cités.

1- Quo Vadis (Defiant Imagination) : la première minute de l'album en résume parfaitement le contenu. Un tiers bourrin, un tiers mélodique, un tiers technique. Album très équilibré qui s'écoute avec beaucoup de plaisir. Le groupe a pourtant été remanié à 50%, mais un élément de taille est venu porter main forte au noyau central ; en effet, ce son fretless clair et chatoyant sur un disque death metal ne fait aucun doute quant à l'identité du bassiste, il s'agit bien de Steve DiGiorgio. Les compositions, très appliquées et travaillées, s'en retrouvent donc davantage embellies, et le groupe semble franchir un nouveau palier en confirmant les espoirs des 2 premiers efforts déjà très prometteurs mais un peu plats par moments. Le meilleur des trois, sans problème.

2- Arsis (We Are The Nightmare) : idem, les premiers instants de l'album mettent tout de suite dans l'ambiance. Le son est plus clair, plus aéré, plus mélodique (un peu dans la veine du premier Illogicist), et après un second disque très massif je dois avouer que ça soulage. Evidemment ça reste du tech death pur et dur, ça blaste encore pas mal et les guitares virevoltent dans tous les sens. Mais c'est au moins aussi accessible que le 1er album mélodiquement parlant, et ça fait du bien de pouvoir tendre délicatement l'oreille sans se prendre un mur de riffs indiscernables dans la tronche. Excellent.

3- Arcturus (The Sham Mirrors) : quelle claque !!! Le groupe semble avoir ici trouvé son style, moins black metal que le 1er opus, mais aussi moins expérimental que le 2ème. Le côté metal progressif du groupe prend ici toute son envergure (l'intro de Star-Crossed ressemble d'ailleurs à s'y méprendre à du Shadow Gallery), et si le groupe s'essaye encore à quelques passages de black metal symphonique, il s'applique majoritairement à articuler ses compos autour de thèmes mélodiques et atmosphériques. Les vocaux sont superbes, bien agencés et soupesés, sans tomber dans l'occasionnelle surenchère du "La Masquerade Infernale". Ce 3ème Arcturus est un excellent exemple de metal progressif et n'a rien à envier aux icônes du genre car il sait s'en démarquer assez facilement avec talent et maîtrise.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 28 octobre 2012 à 13:52:05
Aujourd'hui, c'est le festival du disque à Orléans, et j'y suis passé ce matin. Autant vous le dire : j e me suis régalé [:cerveau love]  [:bave] [:bave] [:bave] [:bave]

On y trouve tout n'importe quoi, là-bas : du heavy, du speed, du black ( y a même un qui avait Supplicium qui ne  se trouve que dan les labels de Black undeground ). Par contre, un des vendeurs offrait des pictures et plein de pirates live de Skayr ( le plus vieux concernait un live de 1985 ), les pictures ( Voivod et autres  )et Spllatervinyl de Death (Scream..., Leprosy et Spiritual...) à prix assez prohibitif. J'ai trouvé trois exemplaires du "Black Metal" de Venom.

Ce que j'ai acheté :

SAXON
- Wheels of Steel : la NWOBHM, doit être bon.

VOIVOD - Nothingface : agréablement surpris de le trouver à 15 euros. Très content, et puis effectivement, la voix demande de s'adapter, mais au moins, je peux me le permettre : chez moi, j'ai RRRöööaaaRRR et Killing Technology.

ACCEPT - Metal Heart  : argh, ce tube  [:sparta1] [:sparta1] [:bave]

Acheté chez mon disquaire  :

MOTORHEAD - Bomber : excellent album, j'ai la grosse trilogie : Ace of Spades, Overkill et Bomber. ROCK !!!

ATROCITY : Hallucinations : Dans la lignée de MORBID ANGEL. Essaies, cacaman, ça devrait t'intéresser. ( Au fait, t'as écouté ORDER FROM CHAOS ? )

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 29 octobre 2012 à 15:28:45
(http://www.blabbermouth.net/soulflypremiere/voivodtarget.jpg)

Quelle pochette de merde sérieux, n'importe quel crétin sur DA fait mieux pour 10 euros, quoi...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 octobre 2012 à 22:12:50
Et que c'est basique...  Même "RRROOOAAARRR" et  "War and Pain" avaient une pochette plus agressive.

Si je dois reprocher un truc, c'est la régression de certains groupes : Terrorizer a sorti "Hordes of Zombies" cette année, et rien que le titre ne donne pas envie : c'est quand t'as 15 ans que tu ponds ce genre de trucs !!! Avec "World Downfall" (1989), c'était sérieux et plus convaincant.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 octobre 2012 à 10:55:34
Cette pochette ressemble à une contrefaçon :D Si tu te ballades dans Paris et qu'un type louche t'accoste en te proposant "un super album de Voivod pour pas cher", je verrais bien ce truc dans son imper [:lol]

Le style graphique en lui-même ne me gêne pas (j'aime bien les vieilles pochettes de Voivod, je trouve qu'elles ont un cachet particulier) ; par contre c'est trop "rond", trop lisse, et surtout beaucoup trop coloré.
Tu prends le même soldat, le même décor, tu rajoutes plein de détails fouillis et anguleux, des couleurs pâles, et c'est bon.

@Endoktrinator : effectivement Nothingface à 15€ c'est une excellente affaire. Le prix habituel tourne autour de 30-35. Enfin je parle pour le 1er pressage. Je ne sais pas s'il y a eu des rééditions [:fufufu]
Et puis quel album incroyable [:jump] Avec Voivod y'a à boire et à manger, j'adore Nothingface, Dimension Hätross et The Outer Limits, mais le reste ne me convient pas.

Pour Atrocity, je suis déjà tombé ici et là sur des bouts de vieux morceaux, ça m'avait l'air pas mal. Je vais approfondir le sujet quand j'aurais le temps. Là je bloque sur Arcturus.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 octobre 2012 à 20:28:32
Mon coup de gueule de la journée.
Bordel, c'est quoi cette mode de l'électro même dans le metal non-électro là.. Sur "Cybion" de Kalisia (que je découvre enfin après l'avoir acheté il y a 2 ans [:petrus]) ou sur du Arcturus, ils n'ont pas pu s'empêcher de coller des ambiances électro. C'est quoi? C'est leur alibi de modernité? Ils ne peuvent pas assumer un album fait "à l'ancienne" à 100%? Ou alors c'est une preuve de créativité et d'ouverture d'esprit?
En tout cas je ne sais pas ce que ça vient foutre là, c'est la mouche dans le lait ce truc [:delarue5]

Je ne SUPPORTE PAS ça. Ils sont capables de créer des ambiances sans brancher les ordis non?
RAAH
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 30 octobre 2012 à 20:32:22
Moi j'aime beaucoup le mélange éléctro-metal perso.

Et je m'en fous d'être un false. Tant pis, je pense que je vais vous laisser entre true qui comprennent la quintescence du style.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 octobre 2012 à 23:08:02
 [:fufufu] je crois que tu t'énerves tout seul..
Perso je m'en tape des true et des false. Ca c'est de la tambouille de fan de Manowar de base, repris plus tard par le trve kvlt blaquemitole, donc autant dire que je ne suis pas concerné par ça.
C'est juste que j'aime pas l'électro, je ne vois pas ce que ça apporte dans la musique que j'écoute habituellement, ça la ruine plus qu'autre chose. Qu'il y ait de l'électro dans un album de metal électro, c'est somme toute logique et peu me chaud puisque je n'écouterai pas.
C'est comme si tu écoutais un style qui te botte bien (du pagan folk metal symphonique par exemple) et que tout d'un coup sur un morceau ils balançaient 3 minutes de gros death old school qui tache avec un beuglement caverneux.. Tu ne te demanderais pas "POURQUOI? [:homer1]" sincèrement?

Tu es à ce point sur la défensive à chaque fois que tu postes dans le topic metal?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 30 octobre 2012 à 23:09:41
Pourquoi tu crois que je poste une fois tous les 2000 ans ? ^^U

(sinon pour Arcturus je trouve ça vachement logique en fait, pareil pour Cybion, c'est un concept SF , perso c'est plutôt les choeurs à la Era que j'ai trouvé un peu décalés)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 octobre 2012 à 23:33:41
Bah c'est dommage, parce que tu as également ta pierre à apporter, et tu m'as plusieurs fois aiguillé sur des trucs que je ne connaissais pas et qui m'ont botté.
Pour en revenir à l'électro, ça me flingue un morceau comme d'autres sont exaspérés d'entendre des borborygmes en lieu et place d'un chant, et il n'y a rien à débattre, c'est du ressenti pur et dur. Moi le "chant" death, on ne peut pas dire que j'aime (sauf trèèèès rares exceptions sur de trèèèès rares morceaux), mais je m'en accomode pour apprécier la musique derrière. D'aucuns pourraient dire que je suis un false aussi, bref, on s'en cogne.
Et puis j'aime bien le 1er album de Poison, alors que c'est la bête noire de tous les "vrais métalleux" (même Ronnie Dio l'a dit), et puis j'adore le hit d'Extreme, "More Than Words", alors que des papes du hard comme Dee Snider le vomissent.
Bref, on a tous nos raisons d'être "false" (terme que tu reprends dès que tu sens que tes goûts ne sont pas partagés par un désigné "true", présenté implicitement comme buté et obtus) donc si on pouvait passer à autre chose...  [:dawa]

D'ailleurs, en parlant de Dee Snider, un truc marrant :

La te-hon de la mort (http://www.youtube.com/watch?v=zwMLWzDLn94#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 30 octobre 2012 à 23:51:38
juste un petit truc, c'est que j'avais lu "Bordel, c'est quoi cette mode de l'électro même dans le metal" sans voir le " même dans le metal non-électro là" donc ouais j'avais trouvé que c'était un peu péremptoire pour le coup.

Après faut dire aussi que j'écoute pas grand chose de nouveau ces derniers temps (tout ce qui est noise shoegaze me file des plaques, et tout ce qui est "retour aux années 70 psychédélique" me donne envie de gerber tellement ça pue la volonté de faire du neuf avec du vieux)...
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 31 octobre 2012 à 00:05:54
juste un petit truc, c'est que j'avais lu "Bordel, c'est quoi cette mode de l'électro même dans le metal" sans voir le " même dans le metal non-électro là"

Voilà ce qui arrive quand on ne lit pas tout :haha:

sinon pour Arcturus je trouve ça vachement logique en fait, pareil pour Cybion, c'est un concept SF

Mouais, je connais des albums orientés SF qui n'ont pas fait ce choix (choix très sporadique, c'est du chipotage je sais) et ça fonctionne très bien.. C'est viscéral, l'apparition d'une boîte à rythmes provoque chez moi une crise de paralysie faciale. Je ne sais pas comment interpréter ça. Les musiciens en question ont le droit d'apprécier l'électro et d'en mettre un peu dans leur album pour se faire plez', mais parfois j'ai l'impression que ça tourne au concours d'ouverture d'esprit et qu'on en colle plus pour la forme que pour le fond. Je n'ai pas l'impression que ça serve leur propos artistique. Et accessoirement ça me gonfle prodigieusement donc j'ai poussé ma gueulante :o
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 novembre 2012 à 17:18:12
Bon, suite à mon expérience Arcturus (très enrichissante) -au fait j'ai un peu écouté le 4ème album, Sideshow Symphonies, mais pas beaucoup ; ça m'a l'air d'être du Sham Mirrors de face B avec un autre chanteur, en soi c'est pas mal mais pas d'avis solide encore, il faut que je le réécoute- je disais donc, suite à mon expérience Arcturus, je me suis penché sur les travaux d'Ihsahn en solo. Encore du prog catalogué "extrême" car puisant ses racines dans le black. Je viens de commander les 4 albums, vu que les 2-3 trucs écoutés sur Youtube me paraissent vraiment bons  [:jump]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 novembre 2012 à 22:12:10
Je viens de découvrir un groupe suisse, MESSIAH, dont les albums oscillent méchamment entre le Death et le Thrash. C'est assez agressif et sombre, mais je n'en suis qu'aux deux premiers albums.

Hymn To Abramelin (1986)
- Je l'ai : un premier album sympathique, très thrash 80's, genre SLAYER, POSSESSED et HELLHAMMER.

La batterie est un peu faiblarde, et les riffs simplistes, mais l'ensemble est très bon, et surtout la voix est monstrueuse. Il est pire que Schuldiner et Warrior réunis.

Extreme Cold Weather (1987) - c'est assez identique, mais plus mélodique, et même si le son de guitare fait penser à un synthé ( ils n'ont eu droit quà un jour de studio pour l'enregistrement, auquel ils ont ajoutés des lives aux prises miteuses ), c'est assez destructeur (il suffit de monter le son) et speed. Reste le chant immonde et brutal ( mais plus mzaitrisé que Maniac sur "Deathcrush" ), et en tant qu'amateur de Black, je me demande comment je suis passé à côté depuis tout ce temps. A acheter doncv?.

Reste  trouver et écouter D.B.C, Vendetta (ce doit être pour vous, cacaman et Max), et Samael.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 novembre 2012 à 15:25:39
Vendetta (ce doit être pour vous, cacaman et Max)

Je ne sais pas de quel "Vendetta" tu parles, il y en a 10 différents sur Metal Archives (http://www.metal-archives.com/search?searchString=vendetta&type=band_name) (sans compter Mickaël donc :D).

Sinon je suis en train de découvrir "The Adversary", le 1er album solo d'Ihsahn. Excellent [:jump]
Encore une grosse claque après celle d'Arcturus et d'Arsis, ça fait beaucoup en peu de temps, ça me rappelle mes 16 ans où, ne connaissant rien, je découvrais des super groupes toutes les semaines [:dawa]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 15 novembre 2012 à 15:43:21
C'est les allemands, avec l'album "Go and Live... Stay and Die."

Ihshan venait d'EMPEROR, groupe de Black au passé trouble?

Voilà

 
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 novembre 2012 à 10:01:31
Nouvel album d'Helloween à venir.

(http://www.metal-archives.com/images/3/5/8/2/358253.jpg?2254)

A part cette pochette flashy, bâclée, foirée et pompée sur certaines de Maiden, RAS pour moi ; je n'écoute plus les nouveaux Helloween depuis 1998. J'avais découvert Better Than Raw à sa sortie, et j'ai décroché.
Quand ça me prend, je me passe surtout Walls Of Jericho, Keeper II, le best of sorti en 1991 et The Time Of The Oath pour la période Andi Deris.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 20 novembre 2012 à 10:04:54
ET oui, un bel artwork, ça coûte cher...
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 novembre 2012 à 01:18:21
WASP - Arena Of Pleasure (http://www.youtube.com/watch?v=in8_-Mk5pnQ#)

 [:onion tears] putain de merde, ce morceau prend aux tripes. Que ceux qui aiment le bon heavy et ne connaissent pas encore l'album concept "The Crimson Idol" de WASP aillent se pendre ou l'acheter fissa sur le net [:sparta2] En plus il doit être trouvable pour une poignée d'euros.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Main Bread Winner le 02 décembre 2012 à 16:42:31
Je recommande fortement Okkultokrati, groupe de Norvège qui a déjà sorti quelques Ep's et un Lp. Je les ai vus mardi et ils sont en mode Venom/Possessed/Frost worship, ce qui me convient tout à fait. En live c'était très cru et primitif, avec une basse qui ferraille et un jeu de scène que Cronos approuverait et continuerait à faire si ses problèmes de dos le lui laissaient.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 décembre 2012 à 17:53:29
Ouais, si les mecs n'avaient pas 25 ans de retard, ce serait cool [:kred]. Non, pour du black metal écoutable aujourd'hui, je recommande Supplicium, de France.

Voilà
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 décembre 2012 à 23:29:29
Pour ceux qui ne connaîtraient pas : v'là l'album entier "Operation : Mindcrime" de Queensrÿche, l'un des 4 piliers du metal progressif des années 80, un pur bijou de concept-album que je redécouvre à chaque fois. Raffiné, travaillé, mélodique, carré, c'est maintenant devenu un standard intemporel du rock pour les initiés.
A apprendre par coeur, et que ça saute [:sparta2]

Queensryche - Operation Mindcrime [full album] (http://www.youtube.com/watch?v=5VDS3GCfStE#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 20 décembre 2012 à 17:50:57
Ces derniers temps, je me refais des albums que j'ai pas écouté depuis une paye.

Moonsorrow et Windir, en hiver, ça marche bien :o

Windir - 1184 - Todeswalzer (http://www.youtube.com/watch?v=zQ3m2CrB_54#)

Moonsorrow - Karhunkynsi (http://www.youtube.com/watch?v=TSEjORBQOvI#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 20 décembre 2012 à 18:31:49
Windir, oui. Faudrait me pencher dessus, à un moment.

Sinon, en 2012, j'ai eu une annonce EPIC :

Carcass finit d’enregistrer son nouvel album.  [:chiyo1]

Par contre, si FLAME OF WAR et MGLA  se sont révélés d'excellents groupes de Black, Steve Harris m'a déçu : il a voulu se faire plaisir avec British Lion, mais je ne me suis pas amusé. Après le voyage au bout de la nuit, le voyage au bout de l'ennui.

Voilà

 
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 décembre 2012 à 22:58:35
Ah moi British Lion je le trouve cool :)
Il ne casse pas des briques, mais possède un certain charme artisanal.


Sinon voici ma sélection officielle pour les chansons en rapport avec la fin du monde :D

Kreator - When The Sun Burns Red (with lyrics) (http://www.youtube.com/watch?v=2jJwQ3SX6eU#)

Gamma Ray - Armageddon (http://www.youtube.com/watch?v=73QOgxJJd34#)

Metallica-The Four Horsemen (http://www.youtube.com/watch?v=kLHnP7-90Ks#)

Flotsam and Jetsam - Doomsday For The Deceiver (Studio Version) (http://www.youtube.com/watch?v=rdEpq22KpoU#)

Megadeth - Set the World Afire [Lyrics] (http://www.youtube.com/watch?v=FHOW_9Ypomw#)

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 20 décembre 2012 à 23:16:38
Tiens marrant j'ai réécouté Land of The Free aussi récemment et c'était quand même pas mal fait c'te machin.  :o
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 décembre 2012 à 23:25:01
Land Of The Free, c'est LE disque de power metal par excellence, à la limite une fois qu'on a celui-là tous les autres font de la figuration, sauf à la rigueur les 1ers Helloween par respect pour les efforts précurseurs.
Mais cet album est extraordinaire, carré, mélodique au possible, mémorisable, et d'une puissance hors du commun. Rebellion In Dreamland, All Of The Damned, Gods of Deliverance, le triptyque Land Of The Free / The Saviour / Abyss Of The Void (quel refrain putain [:chiyo1]).... tout est dit dans la forme la plus pure, c'est le manifeste du power metal ce truc.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 décembre 2012 à 16:33:23
2nde annonce du HELLFEST 2013, et un résultat un peu zarbe.

(http://www.hellfest.fr/images/bands.png)


Déjà, KISS en tête d'affiche (again), avec ZZTop (qu'est-ce qu'ils foutent là? Enfin bon, y'avait bien eu Lynyrd Skynyrd l'année dernière) et probablement Aerosmith, ça nous fait un cachet monstrueux à financer par le prix du pass 3 jours : 160 euros hors frais de location m'sieurs dames, prix en constante augmentation :o
Sinon on nage en plein melting pot entre vieux briscards (Twisted Sister, Saxon, Accept, Helloween..), le lot classique de thrash / death / black, et les appâts à djeuns (Korn, Volbeat, Bullet For My Valentine, StoneSour, Papa Roach... uerk).

Plus ça va moins ça va [:mouaisok]
Je suis bien tenté par Ihsahn, Arch Enemy, Between The Buried And Me, ou Candlemass. Mais ça fait peu. j'attends la dernière annonce et le running order pour me prononcer...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 21 décembre 2012 à 17:25:56
Volbeat c'est assez sympa. De même que Leprous, si tu connais pas ce groupe de prog metal, tu devrais jeter une oreille dessus.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Main Bread Winner le 21 décembre 2012 à 18:59:53
Tiens, j'avais zappé que c'était la fin du monde... Du coup :

Discharge "Doomesday"
Discharge - Doomsday (single mix) (http://www.youtube.com/watch?v=B8CxzRa3n2Q#)

Nausea "Extinction"
Nausea- "Extinction" (http://www.youtube.com/watch?v=nrWuCkBK4_E#)

Axegrinder "Final war"
The Final War - Axegrinder (http://www.youtube.com/watch?v=mTexeTcxNJU#)

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 21 décembre 2012 à 21:11:16
OUAIS !!!!! Discharge POWER !!  [:sparta2]

Discharge-Protest And Survive (http://www.youtube.com/watch?v=i70zFUh5ugA#)

Et puis content de voir Nausea évoqué (parce que Oscar Garcia inside  [:sparta1].)

Sinon, l'affiche du Hellfest parait intéressante puisque KREATOR, ASPHYX, CRYPTOPSY et INQUISITION (total argh.).

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Main Bread Winner le 21 décembre 2012 à 21:43:39
En fait, il s'agissait d'un extrait de Nausea de NY et pas de LA, bien que les groupes aient existé exactement à la même époque (84-91 pour ceux de Nueva York). Nausea NY, c'est moins grindcore, plus crust. Leur unique album "Extinction" est fort recommandable si on s'est déjà demandé ce qu'un tag-team championship entre Discharge, Sacrilege (les anglais), Antisect et Hellabastard aurait pu donner.

Tout ça me fait penser qu'il y a trop longtemps que j'ai pas mis un petit Terrorizer.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 21 décembre 2012 à 21:52:17
Clair, World Downfall buotte des culs sévère (avec en plus, les mecs de Morbid Angel).

En matière de grind et de hardcore, ça te dis, DOOM, REPULSION, SIEGE et CRYPTIC SLAUGHTER ? Eux aussi sont de vrais coktail explosifs punk.

Sinon, VOIVOD va peur-être represser ses albums, parait-il.

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Main Bread Winner le 21 décembre 2012 à 22:03:11
Clair, World Downfall buotte des culs sévère (avec en plus, les mecs de Morbid Angel).

En matière de grind et de hardcore, ça te dis, DOOM, REPULSION, SIEGE et CRYPTIC SLAUGHTER ? Eux aussi sont de vrais coktail explosifs punk.

Sinon, VOIVOD va peur-être represser ses albums, parait-il.

Voilà



Ah oui, carrément! Je suis un grand fan de Doom, j'ai tout ce qu'ils ont fait à part le tout dernier Ep sorti l'année dernière. En fait, j'apprécie énormément les première productions de Peaceville (Deviated Instinct et Axegrinder en tête). D'ailleurs, Hammy le fondateur de Peaceville, a fait dans les 80's un groupe de crust/grind à la limite de l'absurde avec Jon et Bri de Doom qui s'appelait Sore Throat (ou Saw Throat, ça dépendait des années!). Ils avaient sorti une Ep avec 101 "chansons" (c'est du chaos sonore absolu, il faut bien le dire).
Siege, je dois avoir une réédition de "Dropdead" qui traîne. C'était en tous cas une des influences premières de Napalm Death quand ils étaient encore dans la scène punk (en compagnie des Electro Hippies, Bolt Thrower, Extreme Noise Terror et cie).
Je suis moins fan de Cryptic Slaughter et Repulsion mais à vrai dire, j'écoute surtout des groupes anglais ou avec une grosse influence britannique dans le style.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 janvier 2013 à 02:15:11
En ce moment je me fais un revival de hard/metal français des années 80...
J'ai pu réécouter ce que je connaissais déjà et découvrir d'autres trucs, pourtant connus de nom.

- Fisc : j'ai réécouté mon exemplaire de "Break Out". Un peu bancal ce disque, hésitation constante entre gros glam FM qui tache et heavy plus classique. Sur certains titres on sentirait presque le manager donner ses directives pour faire péter le hit parade, alors qu'ailleurs le groupe montre qu'il sait dégainer plutôt adroitement. Sympa toutefois.

- Trust : j'ai 2 albums, le 1er et "Répression". J'en avais un bon souvenir d'ado boutonneux, me rappelant de mes premiers émois sex.. ahem.. , mais force est de constater que je ne me souvenais que de l'hymne du hard français, "Antisocial"... (et d'autres choses aussi) Le reste? Déroutant. Déconcertant. Il y a bien quelques missiles bien rock comme "Préfabriqués", "Bosser 8 Heures" ou "Police Milice", mais les autres morceaux sont au mieux anecdotiques, au pire vraiment gavants. Bernie l'est bien gentil, mais son prêchi prêcha d'ultra-gauche devient insupportable au bout d'un moment ; le pire du pire étant certaines interventions parlées en plein morceau, qui tournent au discours de manif de bas étage.
Enfin bon.... ils ont quand même apporté une sacrée pierre au monument du rock français avec un merveilleux titre, merci à eux. Et au revoir.

- Vulcain : ou le syndrome du groupe typiquement français qui ne sert à rien. Vous prenez Motörhead avec des paroles en français et c'est fini. Le clone. La copie. C'est sympatoche à écouter en fond sonore, mais franchement c'est tellement plat et convenu que les fans du bombardier anglais préfèreront 100 fois lui rester fidèles, quant aux autres....

- Attentat Rock : c'est plus lourd là d'un coup. Je possède "Le Gang Des Saigneurs", et pas mal de titres font mouche dans la catégorie heavy. Riffs acérés, compos soignées et textes parfois bien salaces, le groupe a tiré un joli coup en réussissant à trouver une patte assez personnelle. Non pas que ce soit diablement original toutefois, mais c'est suffisamment burné et bien construit pour qu'on se laisse emporter. Bien joué!

- Blasphème : on entre dans le triangle qui talonnait Trust à une époque (Blasphème, Satan Jokers, Sortilège). Ca se justifiait plus ou moins, Blasphème ayant accouché de très bons titres et possédant un chanteur pour le moins identifiable ; ses montées légendaires ont donné une marque de fabrique au groupe, mais peuvent casser quelques oreilles à force ^^ Musicalement c'est très costaud, carré, très pro, et font penser à Iron Maiden par certains côtés. J'aime surtout le 1er album, car même si le 2ème comporte d'excellents passages ("Seul", "Vivre Libre", "Contrôle"), il s'avère moins homogène. Globalement on commence à s'approcher du haut du panier.

- High Power : groupe de seconde zone, mais je n'ai pu m'empêcher d'avoir un gros coup de coeur pour leur heavy un brin prog. Seulement 2 albums et un succès très confidentiel, mais un potentiel incroyable. Des brûlots comme "Avocat", "Les Violons de Satan", "Casse-toi" ou le larmoyant "Comme Un Damné" n'ont pas pu être écrits par des ratés. Ca riffe, ça agresse, c'est raw, mais à y regarder de plus près High Power fait preuve d'un raffinement bien supérieur à la moyenne ainsi qu'à leurs pauvres moyens. Ambitieux et classe, pourtant oubliés et enterrés. Quelle honte.

- Killers : après des débuts très incertains à cause d'un chanteur pour le moins irritant, le groupe explose à mes oreillles à partir du 3ème album. Killers, les vétérans basques du hard français n'ont jamais abdiqué car toujours suivis par une armée de fidèles à la Cause. Je ne possède que les 5 premiers disques, et ma foi c'est solide, malgré quelques légers travers à la Trust (le discours politisé, mais plus sporadique heureusement) ça bastonne dur, limite speed metal, et on écoute avec plaisir ce metal léché et travaillé. Des classiques en la matière sans doute, je conseillerais particulièrement "Mise Aux Poings" et "Cités Interdites" ; des titres comme "Sous Le Regard des Hommes" ou le râpeux et corrosif "Rockstar Limite" devraient mettre tout le monde d'accord, pour peu qu'on accorde un minimum d'importance à la scène française.

- Sortilège : Gloire à Sortilège !! J'annonce la couleur, Sortilège est mon groupe de metal français favori, avec ADX. Quelle classe éclatante. Pourtant mes premières écoutes ne se sont pas faites sans grincements de dents, le chanteur n'hésitant pas à monter ni à forcer sur les trémolos de manière totalement décomplexée, souvent sur-mixé par rapport au reste. Tout ça avec des textes en bon françois, ça fait bizarre. Mais merde, après une période de rôdage, quel organe !! De plus, "Zouille" seul ne serait rien sans l'application et la méthode de ses comparses pour nous servir un heavy de très haute tenue : "D'Ailleurs", "Civilisation Perdue", "Le Dernier des Travaux d'Hercule", "Chasse Le Dragon", "Délire d'un Fou"... musicalement le groupe rivalise avec les plus grands noms du heavy britannique. Indispensable.


Bientôt un check-up sur ADX, Satan Jokers et Warning, là j'ai envie de dormir ^^U
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 janvier 2013 à 03:23:34
A propos de Rhapsody :

Leurs albums de Legendary Tales à Power of the Dragonflame sont des fuckin' masterpieces mais ils font que gâcher leur potentiel car Turilli pue le fond de tiroir.

Je ne suis qu'à moitié d'accord.
Disons qu'il y a 7-8 ans j'aurais été 100% de ton avis, mais j'ai revu mon jugement après coup.
Déjà, je ne considère pas Power Of The Dragonflame comme un chef d'oeuvre ; à vrai dire c'est un album bancal. Des compos grandioses (Agony Is My Name, Steelgods Of The Last Apocalypse, Gargoyles) côtoient des morceaux composés en mode pilotage automatique, ainsi qu'une infâme repompe de Manowar (March Of The Swordmaster... pastiche risible ; sans oublier le couplet de When Demons Awake, copié-collé venant de Wheels Of Fire des 4 gugusses en peaux de bêtes). Quant à l'album d'avant, il était bien mais finalement assez plat... Forcément, ils avaient grillé toutes leurs cartouches sur Symphony Of Enchanted Lands [:aie]
C'est vrai que la fin de la première partie de leur "saga épique [:petrus]" devait marquer un tournant dans leur carrière... et finalement non, il ont commencé à se repomper eux-mêmes. Mais si au départ ça m'a gavé et poussé à laisser tomber le groupe pendant quelques années, je suis revenu dessus plus tard et j'ai redécouvert de bons disques. Sûrement pas du niveau des 2 premiers, mais quand même.

Ce qui m'a vraiment réconcilié avec le Rhapsody post-POTD, c'est l'album The Frozen Tears Of Angels sorti en 2010. Il m'a troué le cul à sa sortie et j'ai eu la sensation de revivre cet émerveillement qui m'avait frappé en 1998 quand je m'étais rué sur les bornes d'écoutes de la Fnac de Rennes pour jeter une oreille sur Symphony Of Enchanted Lands. Puis le mini-LP suivant a achevé de me séduire, notamment grâce à la sublime compo The Ancient Fires of Har-Kuun, un pur bijou conduit par des choeurs de folie et un riff limite tech-thrash [:love]. Moi, des groupes qui s'auto-repompent avec une telle classe, je souhaiterais qu'il en existe davantage... Bref, je suis un fan de Rhapsody :D

...mais je garde assez de discernement pour admettre que leurs textes, c'est vraiment, vraiment de la merde en barre [:lol]
Comme je le disais ailleurs, dans le rock, les textes n'ont jamais été prépondérants. De bons lyrics seront un plus, mais une grosse partie des standards du rock (et du metal) s'en sont passés.
Et puis la scission Turilli / Staropoli pour faire 2 Rhapsody, ça me les brise. Le groupe a splitté, point :o Ca me fait penser au grand écart d'Angra en 1999. Le Angra post-Matos ne m'a jamais botté, et Matos-band de son côté n'a jamais cassé des briques. Quel gâchis [:pfff]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bal-Sagoth le 06 janvier 2013 à 13:49:18
Citer
March Of The Swordmaster

L'air de ce morceau est truc issu du folklore germanique je crois. J'ai entend Corvus Corax ou In Extremo (à l'époque de leurs premiers albums purement folk) le reprendre avant que Rhapsody n'en fasse un morceau.

Citer
Déjà, je ne considère pas Power Of The Dragonflame comme un chef d'oeuvre

C'est l'impression générale que j'ai gardé de l'ensemble, du en grande partie au fait que leur remix du Mouvement 4 de la Symphonie N° 9 d'Antonin Dvorak m'a troué le cul à vitesse supraluminique :p (oui c'était sur Rain of a Thousand Flames, mais je veux dire qu'à cause de cela - du moins en partie - j'ai un regard qui porte sur l'ensemble de l'oeuvre de Rhapsody qui oublie un peu facilement les erreurs de leur dernier album - Et pourtant j'ai essayé chaque album sorti depuis, et pour moi le groupe est mort avec celui-là, comme Metallica est mort après le Black Album -)

Bon, pour certains c'un massacre mais moi je trouve que c'est bien chié.

Je ne suis pas vraiment objectif, mais malgré quelques morceaux mal inspirés de-ci, de-là, dans l'ensemble pour moi c'est resté supérieur à ce que j'ai entendu par la suite.

Je ne sais pas où ils en sont actuellement, peut-être que j'ai un album de retard, ou deux, mais je suis sûr d'avoir entendu Symphony of Enchanted Lands II et 'lavoir trouvé aussi peu inspiré que son titre, et Truiumph or Agony sentait vraiment l'agonie plus que le triomphe.

Les deux autres ça me parle moins, j'ai pu les écouter, ou p'tet pas, je verrai à l'occasion.

Je vais aller voir pour Frozen Tears of Angels, au cas où, mais je me suis méfiant...

Citer
c'est vraiment, vraiment de la merde en barre

C'est un stéréotype vivant "le pur guerrier de l'aube glaciale qui doit découvrir le random artefact of justice pour aller flanquer une branlée aux manants du chaos, perdant un par un ses compagnons tragiquement et découvrant dans son ennemi un allié inattendu contre un ennemi encore plus puissant..."

C'est du shonen qu'ils nous font Rhapsody?

Citer
dans le rock, les textes n'ont jamais été prépondérants

Maiden avait de la bonne zik mais aussi de bons textes.

Cradle of Filth on en dit ce qu'on veut, ils ont des tronches à se gondoler et Dani a l'air d'être le rejeton satanique de Sarkozy, mais ils ont de pur textes.

Bon la thématique tourne un peu en rond (des vampires qui s'enculent, des hérétiques qui s'enculent, des démons qui s'enculent, et Gilles de Rais qui encule... Leur truc de dark erotica ça fatigue à la longue) mais faut voir comment c'est torché, vieil anglais et tout le bousin, y'en a qui se sont fait plaisir.

Citer
Et puis la scission Turilli / Staropoli pour faire 2 Rhapsody, ça me les brise. Le groupe a splitté, point  Ca me fait penser au grand écart d'Angra en 1999. Le Angra post-Matos ne m'a jamais botté, et Matos-band de son côté n'a jamais cassé des briques. Quel gâchis

Comme pour Sepultura en gros.

Le Sepultura sans Max Cavalera c'était de la merde, et Soulfly de Cavalera m'a toujours fait chier (comme Nailbomb. J'ai jamais essayé le Cavalera Conspiracy...).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 janvier 2013 à 13:54:55
C'est comme le heavy français, Rhapsody : un concept ringard. Le Heavy french se réduit pour moi à Sortilege et ADX, et encore (leur chant, je déteste, ils n'arrivent pas au petit doigt de pied de feu Dio).

Je ne sais si ce serait un bilan, mais ayant acheté le 30 décembre et reçu après le 1° janvier...

Bref, j'ai acheté un peu de Heavy et de Speed, et du Death et de black metal. Faut dire que j'ai sélectionné les meilleurs.

Heavy/Speed :

DEEP PURPLE - In Rock :

NO COMMENT. Tout prof de guitare se doit de faire jouer au moins un morceau. J'ai surtout adoré BloodSucker ( le riff d'entrée est le même que sur Four Horsemen !!)

HELLOWEEN- Keeper of the Seven Keys part1

AAAAAAAAAAaaahhhh... It's Halloween !!!!!

Rien en thrash, mais ça ne saurait tarder.

Death :

Ben, DEATH, justement : j'ai pris Scream Bloody Gore et Spiritual Healing. Le premier place quand même la barre très haut avec des morceaux comme Sacrifice, Zombie Ritual, Mutilation, ou encor Evil Dead. Franchement, c'et un vrai album de guerriers.

En Black, que les nouveaux grands noms comme FLAME OF WAR, GRIMA MORSTUA, MGLA, GRAND BELIAL's KEY et CENDRES DE HAINE.

Pour 2013, je prends ce qui reste à trouver.

Citer
Le Sepultura sans Max Cavalera c'était de la merde, et Soulfly de Cavalera m'a toujours fait chier (comme Nailbomb. J'ai jamais essayé le Cavalera Conspiracy...).

GROS +1. SEPULTURA, pour moi, c'est de Morbid Visions à Arise. Peut-être Chaos AD pour deux ou trois chansons, très éventuellement.

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bal-Sagoth le 06 janvier 2013 à 14:21:51
Citer
GROS +1. SEPULTURA, pour moi, c'est de Morbid Visions à Arise. Peut-être Chaos AD pour deux ou trois chansons, très éventuellement.

Là en revanche on a une divergence d'opinion :p

Autant ouais, leurs albums death / thrash des débuts étaient bien chiadés, que leurs albums louchant sur le Tribal Metal, j'ai salement bien kiffé.

Mais après Roots c'était fini pour moi.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 janvier 2013 à 15:59:20
L'air de ce morceau est truc issu du folklore germanique je crois. J'ai entend Corvus Corax ou In Extremo (à l'époque de leurs premiers albums purement folk) le reprendre avant que Rhapsody n'en fasse un morceau.
Je ne connais pas l'origine du morceau mais en tout cas la manière de le jouer et de le chanter sonne Manowar à mort.

Je ne sais pas où ils en sont actuellement, peut-être que j'ai un album de retard, ou deux, mais je suis sûr d'avoir entendu Symphony of Enchanted Lands II et 'lavoir trouvé aussi peu inspiré que son titre, et Truiumph or Agony sentait vraiment l'agonie plus que le triomphe.
[:lol] J'avais exactement le même ressenti avant que je n'écoute leur album de 2010.

Les deux autres ça me parle moins, j'ai pu les écouter, ou p'tet pas, je verrai à l'occasion.
Je vais aller voir pour Frozen Tears of Angels, au cas où, mais je me suis méfiant...

Ecoute ça [:sparta2]

L'un de leur meilleurs refrains toutes époques confondues :
On The Way To Ainor - Rhapsody Of Fire (http://www.youtube.com/watch?v=oGZDIExV5M8#)

Ces choeurs, et ce riff... (à 1'30") [:love]
rhapsody of fire-ACT III:the ancient fires of Har-Kuun(lyrics) (http://www.youtube.com/watch?v=fY11DDNpe9M#)

Maiden avait de la bonne zik mais aussi de bons textes.
Oui je sais, je ne suis pas en train de dire que les textes de metal sont pourris, seulement ce n'est pas nécessaire qu'ils soient bons. Si Maiden avait fait des paroles à la Quest For Fire ou Charlot The Harlot tout le long de leur carrière, leur succès aurait été équivalent malgré tout. Maiden, c'est les oh-oh-oh, le double-croche / croche, le do-ré-mi, les harmonies de grattes, du heavy chiadé à mort ; les bons textes, ben c'est cool, mais c'est du bonus.

Le Sepultura sans Max Cavalera c'était de la merde, et Soulfly de Cavalera m'a toujours fait chier (comme Nailbomb. J'ai jamais essayé le Cavalera Conspiracy...).
Sepultura pour moi ça s'arrête à Chaos AD. Roots j'ai profondément détesté. Tribal ok, original ok, mais minimaliste au possible, gueulard, son dégueu, grattes accordées comme des épuisettes, très peu pour moi :o [:lol]
Je reste un grand grand fan de Beneath The Remains.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 janvier 2013 à 16:18:29
Et ça commence où ?

Sinon, comme je l'ai dis il y a quelques moins, j'ai découvert deux groupes de thrash suisses, MESSIAH et INFECTED, qui n'ont rien à envier à Celtic Frost et Coroner (c'était pas des gentils, tout de même, ceux à Tommy).

Messiah - "Extreme Cold Weather" (http://www.youtube.com/watch?v=rGkAMRav1SM#ws)

Et :

Infected-Media Control (http://www.youtube.com/watch?v=PML2w5o0A2g#)



Sinon, ce live tuera toujours autant :

Coroner - Live in East Berlin 1990 (full show) (http://www.youtube.com/watch?v=SJg4mh7moUo#)

Putain ces morceaux de décoffrage dans la tronche. Surtout Shadow of A Lost Dream et Masked Jackal.

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 janvier 2013 à 23:57:49
Et ça commence où ?

Je sais que tu ne seras probablement pas d'accord :D mais pour moi ça commence à Schizophrenia.
Morbid Visions et Bestial Devastation c'était quand même bien cradingue, l'identité du groupe n'est nulle part, elle est totalement diluée dans un gargouillis de thrash basique. Violent, certes, mais cela ne suffit pas. Schizophrenia balaye net toutes ces élucubrations de jeunesse avide de sensations fortes : non seulement ça reste agressif, mais c'est construit, parfois mélodique, et surtout la patte du groupe est posée, son son devient identifiable et les riffs rentrent dans la tête pour ne plus en sortir. Merci Andreas Kisser.

C'est comme le heavy français, Rhapsody : un concept ringard

Ah non, je ne peux pas te laisser dire ça, le heavy français n'a rien de ringard ; là tu compares les choux et les carottes, tu ne peux pas regarder sous le même éclairage des groupes qui s'efforçaient de vivre en 83, 84, 85 et Rhapsody qui sort son 1er disque en 1997.
Si tu écoutes le 1er album d'ADX, sorti en 1985, il faut mettre son horloge interne sur "1985". Rester ancré en 2013 en écoutant un disque qui a presque 30 ans et dire que c'est ringard, ça n'a pas de sens.
Le concept de Rhapsody quant à lui, n'est pas foncièrement ringard dans le fond (sinon Tolkien c'est ringard), c'est la forme qui est désastreuse. Mais j'ai pris le parti d'ignorer la forme du concept pour me concentrer sur la musique, car c'est avant tout de la musique, encore faut-il le rappeler. Et ce côté-ci me satisfait plus que pleinement.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 07 janvier 2013 à 10:18:19
En même temps, ils avaient 15 ans, les mecs. Faut voir leur âge et le fait qu'ils vivaient à l'époque, dans un pays de merde (tu te vois enregistrer un bon album en 48h chrono, en 1984, et dans 6m2 ? Bathory a du passer par là, au début). Et puis Morbid Visions est une amélioration par rapport à Bestial Devastation ( Foutage de gueule, celui-là : Igor n'avait pas de vraie batterie et Max avait une épave en guise de gratte).

Pour le heavy français (je ne rajouterais rien sur Rapshody), je veux dire qu'ils avaient du retard : des riffs assez convenus et surtout un chant à la virilité contestable. Bruce dickinson, Halford et Dio sont plus convaincants à mes yeux, et les paroles atteignent des sommets du ridicule (le satanisme, c'était tout ce qui restait avec le hardcore contestataire pour avoir un minimum d'agressivité). ADX, je veux bien, mais c'est TOUT : en 1985, justement, on était quand même passé au thrash, IRON MAIDEN étaient les maîtres absolus du heavy, et il fallait se contenter en France, pour le speed, des lamentables MÖRSURE et leur batterie électronique à la con.

La France s'est fait connaitre, parmis ceux qui estiment que le hard ne doit jamais oublier qu'il doit rester agressif, grâce au Death et surtout au Black, quitte à lever un peu haut le bras droit.

Voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bal-Sagoth le 07 janvier 2013 à 11:10:57
Citer
Ecoute ça

L'un de leur meilleurs refrains toutes époques confondues :

C'pas mal, mais ça n'enflamme pas mon septième sens. Faudra que je réécoute ça dans de meilleures dispositions, sans doute. Une deuxième écoute, plus tard, est souvent nécessaire. Faut que ça décante.

Y'a du bon ceci dit, la gratte fait de la narration à elle seule et le chorus est bien chiadé.

Je ne dirai pas que ça ne me rappelle pas un certain nombre de trucs, mais bon, écouter Rhapsody et dire qu'ils se repompent, c'est comme se fader Saint Seiya Omega et se plaindre que le design est pourri et qu'y a aucune originalité :p

On se lance dedans en connaissance de cause, du coup se plaindre à ce niveau est futile :p

Citer
Ces choeurs, et ce riff... (à 1'30")

Mouais. C'est pas que ça soit pas sympa, on sent qu'ils en veulent, mais aussi que malgré un désir de  renouer avec le feu sacré ils doivent bien se rendre compte qu'en ce qui les concerne, ils ont fait le tour de la question et ont sans doute atteint un palier dans leur évolution. Qui les amènerait à considérer une autre façon de faire afin d'éviter la stagnation... Au risque de se faire allumer par ceux qui n'aiment pas la prise de risque chez un artiste qui désire changer sa façon de faire...

C'est pas mal, et ça sonne moins comme "Rhapsody se bouffant la queue" dans les deux autres albums, ce qui me vaudra sûrement une écoute des skeuds dans leur ensemble hormis ceux déjà écoutés qui m'ont fait bailler à m'en décrocher la mâchoire, mais ça ne provoque plus la même décharge d'adrénaline qu'un truc pourtant moins torturé comme "Riding the Winds of Eternity".

Rhapsody - Riding in the Winds of Eternity (http://www.youtube.com/watch?v=0V2Sm6R7yw4#)

Là tu sentais un côté spontané. Ca venait naturellement. Désormais ils essayent très fort et leurs efforts sont louables, mais ça sert à rien de forcer si ça vient plus naturellement.

Puis je viens seulement de faire ma MAJ niveau Rhapsody, vu que ça fait depuis 2006 que je les niais en bloc, et je vois le joli bousin que c'est devenu avec Rhapsody of Fire d'un côté leadé par le claviéreux Staropoli et de l'autre Luca parti faire son rebelle de la forêt tout seul dans son coin avec Luca Turilli's Rhapsody...

Attends, Rhapsody SANS Turilli? Pas que je sois fan du gaillard, mais c'est quand même SON groupe à la base... Le captaine est p'tet un enfoiré mais c'est le capitaine quoi.

Du coup ça fait un peu bizarre à concevoir.

Du coup je viens de m'écouter Ascending to Infinity (juste la chanson-titre) de Luca Turilli's Project... DAMMAZ KRON! J'ai eu l'impression d'entendre du Rhapsody de la grande époque! Presque. Habituer mon oreille a du Rhapsody sans Fabio va demander un moment. Non que Alessandro ne soit pas bon, mais bon, quand j'ai une habitude dans l'oreille ça demande un temps d'adaptation...

RHAPSODY - Ascending To Infinity (full song) (http://www.youtube.com/watch?v=lU9nk9GPzPQ#)

C'est pas encore aussi chiadé qu'à la grande époque, mais j'ai l'impression que ça vient plus naturellement.

Moins de chipotages pour atteindre un son plus juste, qui donne l'impression d'une continuité sans donner l'impression d'une repompe.

Du coup c'est cet album-là que je vais écouter avant les deux derniers de "Rhapsody of Fire". Aurai-je mal jugé Turilli? N'était-ce pas de sa faute finalement si Rhapsody tournait en rond?

Mince ce morceau "Ascending to Infinity" est vraiment très bon, espérons que le reste de l'album soit à l'avenant.

Citer
Pour le heavy français (je ne rajouterais rien sur Rapshody), je veux dire qu'ils avaient du retard : des riffs assez convenus et surtout un chant à la virilité contestable

Pour le heavy français je peux pas dire. Aucun groupe e me vient à l'esprit.

En revanche, pour le thrash français, y'a eu une petite perle passée inaperçue à une époque (et oubliée depuis) du nom de Imperial.

J'avais fait l'effort saluable d'acheter leurs galettes. Quand on sait que j'achète un disque tous les 20 ans en moyenne, ça faisait une sacrée rupture dans mes habitudes.

Imperial - Thrasheur 13 (http://www.youtube.com/watch?v=w0GVBk5TOw4#)

"On est les thrasheurs de la plage
Métal, sable et coquillages
On a sorti serviettes et maillots
Du Metal à fond dans l'auto"

Perso je ne regrette rien, je me suis bien marré avec ces mecs, et leur morceau "orage final" était puissant aussi.

Imperial "Orage Final" (aux crépuscules - track 4) (http://www.youtube.com/watch?v=syB979PDu_8#)

Et Paolla me fait toujours autant délirer.

Imperial "Paolla" (malmort - track 3) (http://www.youtube.com/watch?v=QHdPtJPtmZs#)

Rha, Imperial, du grand Metal français avec des lyrics super recherchés (on disait que de bons lyrics en Metal c'était pas important? Mais sans les lyrics ici ce serait beaucoup moins tordant)

"Entre deux étages
Croise un anthropophage
Entre deux essorages
Assiste à un carnage
Il reste de l'œsophage
Sur le carrelage
La pauvre est en nage
Ce n'est plus de son âge

Le ménage n'attends pas
Surtout pour Paolla
C'est pour ça qu'elle est là
Elle sait qu'elle n'a pas le choix"
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 janvier 2013 à 11:43:15
En même temps, ils avaient 15 ans, les mecs.

C'est vrai. C'est une circonstance atténuante valable. Ceci dit c'est pas suffisant pour que je m'inflige ça [:lol]

Pour le heavy français, je veux dire qu'ils avaient du retard

En même temps, fin 70 début 80, qui dans le monde n'était pas en retard à part les Anglais?
Même les Américains peuvent être vus comme des suiveurs. Riot, Slayer, Metallica n'ont fait que réchauffer une marmite déjà pleine, en rajoutant du poivre. Ce n'est pas pour autant que ça doit être considéré comme mauvais.
Tu parlais de Helloween plus haut, t'as acheté le 1er Keeper. Pourtant, 10 ans avant, Rainbow et Judas Priest donnaient naissance au genre avec des morceaux comme "Kill The King" ou "Exciter". Accept s'est aussi essayé plus tard à l'exercice avec "Fast As A Shark". Donc Helloween avait du retard aussi, et pas qu'un peu.
Le retard ne suffit donc pas à condamner quelque chose.

des riffs assez convenus et surtout un chant à la virilité contestable.

Pas d'accord. Après, chacun a sa conception du "riff convenu".
Dans l'absolu, 95% des trucs sortis après Led Zeppelin, Black Sabbath, Deep Purple/Rainbow et Judas Priest sont du réchauffé. Iron Maiden inclus. Des groupes vraiment novateurs, t'en as pas plus de 5 par décennie. Personnellement, quand je parle de riff bateau, ça fait référence à une forte anticipation. Je ne ressens pas ça quand j'écoute les meilleurs titres de High Power, Satan Jokers ou de Sortilège, pour moi ils n'avaient rien à envier aux rosbeefs. C'est carré, puissant et super bien exécuté. Quant au chant, la virilité n'est pas synonyme de qualité à mon sens, je veux un chant qui colle à la musique, il peut bien être geignard, androgyne ou je ne sais quoi. Après je sais que tes attentes sont très différentes des miennes, même si on se rejoint sur quelques groupes, mais ce ne sera pas pour les mêmes raisons.

Bruce dickinson, Halford et Dio sont plus convaincants à mes yeux

Bah tu prends les 3 plus grands chanteurs du heavy ou quasiment, ça ne signifie pas pour autant que les autres ne valent rien ;) Ce qui bloque c'est simplement le chant en français, d'ailleurs on y vient :

et les paroles atteignent des sommets du ridicule

Argument non valide : amuse-toi à traduire les paroles de tes groupes favoris, et compare.
Une bonne palanquée de textes metal sont à chier, je dirais 75%. Mais pour le metal français, on comprend aussitôt donc ça bloque plus facilement. Mais dans le fond c'est le même schéma. Les textes de Dio et ceux de Sortilège sont écrits dans la même veine, par exemple.
Cependant, le jour où les textes auront un impact primordial dans le rock/metal n'est pas encore arrivé car la majeure partie du propos artistique ne se situe pas à cet endroit. Les exemples se comptent par gigatonnes.

De plus, les bons textes en français ne sont pas à exclure.

La France s'est fait connaitre, parmis ceux qui estiment que le hard ne doit jamais oublier qu'il doit rester agressif, grâce au Death et surtout au Black, quitte à lever un peu haut le bras droit.

Dans le hard/metal en général, la France s'est fait connaître grâce à Trust. Dommage, je sais.
Schuldiner lui-même était un accro au metal français des années 80, qui possède encore aujourd'hui une aura importante chez quelques metalleux outre-altantique. Fréquentant le forum international de King Diamond, j'ai lancé une fois un sujet sur le heavy français des 80s, n'attendant pas de miracles. J'ai été étonnamment surpris par le nombre de réponses et l'enthousiasme généré.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 janvier 2013 à 14:59:24
Puis je viens seulement de faire ma MAJ niveau Rhapsody, vu que ça fait depuis 2006 que je les niais en bloc

Idem, la sortie de Triumph Or Agony m'avait achevé.
Du coup c'est vraiment par hasard que je suis revenu dedans, d'abord avec beaucoup de circonspection puis plus en confiance, quand j'ai découvert les 2 morceaux que j'ai postés plus haut.
Par contre le Luca Turilli's Rhapsody, j'ai pas encore fait l'effort de me pencher dessus. Déjà le tout dernier album de Rhapsody, From Chaos To Eternity, je ne l'ai pas trouvé aussi bon que TFTOA et le mini-LP TCEOF. Un peu en bout de course hormis 2-3 titres, cet album a une odeur de fin de contrat je trouve.

Je suis revenu ensuite sur SOEL part 2 et Triumph Or Agony, je les ai redécouverts et j'y ai trouvé de bonnes choses. Avec le recul, je les trouve d'une qualité équivalente à celle de Dawn Of Victory -que je n'aime pas tant que ça-.

Du coup c'est cet album-là que je vais écouter avant les deux derniers de "Rhapsody of Fire". Aurai-je mal jugé Turilli? N'était-ce pas de sa faute finalement si Rhapsody tournait en rond?

Merci qui? :D

"Entre deux étages
Croise un anthropophage
Entre deux essorages
Assiste à un carnage
Il reste de l'œsophage
Sur le carrelage
La pauvre est en nage
Ce n'est plus de son âge

Le ménage n'attends pas
Surtout pour Paolla
C'est pour ça qu'elle est là
Elle sait qu'elle n'a pas le choix"

 [:lol] c'est vrai que c'est rigolo.
Mais bon, je crois qu'on s'est quand même compris avec cette histoire de textes dans le metal.
Imperial, à creuser, je ne connais pas du tout. [:jap]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bal-Sagoth le 07 janvier 2013 à 16:49:57
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Merci qui?

Danke Cacaman ;) (hmmm, je hume ton pseudo...)

Citer
Mais bon, je crois qu'on s'est quand même compris avec cette histoire de textes dans le metal.
Imperial, à creuser, je ne connais pas du tout.

Ouais on s'est compris, je mettais Imeprial pour joker :p

'paremment après 12 ans ils ont enfin réussi à sortir leur troisième skeud en 2011 :p

Moi qui les pensait morts! Du coup je vais essayer de pécho, mais avec un titre comme Imperial - Chaos, je risque de trouver du 40K à tour de bras -_-

Enfin, dans le temps j'avais des blogs de partage de zik spécialisés Metal, je vais aller jeter un oeil si ils sont encore en vie...

V'là leur fiche sur l'EM : http://www.metal-archives.com/bands/Imperial/7027 (http://www.metal-archives.com/bands/Imperial/7027)

Si tu rames grave pour trouver les skeuds d'Imperial (du moins les deux premiers), tu me klaxonnes et je te mets ça au chaud.

Vu que c'un groupe français indé ça risque d'être chaud galette à trouver, même en version physique...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 09 janvier 2013 à 20:05:30
Je continue à dépoussiérer certains albums que j'avais pas écouté depuis un bout.

Winds - Passion's Quest (with lyrics) (http://www.youtube.com/watch?v=w9U_hMwgF3k#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bal-Sagoth le 09 janvier 2013 à 20:33:45
La zik du brol est sympa, du neoclassical qui fait des mamours dans les coins au prog, en revanche la voix du gus est un chouïa falote.

J'ai rien contre les clear vocals, mais tant qu'à faire je les préfère plus burnés, genre Heidevolk.

Heidevolk - Het Bier Zal Weer Vloeien (http://www.youtube.com/watch?v=QYg4iuQvVag#)

Sinon pour la zik c'est plutôt nice. Connaissait pas.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 janvier 2013 à 16:56:49
Bientôt un check-up sur ADX, Satan Jokers et Warning, là j'ai envie de dormir ^^U

ADX : Très très grosse pointure du metal français. J'ai tous leurs disques de la 1ère période (1985-1990) et c'est un pur bonheur de heavy / speed metal. C'est d'ailleurs le tout premier groupe qui m'a fait penser que le chant en français n'était pas si mauvais ; j'y ai longtemps été allergique pourtant. De leurs 4 premiers albums (Exécution, La Terreur, Suprématie, et Weird Visions chanté en anglais), il n'y a quasiment aucun morceau faible, les hymnes se succèdent : Prière de Satan, Prisonnier de la Nuit, Le Fléau de Dieu, La Terreur, Le Blason de la Honte, Tourmente et Passion, Le Jugement de Salem, Notre Dame de Paris, Victime, L'Ordre Sacré, Sacrifice In The Ice, Fortunetelling, Behind The Mirror, sans oublier LE titre qui déboîte tout, Déesse du Crime (http://www.youtube.com/watch?v=inuJHmPF7xA#), son riff bandant à mort et son refrain fédérateur. Classique ultime. Je n'ai pas approfondi leurs travaux depuis les reformations de 1998 et 2008, mais ça ne saurait tarder.

Satan Jokers : c'est plus mitigé. Le 1er album, "Fils du Metal", sorti en 1983, est assez exemplaire et comporte son lot de pépites. Le niveau technique, assez costaud, autorise les musiciens à s'embarquer parfois dans des intermèdes très bien ficelés (Samourai, Age de Confusion). Simplement, le style surprend de prime abord car le groupe lorgne régulièrement sur des trucs plus sucrés, voire carrément pop (Tokyo Geisha, Derrière les Portes Closes), ce qui laisse un arrière goût d'hétérogénéité un peu gênant de mon point de vue. Mais ce 1er disque est une pierre angulaire du hard français, n'en doutons point, rien que le morceau-titre convaincra aisément les plus dubitatifs.
Par contre le second coule lamentablement car le groupe s'échappe vers des contrées commerciales, complètement à découvert. Ce n'est pas en soi un défaut car quelque chose peut être commercial et bon (denrée rare, avouons-le), mais c'est insupportable à mes oreilles (l'immonde Pas Fréquentables, Infidèle, Trop Fou Pour Toi..). Seuls Bienvenue Au Sabbat et La Marche Hérétique sauvent un peu la mise. Comme pour ADX je n'ai pas écouté leurs récents travaux.

Warning : concernant les 2 premiers disques, c'est exactement l'inverse de Satan Jokers. Un 1er effort (de 1981) pénible à écouter, timidement hard rock et saupoudré de pop à tous les étages. Fadasse. Le 2nd corrige admirablement le tir l'année suivante, sans toutefois devenir un chef d'oeuvre certes, mais en lançant quelques roquettes bien placées (Rock City, Commando, Fire Fire). Pas mal dans l'ensemble.
Titre: Re : Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 janvier 2013 à 14:44:56
Tiens, puisque je parlais de bons textes en français :

HIGH POWER- Avocat (http://www.youtube.com/watch?v=NxgqXO0-PNg#)

Avocat de la nuit, fossoyeur de l'espoir
T'as la robe qui déteint, ton âme est si noire
Tu vas presque nous dire avec des yeux mi-clos
Que c'est une soutane qui habille ta peau
 
Avocat, avocat, va au diable !
 
Et quand près du perchoir tu élèves les bras
Au nom de la justice, tu étouffes ta proie
Plus l'argent pèsera dans tes poches de rapace
Plus la loi cassera ses dents sur ta cuirasse
 
Avocat, avocat
 
Avocat de la nuit, ta robe a la couleur
De la fosse qui t'attend, humide comme la peur
Mais prends garde à toi, qu'à violer la balance
Le glaive ne t'abatte dans un dernier silence
 
Avocat, avocat


et la musique...  [:onion tears]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bal-Sagoth le 14 janvier 2013 à 16:57:31
Ca rappelle un peu Rage époque Reign in Fear en 86... C'pas mal torché.

Rage - Hand of glory (http://www.youtube.com/watch?v=I66q0-nhY5Y#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2013 à 19:19:42
coroner - Nosferatu ( with intro ) (http://www.youtube.com/watch?v=JQ0AH7G2x7k#)

 [:delarue1]

Bon, d'accord, ça assure grave.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 05 mars 2013 à 20:02:20
C'est clair, Coroner est très bon. Hard Rock mag parlait de death metal quand il est sorti.   [:onion laule]

Dans ce cas tu devrais apprécier ça (du thrash slayerien) :

Infernal Majesty- R.I.P./Night of the Living Dead (http://www.youtube.com/watch?v=AL2ZxCrhrBs#)

Et aussi ça, car ça vient du même pays :

DBC - Deadlock (http://www.youtube.com/watch?v=Rh87CAy72mg#)

DBC est vraiment mortel.

Sinon, je me suis fait du black 80's, dont ça :

Poison (Germany) - 03 Slaves (of the Crucifix) (http://www.youtube.com/watch?v=BoAMBLud5fQ#)

'Tain, dire que ce morceau dure si longtemps et qu'il n'endort jamais. Un album aurait tout détruit en 87.

Voilà



Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2013 à 23:35:18
[:delarue1]

Bon, d'accord, ça assure grave.

Si t'es pas à jour avec Coroner, No More Color et Mental Vortex sont à écouter d'urgence [:sparta2]
Et dire que je les ai vus 2 fois en 2 ans alors qu'il y a 15 ans c'était l'un de mes rêves les plus fous ^^
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 08 mars 2013 à 10:16:41
J'ai peur que ce soit un peu trop tech pour moi, mais bon j'ai bien aimé RIP alors sait-on jamais.

Allez, hop, pour me secouer

Hypocrisy - War-Path (http://www.youtube.com/watch?v=IE8hAOLy9vs#)

Et puis après rien de tel que la douceur d'une voix de femme.

Arch Enemy - Nemesis (http://www.youtube.com/watch?v=lRU-3ewYaRU#)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 mars 2013 à 10:33:30
J'ai peur que ce soit un peu trop tech pour moi, mais bon j'ai bien aimé RIP alors sait-on jamais.

C'est plutôt l'inverse en fait.
Sur No More Color et Mental Vortex, l'accent est largement mis sur le songwriting, alors que sur RIP et Punishment For Decadence, c'est surtout du gros déluge de notes. Coroner a évolué tout le long de ses 5 albums, et le dernier (Grin, 1993) est vraiment vraiment bizarre, très sobre, assez lent, atmosphérique, limite hypnotique par moments. D'ailleurs j'ai mis plusieurs années à vraiment l'apprécier.

Un chef d'oeuvre de No More Color :
CORONER - Read My Scars (http://www.youtube.com/watch?v=ZVSRay5QzqU#ws)

Un autre de Mental Vortex :
CORONER - Semtex Revolution (http://www.youtube.com/watch?v=gd215wjpNh8#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 08 mars 2013 à 10:51:25
Ben, moi je n'ai pas eu besoin de ces années : j'ai accroché direct !!

Tient, cacaman et max pouvez zieuter mes chros sur Les Eternels, un petit webzine où j'ai trouvé refuge, si vous voulez. J'ai fais Grin et j'adore cet album (me tueriers sont internal, Caveat, Serrpent et Paralised)

Sinon, en ce moment je me fais une rétrospective sur le black français avec une pince à linge dans une main et des boules quies dans l'autre.

voilà

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 08 mars 2013 à 11:06:25
effectivement Grin j'ai écouté ou ou deux titres mais je j'ai pas ressenti d'envie pressante de pousser plus loin :p
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 10 mars 2013 à 01:22:44
PERIPHERY - MAKE TOTAL DESTROY (OFFICIAL VIDEO) (http://www.youtube.com/watch?v=1pskj9sbffg#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 11 mars 2013 à 13:31:38
J'avais bien aimé cet album sorti en 2012 de black/death mélodique

Helioss - The Worm Inside (http://www.youtube.com/watch?v=JC8zOFyEwno#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 11 mars 2013 à 16:05:26
Ca fait un bout de temps que je veux m'acheter Mental Vortex, mais quand je vois le prix des albums de Coroner... [:chiyo1]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 mars 2013 à 16:15:09
Je les ai tous en double sauf RIP :D
Mais euh, autant pour avoir les 1ers pressages c'est tendu (quand c'est Jap n'en parlons pas, j'ai vu Mental Vortex jap avec obi vendu pour $250), autant si une simple réédition te suffit, y'a moyen de les choper pour pas trop cher. J'en ai vu plein de fois aux environs de $15-20.
Pour un 1st press tu peux compter le double minimum.
En tout cas Mental Vortex fait partie de mon top 10 tous styles confondus [:sparta1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 11 mars 2013 à 16:47:55
Ah, ok. Il faudra que je regarde mieux alors, car pour l'instant, les prix que j'ai vus tournent plutôt entre $60 et $90....
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 mars 2013 à 22:45:22
Moué, faut dire que ça fait quelques temps que je n'ai pas regardé l'évolution des prix pour du Coroner, effectivement Mental Vortex semble avoir monté (depuis la reformation?).

En tout cas, éviter les sites genre ebay, et privilégier priceminister ou discogs. Là j'ai fait une recherche, j'en vois pour moins de $20 mais c'est souvent Punishment For Decadence. Mental Vortex apparemment le cours actuel pour une réédition est autour de 30€ (28 sur priceminister, 30 sur discogs). No More Color, idem. Après, y'en aura toujours pour coller du 50€ à tour de bras, c'est sûr. Pour Grin, le tarif habituel c'est 45€. Vue aussi la dernière compil officielle du groupe sortie en 1995 pour 32€, une affaire par rapport aux prix déjà constatés.
Mais voui, petite erreur de ma part, les prix ont augmenté pour No More Color & Mental Vortex. Pourquoi ces deux-là? Parce que ce sont les meilleurs sans doute 8)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 14 mars 2013 à 08:32:14
Oraison funèbre : Clive Burr est mort.  :'( :'( :'(

Rappelons nous de Number of the Beast, The Prisoner, Children of The Damned et tant d'autres.

Nous nous battrons ensemble lors du Ragnaork. R.I.P à toi, Clive.  [:mtears]

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 mars 2013 à 15:47:00
Sclérose en plaques.
C'est le 1er membre de Maiden à décéder. C'est symbolique.

En l'honneur de Clive, batteur de Maiden de 1979 à 1983 :

Iron Maiden - Hallowed Be Thy Name (live) (http://www.youtube.com/watch?v=7vP2hFFV57E#)

\m/
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 mars 2013 à 11:44:33
Je suis en train de me refaire les 2 premiers albums de Shaman, qui pour moi était la vraie suite d'Angra. Ca faisait un paquet d'années que je ne les avais pas réécoutés, eh ben c'est vachement bien [:delarue1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 22 mars 2013 à 20:42:08
Lui c'est un bon, j'aime bien son style en tout cas :


Futureshock - Paul Wardingham (In-Studio) (http://www.youtube.com/watch?v=rtg_7b3wXeg#ws)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 mars 2013 à 00:10:53
Effectivement, gros niveau [:love]

Après, en matière de metal instru, c'est difficile d'être pleinement original, tant les pistes explorées depuis le début des années 80 sont nombreuses.
Tu prends les piliers du style : Malmsteen, Friedman, Becker, Satriani, Vai, Rondat, McAlpine, ou plus récemment Thal, Jarzombek ou Loomis, et puis tout est dit. Etre "personnel" après tout ce monde relève de l'exploit. Donc oui, super jeu, niveau énorme, inspiration pour pondre des thèmes intelligents, mais apporte-t-il vraiment quelque chose à un style très exigeant concernant la nouveauté? Pas sûr... M'est avis qu'il ferait mieux d'intégrer un groupe pour s'exprimer, le metal instru est trop cloisonné pour espérer en retirer quoi que ce soit de neuf.

Du coup je me suis mis à zieuter des vidéos de Becker qui reprend du Bach "pour le fun" [:fufufu]
Risque pour les gratteux d'être bien dégoûtés. Warning.

Jason Becker - Bach Solo and a little piece of "Air" (http://www.youtube.com/watch?v=1doC_H4Yguk#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 23 mars 2013 à 19:48:54
Quelques pti pains quand même !  (http://img1.xooimage.com/files/r/a/razz-1620.gif)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 mars 2013 à 15:46:58
Gordian Knot - Rivers Dancing (http://www.youtube.com/watch?v=5zo77bDKis8#)


 [:onion tears] [:onion tears] [:onion tears]

 [:petrus hand]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 avril 2013 à 12:08:11
Mes derniers achats metôôôôle :

- Misanthrope : Ænigma Mystica
- Iron Maiden : Maiden England DVD
- X : Art Of Life
- Opeth : In Live Concert at the Royal Albert Hall 3CDs + 2DVDs (édition promo pour la collec [:petrus])
- et un t-shirt longsleeve Megadeth - Rust In Peace :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 avril 2013 à 21:59:22
Je m'essaie aux groupes de techno-thrash, et c'est le verre à moitié vide à moitié plein. Déjà :

Watchtower : Ok, les riffs sont énergiques, la basse un rôle de choix... mais quelle horreur ce chanteur !!!  [:beuh] [:beuh]  C'est INSUPPORTABLE, cet espèce de Rob Halford hystérique.

Watchtower - Asylum (http://www.youtube.com/watch?v=mj75-n0WTV0#)

Sérieux quoi : comment se concentrer sur les riffs et les solos avec ces hurlements de Mickey constipé qui monopolisent le spectre sonore ?

Mekong Delta : même problème, et pourtant, j'ai essayé Dances of Death qui reprend Moussorgski. Mais même si je suis fan de riffs dissonants à la Voivod, le chant est pas génial. Autant j'avais laissé une chance à Forbidden et Vendetta, je connais pas Overkill, mais là, NON !!!! C'est pas possible !  >:(

S'il faut écouter du techno-thrash, je dis D.B.C, Coroner et éventuellement Infernal Majesty.  [:kred]

Ensuite, je me suis attelé à des groupes de hardcore anglais et américains. Pour l'instant, je retiens :

Negative Approach : déborde de hargne, des rythmiques et un chant de pas content. Tout ce qu'il faut. Leur meilleur titre :

Negative Approach - Can't Tell No One (http://www.youtube.com/watch?v=uscf7spTza4#)

Ça sautille !! Comme Cryptic Slaughter ! Et Repulsion :

Radiation Sickness. Repulsion - Horrified (http://www.youtube.com/watch?v=_xbXFaenQQs#)

Heresy : C'est pas mal notamment le split avec Concrete Sox, très hargneux et avoisinant parfois les 4 minutes. Au fait, je suppose que tu as la compil "Grind Madness at the BBC", Main Bread Winner ?

En black metal, Nefastt se défend très bien avec ses arpèges et les cassures de rythmes :

Nefastt - Créance de Sang (http://www.youtube.com/watch?v=cTuuWPvfJtA#)

Wow, ce morceau est très puissant, tandis que les autres (enfin, ceux que j'ai pu trouver) évoluent dans un registre plus noble et mélancolique.

Sinon, j'ai acheté WorldWirhoutEnd de Katharsis, Deriliction de Malpeste et Seventh Son of a Seventh Son de Iron Maiden (prochaine cible : les deux premiers Ramones, Sacrifice les canadiens et La fameuse compil des peel sessions).

Voilà

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 avril 2013 à 09:58:37
Je m'essaie aux groupes de techno-thrash, et c'est le verre à moitié vide à moitié plein. Déjà :

Watchtower : Ok, les riffs sont énergiques, la basse un rôle de choix... mais quelle horreur ce chanteur !!!  [:beuh] [:beuh]  C'est INSUPPORTABLE, cet espèce de Rob Halford hystérique. Sérieux quoi : comment se concentrer sur les riffs et les solos avec ces hurlements de Mickey constipé qui monopolisent le spectre sonore ?

Mekong Delta : même problème, et pourtant, j'ai essayé Dances of Death qui reprend Moussorgski. Mais même si je suis fan de riffs dissonants à la Voivod, le chant est pas génial. Autant j'avais laissé une chance à Forbidden et Vendetta, je connais pas Overkill, mais là, NON !!!! C'est pas possible !  >:(

Bof, c'est vrai que la voix est space, mais de mon côté je pourrais faire les mêmes reproches à 95% des groupes de death metal. Comment apprécier et se concentrer sur les riffs & solos avec des vomissements continuels? Pourtant j'en écoute beaucoup car j'ai fini par m'y faire en passant ça au second plan.
Pour la voix du 1er Watchtower, je trouve qu'elle n'est pas trop inaccessible, elle ressemble un peu à celle de Rob Halford sous amphets c'est vrai, mais je verrais un rapprochement plus flagrant avec celle de Geddy Lee de Rush. C'est juste une question d'habitude, comme toi tu t'es habitué aux growls et aux vocaux black metal ; et tu auras du mal à démontrer qu'ils sont plus mélodiques ;)

D'ailleurs je suis plutôt surpris de ta réaction car je partais toujours du postulat selon lequel quand on peut supporter du death ou du black, on ne sera plus gêné par grand chose [:fufufu]

Mekong Delta et Watchtower, c'est du même niveau que Coroner, respect total [:jap]
Essaye Vektor sinon, ça pourrait se rapprocher davantage de tes attentes.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 11 avril 2013 à 14:53:22
c'est pas exactement la même chose, je trouve. Un scream, un grunt ou que sais-je n'a généralement pas de tonalité, il n'interfère donc pas avec la mélodie dans le sens qu'il ne fournit une fine qu'une saturation supplémentaire d'ordre plus ou moins rythmique. Un chant à la chant interagit directement avec le morceau et le transforme. Il y a pas mal de groupes ou ça me dérange, Voivod, Mekong delta effectivement, Forbidden, Helstar...

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le dernier Misanthrope sinon, mais j'ai bien accroché au très simple et direct "Forces conspiratrices".
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 avril 2013 à 15:17:45
c'est pas exactement la même chose, je trouve. Un scream, un grunt ou que sais-je n'a généralement pas de tonalité, il n'interfère donc pas avec la mélodie

Très juste.
Simplement je raisonnais uniquement en termes d' "agression" pure et dure. Un chant dissonnant reste du chant, alors qu'un growl sera généralement beaucoup moins bien supporté. Et s'il n'interfère pas avec la mélodie, il la couvre, au moins. Et peut aller jusqu'à la bouffer.


J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le dernier Misanthrope sinon, mais j'ai bien accroché au très simple et direct "Forces conspiratrices".

Pareil, je suis en train de l'écouter pour la 1ère fois là en ce moment, album assez bizarre (et tant mieux, c'est du Misanthrope ; l'évidence n'est pas de mise - ou ne devrait pas, comme sur "Misanthrope Immortel"). Gros "single" oui, avec Forces Conspiratrices. Mais ça m'a l'air d'être un disque à tiroirs, qui demande pas mal d'investissement. Ca me convient, j'aime ce genre de challenge où on peut être remboursé au centuple [:dawa]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Main Bread Winner le 18 avril 2013 à 14:33:43

Ensuite, je me suis attelé à des groupes de hardcore anglais et américains. Pour l'instant, je retiens :

Negative Approach : déborde de hargne, des rythmiques et un chant de pas content. Tout ce qu'il faut. Leur meilleur titre :

Negative Approach - Can't Tell No One (http://www.youtube.com/watch?v=uscf7spTza4#)

Ça sautille !! Comme Cryptic Slaughter ! Et Repulsion :

Radiation Sickness. Repulsion - Horrified (http://www.youtube.com/watch?v=_xbXFaenQQs#)

Heresy : C'est pas mal notamment le split avec Concrete Sox, très hargneux et avoisinant parfois les 4 minutes. Au fait, je suppose que tu as la compil "Grind Madness at the BBC", Main Bread Winner ?



Of course! J'ai même un boot Lp des Peel sessions d'ENT (le meilleur truc qu'ils aient fait avec le split avec Filthkick) et les repress cd de celles d'Intense Degree et de Doom.
J'aime beaucoup les premiers Heresy (jusqu'au split avec Concrete Sox en fait, dont Earache ne veut d'ailleurs pas lâcher les droits ce qui explique qu'il n'ait jamais été réédité, au grand dam des deux groupes), surtout la demo qui est juste la version maximisée de Chaos UK (genre tu passes leurs skeuds en 45 et pas en 33). J'aime moins la période plus Boston/crossover d'Heresy par contre. Si tu veux vraiment te faire mal aux oreilles, tu peux aussi tenter le groupe pré-Heresy, Plasmid, dont la demo de 85 a été réédité en Ep.

Au rayon recommandations sur les groupes anglais de cette période, il y a évidemment Ripcord, les premiers Electro Hippies, Generic, HDQ et le 3ème Lp de Concrete Sox. Et puis les précurseurs dans la première partie des 80's, plus punks, moins hardcore, Chaos UK, Antisect, Icons of Filth, AOA, Mau Maus, Anti-System, Varukers et les premiers Sacrilege (avant qu'il ne fasse du vilain doom metal progressif).   
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 mai 2013 à 09:07:29
 [:shinobu1] [:shinobu1] [:shinobu1] [:shinobu1] [:shinobu1] [:shinobu1] [:shinobu1] [:shinobu1]

Jeff Hanneman est mort : c'est le deuil de trop.

 [:mtears]

Réécoutons Slayer en son hommage.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 mai 2013 à 10:54:46
Fichtre bleu, ça ça me fout un coup :(
C'est une partie de mon adolescence qui se taille... Après pour le bonhomme en lui-même, j'sais pas si c'était quelqu'un de bien ou pas, mais guitaristiquement, il laisse un héritage énorme en matière de thrash.. Super compositeur, excellentes mélodies en rythmiques, même s'il les délaissait allégrement pendant ses solos pour privilégier le chaos la plupart du temps.
Sinon, pour les raisons de sa mort, insuffisance cardiaque ou hépatique ou les deux, vu le style de vie du mec, fallait pas non plus s'attendre à des miracles et le voir traîner ses guêtres sur scène comme Ozzy ou Lemmy jusqu'à 60-70 ans. Ces mecs-là sont des survivants, et on a trop tendance à l'oublier. Quand on brûle la vie par les deux bouts, la "norme" c'est de crever à 50 piges maximum, faut s'y faire.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 mai 2013 à 17:21:42
Heureusement que mes achats de ce matin m'auront permis de compenser ce coup dur (de toutes façons, c'est le signe que Slayer est désormais un cadavre qui ne bouge plus. Allez, j'ai joué "Seasons in the Abyss" à la gratte pou lui rendre hommage.)

Metallica - And Justice for All En train de tourner, là. C'est très bon.

AC/DC - Let There Be Rock Quand j'aurais un vrai groupe, je demanderai à enregistrer en live. It's kills !!!!!

Coroner - R.I.P Acheté chez mon disquaire alors que je me promènerai dans Orléans et dès son ouverture. Putain, c'est mieux produit que les deux suivants, je trouve, et ça cogne. Argh, "Reborn Through Hate" et "Nosferatu".

Reçu : L.V.X Occulta de Martyrium. Très bon, celui-là : voix pas trop criarde et bon son (si on fait attention : à réécouter plusieurs fois), riffs puissants, basse audible (si, si). Au niveau de la batterie, c'est l'anarchie : ils TUENT ces changements de rythmes.

Martyrium - A Living Ba (http://www.youtube.com/watch?v=aQ6WTzSRoYg#)

Et en attente : Beneath the Remains et Illusions de Sepultura et Sadus. THRASH TILL DEATH !!!!

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 mai 2013 à 12:37:57
Euh, je vois que tu es connecté Max et... quand je regarde tes post sur le black metal et les histoires de true et de false (que même Euronymous se foutait)...

Tu n'avais pas été sur Nightfall un moment ? Je m'interroges.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 06 mai 2013 à 13:18:22
si, mais j'y suis plus parce que je me retrouvais pas dans le reste du forum.  Par contre me rappelle pas avoir dit quoi que ce soit sur Euronymous  (a part que je trouvais deathcrush nul) [:fufufu]

Mais si ça peut te rassurer les histoires de true et de false j'ai un peu arrêté  [:lol]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 mai 2013 à 16:08:53
J'ai acheté le dernier Ghost, Infestissumam.

(http://ts1.mm.bing.net/th?id=H.4943800378656024&pid=15.1)

J'avais beaucoup aimé le 1er disque, avec notamment 5 putains de titres accrocheurs d'affilée (Elizabeeeeeeeeth....), suivis par 3 morceaux sympas.
Là, j'avoue que je suis un peu déçu. Ce second disque est plus varié, pour le meilleur et pour le pire on va dire. Le groupe s'autorise des écarts de plus en plus pop / psyché 70s, ce qui n'est pas un défaut en soi, mais ce qui est proposé n'est pas assez consistant à mon goût.
Du coup, l'album est en dents de scie. On côtoie du Ghost stellaire (le fabuleux Year Zero ; si seulement il y avait eu plus de morceaux de cette trempe), du bon Ghost classique dans son rôle heavy / pop (Depth Of Satan's Eyes, Idolatrine, Secular Haze), du passable / pas mal (Per Aspera Ad Inferi, Jiggolo Har Megiddo, Monstrance Clock) et du chiant / sans intérêt (Zombie Queen, et l'abominable Body And Blood).

Globalement c'est un disque correct je trouve, mais entaché de fautes de goût. Le problème n'est pas que ce soit pas trop metal, d'ailleurs Idolatrine ferait plus penser aux Beatles mais j'aime beaucoup ce titre, c'est plutôt l'inconstance dans la qualité qui plombe un peu le travail.
Et si "Opus Eponymous" avait été moyen, "Infestissumam" n'aurait pas souffert de la comparaison. 'Sont pas fins d'avoir sorti une tuerie comme 1er disque, aussi, eux :o Faut savoir gérer sa carrière :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 mai 2013 à 22:10:30
@max : Écoutes De Mysteriis dom Sathanas, si tu en as l'occaze : c'est le seul album bon pour moi (la suite est consternante d'opportunisme et d'horreur à cause de Maniac, et le Live in Leipzig risque de te rebuter ). Et puis là-bas, on se reprend : on a une fan de black/folk, un fan d'atmo, des thrashers, du heavy, du sludge, etc. Tandis que darkmorue continue dans le death et zodd dans le black 80's qui sort de nulle part.

En fait, j'ai un peu regardé tes posts et un m'a attiré l'attention (dans "l'égout et les couleurs", qu'on a remplacé par "ces groupes cultes qu'on déteste"  [:^^])

Citer
"fade", "aseptisé", "ça manque d'âme", je me suis toujours demandé pourquoi ce jugement tombait comme un couperet dès qu'un groupe se faisait chier (parce que c'est du travail supplémentaire, quand même) a avoir un son correct et à jouer de façon un minimum propre (j'entends par là sans faire des pains toutes les dix secondes) et régulière.

Ben, même si je vais paraitre à côté, le son, aussi pourri soit-il, reste quelque chose de fondamental. Les groupes comme Darkthrone, Slayer, Cannibal Corpse et autres Iron Maiden, pont outs un son bien à eux, c'est leur identité. Si un fan d'un certain groupe de black, death ou autre va trouver cela dénaturé, c'est parce qu'il ne retrouvera pas cette identité. Que ce soit pour avoir une musique super-carrée ou non, sur e=scène tu ne dois JAMAIS modifier le son du groupe (les Cannibal Corpse, par exemple, avaient leur son avec Chris Barnes, qui collait. Aujourd'hui, c'est carré, puissant et clinique..? mais c'est tout).
La musicalité, on est d'accord, mais le son est encore plus important, car il va déterminer ce que veut faire le groupe.

@cacaman : que veux-t-u ? Il y en une CHIÉE, de groupes qui brillent le temps d'un album, et puis basta. Moi, j'aime bien quand un album suffit ou quand c'est toute une disco (dur là...Peut-être Coroner, les 80's de Voivod, les 15 ans de Slayer ou Maiden jusqu'en 1988 : citez moi un album plus commercial que "Fear of the Dark"  [:haha pfff]).

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 06 mai 2013 à 22:43:50
Citer
Ben, même si je vais paraitre à côté, le son, aussi pourri soit-il, reste quelque chose de fondamental. Les groupes comme Darkthrone, Slayer, Cannibal Corpse et autres Iron Maiden, pont outs un son bien à eux, c'est leur identité.

Ce n'est pas contradictoire avec ce que je disais jadis, si tu regardes bien. Ce que je reproche, ce n'est pas qu'un groupe ait un son spécifique, c'est le fait qu'une certaine frange de métalleux considèrent qu'un son est inapproprié sans même essayer de voir si ça correspond avec le propos du groupe, ou, voire, le propos de l'album (là j'admets, je suis plus studio que live). Bien sûr que tu vas pas faire du nécro-black avec avec un son pur comme du cristal et surproduit, ce n'est pas ce que je dis. Et à l'inverse si la musique du groupe veut donner une impression d'espace et d'ampleur, tu peux pas avoir un son de garage étouffé avec du grain partout (enfin, tu peux, mais ça sera pas forcément le mieux).
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 mai 2013 à 01:02:33
@cacaman : que veux-t-u ? Il y en une CHIÉE, de groupes qui brillent le temps d'un album, et puis basta. Moi, j'aime bien quand un album suffit ou quand c'est toute une disco (dur là...Peut-être Coroner, les 80's de Voivod, les 15 ans de Slayer ou Maiden jusqu'en 1988 : citez moi un album plus commercial que "Fear of the Dark"  [:haha pfff]).

Toute une disco, c'est facile, en plus de ceux que tu as cités : Death.
Je rajouterais Shadow Gallery aussi, Nevermore, Carcariass, Cynic, et puis tout Opeth ou presque.

Par contre pour Fear Of The Dark, t'abuses [:aie]
Qu'il soit inégal ok, mais ya quelques super titres dessus. Par exemple je trouve Virtual XI ou même le bon Brave New World bien plus accessibles que FotD.
Et puis historiquement, FotD avait été écrit comme retour aux sources, voire pour expérimenter ponctuellement un son plus dur (Be Quick Or Be Dead ; d'ailleurs Dickinson sera prié de forcer sur sa voix tout le long du disque pour laisser tomber les envolées lyriques). La 1ère génération de fans de Maiden considérait Somewhere In Time bien plus commercial ; à l'époque les mécontents avaient même surnommé le groupe "Iron Marillion", c'est dire.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 07 mai 2013 à 01:17:41
Marrant, FOTD est le dernier Maiden que j'ai acheté il y a une vingtaine d'années (si l'on excepte le live A Real Dead One), justement parce qu'il m'a déçu et m'a semblé trop "commercial" à mon goût, même s'il y a quelques titres sympa  [:aie]. A vrai dire, les albums d'eux que j'écoute encore assez régulièrement restent Seventh Son Of A Seventh Son et Powerslave  [:sparta1]

Arf ! Je viens de voir que Ghost a repris I'm A Marrionnette, un titre...d'ABBA !!!  :D

https://www.youtube.com/watch?v=aBBTAqBAQ2Y (https://www.youtube.com/watch?v=aBBTAqBAQ2Y)

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 mai 2013 à 09:08:32
En fait j'ai vraiment du mal à trouver FotD commercial car je ne vois aucun morceau radiophonique dessus, hormis peut-être Wasting Love (qui est une excellente ballade) à condition d'avoir quand même une forte affinité pour la saturation, car ça envoie beaucoup plus qu'un slow de Scorpions.
Pour le reste Dickinson croasse à tout va (ce qui ne lui sied guère je trouve) donc c'est pas de l'easylistening non plus, et la plupart des morceaux sont largement dans les "standards d'agression" de Maiden : Fear Of The Dark, Fear Is The Key, Judas Be My Guide, The Fugitive, From Here To Eternity, Chains Of Misery, sans compter Be Quick Or Be Dead qui est facilement dans les tempos les plus élevés de leur carrière.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 10 mai 2013 à 18:23:11
Pour ceux que cela intéresse, il y a le premier EP "Eleven" de Chabtan qui est en libre téléchargement sur leur site.
Bon c'est du Metal Deathcore donc assez bourrin.

http://www.chabtan.com/ (http://www.chabtan.com/)

(http://sphotos-a.xx.fbcdn.net/hphotos-ash3/526977_272282946205428_1783476691_n.jpg)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 18 mai 2013 à 18:17:15
Chimaira - All That's Left Is Blood - ALBUM VERSION from Crown of Phantoms (http://www.youtube.com/watch?v=O3CzoQ2hvHY#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 mai 2013 à 16:29:58
Tiens j'ai trouvé du thrash japonais (oui, oui) assez bon :

Sacrifice - Crest of Black

Malgré son caractère répétitif, j'ai rarement senti uner telle noirceur, une telle lourdeur et un tel extrémisme punk dans du thrash. Cela ne m'étonne que peu pour un groupe issu du pays de G.I.S.M (aussi punk et méchant que Sex Pistols et GG Allin tiens) et ça fait beaucoup penser à Bathory.

Doom, it's gay. Sacrifice, it's kill, like BATHORY !!!!!!!

Sinon, vçoilà qui ravira les thrashers comme moi et cacaman, Aspid faisait du bon thrash en 1992 (autre découverte que malheureusement on peut se brosser pour une nouvelle réédition  [:shinobu1] )

Le disque : Extravasation.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 mai 2013 à 14:42:22
(http://www.metal-archives.com/images/3/7/3/3/373373.jpg?4413)

Encore une belle pochette de merde à l'actif de Megadeth.... [:onion laule]

C'est un album de remixes techno dance ou quoi? [:haha pfff]

J'ai écouté les 2 premiers extraits disponibles sur le Tube :
- Kingmaker : titre sympa, un peu trop calibré single (j'aurais aimé que la structure dévie après le break, plutôt que de reprendre bêtement le fil du morceau), mais assez agressif et solide. Pas la compo de l'année non plus mais bon.. impression correcte.
- Super Collider : [:fufufu] un fail. Avec un morceau qui s'intitule "super collider", on pourrait s'attendre à un thrash ravageur, comme le groupe savait le faire, et sait toujours le faire, Endgame à l'appui. Mais là on se fait chier.... pas que ce soit un morceau totalement merdique, mais un tantinet casse-bonbons qui rappelle que trop bien les titres de remplissages de Thirteen, The System Has Failed ou de Cryptic Writings.

Méfiage sur le prochain disque qui sort le 4 juin, je pense que je ferai comme pour Thriteen, je l'achèterai pour une poignée de dollars dans 1 ou 2 ans.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 mai 2013 à 22:20:27
De toutes façons ces groupes ne sont plus capables de produire de très bon albums au vu de ce qu'ils ont pu endurer en tournée (Lars et cie devaient changer de style, car 10 à faire du thrash, et ayu bout de 3 ans de concerts de 2h30 à boire comme des trous, enchainer les problèmes, tu satures à un moment. Sauf que ce changement a raté. Big Fail sur Load et Reload). Quand la musique ne suffit plus, il reste le marketing. Déjà, il y a deux ans;, leur tournée de Big 4 sonnait comme un bal de faux-culs, alors maintenant... Slayer est définitivement mort, Anthrax semble se maintenir mollement, Metallica, n'en parlons même pas.

Actuellement, de toutes façons, ,je ressens un tel ras-le-bol de cette médiocrité générale dans les disques (d’ailleurs, mon dernier coup de cœur remonte à 4 mois, et il y a des petits groupes  qui marchent un peu) qu'il ne reste qu'à se dire que finalement, certains groupes qui se sont gais insulter, ce n'était pas si mal.

D'ailleurs, en ce moment, je me suis fait des groupes de thrash comme Erosion, et ayant reçu le premier Sadus, je dois dire que c'était intéressant. Et je pense que ce serait un peu plus original de se dire influencé par Coroner, D.B.C ou les Mets/Slayer. Paerce que refaire du Exodus, du Death Angel, ou du Kreator, c'est le niveau 0 de la recherche.
En Heavy, Iron Maqiden c'est sympa en live. A part ça... Le Death il y a quelque bons groupes (le old chool, c'est chiant comme la mort), le Black en Norvège est devenu un cirque et va à l'encontre (définir un nouveau style par rapport à des groupes comme Venom, Bathory ou Destruction). Rechercher de nouveaux talents est devenu une aventure tant certains ne donnent pas envie. Il y en a du bon en Pologne, en France, en Argentine et au Québec, je crois (l'Ukraine était très active à une époque : je comptes m'y pencher).

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 mai 2013 à 15:27:34
Actuellement, de toutes façons, ,je ressens un tel ras-le-bol de cette médiocrité générale dans les disques

Pareil, et ça fait super longtemps pour moi.
Je reste surtout attaché à la période 1970 - 1995.
Pour tout ce qui vient après, je deviens particulièrement sélectif et mes coups de coeur sont distribués de façon très parcimonieuse :
quelques groupes de metal prog (Shadow Gallery, les 1ers Evergrey ou Symphony X, Vanden Plas, Aghora..), un peu de tech death nouvelle génération (style Necrophagist, Obscura), des trucs plus ou moins expérimentaux genre Ihsahn, Opeth, Misanthrope ou Arcturus, dans le symphonique je n'aime quasiment que Rhapsody (et les 1ers Nightwish aussi)... ou alors quelques rares groupes possédés par l'esprit 1990-1991 comme The Chasm ou Vektor.
Sinon les nouveaux groupes, ben j'accroche pas... Y'aura peut-être un moment qui va me faire frissonner, mais me rappeler en même temps tel ou tel disque des années 80, et résultat je stoppe l'écoute pour le passer le dit disque à fond les ballons. Je m'étais repris à espérer avec Ghost, mais leur 2ème disque m'a un peu refroidi [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 31 mai 2013 à 20:26:15
http://youtu.be/gnQ7uNpE7ZY (http://youtu.be/gnQ7uNpE7ZY)


 [:petrus jar]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 juin 2013 à 01:27:31
Une petite leçon de composition et d'exécution :

Blind Guardian - Sacred Worlds (HQ) (http://www.youtube.com/watch?v=CFZ_Uyqbr4k#)


Si seulement tous les soit-disant musiciens qu'on entend jusqu'à plus soif partout avaient un tel talent [:delarue2]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 juin 2013 à 08:06:29
Ils n'étaient pas obligés de foutre un orchestre, hein. [:kred] C'est d'ailleurs pour ça que je me limite à Helloween en matière de speed.

Tiens en ce moment, je me suis mis à écouter quelques groupes soit disant cultes, et c'est pas folichon.

NME - Unholy Death (FULL ALBUM, HQ) (http://www.youtube.com/watch?v=isUOvOmkW1w#)

Bon, ce groupe est LE contre exemple d’une musique attirante parce qu'un des membres du groupes a buté quelqu'un (en l’occurrence, le guitariste a tué sa mère adoptive en croyant que c'était un robot). Et... Ils ont pété les plombs ??? Ces larsens partout, ce n'est même plus un défait, c'est dangereux. Et puis dans le genre mélange de Venom, de hardcore et de bruit, on avait déjà Voivod (bon, après, cela démarrait fort avec Louder than Hell, mais mois à part Speed kilz et Lethal Dose, cela devient rapidement infâme).

Stargazer - Ye Olde Magicks (http://www.youtube.com/watch?v=JYnkdZVMXe8#ws)

Ah, il n'y a pas à dire, les Australiens c'est des vrais tueurs en black et en death metal. La preuve par 4 avec ce groupe qui mérite vraiment l'attention.

Et en black metal, j'ai trouvé Christicide, groupe français qui sort enfin son second album, 6 ans après le premier. Et il faut dire qu'il s'est bien, repris (pas de solos, mais bon, il y a les arpèges pour compenser), Scars.

Christicide - Demon's Breath (http://www.youtube.com/watch?v=_MDbhOxghSY#)

Passages un peu thrash, c'est cool.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 juin 2013 à 00:03:31
Ils n'étaient pas obligés de foutre un orchestre, hein. [:kred] C'est d'ailleurs pour ça que je me limite à Helloween en matière de speed.

Effectivement, ils n'étaient pas obligés, c'était un choix, et un bon choix :o
Le classique se marie très bien avec le metal, des noms illustres l'ont prouvé depuis la fin des années 70, à commencer par Ritchie Blackmore. Donc ça serait dommage de s'en priver. Après il n'est pas pour autant question de coller du violon/trompette partout et à toutes les sauces, mais quand c'est fait avec couilles et fougue comme dans ce morceau de Blind Guardian, je me demande bien ce qu'on peut y trouver à redire.
Sauf si on ne supporte pas le classique bien entendu [:petrus]


contre exemple d'une musique attirante parce qu'un des membres du groupes a buté quelqu'un

Donc si c'est un contre-exemple, cela signifie que d'ordinaire une musique est attirante quand son auteur est un assassin?
Oo Explique-nous ça....... [:petrus doc]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 juin 2013 à 08:48:43
Je me suis mal exprimé : Mayhem a attiré beaucoup de monde parce que deux de ses membres (en l'occurence, Dead et Euronymous, les deux frappés) sont morts. C'est ce que beaucoup disent à ce sujet. Pareil pour Burzum, quand on écoute Filosofem et Hvys Liset tar Oss (à mon sens le meilleur qu'il ait fait), d'autres affirment qu'on peut s'imaginer Varg tuer Euro (a-t-il raison ou tord ? Aucune idée). Et au delà de ça, De Mysteriis dom Sathanas est un très bon disque (presque hanté). Ici, non : même si le guitariste a tué sa mère et est aujourd'hui décédé, ben cette réputation n'aide pas. Le disque est trop mal produit et fait penser à Sodom et Voivod des débuts.

En espérant avoir éclairé ta lanterne.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 juin 2013 à 09:52:13
Oué d'accord, tu parlais simplement du coup de la mauvaise réputation de l'artiste qui attire l'attention, ou qui éclaire sous un jour nouveau la teneur artistique, effectivement c'est pas nouveau, ça se voit dans tous les styles de musique je pense (sauf la musique religieuse où là ce serait plutôt l'inverse ^^).

Après j'essaye toujours de dissocier l'art de l'artiste. Ce que tu dis à propos de Burzum ou Mayhem, c'est un peu comme si les actes des zicos de black metal devaient être en adéquation avec la noirceur de leur musique et vice-versa. Mais pour moi un type tout à fait normal, aimant les promenades à vélo et s'occuper de ses bégonias est tout aussi capable de créer un black metal bien malsain, c'est juste une question de savoir canaliser ses sentiments les plus sombres ou pas.
Une musique violente et haineuse (ce qui est le cas des styles les plus extrêmes du metal : thrash, death, black, grind...) est la plupart du temps simplement un exutoire, fait passer un cri du coeur ou un message de révolte, tout comme une peinture visuellement choquante ou repoussante peut déclencher une sorte de fascination, voire même amener une introspection. A côté de ça, l'artiste n'est pas obligé de mettre en pratique les thèmes abordées dans ses oeuvres (sinon le suicide ne serait pas souvent évoqué par exemple :D). Les mecs de Death ou de Slayer n'ont jamais rien fait d'abominable, et pourtant leur musique est dévastatrice (et accessoirement infiniment respectée dans la sphère metal).

Du coup j'ai toujours du mal avec cette idée qui consiste à prendre connaissance de la vie privée des artistes pour apprécier ou pas leur musique.
Dans le cas du black metal, je suppose qu'il s'agit d'une pulsion morbide et voyeuriste quand des mecs prétendent voir un meurtre qui a vraiment eu lieu, au travers d'une musique. Il y a recherche du frisson de l'interdit et du condamnable, et finalement les gens y verront ce qu'ils veulent y voir. Mais perso je pense les actes de l'artiste n'ont rien à voir avec la qualité de l'oeuvre proposée, ni avec son message. On peut avoir un fou furieux qui aime jazz lounge et un agneau qui compose des trucs ravagés. C'est pour ça qu'au premier abord ton message m'a fait réagir.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 juin 2013 à 15:18:07
HAHAHHAA excellente vidéo que je viens de repêcher là [:lol]
En 1986, pour la promo de leur nouveau disque "Somewhere In Time", les mecs de Maiden étaient invités à une émission allemande, mais on leur a refusé le droit de jouer live. Playback obligatoire. Donc le groupe s'est vengé bien comme il faut [:trollface]

Iron Maiden - Wasted Years (Live on German TV) (http://www.youtube.com/watch?v=6W8JvS_ayp0#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 juin 2013 à 17:04:01
Déjà qu'en 1980, ils avaient joué le jeu moyennement avec Di Anno, et insisté pour jouer en live à Top of the Pops la même année. C'est vrai sue c'est chiant le playback, mais en France, fallait,le faire, sinon, pas d'apparition.

Sinon, j'ai trouvé encore plus collector de mon côté :

Iron Maiden 1986 Hammersmith (rare video) (http://www.youtube.com/watch?v=_PUT7FPz6hA#)

Allez, avouez que vous avez tous rêvé d'être avec le groupe en personne, non ?

Et puis je me remate le live de Slayer à l'heavy sound festival (1985). BRUTAL !!

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 11 juin 2013 à 17:15:52
Le dernier Black Sabbath est très bon ! Quasi même formation qu'avant 80, remplacement du Mad Man par Dio.

Gros riffs, bons solos… suis contente  [:petrus]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 juin 2013 à 09:55:18
C'est bizarre, ce genre de sorties ne m'intéresse plus.
Je m'en tiens quasiment toujours aux anciens albums, pour tous les groupes de ce genre, Black Sab, Priest, Maiden, Scorpions, Def Lep, UFO, Lizzy, W.A.S.P etc. sans compter la vague thrash US des années 80.
Ils peuvent sortir album sur album maintenant, hormis quelques exceptions je vais écouter et ça m'en touchera une sans faire bouger l'autre [:petrus bah]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 juin 2013 à 15:08:12
Ben tiens, une exception : un vieux groupe qui arrive toujours à attirer mon attention, Megadeth.

Méfiage sur le prochain disque qui sort le 4 juin, je pense que je ferai comme pour Thriteen, je l'achèterai pour une poignée de dollars dans 1 ou 2 ans.

"Ive always been a sucker for Megadeth" comme on dit, mais là nan, je peux pas, j'ai écouté le disque, c'est trop moyen, et pour un groupe de cette trempe, moyen = pourrave. Mustaine n'y arrive plus, il vieillit, c'est comme ça, mais vocalement ça devient trop morne, poussif, capillotracté... les riffs sont toujours là mais de moins en moins inspirés, moins tranchants, et perdus dans un océan d'anecdotique. Pourtant techniquement il est toujours très capable (surtout avec Broderick en soutien) mais ça tombe à plat de plus en plus régulièrement, comme s'il avait grillé toutes ses cartouches sur "Endgame" en 2009.
Je me refais des vidéos du groupe dans les années 1990-1994, quel panard.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 27 juin 2013 à 10:59:28
Je suis rappelé du post de cacaman sur la musique instrumentale en écoutant l'album solo de Loomis. On peut ne pas aimer, mais force est de reconnaître que le gratteux de Nevermore a une patte assez facilement reconnaissable et que ce n'est pas donné à tous.

Jeff Loomis - Miles of Machines (http://www.youtube.com/watch?v=7nY-XDF_Ask#)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 juillet 2013 à 11:30:54
Loomis, c'est un tueur.
Auditionné par Megadeth à seulement 16 ans, déjà ça donne le ton...  [:sweat]
Il a depuis eu l'occasion de peaufiner son jeu et d'y trouver les gimmicks nécessaires à la création de "sa patte", et c'est là sa force car des gratteux techniquement intouchables y'en a trouze mille. Pour s'extirper de la masse, il faut essayer de trouver son identité musicale, tous les pros s'y essayent et peu y parviennent...
C'est clairement moins compliqué (mais ça l'est déjà suffisamment) de créer une "identité de groupe", c'est pour ça que le monde du metal instru est impitoyable : que dire après Satriani, Vai, Malmsteen, Friedman, Becker, Thal, Jarzombek? Les premiers ont eu le beau rôle, arriver devant un territoire vierge qu'ils pouvaient explorer à loisir. Les nouveaux arrivants doivent trouver un bout de terre qui n'a pas encore été foulée et ça peut s'avérer épuisant de chercher.



Autre chose :

du thrash mi-2000s, renouvelé par un groupe de la seconde génération (mi/fin 80s), Heathen :

Heathen-Silent Nothingness (http://www.youtube.com/watch?v=PxRW9nny87A#)

 [:onion tears]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 juillet 2013 à 11:40:55
Ah oui, Heathen. Ce doit être le même genre que des groupes comme Excel, Toxik ou encore Vendetta.

Sinon, je ne me rappleais même pas que Decayed était... portugais. Sans doute ont-ils formé le fgroupe après avoir rencontré Quorthon qui faisait de la promo pour Bathory. Je découvre :

Decayed - "Pagan Winds Return" (http://www.youtube.com/watch?v=hBFvtmt1rSc#)

Pour un premier disque surement enregistré avec si peu, ce n'est pas mal du tout. Surtoit que la basse claque bien.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 août 2013 à 00:50:35
Coroner - Read My Scars (http://www.youtube.com/watch?v=QzMaqN2oUuo#)

Respect absolu.
Ces 3-là en live j'ai rarement -voire jamais- vu mieux. Impériaux.

Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 août 2013 à 09:55:45
Mouais, le groupe n'a jamais aimé ce live, justement. Et c'est vrai qu'il n'est pas exempt de défaut : par moments l'image est juste atroce, on voit à peine le public et c'est sorti sans leur accords. Ils se sont plaints du travail nul effectué, mais il y a toit de même de bons passages.  Dommage qu'ils n'aient jamais interprété des morceaux comme Nosferatu ou Caveat (to the Comming) (ma préférée de Grin). D'ailleurs, ils vont rééditer la démo et le DVD va sortir à la fin de l'année.

Quant à Tommy T. Baron, c'est normal qu'il soit aussi "glaçon" : il a toujours été sobre car même s'il veut se bouger un peu, il est trop concentré sur son manche de gratte. Quelque part, c'est tant mieux vu que pas mal de métalleux ont fini alcooliques en tournée (surtout Metallica et Slayer). Iron Maiden est un des rares groupes qui se comportent normalement parce qu'ils ont toujours un truc à faire, dont faire du sport.

Mes dernières découvertes :

Diabolical Masquerade : Ravendusk in my Heart.

Ah ben voilà du black metal un peu plus fouillé mais qui transmet encore la noirceur caractéristique de ce style. En plus, uil y a un chanteur comme dans le heavy (si, si). Berf, à creuser avec Disscetion et The Black.

Ljå : Til Avsky for Livet

Je n'ai qu'une chose à dire :  [:nicenice]. C'est assez brouillon (comme si le son se déchirait lui-même), mais les tremolos sont très biens. Très martial, des gros blasts. Dommage que la voix soit si peu accrocheuse. De toutes façons, le black c'est 50% de sous-Burzum, 40% de sous-Darkthrone (dont 70% ne servent à rien) et le reste, du on-ne-sait-trop-quoi (et accessoirement du sous-Mayhem, Immortal).

Anacrusis : Suffering Hour

Pas mal là aussi.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 août 2013 à 10:16:41
Mouais, le groupe n'a jamais aimé ce live, justement.

Je ne parlais pas de CE live précisément, mais du fait de les avoir vus en tournée.
2 fois :o
J'ai pris cette vidéo pour illustrer leurs capacités, car même s'il y a eu un pataquès monstre à cause de Noise, Coroner en live c'est du béton et la pauvreté du travail de Noise n'a même pas réussi à entacher ça.

Quant à Tommy T. Baron, c'est normal qu'il soit aussi "glaçon" : il a toujours été sobre car même s'il veut se bouger un peu, il est trop concentré sur son manche de gratte.

Je ne parlais pas de Tommy = glaçon en train de jouer, mais de ma brève rencontre avec lui (si tu fais référence à l'un de mes anciens posts).
Qu'il soit concentré sur ce qu'il joue, c'est normal et même indispensable vu ses parties. Mais qu'il soit complètement fermé et froid quand il rencontre des gens qui achètent ses disques, c'est non seulement pas professionnel, mais malpoli aussi. Heureusement que Ron Broder met un mouchoir sur sa timidité et communique avec plus d'entrain. Mark lui, c'est le plus simple d'accès je trouve, même si je ne l'ai pas vu longtemps.
Et pour Tommy, c'est même pas une question d'humeur, il est comme ça à chaque fois, contrairement à d'autres artistes qui peuvent enchaîner les bons et les mauvais moments (ce sont des êtres humains avec leurs lassitudes aussi).


Anacrusis : Suffering Hour

Ca ne t'étonnera pas mais je préfère leur période tech-thrash de Screams and Whispers. D'ailleurs c'était même plus trop du tech-thrash mais un espèce de truc hybride thrash/heavy/prog/new wave. Mais excellent au demeurant.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 septembre 2013 à 10:15:58
En ce moment je reste bloqué sur Sadus.
'tain, quelle intelligence de composition sur les 3ème et 4ème albums, c'est hallucinant. Malheureusement, comme c'est souvent le cas dans ce genre de musique un peu hermétique, il faut vraiment insister un peu pour commencer à déceler les filons de mithril dans ce qui semble être un gros bloc de pierre mal dégrossi.
Mais quand on les trouve, ça devient [:love]

Sadus - Words Of War (http://www.youtube.com/watch?v=CnVog5VD4vg#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 11 septembre 2013 à 10:37:31
Perso, c'est Swallowed in Black mon préféré avec "Illusions".

Les autres sont écoeurants à faire presque la même chose. Au bout du troisième album à faire du thrash opaque, speed à boire juqu'à la lie, j'ai juste envie de dire "stop".

Sinon essaie Strappado de Slaughter si tu as réécouté Morbid Saint (il tabasse celui-là, hein ?). Ca agresse moins les oreilles et il y a deux chanteurs. Et Putain, quelle agressivité et énergie  [:paraevil] !!!

Slaughter - Disintegrator/Incinerator (http://www.youtube.com/watch?v=08EVewJA8jM#)

Et puis j'ai acheté Holy Terror qui trainait chez un disquaire. Pas mal
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 septembre 2013 à 11:08:31
Perso, c'est Swallowed in Black mon préféré avec "Illusions".

Les autres sont écoeurants à faire presque la même chose. Au bout du troisième album à faire du thrash opaque, speed à boire juqu'à la lie, j'ai juste envie de dire "stop".

Hein [:???]
Tu parles de Sadus? Des albums "A Vision Of Misery" et "Elements Of Anger"?
C'est pas possible, t'as dû te gourer [:fufufu] Il y a autant de variété dans un seul morceau de ces albums que dans 4 ou 5 des vieux disques. Ils ne ressemblent pas DU TOUT à leurs 2 premiers, notamment "Elements Of Anger" qui comporte des compos pesantes, limite atmosphériques (pour du Sadus hein). Après que t'aimes pas ou moins, c'est pas étonnant vu ce que tu a l'air d'apprécier habituellement (des furies qui vont en ligne droite genre dragsters), mais dire qu'ils "font presque la même chose", j'avoue je reste coi. Ca équivaut à dire que la musique d'Atheist est linéaire, c'est pas sérieux [:aie]
Ou alors j'ai pas du tout compris ton propos.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 11 septembre 2013 à 11:32:53
Atheist ça dure juste une demi-heure pour les deux premiers, et j'aime bien aussi quand c'est varié (la preuve : grin de Coroner, Samael et autres heavy/hard). La variété reste un bonus très appréciable, mais pas le truc indispensable pour le Hard.

Sadus ça va jusqu'à 50 minutes, c'était pas si manchot au début, mais imagines écouter les quatre (avec elements of anger) à la suite : tu vas te faire chier.

Mais bon, on tourne en rond.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 septembre 2013 à 11:46:08
La variété reste un bonus très appréciable, mais pas le truc indispensable pour le Hard.

Effectivement, ce n'est pas indispensable, dans le sens où on peut avoir de très bons albums répétitifs ; mais ceux-ci doivent, à mon sens, ne durer que très peu de temps. Et généralement c'est assez rare que je porte en haute estime un album complètement linéaire. Donc la variété, pas "indispensable" stricto sensu mais super importante à mes oreilles, je la place bien plus haut qu'un "bonus".
Pour moi le "bonus" dans le metal, c'est un très bon chanteur [:aie]


Sadus ça va jusqu'à 50 minutes, c'était pas si manchot au début, mais imagines écouter les quatre (avec elements of anger) à la suite : tu vas te faire chier.

Ah mais j'ai pas dit que c'était manchot au début, je serais bien incapable de jouer un titre des 1ers Sadus sans m'entraîner correctement pour. Simplement ça fonce sans arrêt ou presque, alors que les 3ème et 4ème albums sont beaucoup mieux agencés, construits. Et quand au fait d'écouter les 4 à la suite, je le fais sans souci, et j'apprécie de plus en plus les morceaux passant ;)
Sauf peut-être pour le 5ème disque ("Out For Blood"), un peu à part avec des relents metalcore que j'aime moyen (même s'il y a encore 2-3 bons titres).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 16 septembre 2013 à 21:09:21
Petit hors sujet, je connaissais pas le générateur d'album metal, le pire c'est que les titres générés aléatoirement sont totalement comparables aux vrais :))
exemple, mais y'en a d'autres
http://metallizer.dk/generate-random-heavy-metal-album (http://metallizer.dk/generate-random-heavy-metal-album)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2013 à 22:39:41
Grandiose [:aie]
"Ass-raped by Destiny" "Drinking From An Avalanche Of Anger" [:lol]
Jsuis sûr qu'il y a des nouveaux groupes, genre lycéens en mal d'inspiration, qui repompent des trucs de ce site. Obligé.
Ouah les mecs j'ai trouvé un nom pour notre groupe : Viölatifier !!!
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 16 septembre 2013 à 22:56:44
"Molested By Göbbels On The Doorstep To The Temple Of Euphoria"  [:aie]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 septembre 2013 à 10:15:30
Jsuis sûr qu'il y a des nouveaux groupes, genre lycéens en mal d'inspiration, qui repompent des trucs de ce site. Obligé.

Qu'est-ce que je disais [:delarue4]
J'ai posté ce lien sur le forum officiel de King Diamond (ma seconde patrie :o) et voilà l'une des réponses :
Citer
Perhaps I should steal some titles from this ;)


En fait ça forme un cycle, la parodie se nourrit de titres eux-mêmes peut-être inspirés par une parodie [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 18 septembre 2013 à 11:14:16
Je vois que tu te remets à Sodom, voià qui est raisonnable.

Mon préféré reste Agent orange, mais on a tendance à sous-estimer Obsessed by Cruelty, je trouve.

Sodom-Pretenders to the Throne (European Version) (http://www.youtube.com/watch?v=SEOmA-dxYEc#)

Rahh, cette basse et cette rythmique. Terrassant !  [:sparta2]

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 septembre 2013 à 11:24:53
J'aime pas du tout ce Sodom-là. T'aurais dû le deviner [:lol]

A partir "Persecution Mania" ça commence à ressembler à quelque chose d'écoutable pour moi.
En fait j'aime pas des masses "Agent Orange", hormis le morceau-titre et Tired And Red (2 morceaux fabuleux) le reste ne charme pas mes oreilles, un peu rébarbatif.

Mon Sodom préféré est sans nul doute M16.

Sodom-Lead Injection (http://www.youtube.com/watch?v=34RkS3aRPIU#)
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 septembre 2013 à 16:56:00
Un morceau-délire de Suicidal Tendencies, "Send Me Your Money", visant spécialement les chaînes évangélistes américaines :

Suicidal Tendencies - Send Me Your Money (http://www.youtube.com/watch?v=_s0195Inv3E#)

Lights, camera, silence on the set, tape rolling, 3-2-1-action!
Welcome to the church of Suicidal
We'll have a service and a wonderful recital
But before we go on, there's something I must mention
An important message I must bring to your attention
I was in meditation and prayer last night
I was awakened by a shining bright light
Overhead, a glorious spirit
He gave me a message and you all need to hear it
"Send me your money", that's what he said, he said to "Send me your money"

Now if you can only send a dollar or two
There aint a hell of alot I can promise to you
But, if you want to see heaven's door
Make out a check for five hundreds or more
"Send me your money", do you hear what I said? "Send me your money"
 
Now give me some bass, um yea that's how he like it
Now let's have some silence, for all you sinners
Now give me more bass, yea that was funky
Now take them on home Brother Clark,
"Send me your money"

Here comes another con hiding behind a collar
His only god is the almighty dollar
He aint no prophet, he aint no healer
He's just a two bits money stealer
Send me your money
Send it, you got to send it
Send me your money
You hear what I'm saying?
Send it, send it
Send me your money

Now how much you give is your own choice
But to me it's the difference between a porsche and a Rolls Royce
I want you to make it hurt when you dig into your pocket
Cause it makes me feel so good to watch my profits rocket
Now dig it deep, dig real deep into your pocket, I want you to make it hurt!
We'll take cash, we'll take checks, We'll take credit cards, we'll take jewelry
We'll take your momma's dentures if they got gold in them

So whose gonna be the next king of the fakers
Whose gonna take the place of Jim and Tammy Faye Bakker (http://en.wikipedia.org/wiki/Jim_Bakker)?
See my momma, she didn't raise no fool
Cause you can't put a price on a miracle
Amen
Titre: Re : Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 septembre 2013 à 16:14:21
Tiens, pour les gens qui voudraient découvrir Suicidal Tendencies, groupe à part dans le metal puisqu'à la croisée de plusieurs chemins (fusion-punk-funk-metal), je vais poster 1 titre phare de chaque CD de 1987 à 1994.

Suicidal Tendencies - Looking in your eyes (1987) (http://www.youtube.com/watch?v=R0LAnJdDdYw#)

Suicidal Tendencies-Trip At The Brain (http://www.youtube.com/watch?v=E60YkCF_rDs#)

Suicidal Tendencies - Lost Again (http://www.youtube.com/watch?v=uNjFfbn_8rw#)

Suicidal Tendencies - Monopoly On Sorrow (http://www.youtube.com/watch?v=R7UvQekcf_I#)

Suicidal Tendencies - What Else Could I Do (http://www.youtube.com/watch?v=D87R6H8IpuA#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 20 septembre 2013 à 18:02:27
Oh, Suicidal Tendencies, je les avais vus en opening act des Gn'R, avec Brian May, au Zenith de Nancy en 1993. Sympa, beaucoup plus pêchu que les Guns (une honte, ce concert !), d'ailleurs je m'étais acheté l'album "The Art Of Rebellion" dans la foulée. The good ol' days  :)

Suicidal Tendencies - Can't Stop (http://www.youtube.com/watch?v=X34HrFDNOEg#)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 septembre 2013 à 23:08:05
Le 12ème album de Dream Theater va sortir cette semaine et tout porte à croire que le groupe continue sur sa lancée, à savoir faire du DT et laisser totalement tomber leur trip Metallico-Pantero-Radioheado-Toolo-Musesque des années 2000. OUF !!!!!
Le départ de Portnoy a été une vraie délivrance, une renaissance, tout comme je l'avais imaginé, ayant accueilli avec bonheur et espoir ce qui fut pourtant ressenti par beaucoup comme un vrai tremblement de terre.

Après on pourra toujours causer sur la stagnation de style, mais quand on a connu les horreurs engendrées par ce qu'ils considéraient comme une "évolution", on ne va pas faire la fine bouche :o

Dream Theater - Dream Theater 2013 (Full Album) (http://www.youtube.com/watch?v=htfOvEO46ok#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 23 septembre 2013 à 00:17:16
C'est ok de mettre tout l'album ?  [:fufufu]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 septembre 2013 à 08:47:48
Euh.... oui ^^

Enfin je crois, ce n'est qu'un lien Youtube de plus sur le forum...
D'toutes façons je vais l'acheter illico presto ce midi en version CD/DVD. Je ne raisonne pas du tout en "j'ai tout l'album de dispo sur internet donc je n'achète pas", alors c'est vrai que j'ai tendance à m'affranchir de cette censure de bon aloi. Si pour vous c'est craignos, supprimez et excusez du dérangement [:jap]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 septembre 2013 à 11:38:51
Première annonce Hellfest 2014.....


(http://www.metalorgie.com//grp_logo/Death_logo.jpg)

- Sean Reinert (Cynic, Æon Spoke, Death)
- Paul Masvidal (Cynic, Æon Spoke, Death)
- Steve Digiorgio (Autopsy, Death, Sadus)
- Max Phelps (Exist, Cynic en live)


Spoiler (click to show/hide)

Sauf catastrophe j'y serai.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 25 septembre 2013 à 12:20:50
mé ces nul y a pa cheuque cheuldineure peuve pa se reufauremer  [:trollface]

Sérieux, des festivals comme ça, ça aurtait rapporté un frix FOU pour son opération, et ils n'y avaient pas pensé/ ça n'a pas suffi ? En tout cas, je risque de ne pas y être... Après, il y a un peu plus de groupes (Repulsion, Death, Impaled Nazarene, Pungent Stench, Carcass) intéressants dès la première annonce. Mais moi et les concerts en plein air...

Et puis bravo à Carcass pour son giga  [:trollface] avec la reformation sans disque (nouvel album qui est, parait-il, chiant et bloqué 20 ans en retard, même si on parle de Heartwork).

Vu qu'on a le droit de parler de hard rock, je me passe Made in Japan en boucle. Ca pète de partout !!!  [:sparta1]

Ca te dis, du hard/stoner à la Motörhead ?
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 septembre 2013 à 14:07:45
Mais moi et les concerts en plein air...

Faut pas cracher dans la soupe, le Hellfest c'est un putain de rapport qualité/prix, on en avait déjà parlé.
J'espère que j'y serai en tout cas, il peut arriver n'importe quoi d'ici là donc je croise les doigts mais en tout cas je ferai tout pour y aller.

Et puis bravo à Carcass pour son giga  [:trollface] avec la reformation sans disque (nouvel album qui est, parait-il, chiant et bloqué 20 ans en retard, même si on parle de Heartwork).

Je l'ai acheté, j'avais écouté juste 1 morceau qui m'avait beaucoup plu, dès que je l'ai écouté et décortiqué j'en reparle ici.
Si c'est vraiment resté bloqué à 1993 moi ça me va parfaitement :o


Ca te dis, du hard/stoner à la Motörhead ?

Vu que j'aime pas le stoner et que je n'ai jamais accroché à Motörhead, sans façon [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 septembre 2013 à 10:56:11
Bon, on m'a confirmé : Tommy T. Barron faisait son Blackmore bien relou. A un concert, une corde s'est cassé et il est parti  [:mouaisok]

Et puis c'est mieux qu'ils ne refassent pas un album... pas avant de rééditer (et puis ce documentaire, il peut bien attendre, non ? [:poutpout]). Mon prof de gratte a vu une vidéo où Marky n'était pas du tout dedans (c'était Internal Conflicts).

Pfff.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 septembre 2013 à 11:26:57
Nan mais tout le monde savait que Coroner se reformait bon an mal an, et que seul Ron Broder y était viscéralement attaché.
Mark l'a fait sans trop de conviction, et Tommy.. ben c'est Tommy quoi. Il est passé à autre chose depuis des lustres, excellent gratteux, sans doute l'un de mes préférés, mais caractère/sociabilité de merde. Je l'ai senti tout de suite, ça ne s'explique pas, sur ma photo avec lui il tire une tronche de 3 mètres. Avec le recul je regrette, j'aurais mieux fait de m'incruster avec Ron.
Mais comme je dis toujours, il faut faire le distingo entre les artistes et les oeuvres. On peut être amoureux des oeuvres et ne pas aimer leurs auteurs, d'ailleurs beaucoup de types que j'admire en tant que musiciens ont tout l'air d'être de sombres connards. Et on s'en fout... Ceux qui aiment Beethoven ou Vivaldi ne se demandent pas comment ils étaient dans le privé, peut-être imbuvables en fait [:fufufu]

Pour en revenir à l'avenir de Coroner, il est compromis dès le départ, à la base Tommy et Mark (?) ne voulait (aient?) pas faire de nouvel album. Juste une réunion, quelques shows et basta. Si maintenant ils ont la pression pour pondre un nouveau truc car il y a un peu de blé à se faire, je doute que cela débouche sur quoi que ce soit d'intéressant. Et le groupe explosera en vol.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 01 octobre 2013 à 15:51:31
Pour changer de registre :

Ryu theme metal (http://www.youtube.com/watch?v=EzxURcrjVoo#)


Jolie cover  :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 octobre 2013 à 22:13:19
Alors là, j'ai franchement les boules parce que je viens d'acheter la compilation de Coroner (avec les inédits) sur Discogs.

Pourvu que cela arrive à destination (normalement il est à 100% d'avis positif)  [:shinobu1]

Sinon, je me rends compte que l'Amérique du Sud n'a vraiment plus rien à dire en black/death :

Wrathprayer - The Darkest Fyre (http://www.youtube.com/watch?v=U52-5QL-o8o#)

Mouais... Teitanblood faisait un peu mieux quatre ans plus tôt. Cela donne l'impression de regarder les abysses, gardés par rien du tout (alors que Teitanblood donnait l'impression d'avancer vers un gouffre gardé par un horrible démon).
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 octobre 2013 à 16:48:34
Voivod - The Unknown Knows (http://www.youtube.com/watch?v=HCnD7hP2JfI#)

Voivod "Nothingface" Musique Plus 11.08.11 (http://www.youtube.com/watch?v=UG_NZY8JH3E#)


Quel joyeux bordel [:onion tears] [:onion love]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 octobre 2013 à 17:07:51
C'est quoi ton LP ? Le mien, je l'ai acheté en même temps que mon prof de gratte (pour 15 euros alors que lui, 20 euros : édition Noise 1989) et les deux LP ont une pochette cartonnée toute molle. A se demander si c'était une réédition ou non. On doute.  [:fufufu]

Sinon, de République Tchèque :

Master's Hammer - Ritual (LP Rip - Full Album) (http://www.youtube.com/watch?v=fFYbSOmaV_I#)

J'en entends souvent parler, mais sans me jeter à l'eau. C'était un beau plongeon : premier titre tient la route, espérons que ce soit le cas pour le reste.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 octobre 2013 à 17:20:14
C'est quoi ton LP ? Le mien, je l'ai acheté en même temps que mon prof de gratte (pour 15 euros alors que lui, 20 euros : édition Noise 1989) et les deux LP ont une pochette cartonnée toute molle. A se demander si c'était une réédition ou non. On doute.  [:fufufu]

J'ai l'édition MCA 1989 (MCAD-6326) moi Môssieur :o

(images tirées de discogs ; j'ai pas de couette en peau de léopard chez moi [:lol])

Spoiler (click to show/hide)

Alors que l'édition Noise, c'est juste ça :

Spoiler (click to show/hide)

Globalement de toutes façons, Noise faisait vraiment de la merde, c'était les pros des bouts de papier pliés en 2 :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 octobre 2013 à 17:29:13
Bon, au moins, ce n'est pas un bootleg.  Et tes images ne s'affichent pas.  [:onion sweat]

Je pense que je vais me contenter de Nothingface : The Outer Limits serait, parait-il, trop classique en comparaison.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 octobre 2013 à 23:11:31
Pour les images, recherche sur discogs, normalement en sélectionnant une édition précise, tu peux visualiser le packaging entier en cliquant sous la pochette de l'album ("more images"). A condition que quelqu'un ait pris la peine de photographier son CD pour l'uploader.
En tout cas l'édition Noise 1989 existe bel et bien, c'est pas un bootleg, c'est "juste" du travail de sagouin [:haha pfff]

The Outer Limits a clairement un côté mainstream/rock alternatif assumé par rapport à Nothingface (d'ailleurs le single et 1er titre Fix My Heart annonce la couleur), mais dessus y'a d'excellents trucs aussi, comme Moonbeam Rider, We Are Not Alone et le pavé de 17 minutes Jack Luminous [:bave], où le spectre du thrash voivodien plane toujours.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 octobre 2013 à 14:22:34
Ma compil est arrivée. Je suis joie et je sens que Discogs va m'accompagner un bon bout de temps.

Anacrusis - Screams And Whispers [Full Album] (http://www.youtube.com/watch?v=xcg9x3DXe0U#ws)

Hé hé, parti pour me plaire, et je crois savoir où trouver un exemplaire de ce disque (pareil pour le 1° album).

EDIT : ouf, la vidéo de Master's Hammer est remise. Qui aurait cru que les Tchèques seraient aussi redoutables que les Nordiques ?
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 octobre 2013 à 14:42:10
Reste quand même un minimum méfiant avec Discogs, pas de remboursement possible si entubage donc fais super gaffe aux notations, limite même s'il y a un 97% d'avis positifs regarde l'historique des avis pour voir si les 3% d'avis neutres ou négatifs sont récents et rapprochés => si oui, ne tente pas le coup.
Sinon moi aussi j'ai trouvé de bons trucs sur ce site (notamment "Manic Impressions" et "Scream And Whispers" d'Anacrusis, d'ailleurs) mais là récemment je tourne un peu en rond dessus. L'effet "mine d'or" est passé. La dernière occasion en or que j'ai vue dessus, c'est la version promo du 1er album de Control Denied, que j'ai achetée $15 (on peut la voir sur mon topic collec CDs dans le post consacré à Death).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: RononDex le 11 octobre 2013 à 14:01:41
Un petit jeu test pour les métalleux, que j'ai failli mettre dans conneries du net, avant de juger qu'il avait p'têt plus sa place ici... [:fufufu]

L'occasion pour vous de faire des découvertes may be ! [:disko] (moi en tout cas j'en ai fait une, y'a une référence à SS !)
Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 octobre 2013 à 14:06:54
15/20 [:lol]
La plupart des groupes mentionnés sont complètement confidentiels quand même.. 1 fois sur 2 j'ai répondu au pif.
En plus le black metal c'est vraiment pas mon truc.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: RononDex le 11 octobre 2013 à 14:18:12
J'ai eu que 11 moi, pareil, pas mon truc...
Tu as eu ( ou connaissais) celui référence à SS Omega ?
Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 octobre 2013 à 14:38:50
Oui oui je connaissais Absu, j'étais tombé dessus sur une compil Metallian quand j'étais en fac (1997).
C'était le début des CDs samplers dans les magazines, Metallian étant le canard qui avait lancé le truc. La bonne époque, et quelques barres de rires, notamment à l'écoute de trucs comme Vondur ou Eros Necropsique [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 11 octobre 2013 à 16:48:44
D'ailleurs, pour anecdote, Vondur a été formé par les détraqués d'Abruptum :
 

Abruptum - In Umbra Malitiae Ambulabo, In Aeternum In Triumpho Tenebrarum (http://www.youtube.com/watch?v=atD6YQgsZvY#ws)

 [:delarue1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: libranosaint le 14 octobre 2013 à 01:54:43
Pour ceux que ça intéresse , death angel a mis en ligne son petit dernier " the dream calls for blood " en écoute intégrale sur son site . Et il est bien brüüüütal !
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 octobre 2013 à 22:54:33
Mouais Death Angel, hormis leur tout 1er album j'accroche pas des masses.

Sinon je me réécoute le meilleur de Slayer, cuvée 1983, dont voici un extrait [:sparta2]

Slayer - Crionics (http://www.youtube.com/watch?v=xVbAA-4FX0M#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 20 octobre 2013 à 23:10:50
Wha ha ha le pompage du riff de Transylvania  [:trollface] :haha: .

Slayer - Evil Has No Boundaries (http://www.youtube.com/watch?v=8BhDuHRKuyE#)

Evil !!
My Words Defy

Evil !!
Has no Disguise

Evil !!
Will Take your Soul

Evil !!
My Wrath Unfold


 [:sparta2] [:sparta2]

Faut pas oublier The Antichrist, Die By the Sword, Black Magic et Fight til Death.  [:sparta1]

Sinon :

sacrifice - Tank (http://www.youtube.com/watch?v=bV_j7ZJiYQE#)

Noir de noir.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 21 octobre 2013 à 00:13:49
C'est vieux mais c'est toujours aussi efficace !

http://youtu.be/4lqa4tsg8rY (http://youtu.be/4lqa4tsg8rY)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 octobre 2013 à 00:47:10
C'est pas vieux :o
D'après moi c'est à partir de cet album que Sepultura a commencé à faire n'importe quoi. Le côté "world-thrash" c'était plutôt bien vu mais finalement trop mal exploité. Je trouve qu'il n'y a que Kaiowas et Territory à sauver sur ce disque :o Et le suivant n'en parlons même pas, une vraie purge, hormis peut-être Istari et Ratamahatta, sinon que des gros parpaings informes et gueulards.
Le Sepultura de Schizophrenia et Beneath The Remains, ça avait une autre gueule... des structures de fous, des riffs par packs de 24, des mélodies acérées et malsaines... et les solos de Kisser [:love]

Bah, ça doit être une question de génération, car à ma connaissance, plein de metalleux sont "nés" milieu/fin des années 90 en écoutant cette vague Roots/Korn/Manson. Comme quoi...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 21 octobre 2013 à 01:10:26
C'est pas vieux mais ça a juste 20 ans quand même.  [:aloy]
Et moi sur l'album roots j'ai adoré Jasco, le tribal, brésil, guitare sèche + percus, ça donne bien.
Pour moi Sepultura est parti en live, non pas après cet album, mais plutôt après roots et après le départ de Max, principal compositeur
et surtout talentueux musicien avec son frère, contrairement aux autres même si Kisser assure techniquement, il lui manque
le petit grain de folie, l'originalité, bref un je ne sais quoi qui pourrait le distinguer des autres groupes de "death/trash",
alors que le riffs de Max ont beau être simplistes, ils lui sortent des tripes, ça se ressent, c'est d'une efficacité à toute
épreuve.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 novembre 2013 à 11:24:45
Amon Amarth "Twilight of the Thunder God" (http://www.youtube.com/watch?v=JFYVcz7h3o0#ws)

Il va falloir que je me penche davantage sur ce groupe. J'ai 3 albums pour l'instant, et y'a du bon sur chaque [:miam]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 novembre 2013 à 12:08:34
Oui, amon amarth est un bon p'tit groupe sans prétention. ça tourne un peu en rond dernièrement, mais c'est sympa.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 novembre 2013 à 23:46:00
Bon ben j'ai acheté l'intégrale :o
Ca c'est fait.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 11 novembre 2013 à 23:25:13
Tonton Zegut, raconte-moi une belle line-up pour le Hellfest 2014 ! (http://www.byzegut.fr/2013_11_09_archive.html)

 [:chiyo1]

*kikitoudur*

D's©
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 novembre 2013 à 01:03:50
Ce ne serait pas une si bonne nouvelle que ça [:fufufu] ça voudrait dire grosse ruée sur les places et je déteste ça.
Et puis bon, Maiden, les échos que j'ai eus de leur dernier passage en France ont été plutôt mauvais, notamment à cause du son dégueu.
Si le son est à la hauteur de l'évènement et s'il y a des places pour tout le monde, pourquoi pas. Ca ferait ma 4ème fois...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 12 novembre 2013 à 10:28:11
Comme pour beaucoup de festoch', c'est un risque classique :o

D's©
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 novembre 2013 à 10:46:43
Pour les problèmes de son, oui.
Pour les problèmes de places et d'affluence, avec Maiden le risque est largement accru. Je fais mon égoïste (comme tout le monde dès qu'il s'agit de causer de l'affiche d'un fest) mais perso ça ne me botterait pas car les inconvénients probables seraient supérieurs aux avantages que je pourrais en retirer. Le "festival à taille humaine", qualité autrefois si chère au Hellfest, n'est déjà plus, et ça va aller en s'empirant. Environ 40 000 personnes en 2007 (de mémoire, super souvenir en ce qui me concerne, avec la sécurité assez relâchée pour les backstages, ce qui permettait quelques incursions mémorables), alors que dernièrement ils ont bien fait péter la barre des 100 000...

Je vais petit à petit bifurquer pour le Motocultor. L'édition 2012 était [:onion tears]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Alaiya le 12 novembre 2013 à 10:53:47
Ah oui, quand même! o__O sacrée affiche cette année!

... Même si, quand je vois Aerosmith, Deep Purple, Status Quo, Maiden (et Megadeth aussi, dans une moindre mesure), je me dis que la coke le rock ça conserve XD


Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 novembre 2013 à 13:01:53
C'est assez étrange qu'ils ne se soient toujours pas rendu compte que trois guitares sur scène, c'est un peu trop niveau son... Enfin, je dis ça, je dis rien (après, il faudrait un ingégneur du son ultra-balèze [:fufufu]).

Que vient FOUTRE Status Quo au hellfest  [:what] ? Deep purple oui, twisted sister et ZZTop, ça passait, mais là...

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 novembre 2013 à 11:59:26
Je disait donc, plus que quelques semaines à attendre avant que Death Cult ne ressorte en édition officielle.

Je pense acheter avec The Unknown, compilation de 1996 distribuée en tournée d'adieu et première réédition (l'année dernière).

La voilà :

Coroner - The Unknown (Unreleased Tracks 1985-1995) (2 CD'S) (Full Album) [1996] (http://www.youtube.com/watch?v=CIdKOP_LIDA#)

Sinon, un petit lien que j'ai trouvé intéressant. Comme quoi, Vetterli, ça dépend des jours. Et il a l'air modeste.

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=2&cad=rja&ved=0CDcQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.daily-rock.com%2Findex.php%3Fkro%3D3893%26action%3Dview&ei=U36UUt3wC6TS0QXN2YGoCg&usg=AFQjCNEhfvwF2WAdMPktvmlBWi63kzgCIg (http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=2&cad=rja&ved=0CDcQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.daily-rock.com%2Findex.php%3Fkro%3D3893%26action%3Dview&ei=U36UUt3wC6TS0QXN2YGoCg&usg=AFQjCNEhfvwF2WAdMPktvmlBWi63kzgCIg)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 novembre 2013 à 15:30:53
J'ai enfin décortiqué le dernier Dream Theater, éponyme.
Globalement c'est très bon, mais je n'ai pas trop goûté les repompades Rushiennes. En effet, ayant passé la décennie 00's entière à pester contre leurs plagiats éhontés sur Pantera, Muse, Radiohead, U2, Metallica, je ne pouvais pas m'extasier non plus quand il s'agit de Rush. Même si c'est plus "logique", disons, puisqu'ils l'ont déjà fait de manière assez évidente (le final d' "Innocence Faded", issu de l'album Awake -1994- sucé sans vergogne sur le "Red Barchetta" des Canadiens).
Dans ce nouvel album, principalement 2 titres sont sur le banc des accusés, "The Looking Glass", qui refourgue une version alternative de "Limelight", et "Surrender To Reason", qui lui deale un succédané de "Freewill". Hormis ces deux accrocs, j'ai beaucoup apprécié ce disque car on retrouve le DT d'antan (déjà retrouvé sur A Dramatic Turn Of Events, depuis le départ de Portnoix en fait), en majorité personnel avec 2-3 coups d'oeil sur la copie de Rush.

Autre chose qui m'énervait très fort dans les années 00 et qui s'est calmé : les solos débiles de Jordan Rudess.
Ce mec est un pur génie du clavier, mais -je ne sais pas comment il fait- il s'est souvent démerdé pour RUINER son boulot avec des phrasés complètement abscons (et des sons merdiques, mais ça c'est à chacun de voir). Sur ce dernier disque, toujours des moments WTF à déplorer ("Enigma Machine"), mais mélodiquement son travail est de bien meilleure tenue et n'est pas sans rappeler le grand Jordan Rudess période 1999, Scenes From A Memory.
Petrucci suit le même chemin, et c'est tant mieux.

Au niveau des compositions, ça reste très prog au sens cliché (gros morceaux, beaucoup de passages instru) mais Labrie, décidément le maillon faible du groupe dans les années 90 devenu aujourd'hui un pilier solide et pour moi inamovible, délivre une excellente prestation et scotche l'auditeur, qui se laisse emporter volontiers par toutes ces mélodies riches et envoûtantes. Les morceaux, tout en remplissant le cahier des charges du son Dream Theater, restent relativement accessibles et mémorisables pour la plupart. Le jeu de la section rythmique, emmenée par Myung et Mangini, y est pour beaucoup car plus fluide qu'avant, plus cohérent, un peu plus sobre aussi.
Bref, excellent disque avec 2 points faibles (les 2 passages "hommages" à Rush), 2 plages un peu inutiles (les 2 instrumentales, quoique sympas) et du bon Dream Theater qui survit magnifiquement au départ de son batteur et leader historique en 2011. J'avais dit à l'époque que c'était sans doute la meilleure chose qui pouvait arriver au groupe, et visiblement je ne m'étais pas planté.

Un bon 16/20 [:sparta1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 novembre 2013 à 11:46:12
(suite de la conversation du topic d'Ayun)


Oué, gloire à Jason Becker, ce type est formidable.
Il a sorti un film sur sa vie et sa maladie en 2012, "Not Dead Yet", par contre je ne sais pas s'il est sorti en vostfr.

trailer : Jason Becker Not Dead Yet Trailer - now on DVD and VOD (http://www.youtube.com/watch?v=twaqqZSj8aU#ws)


Et voici une reprise de l'un de ses morceaux metal les plus connus, "Perpetual Burn", écrit et joué quand il avait seulement 17 ans.
Le guitariste qui s'est attelé à la tâche est Jeff Loomis, gratteux solo et ancien du groupe de thrash metal Nevermore.

Jeff Loomis- Perpetual Burn (Jason Becker Cover) (http://www.youtube.com/watch?v=ScMsdLKhiyI#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: ayun le 29 novembre 2013 à 13:44:32
Punaise c'est quoi ce morceau de fou Perpetual Burn  [:jump]  [:bave] [:bave] [:bave]

Va falloir que je me trouve ce film :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 29 novembre 2013 à 19:25:59
> cacaman : oh pétard  [:aie] j'aime, ça !  [:miam]

Hm...

Hell - The Age Of Nefarious (http://www.youtube.com/watch?v=AF9tVEP8xMY#)

Hell - Darkhangel (http://www.youtube.com/watch?v=HcxXO8C2400#)

Du heavy aux relents occultes, mais bien rentre-dedans. Pas mal du tout.  [:fufufu]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 décembre 2013 à 01:22:17
Oh, Hell [:cerveau love] Acheté dès la sortie :o
Leur 1er disque (qui devait sortir à la base au début des années 80) m'avait particulièrement botté.

Sinon ça y est, je commence à bien connaître la disco d'Amon Amarth, et je perçois quand même une évolution tous les 3 disques environ.
Bon c'est pas super flagrant d'un disque à l'autre, mais entre le 1er album et le dernier il y a quand même du changement. Plus les albums passent, et plus j'accroche en fait. Les 3 premiers albums (OSFTGH, The Avenger, The Crusher) sont sympas mais je dirais qu'il n'y a que 2-3 titres sur chaque qui me bottent vraiment. Les 3 suivants (Versus The World, Fate Of Norns, WOOOS) sont plus mélodiques, surtout à partir de Fate Of Norns, et me branchent plus, sans pour autant retenir toute mon attention sur la durée. Les 3 derniers par contre (TOTTG, Surtur Rising, DOTG), pour moi c'est du quasi-sans faute, ça reste bourrin mais tout est plus aéré, plus facilement mémorisable et en même temps plus subtil. Je viens d'achever la découverte du tout dernier, Deceiver Of The Gods donc, et stupeur! Première apparition de voix claires, et pas n'importe lesquelles, puisqu'il s'agit de celles du père Marcolin [:petrus yes]
En gros mon impression : [1-2-3] < [4-5-6] < [7-8-9].
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 02 décembre 2013 à 15:48:34
Un peu de délicatesse... [:aloy]

Hypocrisy - Through The Window Of Time HQ (http://www.youtube.com/watch?v=OD8tXRCnQqQ#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 04 décembre 2013 à 10:32:54
Réservations ouvertes !

(https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/q79/s720x720/1467188_10151816850872536_53168347_n.jpg)

D's©
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 décembre 2013 à 11:41:16
[:hurle]YATTTTTAAAAAAAAAAAAAAAA

Je l'ai fait !! Après avoir bataillé pendant 2 heures avec cette merde de site Digitick, j'ai pu obtenir mes 2 passes 3 jours [:bave] [:bave] [:bave]

Maintenant, la seule chose qui puisse m'empêcher d'y aller, c'est une catastrophe [:fufufu]

Mais putain, avec Maiden, Death, Opeth, Megadeth, Slayer, Iced Earth, Annihilator.... l'affiche démentielle fait monter les enchères : 190€ le pass 3 jours, ça pique de plus en plus d'année en année, mais là niveau programmation c'est très fort [:miam]
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 04 décembre 2013 à 11:51:15
[:hurle]YATTTTTAAAAAAAAAAAAAAAA

Je l'ai fait !! Après avoir bataillé pendant 2 heures avec cette merde de site Digitick, j'ai pu obtenir mes 2 passes 3 jours [:bave] [:bave] [:bave]
Énorme, un pote sur FB a eu le même commentaire que toi :
Citer
J'AI MA PLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACE!!!
Après un combat de 2h30 je l'ai emporté sur Digitick, grace à mon mental d'acier... mais putain, Site de merde!

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 décembre 2013 à 18:09:35
Nocturnus ? NOCTURNUS ?????!!!!!! NOCTURNUS (AD) §§§

(http://media.giphy.com/media/XuBJvrKHutnkQ/giphy.gif)

MGLA, Repulsion, Pungent Stench, Satan, Iron Maiden, Destroyer 666, Supuration, Deep Purple, Megadeth, Death Angel... Ça s'améliore.

Emperor ? Va pour les titres de la démo et l'E.P. Death ? Bof, non.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 décembre 2013 à 22:46:59
"Ca s'améliore"?? [:lol]

Si tu attends une meilleure affiche que celle-là, m'est avis que tu peux attendre longtemps :D

Moi Death je prends, Schuldiner étant mort, il n'y a pas d'autre moyen de voir une "reformation" plus fidèle que celle proposée ici. C'est quand même le line-up de l'album "Human" hey [:aloy]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 décembre 2013 à 12:02:53
Spoiler (click to show/hide)

 [:onion tears]

ARCH ENEMY: Blood On Your Hands (Live) (http://www.youtube.com/watch?v=W87_r1IvQFw#ws)
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 décembre 2013 à 01:37:56
je suis en train de l'écouter pour la 1ère fois là en ce moment, album assez bizarre

En fait il est génial ce disque [:petrus yes]
Il tourne énormément en ce moment chez moi, surtout la nuit (comme maintenant). Forces Conspiratrices est assez immédiat et on le repère facilement par rapport au reste. Et puis petit à petit, les autres morceaux se révèlent : L'Art Chorégraphique de la Transe et ses riffs à tiroirs, Les Ombres de Dante, le morceau-titre, Desponsation au break fulgurant, et Suis-Je Misandre? finalement du pur Misanthrope, mais en même temps assez surprenant pour ne pas s'en rendre compte aux 1ères écoutes.
Il y a bien 2-3 titres qui ne m'emballent toujours pas, comme L'Arborescence du Lys - un peu casse-bonbon. Mais globalement, sans atteindre le niveau incroyable de "IrréméDIABLE", ce nouvel album se hisse sans peine parmi les réussites du groupe.

edit : j'ai oublié "Charmantes Castratrices", terrible celui-là [:aloy] même si le "c-c-c-c-come on" au tout début est assez à chier [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 11 décembre 2013 à 14:22:55
Citer
Déjà qu'ils rééditent leurs albums et on en reparle

Je devrais faire carrière dans la voyance. La preuve :

https://coroner.myshopify.com/ (https://coroner.myshopify.com/)

 [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl] [:smogl]

Je vérifie mon exemplaire et je vois à qui je peux l'offrir. Pourvu que ce ne soit qu'un début.   [:sparta1]

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 13 décembre 2013 à 21:11:06
Luke Jaeger shows off the low end of his 8 String Guitar on EMGtv (http://www.youtube.com/watch?v=0gf-NoYBovA#ws)


Prenez en de la graine !  [:dawa]

En plus il a le même ampli que moi !  [:jump]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 décembre 2013 à 22:38:42
En plus il a le même ampli que moi !  [:jump]

Montre-nous comment tu joues tiens [:sparta2]


Sinon soirée thématique oblige :

King Diamond - No Presents for Christmas (http://www.youtube.com/watch?v=v9UZqlz2sQ4#)

Christmas time is here again
Santa needs a helping hand, hand
We cannot find his evil sheet
To draw his laying for the night
So all the waiting Christmas trees
Gonna hear their master sing
There's no presents, not this Christmas, there's no presents
Tom and Jerry drinking Sherry, they don't give a damn

Christmas time is here again
Santa needs a helping hand, hand
It's getting very, very late
St. Peter's crossed the Golden Gate
And Donald Duck is still in bed
I wonder who he's gonna help
There's no presents, not this Christmas, there's no presents
Tom and Jerry, all done Sherry, they don't give a damn

There's no presents, not this Christmas, there's no presents
Tom and Jerry, still drinking Sherry, they don't give a damn

I'm dreaming of a white... Sabbath!
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 décembre 2013 à 14:30:38
Toujours là dès qu'il s'agit de montrer sa bouille à la télé américaine, Dave Mustaine a encore frappé avec les comptines de noël version thrash [:lol]

Megadeth's New Holiday Album feat. Jenny Lewis (http://www.youtube.com/watch?v=MO3AbBBtHwY#ws)
Titre: Re : Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 janvier 2014 à 11:53:10
Un peu de culture metal et de tombage de mâchoire avec cet enregistrement d'une répet d'Atheist à l'aube des années 90, avant la mort du bassiste (accident de tour bus) Roger Patterson. Il était incroyable ce mec [:chiyo1]
Le morceau commence à 0'50".

Atheist - Formative Years Rehearsal (Roger Patterson) (http://www.youtube.com/watch?v=rCcC3AQgKOQ#)

Les musiciens auront noté la particularité d'avoir 2 guitaristes gauchers dans un groupe, sans compter les cordes de Rand Burkey montées à l'envers (!!). Apparemment il a appris la guitare avec les moyens du bord, à savoir une guitare pour droitier qui traînait [:lol] et n'a jamais changé son jeu au fil des années.
Bref, cette vidéo est un pur joyau de l'underground.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 21 janvier 2014 à 12:36:36
N'empêche, il n'y a vraiment que Atheist pour incruster un morceau ressemblant à de la samba dans un skeud de death metal  [:wtf0].

Elements  [:bave] [:bave] [:bave] [:bave] [:bave] [:chiyo1] [:chiyo1] [:chiyo1]

Atheist - Elements [Full Album] (http://www.youtube.com/watch?v=Y2KZczLu3dI#ws)

Ils valent quoi, les bonus live ?

J'ai toujours prévu de choper les quatre albums, en effet. A peu près le seul groupe qui ne s'est pas foutu de la gueule du monde en se reformant  :o
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 janvier 2014 à 11:59:27
Ils valent quoi, les bonus live ?

Ils sont terribles [:bave]
C'est du live mais en radio broadcast donc le son est excellent, et on entend davantage la basse que sur album.
Monstrueux [:aloy]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 mars 2014 à 10:57:34
Le dernier album d'ADX est sorti le mois dernier [:hurle]
Personnellement je trouve ça très bon, comme souvent chez les franciliens [:aloy]
Il n'y a pour l'instant que 2 titres dispos sur Youtube, je mets mon préféré des deux, mais il y a encore mieux sur l'album (notamment "Red Cap" et "1572" [:bave]).

ADX - Commando Suicide (http://www.youtube.com/watch?v=06JHT89nQss#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 17 mars 2014 à 11:34:38
Il y a eu plein de trucs.

Marky "Marquis" Edelmann s'est barré de Coroner. Donc Vetterli et Royce auront les coudées franches pour revenir en studio. Pour ma part, je m'inquiètes pas trop : ils ont dis clairement que c'est super dur d'inventer quelque chose de nouveau, alors s'ils ont encore un truc à dire... (mais pas de thrash à la con  ou de Grin 2, SVP... autre chose).

Sinon, pour ADX, bof... Ce doit être le seul groupe de HM fromage qui pue que j'accepte avec Sortilège (pas encore essayé High Power et Killers, et Satan Jokers CDLM). Je reste réticent : les paroles sonnent mal en français. Je reste sur mes positions d'il y a 2 ans : le métal français c'était restreint il y a 30 ans et ça l'est toujours.

Catacomb - In the Maze of Kadath (FULL EP) (http://www.youtube.com/watch?v=ro6wTFFWj4Q#)

 [:sparta2] [:sparta2]
 
De nouvelles écoutes :

Exocosm - Spiral of Decay (http://www.youtube.com/watch?v=O_cINuO6ReY#ws)

Cela sort un pru de la masse grouillante.

Kriegsmaschine - None Shall See Redemption ( 2014 ) (http://www.youtube.com/watch?v=anpevl45iGk#)

Les polonais ne me déçoivent que très peu.

Primal Fear - Inseminoid (http://www.youtube.com/watch?v=IZ0GpQQV1T8#ws)

Cela fait fureur en ce moment... A voir, avec Axxis et We All die.

Archives :

Nocturnus - The Key (1990) full album (http://www.youtube.com/watch?v=uGg11znHPA8#ws)

Argh, il est énorme ce groupe. Les claviers sont très bien comme ça : ne vrillent pas les tympas comme durant les 80 et chez le métal sympho.

Voivod - The Outer Limits (1993) [Full Album, HQ, Artwork, Lyrics] (http://www.youtube.com/watch?v=0UwRBb08wI4#)

J'ai pu l'avoir avec les lunettes 3D : il est awesome (argh, Nile Song et Moonbeam Rider).

Master's Hammer-Jilemnický Okultista (English: The Jilemnice Occultist) (Full Album) (http://www.youtube.com/watch?v=b-Qf6To8QwY#)

Black metal réellement puissant. Comme son prédecesseur.

DES PUTAINS DE TUERIES (achats prévus)  [:bave] [:bave] [:bave] [:bave] [:bave] [:sparta1]

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 mars 2014 à 11:52:51
Sinon, pour ADX, bof... Ce doit être le seul groupe de HM fromage qui pue que j'accepte avec Sortilège (pas encore essayé High Power et Killers, et Satan Jokers CDLM). Je reste réticent : les paroles sonnent mal en français. Je reste sur mes positions d'il y a 2 ans : le métal français c'était restreint il y a 30 ans et ça l'est toujours.

Hérétique :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 17 mars 2014 à 22:33:12
Le dernier album d'ADX est sorti le mois dernier [:hurle]
Personnellement je trouve ça très bon, comme souvent chez les franciliens [:aloy]
Il n'y a pour l'instant que 2 titres dispos sur Youtube, je mets mon préféré des deux, mais il y a encore mieux sur l'album (notamment "Red Cap" et "1572" [:bave]).

ADX - Commando Suicide (http://www.youtube.com/watch?v=06JHT89nQss#)
(http://laplumeallumee.com/wp-content/uploads/2014/02/jaime.jpg)
 :o
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 mars 2014 à 22:47:10
Si tu ne connaissais pas ADX, procure-toi les 3 premiers albums (Exécution, La Terreur et Suprématie) sortis dans les années 80.
Après c'est plus chaotique mais perso j'aime quand même.
Les 3 derniers en date sont plus convaincants (surtout Division Blindée sorti en 2008, et ce nouvel Ultimatum).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 17 mars 2014 à 23:27:36
Merci pour les conseils [:jap]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 mars 2014 à 11:07:14
Pour te donner une idée, un extrait de chaque album des années 80 :

ADX - Deesse du crime (http://www.youtube.com/watch?v=inuJHmPF7xA#)

ADX - La Terreur (http://www.youtube.com/watch?v=uuhF26ag1x0#)

ADX - Notre Dame De Paris (Studio Version) (http://www.youtube.com/watch?v=6fYI7Z32f3M#ws)

Plus le morceau d'ouverture de Division Blindée, qui décolle le papier peint [:bave]

ADX - A La Gloire De Dieu (http://www.youtube.com/watch?v=9RttM46MTNE#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: ayun le 19 mars 2014 à 16:21:17
Bon alors moi là j'me fais l'intégrale de Malmsteen. J'ai juste ADORE le premier album "Rising Force" du début à la fin. Franchement, une tuerie

Ensuite "Marching Out" j'ai bien aimé aussi mais pas entièrement. Quelques éclaires de génie par-ci par-là et globalement j'ai quand même pas mal kiffé.

Après "Trilogy" c'est pas mal c'est même bien mais de nouveau que par moment. En fait j'ai trouvé l'album plutôt moyen dans son ensemble mais j'ai l'impression que le truc avec Malmsteen  c'est que quand c'est bien c'est VRAIMENT très bien. Du coup on pardonne plus facilement quand c'est moyen

Puis me suis fait "Odyssey" mais celui là je ne l'ai écouté qu'une fois pour le moment et même si il est moins instrumental que les autres j'ai trouvé les mélodies bien accrocheur... à suivre donc.

Sinon me suis acheté "Perpetual Burn" de Jason Becker. C'est du tout tout bon vraiment. Une légère préférence pour "Perspective" mais les 2 sont juste énorme en fait
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 mars 2014 à 16:43:21
Diantre, si tu commences à aimer les trucs métalliques, tu vas aller de claque en claque au niveau musical et instrumental [:lol] [:aie]

Effectivement, la disco de Malmsteen est aussi fournie qu'hétérogène niveau qualité.
Les 2 premiers je les trouve excellents (le 1er est un monument du metal instru). Ensuite il glisse dans le hard FM. "Odyssey" est effectivement une pierre angulaire de cette période. Les autres comportent de bons trucs disséminés par-ci par-là. Puis vers la moitié des années 90, il durcit un peu son son pour recoller au heavy metal. "Magnum Opus" et "Facing The Animal" sont très réussis.
Et puis il y a son concerto pour guitare électrique [:onion tears]

Pour Becker, si ça te plaît, je ne saurais que trop te conseiller l'album solo de son compère de toujours, Marty Friedman (ex-Megadeth) intitulé "Dragon's Kiss", ainsi que leur 1er disque fait ensemble sous le nom de Cacophony, "Speed Metal Symphony".
C'est assez bourrin mais tu retrouves la patte de ce légendaire duo de gratteux metal, tente le coup.

Cacophony - Concerto (http://www.youtube.com/watch?v=PaCn3bLQBM8#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 20 mars 2014 à 00:32:19
Malmsteen j'ai une petite tendresse pour Eclipse je dois dire. Mais de l'avis général, le premier est le meilleur, et je rejoins entièrement cet avis.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 avril 2014 à 12:11:08
Je suis en train de me faire quelques Edge Of Sanity :
- The Spectral Sorrows (1993)
- Purgatory Afterglow (1994)
- Crimson (1996)
Putain TSS est pas terrible je trouve [:delarue5] je me suis emmerdé. Au bout de 7 écoutes j'ai arrêté les frais.
Le suivant est bien meilleur à mon goût. Il tape plus mais les mélodies sont (paradoxalement?) plus mémorisables, plus efficaces et plus subtiles. Crimson quant à lui est assez unique en son genre (unique morceau de 40 minutes) et j'aime beaucoup.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2014 à 09:45:33
Et je peux affirmer que Ritchie Blackmore écrase Romeo en terme de composition

Enfin bon, un peu de compréhension quand même, tu compares le roi et ses sujets là :o
Blackmore a été à la base de beaucoup de choses dans le heavy donc il apparaît forcément comme meilleur compositeur et créateur qu'un gratteux apparu 20 ans après et qui s'est inspiré des bases, c'est une évidence.
[même si Deep Purple se sont eux aussi rendus coupables de plagiats assez insensés : comparer Child In Time et un morceau du nom de Bombay Calling du groupe It's A Beautiful Day]

Mais en plus, en partant de ce principe, tous les gratteux s'étant fortement inspirés de Blackmore n'ont aucune chance de trouver grâce à tes oreilles, Malmsteen en tête. C'est vrai que Symphony X doit beaucoup à son guitariste, qui lui-même doit beaucoup à Malmsteen et donc Blackmore. Mais à ce rythme là, tu n'écoutes plus rien ou presque, si tu remontes à la source à chaque fois, autant t'acheter un disque de chants grégoriens et l'écouter en boucle :o
Symphony X a apporté un souffle progressif (à la Dream Theater) au genre néoclassique et perso j'aime beaucoup. Par contre, ça provoque l'endormissement chez pas mal de métalleux, c'est vrai - endormissement provoqué par du gros thrash old school linéaire chez d'autres.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 avril 2014 à 10:12:52
Citer
C'est vrai que Symphony X doit beaucoup à son guitariste, qui lui-même doit beaucoup à Malmsteen

A tel point qu'il lui a tout piqué. Le problème c'est qu'il ne compose rien et ne donne rien à son chanteur. La preuve :

"Alors, grâce à mon album solo, je vais pouvoir transmettre plus d'émotions, ce que je ne faisais pas dans Symphony X"
(Russel Allen, interview dans Hard Rock magazine a l'occasion de la sortie de son album).

Alors tu m'objecteras que les interviews on peut dire ce qu'on veut (Quorthon était un sacré mythomane) mais c'est ce que j'entends.

Parlons de Malmsteen : lui a créé. Avec une Stratocaster 70's et unn ampli Marshall (bon, moi j'ai N.O.S mais c'est pour autre chose). Il a certes été influencé par Blackmore (y en a qui le préfèrent dans Rainbow), mais le metal néoclassique, c'est lui non ?  Va falloir m'exliquer ce que Romeo a créé : même Dream Theater (je n'aime pas trop non plus car pas assez radical par rapport à un groupe commer Rush, mais je respecte : on les traitait de hardos dans leutr consevatoire et c'est hallucinant "Images and Words") était là avant. Mais aujourd'hui, il n'y a plus rien, Malmsteen non plus. Plus de chansons, juste des excercices de guitares avec un titre dessus.
Réponse : rien, c'est creux. Evidemment que remonter c'est débile : autant carrément retourner à la musique antique  [:poutpout]

Même Rhapsody a créé quelque chose : le metal symphonique (don't like non plus : on ne fait pas de symphonie avec des claviers et des samples).

Et moi aussi je n'écoute pas de thrash rétro ou même old school : ça me rappelle les groupes 80's de deuxième voir troisième division, me reste Vektor (et encore : commence à me casser les couilles avec son chant à la Schmier) ou peut-être Sanity Burns (p'tit côté Sepultura).
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2014 à 10:48:20
Parlons de Malmsteen : lui a créé.

Je suis aussi de cet avis, mais c'est pas le cas de tout le monde.
Reprocher à Romeo d'avoir pompé Malmsteen et en même temps passer l'éponge sur les repompes de Malmsteen sur Blackmore (qui existent aussi), ça ne me paraît pas cohérent comme comportement. Alors tout est question de dosage je suppose. Mais perso dire que Romeo a tout pris sur Malmsteen sans avoir réussi à développer son propre style, je ne suis pas d'accord du tout.
J'ai déjà reconnu du Romeo à l'oreille sans savoir que c'en était, et ça, ça me suffit.


Va falloir m'exliquer ce que Romeo a créé

Il a "simplement" fusionné le néoclassique avec le metal prog.
Dit autrement, il a incorporé les structures peu conventionnelles du prog (issues du classique) aux plans rock/classique initiés par Blackmore. Dream Theater (à travers eux Rush) jouaient du jaune, Malmsteen (et à travers lui Blackmore) jouait du bleu, et Romeo s'est mis à jouer du vert.
C'est tout con, mais encore fallait-il le faire.
Après je ne suis pas si accro à Symphony X que ça, leurs derniers disques me touchent moins, mais leur album de 1997 "Divine Wings Of Tragedy" a tourné un sacré paquet de fois. Pareil pour "V". Dès qu'ils ont commencé à durcir leur son (à partir de The Odyssey), j'ai moins accroché. Mais entre 1995 et 2000, franchement je ne vois pas trop ce qu'on leur reproche, sauf si on n'aime pas le prog.


Dream Theater je respecte : on les traitait de hardos dans leutr consevatoire

C'est bon ça :D


Plus de chansons, juste des excercices de guitares avec un titre dessus. Réponse : rien, c'est creux.

Je serais moins catégorique que toi, et j'aime effectuer des analyses poussées avant de tout envoyer balader avec l'étiquette "c'est démonstratif" dessus. C'est un peu l'argument ultime pour dénigrer quelque chose qu'on n'aime pas, mais dont on ne peut pas reprocher l'exécution musicale. Malmsteen a énormément de mal à se renouveler, c'est vrai, et j'aime pas ses derniers trucs. Symphony X a essayé, mais je n'aime pas la nouvelle direction prise (trop brute - des structures lourdes à appréhender doivent être allégées avec le son, du moins c'est mon avis). Par contre Dream Theater, leurs derniers albums me plaisent assez et je les écoute facilement. De toutes façons, DT ont été taxés de démonstration / maxi branlette depuis leurs débuts donc ça ne doit pas les changer des masses [:lol] Pareil, dire que le DT de maintenant est démonstratif et que Images & Words c'était génial, je comprends pas trop non plus [:lol]


don't like non plus : on ne fait pas de symphonie avec des claviers et des samples

Mais [:lol] t'as déjà imaginé monter un groupe de metal symphonique avec zéro moyen et engager un orchestre philarmonique?
C'est vrai que ça sonne plus cheap du coup, mais avaient-ils le choix?
Immense respect vis-à-vis de Rhapsody, du moins le Rhapsody de l'époque Turilli. Même avec des orchestrations bricolées faute de pognon, ils ont fait quelque chose de super convaincant, et ça me rappellera toujours la sortie de "Symphony Of Enchanted Lands" en 1998. J'étais à la Fnac de Rennes et il était sur une borne d'écoute... j'étais [:onion tears] et je regarde mon portefeuille : rien dedans [:onion no] J'ai dû ronger mon frein jusqu'à la semaine suivante, ça a été un calvaire :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 avril 2014 à 11:18:08
Je n'ai pas fait de comparaison avec Ritchie Blackmore : vu les idiots qui radotent avec le feeling (faire de la merde en y mettant son coeur : y a qu'à voir les mecs qui excusent Hetfield qui chantait mal mais avec conviction  [:lol]), je n'ai pas envie d'en parler  :o

fusionné : deux styles qui existaient déjà donc. On pourrait dire pareil de Coroner, mais heureusement qu'ils ont sorti Mental Vortex et Grin pour oublier les plans de flamenco rock empilés les uns sur les autres avec un son saturé.

Et puis le dur d'accès pour le dur d'accès, je n'en peux plus. Au début, je ne voulais pas acheter The Outer Limits car je pensais que ce serait moins poussé que Nothingface. Sauf que j'ai compris qu'en fusionnant Angel Rat et Nothingface, c'est le must (rahh, Moonbeam Rider et The Nile Song). DT a été qualifié de prétentieux parce qu'ils ne seraient pas ce qu'ils prétendent : un titre ne peut être tenu plus de 15 minutes sans refrain.
Tu peux très bien dégager plus d'émotions avec moins que des centaines de riffs, breaks et compagnie que chez DT (exemple : The Crimson Idol, quoi qu'on puisse lui reprocher sa redondance, normal chez un concept album). En écoutant Mozart, les gens ne saisissent même pas le dixième mais reconnaissent le talent. Certains ont eu le talent et la grâce en composant des chansons (let it be), pas Romeo. La musique, ce n'est pas seulement de la technique.
 
Le prog, je n'aime que l'originel : Pink Floyd, King Crimson, Magma... Hors de question de citer Queenscryche, ce serait faire preuve d'un manque de connaissance. Le metal progressif ne me touche pas : on y ressent une sorte de vacuité.

Pour le metal sympho, pognon ou pas, on s'en fout : les sonorités sont moches (de toutes façons, les claviers, je n'aime que ceux de Anacrusis, Nocturnus et Warlord), dans Vovin de Therion c'est insupportable. Et ils ont un orchestre en live (d'ailleurs on entend que lui  [:haha pfff]). Je m'ennuie parce qu'il n'y a pas de chansons (refrain, etc. Certains rejettent car ils sont sensibles à la mélodie et au song writing) et parce que c'est de la B.O sans support. Non sens total. Les mélodies sont volées à Vivaldi, dans Rhapsody, alors merde. Autant écouter de la musique classique (d'ailleurs, aux oreilles d'un mélomane ou vrai amateur de musique, on rit ou pleure devant les emprunts classiques dans le hard). Et puis les arrangements, je fous cela à la poubelle : c'est bon pour impressioner le péquin de base et pour masquer l'incompétence (cf Emperor ou le sympho).

Après je ne vais pas dénigrer le sympho en encensant WASP derrière ni genre Twisted Sister : ils sont tous ridicules. Le sympho ne me touche pas non plus, moins que la pure musique classique.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2014 à 11:31:52
Pour le metal sympho, pognon ou pas, on s'en fout : les sonorités sont moches (de toutes façons, les claviers, je n'aime que ceux de Anacrusis, Nocturnus et Warlord)
d'ailleurs, aux oreilles d'un mélomane ou vrai amateur de musique rit ou pleure devant les emprunts classiques dans le hard
Et puis les arrangements, je fous cela à la poubelle : c'est bon pour impressioner le péquin de base et pour masquer l'incompétence

 [:aie]

Je ne ris pas des emprunts classiques dans le hard, j'adore ça.
Et puis les arrangements de Rhapsody m'ont toujours impressionné.
Donc je suis un péquin de base, faux amateur de musique :D

Je ne regrette pas cette discussion, j'apprends des tas de trucs sur moi-même que je n'aurais jamais soupçonné [:dawa]
Et dire que je croyais m'y connaître un minimum, ça fait mal à mon petit coeur :'(
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 avril 2014 à 11:38:06
Tu as essayé Warlord et Nocturnus ? Ca tue.

Enfin, bref : tout cela ne m'ai jamais convaincu ces artifices. Foutre un synthé avec un piano euh...  [:tsss]

Moi non plus, je ne regrette pas.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2014 à 11:46:52
Oui oui Nocturnus et Warlord je connais aussi.

Et puis j'étais ironique hein :D
Ton post précédent était un brûlot de trvetitude et me ferait passer pour super souple dans mes goûts et principes en fait [:lol]

Il y a une dizaine d'années je l'aurais sans doute mal pris (car lire qu'implicitement on est un péquin de base faux mélomane ça peut froisser) mais là ça m'a juste fait rire [:lol] sans doute parce que je sais d'où je viens en tant que passionné de métal (1993) et j'ai confiance en mes solides connaissances et points de vues, mais aussi parce que je me suis imaginé faire lire ça à ceux qui me reprochent d'être trop strict [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 avril 2014 à 12:10:15
Certes.

Mais après tout, c'est de l'exigence tout ça. Et je ne pense pas que ce soit trve de dire que le feeling c'est du vent (j'en lisais un descendre le 1° Malmsteen parce qu'au moins Blackmore c'est du feeling  [:lol])  :D

On aime trier toi et moi, c'est tout.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 avril 2014 à 10:06:17
Tiens Endoktrinator, je te dédicace cette chanson pleine d'arrangements pour péquins :D

Wintersun - Sons of winter and stars - Live rehearsal @ Sonic Pump Studios 1080p (http://www.youtube.com/watch?v=K2p9PsVD9Ho#ws)

Un collègue m'a récemment conseillé ce groupe, et je ne regrette pas la découverte. Les vocaux à tendance black me saoulent un peu, mais c'est aéré par d'autres voix et des arrangements symphoniques très bien vus. Ca me fait penser, dans une certaine mesure, à Arcturus.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 04 avril 2014 à 10:52:07
Jamais compris le buzz autour de wintersun, perso. c'est du bon melodique extrême, mais guère plus à mon avis.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 avril 2014 à 10:56:16
Dans ce cas, si tu as des groupes à ton sens meilleurs que celui-ci, je suis preneur [:love]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 07 avril 2014 à 12:37:06
En ce moment, test de techno/jazz/death et autres black années 80 (et oui, il en reste encore).

Pestilence - Spheres : Tu ne l'as toujours pas, cacaman ? Moi, je ne sais pas trop, même si c'est bien ficelé et je semble avoir sous-estimé le vocaliste qui a à peu près l'air de vouloir ce qu'il veut. Certaines parties sont assez hésitantes (surtout après le troisième titre). Même si Testimony of the Ancients est un peu plus classique, là les morceaux sont plus excellents (après, faut être habitué au gazouillis et autres claviers en plastoc) Atheist, je suis plus dedans grâce au côté hystérique plus prononcé  [:what]  [:fufufu]

Sadist - Above the Light : Ah là c'est super. La basse détonne, les riffs sont mortels comme la voix, on évite le gros growl à la Deicide  [:sparta1]

Tormentor - The Seventh Day of Doom : un black metal biiiiien moins bruitiste que le premier Bathory ou les bourrins terroristes de Colombie. Quelques parties vraiment intéressantes sur certains titres, even for you (oui, toi). Cela pourrait être joué par un groupe de heavy.

Tormentor (Hun) - Tormentor (Demo 1988) (http://www.youtube.com/watch?v=x6BmNNjz6mM#ws)

Le son est moyen mais cette version est très bonne. Vraiment, je recommande ici.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 avril 2014 à 12:46:34
Pestilence - Spheres : Tu ne l'as toujours pas, cacaman ?

Je l'ai acheté dans un magasin d'occase à l'ancienne en 1998 :o
Et j'ai aussi le remaster :o

Moi je me replonge dans Ephel Duath, du jazz/rock/metal qui m'avait bien fait halluciner au début des années 2000.
J'ai "The Painter's Palette" et "Pain Necessary To Know", et puis j'ai laissé tomber avec l'album suivant, qui ne m'avait pas du tout plu (trop expérimental dans mes souvenirs).
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 avril 2014 à 15:11:48
Loudblast, j'aurais pu aimer... Mais c'était avant Massacra et Supuration.

Je trouve leurs débuts assez bancals (death/thrash pas trèsd bien assuré), Sublime Dementia m'intéresse...

Leurs débuts avec "Sensorial Treatment" ne sont pas fameux fameux non.
Mais le triptyque "Disincarnate" / "Sublime Dementia" / "Cross The Threshold" est fabuleux, c'est la grande classe death metal made in France du début des années 90, avec une grosse influence Schuldiner du meilleur effet [:aloy]
Supuration, leur côté expérimental était chouette ; mais par rapport à Massacra je préfère largement Loudblast.

LoudBlast - Steering For Paradise (http://www.youtube.com/watch?v=bNg-s1MPQ3w#)

LOUDBLAST - Wisdom...(Farther On) (http://www.youtube.com/watch?v=Kr-_4i45Tvg#)

loudblast - no tears to share (http://www.youtube.com/watch?v=C-Kn05vLLWE#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 30 avril 2014 à 16:49:31
Agressor, c'était bien parti vers les démos, mais sur disque, c'est un peu moyen, aussi.

Sinon, un peu de pas très connu :

Аспид - Интро / оно пришло (Аспид) ( Intro / It Came ( Aspid )) (http://www.youtube.com/watch?v=QDroZ2sVPDQ#)

L'album vient d'être réédité sur Metal Race records, label russe. J'espère qu'il ne sera pas bloqué aux frontières pasque "acheter ché poutine, c pa bien" [:tsss]

Avant Nevermore, il y avait Unleashed Power, pour ceux que ça intéresse.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 mai 2014 à 10:23:53
Semaine spéciale porte nawak :

Phlebotomized - Mellow Are the Reverberations (http://www.youtube.com/watch?v=WFougAvOu6Y#)

Stargazer - ...Of the Sun (http://www.youtube.com/watch?v=cmoP5dlU2wo#)

Mais ça tue.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 mai 2014 à 11:41:03
Phlebotomized je ne connaissais pas, ça m'a l'air vraiment pas mal [:nicenice]


Pour Agressor, j'ai Towards Beyond et Symposium Of Rebirth. TB est pas mal je trouve, mais sur SOR il y a d'énormes morceaux comme Apocalyptic Prophecies, Barabbas et Negative Zone [:love]
La compo issue de "Brutale Génération" est monstrueuse aussi, c'est superbement construit, efficace, mémorisable et bien technique.
Par contre le 1er album, Neverending Destiny, ne m'a pas paru comme étant franchement bon [:fufufu]
Medieval Rites et Deathreat, jamais écouté.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 mai 2014 à 13:54:22
Agressor, étrangement, les démos étaient carnassières, un peu death avant l'heure : énorme. Sur disque, on perd un peu.

Non vraiment, Stargazer ça tue : Sadus + Atheist + méga patate = album monstre  ;) ;) ;) ;)

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 mai 2014 à 19:34:39
En fait je reviens un peu sur mes propos concernant Phlebotomized, je viens d'écouter leur album sur Youtube et finalement j'accroche pas des masses. Le morceau que tu as mis semble être -assez largement- le meilleur du disque (avec un chouette synthé d'ailleurs :D). Du coup le reste ressemble parfois à du [Opeth / Amorphis] de l'époque 95 en plus crade, et avec des concours de growls.... Dommage car j'espérais vraiment tenir un truc sensas.
Je vais me pencher sur Stargazer pour voir ; Atheist ok j'adore mais Sadus je suis plutôt (même carrément) attiré par la période A Vision Of Misery / Elements Of Anger. Les 1ers sont beaucoup trop brouillons à mon goût donc si ça sonne comme du Sadus qui joue à 220 bpm, bof bof.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 mai 2014 à 22:54:35
Je dirais que la basse donne cette impression à la Sadus : cela te sauteras aux oreilles (en fait, plus que chez Sadus, la basse est parfois au dessus). Et non, ça ne speede pas tout le temps (et les blasts sont assez rares) : les moments sont alternés. Son principal intérêt est d'être plus direct et mois lourd que des trucs comme Impetuous Ritual, Mitochondrion ou Portal. Et puis dans le genre brutal, ce n'est pas très poussé.

Quant à Phlebotomized, il y a un second disque. Mais les autres morceaux ne dépareillent pas niveau qualité.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 14 mai 2014 à 19:12:59
Même si c'est pas du métal, je pense que le coller ici ne devrait pas défrayer la chronique :o

Punk is not dead ! Live in Burma ! (http://roadsandkingdoms.com/2014/pogo-dancing-in-myanmar/)

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 mai 2014 à 10:34:06
Illogicist -- The Soul Feeder (http://www.youtube.com/watch?v=chzwvq-_pSE#ws)

De la musique où le cerveau de l'auditeur a du boulot, où tout n'est pas prémâché [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 20 mai 2014 à 14:33:43
Nocturnus - Subterranean Infiltraror (http://www.youtube.com/watch?v=xk-Oy8Acqvs#)

J'ai écouté en revenant d'Amsterdam : putain, ces coups de basse déchirent  [:bave] [:bave]

Sorcery - Snowshit (http://www.youtube.com/watch?v=9Gqhpmy1Fqo#ws)

Un peu laborieux le chanteur, mais j'adore les compos de ce disque (le côté étiré ne me dérange pas trop d'ailleurs).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 28 mai 2014 à 12:21:48
Unstoppable ! (http://www.lematin.ch/loisirs/christopher-lee-sort-nouvel-album-metal-92-ans/story/24577127)

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 28 mai 2014 à 13:36:49
Ses albums se font zigouiller ici et là, mais en tout cas, je respecte cet acteur manifestement très immortel  [:pfft]

Realm - Cain Rose Up (Scream Bloody Murder) (http://www.youtube.com/watch?v=Yzdk5Bgveg4#)

Thrash qui techno-thrash  [:sparta1]

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 mai 2014 à 17:11:49
Bizarrement, Realm j'ai préféré le 1er (qui est pourtant plus accessible et direct). J'aime bien Suiciety mais j'ai du mal à accrocher sur la longueur du disque. Alors que Endless War passe comme une lettre à la poste [:aloy]

sinon un truc qui m'a fait marrer :

Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 28 mai 2014 à 17:26:42
A ce stade, c'est un fake, pas possible autrement :o

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 juin 2014 à 11:51:38
Opeth - Cusp of Eternity (New song 2014) HD (http://www.youtube.com/watch?v=kldgqB373o0#ws)

 [:bave] [:bave] [:bave]

Putain de putain de merde, si tout l'album est de cette qualité, ça va sans doute faire date dans la carrière d'Opeth [:delarue1]
Pré-commandé !!!!
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 07 juin 2014 à 18:42:02
Ils ont arrêté le growl depuis combien de temps ?

Si c'est le cas, au moins ce sera clair et plus honnête.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 juin 2014 à 21:00:57
Ils ont totalement arrêté avec le dernier en date, Heritage, en 2012.
Apparemment sur le nouveau il se dit qu'il n'y aurait pas de growl non plus.
Sinon je ne vois pas du tout ce que ça a à voir avec l'honnêteté mais bon [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 07 juin 2014 à 21:22:44
Je n'ai jamais compris pourquoi ils avaient gardé ce growl alors que leur démarche tendait au fur et à mesure vers le prog. Dans le prog (rock ou metal), il faut chanter, et assurer sur de bonnes compos.

Là, on dirait qu'ils ont voulu garder le growl comme pour faire croire que faire du prog 70's avec une voix death, c'est original  :o

Après, je ne vois pas ce que pourrait être du Death progressif (allez Kalisia et Nocturnus).
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 juin 2014 à 21:37:24
Après, je ne vois pas ce que pourrait être du Death progressif (allez Kalisia et Nocturnus).

http://www.metal-archives.com/search?searchString=progressive+death+metal&type=band_genre (http://www.metal-archives.com/search?searchString=progressive+death+metal&type=band_genre)

 [:aloy]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 juin 2014 à 11:41:08
Pour Endoktrinator :

Ma signature c'est Loudness, "Devil Soldier" et "The Law Of Devil's Land" (du coup les traductions des titres en anglais m'ont l'air un peu foireuses mais bon mes notions de jap sont très limitées, et puis le groupe savait sans doute mieux que moi quoi mettre :D).
DS est leur second album, 2-3 bons morceaux dessus mais globalement c'est vrai que c'est pas folichon.
Celui-là est bien :

loudness - Loving Maid (http://www.youtube.com/watch?v=pu4ZnvbhpQA#)

Sinon TLODL est leur 3ème disque, et celui-là franchement il arrache tout [:bave]
Bel exemple :

loudness - In the Mirror (http://www.youtube.com/watch?v=DHDvZPU2us0#)

Bon par contre pour les pochettes, c'est du haut niveau dans le home-made [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 juin 2014 à 15:34:12
Massacra - ultimate antichrist (http://www.youtube.com/watch?v=qikwFvxA1To#)

C'est l'un des rares titres ultra-bourrins que j'adore :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 18 juin 2014 à 22:12:48
Pourquoi Amorphis ?

Pourquoi Opeth ?

Pourquoi Entombed ?

Pourquoi Grave ?

Pourquoi Dismember ?

Parce que Mefisto (et peu Obscurity et Nihilist).

Mefisto - The Truth (Full Album) (http://www.youtube.com/watch?v=y_rASzy3LRM#ws)

Les deux démos, jusque là introuvables et leur réédition se vendant à prix d'or, viennent d'être rééditées. C'est sur Vic Records.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 juin 2014 à 12:04:48
Ce soir je file au Hellfest [:jump]
Demain, début de journée vers 18h00 histoire de faire signer un CD de Loudblast et d'attraper Nocturnus AD vers 18h45.
Ensuite, Maiden, Death To All et Sabaton.
J'essaierai de poster des photos à notre retour lundi ou mardi, et faire un compte-rendu.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 juin 2014 à 12:30:24
Revenu.
Et peut-être (peut-être) pour la dernière fois. Ce festival grossit d’année en année, pour le meilleur et pour le pire, et j’ai tendance à retenir le pire. Le meilleur, ce sont les gros groupes enfin représentés : Iron Maiden, énorme machine heavy metal ultra-fédératrice malgré une période de disette entre 1993 et 1999. Autrefois sommaire, la déco s’est elle aussi énormément améliorée. C’est une petite ville typée métal qui s’ouvre à nous, avec toujours éparpillées ici et là, des œuvres froides en fer rouillé (je n’ai pas tout photographié). La nuit venue, le rendu est encore plus saisissant.

Spoiler (click to show/hide)


Bref, à première vue, ça en met plein la vue. Sauf que tout n’a pas été aussi rose. Le vendredi et le samedi, l’affluence a été telle que l’ambiance du festival en fut dégradée. C’est bien joli de soigner la déco, mais le festivalier lui, retiendra surtout le côté fonctionnel de la chose : les scènes étaient-elles facilement accessibles, y avait-il assez de coins d’ombre, de toilettes, les entrées backstage (pour ceux qui avaient la chance d’en avoir) étaient-elles bien organisées, l’emplacement était-il assez grand ? Autant de questions qui pèseront plus dans la balance le moment de faire le bilan venu.
On parle d’une affluence sur 3 jours d’environ 140 000 personnes sans compter les invitations. Et c’est Iron Maiden qui se taille la part du lion. Il fallait s’en douter, l’annonce de leur venue m’a d’abord plu, mais j’ai rapidement pensé au revers de la médaille : beaucoup, beaucoup plus de monde, et forcément beaucoup plus de cons.




Vendredi 20 juin


Sur le papier c’était alléchant : Death Angel, Rob Zombie, Nocturnus AD, Sepultura, Iron Maiden, Death (to all), Slayer, Sabaton, Enslaved, Watain… autant de jolis noms pour amateurs de metal.
Déjà, erreur de notre part, nous arrivons trop tôt. Là pour le coup, ce n’est pas à imputer sur le compte du Hellfest. La folie furieuse pour parvenir à se garer. Je parviens à caser ma caisse dans un petit renfoncement dégueulasse… privé apparemment (nous allons le savoir plus tard), mais impossible à deviner comme tel car totalement laissé à l’abandon. Certains ont tourné pendant 1 heure. Des voitures partout, allant même jusqu’à être garées à l’arrache au milieu de la route, sur la ligne médiane.
Ceci dit, en arrivant plus tard ça aurait été une merde encore plus improbable pour stationner… mais au moins nous n’aurions pas souffert de la chaleur. Arrivés sur le site, cagnard de malade, du monde partout, tentes surchauffées, stands intenables, l’association monde + 40°C fait très mal. Après avoir croisé par hasard le leader de Misanthrope (avec lequel j’ai pris une photo) on regarde machinalement Therapy? qui déroule son set sur la 1ère scène. Une reprise de Breaking The Law de Judas Priest nous tire un instant de notre torpeur mais nous nous sentons déjà las. Pas le courage de rejoindre l’autre bout pour voir Death Angel (l’entre-deux scènes étant constamment bondé, il fallait faire un long détour pour contourner la foule). Aller voir Nocturnus AD dans la tente, même pas la peine : blindé, insoutenable. Du coup on comate à l’ombre, entassés les uns sur les autres, tout le monde recherchant la fraîcheur. C’est là que notre horaire d’arrivée s’est fait sentir, et les conséquences s’accentueront tout le long de la journée.

Je commence à attendre une session signature de Loudblast et regarde le concert de Rob Zombie en même temps (la file de signing étant près de la main stage 1). J’aime pas vraiment la musique proposée, mais force est de constater que le groupe délivre une prestation solide et carrée. Le guitariste John5 est impressionnant et lâche un solo monstrueux, sans filet, devant la foule médusée ; et dire que ce mec a joué avec Marylin Manson… c’est comme acheter une ferrari pour rouler sur des chemins de terre. Putain. Et puis Stéphane Buriez de Loudblast absent aux dédicaces, juste le bassiste et les 2 nouveaux zicos… moi qui avait amené ma pochette de Disincarnate… je me casse de la file et je rejoins ma copine pour se placer devant Iron Maiden. Une heure d’attente, debouts, comprimés, dans un nuage permanent de poussière, à supporter la prestation de Sepultura sur la 2ème scène. Sepultura, ou le groupe qui s’est chié dessus depuis 20 ans à faire du gros metal tribal baveux, alors que leur carrière de 1987 à 1991 était superbe et leur promettait une place de géant du thrash metal. « Un Dos Tres Quatro BLAM-BLAM-BLAM-BLAM-BLAM » « Un Dos Tres Quatro BLAM-BLAM-BLAM-BLAM-BLAM » « Un Dos Tres Quatro BLAM-BLAM-BLAM-BLAM-BLAM » Catastrophique.

Ensuite la délivrance : Iron Maiden. Délivrance musicale j’entends. Car niveau connards on a été servis. Des abrutis finis à la pisse bourraient dans tous les sens pour passer devant à tout prix et faire la nique aux festivaliers patients et bien placés. Mais mon dernier concert de Maiden datant de 1999, j’aurais tendance à penser que ça se calme quand même, les vieux fans devenant plus vieux, et les nouveaux étant toujours moins nombreux. Toujours est-il qu’on a été pas mal emmerdés, par vague d’emmerdeurs. 5 minutes par-ci, 3 minutes par-là.
Le show en lui-même a été très très bon. Heureusement. Devant la foule à perte de vue, Dickinson, très bavard (en français), a emmené un groupe délivrant beaucoup de classiques (aucun titre post-1988 hormis Fear Of The Dark) avec un professionnalisme sans faille – hormis Janick Gers, blague ambulante qui leste Maiden tel un boulet accroché à la cheville d’un bagnard. Pas de bol, on se trouvait de son côté, donc en plus des cons on a dû se payer ses gesticulations pendant 2 heures. Donc beaucoup de bons côtés (les prestations des 5 membres les plus anciens du groupe, la set-list quasi-idéale, le son -hormis quelques ratés-, les lights, le décor) et quelques mauvais (Janick Gers, les gogols du public et aussi une manière trop flagrante de ralentir quelques morceaux – surtout Phantom Of The Opera, qui ressemblait un peu à un exercice d’échauffement sur le break).

Spoiler (click to show/hide)


Et enfin, grosse désillusion, gros fail. J’ai réussi à rater le groupe que j’attendais le plus : Death To All. Certes, ce n’était qu’un « tribute band de luxe », composé d’anciens membres du mythique groupe Death, mais quand même. Arrivés après Maiden devant la tente où se produisaient les musiciens, la réalité frappe à la porte : tente surchargée. Infernal. Là physiquement j’accuse le coup. Il me restait la possibilité de voir le concert du fond en me mettant sur la pointe des pieds et en ne voyant pas grand-chose (je devrais porter des lunettes normalement)… lorsque le morceau Leprosy résonne, j’hésite, je demande à mon corps un dernier effort, et pendant le break je me sens revigoré, mais l’impression est de très courte durée et je dois capituler. C’est donc en marchant avec un facepalm que je rejoins ma voiture en clopinant. Marcher fait moins mal que rester debout et immobile. Arrivés à mon parking de fortune, on entend retentir au loin les légendaires coups de batterie du morceau Raining Blood de Slayer. Nos amis rentreront plus tard encore, complètement rincés.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 juin 2014 à 12:39:31
Samedi 21 juin


Affiche pour ma part moins alléchante : seulement Extreme et Deep Purple nous bottent. Pour le reste, 2 autres dinosaures (Status Quo et Aerosmith) et journée de djeuns : Dagoba, Avenged Sevenfold, Soulfly, Hatebreed. La scène death metal était également bien représentée (Supuration, Gorguts, Carcass, Nile, Brutal Truth). Déjà je pensais faire l’impasse sur cette dernière, même appréciant beaucoup Carcass ; attendre 1h00 du matin pour se prendre un mur de saturation dans la tronche, pas ce soir, je voulais réserver des forces pour le lendemain.
Extreme passant à 16h50, nous arrivons pile poil pour nous placer devant, afin d’assister au show des adeptes du hard n’funk. Superbe prestation, même si j’aurais aimé plus de morceaux de leur essentiel Pornograffitti sorti en 1990. Le groupe se montre également super couillu en jouant leur tube international More Than Words (« it’s our heaviest song…. Emotionally speaking »), repris en chœur par un public étonnamment docile et ouvert. La sono du chanteur a eu quelques faiblesses toutefois, surtout sur le détonant Decadence Dance. Et que dire du guitariste Nuno Bettencourt, techniquement stratosphérique, une vraie baffe pour tout musicien.

Spoiler (click to show/hide)



Le reste fut une attente interminable dans une foule compacte, attente ponctuée par quelques morceaux sympathiques de Status Quo et surtout rythmée par les purges que furent Dagoba (pas mon truc) et la doublette Hatebreed / Soulfly, qui semblaient jouer le même titre en boucle. Seul Hatebreed m’a fait dresser l’oreille à un moment, avec leur reprise de Ghost Of War de Slayer. Sinon Soulfly peut être résumé de la même manière que Sepultura, à savoir « Un Dos Tres Quatro BLAM-BLAM-BLAM-BLAM-BLAM », ce qui en soi n’est guère étonnant lorsqu’on connaît l’historique des deux formations brésiliennes.
Enfin Deep Purple, monolithe parmi les monolithes, monte sur scène : Roger Glover, Ian Paice, Ian Gillian, Don Airey, Steve Morse. Line-up qui pèse lourd, très lourd en matière d’historique heavy metal. Evidemment, on s’aperçoit que le chanteur est fidèle à sa dernière réputation : fatigué, vocalement très limité. D’ailleurs la fille devant nous qui hurlait « child in tiiiiiiime » sans arrêt voulait sans doute le tuer. Le set est équilibré, professionnel, pas mal axé instrumental. Là encore, un imbécile heureux et gentil m’a saoulé en me poussant et en levant les bras non-stop pendant 20 minutes, mais la fatigue a eu raison de lui et m’a rendu la suite du concert beaucoup plus plaisante. Je rêverais d’avoir des concerts metal avec un public jazz tiens.

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Aerosmith, rien à branler, on rentre. Nos amis rentreront encore plus tard, et les filles décideront de ne pas y aller le dimanche. Trop de monde, trop chaud, trop de cons. Grave erreur...  :D
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 juin 2014 à 12:48:28
Dimanche 22 juin


Et c’est parti pour la dernière journée de Hellfest. Déjà le samedi, quoique bien rempli, montrait quelques signes d’amélioration. Pas de bouchon à 5 kilomètres de Clisson, gros bordel de stationnement toujours, mais foule un peu moins dense. Ce dimanche verra le festival retrouver la « sérénité » des précédentes éditions. Pas au point de 2007 (que c’était bon et tranquille), mais disons au niveau de 2012.
J’arrive avec un ami pour le début du concert d’Angra, on se place gentiment au second rang, à l’ombre, assis sur nos petits trépieds de campeur. Le concert commence, tout se déroule excellemment. Bon son (après 5 minutes de tâtonnements), pas de couillon à proximité, excellente prestation des Brésiliens accompagnés par le chanteur de Rhapsody Of Fire. Les classiques défilent (notamment Angels Cry, Carry On, Lisbon, Nothing To Say) et laissent le public aux anges. Puissant, efficace, mélodieux, épique, un vrai concert metal avec des musiciens accomplis et un public connaisseur et respectueux. Et Kiko Loureiro est un putain de guitariste.

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On ne bouge pas et on attend Annihilator. Autre amélioration (avis personnel cette fois), nous n’avons plus à subir le martèlement à toute blinde des Sepultura et autre Soulfly, à la place Alter Bridge se montre plus varié et ne teste pas notre résistance à la migraine comme ont pu le faire tant d’autres groupes. Arrive la bande du légendaire thrasher Canadien Jeff Waters, et c’est un déferlement de riffs qui s’abat sur la place. Je ne connaissais pas tous les morceaux, mais j’ai bien entendu reconnu les classiques tels que King Of The Kill, Alison Hell, Insecticide ou Phantasmagoria. Le jeu de Waters est hallucinant de facilité et de rapidité. Deuxième grosse claque guitaristique, dans un style différent, en 2 heures. Sinon, il ne valait mieux pas être au milieu de la foule car les « chanceux » des premiers rangs se sont mangés des slammers toutes les 30 secondes. On était devant mais sur le côté, du coup c’était (presque) peinard.

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Ensuite j’assiste de loin aux prestations de Dark Angel en mode reformation exceptionnelle (et venus remplacer Megadeth forfait) et de Behemoth. Ca bourrine dans tous les sens. Mon but de cette journée est de voir, enfin, Opeth en concert. Héritant d’un horaire bien naze (1h00-2h00 le dernier soir), il va me falloir des forces et mon trépied de chez Décathlon pour tenir le coup. Je décide d’y aller en warrior 4 heures en avance, ce qui va me permettre d’assister au show de Paradise Lost ayant lieu sur la même scène. Black Sabbath allant monopoliser la majorité des festivaliers, une partie de ces derniers vont rappliquer au dernier moment et envahir la tente (c’est comme ça que je me suis fait couillonner pour Death To All le vendredi soir). Du coup je suis au 4ème rang lorsque les Anglais débarquent. Le show est très axé heavy/doom, avec une pointe d’expérimentations électro (ce qui a toujours le don de me hérisser le poil – dans le mauvais sens). Bon moment toutefois.

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Je gagne petit à petit des rangs pour me retrouver au second lorsque Soilwork arrive. Musicalement ça me gonfle mais je tiens le coup pour être à la barrière lorsqu’Opeth se pointera. Show pénible avec plein de djeuns autour de moi à jumper. Puis une illumination : le bassiste, en sautant comme un cabri, passe à travers la scène ; ce qui a le mérite de me sortir de mon attente qui prenait des allures de purgatoire. Le public était vert, j’étais le seul à rigoler dans un rayon de 3-4 mètres. Le chanteur est déboussolé, s’excuse comme il peut, pendant que les techniciens réparent le truc. Le show finit par reprendre et je peux poursuivre ma longue somnolence.

Opeth. God bless the Trépied car sur ce coup-là, sans moyen de m’asseoir je me serais effondré. Au moins 10 mecs de la sécurité se pointent devant, présageant une grosse animation de slammers, je crains le pire. En fait ce fut tout le contraire : un seul slammer pendant tout le concert O_o le public réceptif et très attentif à la musique (ça j’adore), et un Mikael Åkerfeldt très à l’aise, communiquant beaucoup, avec un humour pince-sans-rire qui n’est pas sans rappeler celui de John Cleese. Le show fut quant à lui parfait. Enfin presque. Pour être tatillon j’aurais préféré un équilibre 50/50 entre les passages death metal purs et les passages clairs et atmosphériques. Nous avons plutôt eu droit à du 60/40. Et comme souvent chez Opeth, peu de morceaux sont joués car dépassant en majorité les 8-9 minutes. Le titre Deliverance et son final hypnotique restera pour moi le moment ultime de ce Hellfest 2014.

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En bilan, je dirais simplement que le dimanche a rattrapé l’enfer des 2 jours précédents. Trépied, accessoire indispensable.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 25 juin 2014 à 16:59:28
Compte rendu ou de pourquoi je n'irais jamais à ce Hellfesse.

Merde, t'as raté Nocturnus, Supuration, Dark Angel (faible  :o), Destroyer 666, Temple of Baal, Repulsion, Satan et surtout Pungent Stench. Et puis il y avait Death Angel.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 25 juin 2014 à 18:17:01
Angra  [:bave] Carcass  [:bave] Deep Purple  [:bave] Maiden  [:bave] Opeth  [:bave]

*pardon*

 C'est sûr, les affiches font envie tous les ans mais si la logistique ne suit pas… Merci pour ce compte-rendu ! Ça fait à la fois envie et pas envie… enfin surtout pas trop envie, parce que vu la faune… En plus, si t'as pas de bagnole, c'est mort, non ? *connais pas le coin*

Sinon, merci pour les photos aussi mais les premières que tu as postées, avec la déco… je trouve ça un poil cliché, c'est grave ?
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 juin 2014 à 21:15:40
Compte rendu ou de pourquoi je n'irais jamais à ce Hellfesse.

Tu fais fausse route, ce n'est pas un compte-rendu qui démontre pourquoi il ne faut pas y aller, mais plutôt pourquoi il fallait y aller avant :D car les 3 éditions auxquelles j'ai participé (2007, 2011, 2012) étaient d'une excellente tenue. Seul le temps a pu jouer les trouble-fêtes.

En plus, si t'as pas de bagnole, c'est mort, non ? *connais pas le coin*

Sans bagnole => train + car + camping (le camping c'est la roulette russe, si tes voisins sont cools c'est bon)

Sinon, merci pour les photos aussi mais les premières que tu as postées, avec la déco… je trouve ça un poil cliché, c'est grave ?

Je crois que c'est fait exprès :D
Le metal aime jouer avec ses clichés et ne pas toujours se prendre au sérieux. Je crois qu'un artiste comme King Diamond le démontre à lui tout seul par exemple.

Sinon j'ai oublié de mentionner un truc, mais il nous a semblé que l'accès pour les personnes en fauteuil était plus que limite. Les emplacements qui leur étaient réservés ont reculé de plusieurs dizaines de mètres (par rapport à 2007 en tout cas c'est certain), et les accès ont été possibles seulement grâce au temps sec. Je n'ose pas imaginer leurs têtes s'il leur avait fallu patauger dans la fange en cas de temps pluvieux [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: lilou_black le 26 juin 2014 à 00:16:58
Sinon j'ai oublié de mentionner un truc, mais il nous a semblé que l'accès pour les personnes en fauteuil était plus que limite. Les emplacements qui leur étaient réservés ont reculé de plusieurs dizaines de mètres (par rapport à 2007 en tout cas c'est certain), et les accès ont été possibles seulement grâce au temps sec. Je n'ose pas imaginer leurs têtes s'il leur avait fallu patauger dans la fange en cas de temps pluvieux [:fufufu]

Vu ce qui se passe avec la loi sur l'accessibilité des lieux publics pour les personnes à mobilité réduite (loi de 1975 repoussée indéfiniment, je crois qu'on en est à 2018 pour l'application maintenant), ce n'est pas surprenant. Que les emplacements réservés soient loin des scènes est tout à fait dégueulasse. Par contre la patauge dans la fange dépend du fauteuil roulant. C'est sûr qu'en fauteuil manuel, c'est un cirque du diable, les roues s'embourbent, ça colle, c'est pas possible. Mais en fauteuil roulant électrique, où les roues sont plus épaisses avec des pneus costaud, ça peut se discuter. Le fauteuil électrique de mon père, c'est un pur tank de l'armée rouge !

Cela dit, c'est une question dont les organisateurs devraient tenir compte avec le vieillissement de la population des métalleux. Genre, y avait Deep Purple, priver les vieux fans qui les ont vus dans les années 70 pour des questions de logistique, ça craint. Il en va de même pour des groupes de l'époque comme Black Sabbath, etc.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 août 2014 à 10:35:15
Putain de bordel de merde, je savais déjà qu'il était excellent, mais là je le réécoute après plus d'un an et les 7 premiers titres de l'avant-dernier Misanthrope, "IrréméDIABLE", s'enchaînent et détruisent tout sur leur passage [:delarue1] [:onion tears]

Je vous mets le 7ème, justement, Le Dandy de Bohème.

Misanthrope - Le Dandy De Bohème (Live @ ENÔRME TV) (http://www.youtube.com/watch?v=DbYeV-6NYpc#ws)

Ce morceau... (http://o1.t26.net/images/smiles/bang.gif)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 août 2014 à 15:33:52
Entre deux évasions blues et d'autres recherches Heavy/Death, le thrash pointe le bot de son nez.

Quelques découvertes sympathiques :

DEATHROW - Deception Ignored (1988).

Cela commençait en pompant allégrement Metallica puis Destruction, et puis ils nous balancent ça. Du Techno-Thrash de bonne facture qui n'a pas sombré dans les excès de HEATHEN et le côté abscons de DARK ANGEL (chez moi, ça passe très bien, mais je comprends que ce ne soit pas facile. Leave Scars me donnait l'impression que Ron Rinheart n'était pas très à l'aise).
Des titres défoncent tout sur leur passage et le chanteur assure très bien. Après il y a le son identique à celui de Metallica sur Ride The Lightning, mais ça tient la route.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=WyayloODWrc (https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=WyayloODWrc)

DEATHWISH - At The Edge of Damnation (1987).

Certes, les Anglais ne sont pas vraiment les meilleurs en Thrash. J'en veux pour preuve le lourdingue ONSLAUGHT, les mauvais ACID REIGN et TORANAGA. Sans parler de XENTRIX, sous-TESTAMENT. On a quand même des exceptions avec SABBAT, VIRUS et ce groupe : un son rond et lourd, des riffs killers et un très bon chanteur (moins dans l'optique "Cronos il chante tro b1 lol  [:trollface]). Un groupe que je recommande, d'autant que les deux albums ne sont pas trop cher sur le net (contrairement à ceux de DELIVERANCE.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=o4WciYX1Xe8 (https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=o4WciYX1Xe8)

RIGOR MORTIS - Rigor Mortis (1988).

Un thrash clair, bien foutu et assez brutal (normalement ça devait plaire si on trouvait MORBID SAINT juste pas mal). Slayerien à souhait, on peut comparer à DARK ANGEL.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=BClu1BUgM2g (https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=BClu1BUgM2g)

Аспид - Кровоизлияние (1992).

J'en avais déjà parlé, mais ce groupe assez obscur de Thrahs russe en vaut vraiment la chandelle. Avant, ça s'arrachait à des prix pas possible, maintenant vous pouvez l'acheter normalement.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=akPAbm8xGUg (https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=akPAbm8xGUg)

KREATOR - Endless Pain (1985).

Bon disque : certes, manque de mise en place, mais 'tain, ça bastonne sévère. Il fait redonner une chance.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=CAeTmjj1o9w (https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=CAeTmjj1o9w)

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 août 2014 à 10:47:49
DEATHROW - Deception Ignored (1988).

Cela commençait en pompant allégrement Metallica puis Destruction, et puis ils nous balancent ça. Du Techno-Thrash de bonne facture qui n'a pas sombré dans les excès de HEATHEN et le côté abscons de DARK ANGEL (chez moi, ça passe très bien, mais je comprends que ce ne soit pas facile. Leave Scars me donnait l'impression que Ron Rinheart n'était pas très à l'aise).
Des titres défoncent tout sur leur passage et le chanteur assure très bien. Après il y a le son identique à celui de Metallica sur Ride The Lightning, mais ça tient la route.

Super découverte Deathrow [:sparta1]

Heathen par contre je n'ai jamais trouvé ça "excessif". C'est même plutôt facile d'accès. Le dernier est plus axé tech-thrash que les 2 autres, côté technique que la grosse prod et la durée avoisinant les 70 minutes rendent peut-être plus indigeste, mais globalement ça s'écoute bien (encore mieux si on morcelle). D'ailleurs je trouve toujours que les albums tech-thrash ou tech-death ne devraient pas dépasser 40 minutes et devraient aussi avoir un son assez léger (la prod de Coroner sur No More Color ou Mental Vortex par exemple). Le propos musical y est souvent très torturé, très complexe à appréhender et à apprécier, et je trouve qu'avec un son énorme et une durée gigantesque les groupes se tirent un peu une balle dans le pied. Exemple le plus frappant pour moi : Nevermore. C'est un groupe que j'adore, mais j'ai mis beaucoup de temps à m'y mettre à cause de ça.

Dark Angel, je possède des albums pour la collection. Leave Scars et Time Does Not Heal étaient avant mes préférés, mais là aussi dans la série truc indigeste avec des textes longs comme le bras et aboyés de manière totalement monotone, ça se pose là. Finalement mon préféré est Darkness Descends alors qu'à la base je ne suis pas super friand des trucs ultra-bourrins.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 août 2014 à 16:25:40
Je voulais rendre un vibrant hommage à tous les abrutis qui peuplent -aussi- les concerts de metal.
Car sans eux, le milieu serait plus vulnérable à la vulgarisation et perdrait en authenticité car en proie à un marché plus vaste. Donc merci à ce rempart de beaufs aguerris, cons à bouffer du foin, qui nous protègent de la commercialisation à outrance. Si pour la grande majorité des gens le metal est un style musical de primates, ce sont grâce à eux ; pour vivre heureux vivons cachés, et lorsque des intrus s'approchent de trop près (des "journalistes" de M6 par exemple), ils font office de diversion ou de repoussoir. Ce sont les cerbères de notre paradis artistique 8)

http://www.youtube.com/watch?v=F2Q06GQXfVA#t=137 (http://www.youtube.com/watch?v=F2Q06GQXfVA#t=137)

 [:jap]

Par contre se retrouver juste à côté d'eux pendant un concert, là c'est moins rigolo [:aie]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 septembre 2014 à 17:11:01
Wolf Spider - Nasty-Ment (http://www.youtube.com/watch?v=cfZNqKeYsj0#)

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Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 septembre 2014 à 17:49:26
Le suivant est ENCORE meilleur. Essaie ça si ce n'est point déjà fait :

Equinox - Labyrinth - 02 - Time Again (http://www.youtube.com/watch?v=-gENCnrbNag#ws)

Obliveon - From This Day Forward (full) (http://www.youtube.com/watch?v=lChCYQlxOjI#)

Threshold - Decaying Ice (http://www.youtube.com/watch?v=PxTdRLOTCgc#)

[:pfft]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 20 septembre 2014 à 00:03:08
Hellfest 2015 : same tarif shoot again ! (http://www.hellfest.fr/1006-date-officielles-ouverture-de-billeterie)

Aucun groupe annoncé ? Pas grave ! Allez hop, à l'aveugle ! [:lol]

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 septembre 2014 à 09:44:54
Perso ça ne me choque pas de payer un pass 3 jours à l'aveugle pour ce fest.
Vu les éditions précédentes, il y a toujours de tout (gros groupes, divers styles, groupes plus confidentiels) donc la prise de risques n'est pas énorme en fait. Les métalleux écoutent souvent beaucoup de groupes (de metal) différents et sur la masse tu peux tabler sur un grand minimum de 20-25 trucs qui vont au minimum t'intéresser.

Là, l'édition 2014 m'a pas mal refroidi (irrespirable), j'attends de voir s'il y a un truc que je considère comme inratable avant de me décider ; et il y a des chances que je ne prenne qu'une ou deux journées au lieu des 3. Mais pour beaucoup de metalleux, le Hellfest est maintenant devenu un rituel, un break dans l'année où ils se retrouvent entre potes, et de ce point de vue le tarif est élastique. Ils mettraient les pass 3 jours à 250€ en tarif préférentiel et 300€ en tarif normal après annonce des groupes, ça partirait quand même, avec des têtes d'affiche genre Metallica ou ACDC ils feraient le plein, jackpot assuré. Faut pas oublier que le festivalier moyen du Hellfest est un salarié de 25-30 ans, dûment diplômé et rémunéré, d'un niveau socio-professionnel tout à fait honorable. Un fest comme ça dans les années 80, ça n'aurait pas été possible en France, c'était encore une musique d'ados.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 24 septembre 2014 à 20:56:32
Le rendu est spectaculaire !
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C'est... bizarre. Et Caca va apprécier le groupe qui a inspiré le bonhomme [:trollface]
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D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 septembre 2014 à 00:52:30
Fun [:lol]
Dans le même genre :

The Trooper by Steve'n'Seagulls (LIVE) (http://www.youtube.com/watch?v=Li58voy6xXM#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 02 novembre 2014 à 18:58:03
A quand remonte un clip animé de cette qualité ?

http://www.youtube.com/watch?v=y2vzBdIejVY#t=310 (http://www.youtube.com/watch?v=y2vzBdIejVY#t=310)

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 03 novembre 2014 à 08:50:53
C'est vrai que c'est bien fichu, limite c'est un peu dommage les images d'archive, ça casse un peu le truc.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 24 novembre 2014 à 21:09:44
Sous cet angle, ça passe mieux [:nicenice]
http://www.youtube.com/watch?v=wCVukDiRsNs#t=76 (http://www.youtube.com/watch?v=wCVukDiRsNs#t=76)

Pareil pour celle-là qui s'éloigne joliment de l'original  [:lol]
Diamonds Mashup - Any Given Day & Rihanna (http://www.youtube.com/watch?v=LSwCW9eMHUQ#ws)

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 novembre 2014 à 12:24:46
Je me fais une période Machine Head, notamment avec le nouvel album, assez critiqué - à raison en partie.
En effet, il est (comme beaucoup de disques) victime de ce que j'ai nommé la "Malédiction des 12 Morceaux", qui veut que sur les 12 titres proposés le groupe aurait mieux fait d'en virer 3 ou 4 (et/ou limiter la durée du bouzin à 45 minutes sinon ça gave un peu) pour que l'impression sur l'album soit meilleure.
Donc "Bloodstone & Diamonds" comprend quelques fillers qui viennent casser la dynamique du disque de la sorte :
1- bon titre
2- bon titre
3- bon titre
4- bon titre
5- filler
6- bon titre
7- filler
8- bon titre
9- filler
10- bon titre
11- filler
12- bon titre

Du coup, forcément, l'impression globale ne peut pas être bonne puisqu'à partir de la moitié du disque on se fait chier la moitié du temps. Bref.

J'ai bien scotché sur In Comes The Flood et ses textes.

Spoiler (click to show/hide)


Machine Head - In Comes The Flood (http://www.youtube.com/watch?v=OFAh_VBiTv0#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 15 décembre 2014 à 15:32:48
❌ PRIME SINISTER ⚡ Pills ✖ Dir. Franck VÉDRINES (http://www.youtube.com/watch?v=ISVrRDHPm0g#ws)

Pour Max, en bonus, une interview du guitariste compositeur.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 décembre 2014 à 12:06:31
BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM

Revocation plays clip from No Funeral (http://www.youtube.com/watch?v=ylgBPM98J3c#ws)

extrait de ce morceau :

REVOCATION - "No Funeral" (Scion A/V Official Video) (http://www.youtube.com/watch?v=_bOHF9m0m8k#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 21 décembre 2014 à 12:17:56
Ah en fait, il y a eu méprise. Le morceau que j'ai fais écouté à Max, c'était celui-là :

PRIME SINISTER "I CAN'T CHANGE" OFFICIAL VIDEO (HD) (http://www.youtube.com/watch?v=CzLmT5jqKoA#ws)

Voilà, voilà.

Sinon en ce moment :

Medieval Steel - Battle beyond the stars (http://www.youtube.com/watch?v=RZ9DjNvserA#)

LARGER THAN LIFE !!!!!!!!!!!!!!!
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 01 janvier 2015 à 18:27:19
Je viens de me remettre à Ensiferum, et ça fait du bien par où ça passe  [:petrus jar]

Ensiferum - Treacherous Gods (http://www.youtube.com/watch?v=BmZwZ0eMHTM#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 27 janvier 2015 à 16:30:52
Sortilège - Amazone (http://www.youtube.com/watch?v=Lm5MVYtC8S0#)

Le test de cet EP est concluant, de même que pour Evil's Message de Evil livré avec dans une édition.

En ce moment c'est Heavy français car No Remorse records a annoncé une vague de réédition pour Voodoo Child, Titan, Sortilège (le Métamorphose) et High Power.

Préparons nous.

Et puis ce groupe de Death que je recommande particulièrement aux Metalheads ici présent.

Pungent Stench - Happy Re-Birthday (http://www.youtube.com/watch?v=ULPogzrLrUA#)

Pungent Stench - Viva La Muerteᴴᴰ (http://www.youtube.com/watch?v=NPKJz8F-X8A#ws)

Dirty Groovy.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 28 janvier 2015 à 12:04:11
Cette nuit, j'arrivais pas à dormir, alors j'ai allumé ma télé et je suis tombé sur le live de Sepultura au Hellfest 2014 sur D17. C'était bien sympa, même si je préfère Max Cavalera à Derrick Green comme chanteur.
Y'a trois nuits de ça, c'était Dagoba. Par curiosité, je suis donc allé sur leur site de replay, et j'ai trouvé aussi un live de Soulfly et un autre de.... Behemoth... [:aie]


Putain, faut se lever de bonne heure au sens littéral du terme pour voir du metal sur D17, en fait. [:lol] [:lol] [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 janvier 2015 à 14:17:51
Sepultura au Hellfest...
Sepultura en live depuis 1996 en fait...

Une heure d’attente, debouts, comprimés, dans un nuage permanent de poussière, à supporter la prestation de Sepultura sur la 2ème scène. Sepultura, ou le groupe qui s’est chié dessus depuis 20 ans à faire du gros metal tribal baveux, alors que leur carrière de 1987 à 1991 était superbe et leur promettait une place de géant du thrash metal. « Un Dos Tres Quatro BLAM-BLAM-BLAM-BLAM-BLAM » « Un Dos Tres Quatro BLAM-BLAM-BLAM-BLAM-BLAM » « Un Dos Tres Quatro BLAM-BLAM-BLAM-BLAM-BLAM » Catastrophique.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 janvier 2015 à 17:03:04
The Chasm - From The Curse, A Scourge / The Omnipotent Codex (http://www.youtube.com/watch?v=9RgFGjlI4IY#)

 [:nicenice]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 janvier 2015 à 18:39:23
Auquel je me permets d'ajouter :

The Chasm - Architects of Melancholic Apocalypse (http://www.youtube.com/watch?v=8C-VxIGi9JI#)

Et si tu kiffes ce death rampant et un peu technique, tu as du entendre parler de ça :

Demilich - 20th Adversary of Emptiness (2014) [full album] (http://www.youtube.com/watch?v=A7WMeSehuI8#)

C'est un bloc alors je mets tout. Toute leur discographie rééditée dans un un double CD remastérisé et avec des morceaux inédits.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 janvier 2015 à 11:54:17
C'est vrai que The Chasm ça me branche bien en ce moment. Leur death est assez roots dans le son, avec une atmosphère crasseuse ; en général je n'apprécie que très modérément ce genre de death metal. Mais là c'est relevé avec des mélodies intéressantes et une technique aboutie. C'est pas du tech death qui part dans tous les sens mais c'est un bon juste milieu je trouve : on a un esprit proche du death originel (un mélange entre les premiers Obituary et les premiers Death) avec des licks à la Carcariass, des arrangements qui sonnent Morbid Angel et des grosses structures qui rappellent Edge Of Sanity.
Et puis surtout on évite les écueils du brutal death qui bourrine for the sake of bourrinage, beaucoup de passages sont mid-tempo et c'est agréable car ça aère leur propos.
Vraiment, des gars talentueux [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 30 janvier 2015 à 14:28:31
Il ne te reste plus qu'à fouiller les scènes finlandaises (Demilich), mexicaines (Cenotaph) et autrichiennes (Pungent Stench) et ce sera cool.

Je vais chercher les  Chasm de mon côté.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 janvier 2015 à 15:06:11
Sur le dernier, "Farseeing the Paranormal Abysm", il y a une ambiance plus black metal je trouve.
Genre accords aigus dissonnants.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 février 2015 à 15:26:01
J'arrive un peu après la bataille mais je suis en train de découvrir le dernier The Faceless, qui date de 2012 quand même.
"Autotheism".
The Faceless, c'était typiquement le genre de groupe pétri de talent dont je n'avais absolument rien à foutre. Trop bruyant, trop le bordel, du gros tech-deathcore (traduction pour le néophyte qui passerait par là : mélange de death metal et de hardcore + des structures labyrinthesques et des riffs ultra-complexes, d'où le préfixe "tech-").

Mais là [:delarue1]
Changement de cap, ça devient du tech-death nouvelle vague dans la veine des Obscura et consorts en ajoutant des éléments typiquement Opethiens !! Du coup le résultat ressemble à du Opeth sans ses longues parties planantes, et avec des sections complètement furieuses où on peut compter 1 riff à la seconde.
J'adhère [:sparta1]

The Faceless - Emancipate (http://www.youtube.com/watch?v=S6ggyvN7hYc#ws)

Petit bémol quand même, les quelques parties calmes ressemblent vraiment un peu trop à la bande à Akerfeldt, notamment les effets sur la voix.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 février 2015 à 15:59:40
Et maintenant un grand classique finlandais du milieu des années 90, le 2ème mouvement de la symphonie death metal composée et orchestrée par Waltari [:bave]

J'invite tous ceux qui s'intéressent un minimum au metal (mais sans pour autant apprécier le metal extrême) à jeter une oreille là-dessus. Après un départ bruyant et agressif (typiquement death) qu'il faut parvenir à dépasser, vous risqueriez de finir par trouver ça bien en fin de compte [:nicenice]

Perso j'ai découvert l'album très peu de temps après sa sortie et j'avais immédiatement été séduit par l'entreprise.

Waltari - II. Part 2: A Sign (http://www.youtube.com/watch?v=WOUZUhfglSQ#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 février 2015 à 20:42:56
Des trucs plein d'arrangements partout que j'ai écouté aujourd'hui.

https://www.youtube.com/watch?v=MJyWi0iuk0E (http://www.youtube.com/watch?v=MJyWi0iuk0E#)

https://www.youtube.com/watch?v=fXLZdnedCgs (http://www.youtube.com/watch?v=fXLZdnedCgs#ws)

https://www.youtube.com/watch?v=6H52xiAQc20 (http://www.youtube.com/watch?v=6H52xiAQc20#)

https://www.youtube.com/watch?v=XyoRyiHbHdE (http://www.youtube.com/watch?v=XyoRyiHbHdE#)

https://www.youtube.com/watch?v=X-VgBku2KlU (http://www.youtube.com/watch?v=X-VgBku2KlU#)

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 février 2015 à 19:59:16
Je vais chercher les  Chasm de mon côté.

Pour ma part j'ai réussi à récupérer ça :

Procession To The Infraworld (1st press digipack 2000 Dwell)
Reaching The Veil Of Death (1st press 2001 Lux Inframundis / limited edition 1500 copies)
Conjuration Of The Spectral Empire (1st press 2002 Witches Brew / limited & numbered edition 1000 copies)
The Spell Of Retribution (1st press 2004 Wicked World)
Farseeing The Paranormal Abysm (reissue digipack 2012 Vic)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 février 2015 à 19:49:28
Morbid Angel - Altars of Madness (1989) [Full Album] (http://www.youtube.com/watch?v=6mfvSSl9L9M#)

A genoux tous, devant les empereurs tout puissants.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 février 2015 à 15:40:06
@Rincevent :

Nan mais c'est juste pour dire que le style "metal" est tellement vaste qu'il faudrait écouter au minimum un groupe de chaque branche et ne rien aimer pour décréter qu'on aime pas le metal. Alors pour prendre une autre métaphore, c'est comme si tu n'avais vu aucun dessin animé de ta vie à part South Park (par exemple), et en conclure que les dessins animés, très peu pour toi.

Entre par exemple South Park, Cobra, Mon Petit Poney, Death Note, Princesse Sarah, He-Man, GTO, Kimengumi ou Batman, tu admettras que les fossés entre chaque sont assez énormes. Ben là c'est pareil [:aloy] parfois la présence de guitares électriques et de la batterie sont les seuls dénominateurs communs.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rincevent le 26 février 2015 à 15:47:10
Ah, dire que t'as réussi à me faire entrer dans ton antre de débauche... Bravo ! [:tsss] [:haha pfff]

En dehors de mon pur troll dans l'autre sujet, je sais qu'il existe d'innombrables variantes et nuances de ce style. Il n'empêche que moi le peu qu'il m'arrive d'entendre, ça m'évoque tout de suite une pub pour un type qui a très mal à la gorge et s'entend probablement mal avec ses voisins (et / ou a des hémorroïdes). Tout ceci accompagné de sons de guitare qui semble victime de mauvais traitements et d'un batteur fou. Mais bien entendu je n'empêche personne d'aimer ni de se plonger avec délectation dans les méandres de ce style. C'est juste que moi... non. Juste... non. [:pfft]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 février 2015 à 15:57:22
le peu qu'il m'arrive d'entendre, ça m'évoque tout de suite une pub pour un type qui a très mal à la gorge et s'entend probablement mal avec ses voisins (et / ou a des hémorroïdes).

[:lol] C'est vrai que pour certains styles on est en droit de se demander :D

Mais "comme par hasard", tu n'es jamais tombé sur ça :

05. Stand Away -Angels Cry (1993), Angra. [320 Kbps] (http://www.youtube.com/watch?v=2ZTdi7w0bNc#)

ni ça :

Nightwish - Fantasmic (http://www.youtube.com/watch?v=wMUD9xbd2Hc#)

ni ça :

Dream Theater - Space Dye Vest (Breaking the Fourth Wall - Live from the Boston Opera House) (http://www.youtube.com/watch?v=4qvmoM4dnKk#)

Etrange non? Les médias sont allergiques aux nuances. S'il faut parler de metal (pour le peu qu'on en parle), il faut montrer des mecs bourrés qui montrent leur cul et des groupes qui décollent le papier peint en hurlant à pleins poumons et en jouant à 200 à l'heure...
Pourtant des groupes qui jouent des choses mélodieuses (quoiqu'un minimum énergiques quand même) et qui proposent un vrai chant classique, il y en a une tripotée.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 février 2015 à 17:08:05
La dernière fois qu'on a voulu donner une bonne image du Métal, ça a donné Scorpions au Club Do et le Black Album acheté juste pour la chanson N° 4.

Plus rien à foutre, maintenant.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 février 2015 à 17:17:43
Sauf que je ne milite pas pour ouvrir les shakras de la planète entière, je donne simplement des pistes à quelqu'un que j'apprécie sur le forum. Le metal a une image désastreuse (du moins chez les non-musiciens) et je m'en fous, je suis même le premier à en rigoler. Mais dès qu'il s'agit d'en parler à quelqu'un en particulier, je ne le considère pas comme la populace abrutélévisée et lobotomédiatisée.
Et je n'aime pas en parler avec n'importe qui :o
Par exemple mes collègues de boulot me font une remarque narquoise sur mes goûts bizarres, je les snobe ou je les trolle [:pfft]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 26 février 2015 à 17:29:09
La dernière fois qu'on a voulu donner une bonne image du Métal, ça a donné Scorpions au Club Do et le Black Album acheté juste pour la chanson N° 4.
C'est très bien, les Scorpions :
I'm still loving you ... en toute amitié (http://www.youtube.com/watch?v=ZXqdzqd3w34#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 février 2015 à 17:43:41
Dété et Angra ne sont pas des groupes auxquels j'aurais pensé. La base ce sera déjà bien (Judas, AC/DC, Maide, et Metallica).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rincevent le 26 février 2015 à 20:25:40
Bon. Ne souhaitant pas voir Cacaman jouer du métal rageusement tous les soirs devant chez moi, je teste donc ces morceaux. A priori je ne connais aucun des morceaux. Je me lance.
(http://www.ouestfrance-emploi.com/sites/default/files/styles/610-largeur/public/fiches_metiers/667_78387797.jpg?itok=IqM6Polx)

05. Stand Away -Angels Cry (1993), Angra.
Ça commence comme une intro de "soupe", pas déplaisante du tout du reste, puis deuxième mouvement bien années 80 (ah, au temps pour moi, 93) ni bon ni mauvais. J'aime bien la partie avec la harpe. Les parties où le chanteur se met à couiner plus énergiquement pourraient éventuellement m'agacer mais pour cette première écoute ça passe. J'aime bien la fin où on retrouve la guitare du début.
Avis global : mouais ça va. Je m'en régalerais pas mais ça me donne pas envie de fuir.

Citer
Nightwish - Fantasmic
Oh putain, l'intro de celui-là me donne déjà moins confiance. [:beuh] (ça sent son sataniste tout ça, madame :o). Ensuite on enchaine avec la chorale de madame de Pompadour. Gné ? Why not. [:petrus bah] On arrive à la moitié et ce qui me fait penser à une chanteuse irlandaise... Ah... Bon j'ai promis d'écouter jusqu'au bout. Ça passe mais j'accroche pas spécialement. Partie avec les flûtes... validée. [:pfft]
Avis global : mouais. J'ai moins accroché à ce morceau, je ne le cacherais pas.

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Dream Theater - Space Dye Vest (Breaking the Fourth Wall - Live from the Boston Opera House)
Intro au piano, rien à dire même si la mélodie ne m'enthousiasme pas spécialement. Partie chantée aussi normale que n'importe quel autre titre lambda. Les samples de discours m'agacent (j'aime généralement pas ça, je trouve que ça casse la mélodie). Retour au piano.
Avis global : mouais. Peut-être le titre qui me déplairait le moins des trois, mais c'est pas encore quelque chose que j'écouterais.

Bilan : ceci était pour moi très proche des titres grand public, avec des passages parfois plus énergiques, mais surtout une variété plus grande dans la mélodie (je comprend pourquoi tu me parlais de classique). À ce titre ils me semblent en effet plus recherchés que ce qu'on peut entendre sur les grandes radios. Mais c'est clairement pas des titres que je vais rajouter dans mes playlists.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 février 2015 à 21:50:32
Bilan : ceci était pour moi très proche des titres grand public, avec des passages parfois plus énergiques, mais surtout une variété plus grande dans la mélodie (je comprend pourquoi tu me parlais de classique). À ce titre ils me semblent en effet plus recherchés que ce qu'on peut entendre sur les grandes radios. Mais c'est clairement pas des titres que je vais rajouter dans mes playlists.

Je n'ai bien sûr pas choisi ces titres par hasard, c'est sûr que mélodiquement on se rapproche de quelque chose "grand public" mais comme tu l'as remarqué ça ne peut pas être grand public car trop long, trop de parties différentes et trop d'écoutes nécessaires avant de pouvoir déceler certaines subtilités. La "soupe" ordinaire c'est 3'00" chrono avec une structure très binaire couplet / refrain (puis multiplication des refrains). Il a été prouvé que les gens se sentent plus intelligents et sont plus aptes à apprécier une musique lorsqu'ils peuvent anticiper les mélodies. D'où des titres radio très répétitifs mais à durée de vie limitée.

Après je ne t'ai pas proposé ces titres pour te convertir, mais juste pour te montrer que "metal = beuuuaarg" n'était pas du tout une égalité valable tout le temps ; je dirais que c'est valable dans un tiers des cas (ce qui peut sembler déjà de trop pour les âmes sensibles).
Pour finir, je préciserai que pour l'immense majorité des groupes que j'apprécie, ça ne s'est pas fait en une seule écoute. Rien que Dream Theater m'a pris pas moins de 2 ans entre le moment où je les ai découverts (et j'étais trèèèès loin d'être conquis, mon impression était similaire à la tienne) et où j'ai commencé à en écouter non-stop (vers 1998). Mais ceci est une autre aventure [:onion love]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 février 2015 à 12:06:54
Puisque la discussion de départ portait sur les différents styles de metal, voici un récap des 10 principaux genres de metal (classés par ordre chronologique d'apparition) avec un exemple typique de chaque (pas forcément lié aux débuts du style). Ca servira sûrement pour plus tard :o

Léger HS : le hard rock (mi 60s).

Aerosmith - Jailbait (http://www.youtube.com/watch?v=FStKBHfQsKw#)



I) le heavy metal (début 70s)

RAINBOW Kill The King HQ Original Studio version (http://www.youtube.com/watch?v=83qBRmM00R4#)



II) le thrash metal (début 80s)

Overkill - There's no Tomorrow (HQ) (http://www.youtube.com/watch?v=-ALnzLDdZ48#)



III) le metal instrumental (mi-80s)

Marty Friedman-Dragon's Kiss-Dragon Mistress (http://www.youtube.com/watch?v=UkwPw7x5gyc#)



IV) le death metal (mi-80s)

Death - Leprosy (HQ) (http://www.youtube.com/watch?v=roMZT-unU94#)



V) le power metal (mi-80s)

Lust For Life (http://www.youtube.com/watch?v=OkROo7yr4l4#ws)



VI) le metal progressif (fin 80s)

Shadow Gallery - 02 Darktown (http://www.youtube.com/watch?v=O5ZUYresDQk#)



VII) le metal industriel (fin 80s)

Ministry - Stigmata (http://www.youtube.com/watch?v=YBi8U9hJy-E#)



VIII) le black metal (en tant que style musical entier : début 90s)

Emperor - I Am the Black Wizards (http://www.youtube.com/watch?v=YgQRRI9goFg#)



IX) le metal symphonique (mi 90s)

Therion - Abraxas (http://www.youtube.com/watch?v=YH_1whH7nME#)



X) le nu metal (mi 90s)

Korn- Its On! (http://www.youtube.com/watch?v=938oWfsIyIc#)


Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 27 février 2015 à 12:41:26

V) le power metal (mi-80s)

Lust For Life (http://www.youtube.com/watch?v=OkROo7yr4l4#ws)


A ma connaissance ce n'est pas du power metal, Gamma Ray. C'est Kai Hansen qui a pris toutes les qualités de Helloween et qui s'est barré avec. Donc du Speed Mélo.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 février 2015 à 12:49:20
Le speed mélodique n'est que l'ancien nom du power metal.
Le speed mélodique était un terme usité jusqu'au début des années 90 (pour désigner effectivement Helloween et cie), et ça a basculé en "power metal" vers la mi-90 suite à la vague de tous les groupes "true" genre Hammerfall, Steel Attack, Edguy, etc. On parle aussi volontiers de "happy metal" ou de "flower metal".

(oui parce que les noms changent des fois, comme si c'était pas assez compliqué :D par contre je ne m'aventurerai pas à lister les sous-genres de chaque truc, j'en aurais pour des heures pour qu'au final tout le monde s'en foute [:aie])
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 27 février 2015 à 12:57:57
Le power metal on en parlait déjà au début des années 80 quand les thrashers ont débarqué. Voivod, Metal Church, Slayer et les autres y avaient droit à cause des journaleux qui ne savaient pas quoi dire (la meilleure façon de fabriquer des générations de bouchés de la trompette).

Le problème de ce terme, c'est que c'est un pléonasme. Comme le War Metal ou le Brutal Death. Bien sûr que le Metal est puissant, ca rla lourdeur sous-entend la puissance. Et en plus, tu peux y ranger n'importe quoi (du heavy de 3° division, Manowar, les thrashers comme Pantera, etc). Donc ce n'est pas pertinent. Mieux vaut parler de Heavy US (car moins mélodique qu'en Europe).

Tout ceux que tu me cites ça reste du Heavy (Hammerfall) ou du Speed mélo (Edguy). "Happy Metal ?" Heu... Non. Juste non (et pas besoin de parler des genres extrêmes pour ça).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 27 février 2015 à 13:10:42
De ce que je sais, l'apellation "speed mélodique" n'est usitée qu'en france et désigne bien le power metal, même si parfois un groupe comme Pantera a pu être désigné par ce patronyme stylistique (encore une fois plutôt en france).

Après si vous me demandez mon avis, je trouve effectivement que "power metal" c'est une appellation un peu débile, et que speed mélodique retranscrit bien les deux composantes essentielles du genre : pas mal de musicalité dans les riffs, refrains entraînants et un tempo rapide.

Oui, "happy metal", j'ai pu entendre ça sur des groupes mineurs comme Freedom Call, je dois dire que ce n'est pas vraiment usurpé :))
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 février 2015 à 14:11:40
Spoiler (click to show/hide)


Mais globalement j'ai posté les 10 genres majeurs pour éclairer les novices. Si on commence à se pouiller sur des détails genre "avant on appelait ça comme ça et maintenant c'est ça" avec des exemples de groupes à cheval sur plusieurs styles en même temps (exemple Voivod) ça ne va parler qu'aux initiés, ça va saouler tous les autres et embrumer le propos initial. Donc on va éviter [:aie]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 mars 2015 à 10:22:25
Mais après tout qu'est-ce que le metal??
Laissons les plus grands amateurs en parler eux-mêmes :D

Episode 4 la courte-pause /Métal (http://www.youtube.com/watch?v=kSNRtx8xVos#)


 [:delarue3] [:delarue1] [:delarue2] [:delarue4] [:facepalm]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 03 mars 2015 à 16:50:51
C'est bô

En tout cas on sent le travail de préparation en amont qui donne toute cette spontanéité à leur présentation.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 10:44:07
Aujourd'hui je réécoute des albums que j'ai négligé depuis un bout de temps.

https://www.youtube.com/watch?v=AX6ljncmukk (http://www.youtube.com/watch?v=AX6ljncmukk#)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2015 à 11:34:57
Le meilleur morceau de l'album, largement, à mes oreilles.
Ensuite, Vovin est globalement soporifique je trouve, c'est suite à sa sortie que j'ai décroché de Therion (pour y revenir à la sortie de Lemuria / Sirius B, et découvrir à posteriori Secret Of The Runes). D'ailleurs je ne connais toujours pas bien Deggial.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 05 mars 2015 à 12:02:39
C'est justement cet album dont je parlais en évoquant ce genre qui n'est en fait que du sous-Danny Elfman avec des guitares saturées (et pourquoi simuler un orchestre avec des synthés = grosse blague).

Quelqu'un a testé XIII de RAGE ? Pas beaucoup de souvenir de ce groupe (à part le speed bas de gamme des débuts sur les cendres de AVENGER, autre de Heavy lourdingue).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 12:29:26
Ensuite, Vovin est globalement soporifique je trouve

C'est pas faux :))

Deggial est globalement du même tonneau, c'est-à dire "beau, mais chiant, mais beau, mais chiant, mais quand même..."

Il y a quand même de bons trucs dessus comme "Flesh of the Gods" ou Via Nocturna

Therion - Via Nocturna (http://www.youtube.com/watch?v=BBZsbKFs-j8#)

Citer
Quelqu'un a testé XIII de RAGE ?
ALors perso j'ai pas tant aimé que ça, j'ai trouvé ça "pas mal sans plus" mais l'écriture sympho m'a toujours paru être un prétexte plus qu'autre chose et c'est pas vraiment dans des sonorités qui me plaisent. Après c'est un avis qui n'est pas partagé, cet album est généralement considéré comme une pierre angulaire du sympho.

DU même groupe je préfère largement un album genre Soundchaser
Rage - Falling From Grace Wake The Nightmares (http://www.youtube.com/watch?v=pUNAz-uAAv0#)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2015 à 13:38:11
J'ai un peu de mal avec Rage. Pourtant j'ai quelques albums : XIII, Ghosts, Soundchaser, Unity, Carved In Stone, Speak Of The Dead, Welcome To The Other Side, Strings To a Web. A chaque fois je me faisais avoir parce que le jeu de Smolski était vraiment, vraiment nickel. Et puis sur chaque disque il y a 2 ou 3 morceaux de bravoure.
Mais les morceaux ont tendance à se ressembler et la voix de Wagner me pète un peu les couilles, difficile de dire pourquoi.
Si je devais en recommander un, ce serait aussi Soundchaser, voire Strings To a Web, qui possède une pièce de 16 minutes foutrement épique.

Citer
simuler un orchestre avec des synthés = grosse blague

Le v'là qui recommence [:lol]
Chacun fait avec les moyens du bord, c'est moins cher d'investir dans un bon synthé que de traîner un orchestre dans le studio et en tournée, les groupes de metal ont souvent un budget rikiki pouce pouce (https://www.youtube.com/watch?v=ft_A9lVKqSY).
Et puis les 2 premiers disques de Rhapsody sont dantesques, et c'est grâce à ces sorties qu'ils ont pu par la suite engager des musiciens de studio pour compléter leurs arrangements symphoniques. Exiger des groupes voulant donner dans le metal symphonique qu'ils se cantonnent à un heavy de base jusqu'à pouvoir se payer des vrais musiciens classiques, c'est aller à l'encontre de leur esprit créatif. Si c'est suffisamment bien fait pour faire illusion pourquoi s'en priver? Surtout que si ça fonctionne, c'est justement la porte ouverte à la possibilité de virer le synthé pour mettre de vrais instruments classiques.
Sans compter qu'il faudrait vérifier si c'est vraiment le synthé qui fait tout le boulot pour les 1ers Rhapsody, j'ai pas le disque sous la main pour regarder les musiciens additionnels.

Et pour répondre à ta question XIII m'a un peu emmerdé. A part les 4 premières pistes, c'est assez migraineux ; d'ailleurs le titre "Over and Over" résume bien mon sentiment.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 13:56:42
Disons que le meilleur titre de XIII ça reste la reprise de Paint it Black  [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 05 mars 2015 à 14:18:00
Je préfère ne pas écouter en attendant d'avoir de vrais instruments classiques. Vouloir ça, c'est tout mettre au même niveau. Impossible, intenable. Therion, c'était du Death (de seconde zone au demeurant quand on compare à Entombed ou Grave). Et ils ont bien assimilé cela, et ça fonctionne (Sirius B). Le Metal relève de la chanson (art mineur, assimilable facilement, faut une initiation pour comprendre Rage for Order, One, Lack of Comprehension ?). Il est exclu de faire une comparaison avec le classique. Johnny B. Good devant Lac des Cygnes ? Nein. Pas le même niveau de compétences, pas le même univers. Fondamentalement.

Ils l'ont fait, ce n'est pas moi qui ai pu les empêcher (et puis toutes façons, je n'empêcherais pas les autres, j'suis pas en croisade). Et puis Rhapsody peut se vanter d'avoir créé un genre, d'autant qu'il surenchérit comme personne. Mais je préfère attendre les vrais instruments. Mon camp est celui de la hiérarchie, d'une échelle de valeur. Ne pas comparer ce qui n'est pas comparable, prendre du recul, etc. L'autre pendant de penser que la musique n'a pas de barrière est admirable, mais pour combien ? A un moment, sans règles, ce sera n'importe quoi. Ce ne sera peut-être même pas de la musique. Moi qui écoute du Death et du Black à côté, je ne peux pas dire que ça chante. C'est bien, mais utilisons les bons mots.
En fait, je préfère les petites brèches dans les murs qui séparent. Assez de place pour voir, entendre, passer. Un peu, car quand ça tombe, un autre se construit aussitôt.

Autre exemple : la reprise des morceaux classiques. Combien de réussies ? Pas grand chose. Mekong Delta avec Night on a Bald Mountain peut-être. La dernière que j'ai écouté c'était "Toccata" de Bach par Cirith Ungol. Infect. Et en plus, on vent ce groupe comme super culte et unique.

Cirith Ungol - Toccata In Dim (http://www.youtube.com/watch?v=4cqQEMBU3D4#)

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 15:13:03
En fait je comprends pas trop où tu veux en venir (sauf à régurgiter un argumentaire REMien plus ou moins digéré). Surtout que Rhapso et surtout Therion font partie des groupes qui ont utilisé pas mal de "vrais instruments" donc, hum... voilà quoi quoi c'est pas Bal-Sagoth non plus (même si j'aime bien Bal-Sagoth pour des raisons que je serais bien en peine d'expliquer moi-même mais passons).

Bref je ne suis même pas sûr de savoir de quoi tu parles.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2015 à 15:34:23
Je préfère ne pas écouter en attendant d'avoir de vrais instruments classiques.
C'est un choix.

Vouloir ça, c'est tout mettre au même niveau.
C'est un avis.

Le Metal relève de la chanson (art mineur, assimilable facilement, faut une initiation pour comprendre Rage for Order, One, Lack of Comprehension ?).
Une partie du metal seulement relève de la chanson telle que tu la décris.
Evidemment qu'il faut une initiation pour comprendre l'autre partie. Lack Of Comprehension accessible et assimilable facilement? t'es tombé sur la tête? [:fufufu]


Il est exclu de faire une comparaison avec le classique.
Techniquement et harmoniquement? La comparaison metal / classique tient parfaitement la route pour certains genres, ce n'est pas moi qui le dit, mais les plus grands (Blackmore, Malmsteen, Becker, Oliva...). Le niveau de compétence est tout à fait comparable, tu prends Johnny B.Goode comme exemple, c'est fallacieux car c'est une chansonnette ; pourquoi ne pas parler de Black Star? de Dies Irae (Days Of Wrath)? de Yeah Yeah Die Die? Le metal et le classique sont 2 univers différents mais il existe une intersection.

(http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/32/Venn-and.svg/200px-Venn-and.svg.png)


Autre exemple : la reprise des morceaux classiques. Combien de réussies ? Pas grand chose. Mekong Delta avec Night on a Bald Mountain peut-être.
Oui, mais aussi : Flight Of The Bumblebee par Jennifer Batten, Presto Estate par Patrick Rondat, Hall Of The Mountain King par Blackmore ou Savatage, Sabre Dance par Mekong Delta, Intégration du 24ème Caprice dans Angels Cry par Angra, il y a du Bach dans Symphony X, on a même un gros clin d'oeil à la Lettre à Elise dans Accept ; et on ne compte plus les reprises métallisées sur Youtube de Vivaldi, Paganini, Mozart, Beethoven, qui, lorsqu'elles sont bien jouées, sont magnifiques.

Le souci c'est que tu pars d'une impression personnelle (les synthés pour mimer les instruments classiques quand on n'a pas les moyens çay nul) et pour la justifier tu commences à raconter n'importe quoi comme par exemple qu'on n'a pas besoin d'initiation pour apprécier une "chanson de metal", ou que le classique est un univers complètement à part.
Non, reste sur ton impression (qui reste une impression) sans essayer de l'argumenter, ça ira beaucoup mieux.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 15:40:06
Après moi aussi je préfère un instrument véritable à du synthé, mais on parle ici de qualité sonore et pas d'écriture donc...hum... deux sujets totalement différents, en fait.

Citer
Sans compter qu'il faudrait vérifier si c'est vraiment le synthé qui fait tout le boulot pour les 1ers Rhapsody,

alors je viens de vérifier, sur Legendary Tales il y a un petit groupe de 5 -6 musiciens pour les cordes, tandis que Symphony lui a un orchestre de chambre, en gros une douzaine de zicos pour les cordes plus quelques instruments supplémentaires (hautbois, luth etc...). le tout sans compter les choristes bien entendu.

Après j'ai envie de dire que ça s'entend, quand même.  [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2015 à 15:49:53
Clairement, si toute la disco de metal symphonique avait pu être enregistrée direct avec un orchestre, personne ne se serait plaint je crois [:lol]
Si tu es capable d'écrire une symphonie entière mais que tu n'as qu'un synthé (très élaboré) sous la main, ton oeuvre devient de la merde parce que t'as pas les sous? Comme dit Max, qu'est-ce qu'on valorise en priorité? La composition et l'écriture des partitions, ou le rendu sonore?


Ah merci pour la précision Max [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 15:54:49
Après sans aller jusqu'à dire que ça transforme le tout en merde faut avouer que des fois le résultat peut être assez handicapant. En metal ça passe parce que ce ne sont souvent que des arrangements, donc il reste le groupe à proprement parler pour équilibrer la matière sonore.

Sur un truc comme ça par exemple :

Saint Seiya Omega OST 2 - Golden Cloths (http://www.youtube.com/watch?v=Ic9gOt2s8fI#)

Admettons qu'avec ce déluge de synthés un peu cheap pour ce qui se voudrait épique (merci Toei), ça fait quand même mal au cul des oreilles.

Ce qui fait que j'ai parfois tendance à préférer un unique violon bien employé à un déluge de nappes orchestrales synthétiques.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2015 à 16:01:00
Tutafé, tant que ça reste des arrangements ça passe.
Et puis je le répète, si c'est bien fait... Et avec synthé + musiciens classiques on en arrive à des situations où on risque de manger son chapeau :
- les 1ers Rhapsody tout est fait au synthé, c'est pourri, c'est tout sauf du classique, exclu de comparer les deux styles [:pfft]
- ben finalement il y avait 4 types sur le 1er disque, et une douzaine sans compter les choeurs pour le 2ème...
- aaaah en fait c'est pas si mal [:dawa]
Si c'est pas une forme de snobisme je ne sais pas ce que c'est [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 05 mars 2015 à 16:02:05
Moi, je valorise le son ET les compos. Après, l'un devant l'autre, avoir un bon son, si c'est pour n'avoir rien à dire, ce n'est pas la peine.

Death, Metallica et Queensryche, c'est deux gratteux, un bassiste et un batteur (chanteur ou pas). En face, des dizaines d'instruments et le double de voix. Toujours pas comparables. Je n'ai eu besoin de personne pour comprendre le titre, pas plus que le reste du disque ou du groupe. Ou Coroner, ou Maiden, ou Voivod même alors que vu le concept c'était pas gagné.

Niveau technique pure, le metal s'est hissé à 4 ou 5 sur une échelle de 10. Niveau créativité il faut descendre trois crans. Johnny B. Goode c'est pour la compétence. Trois doigts mobiles.
Blackmore a une influence classique mais bon normal, fallait faire autre chose que du rock à jam (parce que c'est ça Deep Purple : du jam).

Les emprunts du classique dans le Metal, faut relativiser. "Metal Heart" (le titre) ferait subir une crise cardiaque à n'importe quel mélomane. Et quand tu dis lorsqu'elles sont bien jouées, c'est que quelque part, beaucoup sont mal foutues. Et je doute que ce soit peu nombreux.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2015 à 16:18:24
Death, Metallica et Queensryche, c'est deux gratteux, un bassiste et un batteur (chanteur ou pas). En face, des dizaines d'instruments et le double de voix. Toujours pas comparables.

Tu prends ces 3 groupes précisément. Leur jeu est assez éloigné du classique, ça je ne peux pas le nier.
Maintenant ton argumentaire est bancal car il faut comparer les méthodes d'écriture ET le rendu sonore.
Rhapsody et Therion se rapprochent énormément du classique sur les deux plans. Symphony X, Malmsteen, Savatage parfois, et beaucoup de groupes de progressif s'en rapprochent au niveau des structures et des plans utilisés.

Si ton débat c'est de dire que metal =/= classique en te basant sur la disco de Death, on peut appeler ça le dernier degré de la mauvaise foi.
Il existe une intersection entre les deux ensembles. Voir schéma plus haut.



Je n'ai eu besoin de personne pour comprendre le titre, pas plus que le reste du disque ou du groupe. Ou Coroner, ou Maiden, ou Voivod même alors que vu le concept c'était pas gagné.

Ton cas est très exceptionnel, tu le sais ou pas?
Et l'as-tu compris correctement dès le 1er coup? Sens de ma question : est-ce que tu ne recherchais pas tout simplement de la violence brute au départ, et tu as fini par t'apercevoir en second lieu de la richesse proposée?


Niveau technique pure, le metal s'est hissé à 4 ou 5 sur une échelle de 10. Niveau créativité il faut descendre trois crans.

Première nouvelle. C'est une étude qui sort d'où?
Et là encore "metal" c'est trop vaste pour dire "le metal c'est ceci ou cela".
Tu mets une note technique sur un style qui comporte dans ses rangs des groupes allant de Black Sabbath à Necrophagist, et une appréciation de créativité sur un style qui comporte dans ses rangs des groupes allant de Stratovarius à Ephel Duath.
"Le metal c'est 4/10 en technique et 1/10 en créativité" ; t'es bien sûr de savoir de quoi tu parles? [:fufufu] tu me mets le doute là sérieux.


Et quand tu dis lorsqu'elles sont bien jouées, c'est que quelque part, beaucoup sont mal foutues. Et je doute que ce soit peu nombreux.

Evidemment qu'il y en a beaucoup de ratées.
Elles sont ratées non pas à cause d'un mariage soit-disant "contre-nature" entre le metal et le classique, mais à cause d'une technique insuffisante des musiciens tentant le coup. Lorsque les mecs assurent, ça rend souvent super bien. Si les deux styles étaient antinomiques, la technique des musiciens ne suffirait pas.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 16:19:56
Ouais mais là Endo t'es en train de réinventer l'eau chaude en disant en somme que un bon musicien tout seul fait mieux qu'un mauvais musicien avec un orchestre, et que globalement peut-être que l'écriture d'un concerto de Mendelssohn c'est plus élaboré que Motorhead.

QUe de révélations les amis.

Après des titres super élaborés, super créatifs et super imbitables il y en a plein les orchestres contemporains subventionnés aux frais de la princesse et plein les festival de free-jazz moderne-mes-couilles-j'applaudis-à-la-fin-du-solo-improvisé, sans doute d'une technicité bien supérieure à l'air du froid de Purcell, mais au final on est bien avancé parce que c'est audible par 1% de l'humanité (parce qu'il y en a généralement 4% qui font semblant de comprendre pour pas avoir l'air con) et ça ne parle à personne.

Bref, méfions-nous de l'argument de musicologie pure.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 mars 2015 à 16:27:10
Disons que si, pour vivre l'expérience d'un 10/10 en technicité et 10/10 en créativité, on est obligé de se fader de la musique contemporaine en 5+8/12, ça permet de relativiser l'importance des notes hein :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 mars 2015 à 16:29:09
Et si on utilise des pastilles de couleur ?  [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 05 mars 2015 à 16:52:04
Des les premières notes, je savais à quoi m'en tenir au moins. Cela allait être autre chose que genre... Napalm Death.

En fait, je voulais que ça riffe. Quand je découvrais j'étais bluffé par Metallica, Death, Slayer et Maiden et toutes leurs qualités. La recherche de la brutalité, elle est cuite depuis 87 (Scum). Je n'ai pas connu cette période donc cette recherche de toujours plus ne me concernait pas.




Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 mars 2015 à 08:34:18
Coroner - Metamorphosis & Reborn Through Hate (Live In Lyon 28.02.1992) (http://www.youtube.com/watch?v=1sI0hSEnULk#)

Un bout de live dont je ne me lasse pas.

Prochain album vers 2016. Hâte d'y être.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 mars 2015 à 21:14:10
Spécial dédicace à Endoktrinator  [:trollface]

Metalliquoi - Episode 14 - Le Metal et la Musique Classique (http://www.youtube.com/watch?v=EJ8ttz0I9kc#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 mars 2015 à 13:30:22
Pourquoi il s'est senti obligé de parler du point Godwin (quel rapport avec la choucroute) ?

Pourquoi certaines démonstrations se font avec les mauvais albums des groupes (sans déconner, Nostradamus et le dernier Malmsteen) ? Cela détonne je trouve. Therion c'est un morceau de... Vovin.

Son mot de la fin était là où je voulais en venir. Ce n'est pas absolu.

Depuis le temps que Sirius B et le Turisas me tentent... Je me rends compte que je me sens proche des compositeurs slaves.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 mars 2015 à 13:44:22
Son mot de la fin était là où je voulais en venir. Ce n'est pas absolu.

T'as une drôle de manière de dire que les similitudes metal / classique ne sont pas absolues dis-donc :D

Le Metal relève de la chanson (art mineur, assimilable facilement, faut une initiation pour comprendre Rage for Order, One, Lack of Comprehension ?). Il est exclu de faire une comparaison avec le classique.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 mars 2015 à 13:56:35
C'est ce que je dis et ce qu'il explique dans la vidéo. Quelques plans, un peu de similitudes, et la mélodie comme seul point commun car ce sont des musiques blanches (le Hard Rock étant plus proche des musiques noires). De là à mettre tout au même niveau...

C'est deux points de vue diamétralement opposés : ou classifier et hiérarchiser (vision élitiste certes) ou pas de barrières. Mais le Métal symphonique était pour moi allé trop loin et était de la B.O sans rien à illustrer. 

Tu m'auras donné envie de me remettre à Turisas (registre BO hollywoodienne et vrai titres m'a-t-on dit) et de m'attaquer à Malmsteen pour de bon. Ce sera pas mal, non ?

No soucis pour le reste au fait, c'est de la discute. Avec un ou deux smileys, mais de la discute quand même.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 mars 2015 à 14:39:53
C'est deux points de vue diamétralement opposés : ou classifier et hiérarchiser (vision élitiste certes) ou pas de barrières.

Ca me semble un brin binaire tout ça.
Oui pour classifier et hiérarchiser en fonction de critères objectifs (j'avais listé ceux-ci quelque part sur le forum, je ne sais plus où), mais chaque style musical n'a jamais été totalement hermétique vis-à-vis des autres. C'est comme la palette d'un peintre, il y a plein de couleurs bien différenciables dessus, mais à certains endroits il y a des mélanges, les limites ne sont pas aussi claires que tu aimerais qu'elles soient.

Après concernant le contenu de la vidéo, généralement je ne suis pas fan de "Metalliquoi?" car je ne fais pas partie du public visé. Ca s'adresse surtout aux néophytes et un métalleux aguerri trouvera cette émission gentillette au mieux, cheap au pire. Ceci dit, cet épisode est pour moi, de loin, le mieux réalisé jusqu'à présent. Le principe même du "shred" que beaucoup de personnes semblent renier avec force ("c'est de la branlette" etc) lorsqu'il s'agit du metal, est directement issu des virtuoses classiques (jusque dans les gammes utilisées) ; et là bizarrement le shred sur violon ne dérange plus grand-monde. La petite saynète finale est très illustrative de l'une des brèches existant dans la "barrière" qui sépare les deux styles de musique, brèches que tu sembles ne pas vouloir voir sous prétexte que la musique dite "classique" se situerait hiérarchiquement au-dessus (et globalement j'accepte cette hiérarchisation classique > metal).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 09 mars 2015 à 14:52:49
bizarrement le shred sur violon ne dérange plus grand-monde.

Par chez-moi, on appelle ça "astiquer les vitres" :))

edit : au passage la "branlette", c.a.d une expression virtuose pour la seule fin de mettre en exergue la compétence du musicien sans valeur musicale ajoutée, ça existe bien en classique (sans parler d'une certaine frange du jazz où c'est open bar), c'est juste que comme souvent le classique (et encore plus le jazz à présent) constitue une statue du commandeur (poussiéreuse certes mais quand même) que beaucoup n'osent pas égratigner. C'est sûr qu'on s'expose à beaucoup moins de retours en sortant "et la le deuxième solo de xxx de Malmsteen c'est quand même de la branlette" qu'en disant "quand même ce passage dans le concerto X de Rachmaninov il serait pas en train de se branler la nouille sur son piano, là ?"

Après comme d'hab ce qui peut paraître du secouage stérile pour certains aura du sens pour d'autres.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 mars 2015 à 14:57:14
La petite saynète finale est très illustrative de l'une des brèches existant dans la "barrière" qui sépare les deux styles de musique, brèches que tu sembles ne pas vouloir voir sous prétexte que la musique dite "classique" se situerait hiérarchiquement au-dessus (et globalement j'accepte cette hiérarchisation classique > metal).

Ben je le dis :

Citer
En fait, je préfère les petites brèches dans les murs qui séparent. Assez de place pour voir, entendre, passer. Un peu, car quand ça tombe, un autre se construit aussitôt.

Brèche, j'entends les quelques inspirations. Malmsteen et Blackmore, notamment, ou ces groupes sympho qui arrivent.

D'ailleurs, le néophyte en voyant Malmsteen là, il va surtout se dire "ah ok, Malmsteen c'est je me branle le manche en reprenant du Vivaldi". Alors que non, non et mille fois non : ayant écouté Odyssey et un peu Trilogy, c'est archi-faux. Comme son image qu'on lui prête aussi : c'est le genre de mecs que tu peux inviter au barbecue le dimanche.

J'ignore si c'est ce qu'il veut dire mais c'est ce qui apparait à l'écran.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 mars 2015 à 15:18:00
Oui c'est vrai tu parles de brèches dans un mur, du coup je n'aurais pas dû utiliser ce mot car pour moi il prend un sens plus "destructeur", comme une "trouée" qui reste en l'état, non rebouchée, et par laquelle les deux parties communiquent avec peu de restriction.

Car l'utilisation nette de plans classiques par les guitaristes, non seulement ne date pas d'hier (ça fait au minimum 30 ans), mais s'est complètement démocratisée au sein d'une partie du mouvement (pas chez Napalm Death, on est d'accord).
Ensuite, il y a les orchestrations symphoniques dans le rock (Deep Purple 1969), utilisées par touches dans les années 80 -par Savatage ou Queensrÿche par exemple- , remises au goût "du jour" par Angra en 1993 (il y a donc plus de 20 ans [:petrus]), et toujours utilisées par les nombreux groupes de metal symphonique en activité.
Et enfin, tu as tendance à l'oublier, les structures classiques sont utilisées dans le rock depuis le début des années 70 (schéma de morceau A/B/C/D/E/F/G/H/I/J en lieu et place de la construction basique de chanson A/B/A/B/C/B/B). Structures extrêmement répandues dans les groupes de metal progressif, et pas que.

Ca va beaucoup plus loin que "quelques inspirations".
C'est une déteinte claire et nette du classique sur une partie du metal qui s'analyse en comparant objectivement ce qu'offrent les deux styles.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 mars 2015 à 22:02:37
Alors cela, ce sont les méthodes pour se faire. Moi en fait, je parle des résultats. Tu dis "comment ça marche", mais "est-ce que ça marche ?'

Alors au niveau des plans classiques, je reste d'accord. Mais c'est seulement des plans, ça va pas péter plus loin. En partie c'est souvent du sous-Malmsteen aussi gracieux qu'une alarme de bagnole. Je suppose, "une partie du mouvement", ça veut rien dire. je veux des noms.

Concernant Deep Purple, ils devaient être un peu seuls. Cette orchestration en 1969 n'a eu ni impact dans leur carrière (un an après, Gillan et Glover viennent jammer en studio pour trois ou quatre albums) ni sur la scène. Deep Purple, c'est la guitare de Blackmore qui, non content d'avoir hypnotisé la Terre entière avec un riff et un solo (ce qui a permis à "Smoke on The Water" de tenir dans le temps), pique quelques plans à Jean Sébastien Bach. Globalement, le hard était encore orienté vers les racines noires (AC/DC, Aerosmith, Led Zeppelin, Tipton/Downing pour leurs fondamentaux blues, etc). Cette envie de foutre d'autres instruments que la guitare, la basse et la batterie, elle est venue plutôt de Paul McCartney ou Brian Wilson.
D'ailleurs, leur schéma est identique : des groupes à pattes d'éléphant cherchant du galon.

Dans Savatage, je n'en sais rien, mais Queenrsÿche faudra me faire un minutage. Comme dire que c'est prog, ce qui est venu bien après. Alors qu'il y a un monde entre le duo de guitares et le jeu de Gilmour. Des touches, c'est significatif ? Cela a créé un impact, un avant/après ? J'en doutes.

J'entends l'avant/après avec le Métal symphonique, et là, de deux choses l'une. J'ai remarqué que les albums les plus réussis étaient plus dans l'optique chansons. Sirius B, tu enlèves les arrangements, tu peux toujours jouer et chanter à la guitare acoustique. Cela me prouve en fin de compte que les autres ont gonflé les albums d'arrangements pour masquer la vacuité du songwriting. Encore une fois, faut n'avoir jamais entendu un orchestre pour penser que l'on peut simuler avec un synthé.
Je reviens d'ailleurs sur Nostradamus : parfois ce n'est même pas de l'orchestration. Le synthé fait la mélodie principale par dessus. Et dès que ça arrive (l'orchestration hein), c'est moche, et même des fois, plus de riffs et de refrains. On dirait du Grave Digger ou du Summoning, c'est dire. Album mauvais, groupe prétentieux et concept raté.

Pour résumer le Métal est juste du même monde (occidental, musique blanche, mélodie). Il peut utiliser des plans classiques. Mais quand j'écoute les disques, je poses six, je retiens treize, et je déduits que cela restera en dessous.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 09 mars 2015 à 22:40:29
Cette impression de lire le copier coller d'un posteur d'un autre forum  [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 mars 2015 à 22:42:31
J'y peux rien si je me retrouve beaucoup.

Bon, on va s'arrêter là.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 mars 2015 à 23:19:06
Alors cela, ce sont les méthodes pour se faire. Moi en fait, je parle des résultats. Tu dis "comment ça marche", mais "est-ce que ça marche ?'

Bien sûr que ça marche.
Quelque chose qui ne marche pas ne fait pas autant d'émules.

Alors au niveau des plans classiques, je reste d'accord. Mais c'est seulement des plans, ça va pas péter plus loin. En partie c'est souvent du sous-Malmsteen aussi gracieux qu'une alarme de bagnole. Je suppose, "une partie du mouvement", ça veut rien dire. je veux des noms.

Tu veux que je cite les noms de tous les groupes de metal qui ont utilisé des plans mélodiques issus de la musique classique?
Crimson Glory, Savatage, Queensrÿche, Fates Warning, Symphony X, Rhapsody, Adagio, Malmsteen, Cacophony, Angra, Loudness, X Japan, Dream Theater, Shadow Gallery, Therion, Rage, Extreme, Ozzy Osbourne... tu veux que je continue, que je prenne ma CDthèque disque à disque?
Et puis décréter que la plupart sonne comme du "sous-Malmsteen", c'est une idée reçue bien commode pour gonfler un argumentaire.

Dans Savatage, je n'en sais rien

C'est ballot :D

mais Queenrsÿche faudra me faire un minutage.

Le morceau Suite Sister Mary suffit. Il ne signifie pas que Queensrÿche est un groupe de néoclassique (ça reste du heavy), mais montre qu'il a aussi été "contaminé" à un moment donné.

Comme dire que c'est prog, ce qui est venu bien après.

Avant. Le prog c'est les 70's. Le metal prog ne fait que mélanger l'héritage des groupes de prog avec celui de la NWOBHM.
Et si l'on mentionne souvent Queensrÿche, Fates Warning et Crimson Glory (voire Iron Maiden) comme les premiers groupes de metal prog, dans sa forme la plus "primitive", c'est tout sauf un hasard.

J'entends l'avant/après avec le Métal symphonique, et là, de deux choses l'une. J'ai remarqué que les albums les plus réussis étaient plus dans l'optique chansons.

T'as simplement remarqué que tes albums préférés étaient dans l'optique chanson.
Ce qui n'est pas mon cas.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 22 mars 2015 à 17:56:15
Version metôôôôôôl du vieux tube Rockcollection.

Evil Rock Collection - Opium du Pepule (http://www.youtube.com/watch?v=a61qXJp6amQ#)

Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 mars 2015 à 08:18:34
Version metôôôôôôl du vieux tube Rockcollection.

Ah ouais c'est du lourd [:lol] [:sparta1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 mars 2015 à 11:04:15
Je crois, après 20 ans passés à détester ce genre musical, que petit à petit je m'ouvre au black metal [:delarue3] [:delarue1]

Des trucs un peu black metal et beaucoup prog m'ont aidé, genre Arcturus ou Ihsahn, et dernièrement j'ai écouté le nouvel album d'Enslaved ; ça m'a pas mal scotché. Un pote m'avait conseillé Stormblast de Dimmu Borgir, bon, le son est dégueu mais je crois vaguement apercevoir la raison pour laquelle ce genre de production doit être préférée à un gros son bien produit... sans forcément déjà me prosterner devant Darkthrone non plus.
Je me suis aussi souvenu du conseil de Max concernant Dissection et ai écouté Storm of the Light's Bane ; pas mal pas mal [:nicenice]
Puis j'enchaîne avec quelques titres d'Immortal pris au pif sur Youtube... sympa... Fichtre.. vais-je encore bouffer mon chapeau concernant des groupes que je croyais honnir?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 24 mars 2015 à 12:33:29
Oui, At The heart of the Winter d'Immortal est pas mal du tout, et c'est un black assez facile à écouter, qui riffe bien. (bon par contre Stormblast j'ai pas adoré, hormis un instrumental au piano tout mignon qui n'a pas grand chose à voir avec la choucroute)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 mars 2015 à 18:10:12
En parlant de black metal, voici un groupe que je tourne autour tellement cela me démange d'acheter.

Master's Hammer - Pád Modly (http://www.youtube.com/watch?v=Ezd5dRUgzKY#)

Cela vient de République Tchèque. Attention à la voix car même moi, j'ai tiqué parfois.

Sinon, tu peux prolonger par le premier Diabolical Masquerade ou les groupes grecs (Necromantia, Varathron, Rotting Christ...).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 mars 2015 à 14:53:36
Citer
Metallica released their fourth studio album …And Justice for All in 1988 and their track “One” from the effort earned the group the first-ever Grammy Award for Best Metal Performance. While there is no doubting the disc was a success, many fans and critics disliked how thin the bass sounded throughout that album, at times saying the mix made the bass almost inaudible. In a recent interview with Ultimate-Guitar.com, the album’s mixer Steve Thompson says drummer Lars Ulrich is to blame for the lack of bass.
 
Thompson is a prominent producer and sound mixer, who has worked with everyone from Guns N’ Roses to Madonna. He told the outlet that Ulrich knew exactly how he wanted the drums to sound on the disc, and demanded the bass be moved way down to make that happen. “We had to get the drum sound up the way he had it,” Thompson explained. “I wasn’t a fan of it. So now he goes, ‘See the bass guitar?’ and I said, ‘Yeah, great part, man. He killed it.’ He said, ‘I want you to bring down the bass where you can barely, audibly hear it in the mix.’ I said, ‘You’re kidding. Right?’ He said, ‘No. Bring it down.’ I bring it down to that level and he says, ‘Now drop it down another 5 dB.’ I turned around and looked at [Metallica guitarist James] Hetfield and said, ‘He’s serious?’ It just blew me away.”
 
Thompson said he tried to quit the project after learning how Ulrich wanted the album mixed, but his manager and the band’s managers wouldn’t hear of it. He went on to sign off on Ulrich’s changes. “My only regret is that we didn’t have enough time to at least mix it the way we heard it,” Thompson continued. “I wanted to take Master Of Puppets and blow that away. That was my sonic direction for … And Justice For All. It was all there but I think they were looking for more garagey-type sound without bass. And the bass was great; it was perfect.”
 
When asked if he’d ever had a chance to talk with Ulrich about the incident, Thompson said he sat next to the drummer at the Rock and Roll Hall of Fame induction for Metallica in 2009. “They flew us out and I’m sitting with Lars,” explained Thompson. “He goes, ‘Hey, what happened to the bass in … Justice?’ He actually asked me that. I wanted to cold cock him right there. It was a shame because I’m the one getting the s– for the lack of bass.”

 [:lol]

Metallica - "...And Justice For Jason" Full Album (AJFA with enhanced Bassline) (http://www.youtube.com/watch?v=6kqTcLwUYj8#)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 25 mars 2015 à 16:52:57
Ah ça, le mixage de Justice... ^^U
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 mars 2015 à 12:09:44
Voilà le morceau, max.

Master's Hammer - Já Nechci Mnoho Trápiti (I Don't Want, Sirs to Pester) (http://www.youtube.com/watch?v=fVH-FyoDtZk#ws)

Comme je sais que tu aimes bien King Diamond je pensais que cela pourrait te plaire avec le petit côté théâtral.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kuwa le 30 mars 2015 à 10:22:43
Je me suis toujours si la ligne de basse de "...and justice for Jason" était l'origine ou un enregistrement de fan. [:fufufu]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 avril 2015 à 10:35:35
Je me replonge dans Cradle Of Filth, que j'avais laissé tomber en 1998....
Ben y'a du lourd [:delarue1] le mini album "V Empire" est assez monumental. J'ai aussi réécouté "Dusk And Her Embrace", bon, ça gueule énormément mais les arrangements sont assez bluffants et les compos tiennent parfaitement debout.
Il me reste "Midian" sous le coude, par contre je ne connais pas celui-là, donc je vais le découvrir 15 ans après sa sortie.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 02 avril 2015 à 12:37:28
Personnellement Midian est mon préféré du groupe (l'enchaînement intro - premier titre  [:petrus yes]). Après il est plus orienté "chanson" (si j'ose dire) donc des constructions plus simples.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 avril 2015 à 14:55:19
Je suis en train de l'écouter en ce moment, la première chose qui me frappe c'est le travail des riffs, beaucoup plus marqué.
Soit les gratteux ont progressé techniquement, soit ils ont changé [:lol] Avant les guitares se fondaient plus facilement dans le décor, alors qu'ici elles sont à la fois plus complexes et davantage mises en avant. Dani braille toujours comme un porc qu'on égorge mais c'est moins strident et intempestif ; ça me plaît [:dawa]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 avril 2015 à 18:28:19
Entombed - Full of Hell (http://www.youtube.com/watch?v=dgIMcwl1hb4#ws)

Wolverine Blues de Entombed, en ce moment. Besoin de roots et de Scandinaveries.

En ce moment, je suis en plein dedans : Entombed, Carnage, Grave, Unleashed, etc. Une scène avec des albums massifs, des compos solides. Mais bien limitée : ils ont soit décliné soit passés à autre chose. N'empêche, le Sunlight Studio c'était bien pratique.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2015 à 14:32:39
Bon, pas mal du tout ce "Midian" de COF.
Effectivement Cthulhu Dawn est un putain de titre, j'adore Saffron's Curse aussi ; les grattes sont bien chouettes et les vocaux de Dani plus homogènes, mieux répartis et tapent moins sur le système. Ceci dit je préfère quand même "Dusk And Her Embrace"... pour des compos telles que A Gothic Romance, A Beauty Slept In Sodom ou Heaven Torn Asunder. Et je le redis, le mini LP "V Empire" est vraiment saisissant ; au-dessus de "Midian" selon moi également.
Dans l'idéal j'aurais voulu la finition technique de "Midian" et l'esprit de "DAHE".
Finalement je comprends pourquoi ce n'est pas considéré comme du "black metal" par les amateurs ; on dirait quand même souvent une espèce de version ivôle de Nightwish. Mais j'aime bien [:dawa]

"Cruelty And The Beast" peut-être?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 03 avril 2015 à 15:13:17
Ce qui plombe un peu Midian c'est la fin de l'album je trouve.
La disco de COF est assez homogène en fin de compte,  c'est pratiquement une affaire de préférence personnelle selon qu'on préfère le côté gothique en carton, le côté plus prog (c'est un eu usurpé comme terme mais dans l'enchaînement de plusieurs parties différentes ça peut s'en rapprocher)  ou au contraire les tournures plus heavy, genre Nemesis :
Cradle Of Filth - Nemesis (http://www.youtube.com/watch?v=dE-HtAhCleo#)

 D'après ce que je lis il n'y a aucune raison que que n'apprécies pas Cruelty un minimum vu que c'est un peu le chaînon entre Dusk et Midian.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2015 à 15:46:06
Ah, bizarre ce titre [:fufufu] je ne sais pas trop si j'aime ou pas, le refrain me casse à priori un peu les bonbons ("black is my heart, black is my heart...") mais le riff de fin est au poil [:aloy]
Faut voir, je vais essayer de dégotter le 1er album et "Cruelty And The Beast" déjà, histoire de compléter le début de la discographie. Pour la suite, j'écouterai des morceaux par-ci par-là pour le moment (7 disques post-Midian quand même!).

Sinon je suis assez d'accord sur la fin de "Midian", il y avait moyen de rassembler les bonnes idées des 2 derniers titres pour les coller dans Her Ghost In The Fog, et ainsi en faire un bel épique de 10-12 minutes, puis clôturer l'album avec Satanic Mantra. Ca aurait eu de la gueule.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 avril 2015 à 12:46:42
Heavy Load - Heavy Metal Angels (In Metal And Leather) (http://www.youtube.com/watch?v=NiUE9SQMH5s#)

On me présentait ce groupe comme super culte et trop génial.

Génial, peut-être pas, mais c'est vraiment bien. Niveau riffs et mélodie, il y a quand même du niveau, comme pour le chanteur. Les autres albums ne m'ont guère convaincu en revanche.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 avril 2015 à 23:52:00
Opération CD à 5 euros "metal matters" chez mon disquaire habituel, j'ai chopé "Cruelty And The Beast" et "Godspeed On The Devil's Thunder".
J'en ai profité pour rajouter à la pile "Stormblast MMV" de Dimmu Borgir (le réenregistrement donc), et "Demons And Wizards" de Uriah Heep. Sur ebay à l'instant : "Principle Of Evil Made Flesh".

Feedback à venir..
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 avril 2015 à 12:18:38
En fait sur "Midian" j'aime finalement tous les morceaux [:dawa] Pour moi, pas un seul titre faible. Le souci vient de la longueur du disque et de la densité des titres, ce qui rend l'appréciation des deux derniers plus compliquée, la fatigue aidant.
J'ai bien écouté "Cruelty And The Beast", il y a aussi du très bon. Déception par contre vis-à-vis du pavé Bathory Aria, qui ne m'a pas enthousiasmé plus que ça. Pourtant j'ai bien fait l'effort de l'écouter 6-7 fois, mais pas d'accroche notable. Cruelty Brought Thee Orchids est un putain de morceau instantané, les autres demandant un peu plus d'efforts. Belles structures progressives.
Globalement, sur tous les disques écoutés pour le moment, seul écueil (à part la voix un peu trop envahissante parfois) : je trouve que ça manque vraiment de solos, j'en voudrais plus :o mais j'ai totalement et agréablement redécouvert ce groupe. Et dire qu'on le range dans les groupes "commerciaux" [:onion laule] [:delarue2]

C'est quand même vachement burné, super bien orchestré et arrangé, bien malsain dans le registre symphonique. On est loin de Tokio Hotel [:lol]

edit : je suis en train d'écouter "Godspeed On The Devil's Thunder", il a l'air plutôt bon et lorgne énormément du côté heavy mélodique / orchestral... un peu comme "Midian" finalement. On dirait presque que le groupe a enchaîné les 2 disques. Par contre, le défaut est également la longueur de l'album (plus de 70 minutes), ce qui est décidément trop long pour un disque de metal. Les albums de Nevermore par exemple avaient aussi ce problème ; on ne peut décemment pas se concentrer non-stop sur une musique aussi riche et variée sans se perdre un peu d'abord, puis de plus en plus.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 07 avril 2015 à 16:08:49
Bouh ! J'ai écouté quelques chansons du dernier album de Nightwish... C'est sympa, mais assez...mou. Je pensais qu'ils mettraient davantage en avant la voix puissante de Floor Jansen :(
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 08 avril 2015 à 11:18:48
Tout les jeunes thrashers seront heureux. Grin de Coroner est réédité.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 avril 2015 à 14:15:38
J'ai d'ailleurs racheté l'intégrale en CDs réédités sur leur site, plus un t-shirt :o
Ca ne me fera que 3 exemplaires de chaque album, ça va [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 17 avril 2015 à 16:21:37
Mes 2 derniers achats :

MISANTHROPE - Aenigma Mystica
(en version limitée, avec le 2ème CD en version anglaise et le DVD)
(http://www.obskuremag.net/wp-content/uploads/2013/01/244935-emp.jpg)
J'avais adoré Visionnaire (qui reste, bien des années après, un de mes disques préférés). Puis découvert "à reculons" (1666... Theatre Bizarre, Miracles : Totem Taboo, Variation on Inductive Theories). Humiliations Libertines, puis surtout Misanthrope Immortel m'ont fait décroché du goupe (même si le coffret Recueil d'Ecueils est miam miam).

Après 2 ou 3 écoutes, j'aime beaucoup.
On retrouve de nouveau des structures plus alambiquées et une ambiance plus malsaine.
Et puis, l'idée de ne chanter qu'en français est, selon moi, une TRES bonne idée, tant j'ai toujours préféré les morceaux en français du groupe à ceux en anglais.



MARILYN MANSON - The Pale Emperor
(en version deluxe, aussi)
(http://www.doorz.sk/go_image_r_1325011_1000_1000.jpg)
Pas encore assez écouter pour donner un avis éclairé, mais en tout cas, on est loin d'Antichrist Superstar ou de Holy Wood.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 avril 2015 à 08:38:53
J'avais adoré Visionnaire (qui reste, bien des années après, un de mes disques préférés). Puis découvert "à reculons" (1666... Theatre Bizarre, Miracles : Totem Taboo, Variation on Inductive Theories). Humiliations Libertines, puis surtout Misanthrope Immortel m'ont fait décroché du goupe (même si le coffret Recueil d'Ecueils est miam miam).

Après 2 ou 3 écoutes, j'aime beaucoup.
On retrouve de nouveau des structures plus alambiquées et une ambiance plus malsaine.
Et puis, l'idée de ne chanter qu'en français est, selon moi, une TRES bonne idée, tant j'ai toujours préféré les morceaux en français du groupe à ceux en anglais.

Variation On Inductive Theories 1993
1er CD complètement barré, sans doute le plus décalé de leur disco avec le suivant. Parfois metal, doom, prog, zarbe, "sick" comme diraient les anglophones. Accrocher du 1er coup relèverait du miracle, surtout vu la platitude de la prod, donc j'ai insisté (mais vraiment beaucoup ^___^) pour tenter d'en saisir la moelle. J'ai fini (ouf!) par apprécier Aquarium, The Grey Orchard, Atlas, et certains passages de My Black Soul ou Monolith In Ruins. Il faut être ouvert aux changements brutaux et déstabilisants (check). Par contre la vraie faute de goût est Childhood Memories, qui non seulement nous plonge dans l'ennui mais de surcroît nous met mal à l'aise à l'écoute des paroles délibérément pédopornographiques. Ce sera d'ailleurs la 1ère partie d'un triptyque.
Bref, ce premier album propose quelque chose d'unique, ainsi qu'un anglais assez mauvais. A tester pour les amateurs d'étrangetés métalliques et à posséder pour les collectionneurs.


Miracles : Totem Taboo 1994
On y retrouve la seconde partie du dit triptyque, à savoir L'Erotique Courtoise. C'est malheureusement assez proche de Childhood Memories : on a l'impression d'aller nulle part. Ce second album (ou cet EP, tout dépend de la version du groupe suivant les époques) explore encore davantage les méandres du tourment de l'esprit ; musicalement l'effet recherché est réussi je dois dire, mais ce genre de périple me casse les roustons ; en bref ce disque me fait glisser dans une profonde léthargie. La fin, plus metal, m'extirpe des bras de morphée par moments, notamment avec ...In Silence et Totem Of Doubt. Mais globalement j'accroche pas, malgré tous mes efforts.


1666 Théâtre Bizarre 1995
Les choses deviennent plus évidentes avec cet album, et malgré cette atmosphère pesante et malsaine rescapée des 2 premières offrandes, l'oreille accroche plus facilement. Pourtant la 1ère écoute ne se fait pas sans grincements de dents ; en effet, les lamentations de Philippe de l'Argilière peuvent exaspérer de prime abord, et les divagations structurelles déroutent une fois de plus. Mais la maturité pointe le bout de son nez avec Courtisane Syphilitique (3ème partie du triptyque, la seule valable), Gargantuan Decline, Medieval Embroidery, Mylène, ou l'excellent instru Trumpets Of Hypochondria. Les textes en français deviennent enfin un atout grâce à l'élégance de certaines tournures, et au travail vocal titanesque du leader qui multiplie les changements de personnalité (ceci dit, l'anglais n'est toujours pas son fort).
L'album qui fait décoller la carrière de Misanthrope.


Visionnaire 1997
LE chef d'oeuvre des Français. "Visionnaire" reprend toutes les qualités de "1666...." et en corrige tous les défauts, y compris cette production sans relief. Résolument plus METAL, Misanthrope n'abandonne pas pour autant son côté dérangé et atmosphérique, il sait maintenant le canaliser pour l'utiliser au moment opportun et non plus de manière aléatoire. Ici les brûlots pleuvent (Bâtisseur de Cathédrales, Hypochondrium Forces, 2666, Irrévérencieux, Visionnaire...) dans un death prog mélodique ciselé et inventif, servi par un français soutenu agréable à l'oreille. Cet album est empli d'une haine dévastatrice qui laisse l'auditeur sur le carreau.


Libertine Humiliations 1998
A partir de ce disque, Misanthrope propose un death metal mélodique moins enclin aux chemins structurels tortueux. On observe également un personnage de SAS de l'Argilière prenant plus d'importance, pour le meilleur et surtout pour le pire. Lunettes de soleil, chemises à jabots, flûtes de champagne, vernis à ongles.. on frôle dangereusement la caricature. Textuellement, les paroles sont teintées d'un égocentrisme et d'un narcissisme non feints, tandis que les variations vocales si caractéristiques du groupe cèdent leur place à un quasi-growl dominant. Vu comme ça, cet album semble nettement régresser par rapport au sublime "Visionnaire" sorti l'année précédente. Cependant...
Cependant beaucoup de compos font mouche malgré tout. Riffs assassins, solos mélodiques, lignes de basse vertigineuses dans la grande tradition de JJ Moréac, on se laissera sans mal séduire par Total Eclipse Chaos, Sous l'Eclat Blanc Du Nouveau Millénaire, L'Ecume Des Chouans, ou Crisis Of Soul.
Au final, "Libertine Humiliations" est un bon album, car malgré la grandiloquence de mauvais goût dans laquelle le leader s'embourbe, les musiciens sont au top.


Recueil d'Ecueils 2000
Ceci est un triple CD collector (1793 ex.), n'entrant pas dans la liste des LPs du groupe. Le 3ème disque est tout simplement "Libertine Humiliations" dans son intégralité. Le second propose un live, et le premier une série de bonus dans lesquels on peut retrouver des versions alternatives (L'Ecume Des Chouans, Courtisane Syphilitique, Le Roman Noir -version en allemand sur "1666..."), des inédits (l'excellent Le Lanceur d'Ames, Impermanence et Illumination, L'Envol, La Druidesse Du Gévaudan) et divers trucs, instrus, poèmes et compagnie.
Pas du tout indispensable pour l'amateur occasionnel, mais intéressant pour le fan.


Misanthrope Immortel 2000
Cet album comporte également une version internationale, intitulée "Immortal Misanthrope". Le groupe tente donc de s'exporter davantage, et musicalement cela se ressent : l'album est très lisse, il abandonne toute la folie des 4 premiers disques, pourtant encore présente par touches sur le 5ème, "Libertine Humiliations". Cela donne une oeuvre compacte, homogène, cohérente, mais du coup plus prévisible et standardisée ; nul doute que les fans du Misanthrope originel se seront détournés du groupe à cette occasion. Par contre, de nouveaux adeptes sont à glaner parmi les amateurs de metal classique.
Le personnage de SAS de l'Argilière est toujours aussi énervant, monopolise beaucoup les compos avec de longs textes, mais ses compagnons d'armes répondent une fois de plus présents pour faire voguer la galère tambour battant : Eden Massacre, Les Empereurs Du Néant, Khopirron, The Soul Thrower (déjà présente en inédite sur "Recueil d'Ecueils")... les riffs s'enchaînent et forment un rouleau compresseur sur lequel viennent se greffer des claviers étonnamment présents qui se permettent même de soloter ici et là.
En gros "Misanthrope Immortel" est une oeuvre " " "commerciale" " " pour le groupe, mais paradoxalement assez indigeste car offrant peu de répit sonore ; il faut plusieurs écoutes pour s'acclimater, et nous y serons aidés par le point d'orgue de l'album, le morceau Passion Millionnaire, sur lequel le personnage de SAS colle pour le coup parfaitement.


Sadistic Sex Daemon 2003
Misanthrope tourne une page importante de son histoire. Deux nouvelles recrues débarquent, Scemama aux guitares et Féret à la batterie, Boitel se contentant maintenant de rester dans l'ombre de la production. Philippe Courtois (ayant formé Argile, projet parallèle tentant de ressusciter l'esprit des 2 premiers albums), décide de faire du nouveau Misanthrope un groupe de pur metal, délaisse pour de bon ses premières amours avant-garde/doom et réduit considérablement les synthétiseurs (un peu nauséeux sur "Misanthrope Immortel", il faut le dire). Nous tenons là leur plus solide line-up à ce jour.
Ca démarre à tombeau ouvert avec l'excellent Révisionniste qui montre le groupe sous son nouveau jour : ultra-carré, efficace, diablement METAL, naviguant entre heavy et death. Puis les titres s'enchaînent, sans pitié : Sadistic Sex Daemon, La Marche Des Cornus, Armageddon A L'Elysée, L'Extinction D'Une Etoile, Sans Complaisance, Romantisme Noir... La version limitée possède 2 inédits, des versions instrus et anglaises, ainsi qu'un making of vidéo. SAS en fait moins, ses textes mangent moins les parties musicales, tout est plus digeste, cet album est une franche réussite et signe un retour en grâce après quelques années à se chercher.


Misanthro-thérapie 2004
Coffret-anniversaire (celui des 15 ans) de fou furieux. 2 CDs 2 DVDs : 1 CD avec quasiment que des inédits, 1 CD de titres live + quelques fameuses reprises (Coroner, At The Gates, SUP...), et 4 heures d'images de concerts, d'archives, d'interviews, de making of. Concernant les inédits, c'est une vraie leçon de metal français ; on retrouve un Misanthrope agressif et malsain avec Crimes Tyrannie et Châtiments, Amour Anthropophage, le terrible Emmurement, puis surtout éperdument METAL (encore!) avec Inspiration, Le Bestiaire Souterrain, Contemplation et l'énormissime Estampe Géopolitique.
Un must-have, sans aucun doute, un véritable exemple d'effort artistique spécialement dédié aux fans.
Le gros défaut de ce coffret est qu'il est limité à 2000 exemplaires....... Défaut pour ceux qui n'arrivent pas à se le procurer, évidemment. Pour les chanceux, "Misanthro-thérapie" est tout simplement l'une des pièces maîtresses de leur collection de disques. Respect absolu au groupe pour avoir sorti une pareille merveille, 2 heures de bonne musique, 4 heures de vidéos, qui dit mieux? Pas grand-monde.


Metal Hurlant 2005
Le niveau descend un peu avec cet album. Misanthrope se fait écrasant, blaste à tout va, mais globalement ça prend moins. JJ Moréac reste aussi bizarrement en retrait, ce qui donne un goût d'inachevé : Misanthrope sans sa basse qui voyage en électron-libre, ce n'est plus vraiment Misanthrope. Cependant, quelques compos parviennent à capter durablement l'attention de l'auditeur, à l'exemple des 2 premiers titres (L'Exaltation De La Croix, et Théologie Du Misanthrope), mais surtout des superbes Sentiment Nocturne (aux accents progressifs savoureux) et Le Triptyque Des Enfers, qui nous matraque de ses riffs incisifs avant de nous bluffer par son break enchanteur.
Le reste n'est malheureusement pas du même niveau, entre le ridicule (Reine Martyre), le longuet (Metal Hurlant) et le graveleux (Le Haras d'Amazones). Les 4 inédits présents sur la version limitée ne sont pas mémorables non plus, malgré l'étincelance de Patrick Rondat, invité sur Plus De Descendance. On appréciera toutefois le soin apportée à la version double CD (3000 exemplaires).
"Metal Hurlant" est donc un album convenable, avec des moments plus qu'enthousiasmants et d'autres plus ou moins consternants.


IrréméDIABLE 2008
Là, Misanthrope frappe très, très fort. 1er concept-album pour les Français, "IrréméDIABLE" retrace la vie de Charles Baudelaire, dans toute sa noirceur et ses tourments. Musicalement, c'est un peu plus léger qu'à l'accoutumée, même si le son oppressant si caractéristique du groupe revient par touches (notamment sur l'Infinie Violence Des Abîmes, ou le "single" Névrose). Ce qui frappe ensuite c'est la variété des compositions et la maturité qui transpire de ce disque. Tout y est soupesé, calculé, magnifié, les mélodies de guitare sont superbes, JJ Moréac a retrouvé sa basse vagabonde et indomptable, s'autorisant même un intermède jazzy sur le superbe 1857. Les riffs efficaces pleuvent, toujours dans ce registre heavy/death/prog, qui côtoie aussi parfois le thrash par instants (Le Maudit Et Son Spleen) ou le tech death (Ixion). Tout le groupe est au top, tant au niveau de la créativité que de l'exécution. A noter une belle édition digibook avec DVD live en bonus.
Finalement, le seul défaut du disque est sa longueur : 70 minutes. Cette durée, couplée à une richesse exceptionnelle, peut constituer un mur difficilement franchissable pour les impatients. Donnez-lui 5-6 écoutes attentives, il vous remboursera généreusement en plaisir métallique pur.
"IrréméDIABLE" est le nouveau chef d'oeuvre du groupe, 10 ans après "Visionnaire", ils l'ont fait !!!
 

voilà j'ai fini  [:petrus]

Aenigma Mystica tourne énormément en ce moment chez moi, surtout la nuit (comme maintenant). Forces Conspiratrices est assez immédiat et on le repère facilement par rapport au reste. Et puis petit à petit, les autres morceaux se révèlent : L'Art Chorégraphique de la Transe et ses riffs à tiroirs, Les Ombres de Dante, le morceau-titre, Desponsation au break fulgurant, et Suis-Je Misandre? finalement du pur Misanthrope, mais en même temps assez surprenant pour ne pas s'en rendre compte aux 1ères écoutes.
Il y a bien 2-3 titres qui ne m'emballent toujours pas, comme L'Arborescence du Lys - un peu casse-bonbon. Mais globalement, sans atteindre le niveau incroyable de "IrréméDIABLE", ce nouvel album se hisse sans peine parmi les réussites du groupe.

edit : j'ai oublié "Charmantes Castratrices", terrible celui-là [:aloy] même si le "c-c-c-c-come on" au tout début est assez à chier [:lol]

Maintenant une collection un peu spéciale, plus raisonnable dans le nombre puisque je n'ai pas acquis plusieurs versions d'un même disque, je me suis seulement contenté de récupérer les versions limitées de chaque sortie (lorsqu'elles étaient disponibles évidemment), ainsi que les 1ers pressages des 1ers albums, pas forcément évidents à trouver aujourd'hui car assez confidentiels. Spéciale également concernant mon appréciation de ce groupe, que je détestais vers 1997-1998 et que j'ai appris à aimer petit à petit, jusqu'à maintenant où je lui donne une place de choix dans ma CDthèque.

Au tour de MISANTHROPE donc.


- Variation On Inductive Theories - Architecture Screenplans (1st press 1993 Holy)
- Miracles - Totem Taboo (1st press 1994 Holy)
- 1666... Théâtre Bizarre (1st press 1995 Holy)
- Visionnaire (1st press digipack 1997 Holy)
- Visionnaire (reissue 2005 Holy / limited edition 1000 copies)
- Libertine Humiliations (1st press digipack 1999 Holy)
- Recueil D'Ecueils - Les Epaves... Et Autres Oeuvres Interdites (1st press 3CDs 2000 Holy / limited box set + poster)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/misanthrope1_zpsa02584b9.jpg)



- Misanthrope Immortel (1st press digipack 2000 Holy / signed)
- Immortal Misanthrope (japan promo CD 2001 Avalon)
- Sadistic Sex Daemon (1st press 2CDs digipack 2003 Holy)
- Misanthro-thérapie, 15 Années d'Analyse (1st press 2CDs + 2DVDs 2004 Holy / limited & numbered box set 2000 copies)
- Métal Hurlant (1st press 2CDs digipack 2005 Holy / limited & numbered edition 3000 copies)
- Irrémédiable (1st press CD + DVD digibook 2008 Holy)
- Aenigma Mystica (1st press 2CDs + DVD digipack 2013 Holy)

(http://i372.photobucket.com/albums/oo166/cacaman0/misanthrope2_zps089796fe.jpg)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 20 avril 2015 à 09:07:00
Mouais... en gros, j'ai laché le groupe au moment où ça devenait (selon ton avis) de nouveau intéressant...
Du coup, ça m'interpelle : il va peut-être falloir que je me secoue et jette une oreille sur les albums manquants dans ma discothèque.  [:petrus jar]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 avril 2015 à 09:16:48
J'avais aussi laché le groupe à la même époque. C'est le coffret "Misanthro-thérapie" qui m'a remis dedans, je l'avais acheté pour l'objet (collectionnite aidant) mais je n'en attendais pas grand-chose ; et à ma grande surprise les inédits m'ont complètement scié et j'ai acheté "Sadistic Sex Daemon" et "Métal Hurlant" dans la foulée (le 1er étant assez homogène, et le second inégal, avec gros titres et gros ratés). Et que dire d' "IrréméDIABLE" [:bave]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 20 avril 2015 à 09:26:58
Du coup, je me demande si le power-coffret est encore trouvable...  [:fufufu]
C'est pas gagné...  ::)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 avril 2015 à 09:45:38
Apparemment il y a 2 exemplaires en "excellent état" sur Priceminister pour 30€ chaque.
Valable !! [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 20 avril 2015 à 09:48:29
Yep ! Je les avais déjà repérés ! ;)
CA VA SAIGNER !

Merci en tout cas...  [:jap]


(C'est cool de pouvoir causer "Misanthrope" un peu : on ne peut pas vraiment dire que les fans sont légions)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 avril 2015 à 14:59:04
Sur ebay à l'instant : "Principle Of Evil Made Flesh".

Fichtre, le 1er COF était vraiment roots niveau production [:fufufu]
La voix de Filth était moins criarde et les influences heavy metal, déjà énormes. Apparemment les blackeux les plus chevronnés considèrent à l'extrême rigueur ce 1er album comme du "black metal". Dès lors, j'hallucine totalement sur l'écart énorme entre "TPOEMF" et "V Empire" & "Dusk And Her Embrace", c'est quasiment un groupe différent à à peine 2 ans d'intervalle O_O
Bon, j'accroche moins là déjà, même s'il y a quelques prémices du génie de composition à venir : The Black Goddess Rises, To Eve The Art Of Witchcraft ou Of Mist And Midnight Skies. Vraiment intéressant pour l'aspect évolution. Par contre pour le plaisir musical pur, c'est pour moi clairement le moins bon de ceux que je connais.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 avril 2015 à 09:35:06
J'ai d'ailleurs racheté l'intégrale en CDs réédités sur leur site, plus un t-shirt :o
Ca ne me fera que 3 exemplaires de chaque album, ça va [:petrus]

J'ai reçu mes exemplaires 2015 des albums de Coroner. Selon les volontés du groupe, ces rééditions n'ont pas été remasterisées ; par contre le packaging est franchement moyen (et celui de "RIP" particulièrement, est tout simplement honteux : feuille pliée en 2, bienvenue au milieu des années 80 :o). C'était pas la mer à boire d'inclure des photos de concerts et une petite note rédigée à l'attention des acheteurs commentant un peu l'album et le contexte dans lequel il est sorti.
Là-dessus, ils n'ont pas assuré - à 17€ la réédition, c'est naze de faire ça :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 21 avril 2015 à 18:25:05
Oui, dommage. Pour les collectionneurs, cela n'enrayera pas vraiment la spéculation. Mon prof avait du casquer 120 francs pour dégotter Grin, et ce ne devait pas être à, sa sortie. Je regrette un peu la perte de mon pirate d'Europe de l'Est (accident de rangement) pour l'aspect collection.
Mental Vortex était très joli : je l'ai offert à un pote et le packaging était réussi. C'est comment pour Punishment for Decadence et No More Color ?


J'ai reçu le Grin ce matin, et je dois avouer que la pochette me plait énormément. Les couleurs donnent un rendu plus glacial, tu as toutes les paroles, les crédits. Je pense qu'ils ne sont pas du genre à s'étaler en fioritures, et pour cet album, c'était le bon choix. Et vu que c'est mon préféré (épuré ET technique, un son démentiel), retrouver ce pressage que j'ai eu en premier et le pressage japonais ne serait pas pour me déplaire. Le vinyle, c'est mort, comme pour Mental Vortex.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 21 avril 2015 à 19:46:01
Apparemment il y a 2 exemplaires en "excellent état" sur Priceminister pour 30€ chaque.
Valable !! [:aloy]
Et hop, coffret commandé !  [:petrus yes]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 avril 2015 à 00:01:42
Mental Vortex était très joli : je l'ai offert à un pote et le packaging était réussi. C'est comment pour Punishment for Decadence et No More Color ?

Pff, un livret tout noir avec les textes en blanc et rideau.
Ah oui, c'est vrai, on a les textes alors que sur les éditions précédentes ils n'y étaient pas forcément, tu parles d'un upgrade [:lol]

Et hop, coffret commandé !  [:petrus yes]

Tu m'en diras des nouvelles ;) sur le CD d'inédits, la 1ère moitié est à tomber par-terre, et la seconde un peu plus inégale. Ca aurait fait un excellent album, on se demande ce que ça fout dans un boxset limité à 2000ex mais bon, tant mieux pour ceux qui l'ont :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 23 avril 2015 à 08:41:23
Au fait, Silent Rage et Helstar étaient en couverture du numéro 3405 de Télérama :

Si si  [:aie]
(http://www.news-people.fr/images/presse/Telerama-3405.jpg)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 avril 2015 à 13:07:18
Ils ne pouvaient pas afficher un Manowar plutôt que ces groupes où il faudrait une excavatrice à moteur nucléaire pour les trouver ?

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 avril 2015 à 16:06:29
Je suis quand même vachement surpris par "Enthrone Darkness Triumphant" de Dimmu Borgir.
Musicalement ça n'a pas grand-chose de typiquement black metal :
- la production est excellente
- les vocaux sont à mi-chemin entre death et black
- les riffs sont souvent axés sur des styles classiques thrash / death
L'imagerie est par contre très très clichesque, les mélodies de clavier et les atmosphères se font malsaines, ça manque un peu de solos, et quelques passages blastent (comme dans The Night Masquerade ou la 1ère partie de Master Of Disharmony) et justifient le rattachement au style "black". Mais c'est beaucoup plus agréable à l'écoute que prévu [:dawa] sur ce disque ils ont un côté Children Of Bodom des 1ers albums je trouve.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 25 avril 2015 à 12:10:51
Pour être honnête moi Dimmu je suis plus sur la période de "Spiritual Black Dimensions" à "In sorte Diaboli"
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 25 avril 2015 à 13:27:26
J'adore "Spiritual Black Dimension" (pour son coté symphonique et grandiosement épique (aaaah la voix de Vortex/Simen) et "Puritanical Euphoric Misanthropia" (pour son coté tranchant et assassin). Ce sont, selon moi, les 2 meilleurs albums de Dimmu.
"Death Cult Armageddon" marque pour moi le début de la fin : J'ai lâché le groupe après cet album car, ensuite, j'ai trouvé qu'il avait fini par devenir une caricature de lui-même, transformant les sombres et glauques envolées symphonico-thrash en clichés grotesques et burlesques...
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 avril 2015 à 01:16:43
Enhaurme craquage de CDs, ça faisait au moins 3-4 ans que ça ne m'était pas arrivé.
Commandés ce soir :
- Cradle Of Filth "Damnation and a Day", "Darkly Darkly Venus Aversa" et "The Manticore and Other Horrors"
- Emperor "IX Equilibrium" et "Prometheus"
- Demilich "20th Adversary Of Emptiness"
- Dimmu Borgir "Spiritual Black Dimensions"
- Dissection "The Somberlain" et "Storm of the Light's Bane"
- Immortal "Pure Holocaust" + "At The Heart Of Winter" + "Sons of Northern Darkness" + "All Shall Fall"
- Overkill "White Devil Armory"
- Sodom "Til Death Do Us Unite" + "In War And Pieces" + "Epitome Of Torture"

 [:facepalm]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 27 avril 2015 à 09:23:33
Outch, t'as craqué, en effet !  [:chiyo1]

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 avril 2015 à 09:50:28
Ayant complètement snobé le black metal pendant 2 décennies, j'ai du retard à rattraper :D
Donc je suis excusé par moi-même :o
Par contre on remarquera que je ne me lance pas dans les groupes obscurs de trve black mitole au son dégueulasse, mais ça reste quand même "black metal" au sens large.

Sinon j'ai commencé à décortiquer le dernier Enslaved, "In Times". C'est assez savoureux, ça lorgne pas mal du côté d'Opeth. Je ne connais pas les albums précédents, c'est donc difficile de savoir si c'est une démarche nouvelle pour eux, mais tout porte à croire qu'ils suivent simplement les préceptes de l'école nordique en général. Je vais jeter une oreille sur d'autres disques.

Les Overkill & Sodom, c'était plus pour compléter ma collection de thrash metal.
Et Demilich renforce ma sélection de tech-death.
Il y aura pas mal de commentaires à venir concernant mes achats [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 27 avril 2015 à 17:48:29
Moi ça n'a pas arrêté depuis février. Et mon compte en banque a avoué afin de faire cesser la torture.

Napalm Death - Mentally Murdered (1989).

Carnage - Dark Recollections (1990).

Carcass - Symphonies of Sickness (1989).

Nihilist - 1987-1989 (2005).

Entombed - Wolverine Blues (1993).

Mercyless - Abject Offerings (1992).

Negative Plane - Et In Seculae Saeculorum (2006).

Pungent Stench - split avec Disharmonic Orchestra (1989) + Been Caught Buttering (1991).

Manowar - Sign of the Hammer (1984).

Queensrÿche - Operation Mindcrime (1988). Rage for Order arrive bientôt.

Suicidal Tendencies - How Will I Laught Tomorrow When I Can't Even Smile Today (1988).

Pestilence - Malleus Maleficarum (1988).

Wild Dawn - Double Sided (2011).

Motörhead - 1916 (1991).

Deathwish - At the Edge of Damnation (1987).

Je ne compte pas le Grin dans tout ça. Là, j'ai failli avoir Procession to the Infraworld mais le mec ne veut pas encore vendre hors USA. Putain !!
Bon, je vais me consoler avec Immolation (death ultra-massif et un peu technique) ou Budgie (heavy).

Sinon à Orléans Dagoba a donné un concert. J'ai préféré les premières parties où on avait du brutal death avec un peu de flamenco (et une danse à la con qui allait avec) et du Hard/Rock 'n Roll/Stoner dégoulinant de testostérone.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 avril 2015 à 09:10:21
Là, j'ai failli avoir Procession to the Infraworld mais le mec ne veut pas encore vendre hors USA. Putain !!

Pas faciles-faciles à avoir ceux-là ;)
Mais l'occasion va se présenter à un moment ou à un autre.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 28 avril 2015 à 10:54:51
Coffret Misanthrope réceptionné.
Très bon état a priori...

Il ne reste plus qu'à écouter tout ça.  8)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 mai 2015 à 13:48:48
Des tests.

IMMOLATION - Here in After (1996).

C'est sympa de savoir que des groupes de Death continuaient de sortir du disque au moment où tout le monde désertait. Avec ce deuxième album, Immolation sort enfin de la mélasse et balance un gros death evil et tordu (ce côté dissonant). Autant Failure for Gods ne m'a guère convaincu, mais celui et Close to A World Below sont en bonne voie.

LOUDBLAST - Sublime Dementia (1993).

Ouf, j'ai trouvé un bon disque de ce groupe. Les démos étaient mois bien que celles d'Agressor, Sensorail Treatment était nul, Disincarnate portait trop bien son nom.
Là, c'est top : les riffs tuent, on sent un petit côté mélodique (petit, hein) et la voix agresse. Bref, un vrai bon disque, ce qui ne se reproduira plus (pas écouté le dernier cela dis). Planet Pandemonium, je n'ose pas en parler.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 mai 2015 à 23:03:47
"Disincarnate" il est top :o Bon, le principal reproche c'est la prod vraiment étouffée.
Steering For Paradise, After Thy Thought (quelle intro, avec le 1er couplet qui suit, ça me rappelle des tas de souvenirs [:kyuuu] ), Outlet For Conscience, j'adore les atmosphères tordues de ce disque.
"Sublime Dementia" super aussi, la production est plus claire et les compos bien foutues.
"Cross The Threshold" est un EP fabuleux, avec surtout un réenregistrement magistral de Malignant Growth, et 2 inédits à tomber à la renverse (No Tears To Share et Cross The Threshold) [:bave]

Ces 3 Loudblast -là sont indispensables :o
Le reste, m'en fous...

ou au contraire les tournures plus heavy, genre Nemesis :
Cradle Of Filth - Nemesis (http://www.youtube.com/watch?v=dE-HtAhCleo#)

En fait j'aime bien [:dawa] bon, toujours pas fan du passage "dark is my heart" qui alourdit le titre, mais ça passe bien, et la fin cartonne.
J'ai trouvé "Nymphetamine" chez mon disquaire, 5€, j'ai pris.
C'est plus trop black metal effectivement :D mais il y a des morceaux qui décollent bien le papier peint, du heavy thrashisant genre Medusa and Hemlock, Coffin Fodder, ou Filthy Little Secret. Ca solote peu, c'est pas assez à mon goût :o mais en gros l'album s'écoute bien, surtout la 2nde partie.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 11 mai 2015 à 11:13:49
Attention, sujet qui (potentiellement) fâche : St Anger de Metallica.

Comme beaucoup, je trouve que le plus grand défaut de cet album est, bien évidemment, le son/la prod en général, en tout particulièrement le son de la batterie.
Et, en tant que batteur, ce son dégueulasse me fait réellement mal !

Mais, malgré cela, si on parvient à passer outre ce son affreux, je trouve que ce disque a d'excellents passages. Il y a des parties très inspirées, très bien composées.
Le soucis (avis pûrement subjectif (bouh l'horrible pléonasme)) est que l'album est construit avec les pieds ! Les parties s'enchaînent sans réelle cohérence, les riffs sont alignés à la queuleuleu de manière random, comme si le groupe avait essayé de placer TOUS les enchaînements de riffs possibles.
Et au final, on obtient des compos de 8 min qui partent dans tous les sens.
C'est ce que je trouve le plus frustrant avec cet album ! S'il avait été mieux construit, avec des compos un peu moins longues et fouillis (et si le son avait été bon), cet album aurait pu être très bon.

Et voilà où je veux en venir après cette loooongue intro :
Apparemment un groupe de fan partage mon avis et a décidé de "réenregistrer" St Anger avec un bon son, en modifiant (à la marge) les compos.
Et... et... CA SONNE !  [:chiyo1]

Ca ne fait que confirmer ce sentiment d'immense gâchis...

http://www.hardforce.fr/actu/10156/metallica-st-anger-reenregistre-par-des-fans-pour-un-resultat-enorme (http://Par ici !!!)

https://www.youtube.com/watch?v=zCiNPgoGa6M (https://www.youtube.com/watch?v=zCiNPgoGa6M)

Détail amusant : le chanteur a vraiment le même timbre et les mêmes intonations que Hetfield (mais avec un peu plus de souffle car n'ayant ni son âge, ni sa longue carrière dans la drogue et le whisky). C'est impressionnant !  [:chiyo1]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 mai 2015 à 11:24:05
cet album aurait pu être très bon.

Le problème, c'est qu'on peut dire ça d'au moins la moitié (sinon plus) des albums merdiques qui jalonnent le metal.
En cela, "St Anger" ne sort absolument pas du lot. C'est quand même assez rare de trouver un disque avec quasiment que de la merde (Lulu?), il y a forcément des trucs à sauver, à ré-arranger pour que ça finisse par plaire au plus grand nombre des amateurs.
Avec un bon son et sans le logo "Metallica" dessus, "St Anger" reste un album de metal tout à fait quelconque voire chiant voire très chiant, et n'aurait donné aucune chance à ses géniteurs de percer dans le milieu.

Cause un peu Misanthrope plutôt, comment as-tu trouvé les inédits de Misanthro-thérapie?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 11 mai 2015 à 11:34:18
Avec un bon son et sans le logo "Metallica" dessus, "St Anger" reste un album de metal tout à fait quelconque voire chiant voire très chiant, et n'aurait donné aucune chance à ses géniteurs de percer dans le milieu.
C'est d'ailleurs le cas de beaucoup de groupes : sans leur notoriété, certains de leurs albums passeraient totalement inaperçu !

Cela dit, je ne suis pas totalement d'accord avec toi :
St Anger a réellement (selon moi) un gros potentiel, mais est exploité avec les pieds. Et c'est le plus frustrant.
Alors qu'il existe des centaines de groupes/albums vraiment creux, sans aucune inspiration...



Cause un peu Misanthrope plutôt, comment as-tu trouvé les inédits de Misanthro-thérapie?
Pas encore eu le temps de m'y plonger sérieusement. Misanthrope ne fait pas de la zic qu'on peut cerner en 2 écoutes. ;)
Il va me falloir un peu de temps pour digérer le pavé...

Par contre, il y a un truc que j'ai pas bien pigé :
Il y aurait comme un album complet mais explosé sur les 2 CD's et "mélangé" avec des reprises, des lives et d'autres trucs ? C'est bien ça ?
C'est curieux comme approche...  [:what]

En outre, la reprise "Real Nature" m'a faite délirer ! Ils ont totalement craqué !!! On dirait du Pain !  :D
Le machin électro-technoïde fait vraiment extraterrestre sur un album de Misanthrope... Ca... euh... surprend !
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 11 mai 2015 à 11:40:23
St Anger je sauve quelques titres et la démarche (mais pas la pochette, faut pas déconner).

Death Magnetic, ce n'est même pas la peine.

Sinon, en ce moment, gros flash sur ce petit groupe 70's : Budgie.

Je me suis envoyé leur premier album et In fot the Kill, et ça envoie bien comme il faut. Le chanteur est parfois assez difficile, mais le reste passe comme une lettre à la poste. Les pochettes, faut aimer aussi.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 mai 2015 à 11:54:28
Il y aurait comme un album complet mais explosé sur les 2 CD's et "mélangé" avec des reprises, des lives et d'autres trucs ? C'est bien ça ?

Oui. Donc non seulement un album complet déguisé en mishmash d'inédits/live/covers, mais aussi limité à 2000 exemplaires.
Emmurement, Amour Anthropophage, Estampe Géopolitique, Le Bestiaire Souterrain, Contemplation, Inspiration... énormes. [:miam]
Après il faudra passer à "IrréméDIABLE" :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 11 mai 2015 à 12:01:54
Oki, merci. C'est bien ce qu'il me semblait.
Mais je persiste à dire que c'est curieux... Faire CD 1 "album" et CD 2 "inédits, live et autres bonuses" m'aurait semblé plus cohérent... Là, ça fout un peu le bordel et brouille le tout...  [:fufufu]

Et oui, limité à 2000 exemplaires, je sais.
Il y a d'ailleurs le zouli autocollant sur la couverture avec XXX/2000 qui vient bien bousiller l'artwork...  [:aie]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 mai 2015 à 12:33:34
Faire CD 1 "album" et CD 2 "inédits, live et autres bonuses" m'aurait semblé plus cohérent...

Mais c'est déjà le cas ; tu as juste Conte Fantasmagorique sur le CD1 qui est en fait une version différente de celle présente sur "Misanthrope Immortel", et Le Scarabéidé Bleu sur le CD2, inédit perdu à la fin des lives et covers. Sinon, tout le CD1 est inédit ; donc s'apparente à un nouvel album.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 11 mai 2015 à 12:54:12
Mais c'est déjà le cas ; tu as juste Conte Fantasmagorique sur le CD1 qui est en fait une version différente de celle présente sur "Misanthrope Immortel", et Le Scarabéidé Bleu sur le CD2, inédit perdu à la fin des lives et covers. Sinon, tout le CD1 est inédit ; donc s'apparente à un nouvel album.
Le scarabéidé bleu n'est pas un inédit. C'est juste une version en français de Khopiron, titre présent sur l'album Misanthrope Immortel.
Quant à cette histoire d'album complet, ça me vient d'un truc que j'ai lu sous un des CD's. Un truc du genre "Album Machin-truc-bidule" : CD1 tracks 2, 3, 5, etc ; CD 2 tracks 5, 8, 9 (chiffres au pif).
Je n'ai pas le coffret sous la main, je regarderai ce soir...
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 mai 2015 à 14:23:21
Le scarabéidé bleu n'est pas un inédit. C'est juste une version en français de Khopiron

Au temps pour moi, d'autant plus qu'en le marquant j'ai eu un doute [:aie]
Mais le CD1 est, peu ou prou, un album d'inédits.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 12 mai 2015 à 17:23:18
Arf, il semblerait que je me sois un peu emmêlé les pinceaux au niveau du Misanthrope.

Sous l'emplacement du 1er CD, il y a écrit SAS de l'Argilière présente l'album "De la Réconciliation"
Tracks CD1 : 2-3-4-5 ; CD2 : 8-9

Et mon cerveau s'est arrêté là et en a conclu (un peu trop vite, apparemment) que ces 6 titres faisaient parti "d'un tout" appelé "De la Réconciliation", les autres titres venant "d'autres sources" et venaient compléter le double album.

Mais plus bas, il y a aussi Tracks CD1 : 6-8-9-10. Ces titres ayant été enregistrés/composés/mixés/whatever à d'autres moment.
Et sous le 2ème CD, il y a aussi d'autres indications concernant les titres.

Au final, rien ne précise que les autres titres, du CD1 en particulier, ne font pas parti de la même "entité" que le reste.
Ils ont juste été enregistré/mixé lors d'une autre session. That's all...

Désolé, chuis parti en looping tout seul sur ce coup-là...  ::)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 mai 2015 à 17:17:49
Putain de Putain, "Darkly Darkly Venus Aversa" de Cradle Of Filth est un putain de sans faute :o
Avec ce disque, le groupe renoue avec l'excellence, franchement les bras m'en tombent. Et ça solote davantage en plus :o
C'est hallucinant, j'en reviens pas.
J'étais loin de me douter que j'allais me faire torcher par un soit-disant groupe de black-gothopouffes, putain de merde, les morceaux s'enchaînent et à partir du 5ème titre, deviennent juste incroyables. Riffs thrashesques, passages de blasts, parties plus lentes et symphoniques, des compos-tiroirs à foison, solos courts mais très propres et inspirés, vocaux plus discrets, meilleur disque de COF? Possible !!! [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 13 mai 2015 à 17:27:57
Je crois que c'est celui que j'aime le moins perso, à part deux titres il m'ennuie terriblement et je suis totalement incapable d'en dissocier les morceaux  et de les retenir [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 mai 2015 à 17:41:10
Je crois que c'est celui que j'aime le moins perso, à part deux titres il m'ennuie terriblement et je suis totalement incapable d'en dissocier les morceaux  et de les retenir [:aie]

Sérieux??
Quels sont les 2 titres en question du coup?

EDIT : je viens d'écouter le 2ème CD de la version deluxe de "Darkly Darkly Venus Aversa", il y a 4 titres inédits...
4 tartes dans la gueule !!!! J'arrive pas à y croire, il y a en tout (CD1 + CD2) 15 titres et pour moi c'est un grand chelem... [:delarue1]
Dans toute ma CDthèque je crois que c'est un cas unique, il va falloir que je vérifie.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 13 mai 2015 à 17:56:10
"Lilith Immaculate" et "The Spawn of love and War" le reste pour moi c'est un vague brouet plus ou moins indistinct pas forcément mal foutu mais si j'arrive pas à savoir quand une chanson finit et quand l'autre commence ben ça me pose problème.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 mai 2015 à 18:00:55
Bah du coup je ne saurais que trop te conseiller de réécouter des morceaux 1 par 1, et de commencer par Deceiving Eyes [:bave]

https://www.youtube.com/watch?v=W7yFo6LUkg4 (https://www.youtube.com/watch?v=W7yFo6LUkg4)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 13 mai 2015 à 18:11:18
Bouh :(

Je me remets depuis peu au metal, et, forcément, au bout de 20 ans sans en écouter ou très peu, j'ai de sérieuses lacunes à combler.

Je me suis donc laissé tenter par Dream Theater et leur "Scenes from a Memory", que l'on m'a chaudement recommandé. "Toi qui aimes X Japan, tu vas adorer !", m'a-t-on dit.

Oui, ben pas vraiment, non. Je me suis plus ennuyé qu'autre chose, et j'ai surtout eu l'impression d'assister à un numéro de frime de la part de musiciens certes extrêmement doués, mais qui semblent plus se soucier de la prouesse technique que de la qualité des mélodies. Et je ne suis résolument pas fan de la voix de James Labrie. Bref, du technical show off un peu surfait à mon goût.

Sinon, je me suis aussi essayé à Dimmu Borgir, dont Foufounet a dit du bien tantôt, et curieusement j'ai plutôt apprécié, bien que je ne sois pas trop branché black metal à la base. Go figure... [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 13 mai 2015 à 18:22:14
Citer
"Je me suis donc laissé tenter par Dream Theater et leur "Scenes from a Memory", que l'on m'a chaudement recommandé. "Toi qui aimes X Japan, tu vas adorer !", m'a-t-on dit. "

Mais... ça n'a aucun rapport ! :))
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 13 mai 2015 à 18:25:38
Non, en effet !  [:aie]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 13 mai 2015 à 22:11:33
Je me suis donc laissé tenter par Dream Theater et leur "Scenes from a Memory", que l'on m'a chaudement recommandé. "Toi qui aimes X Japan, tu vas adorer !", m'a-t-on dit.

Cela n'a pas grand chose à voir.
Après Metropolis part 2 est pour moi le meilleur album de DT et même dans mon top 5 de mes CD.
A mon sens le mieux serait que tu te penches plus vers du speed mélodique comme les premiers Angra, Sonata Arctica, Helloween, Edguy, Avantasia éventuellement Stratovarius dans leur bonne période.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 mai 2015 à 22:36:03
Ah non, surtout pas de youpi metal [:homer1]

Enfin si, tu peux essayer les 1ers Angra et "Land Of The Free" de Gamma Ray.
Pour DT, moi aussi j'adore "Scenes From a Memory", je trouve que c'est leur disque le moins orienté frime et clairement basé sur l'histoire, l'émotionnel. Sérieux, Finally Free, Strange Deja-Vu ou The Spirit Carries On, c'est tout sauf du show-off. Par contre c'est vrai qu'il y a des passages typiquement prog-de-la-mort (Dance of Eternity ou les breaks de Beyond This Life et Fatal Tragedy) et ça peut rebuter. En tout cas pour moi le conseil était bon ; je t'aurais orienté vers celui-là également, sans l'ombre d'un doute.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 13 mai 2015 à 23:10:36
Cela n'a pas grand chose à voir.
Après Metropolis part 2 est pour moi le meilleur album de DT et même dans mon top 5 de mes CD.
A mon sens le mieux serait que tu te penches plus vers du speed mélodique comme les premiers Angra, Sonata Arctica, Helloween, Edguy, Avantasia éventuellement Stratovarius dans leur bonne période.

Merci pour les tuyaux, BiFi, même si je connaissais déjà ces groupes ;)


Ah non, surtout pas de youpi metal [:homer1]

[:delarue3]

Anyway... C'est très pointu techniquement, DT, je ne dis pas le contraire, tout comme j'ai apprécié le fait que les chansons de "Scenes From a Memory" soient toutes thématiquement liées pour raconter une histoire en plusieurs actes. Mais je pense qu'on m'a un peu survendu ce groupe pendant ces années, et de fait, je suis un peu déçu car je m'attendais à (encore) mieux.

En fait, je crois que c'est surtout le chanteur qui me rebute le plus  [:aie].

Sinon, pour X Japan, pour être précis on m'a dit "toi qui aimes tellement Art of Life de X Japan, tu devrais adorer Dream Theater, et particulièrement Scenes from a Memory".
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 mai 2015 à 11:58:14
En ce qui me concerne, je n'ai jamais supporté Dream Theatre.
Je leur fais exactement le même reproche que Megrez : ça me fait plus penser à un gros numéro d'esbroufe où chaque musicien va étaler sa grande technique, avec moults solos/changement de rythmes/contre-temps/parties, sous-parties, sous-sous-parties/breaks, mais au final, les musiciens ont parfois tendance à perdre de vue l'essentiel : FAIRE UN MORCEAU !!!  [:delarue2]

Faire de la grosse branlette, ça va bien 5 minutes, mais au final ce qui devrait compter, c'est obtenir un morceau intéressant et cohérent (et cohérent ne veut pas dire simple, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit).

Avoir une technique phénoménale n'a jamais été suffisant pour faire de la bonne musique ; tout comme avoir une technique plus limitée n'exclue pas de faire de la bonne musique.
Pour moi, la technique doit être un moyen, un outil, au service de la compo. Seule la compo compte, en fin de compte.
Pour DM, j'ai plus l'impression que les compos sont juste un support pour leur technique.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 14 mai 2015 à 12:16:13
FAIRE UN MORCEAU !!!  [:delarue2]

Tu entends quoi par morceaux ? Parce que Metallica aussi c'était du collage, la différence résidant dans la qualité des riffs. D'ailleurs, souvenons nous de "on va faire l'album qu'aurait faire Metallica".

Perso, j'ai pris (fallait choisir avec le premier Budgie, le premier Exciter et rechercher encore The Chasm) le digi de Demilich. Parmi les groupes de techno-death, c'est du lourd (z'entendez pas la basse ?) et c'est finlandais. Dans ce pays, faudrait que je prenne Demigod ou Xysma.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 mai 2015 à 12:41:19
Tu entends quoi par morceaux ? Parce que Metallica aussi c'était du collage, la différence résidant dans la qualité des riffs. D'ailleurs, souvenons nous de "on va faire l'album qu'aurait faire Metallica".
Exactement ! C'est tout-à-fait la même chose que je reproche à St Anger : son manque de fluidité/liant dans la construction, ce coté collage.
Mais, je trouve que dans DM, c'est encore plus développé :
Dans un morceau, t'as une succession de riffs de grattes (je schématise car j'ai du mal à exprimer mon ressenti). La plupart du temps, un même riff se répète plusieurs fois (souvent un multiple de 4), puis on passe à un autre riff (et parfois le 1er riff revient), etc...
Dans DM, au sein d'une même partie, au lieu de faire 4 fois le même riff (par exemple), le riff sera très souvent joué chaque fois de manière différente : soit la gratte change un peu, soit le batteur va faire un truc en contre-temps, ...
Du coup (et encore une fois, ça n'engage que moi), je n'arrive pas à rentrer dedans, vu que ça change toute les 2 secondes...
Ca perd en efficacité.
Tu vois ? J'ai du mal à expliquer ça clairement...

Alors que, dans St Anger, les parties faisaient collage les unes par rapport aux autres, mais chaque partie, indépendamment, est efficace.
Dans DM, c'est (selon moi), l'inverse, les parties s'enchaîne(-raie-)nt bien, mais ils perdent l'auditeur en partant en circonvolutions technico-branlettes au sein de ces riffs.

Mais bon, je conçois bien que je peux avoir une approche toute personnelle de la composition. Je n'oblige personne à la partager ! ;)



Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 mai 2015 à 16:05:43
Dans un morceau, t'as une succession de riffs de grattes (je schématise car j'ai du mal à exprimer mon ressenti). La plupart du temps, un même riff se répète plusieurs fois (souvent un multiple de 4), puis on passe à un autre riff (et parfois le 1er riff revient), etc...
Dans DT, au sein d'une même partie, au lieu de faire 4 fois le même riff (par exemple), le riff sera très souvent joué chaque fois de manière différente : soit la gratte change un peu, soit le batteur va faire un truc en contre-temps, ...

Yep, cette approche spéciale du rock a un nom, ça s'appelle du "progressif" :D
Le but est bien d'éviter les répétitions. Le gros avantage, c'est que la "durée de vie du morceau" dépasse largement la moyenne (on va aimer le morceau longtemps, en s'en lassant difficilement). Le gros inconvénient, c'est que le fait même de l'apprécier va être beaucoup plus difficile qu'avec un morceau construit traditionnellement.. ça demande donc des efforts supplémentaires qu'une partie de l'auditoire ne sera pas prête à fournir.
Ca n'a rien de surprenant, vu que le plaisir d'écoute est provoqué par l'anticipation de ce qui va venir. Lorsque la musique varie énormément, cette anticipation s'obtiendra au bout d'un plus grand nombre d'écoutes. Et lorsque la musique est très répétitive (= radio, typiquement), l'anticipation se fera très rapidement, déclenchant un plaisir facile à obtenir ; le but étant de créer rapidement l'envie d'acheter le produit.

Bon évidemment c'est une explication très binaire 0/1, et il existe des tas de nuances entre "super répétitif" et "prog de la mort". C'est juste que selon chacun, le niveau de "tolérance" à la variété musicale (au sens strict) est différent. Le mien est d'expérience très élevé :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 15 mai 2015 à 16:28:32
Bah pourtant, j'aime beaucoup plein de groupes qui ne sont pas réputés pour leur approche "easy listening" (et il y a des trucs plus ou moins prog dans le tas) : Opeth, Gojira, Arcturus, Ayreon, Pain of Salvation, ...
Les mesures asymétriques, les plans tordus, les dissonances, les morceaux à rallonges avec multitudes de parties imbriquées, les riffs qui se transforment, passages ternaires-binaires, toussa toussa, ça ne me pose aucun problème (et j'ai même pas mal pratiqué ;)).

Mais, j'ai beau (avoir) essayé, Dream Theater, je n'arrive pas à accrocher : ça me fait systématiquement penser à une suite de solos des différents instrumentistes où chacun veut, AVANT TOUTE CHOSE, se faire plaisir, individuellement, chacun sont tour.

Après, encore une fois, je n'ai rien contre ceux qui aiment DT : grand bien leur fasse ! S'ils apprécient, c'est tant mieux pour eux !
Je ne fais qu'expliquer pourquoi moi, et moi tout seul, je n'aime pas...


Bref, on ne va pas discutailler dessus pendant 107 ans !  :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 15 mai 2015 à 16:29:23
@ Foufounet :

Moi je parle de tout ce qu'a fait Metallica depuis le début, pas seulement de StAnger.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 15 mai 2015 à 20:57:19
Bah pourtant, j'aime beaucoup plein de groupes qui ne sont pas réputés pour leur approche "easy listening" (et il y a des trucs plus ou moins prog dans le tas) : Opeth, Gojira, Arcturus, Ayreon, Pain of Salvation, ...

Oui, personnellement j'ai nettement plus accroché à La Masquerade Infernale qu'à Scenes From a Memory  [:fufufu]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 mai 2015 à 12:05:52
Mais, j'ai beau (avoir) essayé, Dream Theater, je n'arrive pas à accrocher : ça me fait systématiquement penser à une suite de solos des différents instrumentistes où chacun veut, AVANT TOUTE CHOSE, se faire plaisir, individuellement, chacun sont tour.

C'est clair qu'il y a des tonnes de morceaux de DT qui confirment ton impression ; mais il y en a aussi des tonnes d'autres qui l'infirment.

@Megrez : je te conseillerais de réécouter SFAM, mais juste Strange Deja-Vu et Finally Free. Ce sont deux titres où le groupe n'en fait vraiment pas trop, où tout est parfaitement soupesé et composé. Par contre oui, Dance Of Eternity est une vraie purge pour celui qui n'aime pas la grosse branlette instru.
Après tout j'ai mis 2 ans à apprécier le groupe en effectuant des tentatives régulières...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 16 mai 2015 à 17:53:41
@Megrez : je te conseillerais de réécouter SFAM,

A mon sens il devrait le réécouter plus tard.

Citer
mais juste Strange Deja-Vu et Finally Free. Ce sont deux titres où le groupe n'en fait vraiment pas trop, où tout est parfaitement soupesé et composé. Par contre oui, Dance Of Eternity est une vraie purge pour celui qui n'aime pas la grosse branlette instru.

Dance of Eternity est à mon sens une des meilleures de l'album.
Vive la branlette instru et le youpi metal :D
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 mai 2015 à 18:56:26
A mon sens il devrait le réécouter plus tard.

Oui, aussi ^^ mais si son principal problème avec DT c'est la voix de Labrie, le meilleur scénario est que d' "irritante" elle passe à "supportable" au fil des essais. Pas sûr qu'il pense que ça vaille le coup d'essayer par contre [:aie] Selon nous, oui, certainement, puisque nous considérons ce disque comme une pierre angulaire du metal.
Et puis le conseil de son pote n'était pas dénué de sens finalement ; c'est vrai qu'Art Of Life de X-Japan est un morceau carrément prog, à 100%, avec un solo de piano long de 2 kilomètres.

Vive la branlette youpi
Et voilà, ça dérape :o :haha:
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 16 mai 2015 à 19:19:48
Paul McCartney, pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils disent.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 mai 2015 à 20:34:17
Tu veux parler du gars qui a fait un duo avec Kanye West? [:trollface]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 17 mai 2015 à 10:14:14
@ Foufounet :

Moi je parle de tout ce qu'a fait Metallica depuis le début, pas seulement de StAnger.
Là, tu m'intrigues !  [:delarue3]

Tu pourrais m'expliquer en quoi Metallica, depuis le début donc, fait du collage ?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 17 mai 2015 à 11:38:14
Ce que tu entends dans leurs albums jusqu'au Black Album, cela n'a jamais été des chansons. "Master of Puppets" est un morceau par exemple.

La méthode utilisée fonctionne ainsi : machin montre ses riffs (ou son riff puisque Enter Sandman fonctionne comme ça) et on regarde comment les mettre.
Une chanson ne marche pas comme ça : il faut la mélodie, l'air qui restera gravé. Et un texte, et un chant qui tienne la route. Sting avait l'air de "Every Breath you Take" dans la tête, l'a composé puis l'arrangement est venu après (Andy Summers à la gratte et la partie de batterie toute simple de Steward Copeland).

Aujourd'hui, Metallica est en pilotage automatique et n'est plus bon qu'à faire tourner ses riffs à deux balles dans des jams. Je n'invente rien : c'est dans Some Kind of Monster où ils se remémoraient même de leur ancienne façon de faire (Hetfield en 91 : "tu veux les paroles ? Chante, alors").

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 17 mai 2015 à 15:15:38
Haaaa okiiiiiiiiii, tu fais la distinction entre "chanson" au sens "morceau "pop" basé sur un air entraînant" et "morceau de métal construit riff par riff".
On ne parlait pas le même langage, on n'utilisait pas le même sens pour le même mot, tout simplement. :)

Pour moi, à partir où il y a du chant dedans, c'est une chanson ! Même si c'est du Gojira !  :D
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 mai 2015 à 21:23:02
Une chanson ne marche pas comme ça : il faut la mélodie, l'air qui restera gravé. Et un texte, et un chant qui tienne la route.

Je ne sais pas trop, car tes critères sont très subjectifs. "L'air qui restera gravé" : tu prends Learning To Live de DT, cet air est resté gravé à jamais chez moi. Je trouve également que le texte et le chant tiennent la route. Et pourtant tu dois le considérer comme un "morceau" et non pas une "chanson".
De plus, selon tes critères, je pense que "Jolie Poupée" de Bernard Menez n'est pas une chanson (chant de merde, texte de merde, mélodie de merde mais qui reste dans la tête). Alors qu'est-ce que c'est? [:fufufu]

Je suis pour une approche plus simple du truc : morceau chanté = chanson, peu importe si c'est bon, mauvais, varié, répétitif, long, court, etc.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 17 mai 2015 à 21:51:24
Citer
Alors qu'est-ce que c'est? [:fufufu]

Ben, une chanson de merde.

Enfin en tout cas, il faut progression d'accords, chant et texte. Tu peux composer et voir ce qu'il faut chanter par dessus, privilégier le texte  (à réserver pour quand on veut faire un concept album, par exemple), ou faire comme j'ai dis (les Beatles faisaient ça aussi). Tu auras une chanson. La qualité dépendra de celle de la mélodie.

A proscrire : le jam. Le Jazz et le Blues improvisent. Deep Purple était comme ça au tout début. Si tu compares à Rainbow, cela va te transpercer les oreilles. "Highway Star", "Strange Kind of Woman", "Lazy", "No No No", "Black Night" ou "The Mule" te font délecter du jeu de Blackmore, ce que Jon Lord pouvait déchainer comme sonorités avec son orgue, etc. Niveau impros c'est du très lourd, des fois. Moi, je me délecte plus souvent du live que du studio. Machine Head, comparé à Made in Japan ou Live at Copenhagen 1972, il est un peu soporifique. D'ailleurs, ils étaient en panne de morceaux en voulant l'enregistrer.
 Mais selon le critère pop, cela ne sera pas de bonnes chansons. "Smoke on the Water" ne se retient que par son gros riff (on dira ce qu'on voudra, mais en 1972 fallait le trouver) et le solo blackmorien. Mais ce n'est pas tellement pour rien cette fois il n'en avait marre de jouer ce morceau là (des fois, certains sont gavés par un titre alors qu'il est pas mal, comme "Money"). Le texte est nul (c'est quoi la prochaine étape : la marée noire en Bretagne ?), Gillan n'est pas au top (compare avec "Child in Time", et pleure).
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 mai 2015 à 12:36:08
Mais selon le critère pop, cela ne sera pas de bonnes chansons.

C'est vrai, mais en même temps "le critère pop" vaut ce qu'il vaut :D
"La bonne pop" tient plus souvent de l'oxymore que du pléonasme.

Je rebondis là-dessus puisque je suis en train de découvrir "Thornography" de Cradle Of Filth - oui finalement je me suis fait tous leurs disques (même les EP :o) et j'attends le prochain mi-juillet.
"Thornography" donc, disque honni au possible par les trve, mais composé principalement de morceaux se rapprochant des "chansons" selon les définitions d'Endoktrinator ; je dirais quant à moi que leurs chansons sont devenues moins complexes, plus directes, sur ce disque. En fait, c'est devenu en 2006 une espèce de mélange entre leur black metal symphonique du milieu des 90s, et un heavy/thrash américanisé.

Il est amusant de constater que même simplifiés, les morceaux de Cradle Of Filth restent très variés pour les standards habituels. Mais ici, ça chante "presque" par moments, ça regorge de guitares harmonisées oscillant entre le mid-tempo et le rapide, et tout est plus ou moins orienté melodeath. Et en plus c'est bien produit [:homer1]
Donc oui, c'est du gothmetal à gothopouffe pour le disciple de Darkthrone dans sa grotte. Mais moi je vois juste un bon disque de metal semi-extrême qui riffe bien, rappelant vaguement la scène de Göteborg, vraiment pas mal fichu à défaut d'être excellent. Particulièrement, les morceaux I Am The Thorn, Under Huntress Moon, Rise Of The Pentagram ou Tonight In Flames (influence inside?) ont retenu mon attention.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 19 mai 2015 à 14:04:28
Après comme je le disais il y a quelques pages Cradle est un groupe plutôt homogène en qualité, il n'y a pas de grosses plantades et ça dépend un peu de ce que chacun aime trouver dans ce groupe.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 mai 2015 à 14:38:56
Et tu avais complètement raison [:aloy]
J'apprécie toutes leurs facettes, avec une préférence quand même pour leur côté prog metal atmosphérique d'horreur série B. Il me reste encore quelques trucs à approfondir, comme "Bitter Suites To Succubi", "Evermore Darkly", "Midnight In The Labyrinth", et les 2 derniers disques (dont l'attendu "Hammer Of The Witches").
Leur premier disque est pour l'instant celui que j'aime le moins, et assez largement, sans doute en partie à cause de la production.

Concernant leurs plantades, aucune à signaler au niveau d'un album entier c'est vrai, mais ponctuellement, sur un morceau, ils peuvent carrément craquer par contre [:lol] notamment leurs remixes complètement wtf.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 19 mai 2015 à 15:16:06
C'est vrai que je ne suis pas fan du premier disque non plus  [:lol], notamment la prod et la voix de Dani assez difficilement supportable, après, je trouve que quand on écoute les trois reprises de Bitter Suites to Succubi, on voit quand quand même que les compos elles-même tiennent la route.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 mai 2015 à 15:45:52
Yep, et il y a déjà une relecture de The Forest Whispers My Name sur "V Empire".
Ce qui tend à supposer que très tôt dans leur carrière, ils n'étaient déjà pas franchement satisfaits du rendu de "The Principle...".
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 mai 2015 à 10:17:57
Nouveau disque à être passé à la moulinette : "Manticore and Other Horrors".

Standard de qualité COF encore atteint. Assez incroyable comme capacité, d'autant plus que les albums ne se ressemblent pas comme deux gouttes d'eau, genre ACDC ou Motörhead. Ici le feeling est clairement thrash symphonique, avec quelques passages de blast mais assez peu. On note aussi avec amusement l'appropriation de quelques gimmicks propres aux premiers Sabbat (le groupe d'Andy Sneap des années 80).
Par contre, "défaut" récurrent, l'album est long et fait "bloc" avec très peu de moments où souffler, ce qui rend sa découverte assez ardue. Comme beaucoup d'albums de COF, j'ai dû diviser l'écoute en 2 parties. Quelques morceaux énormes : Illicitus, Huge Onyx Wings Behind Despair, Pallid Reflection, Siding With The Titans, entre autres.

En tout cas, je ne perçois absolument plus ce groupe comme avant (c'est à dire sympa mais casse-couilles au bout de 5 minutes), d'autant plus que les hurlements de Dani sont beaucoup plus clairsemés et moins stridents ; maintenant je considère que c'est une valeur sûre du metal anglais : talent, originalité (un style propre), grosse variété de compos, qualité des arrangements, évolution musicale mesurable, régularité et prolificité (12 albums et 4 mini-albums en 24 ans d'existence).

Je vais enchaîner avec le mini "Bitter Suites To Succubi".


EDIT

'tain, j'ai acheté Death Cult Armageddon chez mon disquaire pour 7€, j'ai halluciné devant les images du livret. Niveau mauvais goût, la barre est très très haute (http://www.discogs.com/viewimages?release=522538 (http://www.discogs.com/viewimages?release=522538)). Je n'ai pas encore écouté une seule note du disque, j'espère que la musique a été faite plus sérieusement [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 25 mai 2015 à 15:50:48
Nouvel album de Paradise Lost : sortie imminente !!!

1er clip : Beneath Broken Earth

https://youtu.be/55XlIPzY5q0 (http://youtu.be/55XlIPzY5q0)



Retour aux sources pour les Anglais : Du bon gros doom, comme à leurs débuts...
C'est certain, c'est pas super audacieux, mais BORDEL ça fait du bien par où ça passe !!!


PS : Quelqu'un pourrait-il m'expliquer comment on insère une vidéo ?  [:???]

EDIT :
Normalement tu enlèves le "s" de "https" et ça marche  [:miam]
Hé ouaaaiiiis, merci du tuyau, Max !!!
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 25 mai 2015 à 19:01:39
Normalement tu enlèves le "s" de "https" et ça marche  [:miam]

http://youtu.be/55XlIPzY5q0 (http://youtu.be/55XlIPzY5q0)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 mai 2015 à 09:37:01
Je ne sais pas ce qu'il se passe exactement, mais régulièrement lorsque je veux poster une vidéo de youtube, j'ai un écran d'erreur :
(alors que lors de la prévisualisation du message, la vidéo s'affiche correctement)

https://youtube.com/devicesupport (http://www.youtube.com/watch?v=UKY3scPIMd8#ws)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Mysthe le 26 mai 2015 à 11:37:47
Il faut utiliser le lien fourni par youtube quand tu veux partager, en youtu.be. ;)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 mai 2015 à 11:47:12
Ah ok... c'est nouveau, il y a encore 1 mois ça ne me le faisait jamais et je ne me préoccupais pas des liens youtu.be.
Enfin bref, merci pour le tuyau.


Une fois n'est pas coutume, une vidéo d'un batteur que j'adore.

http://youtu.be/1n0xiKy1zz0 (http://youtu.be/1n0xiKy1zz0)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Illuvenis le 26 mai 2015 à 13:39:35
BORDEL ça fait du bien par où ça passe !!!
wow pas mieux
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 mai 2015 à 12:02:11
- Sodom "Til Death Do Us Unite" + "In War And Pieces" + "Epitome Of Torture"

Petit bilan de ces 3 albums de Sodom.

TDDUU est décevant. Mais c'est sûrement lié à mon goût très modéré pour le punk. En effet, ce disque mélange parfaitement le thrash avec l'une de ses racines directes, le punk. Incestueux comme affaire [:mouaisok]. Morceaux courts, rapides, avec du gros riff, du solo, des structures simplistes et des clins d'oeil à Motörhead toutes les 30 secondes. 2-3 titres s'écoutent bien (Master Of Disguise, Suicidal Justice et Sow The Seeds Of Discord), mais le reste m'a plutôt donné envie de pioncer malgré l'énergie certaine dégagée par l'ensemble et le bon travail de la gratte solo. A réserver aux plus punks des métalleux, ou aux plus métalleux des punks. Album avec le cul entre deux chaises.

IWAP fait sans aucun doute partie des meilleures offrandes du groupe à mon sens. Du vrai thrash metal : agressif avec une pointe mélodique, gueulard, riffs bien construits et imbriqués, solos étincelants, breaks somptueux. Ma mâchoire est tombée plus d'une fois par terre, même si on peut regretter la linéarité du "chant" de Tom. Ce disque comporte 2 ou 3 des meilleurs titres du groupe toutes époques confondues, comme God Bless You ou Through Toxic Veins. Super disque avec quasiment aucun titre faible.

EOT tente de réitérer la performance d'IWAP et réussit partiellement. Quelques morceaux font mouche, comme My Final Bullet, Stigmatized (ou quand Sodom se remet au death metal période "Tapping The Vein") ou Invocating The Demons. Et même si Tracing The Victim et Into The Skies Of War parviennent à se hisser au niveau de la qualité du précédent opus, les autres pistes font davantage remplissage, quoique correctes. Globalement c'est un bon disque.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 mai 2015 à 12:17:16
Perso, je me refait du Megadeth en attendant ton retour sur la grosse compilation de Demilich.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 juin 2015 à 09:40:39
Le prochain GHOST est dans les starting blocks!!

(http://www.metal-archives.com/images/5/1/3/8/513824.jpg?5528)

Premier extrait, Cirice :

http://youtu.be/dZX6vCD2zp4 (http://youtu.be/dZX6vCD2zp4)

Ce feeling Candlemass easy listening + contretemps [:onion tears]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 juin 2015 à 14:40:53
Je me replonge dans Cradle Of Filth, que j'avais laissé tomber en 1998....

2 mois plus tard, j'ai fait le tour du groupe : acheté l'intégrale et tout écouté plusieurs fois et décortiqué.
Touche finale ces derniers jours avec "Evermore Darkly", le CD bonus de "Nymphetamine" et "Midnight In The Labyrinth".

"Evermore Darkly" est mitigé : un 1er CD avec seulement un inédit (Thank Your Lucky Stars, assez bon au demeurant) et des démos/versions de morceaux du sublime album "Darkly Darkly Venus Aversa" naviguant entre sympa, anecdotique et catastrophique (le remix électro de Forgive Me Father [:facepalm] ). Par contre, le DVD fourni avec balance la purée bien comme il faut : documentaire + concert entier.

Le CD bonus de "Nymphetamine" est sans intérêt, voire mauvais.

Quant à "Midnight In The Labyrinth", il aurait pu être gigantesque... mais il n'est que bon. Le concept de classiciser les morceaux de COF était en soi une très bonne idée, car leur style se prête très bien aux tournures classiques (les arrangements originaux aidant). Et si le 1er CD regroupe des versions classiques dont les apparitions vocales de Dani peut rebuter certains, le groupe fait les choses bien en proposant simplement un 2ème CD avec les versions uniquement instrumentales : cordes + choeurs.
Là où le projet pêche un peu, malheureusement, c'est la profondeur sonore. Les moyens n'étaient apparemment pas au rendez-vous et on sent l'orchestre passablement "vide" parfois. Ca manque de musiciens. Avec un ensemble complet on aurait pu atteindre un certain degré de majesté (notamment sur A Gothic Romance ou Summer Dying Fast [:bave] ) absent ici. Ca s'écoute très bien et atteste du grand talent de composition de ces Anglais maquillage/cuir/bondage, mais il manque le petit plus qui faisait passer cette initiative dans la dimension au-dessus.


En guise de conclusion, pour moi les incontournables du groupe sont :
- V Empire (1996)
- Darkly Darkly Venus Aversa (2010)
- Dusk And Her Embrace (1996)
- Midian (2000)

Maintenant j'attends la suite, prochain disque prévu le 10 juillet.


EDIT : j'ai fini d'ingurgiter le dernier Overkill, "White Devil Armory". Il n'est pas transcendant, sent pas mal le pilotage automatique, ce qui était déjà plus ou moins le cas avec "The Electric Age". On retrouve bien le style thrash east coast avec gros mid-tempos et basse claquante, et quelques morceaux valent le détour : Down To The Bone, Bitter Pill, King Of The Rat Bastards ou Another Day To Die. Le groupe, malgré un net sursaut de qualité depuis 2010 et "Ironbound", n'a jamais réussi à égaler leur "Horrorscope" de 1991.
Depuis presque 25 ans Overkill ne sait pas surprendre sans se planter. Alors ils ne se plantent plus, balancent de la musique carrée, bien produite, énergique, mais ne surprennent plus non plus.


EDIT2 : c'est moi ou Dimmu Borgir a mangé du Arcturus sur "Spiritual Black Dimensions"? [:fufufu] parce que les vocaux clairs, comment dire... semblent carrément pompés. Tant et si bien que je me suis mis à la recherche d'une éventuelle participation de Rygg sur le disque, mais non [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 08 juin 2015 à 10:04:48
Commande de Plague Within" de PARADISE LOST.

(http://www.centurymedia.com/media/release/large/635624403035800579.jpg)


Et ils passent en novembre à Strasbourg (à la Laiterie) : Y a bon !  [:jump]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 juin 2015 à 10:11:41
J'attends toujours ton avis sur le coffret Misanthrope [:sparta2]

Sinon j'ai écouté vite fait le dernier Blind Guardian, "Beyond The Red Mirror" : hormis un titre d'ouverture au gros potentiel mais gâché (selon moi) par des sonorités rythmiques électroniques sorties de nulle-part, le reste a l'air passionnant, avec du break, du shred, de la mélodie léchée et quelques passages vocaux old-school de la part de Kürsch. A creuser rapidement, ça m'a tout l'air d'être leur meilleur disque depuis pas mal de temps, même si l'avant-dernier (datant de 2010 quand même) en avait dans le ventre question epic.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 08 juin 2015 à 10:25:20
J'attends toujours ton avis sur le coffret Misanthrope [:sparta2]
C'est vrai...  :-[

En 1er lieu, j'ai pas encore pris le temps de regarder les DVD.
Concernant le CD d'inédits (le 1er CD, donc), je dois t'avouer que j'ai énormément à rentrer dedans et, par conséquent, à me faire un avis. 
Je n'arrive pas à savoir si j'aime beaucoup, et pourquoi, si je n'aime pas, et pourquoi, si j'aime moyennement, et pourquoi... [:???]
C'est étrange...  [:what]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 juin 2015 à 15:54:39
Fini Dimmu Borgir.
Je ne me suis pas attardé sur le dernier en date, "Abrahadabra", vraisemblablement mauvais selon la majorité des sources.

"Stormblåst" : de bonnes idées mais gâché par la production minable. "Vraie production black metal digne de ce nom" diront certains, mais non, le son est à chier, c'est un fait, et chez moi, même si je ne suis pas un fanatique de grosse production, un tel niveau de dégueulasserie sonore c'est rédhibitoire.

"Enthrone Darkness Triumphant" : un putain de disque, mélangeant black metal, orchestrations et thrash metal, j'adore.

"Godless Savage Garden" : 2 inédits sympas, dans la veine de "EDT".

"Spiritual Black Dimensions" : très bonne surprise, compos qui tiennent la route et beaux arrangements. C'est moins rugueux que "EDT", notamment grâce à l'apparition de parties chantées rappelant franchement Arcturus, mais ça reste bien assez agressif.
 
"Puritanical Euphoric Misanthropia" : mmmh, je ne suis pas sûr d'aimer ce disque par contre. Les orchestrations sont carrément mises en sourdine par rapport aux autres disques, ceci dit ce n'est pas le problème. Je trouve qu'il démarre très fort avec 3 titres qui défourraillent (plages 2 3 4), et offre une belle conclusion avec Sympozium. Mais les 5 6 7 8 9... [:fufufu] surtout Puritania, moi qui suis allergique aux sonorités électro, j'ai eu des poussées d'urticaire. Et pourtant j'ai écouté le disque entièrement au moins 6 ou 7 fois.

"Death Cult Armageddon" : bon disque, retour des synthés à tout crin, j'ai bien accroché à la moitié des morceaux ; pareil ici, l'album s'ouvre avec 4 compos démentielles, mais à la différence de "PEM" je peux l'écouter entièrement sans tomber malade. Et, j'en ai déjà parlé, illustrations intérieures nominées pour le pire mauvais goût de toute ma CDthèque.

"Stormblåst MMV" : Revoilà le deuxième disque, ré-enregistré avec un son digne de ce nom cette fois. Musique très Opethisante période "Orchid" et malgré le manque de solo ça prend bien. Il faut croire que le groupe avait encore la production initiale en travers du gosier [:lol]

"In Sorte Diaboli" : Bien décevant au regard des possibilités du groupe je trouve. 3 titres énormes (The Serpentine Offering, The Conspiracy Unfolds et The Sacrilegious Scorn) et tout le reste m'est passé entre les oreilles une grosse dizaine de fois sans que je ne sois capable d'accrocher. La musique en soi n'est pas pourrie, mais hormis les 3 morceaux pré-cités c'est à mon sens du metal extrême de moyenne facture, fadasse, pas assez mauvais pour s'indigner, mais pas assez bon pour s'en souvenir.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 22 juin 2015 à 17:49:10
https://youtu.be/gmRlyyLaHhY

Made in Kenya. Oui, oui.

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 juin 2015 à 18:13:38
Bizarre, il y a des passages qui sonnent faux [:fufufu]
Sinon c'est chouette de voir cette musique typiquement "blanche" (obéissant aux règles harmoniques européennes) prendre racine dans des contrées où ce n'est absolument pas couleur locale! (les gens du quartier doivent les prendre pour des possédés - c'est déjà le cas ici, alors là-bas [:lol])
Ca sent encore trop l'amateurisme dans le jeu (ça fait penser à une version démo de Carcariass), par contre le son est plutôt pas mauvais et leur marge de progression est grande. Disons qu'il faudrait qu'ils percent par leur musique et non pas par leur nationalité. Merci pour la découverte [:dawa]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 22 juin 2015 à 18:23:39
D'un autre côté ça fait du bien de sortir du présupposé noir (et encore plus africain) = soul / world music (blues pour les méga radicaux et bien sûr jazz parce que c'est la plus mieux musique de l'humanité) dont on nous bassine à longueur de temps sur les radios comme il faut et ouvertes d'esprit (hello france inter).

Sinon oui c'est assez décent, pas encore tip top, mais décent.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 22 juin 2015 à 18:34:37
Métal au Kenya = musique satanique. Donc pour évoluer correctement et au grand jour, ça prendra plus de temps.

Dans le style hard-rock (et tout aussi "satanique"), voici Rash (3 kenyans et 2 expat' argentins)
https://youtu.be/p1UPoIOue4E

Côté Bostwana, ça semble pas mal bouger.

Du côté du Moyen-Orient, mêmes difficultés pour percer :

Master of Persia (Iran)
https://youtu.be/56Lnfg3SrHQ

Arallu (Israël)
https://youtu.be/8EkDnQSg5E0

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 22 juin 2015 à 19:24:06
Israël encore ça va, y'a des groupes comme Orphaned Land ou Melechesh qui sont très loin d'être des inconnus ^^.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 juin 2015 à 20:09:58
Fouillez la scène indonésienne aussi, les groupes ne rigolent pas avec leur statut de blasphémateur.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 22 juin 2015 à 23:16:12
Bizarre, il y a des passages qui sonnent faux [:fufufu]


Pas qui sonnent faux techniquement, mais une vague impression que le black avec la BC Rich,
qui fait du tapping sur les petites cordes, n'est pas tout à fait accordé juste sur ses cordes mi, si.
Mais ça sonne globalement plutôt bien. :)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 juin 2015 à 09:06:02
Tu peux sonner faux autant que tu veux quand tu t'entraînes ou pendant les répèts. Ca peut arriver en concert aussi, alors il faut limiter la casse. Idem quand tu te filmes en one-shot (ce qui est mon cas), il y a des pains qui peuvent passer.
Mais quand tu enregistres avec les logiciels de mixage, les interfaces et tout le bordel, t'as juste pas le droit - surtout que tu peux faire autant de prises que nécessaire, et accorder ta gratte correctement :o

Ou alors tes cordes sont trop neuves et il faut prévoir de jouer suffisamment dessus.
Il existe aussi des pelles qui sonnent juste sur les 1ères cases et qui commencent à fausser vers la case 10 : même dans ce cas on peut tricher et accorder ses cordes graves et aigües en fonction des besoins (cordes graves justes sur les grandes cases, cordes aigües justes sur les petites cases ; pour du metal en général c'est pas trop gênant). Typique des BC Rich d'entrée de gamme, j'en ai une comme ça chez mon père, je m'en accommode très bien.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 23 juin 2015 à 17:17:09
Il existe aussi des pelles qui sonnent juste sur les 1ères cases et qui commencent à fausser vers la case 10 : même dans ce cas on peut tricher et accorder ses cordes graves et aigües en fonction des besoins (cordes graves justes sur les grandes cases, cordes aigües justes sur les petites cases ; pour du metal en général c'est pas trop gênant). Typique des BC Rich d'entrée de gamme, j'en ai une comme ça chez mon père, je m'en accommode très bien.

Ça c'est chiant quand même car ça limite vachement les possibilités de jeu, genre si tu veux faire des accords en rythmique
utilisant les 6 cordes, t'es baisé.

Moi par contre ça m'est déjà arrivé qu'une ou deux petites cordes se désaccordent en cours de set et là bah j'essaie
de bender comme je peux sur les cordes incriminées, c'est tendu mais c'est faisable.  [:dawa]

J'ai bien écrit BENDER avec un E et pas un A, je préfère faire la remarque de suite avant que certains à l'esprit
mal tourné réagissent sur mon post.  :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 juin 2015 à 09:05:13
J'attends toujours ton avis sur le coffret Misanthrope [:sparta2]
Ca y est, j'ai enfin trouvé ce qui me chiffonne !  [:petrus jar]

En fait, cet album (le 1er CD) souffre, tout simplement, du syndrome "album d'inédits" : Comme il se construit avec des morceaux venant de différentes sessions, différentes époques, avec des compos" chutes" qui n'ont pas trouvées leur place sur un "vrai" album, au final t'as une suite de morceaux sans grandes cohérences les uns avec les autres.

C'était déjà le cas avec "Recueil d'Ecueils", mais les 4 premiers morceaux étaient dans la même veine, donc donnaient une impression de cohérence au début du disque (même si après, ça part en vrille avec de nombreux inédits en vrac). Ca permettait de "lancer" le disque.

Là, sur Misanthro-Thérapie, chaque morceau est totalement différent de ces petits camarades.
Du coup, j'ai beaucoup beaucoup beaucoup de mal à rentrer dedans : j'aime bien avoir une vision globale d'un album, essayer d'en déceler la trame, pour m'immerger dedans. (Je sais, c'est spéciale comme façon de penser, mais chuis un peu un bizarre quand il s'agit de construction/composition  [:lol]). J'ai beaucoup de mal à détacher une compo (aussi bonne qu'elle puisse être) de l'ensemble auquel elle appartient...

Voilà pour l'impression globale.


Au niveau des compos en elles-même, le disque se construit sur 3 "paquets" : les plages 2 à 5, les plages 6 à 9 et la fin avec des duos et différents délires (plus l'intro).

La fin, inutile d'en parler trop loguement : C'est rigolo, c'est sympa, mais ce n'est pas capital.

Les compos 2 à 5, même si ce sont en soit d'excellents morceaux, ont cette fibre "heavy symphonique" (la Boitel-touch) qui m'avait fait lâcher Misanthrope à partir de "Misanthrope Immortel". Ce n'est vraiment pas la facette que je préfère dans le groupe. Ca reste de très bonnes compos, mais j'ai plus de mal.

Par contre, les compos 6 à 9 sont, disons, plus conformes à ce que je recherche et apprécie dans Misanthrope. Les claviers sont moins présents et l'inspiration est plus death/sombre, moins heavy traditionnel. On retrouve un peu l'ambiance de "Visionnaire" et/ou "1666... Theatre Bizarre" : sombre, torturé, malsain, pesant. Tout ce que j'aime ! ;)


P.S. : Il faudrait vraiment que je me sorte les doigts prenne un moment pour regarder les DVD...  [:sweat]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 juin 2015 à 09:40:21
Je trouve qu'aucune des plages de 2 à 9 ne tombe dans le grosbillisme de synthés qu'il y avait sur "Misanthrope Immortel".
C'est vrai qu'il y a quelques arrangements supplémentaires sur la 1ère moitié, mais si le groupe avait pondu des trucs pareils sur "Libertines Humiliations" et "Misanthrope Immortel" je ne l'aurais certainement pas lâché momentanément. Par exemple Estampe Géopolitique, à partir de la 2ème minute, c'est du caviar [:bave]

Ecoute donc "IrréméDIABLE", là tu va retrouver un Misanthrope qui décape avec peu de synthés, beaucoup de basse, orienté heavy/death sans compromis, avec des structures de fou. Et d'excellents textes, accessoirement. Par contre il est très très dense donc je te conseille de diviser le disque en 2 pour le découvrir.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 juin 2015 à 10:01:35
Je trouve qu'aucune des plages de 2 à 9 ne tombe dans le grosbillisme de synthés qu'il y avait sur "Misanthrope Immortel".
Ce n'est pas tant les claviers qui me chiffonnent (il y a souvent du clavier dans Misanthrope, à toutes les époques), c'est le feeling plus heavy metal traditionnel. Ce n'est pas forcément très clair, je te le concède, mais j'me comprend ! ;)
Après, je le redis, ça reste de très très bonnes compos. C'est du très bon.
Je chipote parce que c'est Misanthrope : plus j'aime, plus je suis exigeant ! ;)

Tu mets ces mêmes compos sur un disque d'un autre groupe, j'aurais tranquillement kiffé sans rien dire !  [:lol]


Ecoute donc "IrréméDIABLE", là tu va retrouver un Misanthrope qui décape avec peu de synthés, beaucoup de basse, orienté heavy/death sans compromis, avec des structures de fou. Et d'excellents textes, accessoirement. Par contre il est très très dense donc je te conseille de diviser le disque en 2 pour le découvrir.
Ca fait plusieurs fois que t'en parles avec enthousiasme. J'vais bien finir par me secouer et y jeter une oreille ou 2...  :D




A part ça, après plusieurs écoute du nouveau Paradise Lost :
Oh crénon de boudiou, il déchire !!!  [:love]
Ce disque est phénoménal !!!

Il a tout pour (me) plaire : Un feeling old-school (période Icon/Draconian Times) sans pour autant être passéiste ; Des compos très diversifiées, mais cohérentes ; Un parfait équilibre entre "easy listening" (qui permet d'accrocher facilement l'auditeur) et "épaisseur" au niveau de la prod et de la composition (multiples petits détails qu'on découvrent au fur et à mesures et compos élaborées, qui permettent de maintenir l'intérêt sur le (très) long terme) ; Ambiance lourd-dingue ; Prod impeccable.

Tout est bon, il n'y a rien à jetter.
Ca faisait un moment qu'un album ne m'avait pas autant mis sur le cul.

Et c'est cool : Le groupe passe en novembre à Strasbourg. C'est bon çaaaaaaaaaaaaa !


Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 juin 2015 à 09:02:05
Nouvelle fournée de CDs à venir :

Paradise Lost : "In Requiem", "Faith Divides Us Death Unites Us", "Tragic Idol", "The Plague Within"
Immortal : "Battles In The North", "Blizzard Beasts", "Damned In Black"
Arcturus : "Arcturian"
Voivod : "Katorz"

Et précommande des albums suivants :

Iron Maiden : "The Book Of Souls" (édition livre)
Cradle Of Filth : "Hammer Of The Witches"
Ghost : "Meliora"
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 26 juin 2015 à 11:02:17
Très bien, la fournée "Paradise Lost" : je valide !  :D


Et, juste pour savoir : ton budget CD, il est de combien par mois ?  [:sweat]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 juin 2015 à 11:31:07
C'est très irrégulier.
Après une grosse boulimie entre 2009 et 2012 où je tournais à 15 CDs par mois, je suis resté 2 ans au rythme de 2-3 par mois en moyenne.
Là en 2 mois j'en ai acheté une palanquée c'est vrai, mais je ne suis plus du tout dans une optique quantitative comme il y a 5 ans.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 juin 2015 à 12:23:56
Voivod : "Katorz"

C'est pour avoir la collection  complète du groupe ?

Parmi les deux disques de bouts de machin dans le placard de Piggy, j'ai touché à Infini. Quelle horreur : 50 minutes de rien, de Snake qui n'y croit pas un instant, etc. J'espère que celui-là est mieux.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 juin 2015 à 12:35:20
Bah il est très bien noté sur Metal Archives déjà, et Newsted a eu plus d'espace pour s'exprimer, chose qu'il n'avait pas eu l'occasion de faire depuis Flotsam & Jetsam. Ca reste un super bassiste, c'est dommage qu'il se soit contenté de pointer chez Metallica pendant tant d'années, comme d'autres pointent à l'usine (ceci dit le revenu doit rendre la chose plus supportable :D).
Je l'ai acheté en aveugle j'avoue (bon, pour $10 le risque n'est pas énorme), tout comme le dernier album du groupe, "Target Earth", trouvé à 7€ chez mon disquaire. Eh ben il est pas mal du tout [:delarue1]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 juillet 2015 à 01:00:54
Nouvelle fournée [:facepalm]

I : Between Two Worlds
Immortal : The Seventh Date Of Blashyrkh (j'accroche totalement à Immortal, c'est officiel - et incroyable vu comment j'ai pu déféquer sur le black metal des années durant)
Therion : Live Gothic
Leprous : The Congregation
Candlemass : Epicus Doomicus Metallicus
Candlemass : Ancient Dreams
Candlemass : Tales Of Creation
Candlemass : Candlemass
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 25 juillet 2015 à 11:37:34
En rentrant de Bruxelles, j'ai trouvé de la bricole.

Wolf Spider - Drifting in the Sullen Sea (1991).

Du super thrash polonais, ça fuse et ça riffe sans que le chanteur ne soit pète-couille.

Ygnwie Malmsteen - Trilogy (1986).

La pochette valant son pesant de cacahouètes, pas question de passer à côté. D'autant que le clavier est moins kitsch qu'ailleurs, curieusement.

Queensrÿche - Rage for Order (1986).

Testé et approuvé. Mille fois approuvé.

Puis le groupe de death suédois Grotesque, en attendant la prochaine fournée qui devrait comprendre ADX, Protector (thrash/death allemand), Budgie et peut-être Warlord.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 août 2015 à 00:22:04
Bon alors j'ai bouffé du Demilich à bloc (conseillé par Endoktrinator).
J'ai bien écouté l'album "Nespithe" au minimum une vingtaine de fois, et il m'a fallu un bon bout de temps pour accrocher. J'ai vraiment, vraiment insisté, ça faisait un certain temps que je n'avais pas autant galéré pour rentrer dans un disque. Truc rigolo, je n'avais jamais fait attention à la date de parution de cet album, et quand j'ai vu qu'il était sorti à l'origine en 1993, d'un coup j'ai posé une oreille différente dessus.

Les premières écoutes se sont assez mal déroulées, je trouvais que les musiciens étaient certes doués, mais que l'album souffrait d'un syndrome classique chez les tech-deatheux : le changement perpétuel tue le changement. Les morceaux sont tous très biscornus, vagabondent dans tous les sens, mais l'atmosphère est la même ; tant et si bien que les titres pourraient tous comporter les mêmes riffs mais joués à chaque fois dans un ordre différent. Distinguer une compo d'une autre relève ainsi de l'exploit et il faut beaucoup, beaucoup de temps avant de pouvoir anticiper les changements et ainsi connaître un minimum les morceaux (l'anticipation étant source de plaisir lors d'une écoute de musique - prouvé scientifiquement avec des électrodes et tout le bordel ; ce qui explique la nécessité des redondances et du matraquage à la radio dans un but financier).

Bon, il y a aussi la voix [:lol] les vocaux caverneux ne me dérangent pas outre mesure, mais là c'est genre du growl spéléo [:aie] Ca ne rote même plus, on dirait que le mec fait remonter le bordel directement du colon. Ca m'a un peu bloqué j'avoue. Mais bon, pas trop longtemps. De toutes manières, hormis de rares exceptions (une poignée tout au plus, dont celles de Schuldiner et d'Akerfeldt) on ne peut pas dire que je sois fan des voix death metal. Je m'en accommode disons.

Et j'ai une fois de plus saisi l'importance du contexte musical dans lequel sort un disque.
1993 !!! [:delarue1] Il y avait bien du brutal death technique et guttural à l'époque, genre Suffocation ou Gorguts, mais Demilich parvient à associer une certaine brutalité avec des riffs asymétriques joués de manière souple et subtile. Pour être tout à fait honnête, si "Nespithe" était sorti dans les années 2000, je l'aurais trouvé assez anecdotique. Mais balancer ça en 1993 c'était pas donné à tout le monde, et même si Demilich ne sont précurseurs en rien, ils parviennent à créer une sorte de chaînon manquant entre Atheist et Suffocation. Du coup j'ai réécouté leur disque encore et encore pour finalement comprendre, décortiquer et apprécier une bonne moitié des titres (ma préférence allant pour The Cry, et The Putrefying Road). Bref, excellent disque mais qui exige un gros investissement.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 août 2015 à 18:10:38
Bon, j'ai écouté "Katorz" de Voivod et leur petit dernier "Target Earth".

Effectivement "Katorz" est blindé de riffs sortis du placard après la mort de Piggy. L'album n'est pas mauvais, il s'écoute bien et le style du groupe est toujours là, mais a un petit côté punk qui me rebute un peu. Les structures ne sont pas assez zarbes à mon goût et les riffs un peu trop plats. Résultat : l'album défile sans qu'on ait envie de stopper, mais sans qu'on en retienne grand-chose non plus. Ne vaut guère plus que les 7€ dépensés.

"Target Earth" a été composé avec du sang neuf, et se pose logiquement au-dessus des dernières réalisations de Voivod. Sans atteindre l'excellence de la fin 80s / début 90s, le groupe renoue avec des compos un peu tordues que leur nouvel artificier 6-cordistes s'empresse d'enflammer de rythmiques vigoureuses ou de solos bien sentis. Rien d'exceptionnel toutefois, mais 3 morceaux deviennent à mon sens de solides marqueurs pour les québécois : Mechanical Mind, Resistance et Warchaic. Espérons qu'un nouveau disque mette la barre encore un peu plus haut le prochain coup.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 07 août 2015 à 07:08:27
Il s’appellera Kinz, j'espère.

Tiens j'ai écouté le dernier Cradle, Hammer Of The Quiches, trouvé pas mal. AInsi que le dernier Luca Turilli (bof) et le Symphony X (pas vraiment mauvais mais je peine à retrouver ce qui me plaisait dans ce groupe à sa meilleure époque, quand même)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 août 2015 à 09:50:14
Je pense que Voivod est revenu sur une pente ascendante. Je n'attends pas un nouveau "Nothingface" ou "Dimension Hatröss", mais ils ont les moyens d'égaler "The Outer Limits" dans le futur.
Pour les dernières sorties, j'ai écouté le dernier COF 1 fois en entier, mais j'attends de finir les 2-3 trucs en cours pour m'y plonger. En tout cas la 1ère impression a été bonne : les nouveaux gratteux tapent très dur, solos virevoltants, rythmiques thrashesques, voix OK, compos travaillées - comme d'habitude.
Le dernier Symphony X, acheté mais rien écouté encore.
Un ami m'a offert le 1er disque de LT's Rhapsody, je vais découvrir ça sous peu ; je pourrai enchaîner avec le 2nd, éventuellement. Qu'est-ce qui t'a déplu d'ailleurs?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 07 août 2015 à 10:35:14
Qu'est-ce qui t'a déplu d'ailleurs?

Ben, comme pour le SX d'ailleurs, c'est pas spécialement qu'il y a quelque chose qui m'a déplu en fait. Je pense que les deux sont des disques bien faits, mais c'est juste que je me suis dit "un disque de plus, quoi" C'est particulièrement visible sur le LT parce que c'est exactement la même chose que sur le premier disque (qui m'avait d'ailleurs laissé la même impression et que j'ai plus apprécié par la suite d'ailleurs, donc ça sera peut-être pareil), limite ça aurait pu sortir en double CD. [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 août 2015 à 14:26:28
(http://1.bp.blogspot.com/_PoE91McHI3E/S6NbFMYjecI/AAAAAAAAAOE/Qdo7VMii1ro/s320/year+voyager+cd.jpg)

En ce qui me concerne, ça fait plusieurs jours que le live de NEVERMORE "The Year of The Voyager", sorti en 2008, tourne en boucle.

Pour moi qui adore ce groupe, ce live est un régal !
Le son est très bon, l'exécution quasi-parfaite et la set list choisie est équilibrée et reprend des morceaux de tous les albums du groupe (sauf de l'album "The Obsidian Conspiracy", forcément, puisque sortie après ! [:aie]).

Après, bien entendu, chacun pourra discutailler sur le choix des titres. Perso, je regrette d'ailleurs l'absence de "Beyond Within".
Mais, choisir, c'est éliminer. Il est parfois difficile de sélectionner qu'une 20aine de titres quand on doit couvrir 6 albums...


Accessoirement, Van Williams est un de mes batteur préféré !
J'adore son style. Il est, pour moi, la quintessence de ce que devrait être un batteur (de metal) : Son jeu n'est pas spécialement technique, pas spécialement rapide, mais il est diablement efficace !
Ca claque, c'est direct, ça soutient admirablement la musique, ça à l'air simple mais le  jeu comporte plein de petits détails qui étoffent le ligne de batterie et donne du corps et de la couleur.
Exactement ce qui me parle ; loin des jeux hyper alambiqué de certains batteurs, certes techniques, mais pour moi totalement indigestes et plus proches de l'esbrouffe/branlette que du jeu efficace.


Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 août 2015 à 14:52:23
ça à l'air simple mais le  jeu comporte plein de petits détails

Perso je ne vois que les détails dans son jeu. Je suis un quasi-profane en matière de batterie mais j'ai déjà un peu tâté du kit, et le peu effectué m'a déjà beaucoup éclairé. Du coup je n'ai jamais trouvé son jeu simple, je le trouve très riche, varié, complexe.

Sinon effectivement c'est un super live, je l'ai en DVD et c'est kikitoudur sur tous les morceaux de l'album "This Godless Endeavor". Et aussi sur Matricide, Inside Four Walls et The Politics Of Ecstasy. Après comme je l'ai dit il y a une bonne poignée de pages, je reproche au groupe d'être trop "fourni" niveau sonore, avec des compos longues, remplies, enchaînées les unes aux autres et donnant généralement des albums un peu beaucoup indigestes. J'écoute donc Nevermore avec parcimonie mais toujours avec plaisir.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 août 2015 à 16:22:13
Quand je disais que "ça a l'air simple", je sous-entendais évidemment que ça ne l'était pas tant que ça ! ;)

C'est justement parce que c'est diablement bien senti, en symbiose avec le reste des instruments, que ça passe hyper bien. C'est fluide, efficace. Tout ce que j'aime !

Ce n'est vraiment pas (pour la plupart des parties) spécialement difficile à jouer, pour peu qu'on ait un peu d'années d'expérience.
Mais chaque pattern est réfléchi, construit et "tape juste", avec le "petit plus" qui montre la qualité du batteur.
Et c'est ça, à mon sens, le plus difficile.

Le jouer, en soi, c'est pas si dur ; le trouver/composer et le mettre en place en premier lieu "ex-nihilo", c'est bien plus délicat. C'est là que réside le talent !

Les batteurs ultra-rapides qui foutent de la double GC à fond les ballons non-stop et qui blastent comme des dératés et/ou ceux qui considérent que foutre des contre-temps à chaque mesure fait d'eux des batteurs techniques, ça ne m'a jamais ni impressionné, ni touché
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 août 2015 à 16:46:17
Perso j'aime tout :D
Enfin je veux dire : j'aime bien quand c'est simple, efficace et tape juste, j'aime bien quand ça bourre, j'aime bien aussi quand ça joue en mode déglingos avec des compos tarabiscotées et anti-linéaires.
Ca dépend juste de mon humeur. Difficile d'avoir des batteurs favoris et d'argumenter lorsqu'on ne pratique pas l'instrument, mais j'aime autant Vinnie Appice, que Gene Hoglan, et qu'Hannes Grossmann.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 août 2015 à 17:09:28
Perso j'aime tout :D
Enfin je veux dire : j'aime bien quand c'est simple, efficace et tape juste, j'aime bien quand ça bourre, j'aime bien aussi quand ça joue en mode déglingos avec des compos tarabiscotées et anti-linéaires.
Ca dépend juste de mon humeur. Difficile d'avoir des batteurs favoris et d'argumenter lorsqu'on ne pratique pas l'instrument, mais j'aime autant Vinnie Appice, que Gene Hoglan, et qu'Hannes Grossmann.
Oui oui, bien sûr !
J'ai jamais dit que c'était pas bien ! ;)

J'aime aussi plein de styles différents, très variés (d'Alice In Chains à Machine Head, de The Gathering à Nevermore, d'Anathema à Gojira, en passant par Slayer, Paradise Lost, Opeth, Samael, Dimmu  ou Type O).
Pareil que toi, ça dépendra de mon humeur : des fois, un zouli truc atmosphérique, des fois un truc qui tabasse mémé !

Mais pour autant, même si j'admet que la plupart des batteurs sont très fort techniquement et/ou extrémement rapides (et, pour la graaaaande majorité, bien plus forts que moi), ce n'est pas pour autant que je serais touché et inspiré par leur jeu.

Tu vois ce que je veux dire ?


Et puis, hein, il n'y a pas que le batteur dans un groupe ! ;)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 août 2015 à 12:35:44
D'après ce que je lis, tu ne dois pas apprécier Mike Portnoy, le gars au jeu bien bien sobre [:aie]
Genre quand il va faire ses courses et voit des barils de lessive, il fait des roulements dessus en passant devant...

J'ai écouté le dernier COF avec beaucoup de plaisir, aucun morceau faible, une fois de plus. Ce groupe, comme tu le disais Max, est étonnamment régulier, même s'il a eu une période plus " " "commerciale" " " tirant sur le metal gothic extrême. Aujourd'hui c'est davantage un mélange de black symphonique et de thrash. Comment ai-je pu ignorer un groupe pareil pendant tant d'années? [:fufufu] La voix de Dani me pétait davantage les couilles que maintenant je suppose. En tout cas ce dernier disque, musicalement, c'est du béton. Les zicos sont formidables [:aloy]

Ecouté également "Ancient Dreams" de Candlemass. Album sympa, quoiqu'un peu en dents de scie. Des morceaux énormes (Mirror Mirror - ouverture jouissive, Darkness In Paradise, A Cry From The Crypt, même si son riff principal passe tout près de la copie carbone de celui de Children Of The Grave de Black Sabbath), et d'autres où il ne se passe pas grand-chose. Mention spéciale toutefois à The Bells Of Acheron et son break bien sympathique.
Leur premier disque "Epicus Doomicus Metallicus" a été en revanche une vraie surprise au niveau vocal : Messiah Marcolin, le 2ème chanteur, étant juste phénoménal, je m'attendais à une nette baisse de niveau pour le 1er disque. Mais il n'en est rien... o_O sur des classiques de doom comme Solitude ou Crystal Ball, franchement j'ai apprécié :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 août 2015 à 13:07:31
D'après ce que je lis, tu ne dois pas apprécier Mike Portnoy, le gars au jeu bien bien sobre [:aie]
Tout juste, Auguste ! ;)
Portnoy est, bien entendu, un monstre de technique et un très bon batteur. C'est une évidence.
Mais, il est le représentant le plus symbolique des batteurs qui me sortent par les yeux. [:homer1]
Je déteste sa façon de jouer...



J'ai écouté le dernier COF avec beaucoup de plaisir, aucun morceau faible, une fois de plus. Ce groupe, comme tu le disais Max, est étonnamment régulier, même s'il a eu une période plus " " "commerciale" " " tirant sur le metal gothic extrême. Aujourd'hui c'est davantage un mélange de black symphonique et de thrash. Comment ai-je pu ignorer un groupe pareil pendant tant d'années? [:fufufu] La voix de Dani me pétait davantage les couilles que maintenant je suppose. En tout cas ce dernier disque, musicalement, c'est du béton. Les zicos sont formidables [:aloy]
Hmmm, tu m'intrigues.
J'avais laissé tomber Cradle Of Filth après l'album "Midian" quand le groupe est parti en looping dans des délires grotesques/burlesques/musique pour gotho-poufs.
(Et j'ai laché Dimmu Borgir pour les mêmes raisons)

Si le groupe s'est recentré sur une musique plus "sérieuse", plus "adulte", qu'il a laisser tomber ses délires " " " commerciaux " " ", ça peut valoir le coup d'y jeter une oreille.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 août 2015 à 13:25:54
Monstre de technique ? Si quelqu'un a le mail de Neil Peart ou de Steward Copland, je suis preneur. Je leur en parlerai.

Anyway, j'ai ressorti The Headless Children de W.A.S.P et y a pas à dire, "Mean Man", "The Heretic (the lost child)" ou "Neutral Bomb", c'est la classe.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 août 2015 à 13:44:03
Monstre de technique ? Si quelqu'un a le mail de Neil Peart ou de Steward Copland, je suis preneur. Je leur en parlerai.
Je n'ai jamais dit que Portnoy était le batteur de le plus technique depuis la création de l'univers et qu'il enterrait allègrement tous les autres batteurs du monde, toute époque et tout style confondu.
Les débats sur "c'est qui le plus balèze", je laisse ça à d'autres ! ;)

J'ai juste dit que Portnoy était très fort techniquement. Pas LE PLUS fort.
Il est bien plus technique que la grande majorité des batteurs peuplant cette planète, et bien plus technique que moi ! [:lol]

Qu'on n'aime ou pas son jeu/style, essayer de nier que Portnoy est très technique relève (pour moi) de l'escroquerie intellectuelle.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 août 2015 à 14:15:36
Tout juste, Auguste ! ;)
Portnoy est, bien entendu, un monstre de technique et un très bon batteur. C'est une évidence.
Mais, il est le représentant le plus symbolique des batteurs qui me sortent par les yeux. [:homer1]
Je déteste sa façon de jouer...

Oui, je vois, les guitaristes ont aussi des têtes de turcs similaires [:lol]
Genre Steve Vai ou Yngwie Malmsteen (et Petrucci dans une moindre mesure).
Le pire je crois que c'est Vai. Tu mets un morceau de Vai sur des forums de gratteux, tu peux être sûr que rapidement les réactions seront très clivées "c'est de la merde / c'est génial". Limite ça devient du troll d'en parler ^^

Franchement Portnoy à la base j'aime bien son jeu ; même si je ne m'y connais que trop peu en batterie, quand j'entends ses plans dans les 1ers disques de Dream Theater je suis aux anges - le fait que je sois fan du groupe dans leur période 90s doit sûrement jouer. Après dans les années 2000 il a commencé à s'autocaricaturer et ses délires d' "inspirations" (de repompes éhontées plutôt [:fufufu]) m'ont saoulé.
D'ailleurs, pareil pour Steve Vai (par exemple) : je porte ses 1ers disques en très haute estime, il est pour moi l'un des grands guitaristes accomplis de son temps, sachant tout faire, tout exprimer (je parle bien ici d'émotions). Beaucoup de gratteux n'y voient cependant que de la masturbation.


Hmmm, tu m'intrigues.
J'avais laissé tomber Cradle Of Filth après l'album "Midian" quand le groupe est parti en looping dans des délires grotesques/burlesques/musique pour gotho-poufs.
(Et j'ai laché Dimmu Borgir pour les mêmes raisons)
Si le groupe s'est recentré sur une musique plus "sérieuse", plus "adulte", qu'il a laisser tomber ses délires " " " commerciaux " " ", ça peut valoir le coup d'y jeter une oreille.

Ben oui tu peux essayer le dernier déjà.

https://youtu.be/5Zj5g3bTWQ0

Sinon "Darkly Darkly Venus Aversa" tape bien bien fort aussi.

https://youtu.be/W7yFo6LUkg4

Pour leurs albums "gothopouf" (donc "Nymphetamine" et "Thornography" ; classiquement les 2 les plus décriés), certes je les trouve moins bons que les autres, mais certains morceaux m'ont bien plus dessus, notamment ceux qui lorgnaient le plus vers le heavy et le thrash traditionnel.

Monstre de technique ?

Oui, Portnoy est un monstre de technique. Citer d'autres batteurs que tu estimes encore plus techniques n'invalide pas le jugement porté sur Portnoy.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 10 août 2015 à 14:25:09
Citer
Si le groupe s'est recentré sur une musique plus "sérieuse", plus "adulte",

Je ne suis pas sûr que le terme soit vraiment pertinent à vrai dire  [:aie]

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 août 2015 à 14:35:16
Merci pour les video, Mister Etron !

J'viens de me prendre un gros coup de vieux dans la margoulette : 15 ans dans les dents, PAF ! [:aie]


Je ne suis pas sûr que le terme soit vraiment pertinent à vrai dire  [:aie]
Oui, c'est sûr. J'ai hésité en l'écrivant ! ;)

Le Black sympho comporte toujours, à mon sens, un bonne part d'auto-dérision. Toute la zic gothique, par son coté "ouais chuis trop malheureux et torturé, j'aime les ténèbres et la nature ; je cours tout nu dans les cimetières", se rapproche de délires/de problèmes d'adolescents. (mais n'y voyez pas de jugement de valeur, ni condescendance)  [:onion laule]

Par "plus adulte", "plus sérieux", je voulais juste dire "moins burlesque", moins "super calibré pour exciter les gothopoufs de 16 ans". Tuwa ske j'veux dire ?


Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 12 août 2015 à 15:04:43
Récapitulatif de ma découverte d'Immortal.
Titre de morceau immortalesque : Winter Mist Demons of the Northern Frost Storm Freezing The Dark Mountain of Abyss Kingdom.


Diabolical Fullmoon Mysticism : j'ai pas pu :o Ce disque est un fidèle représentant de ce qui m'a tenu éloigné du black metal pendant toutes ces années. Son atroce, exécution approximative, vocaux infernaux.

Pure Holocaust : je dirais que c'est la version mature du 1er disque. Je ne suis pas fan pour autant, mais certains titres ont laissé une empreinte comme As The Eternity Opens, Frozen By Icewinds, Eternal Years On The Path To The Cemetary Gates ou le morceau d'ouverture Unsilent Storms In The North Abyss. Du coup j'ai pas trop mal apprécié ; techniquement et auditivement supérieur au 1er album, ce 2ème opus est souvent considéré comme un pilier du true black metal. Pourquoi pas. En tout cas je n'ai pas détesté, loin de là.

Battles In The North : il semblerait que les mecs d'Immortal aient voulu faire un "Pure Holocaust" part 2. Son correct, compos assez linéaires dans l'ensemble, et toujours très très violent. Quelques titres se détachent pour moi : Blashyrkh, At The Stormy Gates Of Mist, Grim And Frostbitten Kingdoms, Cursed Realms Of The Winterdemons. Mieux vaut avoir les coucougnettes bien accrochées quand même, ce genre de musique n'est vraiment pas pour tout le monde [:fufufu]

Blizzard Beasts : j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec celui-là. A la 1ère écoute honnêtement j'ai bien failli gerber. Son cataclysmique, morceaux paraissant pas finis, énormes clins d'oeil à Morbid Angel avec des riffs très techniques semblant difficilement maîtrisés... mais.. mais avec un peu d'insistance je reconnais à ce court album de bonnes inspirations : le classique Mountains Of Might, Frostdemonstorm, Winter Of The Ages et Nebular Ravens Winter. Une fois le 1er choc passé, l'album se révèle et indique clairement un tournant dans le son d'Immortal, qui commence à délaisser le true black metal pour y incorporer des touches provenant d'autres styles.

At The Heart Of Winter : LA grande claque qui m'a fait découvrir le groupe en tant que digne association de musiciens essayant de (et réussissant à) créer une atmosphère unique. Musicalement ça se fait moins cacophonique, et Abbath semble se rapprocher de plus en plus du thrash traditionnel, voire du death mélodique suédois par endroits, sans renier pour autant ses racines black. A l'écoute de Solarfall mon avis sur Immortal a définitivement changé. Le morceau-titre n'est pas en reste, ainsi que Where Dark and Light Don't Differ ou Years Of Silent Sorrow. J'aime tout particulièrement la couleur que donne Abbath à ses accords de gratte, leur son "pointu" et leurs ambiguïtés tonales. Méchant.

Damned In Black : la musique d'Immortal penche toujours davantage vers le thrash metal pour mon plus grand bonheur [:bave] Ca blaste toujours de temps à autres mais le tout est plus écoutable, mieux construit, que les 1ers albums. Une belle évolution que voilà, concrétisée sur Triumph, Wrath From Above, Against The Tide ou le morceau-titre. Gros album encore une fois.

Sons Of Northern Darkness : les Norvégiens continuent leur ascension artistique. On retrouve un songwriting violent et mélodique (sur le morceau-titre), les influences Morbid Angel (One By One, In My Kingdom Cold), voire Kreator (Within The Dark Mind), le tout couplé à un sens atmosphérique particulièrement charmeur (Antarctica).

I : Between To Worlds : Ou quand Immortal joue à faire du heavy. Ce disque est vachement intéressant! Compos bâties de manière classique, mais parfaitement exécutées, et toujours avec une pointe d'accords cinglants qui rappellent les chemins tortueux de leur black metal. Petit écueil toutefois : vocalement Abbath est un peu à la ramasse parfois. Brailler du black est dans ses cordes, mais on n'en fera jamais un vrai chanteur heavy bien carré, et encore moins lyrique. Alors il essaye de donner le change dans un registre qui fait penser à une fusion Lemmy Kilmister / Tom Angelripper. Ca passe. La plupart du temps. Mais soutenu par des compos brillantes comme Battalions, Cursed We Are, Far Beyond The Quiet ou Mountains, ça fait plus que passer, ça fait mouche. Séduisant.

All Shall Fall : A mon avis le disque le plus abouti musicalement. Et celui où les traces de black metal sont les plus discrètes. Immortal a façonné son style d'écriture et participé à l'élévation du black metal, mais semble maintenant s'épanouir dans un thrash ravageur. En effet, hormis quelques instants de doute, la recette utilisée ici rappelle les grandes heures du mouvement, mâtinée d'influences death mélodique et toujours marquée du sceau Immortal (accords réfléchis et rapides). Morceaux retenus : Norden On Fire, The Rise Of Darkness, Unearthly Kingdom, Hordes To War.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 août 2015 à 09:33:22
Décortiqués :

Candlemass "Tales Of Creation"
Candlemass "Candlemass"

"Tales Of Creation" est assez impressionnant. Si les 3 premiers disques, même contenant leur lot de pépites, sont globalement assez lents et dans lesquels les titres mid-tempos permettent de souffler un peu, le 4ème opus élargit leur palette et varie davantage les plaisirs. L'opening Dark Reflections explose et surprend par son côté très heavy ; l'instrumental Into The Unfathomed Tower lorgne quant à lui carrément vers le speed metal [:delarue1]. On retrouve quand même le son traditionnel du heavy doom avec les superbes Tears, The Edge Of Heaven, A Tale Of Creation. Peut-être mon disque préféré de Candlemass à ce jour.

"Candlemass" a été enregistré beaucoup plus tard, en 2005, et marque le retour en grandes pompes de l'immense Messiah Marcolin (il a quitté le groupe après "Tales Of Creation" justement). Album classiquement construit, avec deux titres enlevés (Black Dwarf et Born in a Tank) et le reste naviguant entre mid tempo et rythmes pesants ; on retiendra surtout les superbes Witches et Seven Silver Keys.

Ca m'a donné envie de jeter une oreille sur les albums suivants, même s'ils ont changé de chanteur et que j'adore la voix de Marcolin.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 13 août 2015 à 11:18:46
Au passage si tu aimes Messiah Marcolin tu peux aussi écouter Rhymes of Lunacy de Memento Mori, ça fait un bail que je ne l'ai pas écouté donc j'aurais du mal à en parler en détail, mais dans mon souvenir c'était un bon disque (plus heavy que doom, je dirais).

(à noter la présence dans ce groupe, en plus de Marcolin, de Mike Wead et de Snowy Shaw)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 août 2015 à 11:46:25
Ouiiiii j'en avais lu des trucs sur le forum de King Diamond, mais je n'avais pas capté que c'était Marcolin au micro [:chiyo1]
Il faut que j'écoute ça, merci pour le tuyau [:jap]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 août 2015 à 22:53:33
Du rififi chez les blackeux.

Citer
IMMORTAL - NEW SONGS IN PROGRESS
Norway’s unstoppable black metal force Immortal has been busy working on the band's new material. The band's members Demonaz and Horgh have also gone through a legal process the last year, having to protect their band’s name and logo from their previous singer.
In October 2014, ex-IMMORTAL singer/guitarist Abbath (Olve Eikemo) filed an trademark application for registration of the brand IMMORTAL to Patentstyret (Norwegian Industrial Property Office) without informing the other band members. The band's core members Horgh and Demonaz were forced to seek legal help to counter this. The trademark application from Eikemo was not approved and was denied registered on July 21th, 2015. Eikemo has left IMMORTAL to start his new band.

"IMMORTAL never stopped, we just had to go through a long legal process before we could go out in the media with the news. IMMORTAL is much more than just a band, and much more then just a form of music. The departure of one member cannot change that, no matter. We will continue what we believe in, and the power of ”Blashyrkh” shall live on."

Demonaz, the band’s founding member, has created material based on his visions of Blashyrkh for nearly 25 years. Some new songs, which are set to be included on the next album, are 'Northern Chaos Gods', 'Called To Ice', and 'Blacker Of Worlds'.
More information about the new music and line-up will be presented later this year.

Alors comme ça Abbath a voulu s'approprier le nom d'Immortal dans le dos de ses anciens compères.
Ah ben c'est du propre :o
Ceci dit, Abbath a prouvé qu'il était un compositeur affûté et un musicien complet.  Je me demande comment Immortal va sonner maintenant [:fufufu] Imaginons Megadeth sans Mustaine, ça me ferait le même effet.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 août 2015 à 11:37:29
@Bouloche Le Foufounet

Ecoute donc l'album "Existence is Futile"...

https://youtu.be/Lv-p5p2CKtk


@Max

que penses-tu de ça?

https://youtu.be/kQmtcaI3VEs
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 août 2015 à 12:22:58
@Bouloche Le Foufounet

Ecoute donc l'album "Existence is Futile"...

https://youtu.be/Lv-p5p2CKtk
Mouais, bof, j'aime beaucoup moins ce morceau que celui que t'as mis sur le topic "Batterie".
Pas fan du coté "Thrash Death à fond les ballons". Chacun son truc... :P

Arf, du coup, ça me casse un peu mon excitation de découvrir un groupe inconnu... [:sweat]


@Max

que penses-tu de ça?

https://youtu.be/kQmtcaI3VEs
Je sais que t'as interpellé spécifiquement Max, mais j'vais quand même donner mon avis ! (http://img4.xooimage.com/files/0/f/f/8851-135b3c2.gif)

J'avais jeté une petite oreille sur ce dernier Arcturus...
En gros, ça reste du très bon, du Arcturus pur-souche.
Mais, justement, c'est presque trop "pur-souche" ! C'est dans la droite ligne de SideShow Symphonies, sans aucune prise de risque... et donc sans surprise...
Pourtant, c'est ce coté "barré et libre" que j'apprécie dans Arcturus. Quand le groupe se contente de re-faire ce qu'il sait faire, ça perd de sa saveur...
Après, je n'ai pas écouté "à fond", donc j'ai pu passer à coté.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 août 2015 à 12:31:46
Mouais, bof, j'aime beaucoup moins ce morceau que celui que t'as mis sur le topic "Batterie".
Pas fan du coté "Thrash Death à fond les ballons". Chacun son truc... :P

Arf, du coup, ça me casse un peu mon excitation de découvrir un groupe inconnu... [:sweat]

J'adore le thrash death à donf :D
Si tu veux un truc qui colle davantage avec le morceau posté dans ton topic, prend leur dernier disque "Deathless".
"Existence is Futile" est un disque sorti lors de leur époque "Megadeth sous amphet", vers 2008 2009.
Après moi j'aime tout ce qu'ils ont fait.

Avec Arcturus si on commence à leur reprocher la linéarité dans l'originalité, ça va devenir compliqué [:aie]
Et puis c'est difficile de se renouveler à chaque fois, c'est déjà un très grand accomplissement de trouver son propre style, que les gens se disent "tiens, ça sonne comme du Arcturus", on ne peut pas non plus leur demander de redéfinir le bouzin sur tous les disques. Après je comprends que l'attente puisse être à la hauteur du talent des mecs.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 août 2015 à 12:56:08
Si tu veux un truc qui colle davantage avec le morceau posté dans ton topic, prend leur dernier disque "Deathless".
Will do ! :D

Avec Arcturus si on commence à leur reprocher la linéarité dans l'originalité, ça va devenir compliqué [:aie]
Et puis c'est difficile de se renouveler à chaque fois, c'est déjà un très grand accomplissement de trouver son propre style, que les gens se disent "tiens, ça sonne comme du Arcturus", on ne peut pas non plus leur demander de redéfinir le bouzin sur tous les disques. Après je comprends que l'attente puisse être à la hauteur du talent des mecs.
Ouais, mais non. M'enfin je me comprend ! ;)

Un groupe avec un style propre, c'est génial. Surtout quand ce style devient une référence pour d'autres groupes.
Mais là, sur leur dernier disque, on croit entendre un clone de l'album d'avant (qui était sorti il y a 10 ans). C'est globalement le même !
Sur "la Masquerade Infernale", "Sham Mirrors" et "SideShow Symphonie", on retrouvait la patte Arcturus qui a fait leur notoriété. Ces 3 albums sont indéniablement reconnaissables comme étant d'Arcturus. Mais, pour autant, chacun a son identité propre, son feeling particulier. Aucun ne ressemble aux autres.

Je dirai que le dernier Arcturus souffre un peu de ce que j'appellerai le "syndrome Iron Maiden" : C'est bon, parfois même très bon, c'est maitrisé, mais ça ressemble comme 2 gouttes d'eau à ce qui existe déjà, à ce que le groupe a déjà fait.

Encore une fois, ce n'est que mon avis. J'ai conscience d'avoir parfois une approche... euh... spéciale de la musique.
Il n'est d'ailleurs pas impossible que je m'achète le disque 1 de ces jours ! ;)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 14 août 2015 à 13:09:38
Ah oui le dernier Arcturus je voulais y jeter une oreille.

Honnêtement pour moi le problème des derniers Arcturus ils se résume à une chose très simple, qui est que le chant de Garm est bien supérieur à celui de Vortex. Alors j'avoue, j'ai jamais trop aimé Vortex en dehors de ses quelques interventions chez Dimmu, mais je l'ai toujours trouvé spécialement médiocre chez Arcturus.

J'ai beaucoup aimé le morceau qu'à posté Cacaman sur le principe, mais je trouve que Vortex vocalement se vautre dans les grandes largeurs. Pire,  il essaie de chanter comme Garm, et de manière pas toujours très propre et juste en plus, sa voix se perdant souvent quelque part entre deux je sais pas combientièmes de ton. Bref il m'a gâché mon plaisir.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 août 2015 à 13:47:33
En parlant de Garm :

Chais pas si vous connaissez ce morceau extraite de l'album "Souvenirs" de The Gathering.

http://youtu.be/VT2-XRsLEOU (http://youtu.be/VT2-XRsLEOU)

J'adore la voix d'Anneke, j'adore le chant de Garm. Résultat : un morceau remarquable ! [:onion love]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 août 2015 à 14:25:56
Will do ! :D

right on.

https://youtu.be/ZSn6hbjNKfQ


Aucun ne ressemble aux autres.

Perso Sideshow Symphonies, pour me quoter, j'ai trouvé que c'était du "Sham Mirrors de face B avec un autre chanteur".
Je n'ai pas spécialement aimé ce disque en fait. Et je ne l'ai pas trouvé différent du précédent. Les 3 premiers oui, je les trouve très particuliers, chacun à leur manière, et ai estimé que la "patte arcturus" était pleinement définie dans le 3ème.
Arcturian renoue avec un style de compos auquel j'accroche davantage.
Et la voix de Vortex ne me chagrine pas plus que ça.


Je dirai que le dernier Arcturus souffre un peu de ce que j'appellerai le "syndrome Iron Maiden" : C'est bon, parfois même très bon, c'est maitrisé, mais ça ressemble comme 2 gouttes d'eau à ce qui existe déjà, à ce que le groupe a déjà fait.

Je vois ce que tu veux dire mais je trouve ça sévère pour Maiden [:lol]
Ca va dériver sur Maiden mais entre 1980 et 1988 leur évolution artistique est un modèle du genre. De même, je n'ai pas du tout aimé "X Factor" cependant je ne peux pas leur reprocher d'avoir voulu assurer le coup. A partir du suivant (1998) jusqu'à aujourd'hui, je commence à être d'accord avec toi.
Un groupe qui a quasiment fait la même chose sans évoluer, c'est Motörhead ou ACDC.
Après tu dis peut-être ça parce que Maiden va avoir une chaude actu dans les prochaines semaines, et que le dernier single dévoilé, "Speed Of Light" correspond bien à ce que tu leur reproches : maîtrisé mais zéro risque, déjà entendu 1000 fois chez eux. Par contre si on prend leur carrière en intégralité, je ne peux pas être d'accord.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 14 août 2015 à 14:46:59
Perso je ne demande pas à ce qu'un groupe révolutionne sa musique à chaque fois, mais j'aime bien quand chaque album a sa patte particulière qui fait que j'arrive immédiatement à reconnaître l'album duquel il sort.

Sinon Revocation ça a pas l'air mal.

Chais pas si j'avais mentionné ce groupe ici, je trouve que ça tabasse bien :

https://www.youtube.com/watch?v=FZcpiT1A1rY

(allez une deuxième pour la route)

https://www.youtube.com/watch?v=3Z2usloptHo
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 août 2015 à 15:03:33
Je vois ce que tu veux dire mais je trouve ça sévère pour Maiden [:lol]
Ca va dériver sur Maiden mais entre 1980 et 1988 leur évolution artistique est un modèle du genre. De même, je n'ai pas du tout aimé "X Factor" cependant je ne peux pas leur reprocher d'avoir voulu assurer le coup. A partir du suivant (1998) jusqu'à aujourd'hui, je commence à être d'accord avec toi.
Un groupe qui a quasiment fait la même chose sans évoluer, c'est Motörhead ou ACDC.
Après tu dis peut-être ça parce que Maiden va avoir une chaude actu dans les prochaines semaines, et que le dernier single dévoilé, "Speed Of Light" correspond bien à ce que tu leur reproches : maîtrisé mais zéro risque, déjà entendu 1000 fois chez eux. Par contre si on prend leur carrière en intégralité, je ne peux pas être d'accord.
Oui oui, on s'entend bien : je parle du Maiden "récent" (depuis "Brave New World", en gros, qui est un excellent album cependant ; c'est après que ça se gâte  :D).
Je n'ai rien de mal à dire sur les 1ers albums de Maiden : 30 ans après, ça reste du bon !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 août 2015 à 15:20:50
Je ne connaissais pas Angelus Apatrida, j'ai écouté les 2 titres vite fait ; j'ai plutôt bien apprécié.
Du thrash metal bien rétro dans sa conception avec un son d'aujourd'hui.

(https://media1.giphy.com/media/1AhNXmfWcHnfq/200.gif)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 août 2015 à 23:16:16
je trouve que Vortex vocalement se vautre dans les grandes largeurs. Pire,  il essaie de chanter comme Garm, et de manière pas toujours très propre et juste en plus, sa voix se perdant souvent quelque part entre deux je sais pas combientièmes de ton. Bref il m'a gâché mon plaisir.

Bon alors le dernier Arcturus a tourné toute la journée (oui oui), et même si la voix de Vortex ne m'arrache pas les oreilles, je trouve aussi que l'ancien chanteur était meilleur. Dommage pour ce disque parce qu'honnêtement, musicalement je crois que c'est mon album préféré du groupe :o Il y a des compos monstrueuses, comme Game Over, Pale, Arcturian, Crashland, Archer, c'est un festival de chefs d'oeuvre [:love]
Si Garm avait été aux vocaux c'était le sans faute! (bon il y a juste le morceau Demon qui me fait chier mais c'est tout)


Le nouveau single de Maiden...

https://youtu.be/-F7A24f6gNc

Je n'en attendais rien, ils me l'ont donné [:petrus]

Mais bon, je suis habitué, depuis 2000 leurs singles m'ont toujours profondément emmerdé (hormis Benjamin Breeg) et leurs meilleures compos sont planquées dans les autres morceaux de l'album. J'ose espérer qu'avec un double CD on ait droit à au moins 3-4 titres d'un niveau correspondant à leur rang.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 14 août 2015 à 23:44:03
Pas emballé par ce single.
J'avais apprécié The Wicker Man, car simple mais super efficace, le but d'un single tout simplement. Les suivant pour les autres albums m'ont passablement ennuyés entre Wildest Dreams chiantissime,  The Reincarnation of Benjamin Breeg, la seule que j'apprécie de l'album est pas mal n'est pas pour moi un single, quant à Final Frontier, je ne me souviens même pas du single tant l'album m'a paru peu intéressant.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Benji le 18 août 2015 à 23:28:24
Bon... nos deux monde fusionnent!
https://www.youtube.com/watch?v=HKrhRQXk19U
 :D

A suivre une petite vidéo intéressante sur ce mariage impossible et sur les similarités. :D
https://www.youtube.com/watch?v=i2qarTeJ1Bk
Belle maîtrise du japonais le Marty Friedman. [:aloy] (rassurez vous ça cause anglais 80% du temps)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 août 2015 à 00:11:14
Ca fait au moins 10 ans que le Marty a fait du Japon son pays d'adoption, mais déjà pendant les tournées mondiales de Megadeth dans les 90s c'était lui qui se tapait les interviews en jap [:lol] Le fait est, également, que c'est un pur gratteux du feu de dieu, l'un des meilleurs de sa génération. Donc il n'a eu aucun mal à se trouver ses groupes locaux dans lesquels jouer. C'est vraiment une superstar là-bas.

Après pour les points communs entre la J-pop et le metal, hormis le public qui, c'est vrai, réagit pareil, je trouve que les similitudes s'arrêtent plus ou moins là et ils ont meublé le reste du reportage. Adapter une musique en version metal ne veut pas nécessairement dire qu'elle avait des points communs à la base.
Par exemple, puisqu'on parlait de funk, il n'y a rien en commun entre le funk et le heavy metal, si ce n'est l'utilisation des mêmes instruments. Mais techniquement, "gestuellement", rythmiquement, "énergiquement", c'est radicalement différent ; pourtant le groupe Extreme a réussi à mélanger les deux en intégrant des plans de funk dans leur rock dur. On peut adapter du metal sur de la J-pop et inversement (Babymetal ou bien Friedman dans le reportage) mais les caractéristiques primaires de ces musiques n'ont à la base rien à voir. Je soupçonne ce brave Marty d'avoir voulu simplement faire un sujet sympa pour son émission de télé.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Benji le 19 août 2015 à 19:42:25
Oui je vois et c'est carrément orienté pour faire un sujet, mais je trouvais ça assez rigolo, bon après je connaissais pas la personne a la base et c'est après que j'ai vu que c’était un très très gros client. :D
Après Babymetal et en tirant un peu Momoiro Clover Z c'est avant tout de l'idol style mais qui sonne rock voir heavy métal, après visiblement ce mélange marche pas mal. Vu que Baby enchaîne les tournées a l'étranger là visiblement. [:lol] (pour sur c'est moins cloisonné que les 48 qui sont avant tout tournées vers leur propre marché et l'asie en général, même si il y a des titres qui sortent aussi des sentiers battus du style guimauve musicalement. Mais ça restera toujours cheap.)

Bref je me retire du sujet, désolé du dérangement. [:jap]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 août 2015 à 00:04:48
Minuit, l'hiver est déjà en avance et je regarde du cinéma expressionniste des années 20.

http://www.youtube.com/watch?v=mRHNoB-fYKM

Welcome to the gloomy cabinet of Dr. Caligari.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 août 2015 à 12:30:11
J'ai découvert récemment Distress, un groupe français de l'est de la France, par le biais de leur 3ème et avant-dernier disque, "Others" (2007).

(http://www.metal-archives.com/images/1/5/0/3/150379.jpg)

Musiciens amateurs mais à la production très pro, très propre, bien couillue.
Registre : death mélodique atmosphérique prog doom, en gros (adipocère staïle :D)

Cet album m'a fichu une petite claque car je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi bon et abouti lorsque qu'on m'a parlé de ce groupe. Le 1er titre, Ignorant Years, m'a laissé comme deux ronds de flan et j'avais hâte de découvrir la suite. Après décortiquage d'une dizaine d'écoutes, voici mes conclusions.

Les choses qui m'ont principalement gênées sont tout d'abord la longueur du disque. Je sais que pour certains, plus y'en a mieux c'est, mais les 70 minutes d'un contenu aussi riche pèsent lourd. Il m'a fallu découper l'album en 2 pour rester concentré et optimiser mon appréciation. C'est un défaut récurrent depuis la fin des années 90 selon moi ; mais pour d'autres auditeurs il peut s'agir d'un avantage. Ensuite, les clins d'yeux à Opeth sont parfois un peu trop flagrants, notamment sur leur période "Orchid" et "Morningrise" ; ce n'est heureusement pas un automatisme, mais cela suffit à faire tiquer de temps à autres. La voix claire utilisée par le chanteur ne semble également pas toujours au point, certains passages m'ont paru "à côté" - sans aller toutefois jusqu'au côté plaintif et déraillé des 1ers Misanthrope. Et enfin je dirais que ça manque un peu de solos de guitare, même s'il y en a 2-3 qui traînent.

Pour le reste, c'est une réussite indéniable. En vrac : morceaux solides, structures soignées, ambiances variées, son au poil, voix agressive du chanteur très convaincante, musiciens qui font le job avec beaucoup d'application et de conviction, qui parsèment les titres d'une multitudes de détails rythmiques et mélodiques. On ressent aussi une certaine "french touch" qui rappelle un peu les efforts de Kalisia ou de Loudblast, notamment dans l'utilisation des voix parlées/murmurées.
Bref, c'est carré, burné, varié et appliqué.
Encore un groupe de metal avec du talent à revendre qui est resté sous le tapis, la France est championne pour ça >:(
Je vais attaquer leur dernier disque "The Void Between" (2011).

(je l'ai encore écouté une fois pour la route ; gros morceaux => Ignorant Years, Odyssey Of Fools, The Brave Matters, Revealed To Men, Otherness Proved [:sparta1] Déjà avec ces 5 morceaux ça pouvait faire un album complet de grande qualité, en 40 minutes)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 août 2015 à 12:15:26
Je ne sais pas si vous aimez ou/et avez écouté le dernier album de GHOST, "Meliora", mais c'est une ode au rock progressif, un peu comme on en entend chez Opeth depuis quelques années, mais dans un autre genre : ils mélangent ça avec un heavy doom à la Candlemass, en y rajoutant tout un tas de contretemps et de variations qui cassent la linéarité qui guette lorsqu'on pratique ce style.

https://www.youtube.com/watch?v=DEwk1ZEnBWE

https://www.youtube.com/watch?v=ZtesfTCQad0

 [:onion tears]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 31 août 2015 à 19:37:00
Je viens de découvrir un groupe un peu dans la lignée de Vektor / Revocation et de cette nouvelle vague de tech-thrash : Black Fast

https://www.youtube.com/watch?v=RBNc7kU_cmw

Ca sonne [:jump]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 02 septembre 2015 à 14:59:45
He's back :o

https://youtu.be/I53HDr0-Qew

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 septembre 2015 à 11:39:11
Marrante animation :D


Ma dernière fournée de CDs :

Angelus Apatrida : The Call
Iron Maiden : The Book Of Souls (Deluxe Edition) Japan 2CD
Skeletonwitch : Forever Abomination + Beyond The Permafrost + Breathing The Fire + Serpents Unleashed
Havok : Unnatural Selection + Point Of No Return EP + Burn + Time Is Up
Black Fast : Terms Of Surrender
Cryptic Warning : Sanity's Aberration (1er album de Revocation, lorsqu'ils s'appelaient Cryptic Warning)
Paradise Lost : Icon + Gothic + Shades Of God
Bumblefoot : Little Brother Is Watching
Serdce : Timelessness

 [:onion alone]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 septembre 2015 à 11:55:41
Haha ! T'as encore craqué, toi ! :D

 [:cronos]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 septembre 2015 à 12:27:58
Nan mais ça fait super longtemps que ce n'est pas arrivé :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 07 septembre 2015 à 18:53:37
L'est pas (plus ?) rock'nroll, Tommy T. Baron.

Il parait qu'il a encore fait du Blackmore au Fall of Summer (pas de retour ? je me tire). J'ai les boules pour l'album qui vient, déjà que ça fait longtemps qu'ils devaient sortir leur documentaire.
J'espère qu'il reste des riffs à Ron Royce vu qu'il a contribué à "Caveat", "Semtex Revolution", "D.O.A", etc.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 08 septembre 2015 à 10:13:17
Hohooooo ! J'viens d'apprendre que Fear Factory va passer à Strasbourg dans le cadre "Tournée pour les 20 ans de l'album Demanufacture", avec l'intégralité du disque joué sur scène. [:jump]

Va falloir que je trouve un plan pour faire garder mes 2 nains... [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 septembre 2015 à 10:34:15
'tain, 20 ans, "Demanufacture" [:fufufu] le coup de vieux de la mort [:facepalm]
Quand j'étais hurleur dans un groupe pendant mes années fac, on avait repris le morceau Replica [:dawa]
Je n'ai jamais été fan du disque mais il y a quelques morceaux dessus qui me parlent, et ça me rappelle cette époque de totale insouciance :'(
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 08 septembre 2015 à 10:54:05
Et ouais, 20 ans...
Moi aussi, quand je mets les dates en perspectives, ça me fout des gros coup de vieux dans le museau...

Quand j'écoute un disque, souvent, je me dis "ouais, c'est pas si vieux, ça sonne encore"... Puis je regarde la date de sortie, je fais une soustraction... et PAM ! [:blessure2] [:onion down]

Par exemple :
Burn My Eyes (Machine Head)  : 1994 -> 21 ans !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 septembre 2015 à 11:24:09
D'ailleurs je trouve que beaucoup de disques metal sonnent carrément bien, encore aujourd'hui, alors que sortis dans les années 90 voire 80. Bon pour les disques des années 70, on ressent quand même la différence de punch dans le son, notamment des guitares. Quand t'écoutes les premiers Priest par exemple, même si les compos sont couillues "sur le papier" (The Ripper, Tyrant, Deceiver...) le rendu sonore est plat. Pour certains disques des années 80 c'est autre chose, surtout pour la vague hair metal avec ce son de batterie ... particulier. Alors quand les synthés s'en mêlent, là ça correspond presque à une datation au carbone 14, rien qu'au son du bouzin tu peux quasiment dater à l'année près [:aie]
Mais déjà dans le heavy, il y a des disques qui ont très bien vieilli, genre "Powerslave" de Maiden par exemple.. 1984. 30 ans le machin quand même. "Crimson Idol" de WASP... "Dr Feelgood" de Mötley Crüe.. des sons monstrueux pour l'époque. L'album éponyme de Metallica également. Le metal est un style qui vieillit superbement bien, et ça doit être dû à la stabilité des instruments utilisés et du traitement studio. Même si le son a évolué en 40 ans, par exemple entre "Paranoid" de Black Sabbath et "Curse & Chapter" de Hell, on a maintenant un son plus rempli, mais les bases sont les mêmes.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 08 septembre 2015 à 18:52:34
Ouais et puis malgré tous les progrès qu'on fait dans le domaine du son, maintenant certes on a accès à une tonne de sons préenregistrés, de samples, de réglages et d'imitation de sons d'amplis et de grattes/instrus, mais rien ne vaudra le bon vieux matos en terme de qualité.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 septembre 2015 à 09:41:39
J'ai découvert récemment Distress, un groupe français de l'est de la France, par le biais de leur 3ème et avant-dernier disque, "Others" (2007).

Je vais attaquer leur dernier disque "The Void Between" (2011).

Bon, j'ai pu décortiquer le dernier disque du groupe, séparé peu après pour cause de tensions internes d'après ce que j'ai pu comprendre.
(apparté : d'ailleurs Cynic a encore splitté hier :'( comme pour illustrer qu'une formation évoluant à la frontière de plusieurs univers musicaux serait moins stable qu'une autre?)
L'évolution depuis leur excellent "Others" saute aux oreilles, ce qui objectivement est une bonne chose. Les Alsaciens ont individualisé leur patte... malheureusement, je dirais tout à fait subjectivement. En effet, "Others" avait ce parfait mélange entre sonorités opethiennes et une "french touch" à la fois un poil reconnaissable et suffisamment singulière, ce qui donnait un savoureux cocktail d'exploration en terrain à demi-connu. Et accessoirement c'était superbement réalisé.
Là, exit les vocaux death, les guitares sont moins musclées, et la singularité de "Others" s'en trouve poussée plus loin pour rentrer dans le monde de "The Void Between" où Distress semble avoir atteint son propre style, sa maturation. Ce qui constitue en soi un succès artistique. Le souci est que je n'accroche plus [:aie]

Techniquement, rien à dire toutefois, tout est bien joué, bien produit, bien construit aussi car on retrouve quand même un désir d'architecturation intelligente des compos bien appréciable. Mais ce dernier album "souffre d'améliorations" et je crois que me concernant c'est l'un des seuls, voire le seul cas que je connaisse. En effet, les vocaux clairs du chanteur se sont envolés une bonne division au-dessus de celle du précédent disque : modulés, travaillés, mélodiques ; mais lorsque l'album défile titre après titre, les variations restent peu ou prou les mêmes et du coup on a l'impression de toujours entendre plus ou moins les mêmes lignes de chant. Dans "Others", les voix claires étaient moins maîtrisées, mais régulièrement alternées avec des growls et quelques murmures, ce qui donnait un ensemble moins prévisible.
Le quatuor a aussi pris le parti de virer tout solo de guitare, ce qui fondamentalement m'a toujours dérangé dans les groupes de metal ayant suivi le même chemin ; dans ce cas en général j'attends une musique tortueuse pour compenser (attentes toutes personnelles donc), mais ici elle ne vient pas. Globalement la musique, et ce malgré tout le soin apporté aux structures, semble lisse. Et cela constitue ce qui semble être une incohérence faisant écho à l'amélioration de la voix : comment une musique peut-elle être lisse et structurellement développée? Distress a réussi cette prouesse à mon sens. Difficile à expliquer avec des mots. L'atmosphère du disque est très homogène et les variations de rythmes, douces et progressives ; ce qui donne un album agréable à écouter en fond sonore mais qui me perd dès que j'essaye d'atteindre le propos du groupe. Hormis le titre House Of The Maimed (qui me reste dans la tête en boucle depuis 2 jours), le reste passe comme un convoi tranquille sur une route légèrement sinueuse, le tout soutenu par un chanteur très bon sur un morceau, puis très répétitif sur plusieurs.

Nul doute que d'autres amateurs du style metal atmosphérique/prog/doom (vaguement dans une veine Anathema, pour essayer de le décrire avec un point de repère) y trouveront leur bonheur, mais je n'ai pas été séduit par ce dernier album de Distress. J'en resterai à "Others", qui lui, m'a bien scotché, et essaierai de mettre la main sur les précédents qui ont, paraît-il, bonne réputation.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 septembre 2015 à 11:54:49
Sérieux, Iron Maiden après presque 40 ans d'existence, sortir un double album de cette qualité?? [:chiyo1]
C'était inespéré [:sparta1]
Bon, tout n'est pas parfait, je déplore notamment cette farce qu'est Shadows Of The Valley pour son côté Wasted Years du pauvre et patchwork de différents morceaux. De même, on pourra reprocher quelques redondances de thèmes, ou des morceaux sans vraiment de surprise comme Speed Of Light, The Great Unknown ou même le title-track, sans être mauvais (ni même moyens) pour autant.

Mais le groupe explose de classe sur l'ouverture, If Eternity Should Fail, m'a complètement scotché sur le break incroyable de The Red And The Black (qui rattrape le côté putassier des 5 premières minutes), fait battre la mesure sur Death Or Glory et When The River Runs Deep, trompe son monde sur un efficace Tears Of A Clown un tantinet éloigné du style de Maiden, et balance du prog atmosphérique de haute volée sur l'étonnant Empire Of The Clouds (qui me rappelle un peu le superbe First Light de Shadow Gallery par son ambiance).

Dickinson, impérial [:onion love], les musiciens réglés comme des horloges atomiques, compos pour la majorité bonnes - voire excellentes - voire fantastiques. "The Book Of Souls", en route pour le titre de l'album de l'année.

https://www.youtube.com/watch?v=ZSHataYW3_I
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 15 septembre 2015 à 10:41:44
Pas encore eu trop le temps d'écouter en profondeur le dernier Maiden.
Aux premières écoutes rien ne m'emballe réellement pour le moment et le coup du "double" album vu le nombre de piste qu'il y a sur chaque galette c'est un peu se moquer du monde et je trouve que cela coupe complètement l'écoute.

Bref à réécouter mais pour le moment pas convaincu.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 15 septembre 2015 à 11:08:44
La théorie du double album raté qui aurait fait un simple bon va-t-elle se confirmer une fois de plus ?
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 septembre 2015 à 11:27:39
Raté, raté, c'est tout sauf raté à mon sens, c'est mon préféré depuis "7th Son", pour moi il enterre tous les disques allant de 1990 à 2010.
Même "A Matter Of Life And Death" que je trouvais déjà fort honorable.
Le nombre de pistes ne me pose aucun problème, "Crimson" de Edge Of Sanity possède 1 seule piste de 40 minutes et ça me convient aussi. Mais c'est toujours le même souci à chaque sortie d'album de Maiden, cette comparaison avec l'âge d'or 1980-1988. Le groupe a changé, et même si je préfère toujours leurs grands classiques, je vois en ce "Book Of Souls" une superbe mise à jour de leur musique, un bel effort artistique que je salue bien bas.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 15 septembre 2015 à 11:51:03
Sur le morceau que t'as posté, Mister Etron, il y a vraiment un truc qui me gène : C'est le son !
Je le trouve horriblement mou du genou et vieillot.

Du coup, aussi extraordinaires que pourraient être les compos, je n'arrive tout simplement pas à m'y intéresser... J'ai sûrement tord, mais c'est un fait ! :P


En outre, honnêtement, le coup des 3 guitaristes (rassemblés à l'époque de Brave New World), c'est une gigantesque esbroufe, du pur fan-service : "Ouaaaaah les 3 guitaristes historiques de Maiden sont réuniiiiiiiiis, trop biiiiien"... puis t'écoutes les disques "Mais ? Mais ? Mais ? Ils sont où les 3 guitaristes ?"
Avec 3 grattes, les groupes auraient pu faire tellement de trucs mega-cool (genre triple mélodie harmonisée), mais non, au final, les compos pourraient très bien être jouées à 2 guitares.


P.S. :
Et je suis bien d'accord : 7th son déchire sa môman et je prend encore un putain de pied quand je le réécoute ! :D
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 septembre 2015 à 12:16:45
En outre, honnêtement, le coup des 3 guitaristes (rassemblés à l'époque de Brave New World), c'est une gigantesque esbroufe, du pur fan-service : "Ouaaaaah les 3 guitaristes historiques de Maiden sont réuniiiiiiiiis, trop biiiiien"... puis t'écoutes les disques "Mais ? Mais ? Mais ? Ils sont où les 3 guitaristes ?"

Ils n'ont toujours été que 2, sauf entre 1990 et 2000, il n'y en avait qu'un seul :D
Blague à part, Janick Gers ne sert à rien à part couper les citrons. Il a composé une poignée de morceaux valables en 20 ans chez Maiden, sur scène il passe son temps à sautiller partout et massacrer ses solos. A la base c'est un bon guitariste (sûrement meilleur que moi en tout cas) mais il s'éparpille, manque de discipline technique. Il a su redonner un coup de fouet au niveau de l'ambiance du groupe et ça doit être un gars cool. Quand Adrian Smith est revenu au bercail, humainement il aurait été difficile de le jeter de la bande, même si musicalement ça s'imposait. Il faut croire que les mecs de Maiden ont un peu de coeur...
Donc oui, le coup des 3 guitaristes, les fans ont vite compris que c'était juste un effet d'annonce pour justifier la place de Gers.

Dave Murray n'est pas non plus un monstre de composition (ses travaux me laissent en général assez indifférents, heureusement il y en a peu), par contre techniquement il assure à mort, son jeu a toujours été très propre sur scène. Le parfait complément à Adrian Smith, qui lui  a un jeu plus relâché et a su composer des titres inoubliables.

Sinon Maiden n'a pas actualisé son son durant toutes ces années. Il n'aurait pas fallu qu'ils sonnent comme Disturbed non plus, mais je vois ce que tu veux dire. Moi ça ne me dérange absolument pas.

Malgré les énormes succès qui jalonnent leur carrière, les Anglais n'ont finalement jamais fait l'unanimité.
1980-1981 : ère DiAnno, le groupe joue un heavy qui sent la sueur, limite punkisant.
1982-1985 : ère Dickinson I, heavy metal standard, technique et costaud. Public en hausse mais beaucoup de fans de l'ère DiAnno n'aiment plus => pas assez raw.
1986-1988 : ère Dickinson II, heavy metal progressif. Public encore en hausse mais beaucoup de fans de l'ère 1980-1985 n'aiment plus => (présence de / trop de) claviers.
1990-1993 : ère Dickinson III, retour au heavy metal standard. Public en légère chute car beaucoup de fans de l'ère 1986-1988 n'aiment plus => régression musicale.
1995-1998 : ère Bayley, heavy plus sombre. Public en chute libre, beaucoup de fans de 1980-1993 décrochent => chanteur pas adapté voire mauvais.
2000-2015 : ère Dickinson IV, retour au heavy metal progressif. Retour en force du public mais personne n'est satisfait de la même façon. Trop de longueurs, son trop plat, pas assez raw, trop de claviers, Harris fait chier avec ses refrains en multiples de 8, Gers y sert à rien, accusations d'autoparodie, bref ^^
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 15 septembre 2015 à 17:47:07
Raté, raté, c'est tout sauf raté à mon sens,

Je pense que Endo parlait en général, pas de Maiden en particulier, sur le fait que souvent un double album est un peu faiblard sur l'ensemble alors que l'on aurait souvent eu un bon voire très bon disque en prenant les meilleurs titres sur un seul, et le fait est que c'est un truc que j'ai moi même souvent constaté (par exemple Nostradanus de Priest ou Gothic Kabbalah de Therion pour les premiers exemples qui me viennent en tête)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 septembre 2015 à 18:41:10
Je ne peux qu'être d'accord avec les 2 exemples que tu as cité (on pourrait rajouter les UYI des GNR ou TFTO de Yes). Surtout pour Nostradamus, qui mêle morceaux grandioses et sombres merdes. Cependant ce "théorème" comporte une limite de taille : qui décide au final de faire une purge et de garder tel ou tel morceau plutôt que tel ou tel autre? Le groupe, en théorie. Donc rien ne nous assure qu'il choisirait ce que nous considérerions comme "bons morceaux à sélectionner", vu qu'il n'est apparemment pas toujours en phase avec les attentes du public en commençant par composer des titres perçus plus tard comme faibles par ce dernier.
Pour Priest par exemple, je pense qu'ils croyaient au potentiel de toutes leurs compos, donc à mon avis on se serait tapé un simple album avec 40-60% de déchets, donc moitié moins de musique et moitié moins de bons titres. A pondérer bien sûr avec l'hypothèse que le groupe ait conscience d'avoir fait un peu de remplissage pour boucler le double disque, et que ce remplissage passe à la trappe au moment de passer au simple album.

Enfin je voulais juste dire que le calcul "double album à 50% = simple album à 80-90%" me paraît un brin faussé.

Et le point où je voulais en venir au début était que Maiden, malgré son statut d'icône indéboulonnable du heavy metal, n'a finalement jamais fait l'unanimité, et ce même pendant ses heures de gloire.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 15 septembre 2015 à 22:23:34
'tain, 20 ans, "Demanufacture" [:fufufu] le coup de vieux de la mort [:facepalm]


Je crois que je dois encore avoir cet album quelque part. Et en effet, ça date [:aie]

https://www.youtube.com/watch?v=Z3uvNxaRBVM

Sinon, unko-man, tu me donnes vraiment envie de me remettre à Maiden. Sachant que les derniers albums que j'ai d'eux sont A Real Dead One et A Real Live One  [:onion sweat]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2015 à 08:41:55
C'est vraiment pas dit que ça te plaise, le groupe a changé.
Ecoute des morceaux comme If Eternity Should Fail, Paschendale, The Nomad, Brighter Than a Thousand Suns, et tu sauras si ce qu'est devenu Maiden te convient ou pas. Ce sont quelques-unes des meilleures compositions du groupe depuis 2000.
Si tu trouves ça à ton goût, tu peux acheter direct le dernier disque TBOS, et celui de 2006, AMOLAD.
Par contre, même s'il contient l'un de leurs meilleurs morceaux (à mon avis) toutes périodes confondues -Paschendale-, évite comme la peste "Dance Of Death". Déjà un simple coup d'oeil sur la pochette devrait te mettre en alerte :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 16 septembre 2015 à 10:45:37
J'adore The Nomad, mais les autres albums après j'ai du mal. "Dance Of Death" s'écoute on retient des trucs, mais ce n'est pas extraordinaire, ensuite et bien pour moi les albums s'écoutent, mais je ne retiens rien. The Reincarnation of Benjamin Breeg est pas mal, le reste de l'album je n'ai rien retenu et je ne parle même pas de New Frontier.

Pour le dernier comme je le signalais, faire deux galettes coupe nécessairement l'écoute donc à un moment soit tu n'écoutes qu'un cd plutôt que l'autre car la majorité des compo que t'apprécie est dedans soit tu laisses tomber.
A mon sens, je pense qu'il est toujours préférable de faire un album sur un CD et de faire une deuxième galette avec des compo bonus, ou alors tu fais deux CD avec leur propre identité. Forcément il y en aura un qui aura la préférence, mais je trouve ça plus honnête et plus immersif.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2015 à 11:50:36
"Dance Of Death" s'écoute on retient des trucs, mais ce n'est pas extraordinaire

Selon mes critères "Dance of Death" est un flop monumental. Hormis le sublimissime Paschendale, tout le reste c'est de la face B à mon goût. De mémoire il y a une transition de 3 secondes sur Wildest Dreams que je trouve bien vue, ainsi qu'un thème de 20 secondes sur No More Lies.

ensuite et bien pour moi les albums s'écoutent, mais je ne retiens rien. The Reincarnation of Benjamin Breeg est pas mal, le reste de l'album je n'ai rien retenu

Par contre sur ce disque il y a au moins 5-6 morceaux que je peux fredonner par coeur du début à la fin, sans avoir la musique en soutien.

je ne parle même pas de New Frontier

Tu voulais dire "The Final Frontier" j'imagine ; là je suis plus de ton avis, je n'ai pas retenu grand-chose, même si quelques morceaux sont objectivement bien ficelés, comme The Talisman, Starblind ou Mother Of Mercy. The Man Who Would Be King est sympa aussi. Mais c'est vrai que ce disque ne m'a pas transcendé.

Pour le dernier comme je le signalais, faire deux galettes coupe nécessairement l'écoute donc à un moment soit tu n'écoutes qu'un cd plutôt que l'autre car la majorité des compo que t'apprécie est dedans soit tu laisses tomber.
A mon sens, je pense qu'il est toujours préférable de faire un album sur un CD et de faire une deuxième galette avec des compo bonus, ou alors tu fais deux CD avec leur propre identité. Forcément il y en aura un qui aura la préférence, mais je trouve ça plus honnête et plus immersif.

Ouais ton raisonnement tient, un peu comme l'avait fait Therion sur "Lemuria - Sirius B", où chaque CD avait une identité particulière.
Là on a un album qui dure 90 minutes et ils ont fait le choix de le couper au milieu... Pas forcément judicieux c'est vrai. Mais j'aime tellement la plupart des compos que je n'arrive pas à me plaindre là-dessus, j'aurais l'impression de cracher dans la soupe. Par contre si à la base je ne trouvais pas l'album top, ça ferait un grief supplémentaire à formuler oui.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 16 septembre 2015 à 12:16:55
Selon mes critères "Dance of Death" est un flop monumental. Hormis le sublimissime Paschendale, tout le reste c'est de la face B à mon goût. De mémoire il y a une transition de 3 secondes sur Wildest Dreams que je trouve bien vue, ainsi qu'un thème de 20 secondes sur No More Lies.

Je n'aime pas Wildest Dreams comparativement The Wicker Man pour citer l'album d'avant.
Je trouve que les singles de Maiden depuis Dance of Death sont pas terribles et pour moi c'est un frein pour rentrer dans un album. Selon moi cela doit être des compo assez facile d'accès qui doivent permettre de rentrer dans l'album, chose qui pour moi est un échec depuis DoD.
Je mets un exception à The Reincarnation of Benjamin Breeg, qui n'est pas vraiment formaté single et qui passe assez bien finalement.
Pour revenir à DoD, c'est un peu pour moi l'album de transition que Maiden aurait voulu faire après Fear of the Dark si Dickinson n'était pas parti.
Il n'est pas extraordinaire et même s'il y a des passages que j'apprécie dans No More Lies, on a quand même l'impression de réécouter des compo de Fear of The Dark.

Citer
Tu voulais dire "The Final Frontier" j'imagine ; là je suis plus de ton avis, je n'ai pas retenu grand-chose, même si quelques morceaux sont objectivement bien ficelés, comme The Talisman, Starblind ou Mother Of Mercy. The Man Who Would Be King est sympa aussi. Mais c'est vrai que ce disque ne m'a pas transcendé.

Comme quoi je ne suis même pas capable de retenir le nom de l'album. J'ai réessayé de l'écouter il y a peu mais rien y faire, je reste hermétique.

Citer
Ouais ton raisonnement tient, un peu comme l'avait fait Therion sur "Lemuria - Sirius B", où chaque CD avait une identité particulière.
Là on a un album qui dure 90 minutes et ils ont fait le choix de le couper au milieu... Pas forcément judicieux c'est vrai. Mais j'aime tellement la plupart des compos que je n'arrive pas à me plaindre là-dessus, j'aurais l'impression de cracher dans la soupe. Par contre si à la base je ne trouvais pas l'album top, ça ferait un grief supplémentaire à formuler oui.

J'avais exactement en tête le double album de Therion. J'ai une préférence pour Sirius B, mais j'apprécie tout de même une écoute de Lemuria. Chaque album a sont identité et le groupe a évité l'album bâtard.
A l'inverse Avantasia avait fait de même avec sont double album The Wicked Symphony / Angel of Babylon et autant je suis rentré dans le premier autant pour le second je suis resté indifférent.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2015 à 14:04:26
Je trouve que les singles de Maiden depuis Dance of Death sont pas terribles et pour moi c'est un frein pour rentrer dans un album. Selon moi cela doit être des compo assez facile d'accès qui doivent permettre de rentrer dans l'album, chose qui pour moi est un échec depuis DoD.

Là-dessus entièrement d'accord, depuis 2003 les singles sont faiblards, et si j'ai juste aimé 3 secondes de Wildest Dreams j'ai omis de préciser que tout le reste m'a paru réchauffé et plat. Mais ce qui fait notre différence niveau jugement, c'est que perso single réussi ou pas je m'en fous [:aie] ce qui va me faire rentrer dans l'album ce sont les pavés, les structures, l'architecture des titres. Je suis un monomaniaque de la construction musicale, et une chanson qui ne propose que du ABABCABB part avec un handicap pour moi. Je peux aimer ce genre de morceaux immédiats mais il faut que le riff me plaise énormément, que le solo déboîte, que les vocaux soient over-the-top, etc.
Du coup, que les singles soient ratés depuis DoD ne me chagrine pas plus que ça.
Là je viens de réécouter dans ma caisse 3 morceaux de "The Final Frontier" (The Man Who Would Be King, Starblind, Mother Of Mercy), ces morceaux sont bons, ya rien à dire dessus, c'est propre, juste, bien construit, suffisamment original. Le souci est qu'ils sont perdus dans un album plutôt passable et lorsqu'on l'écoute d'une traite on peut passer dessus sans y faire attention, surtout si on a enchaîné quelques titres avant qui ne nous ont pas convaincus.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 16 septembre 2015 à 15:29:02
Mouais... À vous lire j'ai tout intérêt à en rester à mes bons souvenirs d'eux qui vont jusqu'en 93....
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2015 à 15:33:48
Bah, si j'avais raisonné comme ça je me serais privé de supers morceaux pour rien...
C'est simple : au lieu de te tâter, tu écoutes quelques morceaux et tu te fais ta propre opinion ; tu n'as pas hésité à risquer tes "bons souvenirs" pour A-Ha par exemple :D

https://www.youtube.com/watch?v=Z2pxaiXy_Go
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 16 septembre 2015 à 16:18:56
Ouais, c'est ce que je vais faire.

Et pour info, je n'ai jamais lâché a-ha pendant 30 ans, donc j'ai suivi depuis le début leur évolution et leur déclin. Alors que Maiden j'ai laissé tomber il y a plus de 20 ans  [:aloy]

Anyway, je vais déjà commencer par écouter les morceaux que tu as recommandés  [:petrus jar]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 16 septembre 2015 à 16:47:24
https://www.youtube.com/watch?v=Z2pxaiXy_Go
J'viens d'écouter le morceau. Cacaman l'ayant qualifié de "sublissime", une écoute s'imposait.

Et bien.. euh... c'est en effet très bien foutu, c'est du très bon Maiden, ça sonne, certes. Mais, pour moi, la magie n'opère pas (ou plus) : j'ai trouvé ça trop convenu, archi-vu et revu.
Bien sûr que c'est chiadé, que les mélodies sont bien senties, mais je n'accroche pas.

J'ai l'impression que Maiden sort le même album depuis 20 ans : des fois le morceau "prend", d'autres fois non, mais la différence entre les 2 est minime.

C'est frustrant de voir un groupe talentueux comme Maiden s'embourber dans la facilité, dans la routine : Ils pourraient (je n'ose pas dire "ils devraient" de peur de paraître prétentieux) tenter des trucs totalement différents, inattendus, sur 1 ou 2 compos sur chaque album. Ca amènerait un peu de fraicheur, un peu de vent vif pour chasser l'odeur de naphtaline.
Bien sûr, ça "destabiliserait" un peu les fans. Mais je pense, d'une part, que Maiden, vu sa fanbase, peut se le permettre et, d'autre part, que lorsqu'un groupe compose plus pour "faire plaisir aux fans" que pour se faire plaisir à lui-même, c'est mauvais signe.

Si cette compo est la meilleure du dernier album, ce n'est pas encore cette fois-là que je me réconcilierai avec Maiden... A mon grand regret... :'(


Je suis un monomaniaque de la construction musicale, et une chanson qui ne propose que du ABABCABB part avec un handicap pour moi.
COPAIN ! [:jump]
Ce ne sera pas une surprise pour toi si je te dis que je suis pareil. Non seulement j'attache une grande importance à la structure, à la construction des compos, mais en plus à l'enchainement de celle-ci sur l'album.
Et, des fois, je me prend la tête tout seul ! :D
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2015 à 17:06:40
c'est en effet très bien foutu, c'est du très bon Maiden, ça sonne, c'est chiadé, les mélodies sont bien senties

Nous sommes donc d'accord :D

mais je n'accroche pas

Voilà, c'est ça qui est cool, c'est de pouvoir se mettre d'accord sur des critères de qualité objectifs, et après de comparer avec ses attentes personnelles, ses émotions, etc.

C'est frustrant de voir un groupe talentueux comme Maiden s'embourber dans la facilité, dans la routine

A mon sens, ce qu'ils font sur ce morceau n'est pas s'embourber dans la facilité. Ecrire un titre très bien foutu, qui sonne, chiadé, avec des mélodies bien senties, c'est jamais facile. Sinon le groupe n'aurait sorti que des trucs de cet acabit depuis 20 ans, et moi je n'aurais demandé que ça [:aie]
Sur d'autres titres ça se discute.

Bien sûr, ça "destabiliserait" un peu les fans.
Lorsqu'un groupe compose plus pour "faire plaisir aux fans" que pour se faire plaisir à lui-même, c'est mauvais signe.

Quand le groupe avait décidé de reprendre l'intégralité de leur album AMOLAD en 2006 pendant la tournée au lieu de jouer les classiques qui tournent depuis 30 ans, ça a été une catastrophe, les fans hardcore n'en voulaient pas [:lol]
Et je ne pense pas que Maiden veuille faire plaisir aux fans. Vu comment leur approche "heavy prog" est vue de manière mitigée depuis 2006, on ne peut pas les accuser de ça. Je suis persuadé que Maiden font ce qui leur plaît, et ça ne plaît pas à tout le monde justement.

Si cette compo est la meilleure du dernier album, ce n'est pas encore cette fois-là que je me réconcilierai avec Maiden... A mon grand regret... :'(

Elle n'est pas issue du dernier, mais si en effet tu n'accroches pas à ça, c'est mort.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 16 septembre 2015 à 22:47:21
Je crois que je dois encore avoir cet album quelque part. Et en effet, ça date [:aie]

https://www.youtube.com/watch?v=Z3uvNxaRBVM

Et dire que Chabtan a failli faire une tournée de 30 dates avec Fear Factory...

Je suis un monomaniaque de la construction musicale, et une chanson qui ne propose que du ABABCABB part avec un handicap pour moi. Je peux aimer ce genre de morceaux immédiats mais il faut que le riff me plaise énormément, que le solo déboîte, que les vocaux soient over-the-top, etc.

Disons que pour ma pomme les compos ABABCABB doivent être bonnes pour pouvoir m'intéresser davantage à l'album en sont entier, c'est une porte d'entrée et ce n'est pas forcément celles-là que je retiendrais au final de l'album préférant les plus capillotractées. C'est pas pour rien que j'écoute du Dream Theater et que pour X Japan celle que je préfère c'est Art of Life. Mais pour moi généralement un mauvais single, ça me fait bloquer un peu. Après il y a toujours des exceptions.

Mouais... À vous lire j'ai tout intérêt à en rester à mes bons souvenirs d'eux qui vont jusqu'en 93....

A titre perso, je te conseille Brave New World qui à mon sens est un très bon compromis.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 16 septembre 2015 à 22:54:13
Merci du tuyau  [:jap]

J'avais lâché Maiden quand Dickinson a quitté le groupe, dégoûté que j'étais (à tel point que j'ai refusé d'aller les voir à Nancy après l'annonce de son départ), et je n'ai plus suivi ce qu'ils ont fait depuis, même une fois qu'il a réintégré la formation.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 16 septembre 2015 à 23:03:43
Pour les amateurs de "Djent" :


https://youtu.be/Kkl7CiCghVI


Album dans les bacs le 18.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 19 septembre 2015 à 14:42:07
Je reviens à l'instant de Cultura et je me suis acheté un CD de Maiden, le premier en plus de 20 ans. Au départ je pensais me laisser tenter par un album récent, mais j'ai finalement opté pour.... Live After Death.

Oldie but goodie, et surtout ça contient les versions live de Aces High, Powerslave et Rime Of The Ancient Mariner qui figurent parmi mes titres préférés du groupe. Donc, YEAH !!!  [:petrus jar]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 septembre 2015 à 23:08:49
Un live mythique, certainement dans le top 10 du metal tous styles confondus.
Tant qu'à faire t'aurais pu prendre le DVD, ils l'ont ressorti en 2008 avec tout un tas d'interviews en mode "history of iron maiden" (c'est la 2ème partie d'ailleurs). T'as la version 2CDs avec Phantom Of The Opera?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 19 septembre 2015 à 23:43:38
T'as la version 2CDs avec Phantom Of The Opera?

Voui !

Et l'achat du DVD, c'est prévu aussi  [:petrus yes]

Le "t'en qu'à faire" me choque de ta part  [:chiyo1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 septembre 2015 à 19:03:14
 [:facepalm] ça arrive même aux meilleurs :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 septembre 2015 à 21:56:56
http://youtu.be/aRVH_-thnH0 (http://youtu.be/aRVH_-thnH0)

CORONER - Grin (1993).

Je réécoute ce disque en boucle. En plus de Heavy Metal Maniac de EXCITER ou de Rage for Order de QUEENSRYCHE, je prends mon pied autant qu'au début.
Mais ce morceau, avant, ce n'était pas mon préféré. Jusque là, je laissais Internal Conflicts me terrasser par son riff tueur. "Caveat (to the coming)" m'envoutait tandis que "Host" m'oppresse. "The Lethargic Age" je l'ai rehaussé avec le couplet, et cette voix hantée. Quant aux paroles, c'est tout ce que j'aime.

"A Thousand Souls are Waiting,
For a Day that Never Comes
A Thousand Eyes Still Closed,
Cos they're afraid to see the world
Two thousand hands are bound,
With Golden Chains they Bought Themselves
Two Thousand Legs Can't Walk,
Cos They Never Learned to Move"


Tout ça en attendant leur prochain album, dont je vais garder espoir vu qu'il reste au moins Ron Royce. S'ils terminent ce qu'ils avaient commencé en 1995, ce sera pas mal. Mais j'attends au tournant leur nouvelle direction.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 septembre 2015 à 17:01:22
"Grin" est un album très hermétique je trouve, on en a déjà parlé ici, j'ai mis un bon moment avant de rentrer dedans et pour être tout à fait franc si ça n'avait pas été Coroner, je n'aurais sûrement pas fait tant d'efforts. Maintenant je le trouve excellent et prends beaucoup de plaisir à l'écouter. Rythmiques très oppressantes (c'est le mot), martelant des riffs paraissant toujours simples (mais qui ne le sont pas), et illuminées par des solos venus d'un autre monde.

En ce moment je découvre Dissection, "The Somberlain", et j'aime plutôt bien [:dawa]
Ca me fait penser au gars avec qui j'ai papoté hier soir pendant une soirée, qui a fait le vide dans sa CDthèque pour ne pas avoir de disque provenant de personnes avec lesquelles il est en désaccord idéologiquement / politiquement / humainement / whatever. Perso je ne pourrais pas [:aie]
En fait il ne veut pas filer son argent à des "sales types", ce que je peux comprendre, mais dans ce cas il devrait s'intéresser aussi à la vie perso et aux idées perso des réalisateurs de films, des écrivains, des peintres, etc... v'là le bordel [:petrus]

edit : à y réfléchir je crois que j'ai déjà parlé de ça dans ce topic [:fufufu] ...dans quelques posts Sojiro va rappliquer en demandant si System Of a Down peut être classé dans le metal :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 27 septembre 2015 à 18:16:58
Tiens, vous m'avez donné envie de réécouter du Therion (groupe que j'avais découvert avec leurs reprises de Poupée de Cire et Initials B.B).

Du coup je viens de me refaire Lemuria/Sirius B, double album auquel je n'avais pas trop donné sa chance lorsque je l'ai acheté (le growl sur "Typhon" m'avait un peu gâché le morceau à l'époque). Eh bien curieusement je l'apprécie nettement plus maintenant, surtout Sirius B. Comme quoi... [:aloy]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 septembre 2015 à 20:50:32
J'aime bien "Sirius B" aussi, très bon disque. "Lemuria" beaucoup moins, même s'il y a 2-3 trucs sympa dessus. Surtout Abraxas en fait.
Pour moi la grosse réussite de Therion c'est "Gothic Kabbalah" [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 27 septembre 2015 à 23:47:41
Du Neo Pure Fucking Métaule Vintage :

https://youtu.be/vAricSArOHE


Du Vintage Pure Fucking Métaule pas Neo :

https://youtu.be/dwi8muAVB2Q



Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 29 septembre 2015 à 16:09:15
Commande de :

(http://cdn-images.deezer.com/images/cover/5003e6ceed33e7df3a4bec75fdc87bac/600x600-000000-100-1-1.jpg)




[:dawa]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 01 octobre 2015 à 13:59:36
Label Grokiff pour le visuel !

Et bim ! :haha: (http://www.rollingstone.com/music/news/rage-against-the-machine-bassist-i-apologize-for-limp-bizkit-20150929)

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 octobre 2015 à 14:18:40
Et bim ! :haha: (http://www.rollingstone.com/music/news/rage-against-the-machine-bassist-i-apologize-for-limp-bizkit-20150929)

D's©

Ouatch, c'est dur quand même.
Etre fan de musiciens qui t'ont inspiré pendant des années, tout ça pour lire que tes idoles chient allègrement sur ce que tu fais... [:mouaisok]
Limp Biscuit a beau faire de la merdouille à mes oreilles, je ne sais pas s'ils sont mauvais au point de mériter ça [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 01 octobre 2015 à 14:26:57
Watchaaaaaaa, c'te coup de pute...

C'est vraiment petit...

Je ne vois pas ce que ça peut apporter à RATM de balancer comme ça, à part pour faire du buzz "gansta staïle"...
A mon sens, ils devraient plutôt être honoré qu'un autre groupe (très connu) leurs rende hommage (et ce même s'ils n'aiment pas la musique du groupe en question)

Et puis, bon, ils sont bien gentils, les RATM, mais on ne peut non plus dire qu'ils ont fait une carrière sans aucune fausse note. Ils ont aussi des sacrés bouses dans leur répertoire : d'une part, même si le 1er album contient des morceaux de légende, tout n'y est pas, loin s'en faut, indispensable et, d'autres part, les albums suivants sont réellement passables et comportent eux aussi des horreurs auditives...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 01 octobre 2015 à 20:17:58
Moi j'm'en fous j'aime ni l'un ni l'autre :o
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 octobre 2015 à 09:22:14
Nouveau morceau de ]v[EGADET]-[ [:sparta1]

https://www.youtube.com/watch?v=7MRtdd3tXI4

Niveau mélodie vocale c'est pas transcendant mais je pense que Mustaine s'arrange pour ne pas trop galérer en live.
Sinon, niveau structure, agression, riffs, solos, c'est du Megadeth, aucun doute là-dessus, et ça fait du bien par où ça passe [:dawa]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 02 octobre 2015 à 09:34:29
J'ai toujours eu beaucoup beaucoup de mal avec megadeth : je n'ai jamais réussi à supporter la voix nasillarde de Mustaine bien longtemps.
Du coup, j'ai complètement perdu de vue ce qu'ils ont bien pu faire/produire/sortir depuis une bonne vingtaine d'année (pfiouuuu, ça ne me rajeunit pas ;)).

Et bien, je dois bien avouer que, sur ce morceau, quand Mustaine reste dans un registre plus grave et qu'il pousse moins au niveau des sinus ([:aie]), ça passe nettement mieux ! Ca passe même très bien !

Le morceau riffote bien, ça thrashe, ça va à fond les ballons, et oui, comme tu le dis, ça fait du bien par où ça passe ! [:sparta1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 02 octobre 2015 à 09:53:25
Même avis que la foufoune électrique :o

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 octobre 2015 à 09:54:50
Du coup, j'ai complètement perdu de vue ce qu'ils ont bien pu faire/produire/sortir depuis une bonne vingtaine d'année

L'album "Endgame" sorti en 2009 était très bien.
Mais pour moi le dernier excellent album de Megadeth remonte à "Countdown To Extinction" en 1992. La suite, même "Youthanasia" pourtant adulé par les fans, m'a toujours parue en demie-teinte (hormis "Risk" dont je ne peux écouter aucun titre sans pleurer). Très bons titres et ratés évidents ; à partir de 1994 tous les albums quasiment sont en dents de scie.
"Endgame" se démarquait car en plus des bons titres (This Day We Fight, The Right To Go Insane, How The Story Ends, Bodies, Hardest Part Of Letting Go), aucun morceau derrière n'était faible.
Et les 2 derniers albums par contre sont ratés. Je n'ai même pas pris la peine d'acheter "Super Collider", même pas pour compléter ma collection, c'est dire [:mouaisok]

Là je suis confiant, je signerais même pour un album inégal, tant qu'il y a 4-5 bombes dedans. En voilà déjà une.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: DimePantera52 le 02 octobre 2015 à 11:27:45
Ah Megadeth, un bon groupe que j'ai pu voir en 2013... j'avoue ne pas avoir ecouté les derniers albums mais bon^^
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 octobre 2015 à 16:14:03
Sans.
Déconner.

https://www.youtube.com/watch?v=BwSaXmgjea0
https://www.youtube.com/watch?v=6EJKbFYghYo

[:petrus think]

[:petrus love]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 20 octobre 2015 à 16:34:54
Pas mal, pas mal... [:nicenice]

J'avoue qu'à la pochette je m'attendais à une truc techno-prog intordable :)) (enfin, disons, encore plus intordable  :D)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 octobre 2015 à 16:17:10
Il s'appelle Jason Morley et a réuni de grosses pointures pour créer ce qu'on appelle un "super groupe", Metaspherical. Il joue bizarrement mais ça sonne !! L'expérience en est à ses débuts donc a besoin d'un maximum de promo. Si vous aimez le metal technique, n'hésitez pas à partager. Album ou EP prévu courant printemps 2016.

https://www.youtube.com/watch?v=CMmSbtv2rcE

guests sur le morceau :

Kelly Shaefer (Atheist)
Travis Morgan (ex-Atheist)
Gene Hoglan (Dark Angel / Testament)
Shawn Bowen (DidgesChrist Superdrum)
Andy LaRocque (King Diamond / ex-Death).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 octobre 2015 à 20:23:21
Journée faste hier avec le salon du Disque à Orléans. C'est chiant que certains articles soient devenus aussi cher (ils doivent nous prendre pour des Américains), mais j'ai pu trouver mon bonheur avec le deuxième Immolation et le premier Mercyful Fate.

http://youtu.be/Gfi90p0RKc8

HEAVY !!!!!

Sinon, je suis en train de replonger dans les groupe de Deuxième et Troisième divisions. ADX, Saxon, Riot, Heathen et là, Satan.

http://youtu.be/p7zvKe7XU2M
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 novembre 2015 à 11:20:29
le premier Mercyful Fate

C'est pas trop tôt :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 novembre 2015 à 20:10:51
Je l'écoutes aussi.

C'est excellent. Ma préférence va à Don't Break the Oath pour l'instant, mais je me régale des duels de guitare.

Tiens, un autre groupe vénéré dans l'underground et sur lequel je lis tout et son contraire. Je comptes écouter de fond en comble pour voir ce que ça donne. Il s'appelle Cirith Ungol :

http://www.youtube.com/watch?v=l9bDumN6SVA
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 novembre 2015 à 16:47:43
(https://scontent.xx.fbcdn.net/hphotos-xfp1/v/t1.0-0/s480x480/12065916_1700258206863098_337211158981686605_n.png?oh=d05de07c92e9a7770dac6f009e4b8eb4&oe=56BE6E14)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 05 novembre 2015 à 19:56:41
(http://i.ytimg.com/vi/_FydwthgLeM/0.jpg)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 novembre 2015 à 16:20:15
Nul doute que d'autres amateurs du style metal atmosphérique/prog/doom (vaguement dans une veine Anathema, pour essayer de le décrire avec un point de repère) y trouveront leur bonheur, mais je n'ai pas été séduit par ce dernier album de Distress. J'en resterai à "Others", qui lui, m'a bien scotché, et essaierai de mettre la main sur les précédents qui ont, paraît-il, bonne réputation.

J'ai pu décortiquer à loisir le 1er album de Distress, "Close To heaven".
Je dois avouer avoir du mal avec leur étiquette "doom" ; j'ai cru comprendre qu'ils se la donnaient eux-mêmes, ainsi que les magazines les ayant chroniqués. Ca doit être une question de curseur car pour moi ce n'en est pas vraiment. Certes on retrouve des passages lents et mélancoliques, mais force est de constater que les 4 Alsaciens adorent en remettre 3 couches sur les rythmes bien mid-tempo voire rapides, avec riffs incisifs et tutti quanti. Bref, ce 1er album sait poser des ambiances lourdes et plaintives, bien représentées sur le très bon morceau d'ouverture Close To Me par exemple, mais donne majoritairement dans un heavy prog vaguement thrashesque à ses heures perdues. Niveau atmosphère, rien à voir avec Black Sabbath, Candlemass, My Dying Bride, ou du vieux Paradise Lost donc.

La production de "Close To Heaven" est évidemment en accord avec le statut du groupe à l'époque (2001), à savoir honnête mais sans grands moyens. Rien de rédhibitoire toutefois puisqu'on arrive sans peine à apprécier les 12 compositions de ce disque après quelques minutes d'adaptation. Peu d'écueils ici, faut bien le dire. Un chant un peu approximatif parfois, quelques riffs bateau et enchaînements téléphonés, mise en place un poil fluctuante, mais j'ai beau chercher je ne trouve que très très peu de mal à dire [:petrus]
On remarque que déjà, le soin apporté aux structures était bien présent, rendant une grosse poignée de compositions franchement convaincantes, assaisonnées par dessus le marché de mélodies et riffs bien pensés et parfois décapants : Searing Ecstasy, My Kingdom, Emptiness Below, Fallen Bloodlight et le long Last Remembrance.

J'ai mis du temps à rentrer dans cet album car assez dense, travaillé, et hormis le morceau d'ouverture ainsi que le superbe Of Loving Disease aucune compo ne m'a sauté aux oreilles dès la première écoute. Suffisamment accessible pour susciter l'intérêt et exigeant juste ce qu'il faut pour révéler ses secrets au fil des écoutes, "Close To Heaven" est un petit bijou mal dégrossi qui ravira les amateurs de minéraux bruts de la scène métal française du début des années 2000, beau et râpeux à la fois. Je vais m'empresser d'écouter le suivant, "The Mourning Sign".
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 novembre 2015 à 09:23:15
Selon moi (et cette interprétation n'engage que moi), il y a 2 façon d' "appréhender" le style Doom.
Bien entendu, la 1ère facette est le tempo, lent et pesant. Mais, pour moi, le Doom se définit aussi (surtout) par les ambiances développées, un état d'esprit.

Pour certains, la forme est immuable pour valider une musique par rapport ce style : le Doom DOIT être lent pour être qualifié comme tel. C'est un avis qui se défend et qui est totalement valable.
Mais, pour moi, le Doom est avant tout un esprit global, une façon d'aborder et de développer la musique. C'est avant tout un fond, plus qu'une forme.
Par conséquent, je peux parfaitement imaginer du Doom mid-tempo, mais aussi du Black lent et électro par exemple.

C'est clairement dans cette 2ème façon de voir que Distress s'inscrit : du Doom dans l'approche et l'état d'esprit, plus que dans la forme "académique".


En outre, je sais de source sûre (;)) que cette qualification de Doom vient des tout tout tout débuts du groupe. Lorsqu'il a fallu qualifier le style du groupe (pour la promo ou pour les concerts), le groupe a choisi d'éviter les qualificatifs trop fumeux, et qui ne parlaient à pas grand monde, comme on peut lire parfois (du genre "Ambiant Death-core indépendant" : gné ? kécé ?). Ce n'était pas Thrash, ce n'était pas Death, ce n'était pas Prog... Il a choisi d'afficher le style qui collait le plus : allez, va pour Doom.
Et là, les magasines ont tous repris cette qualification.
Mais le groupe n'a jamais "été dupe", même si le classement dans le Doom restait valable, il savait bien que sa musique n'était pas du "vrai" Doom académique. C'est devenu, au fil du temps, une private joke.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 novembre 2015 à 10:08:24
le groupe a choisi d'éviter les qualificatifs trop fumeux, et qui ne parlaient à pas grand monde, comme on peut lire parfois (du genre "Ambiant Death-core indépendant" : gné ? kécé ?)

T'as sans doute connu les catalogues Adipocere, fournis avec le magazine Metallian :D
Ca doit dater de 1998 par là... Les mecs s'arrachaient à pondre des styles improbables pour décrire la musique des CDs qu'ils vendaient : "pagan atmospheric blues metal", "black doom neurodeathcore", "apocalyptic death ambiant metal", "avantgarde techjazzdeath" [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 novembre 2015 à 10:18:37
T'as sans doute connu les catalogues Adipocere, fournis avec le magazine Metallian :D
Ca doit dater de 1998 par là... Les mecs s'arrachaient à pondre des styles improbables pour décrire la musique des CDs qu'ils vendaient : "pagan atmospheric blues metal", "black doom neurodeathcore", "apocalyptic death ambiant metal", "avantgarde techjazzdeath" [:lol]
Ouais je me rappelle ! [:lol]
Ces mecs oublient un point essentiel : la promo, la com', c'est pour les autres, pour le public, pas pour soi-même !
Le style affiché doit parler un minimum aux gens pour "attirer" le public à écouter ou à se déplacer aux concerts. Même si ça ne correspond pas à 100% à ce que le groupe ressent, lui-même-tout-seul, par rapport à sa musique...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 21 novembre 2015 à 13:44:04
Les Beattles + Metallica = Beatallica.
Si, si, ce groupe existe. [:facepalm]

http://www.youtube.com/watch?v=WDQtIjGQGPM
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 21 novembre 2015 à 14:11:11
Rigolo ! :D


Dans le même ordre d'idée, chuis tombé sur une reprise screamo-core/neo-metal/machin-bidule du dernier single d'Adele.
C'est plutôt fun et ça sonne, c'est "crédible" :

http://youtu.be/LtQUJMBH8uE (http://youtu.be/LtQUJMBH8uE)

En fait, le gars a fait tout plein de reprises dans le même genre :
Spoiler (click to show/hide)

et de nombreuses autres.


Et, sinon, livraison du PARADISE LOST, Symphony For The Lost, en version digipak 2 CD+DVD.

(https://s3.amazonaws.com/mno.products/37618/b80b103964b085c743446c2b8057e7d5_m.jpg)

Je n'ai pas encore écouter la moindre note du bouzin, mais, déjà, je trouve que le packaging/visuel de l'ensemble clacsme sa mère ! [:love]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 22 novembre 2015 à 17:53:49
La reprise de Barbie Girl fait beaucoup moins girly que l'originale, tout de suite [:aie]
Dans sa version de Ghostbusters, je crois entendre Ghost Bastards [:onion laule]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 novembre 2015 à 11:58:03
Distress - "The Mourning Sign" - 2004

Il me restait le 2ème album de ce groupe Alsacien à découvrir.
J'avais déjà détaillé à quel point je trouvais leur 1er album prometteur ; le groupe passe ici à la vitesse supérieure, dans tous les sens du terme : compos plus abouties, jouées par un batteur avec les couilles dans un étau, le reste de la troupe étant bien forcée de suivre. Il en résulte un disque très enlevé, inspiré, qui n'a plus grand chose de "doom" hormis quelques passages esseulés (comme sur l'excellent Your Turn, As The Summers Died ou un Crawling In Sanity fleurant un Paradise Lost), mais qui lorgne ostensiblement vers le thrash très régulièrement. On remarque à cet effet quelques riffs sonnant Machine Head ou Nevermore : notamment pendant le génial break rapide d'Another Babylon (sans doute mon titre préféré avec le recul), l'énervé Delirium Tremens, ou encore Sinking Into Oblivion ; ce qui, s'additionnant à cette sorte de french touch dont j'ai déjà parlé, donne un résultat des plus convaincants. On prend les 6 premiers morceaux du disque comme une brique en pleine tête.

Les vocaux se sont quelque peu améliorés, sans atteindre le niveau de l'album suivant (leur top je pense) ; les structures sont toujours extrêmement soignées, ce qui constitue le point fort du groupe à mon avis, et musicalement Distress assure maintenant carrément, à se dégoûter qu'un groupe pareil ait pu tomber dans l'oubli. Aucun morceau d'eux n'est disponible sur Youtube, hormis un titre live filmé à l'arrache en 2007 avec un rendu son ne leur faisant pas honneur. Les découvrir de cette façon serait un blasphème. Achetez plutôt les 3 premiers albums les yeux fermés (heureusement j'ai pu dégotter les 2 premiers disques sur ebay, difficilement trouvables). Je mets un bémol sur leur 4ème et dernier disque, "The Void Between", auquel j'ai beaucoup moins accroché.

Essayez d'imaginer une fusion entre les Opeth et Paradise Lost des 4-5 premiers albums, avec des réminiscences de Nevermore, le tout baignant dans une atmosphère assez proche de celles de Loudblast ou de Kalisia parfois, et agrémenté d'idées, d'un style restant suffisamment personnels. Insistez un peu devant l'ampleur de la tâche pour tout décortiquer (les albums sont longs) et tout intégrer, et Distress vous remboursera au centuple.
Lorsqu'on se rend compte de combien ils avaient à donner tout en restant dans un quasi-anonymat, on peut méditer sur ce qui fait le succès d'un groupe aujourd'hui. Déprimant. A tel point qu'on se demande ironiquement si ce n'est finalement leur apport majeur au style "doom". Au final, c'est maintenant de l'histoire ancienne et ils peuvent être fiers du travail accompli ; c'est maintenant aux amateurs du genre de prolonger la vie de ces albums en les conseillant. Ce que je suis précisément en train de faire.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 novembre 2015 à 18:07:22
KILLERS - Résistances (1989).

Grosse claque. Et écouté seulement deux fois. J'avais acheté trois albums au groupe qui m'a fait un super service sans frais de port et tout. Et là, vraiment c'est incroyable. Autant les deux premiers albums ont un peu trop mal vieilli pour moi, autant celui-là déboulonne d'entrée de jeu sans être brouillon ou bordélique.

Dès la première chanson, le ton est donné : ça va saigner. "Vengeance" terrasse par un riff speed et une rythmique infernale. C'est très précis, le son est excellent malgré le petit bémol à la batterie. Je sens que la caisse claire est un peu trop forte. Mais je pinaille, car le reste continue de tenir. Tout se fait de plus en plus précis : les compos sont affutées, les solos sont construits. En fait, les trois premiers titres sont excellents. "Prisonnier" est en outre excellent : pesant, entrainant, mélodique. Ce n'est pas une colère sur l'instant puis on passe à autre chose : la voix est énervée sans être bêtement criarde.
En fait, c'est "Métamorphose" qui m'a accroché sur ce disque. Si j'ai un peu plus de mal parfois, celui-là tue tout. Le sprint reprend et le refrain est monstrueux. Avec "Résistances" et "Soleil Noir", on varie les plaisirs et le Heavy explose.

Un aparté sur "Clandestinité" : les paroles sont deux fois plus dérangeantes qu'en temps normal, je trouve. Heureusement qu'une date est donnée dans les paroles. Un peu comme "Marche ou Crève" de TRUST. Il y en eu de ces titres, décidément : "Instinct de Mort", "Angel of Death", "Master of Puppets", "Games of Humiliation", etc.

Je teste encore ADX, d'autres KILLERS et CIRITH UNGOL pour l'instant, puis je passe au Heavy US et vais m'occuper de deux ou trois régularisations. On verra.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 novembre 2015 à 08:33:59
Je suis assez d'accord avec toi sur les 2 premiers Killers, ils ont terriblement mal vieilli. Hormis 2 morceaux (1 sur chaque : Rosalind et L'Assassin) qui me sont restés en tête, ils souffrent de compos assez indigentes et d'un chanteur bien pète-couilles.
Mon album préféré des Basques est sans doute "Mise Aux Poings", suivi de près par "Cités Interdites".
"Mise Aux Poings" est vraiment rageur, le groupe ayant explosé en 1986, on sent vraiment que Bruno Dolheguy a vidé ses tripes pour ce retour l'année d'après. "Cités Interdites" est plus mature, mais toujours burné.
"Résistances" se situe entre ces 2 disques et à mon goût le cul entre 2 chaises. Il a 3 excellents titres (Résistances, Prisonnier, Vengeance) mais le reste n'a pas retenu mon attention, après pourtant une bonne dizaine d'écoutes.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 novembre 2015 à 14:47:14
2 extraits, 2 gros morceaux.

https://www.youtube.com/watch?v=2rK5HoEOhOs
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 01 décembre 2015 à 18:33:04
En ce moment, avec Killers puis bientôt ADX et Satan, Sign of the Hammer de Manowar.

http://www.youtube.com/watch?v=3jY99KEkVXk

Que ça tue ou non, on devient toujours plus fort. Oh mon dieu, ce début à la basse, ce refrain, OH MON DIEU CE RIFF VERS 3;20 QUI DÉBOULONNE TOUT.

Cet album et Defenders of the Faith de Judas Priest.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 décembre 2015 à 10:11:31
Je ne sais pas pour vous, mais choisir l'album de l'année 2015 va être un vrai casse-tête tellement ce fut prolifique et de qualité.
Voici les sorties qui m'ont marqué cette année :

- Alkaloid : The Malkuth Grimoire
- Amorphis : Under The Red Cloud
- Vanden Plas : Chronicles of the Immortals, Netherworld II
- Sadist : Hyaena
- Blind Guardian : Beyond The Red Mirror
- Enslaved : In Times
- Bumblefoot : Little Brother Is Watching
- Arcturus : Arcturian
- Paradise Lost : The Plague Within
- Cradle Of Filth : Hammer Of The Witches
- Symphony X : Underworld
- Ghost : Meliora
- Iron Maiden : The Book Of Souls
- WASP : Golgotha
- Gorod : A Maze Of Recycled Creeds
- Luca Turilli's Rhapsody : Prometheus, Symphonia Ignis Divinus
- Leprous : The Congregation
- Black Fast : Terms Of Surrender

Et je n'ai même pas pu écouter les derniers Annihilator, Children Of Bodom, Satan, My Dying Bride, Helloween, Nuclear Assault, Halestorm, Nightwish, Angra...

Enorme année... [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 05 décembre 2015 à 17:50:32
Dans ta liste, j'ai seulement acheté le Paradise Lost et le My Dying Bride (que je te conseille : dans le style, il tabasse).

En fait, étant donné que je ne lis plus de magazine ni de blogs spécialisés, j'ai complètement perdu de vue ce qui sort. Je suis sûr que je passe à coté de pleins de nouveaux trucs chouettes, mais pfffffff j'arrive pas à me motiver.
Du coup, je tourne sur les "anciens" groupes quand ils sortent de nouveaux albums...


Rien à voir : Ce soir, je retourne en adolescence !
J'vais aller voir Fear Factory en concert pour les 20 ans de Demanufacture.
Le groupe jouera l'intégralité de l'album !
Chuis tout foufou !!! [:petrus jar] [:petrus yes]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 décembre 2015 à 23:23:45
Moi c'est pareil chuis un peu largué ces derniers temps, par contre ce que j'avais écouté du dernier Ghost m'avait bien plu. Leprous j'avais bien aimé le précédent donc ça pourrait mériter que j'y jette une oreille aussi.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 décembre 2015 à 13:17:14
Perso, j'ai essayé à droite et à gauche mais cette année c'était des vieilleries surtout. Et j'attendais juste de mettre la main sur certains d'entre eux, sans succès (l'EP de Sortilège).

Sinon, quelques disques qui auraient leurs chances.

C'est bien parti :

Enforcer - From Beyond. Je l'attends toujours dans ma boite aux lettres, mais ça fait vraiment plaisir de voir un groupe qui joue avec la furia, l'énergie de l'époque. Je vais le faire tourner en boucle.

Mgla - Exercises in Futility. Un peu plus répétitif et moins accrocheur que le précédent, mais le groupe est toujours en forme. Tout le monde s'éclate sur les nécroblackeux genre Archgoat ou Goat Semen, moi j'aime bien ce disque là.

Black Fast - Terms of Surrender. En cours. Cela a l'air de bien se passer.

Prime Sinister - The Blackest Movie. En voilà du challenge : un morceau prog de 20 minutes en ouverture. Je n'ai pas vu ça depuis At War With Satan de Venom. Mais il y a de ces titres ("I Can't Change", "The God's Failure", la reprise de Killing Joke).

C'est à voir :

Iron Maiden - The Book of Souls. Allez, pourvu que ce soit moins chiant cette fois.

Motörhead - Bad Magic. C'est dommage, j'ai l'impression que la carrière de Lemmy ne se finira pas en grande apothéose.

Year of The Goat - The Unspeakable. J'ai bien aimé le premier album, et je pense acheter les deux. On verra.

Satan - Atom by Atom. Je suis hésitant sur ce groupe. Parait que c'est culte. Mouais, on tient le même discours avec Grim Reaper, Omen, Noisehunter, etc. Le premier est vraiment pas mal mais bon...

Revenge - Behold.Total.Rejection. Tiens, tiens. Le titre ne comporte pas de mots sans suite logique. A voir alors, si bien sur c'est aussi bon que Triumph.Genocide.Antichrist.

Ce n'est pas sûr :

Desolate Shrine - The Heart of the Netherworld. Me font flipper avec la longueur du disque. Et puis bon c'est un peu trop pachydermique. Peut-être pour celui-là, vu qu'il est des groupes où j'aime bien le premier, pas le deuxième et un peu le troisième.

Macbeth - Imperium. Bof, un groupe à démos pourrave des années 80 et qui revient de nulle part. Pas très confiant.

W.A.S.P - Golgotha. Au secours le délire religieux. Déjà que Savatage frappait à côté et le Heavy chrétien c'était vraiment nul (sans déconner, Stryper), pas beaucoup confiance.

C'est mort :

Slayer - Repentless. Déjà eu des aperçus avec les morceaux fuités. Ambiance puante, pilotage automatique... Qu'il fassent un bon best-of et qu'ils s'arrêtent, pas pitié.

Ghost - Meliora. Leur imagerie, c'est trop pour moi. J'ai accepté les monstres blancs et noirs du Mordor et autres, mais là. Et puis j'ai déjà Black Sabbath et Coven, alors...

Cela pourrait marcher :

Alors là, il est question de démos et d'E.P. Donc pour la suite.

Vorum - Current Mouth. Pas écouté l'album, mais ça ne saurait tarder.

Blood Incantation - Interdimensional Extinction. Hey, pas mal. Un Death bougeant vers un espace entre Death et Demilich ? Attendons de voir.

Vektor - Terminal Redux. J'y serai.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 09 décembre 2015 à 12:32:04
Noyeux Joël : https://www.facebook.com/RockAlParqueColombia/videos/557178774431933/
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 décembre 2015 à 11:33:26
Bon bon bon...

Presqu'une dizaine de jours après, je viens tout de même vous faire partager mon ressenti par rapport au concert de Fear Factory :
Spoiler (click to show/hide)

Comme annoncé, le groupe a joué l'intégralité de l'album Demanufacture, mais aussi 2 morceau d'Obsolete ("Shock" et "Edgecrusher"), 3 extraits de leur nouvel album Genexus et, plus surprenant, un morceau extrait du tout premier album du groupe Soul of a New Machine.

C'était nickel, propre, carré. Les musiciens ont assuré, tant au niveau "exécution musicale" que "présence scénique", avec mention spéciale à Burton C. Bell (quelle aisance sur scène ! et quelle voix ! comment on peut gueuler comme ça, soir après soir ?). Et le volume sonore était impeccablement bien réglé : suffisamment fort pour t'en prendre plein la poire et "rentrer" dedans, mais pas trop pour ne pas te niquer les oreilles et conduire à un gloubi-boulga sonore.

Bref, j'ai adoré ! J'ai kiffé comme un ado, c'était cool !

Du coup, emporté par l'élan ((http://38.media.tumblr.com/avatar_31cdeeae9449_64.png)), j'me suis trouvé Digimortal à 1 euros en occaz' et ai commandé Genexus... (http://www.vinyls-collection.com/images/forum/smilies/metal.gif)


En outre, comme j'étais lancé, et pour suivre les conseils de @cacaman, j'ai également commandé Arcturian d'Arcturus ! :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 décembre 2015 à 09:50:36
http://actu.orange.fr/une/lemmy-kilmister-leader-du-mythique-groupe-motorhead-est-mort-afp_CNT000000hkX1Q.html (http://actu.orange.fr/une/lemmy-kilmister-leader-du-mythique-groupe-motorhead-est-mort-afp_CNT000000hkX1Q.html)

PUTAIIIIIIIIIN NON !!!



Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 décembre 2015 à 13:16:56
Bah, c'était un peu prévisible, et vu la vie du bonhomme, mourir à 70 ans c'est plutôt une bonne affaire [:aie]
J'avoue que je ne suis pas du tout affecté par cette perte, je n'aime pas vraiment Motörhead et je ne connaissais pas personnellement Lemmy.
Mais il forçait le respect concernant son apport au style et sa droiture musicale. Et sa mort est indéniablement une onde de choc dans le milieu, comparable à la mort de Dio.

En outre, comme j'étais lancé, et pour suivre les conseils de @cacaman, j'ai également commandé Arcturian d'Arcturus ! :D

Alors @Bouloche Le Foufounet ça a donné quoi cette pieuse écoute? [:dawa]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 04 janvier 2016 à 09:08:25
Alors @Bouloche Le Foufounet ça a donné quoi cette pieuse écoute? [:dawa]
Me voici enfin de retour : désolé pour le délai de réponse, j'étais en vacances dans le fin fond du Haut Jura, là où tu galères pour avoir 2 barres de réseaux... donc ne parlons même pas d'une connexion 3g ! ::)

Concernant l'Arcturus :
Je dois t'avouer que j'ai beaucoup de mal à rentrer dedans à cause du son que je trouve vraiment dégueulasse.
J'entend bien des trucs vraiment sympas mais c'est brouillé dans le gloubi boulga sonore.

Il faut vraiment faire un gros effort de concentration pour bien appréhender l'album. Il est très exigeant.
Et comme j'écoute 90% de temps la musique en voiture, forcément c'est plus compliqué de s'immerger dedans pleinement.

Bien entendu, j'vais le réécouter encore plusieurs fois, et si possible "à tête reposée". Ce que j'ai pu déceler mérite bien d'être approfondi.


Plus généralement, je dois bien avouer que j'ai du mal à comprendre la démarche qui pousse certains groupes a volontairement sagouiner leur son (au nom d'une pseudo authenticité trve evil ?).
Quand on n'a pas de moyen, qu'on est un petit groupe qui enregistre dans un garage, c'est compréhensible que le son s'en ressente. Mais on ne va pas me faire croire qu'Arcturus n'a pas les moyens de pondre un son convenable, un minimum audible.
Il y a forcément une raison là-dessous, il va falloir qu'on explique.
On dirait que l'album a été enregistré "dans la pièce à coté" ! Le son semble comme filtré à travers un mur ! ::)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 05 janvier 2016 à 09:04:28
Ah, j'ai enfin pu faire un achat prévu de longue date. Et ça y est : j'ai les trois albums de Sortilège.

Autant j'avais un peu peur de la qualité du disque vu que la pochette avait un peu morflé (le disquaire avait consenti à remplacer la pochette plastique tellement elle était ravagée), mais ça passe bien.

Les titres ? Tous très bons. A part la baisse de régime avec "Bourreau", tout le reste fonctionne et constitue même des tueries. C'est énergie ET rapide ET bon ET mélodique. Non, vraiment, les 18 minutes défilent grâce à "Amazone" (putain, ce refrain de taré) et l'éponyme. Le plus épique je dirais que c'est "Galdiateur". Non vraiment, dès ce Maxi, le groupe voulait frapper fort et ça s'entend.

Et vu que j'ai reçu Suprématie (réédité par No Remorse records avec La Terreur), le Heavy français va continuer de tourner.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 09 janvier 2016 à 17:16:49
Mama mia ! Quelle affiche de ouf' pour le Graspop de cette année !!! [:delarue1] [:sparta1]

(http://www.graspop-festival.fr/wp-content/uploads/2015/10/GMM16-Ad.jpg)


http://www.graspop-festival.fr/wp-content/uploads/2015/10/GMM16-Ad.jpg (http://www.graspop-festival.fr/wp-content/uploads/2015/10/GMM16-Ad.jpg)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 janvier 2016 à 21:41:20
Oui grosse affiche, mais bon Slayer qui ouvre pour Volbeat le samedi, on aura tout vu [:aie]
Hormis pour Iron Maiden, je crois que je préfère quand même l'affiche du Hellfest cette année. Par contre très incertain quant à ma présence là-bas ou pas. Si Megadeth, King Diamond et Ghost passent la même journée, j'y vais :o Ou au minimum 2 sur 3.
Ya Paradise Lost, Sadist, Havok, Orphaned Land et Satriani qui me diraient bien aussi.

(http://151.80.25.183/wp-content/uploads/2015/10/line-up-2016.png)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 11 janvier 2016 à 02:52:31
On va parler de LEmmy sur TF1  [:delarue1]
http://lafraiche.be/20160109/culture/tf1-prepare-generation-motorhead-avec-zaz-et-kendji-girac
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 11 janvier 2016 à 12:52:48
C'est un article tiré du gorafi ?
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 11 janvier 2016 à 12:56:10
On va parler de LEmmy sur TF1  [:delarue1]
http://lafraiche.be/20160109/culture/tf1-prepare-generation-motorhead-avec-zaz-et-kendji-girac
Ou pas... [:pfff]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 11 janvier 2016 à 15:31:50
C'est un article tiré du gorafi ?
Clair que c'est à s'y méprendre.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 11 janvier 2016 à 16:01:42
Perdo, je préfère réécouter Bastards, un de leurs meilleurs disques, que de suivre ce... truc.

http://www.youtube.com/watch?v=T7bdkelejfQ
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 11 janvier 2016 à 16:28:06
Non, mais arrêtez 2 secondes...

Vous y croyez sérieusement à cet article ??? [:delarue1]
Ca sent pourtant le canular à 75 000 km !!! Kenji ou Zaz qui reprennent du Motorhead en prime time sur TF1 : Il n'y a rien qui vous choque ? Tout ça vous semble parfaitement plausible et crédible ?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Mysthe le 11 janvier 2016 à 17:31:34
Pourtant ils ont des articles de fond ! :D

Citer
- Fausse rumeur : les militaires étaient en thalasso. C’est le Roi qui aurait partouzé avec des policières.
- L’hécatombe des Michel continue : Michel de « Jacquie et Michel » est décédé
- « Questions pour un champion » en péril : Julien Lepers est parti en emmenant toutes les questions.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 11 janvier 2016 à 18:31:32
Moi j'ai pensé tout de suite que c'était un canular mais le passage sur le fait de vider une bouteille de jack daniels après chaque presta m'a mis le doute.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 janvier 2016 à 00:35:25
Trop content, j'ai réussi à choper le 2ème album de Distress, NEUF *-*
Reçu hier, nickel, mint condition. Une bien belle pièce dans mon panthéon du metal français.

Sinon j'attends avec impatience le dernier Dream Theater, ça va être un double album (concept). Sortie dans une semaine [:bave]
Et le dernier Megadeth dans 2 semaines [:bave] [:bave]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 15 janvier 2016 à 09:19:59
Trop content, j'ai réussi à choper le 2ème album de Distress, NEUF *-*
Oooooooh ! En effet, t'as eu un maxi-bol, là !
Je ne sais même pas comment c'est possible, étant donné que l'album n'est plus distribué : ça doit être un disque qui trainait au fin fond d'un stock, invendu depuis des années ! :D


Pour ma part, je suis dans une période "archéologie": J'exhume des CD que je n'avais plus écouté depuis de nombreuses années.
C'est fun, je redécouvre certains trucs qui étaient quand même bien sympa, des fois ! [:dawa]

Petit florilège non-exhaustif de mes dernières écoutes :

(http://www.heavylaw.com/wp-content/uploads/2014/11/Soilwork-A-Predators-Portrait-300x300.jpg) (http://cdn.discogs.com/x1ed6AVDgX3syEhjSGMRMPyxYDs=/fit-in/300x300/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb()/discogs-images/R-2911206-1314031630.jpeg.jpg) (http://cdn.discogs.com/n-0W7hLqccsi3y9MPGyUaJBa6hc=/fit-in/300x300/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb()/discogs-images/R-2238396-1271621897.jpeg.jpg)

(http://www.metalkingdom.net/album/cover/d54/2825_control_denied_the_fragile_art_of_existence.jpg) (http://www.metalkingdom.net/album/cover/d81/872_emperor_ix_equilibrium.jpg) (http://img2-ak.lst.fm/i/u/300x300/3616b3e4ca0043a9c3ff5a264abafb06.jpg)

(https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/de/Ministry-Psalm69.jpg) (http://img.musikfreie.com/images/albums/big/Marilyn_Manson/1998_-_Mechanical_Animals.jpg) (http://cdn.discogs.com/H1EDuiHDYIyI3z3KU57AX1805fY=/fit-in/300x300/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb()/discogs-images/R-3161362-1337779356-9662.jpeg.jpg)
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 janvier 2016 à 17:48:49
Le Control Denied est un classique ultime.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 15 janvier 2016 à 17:56:49
Le Control Denied est un classique ultime.
J'étais sûr que tu tiquerais ! ;)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 janvier 2016 à 00:19:59
Mon avatar m'aurait-il trahi? :D
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 16 janvier 2016 à 18:06:59
Mon avatar m'aurait-il trahi? :D
C'est surtout les petits mots sous ton avatar, si tu veux tout savoir ! ;)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 17 janvier 2016 à 21:07:57
Toujours dans le Heavy un peu moins connu dans les années 80.

Heavy Load - Death or Glory (1982).

Au début, je pensais avoir affaire à une antiquité ratée déterrée par quelques archéologues encore plus sourds que Tournesol. Fort heureusement, il n'en est rien. Parce que ça déboule dès le premier titre : riff vraiment épique, grosse basse et deux à trois chanteurs qui combinent leurs voix pour de très bons refrains. D'ailleurs, ils sont assez bons : c'est eux qui accrochent le plus, en plus de la mélodie ("Might for Right", "Something New", "Bleeding Streets", "Take Me Away", "Traveller"). Après, ça pêche au niveau du son, on dirait qu'ils ont joué les prises à l'extérieur du studio et poussé les micros à fond.
Leurs autres disques sont en demi-teinte : le premier album (sorti en 1978) est mauvais, l'EP est assez bon et le troisième est moyen. Bref, c'est une petite pépite suédoise (ben oui, il y avait d'autres groupes que Thor ou Bathory).

Tenez, deux titres du groupe :

http://www.youtube.com/watch?v=--VLeInZmLU

http://www.youtube.com/watch?v=gdKa7lnb_3g

Satan - Court in the Act (1983).

Là, c'est New Wave of British Heavy Metal. Un peu tardif mais bien speed, du riff qui tue. Ça a donné envie à des groupes comme Savage Grace, Omen, Pariah et autres Blitzkrieg de s'y mettre et de faire du speed. Bref, genre de groupe à la Diamond Head : un peu culte sauf qu'il n'y a aucun artiste reconnu pour écouter et dire que c'était en fait super influent (genre Hetfield avec Diamond Head).
Le reste de la carrière est pas terrible, et je ne connais pas les disques de leur come-back.

http://www.youtube.com/watch?v=UYvp_nTWeYE

Cirith Ungol - Paradise Lost (1991).

Avant, je pensais qu'on ne pouvait pas trouver plus culte que Manilla Road ou nos groupes de Heavy bien d'chez nous. Force est de constater que non. Venu de Californie, le groupe n'a pas gardé le soleil et la légèreté de l’État américain : c'est lourd, poussiéreux. Formé en 1970, le groupe était tenu par Robert Garven (le batteur) et Tim Baker (le chanteur qui est arrivé plus tard) qui ne jurent que par les hardos 70's à fantasy et fumette (Deep Purple, Lucifer's Friend, Flower Travelling Band, etc.).
Contrairement à Manowar qui a adopté l'univers de Conan, Cirith Ungol s'est tourné vers Elric. Mais c'est moins fort, moins bien composé et moins bien produit. Du moins pour les deux premiers albums. Pochette kitschouille, son pourri (sur King of the Dead, la toccata sonne comme une version Jeux-Vidéos), chanteur qui donne l'impression de Rob Halford mordu à l'entre jambes par un piège à loups. Perso, j'ai jeté mon dévolu sur leur dernier album paru en 1991 et dont seul le batteur détient les droits. Il continue de bouder à cause du label qui s'en est trop mêlé. Oui mais bon, c'est mieux que ce qu'ils font eux-même.
Avec enfin un gros son, avec enfin des vrais riffs, avec enfin un peu de mélodies, avec enfin un vrai côté épique. Pas le préféré des fans, mais à mon sens, le mieux foutu.

Voilà  quelques titres du groupe :

http://www.youtube.com/watch?v=aFps-kkB42o

http://www.youtube.com/watch?v=pYpgXqdXW5w

http://www.youtube.com/watch?v=zk3P455CR0Q

http://www.youtube.com/watch?v=l9bDumN6SVA

Culte donc... mouais. Des bons albums, mais de là à en faire des groupes géniaux et LE MONDE DOIT SAVOIR... Bof. En tout cas, il y avait de très bons disques si on creuse un peu plus.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 janvier 2016 à 21:46:02
Joli travail Endo, ça fait plaisir de voir des posts rétrospectifs comme celui-ci [:jap]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Diamond Saint le 18 janvier 2016 à 23:12:53
Sur Atom Smasher les guitares ont un son très "nirvanesque".  [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 21 janvier 2016 à 09:40:06
Je suis tombé complètement par hasard sur Born of Osiris, du deathcore prog'.

Not bad.

Y a mieux dans ce domaine ? Le deathcore symphonique, ça existe ?

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 21 janvier 2016 à 10:20:54
Lundi, je suis allé au concert de Therion et dans les premiers groupes il y avait un groupe de deathcore mongol. il y avait de l'instru mongol comme le morin khuur et également du chant diphonique. Et le tout était vraiment sympa.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 21 janvier 2016 à 10:30:33
Oh oui, pas mal comme mélange même si les transitions sont parfois abruptes.
https://youtu.be/Eh-yafzptuQ

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 21 janvier 2016 à 10:42:16
De ce que j'ai écouté, j'ai trouvé l'album Inner M, trouvable sur youtube, plus sympa.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 janvier 2016 à 21:49:23
http://www.youtube.com/watch?v=DN94jGwagm8

http://www.youtube.com/watch?v=6CNqL61-OH4

Badaboum.

Deux disques de Thrash/Death avoinant sévère et même bien plus que du Death tout court. Que j'aime quand certains univers se rencontrent.

Spectrum of Death demande de gratter la croute parce qu'il y a du bon en dessous. Du gros riff qui tue ("Assassin", LA tuerie du disque), des rythmiques brise-nuque, etc.
Pareil pour Serpent Temptation de Incubus/Opprobrium. Plus Speed et moins Slayerien, il reste des ralentis bien vicieux et une cadence infernale.

C'est réédité ce mois-ci. Buy or Die !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 janvier 2016 à 16:26:29
Bon je sais que je suis un gros fanboy de Megadeth, pourtant je n'ai même pas pris la peine d'acheter "Super Collider" tellement il sentait la naphtaline. Mais là mes amis, avec leur dernière livraison, je tiens LE Megadeth que j'attendais depuis "Countdown To Extinction" en 1992.
"Endgame" avait réussi à me satisfaire en 2009, c'était d'ailleurs à mon sens leur meilleur disque depuis des lustres. Mais il subsistait quelques réserves.

Et après le semi-flop "Th1rt3en" et la bouse "Super Collider", j'étais très loin d'imaginer me prendre l'énorme baffe que m'a collée "Dystopia". Embaucher Kiko Loureiro aux guitares a été salvateur et a poussé Mustaine dans ses retranchements. Ca virevolte comme dans "Endgame" mais en mieux. Ca thrashe comme dans "Endgame" mais en mieux. Les compos sont structurées comme dans "Endgame" mais en mieux. Tant et si bien qu'après une petite dizaine d'écoutes, je ne perçois aucun morceau faible dans ce disque, le moins bon à mon goût étant déjà fort honorable, et je peux déjà parier un paquet de Twinuts que "Dystopia" sera dans le dernier carré des albums à la fin de l'année 2016. Bien sûr tout n'est pas parfait non plus, quelques lignes de chant sont un peu plates, peut-être aussi que l'intensité de l'album est un poil mal dosée, dans le sens où on aurait pu espérer 1 ou 2 morceaux plus calmes pour souffler, mais putain ce disque...

 [:aloy] [:sparta1] [:sparta2] [:onion tears] [:smogl]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 26 janvier 2016 à 14:26:35
Je ne saurais l'expliquer mais je prends vraiment mon pied à écouter cet EP made in India (https://anupsastry.bandcamp.com)

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 janvier 2016 à 22:18:50
En effet, metal prog moderne, très technique et hermétique (effet instru only), mais je serais curieux d'écouter ce que donnent les compos sans cet énorme traficotage de son. J'ai rarement entendu des grattes aussi surblindées d'effets, ça gâche un peu beaucoup et heurte mon obédience pour le son traditionnel gratte + disto + ampli [:sweat]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 février 2016 à 14:43:38
Tiens, c'est assez intéressant :

http://france.metal.museum.free.fr/interviews/Christophe_Bailet.htm (http://france.metal.museum.free.fr/interviews/Christophe_Bailet.htm)

Pour ma part, je tiquerai plutôt sur les rééditions d'ADX : j'ai Suprématie mais il y a un hic. En effet, le son est encore plus aigu que la version originale, et la charley risque de vous faire mal aux oreilles. Une chaîne HI-FI peut faire passer avec de bonnes basses mais au casque, c'est une horreur.
En plus, les bonus sont pourris : c'est des titres live dont on se demande dans quelles conditions les prises avaient été faites. Cela me freine un peu pour autres, notamment High Power (éventuellement Les Violons de Satan) et Voodoo Chile. D'ailleurs, c'est pour ça que j'ai du racheter La Terreur en LP de l'époque. Fort heureusement, j'ai pu le trouver pour un prix correct.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 février 2016 à 18:41:52
C'est vrai que sur les rééditions d'ADX ils ont craqué sur les aigus dans le mix, mais ça ne me dérange pas plus que ça. Hormis pour les cas désespérés genre les 1ers Darkthrone, je ne suis absolument pas un fana du gros son, du moment que la compo est audible je l'apprécierai s'il y a matière à l'apprécier et ça ne me flinguera pas l'écoute. Après c'est vrai qu'on attend d'une réédition un effort particulier de ce côté.
Les productions ont été éclaircies, avec avantages et inconvénients on va dire [:petrus]

Pour High Power sauf erreur de ma part, la réédition No Remorse de "Les Violons de Satan" est la seule édition CD officielle (et limitée à 500 copies...). J'ai la version pirate Rock Guitar Heroes et on entend clairement plus de détails dans la version remixée, notamment des guitares harmonisées qui m'avaient échappées jusqu'alors. Mais là aussi le son est bien tranchant.

Mais bon, entre ça et le son étouffé des bootlegs (j'ai aussi le double album "La Terreur / Suprématie" en pirate), je préfère les rééditions car plus claires et précises.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 février 2016 à 00:34:01
Lors de l'annonce des groupes participant au Hellfest 2016, j'étais vert parce que :
1) il y avait Megadeth + Ghost + King Diamond
2) je ne voulais plus y retourner 3 jours de rang comme en 2014 ; trop de monde, trop chiant, pas fun.
Du coup il n'y avait plus qu'à souhaiter que les 3 groupes passent le même jour...

Hier, annonce des jours de passage :

(http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/sites/regions_france3/files/assets/images/2016/02/08/12688204_10153306914397536_7122401188903926499_n.jpg)


Bon ben wish granted [:dawa] :D j'y serai le dimanche 19 [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 février 2016 à 09:33:41
Me demande bien ce que ça vaut, Magma, devant une foule de cuir, en plein air et surement quand il fait encore jour.

Mais il y a King Diamond, Terrorizer, Mgla ('devriez essayer : ça va vous changer un petit peu du crin crin habituel dans le black metal), Audrey Horne, etc.

Bon. Peut-être.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 février 2016 à 10:22:38
Suite à ton message, Endoktrinator, chuis allé jeter une oreille à Mgla...

Une nouvelle fois, je n'arrive pas à "entrer dedans" à cause du son totalement dégueulasse... [:haha pfff]
Je sais que c'est pour une supposée authenticité "trve black", mais ça me défrise que des groupes choisissent volontairement de sagouiner leur son. C'est totalement inaudible : on ne comprend rien à se qui se passe !
Les grattes ne sont qu'un magma informe. Et, le son de la batterie (bah oui, j'y suis très sensible, en tant que batteur) est ignoble : on n'entend que les sons aigus (charley et cymbales) qui te vrillent les oreilles, on devine vaguement la grosse caisse et il faut tendre les esgourdes pour très difficilement deviner la caisse claire.
A ce compte là, autant ne pas prendre de batteur du tout !
En théorie, pour avoir de la puissance et/ou du groove et/ou de la violence et/ou de la lourdeur, bref si tu veux que la batterie fasse ce qu'elle est censée faire, il faut exactement faire l'inverse : on doit entendre la grosse caisse et la caisse claire et ne pas trop se faire blaster les étagères par les cymbales.

C'est vraiment dommage. Je ne suis pourtant pas "blackophobe", il y a plein d'album de black (pourtant pas toujours mega produits) que j'adore, mais là c'est trop "bruitiste" pour moi. Avec un son audible, peut-être que ça aurait pu le faire...

Ou peut-être, tout simplement, que je suis trop vieux pour ces conneries... ::)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 février 2016 à 10:42:52
Tu as testé lequel ? Ça aussi, ça peut jouer. On a tous un jour un jour débuté par le mauvais album. C'est pour ça que je disais le crin crin habituel. C'est pas la Norvège ou la France.

Pas besoin de tendre l'esgourde, elle s'entend la caisse claire (elle est un peu en carton, c'est vrai). Les guitares aussi (dans d'autres groupes, c'est pire encore). J'entends même la basse c'est dire. La puissance ou la violence je suis d'accord*, mais faut que t'enlèves groove quand on parle metal. Par définition, ça groove autant qu'un fer à repasser (et ne me parlez pas de Pantera ou Machine Head ou même Entombed période Wolverine Blues, c'est à, peine des exceptions). Simple précision.

Ça sert d'avoir écouté des groupes comme Sadus et toujours avec un casque. T'entends absolument tout après.

* Et encore : ça faut longtemps que je ne la cherche plus depuis que j'ai compris que dans ce domaine, le metal avait perdu avant même de commencer à déployer ses atouts.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 février 2016 à 10:59:49
Tu as testé lequel ? Ça aussi, ça peut jouer.
Rapide glooglage, et chuis tombé sur ça : Mgla - Exercises in futility - 2015 full abum (https://www.youtube.com/watch?v=TvGPAVTYfXI)

Je ne sais pas ce que ça peut donner au casque, mais depuis un ordi, le son est dégueulasse. Désolé, y a pas d'autres mots.

Et petite précision, par groove, je n'entendais pas nécessaire "rythme qui te fait sauter en faisant chop-chop". Un gros patern qui, accompagnant un gros riff de gratte, te donne envie de te dévisser la nuque à force de headbanger, c'est AUSSI du groove. ;)
Tant que "ça donne envie de bouger", en fait !


Après, hein, chacun ses goûts, si toi tu kiffes, tant mieux pour toi : ENJOY ! [:dawa]
Mais c'est clairement pas ma came...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 février 2016 à 11:17:28
Moi, c'est comme ça que je l'entends, le rythme "chop-chop". Parce que c'est sa définition et c'est ce que ça procure : la danse. C'est tout le corps qui bouge et pas juste la nuque. Quand j'écoute James Brown (le seul qu'on devrait retenir quand on parle de groove), BB King, le Jazz le plus roots, la soul, Can sur "Halleluwah", Aerosmith, AC/DC ou Led Zeppelin, je sens le roots à mort, l'envie de danser. Un peu chez Faith No More période The Real Thing Parce que ce n'est pas que la batterie, il y a aussi la basse. Tu peux très bien headbanguer sur de gros riffs, mais va danser dessus, tu vas voir comment tu vas galérer. A ce compte, ça groove, Metallica sur Kill 'em All ?

Le Métal est une musique blanche (aucun sous-entendu ethnico-raciste de merde là-dedans) car proche de la musique classique de par son appartenance à la mélodie. La guitare est au premier plan, contrairement au funk ou au jazz.

Essaie plutôt le précédent sinon. Et si ça ne marche pas, tant pis. J'en ai même vu qui vomissaient en écoutant Slayer ou autre, donc ça ira.

EDIT : le "chacun ses gouts", je suis contre, en revanche.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 février 2016 à 11:36:53
A ce compte, ça groove, Metallica sur Kill 'em All ?
Bah non, évidemment que non !
Le thrash n'est pas vraiment connu pour son coté groovy. Ce n'est pas tout-à-fait son fond de commerce ! [:lol]

Pour moi, un gros riff, c'est un riff lourd dingue (tendance plutôt mid-tempo). Pas un riff thrashos à 200 à l'heure ! ;)
(Mais bien sûr, on peut trouver des gros riffs qui groovent entrainant dans certains morceaux typiquement thrash...)

Question de goûts, encore une fois, mais aussi, questions de vocabulaire ! ;)
On n'a juste un peu de mal à s'entendre sur les termes, mais c'est pas bien grave, on va y arriver. J'ai l'impression que, grosso modo, on est d'accord sur les impressions/sentiments/sensations, mais qu'on utilise juste pas les mêmes termes pour les désigner ! :D


EDIT :
EDIT : le "chacun ses gouts", je suis contre, en revanche.
Comment ça ? [:???]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 février 2016 à 11:54:37
Parce qu'elle va à l'encontre du fait de la discussion vu qu'on ne peut ni argumenter ni contre-argumenter. C'est invérifiable, absolu et indiscutable. Or, un forum c'est pour discuter.

Et par expérience, dès que quelqu'un lance ça, j'ai vu qu'il ne voulait plus discuter. Les gouts et les couleurs, je sais bien que c'est l'ordre de chacun et je serai le dernier des trous du cul si j'en demandais l'interdiction. Mais il faut savoir les mettre de côté ou y ajouter quelque chose de plus. On dut que les gouts et les couleurs ça ne se discute pas. LE gros mensonge d'internet : bien sûr que si, on en discute.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 février 2016 à 12:08:49
Parce qu'elle va à l'encontre du fait de la discussion vu qu'on ne peut ni argumenter ni contre-argumenter. C'est invérifiable, absolu et indiscutable. Or, un forum c'est pour discuter.

Et par expérience, dès que quelqu'un lance ça, j'ai vu qu'il ne voulait plus discuter. Les gouts et les couleurs, je sais bien que c'est l'ordre de chacun et je serai le dernier des trous du cul si j'en demandais l'interdiction. Mais il faut savoir les mettre de côté ou y ajouter quelque chose de plus. On dut que les gouts et les couleurs ça ne se discute pas. LE gros mensonge d'internet : bien sûr que si, on en discute.
Ah oui, je vois.
Par "chacun ses goûts", je voulais dire ni plus ni moins que ce qui a suivi :
Citer
si toi tu kiffes, tant mieux pour toi : ENJOY ! [:dawa]
Mais c'est clairement pas ma came...

Et bien entendu qu'on est là pour en discuter. A aucun moment, il ne s'agissait de "fermer" la discussion.
Tu fais découvrir un groupe, je l'écoute, je n'apprécie pas trop et je te dis pourquoi. C'est cool. On discute, on débat, on n'est pas d'accord sur tout, mais c'est pas grave. C'est le principe même d'un forum.

Le "chacun ses goûts" sert uniquement à appuyer un principe que je trouve fondamental et qui repose sur le respect et l'ouverture :
En gros, ce n'est pas parce que t'aimes un groupe que, moi, je n'aime pas, que pour autant je vais me permettre de te juger en tant qu'être humain dans sa totalité à la seule vue de ce "désaccord de goût" sur un seul groupe. Et, précisément, parce que "chacun ses goûts", parce que je respecte tes goûts et que (je l'espère et le suppose) tu respectes les miens, on peut continuer à discuter, à échanger.

Dans ma façon de voir, ce "chacun ses goûts" est justement à l'opposé du "il a des goûts de merde, on n'est pas d'accord, j'ai pas envie de discuter avec lui  :P".

Tu vois ce que je veux dire ?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 février 2016 à 10:31:43
Un groupe que j'ai longtemps négligé alors que c'est (presque) un pilier de la New Wave of British Heavy Metal. Le maître incontesté de la chanson à un riff : Saxon.

http://www.youtube.com/watch?v=RzaMpzrX4iI

Et ouais, je mets tout le disque cette fois parce que bordel, les morceaux tuent. Toute la face A, "20.000 Feet", "Sixth form Girls" et "Dallas 1 PM". Rock 'N' Roll et du lourd dans la face. Je n'ai que Wheels of Steel mais il est temps de réparer ce défaut.

Autres groupes qui envoient le bois : Exciter et Riot. Je connais le premier mais pas le deuxième. En tout cas, je suis parti de la France et là, je me refais du Heavy/Speed qui tranche dans le vif et rentre dans le lard.

http://www.youtube.com/watch?v=3JomnEhuY4U

http://www.youtube.com/watch?v=6O6w_DaHfko

SPEED !!!!!
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 février 2016 à 12:29:55
Au rayon des bizarretés "ils auraient peut-être dû s'abstenir", chuis tombé sur ça :

http://www.youtube.com/watch?v=oT0q3GH16lA (http://www.youtube.com/watch?v=oT0q3GH16lA)

Soudgarden : oui, pourquoi pas ; Rage against the Machine : oui, pourquoi pas ; Audioslave (qui, en rassemblait le guitariste, le batteur et le bassiste de RATM et le chanteur de Soudgarden) : oui, pourquoi pas.

MAIS Chris Cornell qui essaie de rapper, c'est... euh... bizarre. Ca colle pas, ça prend pas et on sent bien que c'est super forcé et pas naturel DU TOUT !!!
C'est un excellent chanteur, au demeurant, mais là, je dis non !
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 mars 2016 à 18:59:48
http://www.youtube.com/watch?v=RtSbWgPCu4k

Quand le riff est loi.

Je me fait le reste de la discographie. Pour l'instant, j'ai déjà Wheels, Strong Arm et The Eagle le premier live. Mais vraiment ces refrains, ces riffs qui percutent et font mouche, c'est mortel. LE groupe dont je me demande comment ai-je pu passer à côté pendant si longtemps.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 27 mars 2016 à 21:00:26
En ce moment, je suis sur trois gros trucs de Metal EXTREEEME.

Du Thrash/Death avec Ripper qui aime surligner la basse et qui vient du Chili :

http://www.youtube.com/watch?v=rv9UbpFLuUw

Immolation : Du Death culte des States. Ultra-lourd et impitoyable :

http://www.youtube.com/watch?v=UzAYx3T8Y_w

En surtout une perle de la fin des années 80. Tandis que le Death domine l'underground et que le Heavy abat se sdernières cartes, l'Europe de l'Est découvre les joies des amplis à fond et des vestes à patch. Tormentor, groupe hongrois, tombe sur les cassettes de Slayer, Bathory, Venom et autres Celtic Frost. Mais ne croyez pas qu'ils seront bon à en tirer trois accords à la con et un son des toilettes de stade. Nan nan : les quatre coquins balancent des riffs et tâtent même de la mélodie. On dit d'eux qu'ils font du Dissection avant l'heure bizarrement. Attila Csihar y pousse une voix venimeuse et agressive. Première étape avant la froideur de la Norvège (il est engagé par Euronymous sur le premier effort longue durée de Mayhem).

http://www.youtube.com/watch?v=kgdxLYZxTOo

Ce morceau fut repris par Dissection, d'ailleurs. Vous pouvez découvrir l'original. Et les autres morceau qui dépotent : "Tormentor I", "Beyond", "Tormentor II", "Damned Grave", "Apocalypse" ou encore "Lyssa".

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 avril 2016 à 18:40:54
eh ben putain de merde, j'étais passé à côté de cet album l'année dernière...

https://www.youtube.com/watch?v=mSm-jpx-dLw

Quelle claque...

Je trouvais leur "Court In The Act" plutôt bon mais là ça défouraille tout, plus de 30 ans plus tard... Satan est devenu chez moi un incontournable sur ma platine CD. J'ai commandé les albums qui me manquaient, vivement que je les reçoive [:jump]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 mai 2016 à 00:09:41
Comme il fallait s'y attendre, depuis que j'ai flashé sur Satan, je me suis jeté sur Blind Fury et surtout Pariah [:f5]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 08 mai 2016 à 16:37:55
2 petits clips sympatoches :

1) Le clip de "Winter Thrice" de BORKNAGAR, extrait de l'album du même nom :

http://www.youtube.com/watch?v=NDrrKv2wjvk (http://www.youtube.com/watch?v=NDrrKv2wjvk)

Du bon gros black sympho, tendance viking ! Je trouve les chants clairs particulièrement réussis : sooooo epic !!!


2) Le clip de "Stranded", 1er extrait du prochain album de GOJIRA, qui sortira en juin et s'appelera "Magma" :

http://www.youtube.com/watch?v=FNdC_3LR2AI (http://www.youtube.com/watch?v=FNdC_3LR2AI)

C'est plutôt catchy, presque pop, pour du Gojira ; un peu moins hermétique, destructuré et bourrin que ce que le groupe peut nous sortir habituellement.
Mais, j'aime beaucoup !
Vivement l'album !!! [:love]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 mai 2016 à 12:46:09
http://thenortheasttoday.com/former-megadeth-drummer-nick-menza-dies-at-the-age-of-51/ (http://thenortheasttoday.com/former-megadeth-drummer-nick-menza-dies-at-the-age-of-51/)

Je réécoutais Peace Sells et Rust in Peace hier pour donner un cours en culture musicale. Je hais l'ironie.

R.I.P

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 22 mai 2016 à 14:25:13
http://thenortheasttoday.com/former-megadeth-drummer-nick-menza-dies-at-the-age-of-51/ (http://thenortheasttoday.com/former-megadeth-drummer-nick-menza-dies-at-the-age-of-51/)

Je réécoutais Peace Sells et Rust in Peace hier pour donner un cours en culture musicale. Je hais l'ironie.

R.I.P
Putain... 51 ans, ça fait pas vieux pour canner... [:mouaisok]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 26 mai 2016 à 15:44:51
Suite à la reprise de Candlemass par @cacaman (et sa chère et tendre) sur son topic et suite à ses conseils, j'ai jeté une petite oreille sur quelques morceaux de Candlemass (extraits de l'album éponyme). Et lien Youtube après lien Youtube, je suis tombé sur ça :

http://youtu.be/sOEliLt2ve4 (http://youtu.be/sOEliLt2ve4)

Participation du chanteur de Candlemass sur un titre live de Therion.

Et, bordel de merde, mama mia, foutre dieu, quelle présence ! Quelle voix ! [:onion tears]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 mai 2016 à 23:14:05
Ah mais clairement, le père Marcolin est dans mon top 5 des chanteurs de metal, il a une voix profonde et solennelle et a marqué les premières années de Candlemass.
Je me souviens avoir été un peu anxieux de découvrir le 1er album par la suite car je savais qu'il ne chantait pas dessus, derrière le micro il y avait un certain Johan Längquist et une fois que t'as entendu Candlemass avec Marcolin c'est difficile d'imaginer quelqu'un d'autre au chant. Hé ben le moineau il assurait aussi carrément ; il reste en-dessous de Marcolin certes mais très bonne surprise quand même [:dawa]

https://www.youtube.com/watch?v=woe_4gkS4XU
Titre: HELLFEST 2016
Posté par: cacaman le 23 juin 2016 à 18:10:53
Hellfest 2016, dimanche 19 juin.

Après 5 Hellfest (2007, 2011, 2012, 2014, 2016), plusieurs dizaines de groupes vus et toujours plus de monde (à en étouffer), je pense avoir fait le tour du sujet. Le problème majeur en France, c’est qu’hormis lors de festivals, les groupes metal qui dépassent un certain statut de confidentialité tournent peu ici. Donc même en voulant se rabattre sur les concerts en salle, pas sûr que je puisse trouver mon bonheur pour la suite. Bref.

Quelques groupes m’intéressaient le vendredi (Testament, Overkill, Sadist, Anthrax, Abbath), mais seulement emballé par Twisted Sister (avec Mike Portnoy à la batterie) le samedi, nous décidions que notre énergie ainsi que notre capital audition ne seraient dépensés que le dimanche ce coup-ci. Au programme : Orphaned Land, Tarja, Blind Guardian, Slayer, Amon Amarth, Megadeth, Ghost, Paradise Lost et King Diamond. Pour en gros 90 € la place.
Bonne affaire ou pas, tout dépend de la performance des groupes, des conditions sonores, de la proximité visuelle, des conditions météo et du stock de connards dans un rayon de 3 mètres. Ca fait beaucoup de paramètres. Ceci dit un concert metal en salle répond quasiment aux mêmes critères, les conditions météo en moins, avec généralement un prix moins élevé (sauf grosse pointure) et aussi beaucoup moins de groupes à voir.

Arrivés à midi, on n’éprouve pas trop de difficultés à stationner, même si la suite de la journée a sans doute été hardcore pour les lève-tard. On se pointe à l’extreme market après avoir fait scanner nos billets, et sans s’être fait fouiller du tout. Niveau sécurité : zéro, c’est open bar. Une bande de cinglés pouvait rentrer là-dedans et il y avait largement assez de monde sur la place et dans la file d’attente pour accéder aux scènes pour dégommer au bas mot 2 000 personnes. On passe à la file d’attente, bonne ambiance, enfantine et légèrement alcoolisée, et fouille très sommaire à l’entrée.

Le site a un peu changé, notamment au niveau des tentes (qui n’en sont plus), mais pas dans les grandes lignes. Les personnes en fauteuil auront sans doute « apprécié » leur parcage entre les deux entrées des chiottes, au fond. Lamentable. Il me semble d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que je remarque la détérioration de leurs conditions d’accueil. De mémoire en 2007 (et peut-être aussi en 2011) ils avaient accès à l’espace mixage juste en face les scènes. Dans 5 ans on les retrouvera dans le champ d’à côté sans doute.



Premier show : Orphaned Land.

Je connais ce groupe Israélien de nom depuis une bonne vingtaine d’années, et avais entendu par-ci par-là quelques-unes de leurs compos sans jamais vraiment y porter intérêt, mais sans non plus mettre en doute leur professionnalisme ni leur bon goût. Récemment un pote m’a chaudement recommandé leur album « The Never Ending Way Of ORwarriOR » et après pas mal d’écoutes attentives et studieuses, je me suis finalement laissé embarquer dans leur monde ; j’ai depuis rattrapé mon retard et acquis l’intégrale des albums. Les voir au Hellfest aussi peu de temps après m’être plongé dedans était une opportunité à ne pas rater.

La scène est un peu grande pour eux mais le groupe met l’ambiance immédiatement. Je m’aperçois également d’un gros écueil qui va me suivre tout le long de ce dimanche : le son avec mes protections auditives est dé-gueu-lasse. Tellement que je ne reconnais simplement pas le début du premier titre ! Chaque coup de grosse caisse donne un BZZZZZ atroce, les basses saturent totalement le reste, et le soliste avait beau s’escrimer sur sa guitare je n’entendais strictement rien à son jeu. Du coup je prends le parti d’enlever mes protections uniquement sur certains concerts ; le son devient plus clair (et aussi plus fort hein) et là j’apprécie enfin ce qui se passe.

Les titres récents s’enchaînent, ce qui donne la part belle à leur folk-metal progressif légèrement teinté de death (alors que leurs 2 premiers disques étaient nettement à majorité death metal), le chanteur diffuse ses messages de paix et d’amour fraternel en montrant 2 drapeaux dans la foule, un libanais et un israélien « because we don’t give a fuck about politics », puis une ronde se forme en lieu et place du traditionnel circle pit. Bonne ambiance, belle communion musicale, beaucoup de sourires, de bras agités en rythme, un set solide et une impression globale de joie et d’entrain. On regrettera quand même l’absence d’une chanteuse pour remplacer Shlomit Levi et jouer ses parties.

Spoiler (click to show/hide)

Set-list :

- Ocean Land
- All Is One
- The Simple Man
- Barakah
- The Kiss of Babylon
- Olat Ha'tamid
- Sapari
- In Thy Never Ending Way
- Norra El Norra / Ornaments of Gold



pause : Tarja.

Pour assister à la prestation de l’ex-Nightwish, nous avions décidé de buller sur la pelouse et mater l’écran géant de loin. On n’était pas vraiment impliqués et les morceaux ont défilé dans une relative indifférence de notre part. Vocalement elle était égale à elle-même, grandiloquente, puissante et juste. Accompagnée par des musiciens carrés, elle a égrené les compositions de sa carrière solo en se permettant un petit écart avec un medley Nightwish (Ever Dream / The Riddler / Tutankhamen / Slaying the Dreamer) et en ponctuant chaque morceau par un simple « merci Boco ». Je ne sais pas qui était ce Boco mais apparemment elle lui doit beaucoup.

En attendant Blind Guardian, on a dû supporter Gojira et ses DUN - DUN - DUDUDUDUN - DUN - DUDUN - DUDUDUDUN - DUN etc. Certes, les bouchons dans les oreilles étaient remis et ça n’a pas joué en leur faveur. Je connais un peu leur répertoire, il est rythmiquement très travaillé mais manque cruellement de légèreté et de mélodie à mon goût, même pour du death / groove metal. 50 minutes à supporter ça, c’est aussi ça un festival.



Deuxième show : Blind Guardian.

Même topo que pour Orphaned Land : retrait des protections obligatoire s’il on veut distinguer les mélodies aigües et ne pas avoir un sale bourdonnement en lieu et place des basses. Ca restera valable pour tout le reste du festival.
Le combo Allemand est parfaitement affûté pour ce genre d’exercice festivalier et malgré la scène et les lumières un peu chiches dont il bénéficie, parvient sans peine à dérouler son set avec un grand savoir-faire tout en faisant participer le public, notamment sur Valhalla et The Bard’s Song. Pas mal de morceaux bien metal mais à ma grande déception, pas de Nightfall ni de Imaginations From The Other Side, pourtant de belles pièces garantissant les chœurs du public.

André Olbrich a éclaboussé le concert de son talent. Pas d’esbroufe guitaristique au menu, mais énormément de mélodies enchevêtrées, de souplesse de jeu et d’agilité. Hansi Kürsch, juste et puissant, se permettait quelques poussées vocales comme au bon vieux temps, donc sans forcément esquiver ses parties en adoucissant volontairement le ton. On a aussi énormément aimé son lien avec le public, plusieurs crans au-dessus de celui de Tarja.
Bonne prestation du guitariste rythmique historique Marcus Siepen, mais pour le reste du groupe (batterie, basse, claviers) soyons honnêtes : ils sont tous interchangeables. Le noyau dur reste Kürsch / Olbrich, et dans une moindre mesure Siepen.

Spoiler (click to show/hide)

Set-list :

- The Ninth Wave
- The Script for My Requiem
- Time Stands Still At The Iron Hill
- Tanelorn
- Prophecies
- Valhalla
- The Bard's Song - In the Forest
- Mirror Mirror



pause : Slayer / Amon Amarth.

On se casse pour aller aux chiottes et acheter à bouffer, et je profite du set de Slayer de loin ; pas envie de me faire écrabouiller près de la scène. En montant sur la petite plate-forme d’un vendeur de hot-dogs, j’en profite pour prendre un petit panorama :

Spoiler (click to show/hide)

Oui, fallait être motivé. Le dimanche en 2014, ça avait été assez calme et moins peuplé ; apparemment ce ne fut pas le cas cette année. Le set de Slayer a été impitoyable avec toute une salve de classiques thrash comme Postmortem, Raining Blood, War Ensemble, Angel Of Death et le surprenant Born Of Fire. Quelques morceaux plus récents également, ainsi qu’une note plus calme avec l’intemporel South Of Heaven, Mandatory Suicide et Dead Skin Mask. Grosse surprise pour ma part lorsque j’entends résonner Fight Till Death, vieillerie issue de leur légendaire premier album.
Au moment où Amon Amarth démarre son set, nous attendions stratégiquement placés pour Megadeth. Pour être tout à fait franc, j’avais décidé de préserver un peu mes oreilles en vue de la suite, donc en gardant mes protections je me suis volontairement ruiné l’écoute du set des Suédois que je pouvais néanmoins suivre sur l’écran en levant la tête (leur scène était assez chouette, avec 2 énormes têtes de dragon munies d’un escalier à l’arrière, et bénéficiant de beaux jeux de lumières). J’ai vaguement reconnu quelques morceaux comme First Kill, Guardians Of Asgard ou Death In Fire. Même si je possède tous leurs albums, les voir en live ne m’apparaît pas comme étant indispensable donc pas de regret.



Troisième show : Megadeth.

Après un mirifique nouvel album début 2016 qui renoue sans complexe avec leur classe du début des années 90 et l’embauche de Kiko Loureiro (Angra) à la gratte solo, ce concert du Deth était pour le moins très attendu de notre côté et constituait clairement l’une des 3 principales raisons de notre venue.

Pas moins de 5 titres du dernier disque ont été interprétés, et faute de temps évidemment 2 grands classiques furent sacrifiés : nous n’entendrons pas In My Darkest Hour ni Wake Up Dead ce soir. Les musiciens sont à fond et attaquent d’emblée avec Hangar 18, comme ça, pour s’échauffer. Ca en dit long sur la maîtrise du groupe, qui se permet de balancer l’un de ses titres les plus ardus en tout début de set.
Loureiro, avec sa Go-Pro vissée sur la tête de sa gratte, est facile, décontracté, prend des poses pour ponctuer chaque plan balaise qu’il vient de passer, fait des renversements de main sur le manche totalement inutiles juste pour se compliquer l’existence et faire le show, le mec est on fire. Sans doute le meilleur soliste que Megadeth n’ait jamais eu, après bien sûr l’intouchable Marty Friedman.
Le batteur engagé pour le périple Dystopia World Tour, Dirk Verbeuren, se montre très efficace et précis. Il mérite une vraie ovation car ce n’est jamais simple, même pour un musicien pro, de se retrouver parachuté sur une tournée avec un bout de répertoire à apprendre en quelques semaines, voire quelques jours. Et pas n’importe quel répertoire, celui de Megadeth, excusez du peu.
Ellefson, discret, fait le job, et comme d’habitude flambe un peu sur l’intro de Peace Sells et ici au début de Fatal Illusion (ce fameux riff de basse qui suit l’entrée dissonante).
Mustaine quant à lui, semblait d’assez mauvais poil, hormis lorsque la foule a commencé à scander son nom ; il a remercié chaleureusement l’auditoire et effectué une bonne prestation instrumentale. Il n’a jamais été, n’est et ne sera jamais vocalement au top ; mais ses grognements et couinements passent relativement bien, sans trop de sorties de piste. En tout cas il avait l’air mécontent vis-à-vis des techniciens derrière et l’a fait savoir. Était-ce parce que sa voix était sous-mixée, ou parce que l’une des deux guitares semblait une ou deux fois un poil désaccordée ? Pas de long discours non plus, ni de volonté de faire participer le public sur A Tout Le Monde. Ce qui fut sans doute et sans mauvais esprit en grande partie imputable à leur set minuté et au running order à respecter.
Qu’importent les quelques petits écueils, le show a été démentiel.

Spoiler (click to show/hide)

Ce qui rendait ce concert d’excellente tenue (sans doute mon 2ème préféré de Megadeth dans les 5 auxquels j’ai assistés après celui de 1997 à Paris avec le line-up classique), et surtout bien meilleur que leur apparition au Hellfest 2012, c’était cette perfection d’exécution mêlée à une set-list ravageuse composée de classiques et de nouveaux morceaux issus du mortel « Dystopia » :

- Hangar 18
- The Threat Is Real
- Tornado of Souls
- She-Wolf
- Post American World
- Sweating Bullets
- Poisonous Shadows
- Trust
- Dystopia
- A Tout Le Monde
- Fatal Illusion
- Symphony of Destruction
- Peace Sells
- Holy Wars... The Punishment Due



Quatrième show : Ghost.

Pas le temps de souffler, direction la scène n°2, où l’on arrive à se placer à peu près correctement. Si le show de Ghost fut sur plusieurs points opposé à celui de Megadeth et a déclenché chez nous une certaine déception, je n’irais pas jusqu’à dire que ce fut mauvais ni même moyen. Non, c’était globalement plutôt bon, avec chez les Suédois un sens certain de la mise en scène, une exécution instrumentale efficace, associés à quelques bombes de leur 3ème album.

Par contre ce qui dénotait par rapport à Megadeth, ce fut d’abord la parlotte. Beaucoup de parlotte. Papa Emeritus III n’en finissait plus de bavasser. Et donc fatalement moins de titres à se mettre sous la dent. Second et principal défaut selon moi : pas un seul (pas UN) classique de leur mythique premier album (pourtant ils n’en ont sorti que 3 et pas 15), et ça c’est limite impardonnable lorsqu’on réécoute des hymnes tels que Ritual, Elizabeth, Stand By Him ou Con Clavi Con Dio. A la place, on a dû se fader du Body And Blood, Devil Church ou Monstrance Clock.

Ce qui a vraiment sauvé définitivement le concert à mes oreilles fut le salvateur Year Zero, joué avec emphase et force de chœurs chantés par la foule. A mon avis le point culminant du set. Les excellents titres de « Meliora » étaient aussi de la partie : Spirit, Cirice, From The Pinnacle To The Pit, Absolution. C’est dommage car le set était branlant, mêlant brûlots heavy/doom avec morceaux un peu inutiles de mon point de vue. Mais l’idée de créer une espèce de prêche corrompue et subversive était intéressante, avec distribution de faux-billets de $666 et de capotes par des nonnes ^^ Ca c’était cool et fun. De même que le morceau He Is (dont je trouve l’intérêt musical très limité à cause de ressemblances flagrantes avec Simon & Garfunkel) donnait lieu à un moment de communion où les gens étaient bras-dessus, bras-dessous en chantant des louanges à Lucifer, dans une sorte d’anti-Gospel.

En conclusion je pense qu’on n’est pas passé loin d’un show mémorable. Mais les défauts mentionnés ci-dessus, auxquels on rajoutera le fait de passer juste après Megadeth en mode tornado of souls, ont fait de ce concert un moment .. inégal.

Spoiler (click to show/hide)

Set-list :

- Spirit
- From the Pinnacle to the Pit
- Body and Blood
- Devil Church
- Cirice
- Year Zero
- He Is
- Absolution
- Mummy Dust
- Monstrance Clock



pause : Black Sabbath.

Comme les meilleures choses demandent souvent des sacrifices, je décide de faire le planton pendant 1h30 devant la scène n°2 pour être parfaitement placé pour le King. Ce qui impliquait de faire l’impasse sur Paradise Lost. Et comme les meilleures choses se font souvent attendre, il a fallu patienter avec en toile de fond l’énième passage d’Ozzy Osbourne au Hellfest, accompagné cette fois par sa formation d’origine, Black Sabbath, amputée de son batteur historique, Bill Ward. A l’écoute ça passait plutôt pas mal. Le heavy/doom originel ponctué des monolithiques « I can’t hear you » (variante : I can’t fuckin hear you) de l’ultime survivant du metal a attiré la plupart des festivaliers dans l’optique de cette fameuse « dernière tournée ». On n’a pu s’empêcher de rigoler cependant lorsque le père Ozzy a lancé « I want to hear you shout -one-more-song !- -one-more-song !- » ‘tain le mec quémande un rappel quand même.
L’intégrale de la set-list datait d’avant 1980. Donc du Black Sabbath, Iron Man, Children Of The Grave, Paranoid, War Pigs et tutti quanti.



Cinquième show : King Diamond.


Bref, les choses sérieuses commencent à 00h45 avec l’entrée sur la scène n°2 de la grand-mère en fauteuil roulant, avec en fond sonore Out Of The Asylum, l’intro du 3ème album de King Diamond, « Them ». On entend rigoler dans les rangs, sans doute des gens non-avertis du demi-second degré qui caractérise tant le strident Danois. Mais dès le début de Welcome Home, le croque-mitaine met tout le monde à genoux : scène et lights magnifiques, musiciens endiablés et voix hululant à la perfection. Ce qui frappe vraiment c’est la justesse et la forme vocale du King ; des plaintes de banshee comme j’en avais jamais entendues, hormis sur ses albums studio. Sa performance au Hellfest 2012, que j’avais trouvée surprenante et très bonne quoiqu’imparfaite (en sachant que le mec sortait quand même d’un triple pontage) est ce soir enterrée.

Au programme cette nuit : 4 classiques de sa carrière solo, 2 antiques morceaux de Mercyful Fate, puis l’album-culte « Abigail » joué en entier.

Les décors changent régulièrement et ponctuent les titres, les artistes déroulent un show bien rodé qui a commencé fin octobre 2015, et les fans restent pétrifiés. Le son (sans protection) est parfait, limpide. King Diamond demande régulièrement la participation du public et les quelques aficionados présents (dont moi) répondent à pleins poumons. Je n’ai aucune idée de la proportion de fans acquis à sa cause dans l’assistance, ni celle des curieux. Mais les gens semblent apprécier le spectacle, malgré les habituelles « originalités » du groupe, notamment les mises en scène cheap avec l’actrice qui jouait les rôles de Grand-Ma, Melissa ou Miriam. J’ai d’ailleurs moi-même beaucoup ri :D

Au final, un concert magistral, un King Diamond au paroxysme de sa forme vocale, qui a tout donné, qui tapait les notes les plus hautes de ses parties avec aisance et assurance (on notera toutefois quelques rares et légères fausses notes, mais sur 1h15 de concert c’est peanuts), son équipe parfaitement en place et visiblement heureuse d’en découdre, dans un ensemble visuel qui a pété les rétines. Section rythmique en béton et duo de guitares LaRocque / Wead qui s’échangeaient les solos à qui mieux-mieux et switchaient sans broncher de l’électrique à l’électro-acoustique. Sans oublier l’évènement de voir « Abigail » joué dans son intégralité.
Une fois le concert terminé, le gros de la foule se disperse et quelques centaines de fans restent accrochés à la scène, abasourdis par ce qu’il vient de se produire. Le King reste alors et prend plusieurs minutes pour passer devant tout le monde et saluer les irréductibles. Il a d’ailleurs visiblement du mal à rejoindre l’ombre des backstages, se retourne plusieurs fois sur nous avant de s’y résoudre.

Concernant les 90 € la place, pour moi le concert de King Diamond les valait à lui tout seul. Malgré toute la merde inhérente au Hellfest (que je supporte de moins en moins), merci à ce festival car grâce à lui j’ai vécu un moment inoubliable, dans mon top 5 de concerts, aux côtés de Coroner (Motocultor 2012), Angra (Evry 1999), Judas Priest (Hellfest 2011) et Cynic (Hellfest 2007). Et ça doit être pour ça que le festival fait toujours recette : derrière des journées harassantes et parfois décevantes peuvent se cacher des instants incroyables.

Spoiler (click to show/hide)

Set-list :

- Welcome Home
- Sleepless Nights
- Halloween
- Eye Of The Witch
- Melissa
- Come To The Sabbath
- Funeral / Arrival
- A Mansion In Darkness
- The Family Ghost
- The 7th Day Of July 1777
- Omens
- The Possession
- Abigail
- Black Horsemen
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 23 juin 2016 à 18:20:16
Ce mooooonde...

Chouettes photos !
Citer
Une fois le concert terminé, le gros de la foule se disperse et quelques centaines de fans restent accrochés à la scène, abasourdis par ce qu’il vient de se produire. Le King reste alors et prend plusieurs minutes pour passer devant tout le monde et saluer les irréductibles. Il a d’ailleurs visiblement du mal à rejoindre l’ombre des backstages, se retourne plusieurs fois sur nous avant de s’y résoudre.
Le geste qui power-up ton image [:pfft]

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 juin 2016 à 18:45:43
Hé Vendredi, il y avait Magma, tout de même.

Faudrait qu'un jour je trouve un endroit et un moment pour me frotter à leur univers kobaïen.
Titre: HELLFEST 2016
Posté par: cacaman le 23 juin 2016 à 20:13:04
Bof, Magma j'ai jamais pu rentrer dans leurs délires.
Et au Hellfest il font un peu beaucoup hors-sujet.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: ayun le 24 juin 2016 à 18:46:49
Toujours sympa ces comptes rendus
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 28 juin 2016 à 13:49:12
TLDR !
Noooon, je déconne : Très sympa, ce "petit" report... [:jap]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 juillet 2016 à 01:06:03
@megrez alberich

https://www.youtube.com/watch?v=5BGagAPEODw
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 09 juillet 2016 à 01:21:41
J'ai acheté l'album il y a quelques jours, suite à tes recommandations ;)

(http://img.photobucket.com/albums/v234/shakou/amazon%20Orphaned%20Land_zpsdihc5ypx.jpg)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 09 juillet 2016 à 01:35:45
Tu vas pas le regretter, c'est moi qui te le dis...
C'est un bijou, une œuvre immense. 15 morceaux, dont facilement la moitié qui sont d'un niveau stratosphérique, avec énormément de mélodies enchevêtrées et d'arrangements. J'ai mis au moins 4-5 écoutes entières avant de rentrer dedans, mais putain l'album m'a tout simplement bouffé, j'en ai même décroché du dernier Megadeth. Le dernier titre "In Thy Never Ending Way" te prend aux tripes comme c'est pas permis, avec cette outro de piano à faire fondre l'âme d'un caillou :'(

Entre ça et les classiques de King Diamond (même si le style est totalement différent), tu vas aller de baffe en baffe [:aloy]
Limite je t'envie.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: ayun le 14 juillet 2016 à 12:36:55
Très très bon album en effet et l'epilogue est magique  [:love]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 juillet 2016 à 13:12:48
Disons que les passages avec les growls peuvent dérouter, mais il y a assez de morceaux n'en contenant que très peu voire aucun pour plonger dedans même si on n'apprécie pas cette forme de violence :
Sapari, The Path pt1, The Warrior, New Jerusalem, Barakah, In Thy Never Ending Way... et le niveau crève à chaque fois le plafond.
Je me demande encore comment j'ai pu passer au travers de ce disque.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: ayun le 15 juillet 2016 à 15:31:31
C'est clair que les growls moi personnellement j'ai toujours détesté ça ... Ici il y en a heureusement pas beaucoup beaucoup
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 19 juillet 2016 à 17:34:50
Voilà, j'ai reçu mon CD. Wow, la putain de claque !! J'aimais déjà beaucoup Mabool, mais Never Ending... est encore un cran au-dessus !!  [:chiyo1]

Merci de me l'avoir recommandé, cacaman  [:jap]

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 23 juillet 2016 à 02:40:06
http://www.youtube.com/watch?v=PXqBOok0eE0
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 juillet 2016 à 19:16:38
http://www.blabbermouth.net/news/coroner-to-release-new-studio-album-in-2017-autopsy-set-due-in-september/

Allez, on y croit. On brûle un cierge.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 19 août 2016 à 17:09:04
Fermer les yeux, écouter, et se retrouver brusquement dans les années 90. En tout cas, c'est mon ressenti propre personnel intime à moi.

https://youtu.be/uhBHL3v4d3I

Classique mais tellement efficace (voire efFRICace pour les moins satisfaits :o)

Bref... (https://nostroblogs.files.wordpress.com/2016/02/460001greatjob.png)

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 août 2016 à 17:44:43
J'ai peu de choses à dire sur ce single, car c'est juste un single, donc par définition pas franchement élaboré ; construit pour être direct.
J'aime bien l'énergie qui s'en dégage, le côté hargneux à la Damage Inc. et punkisant (le punk, l'une des 2 racines élémentaires du thrash).
Le riff principal est bien bateau, il faut le dire, mais Metallica n'ayant rien pondu de propre depuis 8 ans (sauf le fameux i am the table - nan je déconne), ça tabasse et on est content, de manière assez primitive. Dans le morceau j'aime particulièrement le changement de pattern de batterie à la toute fin (3'09" - dommage que cela ne dure que 4 secondes) et je ris de bon cœur sur le solo de feignasse de Kirk qui recase ses plans éculés sans honte aucune [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 19 août 2016 à 18:08:03
Mouais.
Grosso modo du même avis que l'Homme Etron...

C'est fun, ça a la pêche, ça sent bon le thrash old-school à la Master Of Puppets (l'album, pas le morceau), ça fait plaisir... mais ça n'a pas une once d'originalité ou de recherche. C'est du riff de thrash ultra-classique, efficace certes, mais bateau : tu prends une gratte, t'improvises un riff de thrash au pif, et PAF, tu peux pondre le même en 20 secondes.

Je trouve ça triste que Metallica, alors qu'ils sortent 3 titres tous les 4 ans, ne soient pas capables de composer un truc un tout petit peu plus recherché.

Mais sinon, ce single, c'est pour annoncer un nouvel album ou quelque chose ?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 19 août 2016 à 20:32:21
Oui. Le 18 novembre.

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kuwa le 20 août 2016 à 20:37:22
Je suis déstabilisé, j'étais tellement attendu un nouvel album des Mets qu'aujourd'hui je ne l'attends plus...
Je me suis tourné vers autre chose (Ghost, Mastodon,etc.) et pourtant ce groupe est celui par lequel j'ai découvert le metal, donc toute mon adolescence.
Ce premier single est bourrin, brut de décoffrage, j'espère que l'entièreté de l'album ne sera pas comme ça.

Mon sentiment rejoint celui de Bouloche.

Nez-en-moins, je serai au disquaire le 18 novembre.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 21 août 2016 à 16:29:42
Moui, je trouve ça assez faiblard, perso. Faut dire que ça fait un bail que j'ai décroché de Metallica, peu après la sortie du Black Album...

Je préfère de loin me retaper ce genre de chanson lorsqu'il m'arrive de réécouter ce groupe :

https://www.youtube.com/watch?v=pBSIz1UGQLA



Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 22 août 2016 à 09:05:28
Oui. Le 18 novembre.
Oki, merci pour l'info.

Nez-en-moins, je serai au disquaire le 18 novembre.
Pareil... ::)
Je sais déjà que, quoiqu'il en soit de ce nouvel album, qu'il soit excellent ou passable, je l'achèterai... Je suis faible. [:pfff]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 22 août 2016 à 17:59:54
J'ai jamais été grand fan de Metallica et depuis daube et redaube, j'ai complètement arrêté de suivre ce que faisait le groupe.
Et là à l'écoute du titre ne m'a pas plus inspiré que ça et donc je vais rester sur ma position.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Illuvenis le 23 août 2016 à 11:36:24
Basique mais appréciable.
De toute façon, Metallica est depuis plus de 20 ans un groupe que les gens veulent voir jouer leur vieux hits en live.
Les nouveaux morceaux, c'est mignon, c'est la pour entretenir la machine, mais honnêtement c'est pas vraiment ce qu'on attend d'eux.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 26 août 2016 à 10:28:33
Du gras et de la sueur seront répandus sur une partie de l'Europe avec Her Name in Blood
Spoiler (click to show/hide)

Dernier clip
https://youtu.be/f6_XJqCYbtE

Bou-rrin

D's©
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 26 août 2016 à 13:36:51
Du gras et de la sueur seront répandus sur une partie de l'Europe avec Her Name in Blood
Spoiler (click to show/hide)

Dernier clip
https://youtu.be/f6_XJqCYbtE

Bou-rrin

D's©
Ah oui, effectivement : Ca beute bien à fond ! [:petrus jar]

Pour ma part :

Up :
En vidant le grenier chez mes parents (en prévision de leur prochain déménagement), je suis tombé sur le Live de Pantera (qui appartient à ma femme et dont elle n'avait jamais parlé). Joie !

(http://imados.fr/content/0/0/3/200038/Official-Live-101-Proof_cover_s200.jpg)


Down :
Dans la même série de nettoyage par le vide, j'ai jeté toutes les coupures de presse, documents et autre biographie de mon ancien groupe. La page est définitivement tournée.
Même si ces trucs n'avaient plus vue la lumière du soleil depuis des années et qu'il est fort probable qu'ils ne l'auraient plus vue du tout, ça fait tout de même un pincement au coeur... :'(
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 août 2016 à 17:52:52
Un grand merci @Max pour m'avoir fait découvrir Vektor il y a 5-6 ans ; j'avais acheté leurs deux premiers albums édités par Heavy Artillery à leur sortie pour une poignée de dollars, et aujourd'hui, maintenant que le groupe est chez Earache et commence à cartonner davantage, ces 2 first press ont triplé leur valeur sur les sites de revente [:petrus jar]
C'est limite dommage de ne pas avoir acheté les vinyles en plus, mais bon, je ne vais pas me plaindre :D

Et petit détail quand même, je suis devenu ultra-fan du groupe [:aloy]

https://www.youtube.com/watch?v=2vEWDRs9ZJ8
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 29 août 2016 à 18:04:35
L'intro est superbe. Mais soudain, la voix du chanteur fout tout en l'air :o

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 29 août 2016 à 19:27:56
Ah, c'est vrai qu'il est sorti celui-là il faudrait que j'y jette une n'oreille attentive. De ce que j'ai écouté ça avait l'air pas mal parti du tout.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 août 2016 à 19:29:53
L'intro est superbe. Mais soudain, la voix du chanteur fout tout en l'air :o

Petite nature :o
Le metal extrême ne serait plus du metal extrême s'il n'y avait pas de rempart vocal à franchir ^^
T'as écouté le break à 2'43"? Perso, c'est typiquement devant ce genre d'enchevêtrement musical que je me prosterne littéralement ; si je devais résumer en 1 minute pourquoi le metal coule dans mes veines depuis tant d'années, je pourrais choisir ce passage. Ce n'est pas spécialement technique ni rien, mais la progression et la rythmique de basse derrière ont été faites avec beaucoup de goût, c'est juste chouette.

@Max : le disque est très dense donc un peu indigeste, mais crois-moi c'est du lourd, notamment les 3 derniers morceaux qui sont absolument magiques.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 29 août 2016 à 19:34:15
Disons que... sa voix n'est pas "raccord" avec l'ambiance musicale fournie par ses copains.

Musicalement, j'adhère. Vocalement, ça me paraît relever du sabotage :o

D's©
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 août 2016 à 19:42:03
Je comprends bien.
Moi ça fait biiiieeeen longtemps que la voix n'est plus du tout un paramètre important pour accrocher ou non à une œuvre musicale.

(et pour l'anecdote, le vocaliste de Vektor est aussi l'un des 2 guitaristes, + le fondateur / compositeur / parolier)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 29 août 2016 à 19:47:55
Oui, je pense que de la disco de Vektor le premier est le plus...fluide, dirons-nous, il est sans doute moins "tech" que la suite et c'est sans doute pour ça qu'il m'a séduit assez facilement. Cela dit même si le dernier a l'air un peu lourd à digérer d'un coup, il a l'air d'en avoir sous le capot, ça a aussi son intérêt.

J'en profite pour glisser que récemment j'ai réécouté un album du groupe Helioss, ce n'est vraiment pas mon genre de faire du nationalisme musical (surtout que j'ai été assez refroidi par moult mauvaises surprises dues à des chroniqueurs outrageusement indulgents) et bon, pour un groupe quasi-inconnu, je trouve ça plutôt pas mal, dans le genre black death avec une petite louche néoclassique.

https://www.youtube.com/watch?v=JC8zOFyEwno
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 août 2016 à 19:53:45
Dans le genre technique mais court, un petit groupe et en train de monter.

http://www.youtube.com/watch?v=xfqazkCunhA

Un Death Metal plus cosmique et sépulcral, quelque chose d'indicible. On évite la fange lourdingue se réclamant des années 90 et l'indigeste des trucs Brutal Death (Sapartitruc et autres blastbeat addicts).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 29 août 2016 à 20:01:06
C'est...pas mal. J'avoue que la première minute je me suis dit : "c'est comme mon haleine : chargé" et puis à partir de 1'25 y'a une décantation qui s'opère et je suis beaucoup plus rentré dans le truc.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 août 2016 à 23:30:07
Cela dit même si le dernier a l'air un peu lourd à digérer d'un coup, il a l'air d'en avoir sous le capot, ça a aussi son intérêt.

Yep, DiSanto s'autorise même des passages en voix claire, en ajoutant des chœurs féminins, franchement album très riche.
Je dirais que son point faible réside dans l'enchaînement bien brutal du milieu avec Ultimate Artificer + Pteropticon + Psychotropia, Pteropticon étant vraiment de trop à mon goût. On grille pas mal de concentration sur ces 3 titres (alors que Ultimate Artificer et Psychotropia sont excellentes prises à part) et ça gâche un peu la fin du disque car on arrive lessivé sur le triptyque final (Pillars Of Sand + Collapse + Recharging The Void) qui est pourtant le clou ultime de la carrière de Vektor, AMHA.


J'en profite pour glisser que récemment j'ai réécouté un album du groupe Helioss et bon, pour un groupe quasi-inconnu, je trouve ça plutôt pas mal, dans le genre black death avec une petite louche néoclassique.

Y'a de l'idée ouais.

Dans le genre technique mais court, un petit groupe et en train de monter.

Pas mal non plus, ça ressemble un peu à The Chasm quelque part, il y a des passages très bien vus là-dedans.
Sinon il me faut absolument un t-shirt avec le logo du groupe :D

Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 30 août 2016 à 08:03:58
Ca pourrait presque passer pour le logo d'une entreprise d'algoculture voire d'une pépinière de rosiéristes :o

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 08 septembre 2016 à 14:40:39
Allez, soyons fous, je profite de ce topic pour faire un peu de pub et vous faire découvrir mon nouveau groupe : V.O.I.D.

Au programme de ce Sound Cloud, 2 compos (@cacaman en avait déjà eu un petit aperçu) et une reprise de REM : https://soundcloud.com/void-metal-band (https://soundcloud.com/void-metal-band)

En outre, une page FaceBook est en court d'élaboration.

Et si déjà on y est, autant y aller à fond :
Le groupe sera en concert le 15 octobre au restaurant "La Charrue" Marmoutier (oui, je sais, "la charrue", ça fait sooooooo evil !).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 08 septembre 2016 à 22:10:15
Pas mal non plus, ça ressemble un peu à The Chasm quelque part, il y a des passages très bien vus là-dedans.
Sinon il me faut absolument un t-shirt avec le logo du groupe :D

Spoiler (click to show/hide)
Dans le même ordre d'idée :
(https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/ab/ce/5d/abce5d2f4530fd5ff10d871d35aa60f2.jpg)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 septembre 2016 à 23:30:33
Allez, soyons fous, je profite de ce topic pour faire un peu de pub et vous faire découvrir mon nouveau groupe : V.O.I.D.

Au programme de ce Sound Cloud, 2 compos (@cacaman en avait déjà eu un petit aperçu) et une reprise de REM : https://soundcloud.com/void-metal-band (https://soundcloud.com/void-metal-band)

En outre, une page FaceBook est en court d'élaboration.

Et si déjà on y est, autant y aller à fond :
Le groupe sera en concert le 15 octobre au restaurant "La Charrue" Marmoutier (oui, je sais, "la charrue", ça fait sooooooo evil !).

Tu fais bien d'en parler, ça le mérite amplement [:aloy]


@l'écureuil : je distingue vaguement "Plague World", "Disfiguring The Goddess", "Genocide of Prescription"??
T'as les réponses au moins? :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 10 septembre 2016 à 14:46:19
T'as les réponses au moins? :o
Hélas non. [:doksad2]

("Genocide of Prescription" : mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ???  )
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 septembre 2016 à 20:36:49
https://fr-fr.facebook.com/events/1736941146582734/ (https://fr-fr.facebook.com/events/1736941146582734/)

@cacaman si tu as vu le groupe récemment en live, ça vaut quoi ? A Orléans, ce sera un des premiers concert du nouveau bar-concert. Si avec une affiche pareille, ça désemplit, il n'y a aucun public en Région Centre.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 12 septembre 2016 à 15:03:32
En outre, une page FaceBook est en court d'élaboration.
Je continue ma petite pub ! [:petrus yes]

Comme annoncée il y a quelques jours, voilà la page FaceBook : https://www.facebook.com/V.O.I.D.Metal.Band/ (https://www.facebook.com/V.O.I.D.Metal.Band/)
(encore un peu vide, mais ça va se remplir petit à petit ;))


Tu fais bien d'en parler, ça le mérite amplement [:aloy]
Thanks for the support ! 8)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2016 à 19:13:05
Ca le mérite Bouloche, je me suis aussitôt abonné à votre Facebook.

@Endoktrinator : non je n'ai pas vu Vulcain en live, et pour être honnête ça ne m'intéresserait pas des masses. C'est un petit pan de l'histoire du hard français et j'ai un album d'eux, mais les similitudes avec Motörhead m'ont vite gavé en fait.

Sinon le dernier EP de Ghost est sorti et je ne l'achèterai pas :o Le seul morceau original (les 4 autres étant des reprises pop) me paraît bien loin de ce qui m'avait beaucoup plu chez le groupe à l'époque d'Opus Eponymus. Même Meliora, qui lorgne pourtant du côté mainstream, est un très bon disque car il y subsiste des restes du style lourd et faussement joyeux du 1er album.
Mais là c'est trop joyeux, le synthé est vraiment au 1er plan, les riffs deviennent secondaires, bref, j'espère que le groupe ne continuera pas dans cette voie full-pop pour leur 4ème disque sinon je décroche [:fufufu]

Je ferai un post plus tard concernant mes dernières acquisitions.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 16 septembre 2016 à 21:22:14
J'ai liké et je vous suivrai de près, mais la reprise de "Losing my religion", j'adhère pas du tout. Sorry   [:haha pfff]

Sinon, puisque j'écoute du ABBA en ce moment et vu que cacaman parle de Ghost...

http://www.youtube.com/watch?v=Ou5T1SeGhOo
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 16 septembre 2016 à 22:31:56
J'ai liké et je vous suivrai de près, mais la reprise de "Losing my religion", j'adhère pas du tout. Sorry   [:haha pfff]
Merci ! [:sparta1]

Et pas de soucis, t'as le droit de pas aimé la reprise...
On a essayé de faire un truc "à notre sauce", de proposer une version différente qu'une bête reprise "à l'identique, ou presque". Ca nous a amusé de concocter une version (encore plus) dépressive et plombée.
Après, forcément, tout le monde ne peut pas adhérer au parti pris.
Aucun problème : comme on  dit, on ne peut pas plaire à tout le monde ! ;)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 septembre 2016 à 11:40:31
Perso j'aime bien votre reprise de REM, même si je m'attendais à un truc plus lourd, plaintif et heavy, un peu à la My Dying Bride meets Candlemass. Donc double surprise : reprise très différente de l'originale et aussi très différente de ce à quoi je pouvais m'attendre [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kuwa le 27 septembre 2016 à 19:39:11
Second single du prochaine Skeud de Metallica

https://youtu.be/4tdKl-gTpZg

Voila, qui me parle beaucoup plus. Un petit effort sur le chant pour les autres morceaux et ce sera parfait. [:jump]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 septembre 2016 à 23:10:39
Spoiler (click to show/hide)

C'est beaucoup mieux que Hardwired déjà! On retrouve la patte Metallica des années 80 avec un songwriting appliqué et des rythmiques carrées ; bon, Kirk Hammett fait toujours du Kirk Hammett, c'est à dire brouillon et pas imaginatif pour 2 sous, mais au moins le solo ressemble à un solo (pas comme sur Hardwired où j'avais éclaté de rire).
Même si techniquement Metallica a toujours été plutôt moyen (sauf pour leurs bassistes, mais Newsted et Trujillo ont été sous-exploités), ils compensaient avec de bonnes compos, des titres fédérateurs, une grosse énergie et un sens du show. C'est peut-être le retour, enfin, du groupe au bercail.

Entre l'excellent "For All Kings" d'Anthrax et le démolissage en règle du "Dystopia" de Megadeth, le big4 est parti pour être à l'honneur cette année ; dommage que Slayer soit un peu à la ramasse.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 28 septembre 2016 à 08:24:39
Second single du prochaine Skeud de Metallica

https://youtu.be/4tdKl-gTpZg
Mouais, pas trop mal. Pas la grosse extase, ni le morceau hyper travaillé et inventif qu'on pourrait attendre après 8 ans à se toucher la nouille, mais ça se laisse écouter agréablement.

Contrairement à l'Homme-Etron, je trouve que ça se rapproche plus l'esprit et des sonorités de Death Magnetic, que de l'ambiance des compos des 80'. Mais, bon, il est aussi vrai que Death Magnetic surfait pas mal sur la fibre nostalgie/retour aux sources/thrash old-school...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 01 octobre 2016 à 17:19:47
http://www.youtube.com/watch?v=KCYuyVnzJY0

Que ceux qui se souviennent de ce titre (si c'est votre préféré, c'est encore mieux) lèvent la main.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 01 octobre 2016 à 21:05:14
(http://blog.okapi.fr/wp-content/uploads/2016/07/utadl131.gif)

Je trouve que le riff du refrain sonne toujours aussi cool ! [:petrus yes]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 01 octobre 2016 à 21:49:10
(http://i.imgur.com/39Thd51.gif)

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 octobre 2016 à 13:38:14
Sinon, j'ai acheté ça :

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51taWbT2f5L._SY500_QL70_.jpg)

CORONER - Autopsy: The Years of 1985-2014 in Pictures (2016).

Une box de trois DVD et un best-of moins pertinent que celui de 1995 (mais qui pouvait faire plus pertinent que ce best-of ?). Pas encore vu le documentaire mais les archives sont intéressantes. De toutes façons, ce n'est pas le genre de groupe où les bonus sont fulgurants, vu que la musique est tellement au top. J'aurais préféré un live de 1993 ou 1991 vu qu'on peut trouver facilement celui de Berlin Est.

(http://www.metal-archives.com/images/1/7/6/8/1768.jpg?3209)

CIRITH UNGOL - Paradise Lost (1991).

J'en avais déjà parlé quelques mois plus tôt mais la réédition vient juste de sortir. Pendant des années, le groupe n'en était pas content à cause du label. En plus, le matos ne correspondait pas à leurs envies (ils étaient bloqués dans les 70's avec Led Zeppelin, Captain Beyond, Lucifer's Friend et le reste). Mais les années passant, peu à peu, ils se sont dis qu'il n'était pas si mal.
Le meilleur album de ce groupe de grands retardataires, à mon sens.

http://www.youtube.com/watch?v=FGtHq74WlIo
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 novembre 2016 à 00:38:51
https://www.youtube.com/watch?v=JFAcOnhcpGA

Metallica continue d'égrainer ses nouveaux morceaux pour faire patienter jusqu'à la sortie de l'album mi novembre.
Celui-ci, "Atlas Rise" ne m'a fait aucun effet, contrairement à "Moth Into Flame". Du speed metal propre mais plat, avec une fin de break plutôt bien vue, mais trop vite torchée pour sauver le morceau. Non pas que ce soit un naufrage, ça reste correct, mais c'est fait sans passion, suivant une structure totalement dépourvue de piment.

Ce qui m'a le plus marqué dans ce titre, c'est de me rendre compte à quel point le jeu de Hammett m'horripilait désormais. Lancé en mode auto-pilot, il ne semble même pas assumer son pauvre solo, recrachant derrière sa casquette encore et toujours les mêmes plans. Il n'a jamais été très technique ni très inspiré (hormis quelques rares très bons solos il y a 30 ans), mais là il touche le fond, il a trouvé le moyen de régresser...

A voir pour l'album, mais pour le moment, l'impression que ça me donne, c'est qu'en matière de thrash/speed metal ils sont totalement dépassés. Hetfield a de beaux restes en rythmique, on connaît le talent de Trujillo, par contre il faudrait dégager Ulrich et Hammett, ça devient embarrassant.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 02 novembre 2016 à 09:35:22
Mouais, ce titre me laisse grosso-modo la même impression qu'à toi.
Ce n'est pas désagréable, mais c'est sans génie. Classique, carré, propre... mais fade.

C'est vrai que le break (à la fin du solo, vers 4min 35) est sympa : Ca pourrait presque être du Maiden !

Par ailleurs, à 2min30 : C'est quoi cette chemise, Monsieur Hetfield ??? Ca ne va pas être possible, ça ! [:lol]


Bilan de ces 3 singles :
"Hardwire" : Thrash basique qui semble avoir été écrit en 3h ; me laisse complètement froid.
"Moth into the Flame" : Le seul titre de cette fournée que je trouve vraiment sympa. A la 1ère écoute, je m'étais dit "OK, c'est pas mal", puis, à force de l'écouter, il y a ce petit goût de "reviens-y" bien catchy... Morceau vraiment bien foutu, en définitive.
Et donc, ce "Atlas, Rise !" qui, sans être vraiment mauvais, est juste banal.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Kuwa le 21 novembre 2016 à 18:53:55
Alors, après quelques écoutes du nouveau CD de Metallica, ce titre se démarque des autres.

https://www.youtube.com/watch?v=WbxH5S9_A3M

Power balade vous allez me dire mais... de mon point de vue tout les ingrédients y sont.
De bon riffs, des mélodies, du bon chant, une montée en puissance.

Il manque juste un solo moins banal, malheureusement tout les solos de l'album, pour moi, sont de la même trempe.
Là, où pour Death Magnetic 3 ou 4 solos me restaient bien en tête, sur cet album-ci, rien.

Il est encore trop tôt pour donner un avis définitif, on en reparlera dans quelques mois.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 28 novembre 2016 à 17:05:25
Kisséleplufort ? [:pfft]
http://www.chartsinfrance.net/Metallica/news-103062.html#joqVKvgxEhMHQx4B.01
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 novembre 2016 à 18:33:14
[:lol] Heureusement qu'on ne doit pas attendre qu'un groupe metal détrône la soupe qui truste les radios pour se dire que c'est intrinsèquement plus qualitatif...
J'ai vu pas mal de gens s'en réjouir et j'avoue que je ne comprends pas la logique.

Soit on prête attention aux ventes de disques, on les relie étroitement à la qualité des dits disques, et là on peut être content ; mais ça voudrait aussi dire que la prochaine merde qui dépasse les ventes de Metallica serait de facto meilleure.
Soit on sait que les charts sont à la musique ce que serait un compteur de ventes de hamburgers à la gastronomie, et du coup ce genre de "performance" devrait nous en toucher une sans faire bouger l'autre.

Sinon : ce dernier Metallica est très bien, mais le raz-de-marée occasionné me les brise un peu, j'avoue.
Je m'explique.

Ce groupe, autrefois fédérateur, est devenu très clivant depuis les années 90, et ça a été de mal en pis.

Malgré tous les bons côtés du dernier album (et il y en a beaucoup), j'ai du mal à donner du crédit aux critiques actuelles, majoritairement dithyrambiques, qui font surtout, j'en ai l'impression, office de défouloir pour les adeptes des Mets, frustrés depuis des années et des années de devoir subir les "quolibets" et les gentils chambrages du "métalleux puriste". Ils tiennent enfin une sorte de "revanche" et mettent bien rapidement sur un piédestal un album qui ne fait "que" renouer avec un certain standard de qualité - s'il on ferme pieusement les oreilles sur le jeu de Hammett. Car soit les chroniqueurs font gentiment l'impasse sur le problème, soit racontent carrément n'importe quoi ("solos inspirés", "Hammett s'en tire très bien", etc.)

Commercialement ça sera sûrement l'album metal de l'année, et cet engouement traduit surtout la fin d'une incroyable traversée du désert pour les fans.

Objectivement (enfin, le plus possible), aux côtés des autres albums metal de cette année, Hardwired ne fait pas pâle figure, loin de là, et c'est une excellente nouvelle pour notre musique en général, mais ne les domine en rien.
Alors qu'avec un soliste digne de ce nom qui s'intégrait dans le process de composition, il aurait pu.
Ecoutez par exemple les derniers disques d'Artillery, de Metal Church, Megadeth, Suicidal Tendencies, Anthrax, Testament, Sodom, ADX ou Flotsam & Jetsam. Que des groupes nés dans les années 80. Sans rentrer dans des histoires de goûts persos, il n'y qu'à constater le GOUFFRE qui sépare les solos de ces albums aux solos rachitiques et faisandés de l'ex-guitar hero de Metallica... Voir un tel monstre commercial représentant la musique metal (qui bat M.Pokora et Bruno Mars dans les charts donc :D ), flanqué d'un gratteux limite jean-foutre, ça fait pas sérieux.

Mais en termes de standards radiophoniques, Hammett sera toujours 100 fois meilleur que les rigolos qui passent sur les ondes (quand il leur arrive de jouer de la guitare), et d'ailleurs le public s'en contrefout parce que "c'est chacun ses goûts hein". [:uguh]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 décembre 2016 à 00:04:17
@megrez alberich

https://www.youtube.com/watch?v=Lcm9qqo_qB0

(voilà voilà, avec LE solo emblématique à 3'10" qui arrache tout... après Marty Friedman c'est le soleil...)

https://www.youtube.com/watch?v=DSCkkTqay_4

https://www.youtube.com/watch?v=hUkksaWKFB4

https://www.youtube.com/watch?v=5NbAbTHauow

https://www.youtube.com/watch?v=iVr5RtEqpc0

https://www.youtube.com/watch?v=yZ4F-avb1bg

putain de merde, réalises-tu ce qui vient de te tomber dessus? [:onion tears] [:onion tears] [:onion tears]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 24 décembre 2016 à 00:20:18
Ouais, que tu t'amuses à exposer aux yeux de tous mon inculture musicale, vilain !  [:kred]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 décembre 2016 à 17:55:55
Vektor explose en vol [:shinobu1] [:paraevil]

En fait, apparemment 3 des 4 membres quittent le vaisseau, laissant DiSanto (voix/guitare) seul aux commandes.
Après les inquiétudes concernant la destruction de l'appareil, DiSanto a donné signe de vie sur FB et officialisé la poursuite du trajet initialement programmé :
Citer
I apologize to anyone who was concerned about the post from earlier today. Vektor is not stopping. I started writing Vektor songs in 1999 and I'm still writing Vektor songs. As long as I live, Vektor will not die

Un nouveau Chuck Schuldiner is born [:crom]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 janvier 2017 à 23:38:10
C'est l'heure de mon bilan des sorties 2016.

1 - VEKTOR : Terminal Redux
2 - MEGADETH : Dystopia
3 - Hannes Grossmann : The Crypts Of Sleep
4 - SODOM : Decision Day
5 - ANTHRAX : For All Kings

(https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/15622343_709102682582172_780639274079920793_n.jpg?oh=6c50942b0ff83fb33916aca9d136eb47&oe=58F13479)

Vektor est pour moi le groupe actuel en pleine bourre, avec un 3ème disque de tech-thrash très dense, difficile à apprivoiser, mais de toute beauté lorsqu'on a pris le temps de le disséquer convenablement.
Megadeth, qui fait maintenant figure de dinosaure du thrash metal, est mon indubitable second grâce à cette vraie leçon de composition qu'est Dystopia, illuminé de surcroît par un guitariste solo exceptionnel (dommage que la voix soit un peu à la rue).
En matière de tech-death il y avait notamment Obscura et le 2ème album solo d'Hannes Grossmann, et pour moi c'est ce dernier qui tape le plus fort, avec une identité, je trouve, plus marquée que ses compatriotes, qui ont surtout joué sur le mélange Necrophagist / Cynic pour amadouer son public.
Sodom, surprenant 4ème. Je n'en attendais pas tant des Allemands ; j'aime leurs disques en général, mais celui-ci me semble plus travaillé que les précédents qui pourtant proposaient déjà du bon matériel. Decision Day tape toujours juste, compos efficaces et solos remarquables ; excellent trio, mais vieillissant lui aussi.
Anthrax ferme la marche de ce top 5, très honorablement. Soliste talentueux, chanteur toujours très en voix malgré son âge - sans conteste mon vocaliste préféré du Big4 - et titres bien accrocheurs ; les mélodies de For All Kings rentrent dans le crâne en jouant des coudes, super disque.

Echouent au pied du podium : Obscura (Akroasis) et Testament (Brotherhood Of The Snake).

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Disques appréciables (dans le désordre) :

Rhapsody Of Fire : Into The Legend (bien meilleur que le précédent)
ADX : Non Serviam (bon mais un peu en mode auto-pilot quand même)
Death Angel : The Evil Divide (mon préféré hormis The Ultra-Violence je pense)
Amon Amarth : Jomsviking (mode auto-pilot évident pour les ACDC du death mélodique, mais toujours sympa)
Textures : Phenotype (mon préféré du groupe)
Abbath : Abbath (sans surprise mais efficace)
Ihsahn : Arktis. (très expérimental avec 2-3 titres énormes)
Flotsam & Jetsam : Flotsam & Jetsam (correct, 2-3 gros titres)
Metal Church : XI (idem)
Metallica : Hardwired... To Self-Destruct (bon disque mais gâché par un soliste pas au niveau)
Suicidal Tendencies : World Gone Mad (morceau d'ouverture exemplaire, puis redondances, dommage)
Artillery : Penalty By Perception (correct, 2-3 gros titres)
Revocation : Great Is Our Sin (bon disque, 5 très bons morceaux, mais c'est une demi-déception car j'attends davantage de ce groupe)
Evergrey : The Storm Within (correct, mais je n'arrive plus à accrocher à l'atmosphère qui m'avait tant plu sur In Search Of Truth).

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Et pour finir les grosses déceptions de l'année :
1 - Dream Theater : The Astonishing (qu'est-ce qu'il m'a emmerdé cet album...)
2 - Opeth : Sorceress (je commence à être gavé par leur trip rock prog - hommage, même s'il y a quelques titres agréables)
3 - Orphaned Land & Amaseffer : Kna'an (bande-son d'une pièce de théâtre, pas vraiment un album d'Orphaned Land mais je m'attendais à mieux)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 03 janvier 2017 à 14:36:22
En ce qui me concerne, le dernier OPETH, je le trouve plutôt sympa.
Bien entendu, je regrette beaucoup le style de la période Still Life / Blackwater Park / Deliverance, mais, après quelques albums "cul entre 2 chaises", le basculement vers le rock prog 70's est désormais totalement accompli et entier.

Par contre, ce qui me gave considérablement avec cet album, c'est le son, que je qualifierais de dégueulasse. On le croirait filtré à travers une plaque de carton.
J'imagine que c'est pour donner une légitimité 70's à l'album, mais ça ne fonctionne pas du tout (pour moi), c'est juste laid...

J'ai toujours autant un problème avec les groupes (groupe de black en tête) qui sagouinent leur son "pour faire genre" alors qu'ils ont manifestement les moyens de faire un truc qui sonne... [:beuh]

Du coup, c'est vraiment dommage : Il y a réellement d'excellents passages sur ce disques... mais ils sont nappés d'un son ignoble et indigne qui vient tout gâcher.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 16 janvier 2017 à 16:51:23
Tiens, le Hellfest remet des prix littéraire. :o http://www.prix-hellfest.fr/

Les nominés sont :
- Mage de guerre de Stephen Aryan (Bragelonne)
- Les Héros de Joe Abercrombie (Bragelonne)
- Les Évangiles écarlates de Clive Barker (Bragelonne)
- Les Douze rois de Sharakhaï de Bradley P. Beaulieu (Bragelonne)
- Haut-Royaume – Les Sept cités de Pierre Pevel (Bragelonne)
- Les Filles de l’orage de Kim Wilkins(Bragelonne)

Ah tiens, c'est 6 fois le même éditeur, dites-donc. :o
Quitte à faire du copinage, ils ne pouvaient pas faire plus discret ? :o
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 février 2017 à 18:05:35
C'est pas technique pour un sou, mais des riffs plombés, des rythmiques pesantes et une voix divine.
Quel méga pied... [:sparta1]

https://www.youtube.com/watch?v=e6cD4QmqSSQ#t=1m54s
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 08 février 2017 à 17:15:55
Gojira nominé aux Grammy Awards :
http://www.sudouest.fr/2016/12/06/le-groupe-landais-gojira-nomme-deux-fois-aux-grammy-awards-3003961-4803.php
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 février 2017 à 19:07:00
A chaque fois qu'on parle de Gojira je me sens toujours très isolé, j'ai l'impression être le seul metalleux en France à ne pas accrocher [:onion sweat]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 09 février 2017 à 08:44:55
A chaque fois qu'on parle de Gojira je me sens toujours très isolé, j'ai l'impression être le seul metalleux en France à ne pas accrocher [:onion sweat]
Non non, mon enfant, tu n'es pas seul. Il y a un des gratteux de mon groupe qui n'accroche pas du tout non plus.
Ca va mieux ? Tu te sens moins seul ? [:lol]

Bon, vous avez tord et serez châtiés, mais au moins t'auras de la compagnie sur le bûcher ! ;)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 27 février 2017 à 22:33:28
Allez, je soutiens les artistes locaux, aussi ai-je acheté l'album de Symakya, groupe originaire de Nancy :)

https://www.youtube.com/watch?v=pjU9T4LpmAs
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 13 mars 2017 à 23:57:55
Meilleure photo de groupe au monde [:pfft]
Spoiler (click to show/hide)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 mars 2017 à 09:01:13
Ultra Vomit ! [:petrus jar]
Ils sont loin d'en être à leur premier délire, mais c'est vrai que là, ils font fort !!!

Perso, je kiffe assez le tee-shirt Saint Maclou : That's sooooooooooo EVIL !
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Beuah le 19 mars 2017 à 15:18:26
Perso, je kiffe assez le tee-shirt Saint Maclou : That's sooooooooooo EVIL !

(Oh là là des siècles que j'ai pas foutu les pieds sur le forum et que vois-je à mon arrivée ? Un topic sur le METÔÔÔLE ? JE COURS JE VOLE ME VOILÀ BONJOUR !! [:petrus jar])

Mention honorable également aux Chocapic, les céréales des plus grands métalleux bourrins evil buveurs de sang de vierge et brûleurs de chèvres (me regardez pas comme ça Shaka et Shura) de ce monde, c'est bien connu ! [:sparta1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 19 mars 2017 à 15:35:30
La tof respire la nostalgie et l'insouciance des années 80. Par contre, l'idée d'un procès pour détournement de logo avec Nestlé est envisageable.

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 19 mars 2017 à 19:03:38
J'imagine que ça peut rentrer dans la clause d'oeuvre parodique.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 mars 2017 à 22:36:52
(Oh là là des siècles que j'ai pas foutu les pieds sur le forum et que vois-je à mon arrivée ? Un topic sur le METÔÔÔLE ? JE COURS JE VOLE ME VOILÀ BONJOUR !! [:petrus jar])

Bonne lecture, tu as plus de 35 pages de retard :o
(sinon tu peux aussi zieuter mon topic guitare dans la section travaux perso, c'est gratuit :D)
(oui, je fais du rabattage et j'assume)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 23 mars 2017 à 23:55:04
Les pitres du metôôôôôôle français annoncent leur prochain album :

http://www.youtube.com/watch?v=geH49uzJooU
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 05 avril 2017 à 20:12:33
Je savais pas où foutre ça  [:lol] :

Spoiler (click to show/hide)

(source : http://fav.me/db4qa9v)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 06 avril 2017 à 21:47:00
Satan l'habite  [:homer1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 04 mai 2017 à 10:55:10
Calogero + Gojira = Calogira ! Logique imparable !!!

http://youtu.be/5IvzpNw4PHU?list=PL2DAn8zIUpFUS7M8GG08G4K5bVE67_dmB (http://youtu.be/5IvzpNw4PHU?list=PL2DAn8zIUpFUS7M8GG08G4K5bVE67_dmB)



MERCI ULTRA VOMIT !!! [:petrus yes]

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 19 mai 2017 à 10:44:48
Le Métôôôôôôôôôle contre le cancer [:dt] : https://www.facebook.com/Creapills/videos/1526878420676840/?hc_ref=NEWSFEED
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 juin 2017 à 14:51:45
http://www.pledgemusic.com/projects/celtic-frost

(http://www.hrrshop.de/bilder/produkte/gross/CELTIC-FROST-Morbid-Tales-CD-DIGI.jpg)

J'ose espérer que c'est une bourde de la part de HHR. Ce logo à la con sur les pochettes, j'en peux plus. Déjà qu'ils ont griffonné des trucs sur celles des Kreator.

Sinon, cette campagne de rééditions est sympa. Plus qu'à attendre le reste (Hellhammer, les premiers Helloween, Coroner).
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 août 2017 à 00:19:17
Dernièrement je me suis refait des classiques, à savoir les sacro-saints 5 premiers albums de Slayer.
Eh bien le moins que l'on puisse dire, c'est que mes goûts ont évolué. Il y a 20 ans je mettais sans hésiter Reign In Blood tout en haut de leur discographie, suivi de près par Seasons In The Abyss. Je trouvais Show No Mercy et Hell Awaits bien sympas, et South Of Heaven un peu en dessous du reste.

Aujourd'hui à mon sens c'est clairement Show No Mercy leur ultime chef d'oeuvre. Il est brut de décoffrage, mais c'est vraiment le disque où Hanneman et King solotent sans faire du nimp, les mélodies sont vraiment construites et ils avaient un gros potentiel de guitar heroes je trouve. Il aurait fallu qu'ils bossent davantage, mais j'imagine que ce n'était pas leur but, ils devaient faire genre anti-poseurs dans le temps, et trop bien jouer de la gratte était plutôt mal vu chez les thrashers de la 1ère heure (fans de punk avant tout) - ce qui s'est complètement inversé par la suite d'ailleurs [:lol]

Leur 2ème meilleur je dirais South Of Heaven. Super varié et mature, les guitares reviennent partiellement à des trucs bien ficelés. Ce qui gâche un peu, c'est la production.

Je vais laisser Reign In Blood en bon 3ème, parce que même si c'est un album que je n'écoute plus en entier, il définit vraiment la musique de Slayer comme celle de possédés. Et puis les gros classiques que sont Angel Of Death, Epidemic, Postmortem, Criminally Insane et Raining Blood resteront toujours les marqueurs d'une époque.

Hell Awaits ensuite. Je n'ai jamais vraiment adoré ce disque et ca n'a pas changé. Je le définirais comme un Show No Mercy mais en plus foutraque, mal dégrossi. De bons riffs (Necrophiliac quoi), une intro mid-tempo légendaire, un gros pavé bien tordu (At Dawn They Sleep), mais me concernant c'est à peu près tout ce qu'il y a à retenir.

Et enfin, grosse dégringolade de Seasons In The Abyss, qui lui a vraiment chuté dans mon estime. Je me demande comment je pouvais le mettre 2ème. Hormis les excellents Blood Red, Spirit In Black et le fabuleux morceau-titre, c'est le néant  [:fufufu] Que du bourrinage réchauffé (déjà, pourrais-je rajouter) et du mid-tempo longuet et soporifique ; qui n'a jamais baillé en écoutant Skeletons Of Society, Dead Skin Mask (bien pensée niveau atmosphère mais trop longue!) ou Expendable Youth? Et les solos ma parole, ca commence à devenir de la bouillasse... des chromatiques et du vibrato à qui mieux-mieux, aucune recherche mélodique. Vous allez me dire que c'était déjà le cas sur Reign In Blood, mais ca collait avec le côté apocalyptique du disque. Là le groupe essaye de ralentir le tempo sur 4 titres, installe des ambiances, mais sur les solos il continue à branler le manche facon dégueulis de notes sans queue ni tête... Va falloir que je réécoute Divine Intervention, finalement je pourrais le trouver plus abouti que Seasons... [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 août 2017 à 10:29:04
Seasons in The Abyss est un mélange de Reign et de South of Heaven, tout simplement. Ils savaient que le second était l'occasion de lever le pied par rapport à Reign in Blood qui définissait la limite, le point non retour. Divine Intervention représente le fait de céder à cette limite, de franchir la ligne au delà de laquelle ce n'est que bruit. Quant aux solos, on les remerciera jamais assez de rappeler que fondamentalement, les solos, ça ne sert pas à grand chose. C'est à placer au même niveau que les arrangements : un bonus sympa, mais la composition reste le sine qua non.

Quant à Show No Mercy, je reviens un peu de l'obsession de mettre le premier album en haut. C'est surtout que bon, on est à la limite du copier coller (Crionics sur Transylvania).
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 août 2017 à 21:40:28
Seasons in The Abyss est un mélange de Reign et de South of Heaven, tout simplement.

Oui, c'est un mélange avec seulement 3 bons morceaux...

Quant aux solos, on les remerciera jamais assez de rappeler que fondamentalement, les solos, ça ne sert pas à grand chose. C'est à placer au même niveau que les arrangements : un bonus sympa, mais la composition reste le sine qua non.

Oui euh Slayer sur Seasons rappelle surtout que les solos ne servent à rien quand ils sont mauvais... ::)

Après une compo dégueulasse avec un super solo, ca ne sert à rien, je crois qu'on s'accorde tous là-dessus.
Mais un bon morceau sans solo, ou pire, avec un solo crado, moi ca me laisse un goût d'inachevé. C'est une pierre angulaire du style, l'écrasant "pourcentage de présence" l'atteste, mais je peux faire sans de temps en temps...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 août 2017 à 17:40:11
Bon, j'hésitais puis j'oubliais d'en parler mais depuis le début de l'année voici ce podcast avec plein de sujets intéressants.

http://metalblabla.com/

J'attire surtout votre attention sur les deux derniers (dont le n°8 contient un super bonus) qui abordent deux dossiers assez intéressants.

http://metalblabla.com/podcast-emission-radio-thrash-hard-heavy

http://metalblabla.com/podcast-emission-radio-hard-fm-presse / http://metalblabla.com/pocast-metal-008-bonus-track

Bonne écoute.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 septembre 2017 à 23:56:48
@Bouloche Le Foufounet
Tu connaissais ça?

https://www.youtube.com/watch?v=R4EiRvFHrCo
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 22 septembre 2017 à 14:34:44
@Bouloche Le Foufounet
Tu connaissais ça?
Ah non, je ne connaissais pas du tout. Jamais entendu parlé...

J'ai écouté :
Après quelques secondes, j'ai pensé à du Mastodon. Mais, en définitive, à part l'inspiration 70's, ça n'a pas grand'chose à voir.
Ce n'est vraiment pas ma choppe de bière  tasse de thé. Je n'accroche pas du tout, désolé.
J'ai du mal avec le coté hypnotique/halluciné : Je peux comprendre le délire et le fait que ça doit plaire, mais, perso, ça me laisse froid.


Sinon...

J'ai appris récemment que Samael allait prochainement sortir un nouvel album (Hegomony : le 13 octobre).
Passage et Eternal restent parmi mes albums préférés, véritables piliers dans mon "identité musicale".

Depuis, je suis Samael et achète systématiquement les disques.
Mais, il faut bien avouer que, depuis, le groupe n'a rien sorti de phénoménal. Ils ont tenté un album plus "lumineux" (Reign of Light), mais son atmosphère plus "j'aime la vie" a eu du mal à me satisfaire.
Ensuite, doucement, progressivement, le groupe est revenu à un peu de noirceur avec d'abord Solar Soul  et, enfin, Lux Mundi (avec, entre les 2, un essai/délire trve Black Metal : Above).

Pour teaser le nouvel album, Samael a mis en ligne 3 extraits :

http://youtu.be/hL4u-rs4GAQ (http://youtu.be/hL4u-rs4GAQ)

http://youtu.be/jKsTpQY4JXI (http://youtu.be/jKsTpQY4JXI)

http://youtu.be/wpeXJVkQ1_U (http://youtu.be/wpeXJVkQ1_U)



Pour le moment, je suis mitigé, oscillant entre 2 sentiments.

Le coté positif, c'est que, a priori, ça sonne comme ce que j'attend de Samael : noir, martial et agressif.
Ce que j'entend avec ces 3 extraits me plait assez !

Le coté négatif, c'est que c'est absolument attendu. C'est sans "fantaisie", sans surprise. Rien que du classique.

Après, j'avais tellement "peur" pour cet album que le fait de ne pas être déçu, et même d'être plutôt hypé, est déjà, en soit, une bonne surprise ! [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 septembre 2017 à 16:35:26
J'ai du mal avec le coté hypnotique/halluciné : Je peux comprendre le délire et le fait que ça doit plaire, mais, perso, ça me laisse froid.
Ah... perso le riff de refrain à 0'59" me file des frissons.
Ce côté étouffé, un peu vieillot, mais martelant et über puissant RHÂÂÂÂ [:onion tears]

Sinon pour Samael je n'ai jamais vraiment suivi.
J'ai écouté Passage quand j'étais en fac, je me souviens du plébiscite du monde métalleux et surtout du morceau "Rain", que j'aimais bien ; mais déjà à l'époque je regrettais l'absence de solo de gratte :D Le reste du disque me paraissait en dessous et je n'ai jamais vraiment creusé le bouzin. Il n'est jamais trop tard :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 25 septembre 2017 à 10:31:21
Ah... perso le riff de refrain à 0'59" me file des frissons.
Ce côté étouffé, un peu vieillot, mais martelant et über puissant RHÂÂÂÂ [:onion tears]
Arf, si ça a le label "cacaman approvals", j'vais peut-être faire l'effort de réécouter le bazar et lui laisser une chance...

Concernant Passage, perso, je trouve que "Rain" n'est largement pas le meilleur morceau de l'album.
Disons que c'est un bon morceau de début d'album : simple, efficace, qui "accroche le chaland". La vitrine, la compo "tarte à la crème".

Mais à titre personnel, je préfère très largement "Jupiterian Vibe", "My Saviour", "Born Under Saturn" ou "The Ones Who Came Before" par exemple.
En fait, je crois que je préfère bien la moitié des compos du disques à "Rain" ! [:lol] [:aie]
Avis perso, hein !

Quant aux solos, je ne pourrais pas t'affirmer qu'il n'y en a absolument aucun sur l'ensemble des compos du groupe, mais, en tout cas, c'est certain que ça ne court pas les rues ! ;)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 septembre 2017 à 17:17:17
Je réécouterai "Passage" en tout cas ; ça fait trop longtemps que mon avis dessus est figé (ben 20 ans [:mouaisok]), et depuis je me suis plus ou moins ouvert au black metal alors qu'avant c'était pas vraiment le cas.

Sinon, le 1er extrait du dernier album de Misanthrope est sorti : La Fabrique du Fataliste

https://www.youtube.com/watch?v=VFSm7qxCM5A

Titre très riche comme à leur habitude. Niveau style c'est du 100% Misanthrope, à voir les autres morceaux de l'album pour éventuellement parler d'une stagnation ou d'une évolution (et si évolution, vers où). Par contre, les textes ressemblent de plus en plus à une version death metal du morceau des Inconnus "Vice et Versa" [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 27 septembre 2017 à 09:02:17
Je réécouterai "Passage" en tout cas ; ça fait trop longtemps que mon avis dessus est figé (ben 20 ans [:mouaisok]), et depuis je me suis plus ou moins ouvert au black metal alors qu'avant c'était pas vraiment le cas.
Après, il faut bien reconnaître que l'album a salement vieilli (à mon sens, les albums avec des sons électro-bidouille, très attachés à une époque, vieillissent souvent plus vite et plus mal que des albums avec des sons/moyens plus "traditionnels").
Par ailleurs, je ne suis pas certain qu'on puisse le classer dans la catégorie "black metal", mais bon, j'ai toujours été faché avec les étiquettes ! [:lol]

Sinon, le 1er extrait du dernier album de Misanthrope est sorti : La Fabrique du Fataliste

Titre très riche comme à leur habitude. Niveau style c'est du 100% Misanthrope, à voir les autres morceaux de l'album pour éventuellement parler d'une stagnation ou d'une évolution (et si évolution, vers où).
La vache, c'est dense ! [:sweat]
Difficile de piger tout ce qu'il se passe, c'est parfois franchement le bordel (écouter ça sur PC, au boulot, avec le pov'HP à l'arrière de l'écran, c'est sûr, ça aide pas ;))...
A voir sur la longueur, après plusieurs écoutes, et, surtout, avec le reste de l'album. ::)

Prudent et sceptique, je suis. [:fufufu]


Par contre, les textes ressemblent de plus en plus à une version death metal du morceau des Inconnus "Vice et Versa" [:lol]
[:onion laule] [:rofl]
C'est exactement ça !

Ca fait un moment que les textes ressemblent à une suite d'expressions (a priori) sans queue ni tête, avec des grosses formules ronflantes mais difficilement compréhensibles. Mais là, c'est encore plus flagrant ! [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 octobre 2017 à 18:26:02
BLACK METAL !!!!!!!!!!!!!

https://misthyrming.bandcamp.com/album/s-ngvar-elds-og-rei-u (https://misthyrming.bandcamp.com/album/s-ngvar-elds-og-rei-u) => Misþyrming, Islande, 2015.

https://cavemancult.bandcamp.com/album/rituals-of-savagery (https://cavemancult.bandcamp.com/album/rituals-of-savagery) => Caveman Cult, USA, 2014.

https://thoseopposedrecords.bandcamp.com/album/magna-atra-missa-2 (https://thoseopposedrecords.bandcamp.com/album/magna-atra-missa-2) => Supplicium, France, 2010.

https://no-solace.bandcamp.com/album/with-hearts-toward-none-lp-2012 (https://no-solace.bandcamp.com/album/with-hearts-toward-none-lp-2012) => MGLA, Pologne, 2012.

https://panphage.bandcamp.com/album/drengskapr (https://panphage.bandcamp.com/album/drengskapr) => Panphage, Suède, 2016.

https://ironboneheadproductions.bandcamp.com/album/cult-of-fire (https://ironboneheadproductions.bandcamp.com/album/cult-of-fire) => Cult of Fire, Allemagne République Techèque, 2013.

https://atavism-records.bandcamp.com/album/la-malignit-des-astres (https://atavism-records.bandcamp.com/album/la-malignit-des-astres) => Nefastt, France, 2012.

https://nuclearhammer.bandcamp.com/album/serpentine-hermetic-lucifer (https://nuclearhammer.bandcamp.com/album/serpentine-hermetic-lucifer) => Nuclearhammer, Canada, 2014.

https://the-deathtrip.bandcamp.com/ (https://the-deathtrip.bandcamp.com/) => The Deathtrip, muiltinational, 2014.

Sept ans de noirceur. Evil.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 octobre 2017 à 20:37:07
Ah et sinon je suis en train de tester le deuxième Blut Aus Nord, Memoria Vetusta I (Fathers of the Icy Ages). Pour l'instant c'est du très bon à part le son de la batterie (enfin surtout les cymbales) auquel je me fais de moins en moins. Même si elle accompagne pas mal de disques que j'adore.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 25 octobre 2017 à 12:07:36
Perso blut au nord, j'ai essayé une fois et ma réaction est très bien décrite à la fin de la fable "Le Corbeau et le Renard".
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 25 octobre 2017 à 12:16:11
T'étais le Renard ?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 25 octobre 2017 à 13:29:24
Je dirais plutôt que Max jura qu'on ne l'y prendrait plus.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 octobre 2017 à 22:27:02
Quand j'ai parlé de Demilich, j'étais loin de me douter qu'en fait, ils ont eu de la chance.

En effet, il arrive que la guigne change bien des choses quant à un paysage musical. Mais là, que ce soit du Death, un peu technique, et qu'en plus ils viennent du pays qui a juste raté le coche bien comme il faut (l'Allemagne), les efforts des archéologues ne sont pas si vains.

Le groupe s’appelle Cemetery, formé en 1986 et cogitant un maximum pendant quatre ans. Les influences se mélangent (Death, Watchtower, At the Gates, Bathory, Possessed), on fait un peu de polyrythmie et le groupe se sent fin prêt à sortir ses morceaux. Une démo en 1990, premier ennui avec un single resté au placard. Le premier album, Enter the Gates est enregistré en 1993 et un deal est vite signé. Manque de chance, West Virginia Records choisit ce moment pour mettre la clé sous la porte. Dépité, le groupe perd un de ses membres, récupère une chanteuse et change de nom. Malgré deux démos, ça ne prend pas et l'aventure s'arrête là.
Puis vint Internet. L'ancien leader a envie de donner une seconde vie à cet enregistrement sorti en démo à 30 cassettes et connu de deux ou trois pelés. Et ça marche : enthousiasme devant ce trésor perdu, deal avec un autre label et tous les enregistrements ressortent en 2014.

https://www.youtube.com/watch?v=LFSuIfaxZKc

Bonne écoute. Moi, j'aurais juste des réserves sur la basse qui surligne puis qui s'efface de temps à autre, mais c'est tout.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 novembre 2017 à 13:19:37
J'aurais pu mettre ça dans le topic "Tacos des bonnes nouvelles", mais bon...

Il y a 1 ou 2 mois, j'avais voulu acheter des places pour le concert d'Ultra Vomit à Strasbourg, programmé le 26 janvier 2018.
Pas spécialement fan du groupe, mais il y a avait moyen de passer une super soirée entre potes tant le groupe est réputé péter des délires en concerts.

Et là, horreur malheur, au moment d'acheter mes places : Concert complet ! [:homer1]
4 mois avant la date : Déjà sold out ! J'avais jamais vu ça !

Déçu, fus-je. Me faire à l'idée, dus-je. >:(

Voilà que hier, j'apprend que ce même groupe fait une date le lendemain (le 27, donc) dans un petit bled à 1h de route : GLOOOIIIIRE ! [:petrus yes]
Il reste des plaaaaces : re-GLOOOIIIIRE ! [:petrus yes] [:petrus yes]

Voilà voilà, on a les joies qu'on peut ! :-[
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 novembre 2017 à 17:00:04
Ultra Vomit en concert c'est cool.
Potache, fun. A voir 1 fois. Et oui, leur renommée va s'agrandissant en France, ce qui nous promet d'autres délires. Vu l'engouement ça m'étonnerait qu'on attende encore 8 ans pour leur prochain disque.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 novembre 2017 à 17:17:21
Et oui, leur renommée va s'agrandissant en France [...]
Alors, oui, en effet, leur renommée est grandissante... Mais, quand même, sold out 4 mois avant la date, je trouve ça incroyable ! C'est Ultra Vomit, quoi, un obscur groupe de metal extrême grind death (à l'origine) à l'humour douteux. Même pour les grosses machines de guerre, du genre Machine Head ou Gojira, il n'y avait aucun soucis pour trouver des places.

Là, même des connaissances photographes, qui généralement obtiennent des passes ou des places par des circuits parallèles, n'ont pas réussi à chopper la moindre place.
C'est hyper blindax !!! [:sweat]

Bref, chuis content ! [:jump]

Ma seule crainte, étant donné que c'est dans un tout petit bled perdu dans la montagne et desservi par des toute-petites routes, c'est qu'il neige (26 janvier, je rappelle) et que ça sois mega galère pour accéder à la salle...
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 novembre 2017 à 17:33:01
Mais, quand même, sold out 4 mois avant la date, je trouve ça incroyable ! C'est Ultra Vomit, quoi, un obscur groupe de metal extrême grind death (à l'origine) à l'humour douteux.

Complètement, tu fais bien de le préciser, et d'ailleurs il n'y a pas que ça : techniquement ce ne sont pas des monstres non plus, ils font le job, et surtout c'est de la parodie !! Ils ne "composent" pas dans le sens "noble" du terme, ils inventent des pastiches, qui certes sont très bien faits, un peu à la manière des Inconnus je trouve, donc c'est drôle et souvent très bien imité...
...mais il n'y a rien de "musicalement sérieux" dans le sens "on se casse le derche à pondre des compos travaillées et faire des textes avec du sens et on bosse la technique pour enrichir notre vocabulaire expressif".
Donc que ça perce c'est cool et c'est mérité, mais que ça perce à ce point-là, pour ce qu'ils ont à proposer, c'est plutôt surprenant.

En tout cas moi j'aime bien, ça casse un peu les codes du "metal élitiste" et j'ai un humour douteux aussi donc voilà, heureux de voir qu'un groupe de metal comme ça puisse tourner et faire salle comble.


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Sinon tout à fait autre chose, je suis tombé il y a quelques semaines sur cette chaîne YT de "REACTION!!!" faite par 2 fans de rap US.
D'habitude les chaînes de ce style me gonflent car finalement se filmer en train de réagir à un truc et en faire un "contenu original", merci mais non merci. Ceci dit, je dois bien avouer qu'avec ces deux-là, je me marre bien car leur façon d'interpréter et de "métaphoriser" ce qu'ils découvrent est tordante.
Et c'est surtout ce choc des cultures entre 2 spécialistes du rap US et le monde du metal qui m'a plu.
Ici, leur vidéo sur le morceau de Megadeth "Holy Wars".

https://www.youtube.com/watch?v=sh8wxc4tctE
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 24 novembre 2017 à 18:04:46
"Pas de préliminaires, on entre sans frapper... mais en fait si, on cogne !" :D

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 novembre 2017 à 18:07:30
Sinon tout à fait autre chose, je suis tombé il y a quelques semaines sur cette chaîne YT de "REACTION!!!" faite par 2 fans de rap US.
D'habitude les chaînes de ce style me gonflent car finalement se filmer en train de réagir à un truc et en faire un "contenu original", merci mais non merci. Ceci dit, je dois bien avouer qu'avec ces deux-là, je me marre bien car leur façon d'interpréter et de "métaphoriser" ce qu'ils découvrent est tordante.
Et c'est surtout ce choc des cultures entre 2 spécialistes du rap US et le monde du metal qui m'a plu.
Ici, leur vidéo sur le morceau de Megadeth "Holy Wars".

https://www.youtube.com/watch?v=sh8wxc4tctE
Ah ouais, c'est sympa. :)
C'est chouette de voir 2 mecs venant d'un "monde" totalement différent essayer d'analyser ça de manière neutre et "objective" (je met entre guillemets car je n'aime pas ce terme).
C'est très agréable de voir des gars, issus du rap US, traiter avec respect un morceau de metal, du genre : "ce n'est vraiment pas notre came, mais putain ça claque, ces gars sont probablement des tueurs".
Rafraichissant ! Loin des clichés "gros cons défendant sa chapelle et crachant sur les autres styles". Une belle leçon de respect.

J'ai bien aimé leurs réactions au début du morceau : "Ah ouais, OK, sans préliminaire ? Même pas un petit bisou dans le cou ou une petite caresse ?" [:lol]

EDIT : Grillé par Dam's


Pour en revenir à Ultra Vomit, je suis d'accord avec toi : c'est de la parodie ! De la très bonne parodie, certes, mais seulement de la parodie !
Je suis assez fasciné et amusé, d'ailleurs, par les moyens mis en oeuvre (bonne prod', bon son, bonne exécution, toussa toussa) pour finalement faire les cons ! [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 25 novembre 2017 à 07:18:16
Bah ultra vomit ils font de la connerie, mais ils la font avec conviction j'ai envie de dire :)) J'avais bien aimé Objectif Thunes (malgré un humour parfois un peu...régressif, on va dire) et il m'arrive de le réécouter de temps en temps, ce qui n'est pas forcément gagné avec un album parodique.

Je n'ai pas écouté le dernier par contre, en fait chuis un peu à la rue sur les nouveautés depuis quelques années [:aie]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 25 novembre 2017 à 09:53:44
Bah ultra vomit ils font de la connerie, mais ils la font avec conviction j'ai envie de dire :))
Exactement ! [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 décembre 2017 à 14:25:40
Qu'est ce que c'est ? Une comète ? Un oiseau ? L'avion qui emmène Hallyday sur une île où séjournent Michael Jackson, Elvis Presley et Jimi Hendrix ?

NON. C'est la première bonne sortie de Nuclear War Now! depuis un bon bout de temps.

https://www.youtube.com/watch?v=jq2V_ENMGnU

Pffou, ça commençait à me saouler les clones de Portal, Conqueror ou Blasphemy.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 décembre 2017 à 18:42:15
Warrel Dane, chanteur de Nevermore et Sanctuary, crise cardiaque, mort à 56 ans [:sweat]
Fais chier. Le metal perd une voix unique en son genre, et ces 2 excellents groupes sont morts avec lui, jusqu'à preuve du contraire.

En son honneur.

https://www.youtube.com/watch?v=M8KR5MyHN3g
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 13 décembre 2017 à 20:32:53
Oh merde. Bordel.
Triste, je suis...

 [:shinji]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 14 décembre 2017 à 00:36:42
Ah, feuque.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 décembre 2017 à 12:28:44
 [:hurle] C'est l'heure de la rétro 2017

(https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/26047003_902324216593350_8083947942540555917_n.jpg?oh=b75c54d3204270d889ccd521f6dc596e&oe=5AFC88BE)


Après une cuvée 2016 de toute beauté, je n'attendais pas grand-chose de cette année que je pensais être "de transition", hormis pour les derniers Kreator, Cradle, Enslaved et Overkill ; pourtant j'ai été littéralement arrosé de découvertes et d'excellentes surprises. Tant et si bien que 2017 a pour moi fini par surpasser 2016.

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Mon top 5 de 2017:

1- Cradle Of Filth "Cryptoriana - The Seductiveness of Decay"
 Avec "Hammer Of The Witches" en 2015 et du sang frais dans ses rangs, COF semblait atteindre l'apogée d'une renaissance entamée en 2008, et penser surpasser cet excellent disque pouvait paraître un poil présomptueux. Mais ils l'ont fait. Avec des compos ravageuses mêlant thrash et black metal symphonique "mainstream", magnifiquement construites avec ce côté progressif (au sens premier, structurel, tel que défini par Yes ou Genesis), des vocaux variés, des musiciens au top, Cradle ne m'a jamais paru aussi affûté que maintenant, si bien qu'il semble de plus en plus incongru qu'ils puissent renouveler leur exploit et placer la barre encore plus haut sur l'album suivant.

2- Ayreon "The Source"
 Grosse surprise pour moi de le mettre si haut dans le classement, n'étant pas très très fan de la grandiloquence théâtrale, souvent mielleuse, chère au maître à penser d'Ayreon, Arjen Lucassen. Si sur cet album quelques paroles et mélodies restent encore bien kitsch et sirupeuses, ces défauts sont anéantis par un metal prog éclatant et des interventions d'invités prestigieux (le meilleur étant pour moi Hansi Kürsch) s'étalant sur 2 CDs. Enorme effort de composition et d'arrangements.

3- Marty Friedman "Wall Of Sound"
 Tour de force solo de l'ex-Megadeth, qui y déploie tout son talent et ses pre-bends légendaires. Son précédent disque "Inferno" avait déjà frappé fort mais certaines compos chantées n'étaient pas au niveau du reste ; ici Friedman enfonce le clou instru pour n'y laisser qu'un seul titre chanté (le moins bon d'ailleurs), et il en résulte un disque pétri de tiroirs, peut-être un peu difficile d'accès, mais décoré d'atmosphères très diverses, allant de la ballade mélancolique au riff rageur flirtant même avec le black metal.

4- Wintersun "The Forest Seasons"
 Faire un concept-album de 4 morceaux sur les 4 saisons pouvait paraître assez ambitieux ; ou ridicule aussi, c'est selon. Je sais que ce disque est assez controversé parmi les fans, mais je l'ai énormément apprécié. Les 4 titres proposent des ambiances qui collent bien aux latitudes nordiques (successivement folk, heavy, black et feutrée) et je me suis laissé emporter par le propos artistique de Jari Mäenpää. Excellente surprise pour ma part.

5- Portrait "Burn The World"
 4ème disque des Suédois, toujours très inspirés par Mercyful Fate, taillé dans un heavy/speed metal classique mais de haute volée. Impossible pour moi de rester stoïque devant une telle débauche d'énergie, de solos et de riffs incisifs. Bref, du vrai heavy metal "bardé de cuir et de fer", genre que l'on croit toujours, à tort, moribond et appartenir au passé.

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 Echoue au pied du podium : Sons Of Apollo "Psychotic Symphony", super groupe avec Portnoy, Soto, Sheehan, Sherinian et Thal ; album de metal prog à la DT illuminé par la flamboyance de l'immense Bumblefoot. C'est bien la première fois qu'un projet de Portnoy retient à ce point mon attention, à tel point que je le trouve meilleur qu'un Liquid Tension Experiment.

Quelques albums que j'ai aimé, sans ordre de préférence :

Kreator - Gods Of Violence (classique et bien fait)

Overkill - The Grinding Wheel (des moments vraiment brillants -les derniers titres - mais un peu long)

Havok - Conformicide (thrash très efficace et très énervé contre la méchante société)

Obituary - Obituary (des passages surprenants, d'excellents solos, mais un petit passage à vide au milieu de l'album)

Art Of Anarchy - The Madness (hard rock de bonne facture, avec Ron Thal à la gratte solo ; le souci est qu'hormis ses interventions, le disque redevient un peu banal)

Iced Earth - Incorruptible (bon disque, classique et burné)

Accept - The Rise Of Chaos (je me remets à écouter Accept grâce à cet excellent album, qui m'a fait découvrir leur nouveau chanteur - du heavy inspiré du début à la fin)

Enslaved - E (disque atmosphérique avec quelques explosions de violence, un peu beaucoup à la Opeth d'il y a 10 ans ; très bon mais demande d'être dans de bonnes dispositions)

The Faceless - In Becoming A Ghost (concept-album ambitieux avec un petit côté Faith No More ; d'excellents passages mais un ensemble assez décousu avec des voix claires qui m'irritent un peu)

Archspire - Relentless Mutation (objectivement album de tech-death d'école, techniquement énorme, avec le bon goût de ne durer que 30 minutes ; mais ses extravagances vocales scat me fatiguent)

Exarsis - New War Order (thrash très chouette mais un peu trop criard sur la longueur)

Eruption - Cloaks Of Oblivion (thrash au doux parfum de Sanctuary, album varié, dans le haut du panier du style cette année)

The Chasm - A Conscious Creation from the Isolated Domain - Phase I (tech-death old school aux relents black parfois, groupe culte et album totalement instru - très osé mais assez hermétique ; la performance mérite d'être saluée en tout cas)

Power Trip - Nightmare Logic (nouvelle coqueluche des thrashers, vrai palm-mute fest avec un côté crossover qui personnellement m'empêche d'adhérer davantage)

Rage - Seasons Of The Black (du Rage calibré comme ils en font depuis des années, mais empli d'une nouvelle énergie ; les premiers morceaux font forte impression, puis le soufflet retombe un peu)

Terrifier - Weapons Of Thrash Destruction (thrash très impressionnant de maîtrise ; sans vraiment d'originalité mais avec un savoir-faire virevoltant qui m'a laissé pantois)

Misanthrope - ΑXΩ (après une excellente première approche, mon intérêt pour ce disque a décru - quelques fautes de goût, mais une bonne moitié de titres sidérante de qualité)

Sceptic Flesh - Codex Omega (gros travail d'arrangements mais aucun solo - c'est débile mais pour moi c'est super frustrant)

Running Death - DressAge (album thrash très sympa, musicalement influencé par Megadeth, avec une voix à la Sodom / Motörhead)

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Cette année a également été l'occasion de découvrir de nouveaux groupes et des premiers albums à la Grande Gloire du Metal Traditionnel :

Extravasion - Origins Of Magma (tech-thrash old school made in France, burné et inspiré, qui laisse présager un excellent avenir, si jamais le groupe se reforme xD - je mets un bémol sur la voix par contre)

Jenner - To Live Is To Suffer (thrash serbe exclusivement féminin, d'excellente qualité ; la démarche est sincère, les musiciennes respirent la bonne vieille basket pourrie et la cartouchière, bon niveau technique, jeu fougueux et quelques morceaux mémorables!)

Lunar Shadow - Far From Light (heavy old school avec un son volontairement rétro, un peu sec et étouffé, et quelques influences black metal 1ère vague - le groupe allemand joue sur la nostalgie et fait revivre les méthodes ancestrales avec brio et ferveur)

Sanhedrin - A Funeral For The World (heavy old school US très typé Black Sabbath, avec une chanteuse sponsorisée par Gitanes sans filtre ; album varié et très inspiré, malgré son étendard très identifiable, qui aurait pu devenir un classique ultime et incontournable au début des années 80)

Satan's Hallow - Satan's Hallow (grosse claque heavy/speed US avec une chanteuse à la Joan Jett ; ça fait du bien de réentendre des femmes dans le metal chanter autrement qu'en lyrique ou en growl - le heavy sort des tripes ici, ça solote et ça riffe dans tous les sens)

Deserter - Coils Of The Lesser Serpent (thrash/death belge maîtrisé et varié, très loin du cliché bourrin sans cervelle - à la limite d'être tech old school à de nombreuses reprises)

Vexovoid - Call Of The Starforger (tech thrash italien à la Vektor - j'ai pas encore reçu l'album, mais les premiers extraits étaient alléchants alors j'en parle quand même)

Amken - Temple Of The Absurd (thrash grec, sonne très Havok - efficace)

Cerberus Attack - From East With Hate (gang thrash crossover brésilien, bons passages mais assez bateau dans l'ensemble - à surveiller)

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Ce que je n'ai pas eu le temps d'écouter :

No Return - The Curse Within
 Cavalera Conspiracy - Psychosis
 Satyricon - Deep Calleth Upon Deep
 Samael - Hegemony
 Killers - Trajets-dits
 ... et d'autres..

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Mes déceptions 2017 :

Grave Digger - Healed By Metal (trop prévisible ; normal que ça le soit un peu, mais pour moi la limite est franchie)

Leprous - Malina (objectivement c'est très bien fait, super musiciens évidemment, mais ça manque de ballz - les mélodies m'emportent de temps à autres, sans électrifier sérieusement les longs passages atmosphériques qui se succèdent ; s'il me fallait définir ce disque je dirais "ennui de qualité". C'est une déception pour moi car le précédent m'avait impressionné)

Paradise Lost - Medusa (idem ici, le précédent album était étonnant avec un retour des voix gutturales sur des compos un peu plus metal mais toujours aussi mélancoliques - Medusa offre de beaux morceaux également, mais le ventre mou du disque 3-4-5-6 crucifie tout le plaisir. Dommage)

Arch Enemy - Will To Power (globalement le disque se tient bien, même si la volonté d'y coller 12 morceaux trahit un inévitable quota de remplissage ; par contre je le mets dans les déceptions de l'année à cause du potentiel gâché : le groupe a engagé JEFF LOOMIS dans ses rangs, soit l'un des tous meilleurs guitaristes metal extrême en activité, pilier de l'excellent feu-Nevermore... et Michael Amott ne l'a pas laissé composer. Pour une équipe de foot, ce serait comme acheter une machine à buts et la laisser sur le banc pendant 85 minutes)

Annihilator - For The Demented (comme d'habitude avec ce groupe, je reste très impressionné par 2-3 morceaux dans l'album, mais je ne retiens rien du reste ; du coup ce n'est pas une déception à proprement parler car je m'y attendais)

Morbid Angel - Kingdoms Disdained
(faisant suite au suicide commercial et artistique qu'était Illud Divinum Insanus, ce nouveau disque tente de recoller les morceaux avec la fanbase, de manière un peu trop évidente ; il en résulte un disque très répétitif où le groupe s'évertue à bombarder l'auditeur de blast beats, de tremolo picking et de solos chaotiques. Ce groupe-culte sait normalement largement faire mieux)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Max le 30 décembre 2017 à 13:07:17
Mais comment on peut être déçu par du Grave Digger ?  [:aie]

Sinon oui le cradle il avait l'air bien de ce que j'ai écouté. On aime ou on aime pas mais il faut leur reconnaître, après autant d'albums, avoir toujours du souffle dans un style qui reste quand même assez balisé, respect.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 31 décembre 2017 à 01:18:51
Wintersun, c'est pas un ancien de Ensiferum par hasard ? En tout cas, ça y ressemble vachement pour le peu que j'en ai écouté...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 31 décembre 2017 à 17:41:45
Perso, le PARADISE LOST, je le kiffe !
Il est gras, lourd, oppressant : Du gros doom old-school qui fait plaiz' ! Mais c'est clair que c'est difficile d'y "rentrer" et que ce n'est pas un album qu'on écoute "en toute occasion pour se détendre"...

Pour le dernier AYREON, je suis d'accord : J'adore ce disque, il me fait délirer ! Il y a plein de passages "queenesques" qu'on ne retrouvait pas sur les albums précédents : fun.
Bon, après, à la base, je suis assez fan d'AYREON et achète chaque disque à leur sortie.

Le dernier SAMAEL est, pour moi, une putain de bonne surprise !
Même si j'achète tous leurs albums depuis la claque Passage (1996 : putain ! [:mouaisok]) et Eternal, je désespérais de retrouver la rage et la noirceur qui m'avaient tant plu avec ce groupe.
Eh bien voilà ! Enfin ! Vorph s'est enfin décidé à (re-)mettre de la colère dans son chant... et, putain, ça change tout et ça fait du bien !
Alors, bien sûr, ce disque est, musicalement, sans grande originalité : le groupe déroule son style, on est en terrain archi-connu. Et, en outre, je trouve que la qualité des compos baisse à partir de la moitié du disque... Mais, peu importe, j'adore ce disque : je prend un pied énorme à chaque écoute.

Enfin, le MISANTHROPE est aussi, pour moi, une semi-déception. Même si je lui reconnais des qualités, je n'arrive tout simplement à "rentrer dedans" : trop dense, trop riche, trop tout le temps "le pied au planché".
Je suis sûrement un vieux con, mais, pour moi, aucun de leurs albums ne peut rivaliser avec Visionnaire...


P.S. : Concernant le CRADLE OF FILTH, j'en ai également entendu beaucoup de bien. Il faudrait que je me force à y jeter une oreille. Mais j'ai vraiment du mal, désormais, avec ce style : J'ai décroché du groupe après Midian et je n'arrive plus à accrocher au black sympho. "Je  suis trop vieux pour ces conneries" probablement...


EDIT : J'ai failli oublier... Autre déception, pour moi : le dernier MASTODON.
J'ai eu beau essayer, à maintes reprises, rien à faire, je n'arrive pas à accrocher à cet album. Objectivement, il y a probablement de chouettes trucs, mais le son complètement dégueulasse m'empêche d'éventuellement apprécier cet album. Je n'arrive tout simplement pas à rentrer dedans.
Encore une fois, je reste circonspect qu'on puisse "commettre" un tel son infâme. Je ne comprend pas.
C'est con : du coup, cet album n'a eu aucune chance...
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 janvier 2018 à 14:38:28
Mais comment on peut être déçu par du Grave Digger ?  [:aie]

Bah moi j'aime bien certains de leurs trucs, notamment lorsqu'ils partent dans leurs histoires de batailles / heroic fantasy / roi Arthur, ils ont fait de bons morceaux sur ce terrain ; et même si c'est une musique par essence prévisible lorsqu'on en connaît les ficelles, il y a l'énergie et l'entrain de la démarche à prendre en compte.
Par exemple sur l'album "Rheingold" ça a beau être cliché, ça passe bien car ils sont à fond dedans et semblent jouer comme si leur vie en dépendait. Là ce dernier album est aussi cliché que le reste, mais ça sonne fatigué, usé, "album-contrat".

Wintersun, c'est pas un ancien de Ensiferum par hasard ? En tout cas, ça y ressemble vachement pour le peu que j'en ai écouté...

C'est bien cette même personne. Jari Maenpaa (mettez les trémas sur les a de votre choix)

Perso, le PARADISE LOST, je le kiffe !
Il est gras, lourd, oppressant : Du gros doom old-school qui fait plaiz' ! Mais c'est clair que c'est difficile d'y "rentrer" et que ce n'est pas un album qu'on écoute "en toute occasion pour se détendre"...

L'avant-dernier j'étais rentré dedans comme dans du beurre ( [:fufufu] ) mais celui-là a un ventre mou qui m'ennuie terriblement ; globalement les compos sont structurellement moins fouillées que sur "The Plague Within", on dirait qu'ils étaient plus à la recherche d'un "son" qu'autre chose et c'est bien audible sur le morceau The Longest Winter. C'est un choix artistique valable évidemment, mais du coup ils m'ont perdu en route.

Pour le dernier AYREON, je suis d'accord

Oui il est très bien fait, et chose que j'ai oublié de préciser (ce qui est un comble pour moi), il envoie du lourd niveau guitares, car il n'y a rien de moins que Paul Gilbert et Guthrie Govan dessus O_O
Par contre les autres Ayreon je les trouve souvent très guimauve, surtout "The Human Equation", celui-là dans le genre comédie musicale dramatique/romantique il se pose là, et j'ai beaucoup de mal avec ce genre d'ambiance qui fait parfois série d'après-midi pour ménagère [:petrus] Quand j'étais en fac j'écoutais pas mal "The Final Experiment", il a un peu mal vieilli mais il a toujours ses charmes.

Enfin, le MISANTHROPE est aussi, pour moi, une semi-déception. Même si je lui reconnais des qualités, je n'arrive tout simplement à "rentrer dedans" : trop dense, trop riche, trop tout le temps "le pied au planché".
Je suis sûrement un vieux con, mais, pour moi, aucun de leurs albums ne peut rivaliser avec Visionnaire...

Je suis presque d'accord, à ceci près que "ΑXΩ" n'est pas spécialement ni plus dense ni plus riche ni plus "pied au plancher" qu'un autre album de Misanthrope. Je le trouve varié en termes de rythmes. Mais certains titres me laissent froid (Galatia, Me Suivras-Tu?, Mélissa & Darvulia, Ardente Psychopathophobie où là oui ça bourre for the sake of it), voire un peu goguenard (Vénus Callipyge). Les 3 titres d'ouverture sont immenses par contre.
Sinon pour "quoi de mieux que Visionnaire", je dirais "IrréméDIABLE", pour moi ce disque fait clairement partie des tous meilleurs du groupe et parvient à surpasser "Visionnaire" par moments.

Concernant le CRADLE OF FILTH, j'en ai également entendu beaucoup de bien. Il faudrait que je me force à y jeter une oreille. Mais j'ai vraiment du mal, désormais, avec ce style : J'ai décroché du groupe après Midian et je n'arrive plus à accrocher au black sympho. "Je  suis trop vieux pour ces conneries" probablement...

Si jamais tu t'y remets tu vas avoir quelques albums à rattraper car ils ont abattu énormément de travail depuis, surtout à partir de 2008 ça redevient très inspiré. Surtout que ce n'est plus vraiment du black sympho stricto sensu, c'est plutôt un mélange thrash / black sympho / prog, et les nouveaux musiciens assurent comme des bêtes.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 05 janvier 2018 à 09:37:11
Oui il est très bien fait, et chose que j'ai oublié de préciser (ce qui est un comble pour moi), il envoie du lourd niveau guitares, car il n'y a rien de moins que Paul Gilbert et Guthrie Govan dessus O_O
Par contre les autres Ayreon je les trouve souvent très guimauve, surtout "The Human Equation", celui-là dans le genre comédie musicale dramatique/romantique il se pose là, et j'ai beaucoup de mal avec ce genre d'ambiance qui fait parfois série d'après-midi pour ménagère [:petrus] Quand j'étais en fac j'écoutais pas mal "The Final Experiment", il a un peu mal vieilli mais il a toujours ses charmes.
Je suis assez d'accord avec ton analyse de Human Equation.
Ce qui est intéressant, c'est que c'est sûrement l'album d'Ayreon le plus "riche" en terme d'orchestration et celui avec le plus grand nombre d'instruments différents, d'ambiances différentes.
Le soucis, c'est qu'à coté de passages qui envoient de la bûche, avec gros riffs et grosses grattes, il y a plein de petits moments choupi-guimauve-mignon-qui-collent-aux-dents.

De la même manière, sur ce disque, on retrouve des parties de chant sûrement les plus dépressives de toute la discographie d'Ayreon, avec notamment les passages de Mikael Åkerfeld (Opeth) dans le rôle de "Fear" ou de Devon Graves (Dead Soul Tribe) dans le rôle de "Agony".
Et, à coté, t'as du chant d'une niaiserie terrifiante sur le pouvoir de l'amitié et de l'amour avec les petits piou-piou qui volent.


Cependant, en définitive, j'aime beaucoup, globalement, Ayreon.

Mais, en fait, c'est peut-être grâce à l'exceptionnel batteur : Ed Warby (Gorefest).
Autant je n'aime pas ce qu'il fait dans Gorefest, autant je trouve qu'il magnifie la musique d'Ayreon.
Pour moi, il est, avec d'autres, la quintessence de ce que j'adore chez les batteurs : Il est certes technique, mais surtout il est juste, discret, efficace ! Aucune esbroufe, aucune frime, toute la technique mise au service du morceau. Perso, je sur-kiffe ce genre de batteur.


Sinon pour "quoi de mieux que Visionnaire", je dirais "IrréméDIABLE", pour moi ce disque fait clairement partie des tous meilleurs du groupe et parvient à surpasser "Visionnaire" par moments.
J'étais certain que tu me parlerais d'IrréméDIABLE ! ;)
Promis, c'est prévu que je m'y penche !
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 30 janvier 2018 à 09:09:05
https://www.youtube.com/watch?v=7HoQE4sKN_0

Une vidéo pas inintéressante sur ce qui n'irait pas dans le Heavy actuel, le prog, l'enregistrement, etc.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 15 février 2018 à 09:35:08
http://metalblabla.com/podcast-metal-016-judas-priest-femmes

Et ouais, déjà la seizième émission. On y parle de Judas entre autres.

Il y a même un forum. C'est pas beau, ça ?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 31 mars 2018 à 14:36:39
Les Métalleux du Zodiaque [:sparta1]
(https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/29597436_1462275820551045_2560865398351055886_n.jpg?_nc_cat=0&oh=245457e89fc01f8a9730ad430eb5bd6c&oe=5B2F14B7)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 31 mars 2018 à 15:06:53
Héhé ! Bien joué ! [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 05 avril 2018 à 22:25:06
https://www.youtube.com/watch?v=QoUv2VZXvbo



WAR !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 avril 2018 à 14:47:05
Je découvre et écoute tellement de trucs en ce moment, il faudrait que je récapitule tout ça mais ça me prendrait des lustres :o
En vrac, je suis surtout à fond dans le tech-thrash, ancienne vague, nouvelle vague, avec quelques excursions black metal ou death metal et autres "Tribulations".

https://www.youtube.com/watch?v=RUk0eNAgYz4

Un petit mot toutefois sur le dernier Judas Priest, "Firepower", que je trouve bon mais sans plus. Typiquement un album du Priest, à savoir 3-4 très bons morceaux, 3-4 morceaux corrects et le reste de remplissage. C'est dommage parce qu'hormis "Painkiller", tous leurs albums auraient gagné à être dégraissés pour en sortir 2 fois moins et avoir du très lourd à chaque fois (mais ça faisait moins de pognon j'imagine). J'adore ce groupe, vraiment, quand je me fais un best-of d'eux je décolle littéralement, c'est du bonbon pour les oreilles, mais ils n'ont que trop rarement su faire des disques complets et aboutis de bout en bout.
A la différence de Maiden.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 07 avril 2018 à 19:06:10
"Invaders", "Total Eclipse", "Deja-Vu", tous les instrus avec Paul DiAnno sauf "Phantom of the Opera", "The Duellists", etc.

Le seul album du Priest dans ce cas de figure c'est British Steel.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 19 mai 2018 à 16:32:55
SPORT THE WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!!!!!! WAR SUPPOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORT !!!!!!!!!
THE SPORT IS WAR, TOTAL WAR !!!!!!
WHEN THE END IS A SLAUGHTER
THE FINAL SWING IS NOT A  DRILL

IT'S HOW MANY PEOPLE I CAN KIIIIIIIIIILL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 21 mai 2018 à 12:49:19
SPORT THE WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAR !!!!!!!!!!! WAR SUPPOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORT !!!!!!!!!
THE SPORT IS WAR, TOTAL WAR !!!!!!
WHEN THE END IS A SLAUGHTER
THE FINAL SWING IS NOT A  DRILL

IT'S HOW MANY PEOPLE I CAN KIIIIIIIIIILL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Oh!
Je connais ce morceau!  [:dawa]

https://m.youtube.com/watch?v=XGiYOqZleRQ
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 21 mai 2018 à 13:32:24
https://m.youtube.com/watch?v=XGiYOqZleRQ
Oh, bordel de merde !!! [:chiyo1]

 [:rofl]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 28 mai 2018 à 20:57:56
https://www.facebook.com/NoiseRecordsLebt/videos/912347972288054/

Ils pensaient se faire sur le cadavre comme des vautours mais maintenant qu'il remarche et reprend des couleurs, ils se convertissent en bande de rats.

Leur filerai pas le blé direct, mais curieux de voir à quoi ça ressemble. En attendant, essayez les jeunes de BVoight Kampff, et c'est bien d'chez nous.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 15 juin 2018 à 08:18:56
Et pourquoi pas ? [:lol]

https://twitter.com/Europe1/status/1007161812062593024

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 15 juin 2018 à 08:32:24
Henri Death [:kred]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 21 juin 2018 à 08:24:38
@BigFire et @Bouloche Le Foufounet : au rapport !

https://youtu.be/c1kNwDfBrLY

En dehors de son esthétisme kubrickien, la signification de la dernière séquence m'échappe complètement.

D's©
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 21 juin 2018 à 09:04:37
 [:sparta1] [:onion tears]

En dehors de son esthétisme kubrickien, la signification de la dernière séquence m'échappe complètement.
Moui, pareil, pas tout compris... [:what]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 21 juin 2018 à 09:27:45
Référence à Indiana Jones et la dernière croisade, lors de la scène ou les persos doivent choisir quelle coupe est le Graal parmi toutes les coupes disponibles dans le temple :

http://www.youtube.com/watch?v=PjOn8nwFDMY
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 21 juin 2018 à 09:41:25
NOn mais ça c'est obvious. Nous, on parle de la fin du clip :o

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 21 juin 2018 à 09:45:17
Ben je sais pas :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 21 juin 2018 à 10:42:08
Peut-être que, en réalité, il n'y a rien de spécial à comprendre...
Un simple délire "Kubrick style" pour, précisément, faire mouliner le public sur une éventuelle signification... alors qu'il n'y en a pas !

Vu les loustics, c'est totalement possible ! ;)



Et, l'Ecureuil : Merci beaucoup, Captain Obvious !!! [:lol]
 [:motb]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 25 juin 2018 à 18:26:58
Pareil, je n'ai pas trouvé la référence, s'il y en a une d'ailleurs.
D'ailleurs j'ai croisé Fetus au Hellfest
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 25 juin 2018 à 18:42:30
Alors ce festoch', un ch'ti bilan ?

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: White74 le 05 juillet 2018 à 19:34:56
Ce sujet va me plaire, oui je fais partie des metalleux mouahahaha :D De manière général, j'écoute beaucoup de Heavy/Thrash. Metallica, Megadeth, Slayer, Municipal Waste, Iron Maiden, Judas Priest... mais je reste ouvert dans le milieu. Des groupes comme Motörhead, Pantera, Guns N' Roses, ZZ Top, Scorpions, Misfits, Dio, Five Finger Death Punch, Korpiklaani, Amon Amarth... j'en passe et des meilleurs, font aussi partie de ma culture metallique^^
Au mois d'Aout, je participe au festival Sylak à 30 min de Lyon, pour aller voir Sepultura, Alestom, Municipal Waste, Hatebreed entre autres. Et à Geneve, je fais l'Octopode avec Ensiferum, Aqme, Smash It Combo et Samael :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 05 juillet 2018 à 20:49:24
Oh, un amateur de musique du diable ! [:dt]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 juillet 2018 à 18:35:49
Bienvenue White74 [:jap]

En ce moment je me spécialise (encore plus que d'habitude je veux dire) dans la période tech-thrash 1988-1994. J'ai fait quelques achats vraiment cool, dont les 2 premiers Depressive Age, ainsi que 2 albums d'Hexenhaus. Confidentiel mais ultra-goûtu  [:aloy]

Sinon je continue de découvrir les albums qui sortent cette année. Le robinet est grand ouvert et c'est tout bonnement impossible de suivre tout ce qui sort, c'est un raz-de-marée... Qui dit choisir dit renoncer, donc je ne pourrai pas tout écouter. Pour le moment le dernier Tribulation et le dernier Orphaned Land tiennent la corde.
Assez déçu par le dernier Ghost ; ce groupe n'est plus pour moi j'ai l'impression [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: White74 le 14 juillet 2018 à 14:29:16
Ghost à par une chanson, j'aime pas. Trop mou lol
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 15 novembre 2018 à 14:33:31
Quand un groupe s'invente un public [:facepalm]

https://jack.canal.fr/articles/lire/ce-groupe-de-metal-s-invente-des-fans-pour-une-tournee-mais-personne-n-est-venu?token=2731a615e5d1f168f9974cd5d8459d40&timestamp=1542193141&fbclid=IwAR0RBg-HbpmO0oLZgFgXFvmcJ9r4RWo_8Q6sZ_vYrithtSySNR6m3FmHE60
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 novembre 2018 à 15:20:01
Haha énorme [:lol]
Faut quand même avoir un aplomb de fou pour faire un truc pareil. Qu'espérait-il exactement? C'était une opération suicide, même si ça avait fonctionné par je ne sais quel miracle sur une soirée, tu pouvais pas répéter l'exploit 10 dates de suite donc c'était se griller auprès des salles...
Après pour le style pratiqué ça sonne plus heavy rock US bien FMisé que vraiment metal, et on repassera sur la vidéo "promo" où le mec empile tous les clichés du poseur... ça dans le milieu ça pardonne rarement, il faut être une bête musicalement pour que le public passe outre (exemple, Malmsteen).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 21 novembre 2018 à 13:44:50
Zaz et Ramstein ? [:aie] [:aie] [:aie]

http://www.radiometal.com/article/la-chanteuse-zaz-a-enregistre-un-duo-fou-avec-till-lindemann-rammstein,319789?fbclid=IwAR0guIMlDKTMAY_8tAxHKvbMqCCdK_82g22QHQA__jGjJfInh4jLXpAqCMg
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 19 décembre 2018 à 18:51:36
MON TOP 5 2018

(http://image.noelshack.com/fichiers/2018/51/3/1545240452-2018.jpg)

1- Obscura – Diluvium : les Allemands terminent ainsi un concept qui s’étale sur 4 disques. Après un “Akroasis“ de haute volée qui avait pour seul défaut de sortir en 2016, année de thrash metal (mon style favori), “Diluvium“ reprend le cheminement du groupe là où il en était resté, à savoir ce petit coup d’œil en arrière vers les légendes du tech-death old-school, et notamment Cynic. Sur ce chef d’œuvre, Obscura « adoucit » son approche, aère ses parties encore davantage, ce qui donne de sublimes espaces musicaux, sans perdre ni vélocité ni complexité, où l’on respire à plein poumons. Le tech-death récent à son apogée à mon avis, qui marie sans heurt différentes périodes du style avec une classe désarmante ; cet album m’a enseigné la lévitation.

2- Orphaned Land – Unsung Prophets & Dead Messiahs : la figure de proue du metal oriental frappe très très fort cette année avec un disque particulièrement soigné et varié. Le groupe a mis les petits plats dans les grands et fait étalage d’un savoir-faire impressionnant : passages acoustiques, musique folk, metal prog acéré, incursions death metal ravageuses, soupçons de power metal aux touches symphoniques d’un cru exceptionnel, ambiances mélancoliques, tout est admirablement travaillé, structuré et cohérent. La qualité de cet opus avoisinerait presque leur chef d’œuvre absolu “The Never Ending Way Of ORwarriOR“ sorti en 2010. Artistes phénoménaux, polyvalents, inspirés, travailleurs, qui ont concrétisé leur labeur dans un condensé de finesse et de puissance. Indispensable.

3- Alkaloid – Liquid Anatomy : tech-death résolument novateur, qui n’hésite pas à reluquer du côté délicat des ancêtres du rock progressif pour le fusionner avec des ambiances lourdes très agressives, le tout avec une fluidité déconcertante. Alkaloid impressionne, déroute, joue à cache-cache, caresse dans le sens du poil puis assomme sournoisement derrière la tête ensuite. Les instruments sont exploités au maximum, jusqu’aux bruitages incongrus, la compréhension de l’auditeur est sans cesse mise au défi… ce qui est assez raccord avec les thèmes lovecraftiens développés le long du disque. La cerise sur le gâteau.

4- Beyond Creation – Algorythm : malgré un début d’album qui laissait présager une fusion décevante du groupe avec la masse des formations tech-death qui ont inondé 2018, les Québécois s’envolent littéralement en moins de 10 minutes vers des horizons plus éthérés, lorgnant vers les racines du tech-death, à savoir la période bénie du début des 90s. Ce 3ème album marque un vrai tournant, car sans renier les bases puissantes et tranchantes posées sur “The Aura“ et “Earthborn Evolution“, il réussit à alléger un propos autrefois un tantinet chargé. Les fans de tech-death oppressant où tout se bouscule en seront pour leurs frais, mais il s’agit pour moi de leur meilleur disque... nettement.

5- Amorphis – Queen Of Time : lorsqu’est sorti le 1er single, je redoutais une fois de plus le syndrome du pilotage automatique ; mes craintes étaient fondées dans un sens, car comme ses prédécesseurs depuis “Eclipse“ en 2006, l’album ne manifeste que très peu d’évolution dans l’approche artistique du groupe. Mais les Finlandais m’ont cloué le bec malgré tout. On a beau s’attendre à ce qui va venir, leur savoir-faire et leur classe, leur finesse et leur sens mélodique s’impose à nous et rend l’évidence jubilatoire.


Echouent au pied du podium :

6- Euphoreon – Ends Of The Earth : un bien bel album underground sorti cette année (le deuxième pour ce duo australo-allemand), qui sans révolutionner quoi que ce soit dans son mélange Children Of Bodom / Rhapsody, offre une belle alternative à Wintersun. Les compos sont parfaitement maîtrisées, avec de très chouettes idées disséminées un peu partout. Il leur faudra peut-être gagner davantage en originalité pour vraiment se faire un nom, mais au moins les preuves d’un grand talent sont irréfutables.

7- Gorod – Æthra : la concurrence était trop rude cette année, mais je ne pouvais pas laisser Gorod dans le chapitre du tech-death sans les mettre à l’honneur d’une certaine façon. Leur style reste très moderne et fait étalage de beaucoup de passages ingénieux, mélodiques et osés, avec un joli travail pour varier les vocaux ; forcément un gros coup de chapeau à ces musiciens de première catégorie.

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Mes déceptions 2018

1- Black Fast – Spectre Of Ruin : comment peut-on gâcher son talent à ce point? Après un premier essai tech-thrash transformé avec brio en 2013 (“Starving Out The Light“) et un deuxième montrant de bonnes choses mais trop linéaire (cette cymbale…), j’attendais une reprise en main. Hélas c’est un copié-collé du deuxième, sans les bonnes idées. Répétitif à coller la nausée, à moins d’avoir un penchant pour le punk. Sans aucun doute ma plus grosse déception, qui va de pair avec l’un des pires albums de 2018.

2- Ghost – Prequelle : gros début d’album, mais vraiment tâtonnant après les 3 premières plages. On connaissait le groupe pour tremper un ou deux orteils dans la pop music ; ici il y saute à pieds joints, sans abandonner pour autant son côté rock prog, malheureusement exploité avec moins d’idées (et plus de copie) que sur “Meliora“. Leur premier disque restera une référence à mon avis, ainsi que leur 3ème à moindre degré. Sauf surprise, “Prequelle“ annonce une nouvelle ère pour le groupe qui ne s’adressera plus à moi.

3- Judas Priest – Firepower : que dire? L’album est en soi assez bon et dans les standards du Priest, à savoir 3-4 gros titres et beaucoup de morceaux de seconde zone (trop peu de leurs opus échappent à cette règle). Le groupe étant proche de la retraite je m’attendais sincèrement à un magnifique chant du cygne, quelque chose de grandiose, à un testament à la hauteur de leur influence, aux 10 commandements du heavy metal. Il faut croire que j’ai rêvé trop fort.

4- Pestilence – Hadeon : assez bon disque mais j’en attendais beaucoup, beaucoup plus. Idées intéressantes et séduisantes qui finissent par tourner un peu en rond, les riffs étant très courts et bouclés. Les solos enchanteurs de l’excellent Santiago Dobles parviendront difficilement à faire oublier quelques références paresseuses à certains passages des cultes “Testimony Of The Ancients“ et “Spheres“.

5- Therion – Beloved Antichrist : Très, très ambitieux projet de triple-album. Trop finalement. Du rien pendant 3 disques, de l’opéra fastidieux, on ne retient pas les morceaux, on s’endort, on se réveille une heure plus tard en pensant s’être assoupi 5 minutes, et le groupe continue d’égrainer ses mélopées dans l’indifférence totale. Bande-son qui aurait été plus adaptée pour un concept-album sur Morphée.

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Ça n’a échappé à aucun amateur de metal, le style se porte très bien, et cette année confirme la tendance des précédentes : tous les robinets sont ouverts, des dizaines d’albums sortent tous les mois, soit venant des labels historiques (Nuclear Blast, Season Of Mist, Earache, Relapse, Inside Out, Century Media, Metal Blade…) soit directement produits maison. Impossible de tout suivre, impossible de tout écouter, impossible déjà de retenir parfaitement tout ce qu’on a pu écouter. C’est dans ce contexte de surabondance que je vais faire le bilan de mon année métallique.


Pour commencer, un mot sur la profusion des albums de tech-death cette année. J’en ai écouté une petite vingtaine (pour 5 achetés), et encore, j’ai dû en rater un bon nombre. Ce qui était autrefois un style assez rarement pratiqué, dont les sorties d’albums constituaient un évènement et provoquaient une certaine effervescence chez les adeptes, est maintenant devenu courant. “Tiens, encore 2 ce mois-ci…“ on hausse les épaules. Le bon côté des choses toutefois, c’est qu’une telle profusion augmente les chances d’avoir des chefs d’œuvre dans le lot, et de mon point de vue cela s’est vérifié puisque pas moins de 4 albums de mon top 7 sont des albums de tech-death (Obscura, Alkaloid, Beyond Creation, Gorod).

Globalement je reprocherais au style de trop se confiner dans l’agression vocale pure et dure, quelques disques étant magnifiquement composés et joués, mais plombés par des vocaux trop criards dominant l’aspect musical. Je pense notamment à Augury, Psycroptic, ou dans une moindre mesure Inferi. Aussi, le style devient très codé et un peu sclérosé, et à l’instar du metal prog “à la Dream Theater“, après un âge d’or expérimental (fin 80s début 90s) et une nouvelle vague plus brutale (début 00s), la majorité des groupes n’offrent plus beaucoup de surprises (Slugdge, Anachronism, Serocs, The Beast Of Nod, Horrendous…). Rentrons dans le détail :

Augury – Illusive Golden Age : excellents musiciens mais disque trop dense, trop bourrin, trop fatiguant ; de belles plages instrumentales néanmoins.

Æpoch – Awakening Inception  : très bon 1er disque, mélange de brutal death / tech death old school influencé Death période “The Sound Of Perseverance”.

Inferi – Revenant  : de beaux arrangements symphoniques, des musiciens excellents, mais un ensemble trop brutal à mon goût pour pouvoir être apprécié sur la totalité du disque (à noter qu’il est également sorti en version 100 % instrumentale, très bonne initiative).

Revocation – The Outer Ones  : disque qualitatif mais hermétique. Le groupe a perdu la majeure partie de son côté thrash (que j’adorais), remplacé par un tech-death homogène mais un poil convenu.

Arsis – Visitant  : après un “Unwelcome” très décevant, le groupe redresse la barre mais ne séduit plus autant que sur ses 2 premières sorties, restées inégalées (“A Celebration Of Guilt“ et “A Diamond For Disease“).

Psycroptic – As The Kingdom Drowns  : album brillant et inspiré mais trop indigeste par moments. Quelques gros riffs, monumentaux parfois, donnant un aperçu du chef d’œuvre qu’il aurait pu devenir sans des cris rébarbatifs.

Sadist – Spellbound  : concept album hitchcockien basé sur les atmosphères, travail intéressant au synthé, mais des vocaux plus graves que sur les précédents albums couvrent un peu trop les bonnes idées. L’album précédent m’avait davantage séduit.

Rivers Of Nihil – Where Owls Know My Name  : mélange intéressant entre du brutal tech-death classique, avec un côté Opeth dans l’équilibre mélodique et Ihsahn pour leur facette expérimentale. Pas désagréable les 10 premières minutes.


Autre style en pleine forme cette année, le death metal mélodique. Dans ce domaine je n’ai pas vraiment fait d’effort pour aller chercher les informations, elles sont venues à moi, soit par mon fils, soit par des contacts FB, soit par un lien youtube pris un peu au pif. Je retiens surtout le superbe album d’Amorphis, qui réussit à surprendre encore sans pour autant changer sa formule, et l’appliqué second opus d’un groupe underground, Euphoreon, qui recrache ses cours de death mélo avec à-propos, en incluant une belle couche d’arrangements symphoniques à tout rompre. À part ça :

The Crown – Cobra Speed Venom  : sympa mais manque de surprises, l’album a du mal à capter mon attention sur la longueur.

At The Gates – To Drink From The Night Itself  : pas mal du tout, joli retour aux sources qui rappelle les débuts du melodeath, plutôt abrasifs. Bémol sur la voix un peu épuisante.

Chthonic – Battlefield Of Asura  : original et bien fait, seulement ce n’est pas trop ma tasse de thé, assez criard et orchestrations un peu timides.

Omnium Gatherum – The Burning Cold  : bien exécuté, quelques facettes calmes appréciables, musique de qualité qui rappelle Amon Amarth et dans une moindre mesure Arch Enemy. Ceci dit l’album ne m’a pas fait tomber de ma chaise.

Nothgard – Malady X  : même conclusion que pour Omnium Gatherum, sans le côté Amon Amarth et avec un résultat plus générique.


Le heavy metal n’en finit plus de pondre des albums à la chaîne. Dinosaures, groupes moins âgés, et débutants, tout le monde y va de son petit disque qui ne révolutionne rien. Cette année, je retiens surtout la déception causée par Judas Priest, très probablement liée à mes attentes plutôt qu’à la qualité objective de “Firepower“, somme toute correcte (voir plus haut). Dans un style également attendu, Satan a quant à lui respecté son contrat, et en underground Shadowkiller réalise une belle percée heavy-prog.

Visigoth – Conqueror’s Oath  : bien ficelé mais sans grand intérêt.

Runner Hell – From The Ashes To Hell  : trop classique, aucune surprise.

Anvil – Pounding The Pavement  : groupe authentique bourré de bonnes intentions, qui malheureusement s’essouffle dans ses tentatives. L’heure de la retraite approche.

Satan – Cruel Magic  : album dans la continuité de “Life Sentence“ et du sublime “Atom By Atom“ ; le niveau descend d’un cran, comme en atteste le ventre mou du disque, mais les Anglais parviennent toujours à sortir de vrais hymnes heavy bien à l’ancienne, avec cette petite touche speed metal qui leur va si bien.

Shadowkiller – Guardians Of The Temple  : bon disque de heavy aux accents prog, les morceaux oscillent entre classiques et très inspirés, mis en valeur par un gros travail rythmique et des parties de batterie tentant de casser la prévisibilité du style. Un bel effort.

Sign Of The Jackal – Breaking The Spell  : beaucoup d’énergie old school à revendre chez ces jeunots, à la Satan’s Hallow. Cependant on regrettera une trop grande ressemblance avec ces derniers, ainsi qu’avec beaucoup d’autres choses.

Wolftooth – Wolftooth  : trop classique, heavy Sabbathien sans touche de personnalité.

Galactic Superlords – Galactic Superlords  : niveau supérieur de pompage, entre Black Sabbath, Thin Lizzy et The Cult, le groupe sait jouer mais manque d’idées.

Carriage – Visions  : un peu l’inverse ici, car Carriage développe un beau sens mélodique orienté Mercyful Fate / Accept / Black Sabbath avec ce qu’il faut d’originalité pour que l’oreille se dresse (quelques plans bateau récalcitrants toutefois). Manque de pot, l’album semble avoir été enregistré à l’arrache car certains plans sonnent de manière approximative et ça m’a un peu gâché mes écoutes.

U.D.O. – Steelfactory  : album assez triste en réalité, car s’il y a une poignée de bons morceaux dessus, globalement ça sonne comme une mauvaise imitation des récents opus d’Accept, qui, il faut le dire, ont placé la barre trop haut pour le nain teuton.

Dee Snider – For The Love Of Metal  : album très fun, énergique, riffu, à l’image du chanteur de Twisted Sister, avec néanmoins un potentiel de réécoute limité.

Loudness – Rise To Glory 8118  : disque au son volontairement rétro, réalisé de manière très professionnelle, mais n’apporte pas grand-chose au schmilblick.


Question thrash metal, l’activité est également bouillonnante depuis une poignée d’années. Certaines chaînes youtube spécialisées déversent des bennes et des bennes d’albums de « thrash revival », sans compter évidemment les sorties des vieilles formations reformées ou des survivants des années 80. Cette année, moins de noms ronflants cependant, 2016 ayant été particulièrement chargée. 2018 a très mal démarré me concernant quand j’ai découvert le gâchis de talent qu’est le dernier album de Black Fast, ex-groupe prometteur (voir plus haut) ; mais la plupart des amateurs étaient focalisés sur la purge du Machine Head, que je n’ai vraiment écouté que très récemment en fait. Pour ma part, la vraie bonne surprise provient de Voïvod, toujours en plein second souffle d’inspiration, et d’Exmortus, qui parvient toujours à agrémenter son thrash classique d’incursions malmsteeniennes d’excellent goût.

Angelus Apatrida – Cabaret De La Guillotine  : album inconstant, excellent début et excellente fin mais un gros ventre mou et des clins d’yeux appuyés à Testament qui peuvent devenir un peu soûlants.

Exmortus – The Sound Of Steel  : très bon disque de thrash néoclassique concis et efficace, assez conventionnel dans l’approche thrash mais suffisamment personnel pour être reconnu à sa juste valeur.

Voïvod – The Wake  : album ambitieux qui respecte l’identité du groupe, et qui renoue avec les grandes heures de la fin des années 80 sur une poignée de morceaux à couper le souffle.

Machine Head – Catharsis  : album pas si mauvais musicalement par moments, mais gros wtf pendant certains passages, sans compter un chant vraiment irritant. S’il on comprend les paroles c’est malheureusement encore pire et l’écoute entière du disque devient un véritable chemin de croix.

Artillery – The Face Of Fear  : même recette encore et encore ; honnêtement hormis le stratosphérique et légendaire “By Inheritance“, un solide retour sur “When Death Comes“, et dans une moindre mesure “Terror Squad“, la discographie des Danois me laisse de marbre.

Warrel Dane – Shadow Work  : du Nevermore période “This Godless Endeavor“, avec des vocaux fatigués et sans Jeff Loomis. Pas convaincu.

Metal Church – Damned If You Do  : je n’ai pas pu écouter le disque en entier faute de disponibilité sur youtube, mais les quelques titres présents sonnaient vraiment convenus.


Au sein des nombreux styles existants, il en est un que je laisse souvent de côté, considérant que tout a déjà été dit entre le milieu des 80s et la fin des années 90 : le power metal et ses petits frères le power metal symphonique et le power metal progressif symphonique. Ceci dit, régulièrement, je tente quelques écoutes de nouveautés histoire de vérifier si mon postulat tient toujours. Pour le moment c’est le cas. A noter l’interminable gamelle de Therion, groupe-phare du metal symphonique (voir plus haut).

Angra – Omni  : très bonne surprise vu les conditions de création ; perdre son guitariste-star et parvenir à le faire oublier dans la foulée n’est pas donné à tous les groupes. A dire vrai, Angra nous avait déjà prouvé ses talents de phénix par le passé. Fabio Lione joue aussi une part importante dans cette réussite tant sa voix colle superbement à ce style.

Riot – Armor Of Light  : très bien fait et exécuté mais désespérément convenu.

Powerwolf – The Sacrament Of Sin  : sympa, quelques bons passages à la Rhapsody / Nightwish.

Grave Digger – The Living Dead  : rien de neuf, mais plus d’inspiration que sur le precédent disque. Quelques gros riffs bien efficaces et un délire polka en bonus sur Zombie Dance :D

Primal Fear – Apocalypse  : album réalisé de manière académique mais qui retient quand même l’attention grâce à des moments très inspirés. Ecoute agréable.

Dire Peril – The Extraterrestrial Compendium  : bon power metal Iced Earth-like qui trouvera son public.


Cela fait longtemps également que le death metal traditionnel n’est plus dans mes petits papiers, estimant avoir fait le tour sur les albums fondateurs du genre. Par curiosité néanmoins il m’arrive de piocher çà et là quelques nouveaux opus dans le but de ne pas me sentir totalement largué. J’ai porté une attention particulière sur le dernier Pestilence, ce groupe étant historiquement situé à mi-chemin entre le death metal trad et le tech-death (voir plus haut).

Crescent – The Order Of Amenti  : death/black compact, assez mid-tempo avec de bonnes ambiances arabisantes, mais un peu long.

Monstrosity – The Passage Of Existence  : cela faisait au moins 20 ans que je n’avais pas écouté Monstrosity, et je dois dire que ce dernier album fait le travail en termes de death metal trad : rythmes variés, riffs bien construits et agressifs, mélodies dissonantes, le style est totalement maîtrisé ; par contre l’album est trop long.

Gruesome – Twisted Prayers  : pas mal de buzz autour de ce groupe qui se définit comme enfants spirituels du demi-dieu Chuck, mais au final on se retrouve avec l’album “Spiritual Healing“ dont tous les riffs auraient été joués dans le désordre. Aucun intérêt.

Deicide – Overtures Of Blasphemy  : de chouettes idées éparpillées sur une galette somme toute d’une brutalité monotone aux vocaux linéaires. Il y avait moyen de faire mieux que ça.

Sulphur Aeon – The Scythe Of Cosmic Chaos  : groupe célèbre pour rendre hommage à HP Lovecraft sur chacun de ses opus, Sulphur Aeon parvient à recréer une atmosphère convaincante pendant quelques titres, mais peine à retenir mon intérêt sur la longueur.


Pas grand fan de black metal, je m’y intéresse toutefois de temps à autres. Cette année j’ai peu écouté ce style, et ça reste dans les sentiers battus :

Watain – Trident Wolf Eclipse  : sympa, black metal avec quelques touches de heavy metal trad, pour un résultat un peu uniforme.

Dimmu Borgir – Eonian  : très bon disque pour ma part, facile d’accès certes ; le groupe se “therionise” en incluant beaucoup d’orchestrations qui servent à merveille les meilleurs passages du disque. Beaucoup ont trouvé cet album indigne de la grande période “Enthrone Darkness Triumphant“ (chose qu’on entend depuis “Spiritual Black Dimensions“), mais ils ont simplement évolué et adouci leur propos. Vu le snorefest qu’est le dernier Therion, autant écouter cet “Eonian“, bien plus metal, énergique et inspiré.

Immortal – Northern Chaos Gods  : gros retour en arrière pas très enthousiasmant, peut être plaisant pour les fans du vieux Immortal (avant “Damned In Black“). De bons passages sont à noter toutefois au fil du disque.


Idem pour le hard rock, pas écouté grand-chose, même si à la base c’est un style qui m’attire beaucoup ; mes premiers amours musicaux d’adolescent étant définitivement dans cette case. Evidemment Ghost a été une belle déception (voir plus haut).

Lordi – Sexorcism  : disque desmond-childesque, classique, sans surprise, mais pas mal de gros riffs bien poilus qui font plaisir à entendre. Je regrette également la longueur de la galette, une meilleure sélection de titres aurait peut-être fait passer “Sexorcism“ dans la case des incontournables du groupe.

Stryper – God Damn Evil  : opus qualitatif, des compos solides voire excellentes, mais un peu déjà entendues dans les grandes lignes.


Concernant le metal progressif je n’ai pas fait beaucoup d’efforts cette année :

Eldritch – Cracksleep  : j’avais laissé Eldritch à la sortie d’un “Reverse“ en 2001 qui m’avait profondément déçu. Rien écouté de ce groupe depuis, hormis les inamovibles 3 premiers albums, classiques parmi les classiques du genre dans les 90s. “Cracksleep“ s’avère très efficace et renoue joliment avec le style pratiqué à cette époque. Un peu de remplissage par-ci par-là (le 4ème morceau merde -_- ) mais au final un bel album.

Michael Romeo – War Of The Worlds pt1  : énormément de talent à l’oeuvre, que l’on soit bien clair à ce sujet. Michael Romeo est un monstre sacré du genre, c’est non-négociable. Mais ai-je éprouvé les mêmes frissons qu’il y a plus de 20 ans quand je découvrais Symphony X ? Non. Son style a du mal à se renouveler ; les riffs, la production, les solos, tout y est semblable aux sorties de son groupe depuis plus de 10 ans. Bref, un disque de plus, pour les inconditionnels uniquement.

Haken – Vector : album intéressant. Je ne l’ai pas beaucoup approfondi faute de temps, mais l’atmosphère qui s’en dégage rappelle Leprous à bien des égards.


Et pour finir un récapitulatif des albums où plusieurs styles se mélangent. Le dernier Orphaned Land reste le meilleur album de « patchwork metal » qu’il m’a été donné d’écouter cette année (voir plus haut).

Tribulation – Down Below  : très bon disque de heavy / gothique vaguement extrême (pour les vocaux), dans la lignée de “Children Of The Night“. Je regrette un peu le sublime et l’excellence qui transpiraient de “The Formulas Of Death“, mais le groupe continue son bonhomme de chemin en proposant une évolution qualitative, sans sacrifier ses principes, ce qui est à saluer.

Ihashn – Amr  : metal prog extrême expérimental artistiquement cohérent avec ses précédents travaux, c’est-à-dire très prout-prout. Franchement je commence à trouver ça chiant. J’ai tout acheté jusqu’à “Arktis.“ mais cette fois je me suis abstenu.

Skeletonwitch – Devouring Radiant Light  : virage mélo-deathrash-black remarquable, morceaux longs et inspirés mais qui manquent un peu de solos. La transformation reste impressionnante pour un groupe qui avait pour habitude de torcher ses titres en 3 minutes de thrash-death échevelé.

Thy Catafalque – Geometria  : trop électro pour moi, je passe.

Hago – Hago  : musiciens incroyables donnant dans un mélange 75 % jazz-fusion, 25 % metal prog instru, qui pourrait évoquer certains travaux de Cyril Achard ou de Gordian Knot. Pas de pot pour moi, ça manque furieusement de headbanging.

Jason Becker – Triumphant Hearts  : très varié et très doux. Je ne nie pas la beauté de la musique et l’exploit artistique que ça représente pour un handicapé à 99 %, mais ça manque de sang et de boyaux. Je reste un indécrottable bourrin. J’avais pourtant su apprécier “Perspective“.

Into Eternity – The Sirens : mélange très fourni entre mélodeath, power metal et metal prog, avec des musiciens talentueux et une chanteuse polyvalente. Album très impressionnant qui fourmille de plans accrocheurs et de transitions culottées, et qui se place dans les 10-15 meilleurs sortis cette année sans l’ombre d’un doute.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 19 décembre 2018 à 21:32:38
Question idiote : n'as-tu jamais eu envie de faire des piges pour des revues/sites métal ? Tes connaissances techniques pourraient plaire à un plus large lectorat.

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 20 décembre 2018 à 08:18:43
Pfiooouuuu, je savais depuis longtemps que j'avais complètement décroché et "perdu de vue" les sorties.

Mais ce listing rend cet état de fait bien plus réel, bien plus concret, bien plus prégnant :
Je n'ai écouté aucun de ces albums. Aucun.
Et je crois bien n'avoir acheté aucun disque cette année.  [:chiyo1] [:sweat]

Putain, je vieillis... [:onion down]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 décembre 2018 à 23:26:14
Question idiote : n'as-tu jamais eu envie de faire des piges pour des revues/sites métal ? Tes connaissances techniques pourraient plaire à un plus large lectorat.

Nan, jsuis trop occupé à écrire pour des revues d'art contemporain :D
Plus sérieusement j'en ai déjà fait quand j'avais la vingtaine mais mon style brut ne plaisait pas trop. Jamais de souci lorsque j'encensais un album, par contre pour démolir ça coinçait. Ça plaît beaucoup moins. Et sans même parler de la farce que sont devenus les mags metal où la pire note possible pour un album doit être 6/10, entre 2 pages de pub du dit album, financées par tel ou tel label. Je préfère écrire pour un lectorat restreint et marquer ce que je veux.


Je n'ai écouté aucun de ces albums. Aucun.
Et je crois bien n'avoir acheté aucun disque cette année.
J'avoue que ça me surprend. Bon, sans pour autant tomber dans la surenchère comme moi (70 disques c'est trop - l'année prochaine je reviendrai à une sélection restreinte), y'avait moyen de fouiner un peu...
De 2018 j'ai dû en acheter 15.
Toutes dates de sorties confondues... je préfère pas calculer :-[ ça doit taper dans les 80 [:facepalm]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 11 janvier 2019 à 16:18:04
Un mec qui s'est amusé à reprendre Bohemian Rhapsody à la façon de SYSTEM OF A DOWN :

http://youtu.be/95jTsckJjFo?t=76 (http://youtu.be/95jTsckJjFo?t=76)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 janvier 2019 à 20:00:42
Comme je le disais ailleurs, je me suis mis récemment aux albums de Black Sabbath période Tony Martin.
Ce groupe est bien sûr légendaire et historique dans le metal, et pour combler mes lacunes dans le heavy old school je m'y suis collé il y a une grosse quinzaine d'années, en me concentrant principalement sur les classiques des années 70 période Ozzy Osbourne (les 5 premiers), et sur ceux sortis avec l'immense Ronnie Dio (Heaven & Hell, Mob Rules et le jouissif/pachydermique Dehumanizer - mon préféré).
Mais pour Noël, ma mie m'a offert "Eternal Idol" sorti en 1987, avec Tony Martin au micro... je savais qu'il y avait eu ce chanteur à passer dans le groupe, mais bon... jamais pris la peine d'écouter...
Résultat j'ai acheté immédiatement les deux suivants, "Headless Cross" et "Tyr" [:love]

Ce chanteur [:onion tears]
Il ne supplante pas Dio dans mon cœur mais j'avoue que c'est bien plus serré que je ne l'aurais imaginé.

https://www.youtube.com/watch?v=cTPi6esK7e0
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 16 février 2019 à 16:37:58
Un numéro sympathique... ça parle de pop.

https://www.youtube.com/watch?v=_5Azm9UHGac
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 06 mars 2019 à 13:45:46
https://youtu.be/M7zrHiqoJ6k

Ah...

Bon, ben je verrai. Ça ressemble à une adaptation inversée (le livre était plutôt pro-Burzum), mais les quelques scènes de Dead pourraient valoir le coup.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 16 mars 2019 à 12:51:43
Désolé si je triple poste mais...

@cacaman  t'as acheté le bouquin Enjoy the Violence ? On m'a parlé d'une interview de Supuration et rien que pour ça je l'ai acheté.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 17 mars 2019 à 23:47:02
Non je n'étais pas au courant de la sortie de cette rétrospective. Intéressante à lire j'imagine, mais depuis que j'ai commencé la guitare et arrêté de m'impliquer dans des fanzines et/ou émissions de radio (donc plus de 20 ans), je me passionne bien plus pour la pratique musicale que pour le côté historique du truc. Même si ça continue de titiller ma curiosité, ce n'est pas un livre que j'aurais acheté de toutes manières.
Je connais les grandes lignes de l'histoire des styles de ce genre musical, ça me suffit je pense ; là on entre vraiment dans du détail (le thrash-death, en France, pendant une période précise, c'est vraiment pointu). Ceci dit c'est une belle initiative je trouve, ça a dû demander un boulot énorme, s'ils ont trouvé un public avide d'infos à ce sujet c'est très bien pour tout le monde.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 21 avril 2019 à 22:26:28
Mikkey Dee ouvre son bar à Paris.

https://www.sortiraparis.com/hotel-restaurant/bar-cafes/articles/188152-mikkey-dee-ouvre-son-bar-alabama-a-paris
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 avril 2019 à 20:47:30
https://www.youtube.com/watch?v=qA4ODAfMJHk

Comme quoi, faut jamais dire jamais, mais ça commence à devenir inquiétant. A quand Metallica avec un hologramme de Cliff Burton ?
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 30 avril 2019 à 11:28:11
Il y a des métalleuses en Afrique [:pfft]
https://www.facebook.com/artetv/videos/vb.58523373944/335977370562934/?type=2&theater
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 mai 2019 à 02:26:42
Comme quoi, faut jamais dire jamais, mais ça commence à devenir inquiétant.

Ouais à force de crier partout qu'il ne rempilera jamais pour chanter du Sortilège, il a fini par le faire ::)
Heureusement que la choriste assure ses parties aiguës...

Il y a des métalleuses en Afrique [:pfft]
https://www.facebook.com/artetv/videos/vb.58523373944/335977370562934/?type=2&theater

Marrant, là-bas le heavy metal c'est plus underground qu'underground, et les autres doivent les regarder en chiens de faïence [:lol]


Sinon @Bouloche Le Foufounet je te propose une formation rapide à Black Sabbath. T'as déjà écouté les titres que j'ai repris, donc je vais essayer de ne pas être redondant. Et puis toi qui aimes le heavy/doom... c'est la base de la base.
Quelques étapes marquantes sous forme de morceaux choisis donc :

"Black Sabbath" : le 1er morceau de heavy metal / doom metal, 1970

https://www.youtube.com/watch?v=2KnyL4IFcwo


"Children Of The Grave" : le titre qui a plus de 10 ans d'avance en termes de puissance et de son de gratte, 1971 (1971 !!!!)

https://www.youtube.com/watch?v=X7UZeHvMYZA


"Sabbath Bloody Sabbath" : le groupe étoffe ses structures, 1973 - la voix d'Ozzy peut faire vriller les tympans ceci dit.

https://www.youtube.com/watch?v=yuVmjv22Nqc


"Heaven And Hell" : DIO arrive au chant et son talent écrase les "performances" d'Ozzy. Titre ultra-culte, avec le final épique à mort. 1980

https://www.youtube.com/watch?v=idn50Xj_CiY


"The Sign Of The Southern Cross" : DIO est toujours là et peut aussi chanter sur du gros doom. 1981

https://www.youtube.com/watch?v=RgjmxYL04V4


"The Shining" : après des années de changements de line-up à la pelle, se foutre de la gueule de Tony Iommi, seul membre originel restant, devient un passe-temps répandu ; cependant le groupe retrouve la stabilité avec Tony Martin au chant. 1987

https://www.youtube.com/watch?v=72Jrm82RN0c


"When Death Calls" : là ça rigole moins, avec le disque Headless Cross en 1989, Black Sabbath revient de façon magistrale. Ca reste doom, heavy et épique. Tony Martin est au top de sa forme et tutoie les sommets atteints par DIO.

https://www.youtube.com/watch?v=4J3HL0BKcpk


"Master Of Insanity" : Iommi rempile avec DIO le temps d'un disque. Ca se fritte dans le studio mais le résultat est là, Dehumanizer est mon disque préféré du Sab. 1992

https://www.youtube.com/watch?v=E6Bwamy4sU8


"Cross Of Thorns" : retour de Tony Martin après que DIO ait claqué la porte, Cross Purposes mélange des titres composés pour Dehumanizer et des nouveaux morceaux écrits avec Martin. Bon disque mais on sent la lassitude. 1994

https://www.youtube.com/watch?v=kkihaICItis


"Follow The Tears" : DIO rempile une dernière fois et écrase encore tout de sa classe. Le groupe sort l'un de ses tous meilleurs disques sous le nom de Heaven & Hell pour éviter les soucis de copyright avec Ozzy. 2009

https://www.youtube.com/watch?v=QMQAKbrWhoI
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 mai 2019 à 14:13:23
Pfiooouuu, ça en fait des vidéos... [:sweat]
Merci, maitre Shifu ! [:jap]

C'est sûr, il y a du bon, vraiment (mention spéciale à "The Sign Of The Southern Cross" qui m'a bien titillé les étagères) !

Mais, comme prévu, je n'arrive pas à bien rentrer dedans à cause du coté vieillot du son...
BLACK SABBATH fait partie de ces groupes que j'aimerais vraiment aimer, qui m'intéressent, que j'aimerais écouter et approfondir. Je respecte énormément, il y a plein d'excellent morceaux, mais je n'y arrive tout simplement pas.
Ca me gonfle, je regrette vraiment, mais ça me bloque ! [:beuh]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 mai 2019 à 21:04:55
Arrrgh c'est dommage effectivement...
Le côté vieillot du son ne me dérange pas du tout, hormis peut-être certains trucs des 70s comme les vieux Priest ou ici les 1ers disques du Sab. Mais pour d'autres, comme Rainbow ou Deep Purple ça passe sans problème. Et plus précisément je dirais que ça peut aussi dépendre des titres.
Par exemple pour Priest, j'aime bien le son sur Beyond The Realms Of Death, mais beaucoup moins sur Exciter ; et pourtant ils sont sur le même disque (Stained Class).
Par contre j'adore le son des 80s, dont sont issus beaucoup de titres de ma sélection du Sab. Il y a une puissance "pure" je dirais, que les productions actuelles ont tendance à tuer à coups de gonflette de logiciels de retraitement. Et depuis les années 2000 il y a vraiment une uniformisation des productions metal, les particularités des différentes scènes dans les 80s et les 90s (Floride, Californie, Allemande, Göteborg, Française, Anglaise etc) ont été (dé)gommées au profit d'une propreté surnaturelle, de murs de grattes et de batteries survitaminées enregistrées au click.
Après c'est pas un drame en soi, je fais avec et sais apprécier les sorties actuelles... mais j'ai toujours de l'affection pour les sons type Heaven And Hell ou When Death Calls [:love]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 06 juin 2019 à 16:27:01
Le danger des effets pyrotechniques : Christian Andreu de Gojira s'est cramé la gueule [:aie]

https://www.ladepeche.fr/2019/06/05/le-guitariste-du-groupe-de-metal-gojira-brule-au-visage-en-plein-concert,8240113.php?fbclid=IwAR1A895CX7Ocqp3qP8c9fgMQeXKY1yHI-huNdMQLmM3Bg25uHpM4QMEVDNY
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 06 juin 2019 à 23:33:58
Oh la vache !

Il s'est pris un bon blast dans le museau, vu sa tronche sur la photo !

Cependant, il y a l'air d'avoir eu plus de peur que de mal, heureusement...
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 juin 2019 à 23:42:43
@BigFire
J'ai vu ton post dans le sujet "vos écoutes du moment", je me joins à toi dans le topic dédié au metal plutôt que dans le déversoir car au moins ici le sujet ne sera pas enseveli sous des montagnes de liens youtube.

Décès d'Andre Matos à 47 ans, aujourd'hui.. crise cardiaque. :'(
ça fait bizarre.
Angra faisait partie des groupes que j'écoutais en boucle il y a plus de 20 ans, la voix de ce chanteur était phénoménale. Vu en concert en 1999 à Evry. Sa performance sur Stand Away était divine :

https://www.youtube.com/watch?v=vm3W5pi6M_8
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 09 juin 2019 à 22:31:38
Arf, moche... 47 ans, ça n'fait pas vieux... :'(

Angra, ça n'a jamais été vraiment ma came, trop youpi metal positif pour moi la plupart du temps, mais Andre Matos était sans aucun doute un très grand chanteur...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 20 juin 2019 à 16:42:32
 [:lol]

(https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/64226914_998131047059612_1303704874222878720_n.jpg?_nc_cat=103&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=b9e4072e0232700b18757ed484b47c3f&oe=5D905259)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 20 juin 2019 à 21:24:09
La vieillesse, quelle vacherie... >:(
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 23 juillet 2019 à 09:42:51
Mannowar, qui n'était pas allé jouer au Hellfest alors qu'ils étaient tête d'affiche, veut porter plainte contre le Hellfest.

https://www.unitedrocknations.com/news-manowar-poursuit-les-organisateurs-du-hellfest-en-justice-6858?fbclid=IwAR1u8iNLSUKm93rsH2_GG8ehTYSd3acQT8GGYz0NCPusN1l_5QAjY5pNT3g

Et je n'ai toujours pas capté pourquoi ils ont annulé [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 23 juillet 2019 à 18:47:46
Manowar a l'habitude de jouer à un volume sonore maintenant interdit en festival en France. Hellfest le leur a dit et a refusé de passer outre. Manowar en a donc... tiré les conclusions, dira-t-on.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 24 juillet 2019 à 17:54:11
Ah, OK. J'étais au courant que Manowar était le groupe roi du volume sonore, mais je ne savais pas que c'était ça qui avait provoqué le conflit avec l'orga du Hellfest.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 25 juillet 2019 à 14:52:05
A voir si c'était la vraie raison.
Car ça m'étonnerait que le groupe, entouré de ses avocats, se lance dans une procédure perdue d'avance du style 'ouin on voulait jouer fort mais on n'a pas le droit'.
Si c'est vraiment la raison de la bisbille, la loi française est du côté du Hellfest et les guerriers en peaux de bêtes vont l'avoir dans le uc. Donc ça me fait conclure qu'on n'est pas au courant de tout.
Ceci dit, après une annulation de dernière minute et des déclarations lunaires, si le groupe perd son procès ça va troller sévère [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 26 juillet 2019 à 19:47:36
Une des raisons évoquées, c'est la présence du Knotfest qui a empêché le groupe de répéter sur la mainstage.
Et donc le groupe n'aurait pas pu se préparer dans de bonne conditions.

Dans tous les cas et quelques soit les circonstances, cela reste des tocards. Ils auraient très bien pu jouer pour les fans et intenter le procès ensuite.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 26 juillet 2019 à 20:12:34
Ce n'est pas comme s'ils valaient encore quelque chose musicalement.

Je n'ai pas vu l'intérêt de gueuler contre eux, sinon. Ils sont finis, il y avait une centaine d'autres groupes (dont un putain de tribute de Hellhammer ) moitié assumé), c'est bon quoi.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 20 août 2019 à 11:55:01
Mana, c'est un peu le Cher du Japon

https://twitter.com/beniko71/status/1161117724883296256

Et toujours à donf dans le j-ghot, c'est fou.

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Benji le 20 août 2019 à 12:54:22
Non mais il est hallucinant. Ça lui fait quel age, il doit pas être si vieux que Cher. [:trollface] :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 20 août 2019 à 15:24:56
Il a 50 piges depuis quelques mois (contre plus de 70 pour Cher). Bah putain, va les chercher sous son maquillage :o

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Mysthe le 23 août 2019 à 17:50:56
Dès Métal

https://www.ladepeche.fr/2019/08/23/le-chanteur-pour-enfants-henri-des-declenche-la-folie-des-spectateurs-dun-festival-de-musique-metal-en-bretagne,8373193.php
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 23 août 2019 à 17:54:48
Citer
Le festival Motocultor

 [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 août 2019 à 18:32:05
Ah, je suis surpris que tu ne connaisses pas Bouloche, ça a été créé ya bientôt 10 ans ce fest.
Au départ c'était super confidentiel, mais certains y voient aujourd'hui une alternative au Hellfest, devenu trop gros, trop kermesse, trop 'mainstream' (critiques que je partage, mais à divers degrés). J'y étais allé en 2012 voir Coroner, gros souvenir, meilleur qu'au Hellfest en 2011 en tout cas (trop loin par rapport à la scène, trop de monde).

Sinon pour Henri Dès c'est rigolo. Bon, ça n'a pas fait plaisir à ceux qui prennent cette musique trop au sérieux mais on s'en fout.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 23 août 2019 à 18:35:26
Ah, je suis surpris que tu ne connaisses pas Bouloche, ça a été créé ya bientôt 10 ans ce fest.
Et bien non, je ne connaissais pas du tout, je dois bien l'avouer... :-[
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: BigFire le 23 août 2019 à 21:22:24
J'étais au Motocultor cette année pour la première fois et j'ai pu voir Henri Dès Metal [:lol]
En dehors de ça le festoche est pas trop mal, moins bien organisé que le Hellfest tout de même. Le plus rude fut tout de même la flotte et la tempête.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Benji le 08 novembre 2019 à 10:06:35
Pardon de mon ignorance mais je connaissais pas ce groupe il y a 8 min 30
https://www.youtube.com/watch?v=CbI79e5iZKs
 [:chiyo1] [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 janvier 2020 à 19:05:22
Mon bilan 2019

(https://zupimages.net/up/20/02/lnmi.jpg)

1- NOCTURNUS – Paradox : Enfin ! On l’attendait depuis des plombes, on le savait, ça se disait, des visuels ultra-kitschs étaient relayés sur sa page facebook : le batteur fou Mike Browning allait ressusciter le légendaire Nocturnus, pilier incontestable du tech death old school !! Faire une telle annonce mettait évidemment la pression sur le résultat, que l’on n’allait pas manquer de comparer aux mythiques « The Key » et « Thresholds ». La position de ce « Paradox » dans ce top 2019 ne laisse évidemment aucun suspense quant à l’issue de ce défi incroyable : il est relevé avec toute la folie, la classe et le prestige que l’on était en droit d’attendre d’un album de Nocturnus ; d’ailleurs la production elle-même semble tout droit sortie du début des années 90. Des mélodies complexes, des passages chaotiques, des structures non-euclidiennes, des solos impies et blasphématoires, des plans rythmiques cyclopéens et un sphinx à tête de Cthulhu au dos de la pochette. Meilleur album cette année pour moi, et sans aucun doute à inclure dans mon top 10 de la décennie 2010-2019.

2- THE GREAT OLD ONES – Cosmicism : Contrairement aux 2 albums qui l’accompagnent sur ce podium top 3, ici l’influence Lovecraft est poussée beaucoup plus loin, à vrai dire jusqu’au bout. L’œuvre entière de ce groupe (au nom évocateur) est intimement liée à l’écrivain de Providence. Quatrième offrande des Bordelais, « Cosmicism » dépeint musicalement et textuellement, en 50 minutes et 6 morceaux, 6 Grands Anciens : dans l’ordre, Yog-Sothoth, Cthulhu, Hastur, Shub-Niggurath, Azathoth et Nyarlathotep. La fascination que j’ai eue pour ce disque de black metal (qui pourtant n’est pas mon style de prédilection) s’est révélée au fil des écoutes… et de la lecture des textes, fait assez rare me concernant pour le souligner. Autre fait rare : un seul solo sur la totalité du disque, sans que cela ne me manque. Les ambiances créées ici sont fort à propos, à savoir majestueuses, chaotiques et dérangées, parfois même mélancoliques ; toutes pertinentes pour exprimer le cosmicisme, cette philosophie littéraire lovecraftienne dépeignant l’Homme comme étant une espèce primitive projetant ses croyances sur un cosmos incompréhensible pour ses faibles facultés intellectuelles, cosmos d’ailleurs totalement indifférent quant à son existence. Je pense qu’un inconditionnel de Lovecraft sera mieux armé pour apprécier ce disque à sa juste valeur, car la connaissance de cet univers et de cette philosophie permet de saisir l’ampleur du travail que nécessitait leur reconstitution musicale, et d’admirer la justesse et la finesse du résultat.

3- XOTH – Interdimensional Invocations : Vektor étant en phase de cryogénisation et l’espace étant libre, les nouveaux groupes aux dents longues essayent de conquérir cette niche tech-thrash cosmique. Beaucoup, quoique techniquement à la hauteur, ne parviennent pas à marquer les esprits de manière originale et durable. Et puis il y a Xoth. Deuxième disque au compteur, production old-school, légères influences black metal, d’une couleur plus death metal que Vektor, et surtout de l’inspiration à revendre. L’album est assez intense, mais digeste, car court et parsemé de mélodies surprenantes et mémorisables (Mountain Machines, ou l’immédiat Unseen Abductor qui rappelle les thèmes du 1er album d’Illogicist). L’influence Lovecraft est encore présente, pour le décorum. Nous avons ici un disque efficace de tech-thrash/death composé par de jeunes Américains passionnés de metal technique à l’ancienne, ce groupe est donc à suivre de près. Beaucoup d’espérance repose sur leurs épaules.

4- BLOOD INCANTATION – Hidden History Of The Human Race : On reste vraiment dans le thème spatial pour ce 4ème choix de l’année 2019, même si Lovecraft n’est plus de mise, du moins de façon directe. Ce deuxième album de Blood Incantation fait un véritable inventaire des différentes couleurs du death metal old school. Tout y est. Du death metal classique torturé aux mélodies vicelardes de Morbid Angel, au death progressif cher à Chuck Schuldiner, en passant par des recoins plus brutaux à la Immolation, ou plus doom à la My Dying Bride des débuts, sans oublier quelques détours par les chemins atmosphériques empruntés par Cynic sur leur premier disque, ou Death sur « Human ». Comme le disait fort justement l’un de mes contacts FB (Arnaud si tu me lis), cet album est une vraie madeleine de Proust pour qui a vécu cette époque du death metal de la première moitié des 90s (ce qui n’est malheureusement pas mon cas, j’avais environ 5 ans de retard), ou du moins la regrette. On pourra me reprocher à juste titre d’être indulgent quant à la réutilisation de vieilles recettes concernant le death metal, le thrash ou le heavy, et de ne pas l’être pour d’autres styles ; je plaide coupable. Curieux de voir ce que le groupe va pondre à l’avenir, suite à ce disque. Que leur resterait-il à dire ?

5- RIOT CITY – Burn The Night : Bien esseulé au sein de cette sélection assez extrême, Riot City est en effet le seul représentant d’un style plus modéré, le heavy metal. Ce jeune groupe canadien frappe très fort avec un 1er album heavy / speed à la personnalité discutable, mais doté d’une exécution, d’un enthousiasme et d’une énergie remarquables et très rarement atteintes. Si vous ne rêvez que de voyager dans le temps pour effleurer les sensations de découverte de monuments comme « Walls Of Jericho », « Thundersteel » ou « Painkiller », ce « Burn The Night » remplira sa mission haut la main. Voix haut perchée puissante et maîtrisée, des solos dans tous les sens, des riffs fracassants, une section rythmique inépuisable, des hymnes à la pelle, Riot City récite sa leçon apprise des grands du heavy sans aucune originalité. Mais cette récitation est déployée avec une telle ardeur, une telle passion, une telle débauche de compétences, qu’on ne peut que fermer les yeux et se laisser emporter par ce typhon de metal hurlant, dont le seul tort aura été de sortir en 2019.


Echouent au pied du podium :

- LUNAR SHADOW – The Smokeless Fires : Après une démo très convaincante et un 1er album remarqué, donnant dans un heavy doom épique et mélancolique tout en restant personnel (donc sans repomper de manière trop flagrante Black Sabbath ou Candlemass), les Allemands reviennent avec une sélection de titres résolument plus heavy. Les belles mélodies larmoyantes y ont toujours leur place, mais les riffs vigoureux regagnent du terrain dans des compos toujours aussi riches et travaillées. Un très beau disque qui démontre une fois de plus que le style a encore des choses à dire par l’intermédiaire de jeunes groupes talentueux.

- TURILLI LIONE RHAPSODY – Zero Gravity : Ce disque est une grosse démonstration de force, à tous points de vue. Le groupe possède, pour commencer, quasiment tous les membres historiques de Rhapsody – ne manque que le claviériste Alex Staropoli, resté dans le Rhapsody ‘officiel’ (voir plus bas). Ensuite, il représente une renaissance, autant sur l’aspect musical que conceptuel. C’est un nouvel univers, de nouveaux arrangements aux couleurs plus électroniques parfois – ce qui m’a fait frissonner d’appréhension au départ (certains sons de clavier allant même rappeler l’eurodance 90s). Dit comme ça, c’est flippant. Mais la réussite musicale est objectivement totale. L’album n’est pas immédiat, et distille au fil des écoutes ses détails les uns après les autres, comme des influences Queen, Nightwish, ou arabisantes, au sein de morceaux ambitieux. Et enfin, Turilli a réussi à débaucher Fabio Lione, pièce maîtresse s’il en est, tant sa voix magnifie les compositions. Rhapsody a bel et bien réussi à évoluer, à sortir autre chose que ces mélodies devenues téléphonées, dépeignant du dragon et du chevalier en promo, sans aucun doute grâce à Luca Turilli, force créatrice et motrice, qui avait déjà pris ce virage dans sa carrière en solo.

- EUPHORIA Ω – Nanotech : On va directement commencer par le défaut du disque, à mon avis, qui est la voix écorchée standard un peu monotone et blindée de reverb. Dommage qu’elle n’ait pas été un peu plus colorée, comme sur le 5ème titre (Neon Dreams) par exemple. Voilà, c’est fait. Pour le reste, c’est du lourd. L’album est court (30 minutes), ce qui facilite l’assimilation, et propose un thrash metal authentique teinté tech aux influences Destruction et Believer, donc varié et un poil tordu, aux solos convaincants, et versant dans un registre SF pour les textes. Bref, encore un nouveau groupe frais et percutant, qui précisément ici, reprend le boulot là où Black Fast l’avait laissé après leur « Starving Out The Light », et dont il faudra guetter la sortie du 3ème album… sauf que le line-up vient d’exploser en vol façon Vektor, ne laissant plus que le chanteur et le bassiste. Chienne de vie.

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Mes déceptions 2019

1- BLIND GUARDIAN – Legacy Of The Dark Lands : Rappelons pour la forme que le classement de mes déceptions n’est pas un classement des pires disques de l’année, mais bien de « mes déceptions ». Il est parfaitement possible d’y trouver des disques objectivement bons. La preuve avec le dernier Blind Guardian, dont la tentative orchestrale, quoique réalisée et exécutée avec un soin digne de leur réputation, m’a laissé totalement de marbre. J’ai eu l’impression d’écouter une intro qui n’en finissait jamais, toujours prêt à entendre débarquer un mur de guitares aux riffs épiques, ce qui n’arrive évidemment pas. Je pense que certaines idées, métallisées, auraient eu un effet dantesque, et j’ose imaginer ce que de telles compositions auraient gagné selon moi en étant jouées par Blind Guardian, ce groupe de heavy speed allemand. De plus, l’album est long, incessamment entrecoupé d’interludes narratives (au concept biblique, on aurait pu faire moins rebattu), donc il peine vraiment à décoller à mon goût. Et cette déception est d’autant plus grande que ce disque nous prive, je pense, d’un chef d’œuvre de metal symphonique.

2- AFTERMATH – There Is Something Wrong : Ce serait vraiment facile de blaguer sur le titre de ce disque tant il décrit le sentiment d’un fan de tech-thrash des 90s découvrant ce qu’est devenu Aftermath. Après un disque certes confidentiel sorti en 1994 déployant un thrash technique tout à fait respectable et inspiré, le groupe revient 25 ans après pour jouer du … punk hardcore. On notera une vague influence voïvodienne dans le ton décalé de la voix, déblatérant des textes conspirationnistes anti-système. On voit un patineur se mettre en position pour tenter le quadruple lutz piqué… qui au final exécute un demi-tour se terminant par une chute et une double entorse. Bref, une vraie gamelle dans les règles de l’art.

3- LUNAR SHADOW – The Smokeless Fires : C’est effectivement étrange d’avoir un disque près du podium de 2019 tout en apparaissant dans les déceptions de cette même année. Il y a cependant une raison à cela : Lunar Shadow a changé de chanteur. Le nouveau membre fait le job et sa voix reste en retrait pour garder l’atmosphère propre au groupe, mais, et c’est le point déterminant qui explique ma contrariété, n’arrive pas à égaler l’ancien. Ce dernier apportait vraiment cette patte mélancolique qui faisait la beauté du 1er album, tout en sachant pousser la voix lorsque l’énergie d’un morceau ou d’un passage l’exigeait. Son remplaçant est capable, certes, mais semble plus limité et plus standard. J’attendais ce 2ème Lunar Shadow avec excitation, et même s’il s’agit d’un excellent disque, il reste en-dessous de ce que j’espérais. Déception donc.

4- RHAPSODY OF FIRE – The Eighth Mountain : Dur dur de s’appeler Rhapsody Of Fire, sachant que niveau line-up, l’autre Rhapsody en activité a de loin plus de légitimité à le faire. Ce n’était cependant pas ce point de contexte qui allait m’empêcher de tester ce nouvel opus, quitte à reprendre une lichette de paladin en armure et de gnomes dansant à l’orée d’un bois enchanté. Malheureusement je ne suis même pas arrivé au bout du voyage. Alex Staropoli a évidemment engagé des musiciens compétents, là n’est pas le souci ; celui-ci réside plutôt dans le fait de s’enfoncer tant et plus dans un power metal symphonique suranné et complètement prévisible. La séparation Turilli / Staropoli en 2011 est de nouveau totalement justifiée, et si la présence de Fabio Lione chez ROF jusqu’en 2016 pouvait encore faire illusion (à ce titre, « Into The Legend » était convaincant), la platitude de « The Eighth Mountain » scelle, me concernant, le destin d’un groupe s’étant fait siphonner son effectif.

5- Yngwie MALMSTEEN – Blue Lightning : Cet album est mauvais. Petite déception mais déception quand même ; petite déception car cela fait maintenant plus de 20 ans qu’Yngwie n’a pas sorti de grand disque (possiblement exception faite, toutefois, de « Perpetual Flame » en 2008). Donc avoir un disque aussi je-m’en-foutiste ne devrait pas être étonnant. Mais déception quand même vu la légende dont on parle, à savoir du premier guitariste metal néo-classique identifié en tant que tel (bien sûr d’autres avaient défriché ce terrain, comme Blackmore ou Roth, mais là n’est pas le sujet). « Blue Lightning » est simplement un disque de reprises désinvoltes où YJM déroule son jeu en mode autopilot, et dans lequel se glissent 4 inédits miteux. Certes le larron a tout fait lui-même hormis la batterie, s’approchant ainsi de son rêve de pouvoir ne remercier personne à part lui-même sur le livret. Mais le public de metal néo-classique, lui, est davantage intéressé par de la musique originale et qualitative.

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Ça n’a échappé à aucun amateur de metal, le style se porte très bien, et cette année confirme la tendance des précédentes : tous les robinets sont ouverts, des dizaines d’albums sortent tous les mois, soit venant des labels historiques (Nuclear Blast, Season Of Mist, Earache, Relapse, Inside Out, Century Media, Metal Blade…) soit directement produits maison. Impossible de tout suivre, impossible de tout écouter, impossible déjà de retenir parfaitement tout ce qu’on a pu écouter. C’est dans ce contexte de surabondance que je vais faire le bilan de mon année métallique, par style (très grossièrement).
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Metal prog :

Evergrey – The Atlantic : J’avais un peu laissé tomber Evergrey après « The Inner Circle » en 2004, et j’ai jeté une oreille sur le dernier par curiosité. Bonne surprise en fait ! C’est un très bon disque, inspiré et varié, gardant la patte du groupe et notamment cette touche éplorée dans les mélodies et les vocaux.

Dream Theater – Distance Over Time : Mon appréciation de ces géants du style varie selon les époques du groupe et mes périodes. Surtout, je suis devenu allergique aux délires de Jordan Rudess, lequel a au moins le mérite de ne pas partir dans tous les sens sur ce disque. En gros une bonne moitié de bons morceaux, voire très bons morceaux.

Arch/Matheos – Winter Ethereal : Album très riche, limite indigeste et hermétique mais hautement qualitatif. C’est toujours impressionnant d’écouter John Arch, dont la voix n’a pas changé d’un poil depuis les premiers albums de Fates Warning au milieu des 80s. Dommage que ses intonations soient toujours à peu près les mêmes et nuisent à la variété du disque, qui ressemble en fait à un unique titre de 68 minutes avec des tiroirs partout. Pas pour toutes les oreilles.

Opeth – In Cauda Venenum : Difficile de critiquer sur le fond un tel récital d’aptitudes à pondre des mélodies originales, ou des structures et des arrangements qui, bien que clairement inspirés par le rock prog des 70s, savent rester singuliers. Quelques passages retrouvent un tranchant rappelant la période plus metal du groupe, mais me concernant ce n’est pas suffisant pour accrocher à 100%. Je resterai un nostalgique de leur passé.

Vanden Plas – the Ghost Xperiment : Vanden Plas et leur stabilité de line-up multi-décennale nous pondent un beau disque, faisant ressurgir leurs influences DT période « Awake ». Pas encore acheté mais il est sur ma liste. Evidemment le groupe est égal à lui-même, un style identifiable (même sans la voix magique de Kuntz sinon c’est trop simple), ce qui n’est pas donné à tout le monde sur cette partie du spectre métallique.

Leprous – Pitfalls : Leprous semble définitivement être devenu un groupe de « prog pop ». Non pas que cela soit synonyme de mauvaise qualité, pas dans leur cas. Toujours de très bonnes idées à exploiter, toujours un gros sens mélodique, toujours un attrait spécial pour le metal (avec en particulier ce morceau de clôture complètement incroyable), toujours cette voix lancinante et claire. Mais c’est devenu trop gentil pour moi, je m’ennuie sur la majorité de la galette.
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Heavy metal :

Sanhedrin – The Poisoner : Après un premier disque efficace démontrant le talent du power trio et de sa chanteuse à voix cassée, Sanhedrin confirme de belle manière ses capacités avec « The Poisoner » qui délivre un heavy épuré et de caractère, assez facile d’accès, tout en étant suffisamment soigné pour avoir un bon potentiel de réécoutes. On notera une belle progression des solos par rapport ceux de « Funeral For The World », qui pourtant étaient déjà d’un niveau tout à fait respectable.

Candlemass – The Door To Doom : A l’instar de John Arch, la voix de Johan Längquist n’a pas bougé. Ce retour du premier vocaliste était attendu par les fans, et a dû les combler. Le disque en lui-même ne révolutionne pas le heavy doom ; c’est le souci avec ce genre de groupe, les standards de leurs débuts sont si hauts que leurs sorties ultérieures, sans être mauvaises (même bonnes dans le cas de Candlemass), paraissent toujours superflues.

Queensrÿche – The Verdict : Un peu comme pour Evergrey, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas jeté une oreille sur le Rÿche. Et là encore, bonne surprise. Le disque s’écoute très bien, déroule des compos sobres et mélodiques accompagnées d’une très bonne prestation de Todd La Torre au micro. Quelques touches prog viennent également rappeler l’influence que ce groupe a eu jadis dans l’éclosion du metal progressif.

Idle Hands – Mana : Bon premier disque du groupe de Portland, proposant des compos directes tout en lorgnant du côté Paradise Lost époque « Draconian Times », et dont la voix un peu grandiloquente peut fatiguer à la longue. Je dois avouer cependant que leur démo me bottait davantage. Petite déception pour ma part.

Atlantean Kodex – The Course Of Empire : J’avais été évidemment enthousiasmé par leur précédent disque de 2013 « The White Goddess », qui faisait date dans le heavy doom (chose difficile à faire depuis le milieu des 80s) avec ses 4 titres pour 44 minutes de musique. Cependant ce nouvel opus me semble trop long avec ses 10 pistes pour 62 minutes. Le début sonne très bien mais mon esprit décroche au fil du disque. Dommage.

Angel Witch – Angel Of Light : A l’instar de Satan, les vétérans Anglais assurent. Même si ma préférence va assez largement au gang de Newcastle, il faut avouer qu’Angel Witch a plutôt mis les petits plats dans les grands avec « Angel Of Light ». L’album est vraiment solide, leur style reste bien reconnaissable, et la production sonne old school comme il faut, sans être un peu trop roots comme ça pouvait être le cas 40 ans plus tôt. Leur album éponyme de 1980 reste bien sûr le meilleur moyen de découvrir ce groupe, mais commencer par ce dernier pourrait davantage brosser les plus jeunes dans le sens du poil car plus immédiat et doté d’un son plus actuel.
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Thrash metal :

Flotsam & Jetsam – The End Of Chaos : Bel effort thrash, mélodique et énergique avec d’excellents solos. Toutefois l’album laisse une impression globale assez générique.

Sacred Reich – Awakening : Thrash sympa, qui sonne parfois comme du sous-Anthrax, avec du solo qui pète et une basse bien lourde, mais rien de mémorable pour moi. Je resterai sur leur premier disque « Ignorance », que je trouve plus spontané, sans être non plus un chef d’œuvre du style.

Overkill – The Wings Of War : Album solide et carré, mais le précédent montrait de meilleures choses au niveau de l’inventivité. Un album de plus donc, à réserver aux fans.

Death Angel – Humanicide : Avec ce disque, on s’élève déjà plus haut que la moyenne. Titres énergiques et mélodiques, comme dans le cahier des charges vous me direz, mais composés avec intelligence pour alterner les passages plus sucrés avec d’autres vraiment fracassants. Jolie inspiration confirmant la pente ascendante du groupe entamée avec « The Evil Divide » en 2016.

Destruction – Born To Perish : On retombe ici dans le thrash standard. Cependant on reconnaît les vétérans, qui parviennent ponctuellement à faire dresser l’oreille sur tel ou tel passage. L’expérience parle donc, mais ce ne sera pas suffisant cette fois.

The Scourge – Warrant For Execution : Parmi la foultitude de groupe de thrash revival (cette année encore, des tombereaux à écouter pour qui s’y intéresse), certains se hissent difficilement en haut du panier en se tortillant à qui mieux-mieux pour faire étalage de leur savoir-faire. Pour moi The Scourge est de ceux-là et mérite donc un peu de lumière. Thrash classique dans la composition et relativement moderne dans le son, le power trio Texan déballe des cargaisons de rythmiques plus punitives les unes que les autres, agrémentées de solos virevoltants et de gang vocals. On ne crachera pas non plus sur leur petit côté tech des mieux sentis. Premier album de qualité.

Algebra – Pulse ? : Plus de 50 minutes de thrash un peu tech c’est long. Difficile donc d’absorber tout l’album en quelques écoutes. Ceci dit le groupe sème çà et là des influences de thrash classique qui aident l’auditeur à digérer (Sepultura, Slayer, Metallica, Forbidden) ; le danger est que les balises soient un peu trop voyantes et gâchent un peu le sentiment d’originalité qui devrait prédominer dans ce style. Les vocaux sont résolument crossover, rappelant parfois Mike Muir dans certaines intonations, en moins plaintif toutefois. Tentative estimable de faire vivre le genre.

Possessed – Revelations Of Oblivion : Thrash-death des origines, respecté et respectable, fait avec expérience, pour un résultat malheureusement un peu trop linéaire à mon goût.
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Death metal :

Children Of Bodom – Hexed : Album énergique renouant avec les envolées néo-classiques des premiers disques, morceaux musclés et convaincants. Bon disque.

Hannes Grossmann – Apophenia : En matière de tech death moderne, tout ce que touche Hannes Grossmann est digne d’intérêt (Alkaloid, Blotted Science, Obscura, Necrophagist…). S’appliquant toujours à se démarquer d’un style désormais très standardisé, il nous délivre ici un troisième effort studio qui commence sur les bases de son extraordinaire « The Crypts Of Sleep » sorti en 2016. Puis, presque « humainement » le niveau redescend un peu pour un résultat final équivalent à celui de son premier album.

Amon Amarth – Berserker : Le groupe m’avait fait très peur avec son premier single et son clip foireux, mais finalement ça va. Agréable à écouter mais (comme prévu) zéro surprise, pour une trajectoire qui va finir par ressembler, dans un style différent, à celles de Motörhead ou d’AC/DC.

Vltimas – Something Wicked Marches In : Blackened death metal sans pitié et malsain, donnant dans une sorte de mélange Morbid Angel / Mayhem. Malgré l’agressivité de l’ensemble, il reste pourtant une place pour des riffs mémorables et un très beau travail sur les chœurs. Le disque propose donc bien davantage qu’une simple débauche de violence à la gloire du Malin, signe d’un talent indéniable à l’œuvre. Surprenant.

Equipoise – Demiurgus : J’ai essayé de m’intéresser à du tech death moderne après ma cuite en 2018, mal m’en a pris. Encore une fois, les musiciens sont extraordinaires, et encore une fois la musique est atrocement indigeste. Le groupe essaye intelligemment d’alléger son propos avec des passages acoustiques, trop rares, car une heure de tech-death de cette consistance c’est trop. J’irais même jusqu’à dire que je trouve ça inécoutable plus de 10 minutes.

Allegaeon – Apoptosis : Idem ici pour le tech death moderne, mais connaissant la réputation du groupe j’ai quand même tenté l’aventure. Très dur à digérer également, mais contrairement à Equipoise, ici j’ai réussi sans trop de peine à aller au bout du disque. Ce qui est de bon augure, j’imagine. Et même honnêtement, certaines parties font leur chemin dans ma cervelle, et j’y reviendrai certainement plus tard.

Insomnium – Heart Like A Grave : Sans conteste un bon album de death mélo, mais je suis un peu réservé concernant le foin fait autour de ce groupe. Oui c’est bon, pas de doute là-dessus. Quelques grosses rythmiques à la Amon Amarth, une utilisation de la guitare acoustique assez Opethienne, et des claviers Amorphes (rappelant Amorphis je veux dire), certaines accroches mélodiques très efficaces. A mes oreilles est-ce exceptionnel ? Non. Mais c’est bien.

Cattle Decapitation – Death Atlas : Pas du tout le style de death metal que j’affectionne à la base, mais on peut dire qu’ils ont réussi à capter mon attention sur les 55 minutes que dure leur dernier disque. Ce qui est notable.

Carcariass – Planet Chaos : Sans doute l’album le plus accessible de leur confidentielle carrière, « Planet Chaos » reprend le concept (apprécié pour ma part) d’intercaler des titres instrumentaux entre chaque titre chanté, et propose des riffs très mélodiques, allant même jusqu’à virer power metal, et une voix qui n’hésite pas à tirer sur le gothique. Très bon disque, technique en diable et pourtant mélodique et accessible. Du bien beau travail.
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Black metal :

Abbath – Outstrider : Mon écoute de nouveautés black metal a été quasi inexistante cette année, juste la symphonie de l’indicible par The Great Old Ones, et ce second album solo d’Abbath, figure emblématique du mouvement. L’album est sympa, exploite de bonnes idées et déballe du solo inspiré, mais possède peut-être moins de titres marquants que le premier disque.
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Power metal :

Avantasia – Moonglow : Il y a un moment où il faut savoir se rendre à l’évidence : le power metal n’est plus vraiment fait pour moi. Lorsqu’on assiste à une telle démonstration sans sentir ses tripes vibrer, il y a une couille dans le potage. La performance de la bande à Sammet est impressionnante, surtout les interventions de Lande et de Kürsch au long du disque. Mais voilà : la musique et les ambiances sont trop légères, trop mielleuses, trop gentilles pour moi.

Myrath – Shehili : Power prog/folk plus vraiment prog. Myrath campe toujours son rôle de Symphony X en babouches, la complexité envolée. Que reste-t-il pour bibi ? Pas grand-chose.
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Mélange metal :

Black Sites – Exile : Bon deuxième disque qui reste sur la lancée du premier, la voix saturée en moins. Beau méli-mélo d’influences diverses, allant de Black Sabbath à Voïvod, en passant par Paradise Lost ou Opeth. Groupe à surveiller car le talent est là, avec de la suite dans les idées et de la technique à revendre. Reste peut-être à se fixer une ligne directrice et un son plus particulier.

Wilderun – Veil Of Imagination : Album qui a fait le buzz sur quelques sites spécialisés, présenté comme un chef d’œuvre absolu. Soit. La musique est indubitablement de qualité, mais personnellement me laisse un arrière-goût de vieil Opeth malgré les rajouts d’orchestrations. Le propos est maîtrisé, mais me donne une irrépressible envie de réécouter « My Arms Your Hearse » et « Still Life » à la place.

Borknagar – True North : Dans mes 10 albums préférés cette année. Très bon disque de heavy / folk influencé black metal, avec une grosse performance de ICS Vortex. Le début de l’album est bluffant d’efficacité et de majesté, puis le niveau descend peu à peu à mi-parcours, tout en restant d’une qualité appréciable.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 janvier 2020 à 15:29:40
Pfiiiioooooou, c'est dans ces moments-là que je vois que j'ai totlament perdu de vue les sorties metal !!! [:delarue1] [:shinji]

Parmi toute cette liste, pourtant fournie, le seul album que j'ai écouté, c'est le dernier OPETH...

Opeth – In Cauda Venenum : Difficile de critiquer sur le fond un tel récital d’aptitudes à pondre des mélodies originales, ou des structures et des arrangements qui, bien que clairement inspirés par le rock prog des 70s, savent rester singuliers. Quelques passages retrouvent un tranchant rappelant la période plus metal du groupe, mais me concernant ce n’est pas suffisant pour accrocher à 100%. Je resterai un nostalgique de leur passé.
Je suis d'accord avec ton analyse.
Le groupe est incontestablement très bon dans son style. Les musiciens sont excellents et maitrisent. Les compos sont chiadées, riches et inspirées.
Mais, j'ai beau essayé, je n'arrive pas à accrocher à ce "nouveau" style d'OPETH, ce virage "70's" amorcé il y a quelques albums maintenant et totalement accompli sur Sorceress.
Je reste nostalgique de la période Still Life -> Ghost Reveries...
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 07 janvier 2020 à 20:12:19
Pfiooouuuu, je savais depuis longtemps que j'avais complètement décroché et "perdu de vue" les sorties.
Je n'ai écouté aucun de ces albums. Aucun. Putain, je vieillis... [:onion down]

Pfiiiioooooou, c'est dans ces moments-là que je vois que j'ai totlament perdu de vue les sorties metal !!! [:delarue1] [:shinji]

Citation de: Bouloche Le Foufounet en décembre 2020
Wah putain la vache je me disais bien que j'étais à la rue pour les nouveautés mais là je m'en rends vraiment compte  [:homer1]

 [:trollface]

Sinon pour Opeth, j'aime tous leurs disques jusqu'à Watershed, qui est mon favori.
Les suivants j'en reconnais les vertus bien volontiers, mais le cœur y est moins, j'ai besoin de tripailles, que ça saigne, bordel [:petrus]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 janvier 2020 à 20:36:46
Oui bon ça va, je sais, je radote !  :P [:lol]
Que veux-tu, je suis vieux !
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 janvier 2020 à 16:18:43
Sinon pour Opeth, j'aime tous leurs disques jusqu'à Watershed, qui est mon favori.
Arf, oui, j'ai oublié Watershed : excellent album aussi !

Sinon, il y a JINJER qui passe à la Laiterie de Strasbourg le 15 avril 2020 pour "défendre" leur album Macro sorti fin 2019 ! [:jump]

Tu connais, @cacaman ? Je serais curieux de connaitre ton avis ce groupe...

http://youtu.be/BROMMobZVbQ (http://youtu.be/BROMMobZVbQ)

http://youtu.be/7f353euyRno (http://youtu.be/7f353euyRno)

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 15 janvier 2020 à 20:41:15
Tu connais, @cacaman ? Je serais curieux de connaitre ton avis ce groupe...

Non, juste de nom. Je n'ai jamais écouté, même quand j'en avais l'occasion.
Mais bon, vu que tu me le demandes je vais faire un effort :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 18 janvier 2020 à 18:36:54
Alors j'ai écouté les 2 liens que tu as postés.
C'est pas mal ! Ça partait un peu mal pour moi, car en gros ça djent - riffs avec peu de mélodie, basés sur des pulsations asymétriques. Rythmiquement c'est intéressant. Et puis le groupe a le bon goût de changer la donne plusieurs fois dans le morceau en exploitant la voix claire de la chanteuse. Le 1er titre m'a bien plu. Puis je suis passé au suivant, qui est certes bon également, mais j'ai peut-être aperçu les limites de leur style.. ça ressemble un peu trop au 1er, et encore absence de solo. Et encore riff de rythmique avec des notes très graves donc peu différentiable du précédent.
Je vais creuser un peu à l'occasion car techniquement c'est solide et il y a une petite touche originale. Mais avec moi djent + zéro solo en général j'accroche pas sur un album entier, plutôt sur 1 titre par-ci par-là. Un concert, c'est mort [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 21 janvier 2020 à 10:24:07
Les 2 titres que j'ai postés ne sont probablement les meilleurs ou les plus représentatifs.
J'ai mis ces 2 morceaux car c'étaient les 2 clips issus du dernier album Mraco...

Perso, j'ai découvert le groupe à la sortie de leur EP Micro et j'avais commandé l'album précédent King of Everything en même temps.

C'est clair que, techniquement, ça tient salement la route ! Les musiciens assurent ! Du death technique croisé avec du neo !
Après, si tu cherche du solo, tu risques d'être deçu : je ne crois pas qu'il y en ait (ou alors de manière exceptionnelle). C'est le coté neo-metal qui veut ça, j'imagine ! [:lol]

C'est vraiment la chanteuse qui me fait apprécier ce groupe : un growl terrifiant et un magnifique chant clair chaleureux !
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 février 2020 à 17:38:28
Un pote m'a parlé d'un groupe : ZEAL AND ARDOR.

Il m'a présenté ça comme un mélange de Black Metal et de Gospel/Negro Spiritual/Blues !

Intrigué, j'ai jeté une oreille... Je m'attendais à un truc loufoque à la CARNIVAL IN COAL, mais en fait, c'est totalement sérieux... et c'est VACHEMENT BIEN !

http://youtu.be/ARM8cD8Xyno (http://youtu.be/ARM8cD8Xyno)

http://youtu.be/reUg8U5o20k (http://youtu.be/reUg8U5o20k)

http://youtu.be/sbMoTdr1k1Y (http://youtu.be/sbMoTdr1k1Y)

http://youtu.be/jlGBer0VoF8 (http://youtu.be/jlGBer0VoF8)


EDIT :
@cacaman , @The Endoktrinator : Vous connaissez ?
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 17 février 2020 à 12:33:15
Il a 50 piges depuis quelques mois (contre plus de 70 pour Cher). Bah putain, va les chercher sous son maquillage :o

D's©

Il est de 72, comme Közi. À ce propos, j'ai vu que Malice Mizer a donné un concert anniversaire l'an passé, avec Mana, Közi, yu~ki et pas mal de guests... Ouais, ben ils se sont pas foulés, ils ont rejoué absolument à l'identique les morceaux d'il y a 25 ans, à la note près, au geste près   [:mouaisok]

https://www.youtube.com/watch?v=G0xR7F8J_as

https://www.youtube.com/watch?v=9vIdtbySA9E
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 mars 2020 à 13:09:07
@cacaman , @The Endoktrinator : Vous connaissez ?

Ah non je ne connaissais pas.
J'ai écouté, la filiation avec le BM j'ai du mal à la voir. Même avec le metal tout court d'ailleurs. Ca ressemble plus à ce qu'on appelle plus communément du post rock/metal ou avant-garde. Très éloigné de mes attentes musicales. Je passe mon tour :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Pulsion73 le 01 mars 2020 à 16:49:32
Sans transition, quoique, que pense-tu du style metal de Monsieur Bernard Minet qui s'excite sur les chevaliers du zodiaque ?  :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 02 mars 2020 à 11:24:44
Ah non je ne connaissais pas.
J'ai écouté, la filiation avec le BM j'ai du mal à la voir. Même avec le metal tout court d'ailleurs. Ca ressemble plus à ce qu'on appelle plus communément du post rock/metal ou avant-garde. Très éloigné de mes attentes musicales. Je passe mon tour :D
Oui, c'est sur que, la grande majorité des compos, l’affiliation "Black metal" reste trèèèès lointaine. Cependant, il y a quelques passages "typiquement" black, sporadiquement (mais pas forcément dans les extraits que j'ai posté... me rappelle plus).

Après, c'est surtout au niveau de l'ambiance que ça se joue, bien plus qu'au niveau style pur. C'est là qu'on retrouve le coté "black" : sombre, glauque.

En fait, le mec à l'origine du projet a tenté une définition : C'est comme si les esclaves (aux Etats-Unis), au lieu de se tourner vers Jésus, s'étaient tournés vers Satan ! [:lol].

Bref, perso, j'adore le rendu. Je trouve que ça donne une ambiance de dingue !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 mars 2020 à 17:51:09
Bref, perso, j'adore le rendu. Je trouve que ça donne une ambiance de dingue !

Pour le coup je ne pourrai pas leur enlever l'originalité de la démarche, donc je comprends que ça puisse plaire, via le côté un peu "crust", limite "gothique minimaliste". Mais ouais, je suis beaucoup trop câblé "metal trad" pour aimer ce genre de trucs. Et il paraît que ça ne s'arrange pas avec l'âge [:aie]

Sans transition, quoique, que pense-tu du style metal de Monsieur Bernard Minet qui s'excite sur les chevaliers du zodiaque ?  :D

Moi?
Ben je trouve la démarche sympatoche... mais sans aucune prise de risque. C'est du copié-collé des versions originales avec de la disto par-dessus et une batterie plus appuyée. C'est rigolo entre potes je pense, et surtout dans un cadre festif en concert. On ne pourra pas lui reprocher de surfer sur la vague ultra vomit, car de mémoire B.Minet avait déjà tenté un truc du genre au milieu des années 2000 sur quelques dates.
Mais dans le contexte d'un "album metal pro" ça ne vaut pas un rond, un groupe pro se doit de sortir des morceaux originaux et se casser le cul un minimum sur leurs compos. J'ai écouté une ou deux minutes de 2-3 titres pour voir vite fait et je suis passé à autre chose.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Pulsion73 le 02 mars 2020 à 19:18:14
Je vois.
Faut vraiment que le cadre soit très festif et là ça passe. ll s'éclate le minet, tant mieux pour lui après tout. Mais s'il pouvait lâcher la grappe des chevaliers, ça serait pas mal. Et Capitaine Flam aussi.  :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 20 mars 2020 à 14:37:41
@cacaman  [:sparta2]

Pour faire patienter les fans par rapport à leur prochain album Obsidian qui sortira le 15 May, PARADISE LOST a sorti un petit clip teaser :

http://youtu.be/QWqNcw-oIbU (http://youtu.be/QWqNcw-oIbU)


Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 mars 2020 à 23:28:08
Ouaiche.... jsuis pas emballé. Leur dernier ne m'avait déjà pas parlé des masses, malgré quelques titres cools ici ou là. Il semble que le nouveau poursuit une direction minimaliste, 3 riffs et du 50 bpm, il m'en faut plus pour me titiller  [:fufufu]
J'écouterai le disque en entier de toutes manières car c'est un groupe qui a pas mal compté pour moi, et je reste fan de certains disques comme In Requiem, Faith Divides Us, Draconian Times ou plus récemment The Plague Within.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 23 mars 2020 à 17:25:01
Bah moi, j'aime assez.
Ca reprend la ligne de l'album précédent, mais en (un peu) plus "facile". Tout du moins ce morceau en particulier...

3 riffs et du 50 bpm
Du doom, quoi ! ;) [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 mars 2020 à 00:19:37
Ahah oui, mais en l'occurrence c'est pas le 50 bpm qui me dérange en soi, ni les 3 riffs. C'est plutôt l'association des deux.
Du 50 bpm mais brillamment construit, je prends. Ya du doom savant.
Du 3 riffs mais enlevé et efficace (type ACDC) je prends aussi. Là... ça m'a gonflé j'avoue.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 avril 2020 à 14:38:41
En ce 1er avril Misanthrope pète un câble...

https://m.youtube.com/watch?v=SnW2dELTi1k
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 01 avril 2020 à 17:03:55
OH. BORDEL. DE MERDE ! [:rofl]

Une nouvelle preuve, s'il en fallait, que le confinement tape salement sur le système de certains !!! [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 avril 2020 à 11:26:47
J'en peux plus de ces mash-ups [:lol]

https://www.youtube.com/watch?v=7MrMfoHejiw

https://www.youtube.com/watch?v=02LSFTdC5UE
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 30 avril 2020 à 11:53:07
C'est dans ces moments-là où tu te dis que tout se ressemble.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 30 avril 2020 à 11:59:52
Oh bordel !  [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 mai 2020 à 15:08:47
Choueeeeeeeeeette, Stéphane Dumont est revenu mais Zouille et Lapp s'en vont pour Sortilège. Et un nouvel album est prévu.

Cela ne va ABSOLUMENT pas jaser...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 15 mai 2020 à 16:05:29
https://youtu.be/zKN_HI_lkxM

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 03 août 2020 à 16:27:02
J'ai profité des vacances pour m'amuser un peu et faire un bilan des albums qui, au fil des années, m'ont marqué.
Il ne s'agit pas là de mes albums préférés en général, ni même de mes albums préférés pour chacun des groupes cités.

Ce sont les albums qui m'ont mis une gigantesque claque à leur époque, redéfinissant et modelant mon approche de la musique (metal).

Un genre de petit flash-back entre nostalgie et hommage !

METALLICA - Metallica (1991)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/71z4zm5yohL._SY355_.jpg)

Après moult errements musicaux adolescents, et après avoir reniflé un peu de metal par-ci par-là (Iron Maiden, Scorpions  (on ne pouffe pas ! ;)), cet album marque réellement mes grands débuts en tant que metalleux ! Les doigts dans la machine pour ne plus jamais les en sortir.


MACHINE HEAD - Burn My Eyes (1994)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51ovVh7OU0L._SY355_.jpg)

Un son qui tabasse, des riffs énormes, une voix tranchante. Un monument du thrash des années 90.


PARADISE LOST - Draconian Times (1995)
(https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/PT/NR/30/5e/02/155184/1540-6/tsp20160815140228/Draconian-Times.jpg)

Tristesse et mélancolie, c'est bon, mangez-en !
DOOOOOOOOOOOOOOM !!!


SAMAEL - Passage (1996)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51yPvi%2BCbLL._SY355_.jpg)

Quand la sauvagerie et la colère du Black rencontrent la froideur et les sonorités de l'Indus... I AM MY SAVIOOOOR !


MISANTHROPE - Visionnaire (1997)
(https://i.ytimg.com/vi/lgd8efoFKQg/hqdefault.jpg)

Théâtral et halluciné. Probablement un des albums qui me colle le plus à la peau !


AYREON - Into The Electric Castle (1998)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41wE%2B5qPmgL._SX355_.jpg)

Space opera, album "choral", arrangements prog et orchestrations.
J'ai découvert ce groupe avec cet album, et AYREON a sorti au fil du temps d'autres excellent disques, comme 01011001 ou The Source.


MY DYING BRIDE - A Light At The End Of The World (1999)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/5132O2abcDL._SX355_.jpg)

Sûrement pas l'album le plus mémorable des Anglais légendes du Doom, mais ce disque est tombé à pic et est entré en résonance avec la période que je vivais.


DARK TRANQUILLITY - Projector (1999)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/31MPD5700ML.jpg)

Là aussi, un album qui collait à merveille avec mon état d'esprit d'alors.


OPETH - Still Life (1999)
(https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/d7/Opeth_stilllife.jpg)

Mi-death, mi-folk et re-mi-death derrière !
Un chanteur à la voix claire magnifique et à la voix death terrifiante. Un batteur exceptionnel. Encore un album splendide !


NEVERMORE - Dead Heart In A Dead World (2000)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/712NBzRIRXL._SY355_.jpg)

Des riffs qui envoient du steak, un chanteur incroyable et encore un batteur d'exception !


GOJIRA - From Mars To Sirius (2005)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/71m4YXZ2j%2BL._SY355_.jpg)

Les autres "petits" Français de cette récap'.
Je n'ai jamais été trop fan des trucs "Death technique" avec des mesures asymétriques tordues, mais, ça l'a gravement fait !


MASTODON - Crack The Skye (2009)
(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/81uv-kCDm-L._SY355_.jpg)

Un album halluciné qui ne ressemblait à rien de ce que je connaissais !


MADDER MORTEM - Marrow (2018)
(https://www.neoprog.eu/albums/madder_mortem-marrow.jpg)

J'aime beaucoup l'ambiance de cet album et la voix de la chanteuse : mélancolique et douce, mais avec de la colère et de la folie contenues.


Voilà, voilà, j'espère n'avoir oublié personne ! [:lol]
Et désolé pour ce looooong post... :-[
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 août 2020 à 17:04:20
GOJIRA dévoile le 1er single et son clip du leur prochain album à paraitre :

http://youtu.be/iqrMFNMgVS0 (http://youtu.be/iqrMFNMgVS0)


Mouais, j'trouve pas ça ouf'... [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 25 septembre 2020 à 18:01:09
@cacaman @Bouloche Le Foufounet @megrez alberich @Max @Damien

https://fr.ulule.com/inoxmag/

Si la presse metal vous intéresse encore et que les gros titres ne vous intéressent plus...
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 28 septembre 2020 à 15:48:12
@cacaman @Bouloche Le Foufounet @megrez alberich @Max @Damien

https://fr.ulule.com/inoxmag/

Si la presse metal vous intéresse encore et que les gros titres ne vous intéressent plus...
Hmmm, ça a l'air intéressant... [:fufufu]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 28 septembre 2020 à 19:28:28
J'ai complètement laché la presse spé (à part Atom pour les itw de mangakas). Il y a quoi déjà de valable en mag' métal chez nous ?

Si ça sort, je veux bien m'y pencher.

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 28 septembre 2020 à 19:37:06
Plus rien malheureusement. Faut dire, niveau actualité, le papier ne peut plus rien contre internet.

Rock Hard manque d'échelle, Metallian est resté bloqué à ses débuts balbutiants en terme de contenu, etc.

Ce magazine ne sortira que si la campagne réussit (cela ne sert qu'à financer l'impression et la livraison : le fond est pré-existant).

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 29 septembre 2020 à 11:09:46
Tenez, plus de détails dans cette interview :

https://www.metalorgie.com/interviews/2000_Inoxydable-le-Magazine_par-mail (https://www.metalorgie.com/interviews/2000_Inoxydable-le-Magazine_par-mail)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 11 octobre 2020 à 15:33:09
Ce post aurait dû être fait depuis longtemps (mais ma mémoire de poisson rouge a souvent pris le dessus :o)

Alors peut-être que certaines personnes connaissent mais pour les autres, non et si c'est le cas, la suite du post va forcément vous plaire.

Connaissez-vous SUN ?

Si vous habitez en région Pays de la Loire comme moi, c'est possible. Pour les autres, moins.

SUN (Le Son UNique) est une radio nantaise associative assez ancienne (milieu des 90) mais qui, contrairement à d'autres radios locales, possède un atout considérable : sa play-list brosse toute la musique générale (grosso modo pop, variété, rock) sur près de 40-50 ans. Beaucoup de temps alloué à la musique sans rentrer dans les critères des radio FM de base, peu au blabla et surtout zéro pub.

Cette radio marche très bien et a lancé progressivement dès 2016 une webradio pour qu'on puisse l'écouter en dehors de sa région natale.

Mieux : elle a conçu des branches spéciales pour brasser des genres musicaux divers : SUN Soul, SUN Hip-Hop, SUN rock et celle qui nous intéressera ici : SUN Métal (2017). Et comme pour son grand frère, on y entend de tout non-stop (zéro pub/ zéro blabla) des origines du métal à nos jours. Tous les genres et sous-genres sont représentés.

www.lesonunique.com/appli/index.html?1602421650&station=9

Hors radio d'info et soundcloud (électro), SUN est ma webradio number one qui me permet de changer de genre selon mes humeurs durant mes trajets vroum-vroum (classique, rock, métal, etc.) [:pfft]

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 09 novembre 2020 à 18:43:14
Vous avez des albums, peu importe la qualité et la renommée, qui contiennent un titre tellement dingue qu'il justifierait l'achat du disque à lui tout seul ?

Moi, j'ai presque envie d'acheter un disque appelé Labyrinth du groupe de techno-thrash norvégien Equinox rien que pour ça :

https://youtu.be/qjScBRf68Gg?list=OLAK5uy_kANKNfkdRvxu2GcOBukhUIazwphPMjeDo
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 09 novembre 2020 à 19:26:39
55 vues, c'est pas cool. Car oui, le titre est très bon.

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 16 novembre 2020 à 18:43:11
https://www.youtube.com/watch?v=xBiDOdS2aKY

Un sujet que j'attendais depuis un moment.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 20 décembre 2020 à 19:42:07
 [:hurle]MON TOP 2020

(https://zupimages.net/up/20/51/lzld.png)

1 – CRYPTIC SHIFT – Visitations From Enceladus
Vu les bennes de sorties metal depuis quelques années, j’avais pris la résolution 2020 de ne pas m’emmerder à découvrir de nouveaux groupes ; il y avait bien assez à faire avec ceux que je connaissais déjà. Mais suite à une chaude recommandation de David DiSanto (du groupe de tech-thrash Vektor), je n’ai pu tenir parole, et ai plongé dans les ambiances oppressantes de Cryptic Shift, formation qui m’était inconnue jusqu’alors.
En parlant de Vektor, leur influence sur toute la scène tech-thrash depuis 2010 est comparable à celle de Dream Theater pour le metal prog au début des 90s : la claque administrée a été si gigantesque que des dizaines de groupes se sont lancés à leur suite, avec plus ou moins d’inspiration. Les Anglais de Cryptic Shift en font partie, et ont su éviter les pièges de la copie en intégrant d’autres influences (Voïvod et Nocturnus évidemment, mais aussi Gorguts, Blood Incantation, Timeghoul, ou encore The Chasm), tout en misant à fond sur un concept de science-fiction semi-lovecraftien où musique, paroles, bruitages et changements d’atmosphères s’entremêlent pour créer un tout cohérent. Bien que l’histoire soit assez dure à suivre, lire les texte aide énormément à rentrer dans ce labyrinthe de riffs et de parties imbriquées qui peuvent laisser l’auditeur un peu perdu pendant les premières écoutes.
En bref, « Visitations From Enceladus » comporte 4 morceaux, dont le premier dépasse les 25 minutes, et déplie petit à petit la carte cosmique d’un thrash-death résolument technique et progressif, aux multiples facettes, qui s’adresse avant tout aux puristes du genre. Avec son premier véritable album, Cryptic Shift frappe très fort et survole cette année 2020. C’eut été dommage de ne pas y jeter une oreille à cause d’une résolution de nouvel an.

2 – HEXECUTOR – Beyond Any Human Conception Of Knowledge…
Si vous en avez assez de la standardisation actuelle du thrash metal (depuis le revival des années 2000) avec un son de guitare bien gonflé et passe-partout, un enregistrement au clic, tout bien propret avec intro couplet refrain couplet refrain break solo refrain, et un single en lyrics-video sur youtube, Hexecutor est fait pour vous.
Les Rennais avaient laissé en 2016 une empreinte durable sur la scène thrash underground grâce à un 1er album complètement échevelé, « Poison, Lust And Damnation ». Cette offrande bouillonnante ne donnait aucun répit à l’auditeur, emporté par un thrash rageur, frénétique, un peu cradingue, et pourtant dévoilant beaucoup de subtilités et de trouvailles au fil des écoutes. Le deuxième album passe à mon avis clairement à l’étape supérieure : tout en gardant un aspect effréné et crassou, Hexecutor déploie sa palette de jeu et varie les plaisirs en l’agrémentant de mid-tempos fracassants, de riffs heavy speed à la Running Wild, de parties instrumentales très mélodiques, de petites touches black metal et de structures à tiroirs où les solos s’empilent. Ce bel enrichissement, couplé au talent, à l’énergie et à la personnalité de la bande (rare dans ce style de nos jours), propulsent logiquement « Beyond Any Human Conception Of Knowledge... » à ma 2ème place cette année, et met la barre très haut pour son successeur.

3 – SEPULTURA – Quadra
Sepultura signe ici l’un des plus grands retours que j’ai pu observer depuis des années. Et pourtant j’ai été très sévère avec le groupe dans la seconde moitié des 90s, ne jurant que par « Schizophrenia », « Beneath The Remains » et dans une moindre mesure « Arise ». Clôturant une 4ème partie de carrière complètement anecdotique où, me semblait-il, seul le nom du groupe garantissait quelques ventes, l’avant-dernier album, sans être dingue, laissait entrevoir de beaux restes. Mais c’est bien ce « Quadra » qui relance une formation amputée de ses 2 frères fondateurs.
Andreas Kisser, qui avait permis une nette montée de niveau à son arrivée en 1987, s’est enfin pleinement réveillé de sa léthargie rootsienne et se souvient maintenant comment jouer du thrash avec brutalité et finesse, ou enquiller des solos dignes de ce nom. Cela constitue déjà une nette amélioration, qui serait moins mémorable sans tous les arrangements inspirés agrémentant le disque : chœurs classiques, percus et sonorités tribales, structures riches, orchestrations ; le tout soutenu par la voix de Green, maîtrisée, majoritairement saturée, et s’octroyant des passages plus clairs ou des intonations à la Chuck Billy. Mention spéciale également au batteur, transporté et implacable.
L’album est varié, assez long mais digeste et bien pensé, limite progressif ou tech-thrash à certains endroits, modulant intelligemment les ambiances après 3 premiers titres fracassants, et constitue pour ma part le meilleur effort des Brésiliens depuis 1991, soit près de 30 ans. Une telle performance ne pouvait pas être tue.

4 – HAKEN – Virus
Haken a, au fil des albums, réussi à se tailler une solide réputation dans le monde du metal prog. Si les débuts étaient un peu plombés par une trop forte propension à pomper Dream Theater (les meilleurs aspects comme les pires), les Anglais ont réussi leur envol artistique sur « The Mountain » en 2013. Depuis, il faut avouer que leur sens mélodique mêlé à un metal prog bien appuyé et bourré de mesures impaires reste dans les esprits. Leur avant-dernier album, « Vector », n’avait pas fait partie de mon top 2016, l’ayant écouté un peu à la bourre en janvier 2017 ; mais reste à ce jour mon favori. Si je l’avais écouté dans les temps, il aurait certainement pris place dans le top 5.
Sur « Virus » la recette reste à peu près la même, mais le soin apporté à la composition fait complètement oublier cette stagnation. C’est mélodique, bien construit, ouvertement complexe mais accrocheur, tout en demeurant bien métallique et riffu (contrairement à Leprous) ; les influences Dream Theater ont été depuis digérées, ce qui fait ressembler Haken à une sorte de version alternative des Américains qui auraient réussi leurs années 2000. Personnellement je regrette juste que le pavé de 17 minutes ait été découpé en plusieurs pistes, léger inconvénient qui ne saurait empêcher « Virus » d’avoir sa place bien au chaud dans ce top.

5 – WARBRINGER – Weapons Of Tomorrow
Groupe bien connu de la New Wave Of Traditional Thrash Metal américaine, Warbringer avait sorti jusqu’ici une série d’albums joués avec conviction mais manquant d’imagination. Dans cette catégorie, des formations comme Havok ou Exmortus me paraissaient plus intéressantes et abouties. Ce 6ème album des Californiens m’oblige à réviser en partie mon jugement. « Weapons Of Tomorrow » commence certes comme un disque standard de thrash metal moderne, mais bifurque régulièrement pour se lancer dans quelques changements inattendus, plus posés et mélodiques, voire black metal à la Cradle Of Filth période « Dusk And Her Embrace » sur le morceau Heart Of Darkness (pour les riffs et le découpage des vers, mais pas la voix en elle-même). Que l’on ne s’y méprenne pas, la majorité des compos bastonnent dur et Warbringer n’a pas viré metalcore emo ou metal gothique, mais a juste eu le bon goût de varier ses ambiances, ce qui rend l’écoute agréable, active, fait taper du pied et donne envie de relancer la lecture une fois finie.
Nous avons donc ici un disque résolument thrash, aux riffs destructeurs et acérés, aux rythmiques plus colorées que de coutume, et aux atmosphères variées. Rien de tel qu’une musique violente arrivant à maturité, exécutée par des musiciens donnant une déconcertante illusion de facilité. Comme le disent les derniers vers d’apocalypse nucléaire du morceau d’ouverture : « And in a searing flash of white, The future looks so bright », après ce bel effort en termes de personnalité, j’attends du groupe une confirmation pour leurs prochaines sorties.


Echouent au pied du podium :

- JOHN PETRUCCI – Terminal Velocity
Bel album solo entièrement instrumental, garanti musicalement 80% Dream Theater avec en bonus les absences de James LaBrie (dont la voix peut énerver à force) et surtout de Jordan Rudess, cet alchimiste du clavier spécialiste de la transformation de l’or en plomb avec ses solos complètement pétés agrémentés de sons de synthé déglingués. Bref, j’écoute le disque d’une traite car c’est bien équilibré, avec des passages mélodiques satrianesques, ou plus tranquilles (voire blues), intercalés dans des progueries d’où tombent des déluges de sextolets en strict aller-retour. Le résultat est étonnamment efficace.

- TRAVELER – Termination Shock
Traveler est de ces groupes qu’il m’est impossible de porter au firmament car recyclant de manière trop évidente une recette éculée mais qui fonctionne ; cependant il m’est tout autant impossible de le laisser dans le tas de la nouvelle vague de heavy traditionnel sans le distinguer d’une quelconque façon. Nous avons ici un hymne à Judas Priest (sans en être bien sûr la copie pure, je ne légitime pas le plagiat), à tel point que le groupe canadien se permet de composer l’album que les fans du Priest seraient en droit d’attendre, mais que les légendaires Anglais ne sortiront dorénavant plus. Sans atteindre l’excellence sans faille de leurs compatriotes de Riot City l’année dernière, Traveler fait preuve sur ce deuxième opus d’un savoir-faire hors du commun en matière de heavy épique et énergique. A écouter absolument pour les nostalgiques des vieilles marmites et de la bonne soupe qui va avec ; même réchauffée elle nourrit son homme.

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Mes déceptions :

1 – MEKONG DELTA – Tales From A Future Past
Lorsque les Allemands ont mis en ligne leur 1er titre avec le retour de Peter Lake aux guitares (du groupe Theory In Practice) et dévoilé une illustration directement inspirée des « Montagnes Hallucinées » de HP Lovecraft, je voyais déjà mon disque de l’année. Le géant du tech-thrash allait renouer magistralement avec son heure de gloire, située quelque part entre 1989 et 1992. Belle désillusion hélas. Ce dernier album est plutôt correct à vrai dire, continue l’évolution amorcée en 2010, à savoir des incursions power metal symphonique à la Symphony X (surtout dans la voix et les arrangements), mais ses bonnes idées sont trop diluées dans des motifs redondants et auto-plagiés, ou simplement ennuyeux. Seuls le titre d’ouverture, Mental Entropy, et l’excellent instrumental Landscape 3 Inharent atteignent le niveau que j’espérais. Cela ne m’a pas empêché d’acheter le t-shirt ceci dit, j’adore la pochette.

2 – AYREON – Transitus
Contrairement au disque de Mekong Delta qui reste assez bon, le dernier album d’Ayreon m’insupporte. Le père Arjen retombe à pieds joints dans ses travers à la guimauve. L’histoire est nian-nian, les mélodies collent aux dents, l’ennui et le mielleux sont érigés en ultime accomplissement. Bref, tous les défauts de « The Human Equation » sont de retour, et cela constitue une grosse déception car le précédent disque « The Source » avait fait partie de mon top 2017. Tout porte donc à croire que ce n’était qu’une passade plus burnée, car Ayreon s’en est bel et bien retourné à son high school musical version metal.

3 – TESTAMENT – Titans Of Creation
Malheureusement ce disque est mal fichu, c’est mon avis. Trop long, beaucoup trop long. Les bons riffs auraient pu être condensés pour faire quelque chose de plus digeste, qui ne dépasse pas 40 minutes. Fondamentalement il ne présente que peu de différences avec « Brotherhood Of The Snake », mais les riffs sont moins mémorables. Je n’ai pas réussi, malgré plusieurs tentatives, à ne pas décrocher avant la fin du disque.

4 – HEATHEN – Empire Of The Blind
Déconvenue comparable à celle de Mekong Delta : en soi l’album n’est pas mauvais, les solos sont énormes, avec une compo instrumentale virevoltante, mais l’ensemble est trop générique, les riffs sont aussitôt oubliés. Vraiment dommage car le groupe a mis 10 ans pour donner une suite au remarqué « The Evolution Of Chaos », et je pense que ses possibilités et talents ont été un peu gaspillés. D’autres groupes moins badass sur le papier sortent des albums plus inspirés que ça tous les 2 ou 3 ans.

5 – AGHORA – Entheogenic Frequencies
Oui je sais, l’album date de 2019, mais a été édité en CD cette année, et je note les sorties en support physique (donc les disques entièrement dématérialisés sont exclus. EXCLUS j’ai dit. La démat, c’est nul). Plus d’une heure de gros metal prog bien moderne totalement instrumental mâtiné de passages plus extrêmes avec une débauche de grosses guitares très graves, ça vous dit ? Si oui tant mieux, parce que moi, pas. Mais je sentais ça venir, même 13 ans après l’indigeste deuxième disque « Formless », qui demeurait quand même accrocheur à de nombreux endroits, notamment grâce aux vocaux de Diana Serra. Pour moi le meilleur Aghora restera le 1er, plus court, avec de vraies chansons qui parvenaient à rester dans les esprits tout en y mêlant des éléments tech death issus de Cynic, qui en 1999 n’était encore que ce groupe-fantôme n’ayant sorti qu’un seul disque en 1993 avant de s’évaporer. La section rythmique de l’éponyme d’Aghora était d’ailleurs celle de « Focus » (RIP les deux), et ce son était encore unique en son genre à la fin des 90s. 20 ans plus tard, Aghora s’est littéralement noyé dans la masse des suiveurs, car être un tueur sur son instrument ne suffit plus. Et ce n’est pas ce 3ème album ultra-chargé et ultra-pointu qui risque de faire ressortir ce nom dans les discussions, car plus rien ne le différencie du reste.

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Ça n’a échappé à aucun amateur de metal, le style se porte très bien, et cette année confirme la tendance des précédentes : tous les robinets sont ouverts, des dizaines d’albums sortent tous les mois, soit venant des labels historiques (Nuclear Blast, Season Of Mist, Earache, Relapse, Inside Out, Century Media, Metal Blade…) soit directement produits maison. Impossible de tout suivre, impossible de tout écouter, impossible déjà de retenir parfaitement tout ce qu’on a pu écouter. C’est dans ce contexte de surabondance que je vais faire le bilan de mon année métallique, par style (très grossièrement).

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Metal prog :

Sons Of Apollo – MMXX : Vous le savez, c’est le projet comportant des illustres membres de la scène : Mike Portnoy, Billy Sheehan, Derek Sherinian, Jeff Scott Soto et l’immense Ron « Bumblefoot » Thal. Ce second disque est comparable au 1er sorti en 2017 : des bonnes compos, quelques jams inutiles, un son de clavier parfois irritant (mais qui n’atteint pas les bas-fonds de Rudess), excellente voix et guitares extraordinaires (évidemment). Pour être honnête je ne porterais pas autant d’attention au groupe s’il n’y avait pas Ron Thal.

Psychotic Waltz – The God-Shaped Void : Album esthétique et raffiné, sur lequel on retrouve le style du groupe par petites touches seulement (sur les solos notamment). L’époque tech-thrash est très loin derrière donc ça manque un peu de tripes à mon goût. A écouter pour se détendre.

Intronaut – Fluid Existential Inversions : prog metal moderne très bien fichu, n’abuse pas du gros son surchargé, varie les ambiances, mais reste un peu trop moderne pour mes vieilles oreilles. J’ai du mal à raccrocher les wagons pour aller au bout d’une écoute entière.

Fates Warning – Long Day Good Night : album long, pas assez métallisé à mon goût. Réservé aux fans de leur seconde partie de carrière ; perso je préfère le projet Arch / Matheos, plus couillu.

Vanden Plas – The Ghost Xperiment pt2 : Suite de la 1ère partie sortie en 2019. Sans grande surprise, qualitatif et recherché comme d’habitude, mais aucune déviation de style depuis le milieu des 90s, si ce n’est un alourdissement graduel du son de gratte et ici une brève incursion de vocaux saturés.

Pain Of Salvation – Panther : Electro rock progressif qui pousse encore les barrières du style. Côté « arty » et Télérama-metal, l’effort musical est indéniable mais cela ne s’adresse pas du tout au rustre que je suis. Ecouter ce genre de musique ressemble pour moi à rester 1 heure devant une banane posée sur une chaise dans une expo d’art où tout le monde semble plongé dans d’intenses réflexions.

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Heavy metal :

ADX – Bestial : heavy / speed bien de chez nous, groupe culte de la seconde moitié des 80s, avec des textes en français et du sang neuf dans les rangs (le guitariste youtubeur NeoGeoFanatic, dit « Nono », est arrivé dans le groupe à la dernière minute pour poser ses solos). Ça cavale bien, ça gratouille dur, pas de chef d’œuvre mais pas de morceau faible, l’album file plaisamment. Le prochain sera attendu au tournant pour ma part, étant pressé de voir le résultat d’un Nono participant activement à la composition.

Armored Saint – Punching The Sky : heavy US moderne bien joué mais sans génie. Pour les fans du groupe et de l’ex-chanteur d’Anthrax dans les 90s, John Bush.

Grave Digger – Fields Of Blood : Les Allemands reviennent dans le trip écossais pour un album complètement téléguidé, aux mélodies prévisibles. On se surprend tout de même à trouver de bonnes idées et de l’imagination sur le long morceau-titre ; mais me concernant c’est insuffisant.

Wytch Hazel – Pentecost III : Album sympa, ce groupe ferait penser à une sorte d’anti-Ghost, dans le sens où la recette s’en rapproche, lorgnant vers le hard / heavy des 70s, mais avec des paroles louant le Seigneur. Influences Wishbone Ash et Thin Lizzy.

Shadowkiller – Dark Awakening : Déjà le 4ème album pour ce groupe Américain de heavy / prog, mais aucune évolution à l’horizon. J’aime beaucoup l’écouter en musique de fond car c’est classe et travaillé, ça ne bourrine pas bêtement et donne la part belle aux subtilités rythmiques, mais leur style de bouge pas d’un pouce et c’est bien dommage.

Eternal Champion – Ravening Iron : Dans la lignée du 1er album, heavy metal US épique et nasillard à la Manilla Road. On pense partir pour un festival de recyclage, qui n’a lieu qu’en partie car on se laisse surprendre par de nombreux éclairs de génie. Efficace !

Strÿper – Even The Devil Believes : Retour du plus célèbre groupe de metal chrétien. Le démarrage est foudroyant, malheureusement le reste de l’album se réfugie dans un hard / heavy US convenu. Dommage car le morceau d’intro donnerait presque envie de se faire baptiser une seconde fois.

Cirith Ungol – Forever Black : Retour d’un vieux de la vieille, voix étonnamment reconnaissable, même 30 ans après. Album qui parlera surtout aux fans des premiers disques. Découvrir le groupe avec celui-ci n’aurait pas beaucoup de sens.

Ozzy Osbourne – Ordinary Man : Je n’en attendais rien, et comme dirait la formule, je suis quand même déçu. Album en plastique avec 2 ou 3 moments sympas, donc pour ainsi dire vide, 10 ans après son prédécesseur, une telle contre-performance ne s’observe pas souvent. Les mimiques vocales du chanteur sont exploitées à fond pour essayer de déclencher la nostalgie du fan, les ficelles sont grosses, allant jusqu’au pathos. Le duo avec le rappeur à la mode Post Malone finit d’enterrer le chanteur historique du mythique Black Sabbath et déclenche un sentiment de pitié. Finalement le pathos a fini par fonctionner, mais pas dans le sens où le producteur l’espérait.

Raven – Metal City : Heavy classique joué par un dinosaure du style qui a gardé la bave aux lèvres, les dents acérées et un bon coup de mâchoire, malgré les rides, l’arthrose et les rhumatismes. Bien plus percutant, inspiré et frais qu’Anvil par exemple.

UDO – We Are One : Grosse surprise et grosse prise de risques. Hard / Heavy à l’ancienne avec l’appui d’un orchestre philarmonique. Je ne parle pas de réarrangements de classiques d’Accept ou d’UDO, non, il s’agit de nouveaux titres ! Un côté Blind Guardian light, avec des passages guillerets prêtant parfois à sourire, mais belle initiative qui mérite d’être saluée.

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Thrash metal :

Sodom - Genesis XIX : Assez bon disque attendu par les fans, le leader Tom ayant nettoyé le line-up pour engager 2 guitaristes, dont Franck Blackfire. Hélas c’est trop long et trop peu varié. Les précédents albums me plaisaient largement plus ; comparé à « In War And Pieces », « Epitome Of Torture » et « Decision Day », ce nouvel opus redescend de 2 étages et retourne à une recette plus directe rappelant « Agent Orange », mais aussi plus répétitive et poussiéreuse. Ça ne valait vraiment pas la peine de virer les excellents Bernemann et Makka pour si peu.

Annihilator – Ballistic Sadistic : Du riff en acier et gros solos, quelques auto-plagiats mais l’album est plaisant et burné, lorgnant sans vergogne sur les 2 premiers disques du groupe. Comme quasiment pour chaque Annihilator, j’aime bien dans l’ensemble mais jamais assez pour que cela surpasse nettement d’autres sorties.

Havok – V : Clairement un ton en-dessous de « Conformicide », leur meilleur album à ce jour, me concernant. Il y a bien quelques expérimentations, les musiciens sont toujours au top mais leur recette fait un pas en arrière et fait donc fi des améliorations de l’avant-dernier. D’où une impression d’essoufflement.

Sylosis – Cycle Of Suffering : Thrash Machine-Headien bien exécuté, quelques passages accrocheurs mais ensemble un peu quelconque.

Lost Society – No Absolution : Thrash standardisé. Mais bien joué. Mais standardisé. Mais bien joué hein ! Mais bon, standardisé.

Trivium – What The Dead Men Say : Metalcore / thrash agréable en écoute de fond, mais rien de vraiment mémorable ou d’innovant.

Mr Bungle – The Raging Wrath Of The Easter Bunny : Thrash punkisant à la S.O.D ou les 1ers Suicidal Tendencies, avec Scott Ian et Dave Lombardo. Patton ajoute le côté déjanté et c’est assez rigolo. Par contre sur une heure ça devient vite lassant, et les riffs poilus disséminés un peu partout n’y changent pas grand-chose.

Onslaught – Generation Antichrist : Groupe d’anciens de la scène thrash, aux racines punk ; belle énergie mais rien de remarquable à mon sens. L’album file et à la fin je n’ai rien retenu.

Harlott – Detritus Of The Final Age : Un cran au-dessus du dernier Lost Society, à savoir du thrash standardisé. Mais très bien joué. Mais standardisé. Mais bien très très joué hein ! Mais bon, standardisé.

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Power metal / metal symphonique :

Nightwish – Human Nature : Rien de renversant ni d’original, mais impossible de trouver ça mauvais, le disque varie les plaisirs et se rend agréable, simple d’accès. Groupe parfait pour mettre un pied dans le style.

Unleash The Archers – Abyss : Gros happy metal surproduit  à chanteuse, avec musiciens capables ! L’ensemble sonne comme le bâtard de Nightwish et de Stratovarius. Incursions AOR, synthwave, black mélodique. Sympa mais je décroche assez vite.

Rage – Wings Of Rage : Malgré la passion, l’esprit TRVE power et des zicos talentueux, aussitôt écouté aussitôt oublié, hormis le titre Shine Of Light qui sort du lot. Le reste est un galet jeté sur une plage de galets.

Primal Fear – Metal Commando : Power metal Priestien complètement stéréotypé. Très bonne performance de Ralf Sheepers au chant, mais ça ne suffit pas. Un galet supplémentaire sur la plage.

Persuader – Necromancy : Power metal totalement abusé tellement la voix est pompée sur celle de Hansi Kürsch de Blind Guardian. A part ça c’est cool, mais une telle ressemblance me sort complètement du disque.

Demons & Wizards – III : Album aventureux, avec Hansi Kürsch (le vrai, pas un clone) et Jon Schaffer (Iced Earth). Les efforts déployés tout le long pour être un galet coloré et remarquable sont honorables et appréciables. C’est un bon opus qui ravira les déçus du Blind Guardian entièrement symphonique de l’an dernier ; ce coup-ci il y a bien de la grosse guitare pour accompagner la performance d’Hansi, encore une fois stellaire. La meilleure sortie du style en 2020.

Iron Savior – Skycrest : Savoir-faire, énergie, constance dans la qualité, zéro innovation. Galet.

Amaranthe – Manifest : LOL

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Doom et affiliés :

Paradise Lost – Obsidian : Album qui a enchanté la critique et les fans. Mais je m’ennuie : ( J’en cherche encore les raisons car fondamentalement c’est du PL classique.

Sorcerer – Lamenting Of The Innocent : Belle ouvrage de doom épique suédois. Gros solos, bonne voix, etc, mais ersatz de Candlemass.

My Dying Bride – The Ghost Of Orion : Gothic doom lent et chouineur qui ravira les amateurs ; pas trop pour moi, préférant mon doom impur, mélangé à du heavy.

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Death metal et Black metal :

Carach Angren – Franckensteina Strataemontanus : Mélange black metal / gothique extrême / indus / symphonique / death metal glissant un peu vers le Cradle Of Filth des années 2000, qui se laisse écouter tout d’abord, puis qui s’enfonce dans la lourdeur au fil des minutes.

Enslaved – Utgard : Ambiance plus psyché / rock prog sur celui-ci, mais toujours quelques passages bien black prog. Bon disque, même si j’accroche moins que les précédents.

Loudblast – Manifesto : Death metal sans concession avec quelques arrangements originaux propres au groupe originaire de Lille, en y rajoutant une influence Behemoth. Souci cependant, je trouve que cette nouvelle galette manque de mélodies vraiment marquantes, contrairement à leur précédent album « Burial Ground », et surtout comparé aux monuments que sont « Disincarnate », « Sublime Dementia » et « Cross The Threshold ».

Dark Tranquillity – Moment : Le groupe a certes engagé 2 super gratteux certes (Reinholdz d’Andromeda et le plus jeune Amott ex-Arch Enemy), mais le disque sonne définitivement mélodeath d’ascenseur. 12 morceaux de 4 minutes pas désagréables mais trop passe-partout. Pourrait aussi servir de musique d’attente pour standard téléphonique.

Mors Principum Est – Seven : Bon disque de death mélodique, très soigné et technique, mais un peu long et sans grande surprise. N’étant pas non plus ultra-fan du style, d’autres sauront davantage l’apprécier.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 22 décembre 2020 à 22:00:47
Aaaaah, le légendaire top de l'année !

Une fois de plus, à part Sepultura bien entendu, je ne connais aucun des groupes de ton top ! C'te tristesse !
Mais bon, comme je ne suis absolument plus les sorties, ne découvre de "nouveau" groupe qu'une fois par an en moyenne et me contentant des nouveaux albums des "vieux" groupes que j'aime bien, ce n'est pas étonnant.

Pour l'album d'Ayreon, je suis assez d'accord avec ton analyse. C'est le plus cu-cul de tous les albums d'Ayreon. On est ici bien plus proche d'une comédie musicale du genre "les 10 commandements" ou "Mozart, l'opéra rock" (et oui, bien sûr, "Roméo et Juliette") que d'un space opera rock.
The Human Equation avait déjà des passages nian-nian, mais, étonnamment, comprenait aussi les passages les plus pesants et les passages les plus tristes et les passages les plus "metal" de la discographie.
Mais un truc qui m'amuse avec Transitus, c'est que je n'arrive pas à détester cet album : malgré toute cette guimauve, il reste "bien foutu" dans son genre. C'est très easy listening, et le fait que plusieurs thèmes reviennent plusieurs fois sur le disques lui donne un coté "confortable", "familier"... "rassurant". Bref, malgré le risque d'indigestion de bisounours guimauve, ce disque a un goût de reviens-y ! [:lol]



Quant à ma petite sélection de l'année (mais bon, comme je n'ai pas acheté des masses de disques, ça va aller vite), je dirais :

PARADISE LOST, Obsidian : Rien de novateur sur cette album. On est en terrain connu. Cet album me fait l'impression d'un florilège de toute la carrière du groupe. On retrouve un peu de chaque disque, un peu de chaque période. A défaut de proposer une révolution musicale, ça tape juste, c'est bien foutu.

MY DYING BRIDE, The Ghost Of Orion : J'ai toujours beaucoup aimé ce groupe. Sur cet album, le chanteur est nettement moins théâtral que d'habitude. Il est beaucoup plus sur la retenue. Et, par conséquent, je le trouve plus sincère et, donc, touchant. Forcément, il faut aimé le style, hein, mais je trouve que cet album est un excellent MDB, un très bon cru.

JINJER, Macro : Chanteuse phénomale, jonglant entre grunts cataclysmiques et chant clair magnifique et chaud, et musiciens très doués techniquement.  Même si j'ai beaucoup apprécié King of Everything et l'EP Micro, je trouve que cet album a une personnalité plus marquée.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 31 décembre 2020 à 07:34:35
Un groupe qui aurait besoin d'une sacrée thérapie  [:lol]

Caca, caca uber alles [:kred]

https://youtu.be/DAdDaFdGaJU

Musicalement, c'est très osef mais cette fixette sur l'étron, c'est... spécial :o

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 04 janvier 2021 à 12:46:56
Mort d'Alexi Laiho, à 41 ans.

https://www.metalzone.fr/news/151250-alexi-laiho-children-of-bodom-mort/
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 janvier 2021 à 14:09:55
Mort d'Alexi Laiho, à 41 ans.

https://www.metalzone.fr/news/151250-alexi-laiho-children-of-bodom-mort/

wo putain
Enfin bon, alcoolique notoire, possiblement toxico aussi, physiquement ces derniers temps il foutait un peu la trouille.
Je le voyais bien claquer avant ses 60 ans, mais maintenant? non.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 04 janvier 2021 à 14:48:49
41 ans, ça ne fait pas bien vieux pour mourir (même pour un "rockeur" adepte de tous les excès).

Pourquoi ne pas avoir posté l'annonce du décès dans la partie RIP du fofo ? ;)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 janvier 2021 à 15:36:31
Pourquoi ne pas avoir posté l'annonce du décès dans la partie RIP du fofo ? ;)

Perso j'aurais posté la nouvelle ici aussi  :D
Parce qu'hormis les métalleux personne ne sait qui était Alexi Laiho, et puis le topic s'appelle "vie mondaine" donc je vois plus ça comme un fourre-tout style tabloid avec des gens bien connus et médiatisés au sens général.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 04 janvier 2021 à 15:50:42
Je comprends, je taquinais !

Cependant, dans la rubrique "RIP" il y a aussi des annonces de décès de personnes connus que des seuls initiés (des acteurs peu connus, des auteurs pas forcément très célèbres, des dessinateurs). Le critère de qui est "connu" et de qui ne l'est pas reste subjectif (par exemple, je n'y connais pratiquement rien en BD, donc si tu me sors un auteur, ça ne me dira probablement rien  [:petrus bah] ; par contre, en musiciens, il y a plus de chance que ça m'évoque quelque chose).
Dans son domaine, Laiho était connu : il a à mon sens, par conséquent, tout autant sa place qu'un autre. Ce n'est pas parce que c'était un métalleux qu'il n'a "pas le droit" à une rubrique plus généraliste.

En vrai, je m'en tape complètement, hein ! Ca ne m'empêchera pas de dormir (d'ailleurs, peu de choses sont capables de m'empêcher de dormir ! [:lol]). Mais c'est plus une réflexion générale sur la "place" du metal dans la culture : pourquoi une annonce concernant un métalleux devrait nécessairement rester cantonnée dans les topics spécialisés ?
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 janvier 2021 à 16:30:22
Le critère de qui est "connu" et de qui ne l'est pas reste subjectif

Je ne pense pas, on pourrait compter le nombre de fois où un nom est cité à la télé ou à la radio par exemple.
Bon, v'là l'étude de merde (après tout y'en a bien eu pour faire le minutage de dialogues H/F dans les films ou pour compter les blagues "sexistes" des Grosses Têtes donc bon  ::) ) mais on pourrait mesurer le niveau de célébrité d'une personne dans la sphère "quidam". "Alexi Laiho" sur les médias français télé et radio, je ne sais même pas s'il y a 1 citation en un an toutes chaînes confondues.

Mais c'est plus une réflexion générale sur la "place" du metal dans la culture : pourquoi une annonce concernant un métalleux devrait nécessairement rester cantonnée dans les topics spécialisés ?

La place du metal dans la culture semble avoir retrouvé un niveau similaire à celle des 80s, notamment grâce à la couverture massive du Hellfest (lorsqu'il a lieu) dans les médias FR. Mais de ce que j'en observe, c'est un peu une place de "freak". On fait un reportage sur le Hellfest surtout parce que c'est la foire aux monstres, les gens se bidonnent en voyant des mecs déchirés montrer leur ionf ou des groupes de black metal jouant un truc absolument inintelligible (avec les conditions du live c'est des fois encore pire).
Arte tire son épingle du jeu en proposant des diffusions en direct et en différé, et c'est très bien [:jap] mais en y regardant de plus près ce n'est pas une émission avec présentations, invités, débats, actu, etc, c'est juste une retransmission brute. Et lorsqu'on regarde les descriptions écrites dispos sur leur site, 9 fois sur 10 ce sont des banalités qui trahissent un manque évident de culture et de passion pour ce monde. Des fois de grosses coquilles apparaissent et sont corrigées dès que les métalleux (à l'affût, forcément) les signalent en gloussant.

En ce moment il y a une pub qui passe sur les "plus grands groupes de metal" : "le numéro 1 : AC/DC" bah putain ça commence fort  [:lol]
Y'aura quoi après comme "grand groupe de metal"? Queen? Les Red Hot? Nirvana? [:petrus jar]

Donc pour moi le metal reste une sous-culture, c'est un monde dans lequel on rentre de soi-même, par curiosité. Les médias généralistes, dans le meilleur des cas ouvrent une porte avec des concerts (c'est l'exception Arte), mais dans tous les autres cas 1) n'en ont rien à foutre ou 2) en rigolent, juste de mi-juin à fin juin.
D'où le RIP dans le topic metal à la place de celui des "mondanités". Parce que la mort d'Alexi Laiho ne sera annoncée sur aucune chaîne télé ou radio française. Après c'est juste mon avis sur la question, et si j'avais lu la nouvelle sur le topic RIP ça ne m'aurait pas fait tomber de ma chaise… sauf que je n'aurais pas été au courant vu que je ne vais jamais sur ce topic [:trollface]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 04 janvier 2021 à 17:25:23
J'ai posté la mort d'Alexi Laiho ici effectivement parce que je pensais que ça n'aurait parlé qu'aux fans de metal. Cela dit, effectivement, si je l'avais posté sur le topic people, les gens qui le connaisse en aurait parlé, et ça n'aurait probablement pas dérangé les gens qui ne le connaissent pas.
Et aussi parce que sur le topic du metôl, les gens se serait sentit plus libres de parler de Laiho et de sa musique, alors que sur le topic people, ça aurait un peu encombré.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 05 janvier 2021 à 10:46:54
Non, mais je comprends tout ce que vous dites.
Et d'ailleurs, l_ecureuil, ne prends pas mes remarques/réflexions comme une attaque ou une critique de ton choix de poster l'annonce du décès de Laiho dans ce topic. Il n'y a pas de soucis, c'était parfaitement cohérent.
J'attrape juste la perche au vol pour partir dans un enculage de mouche en règle ! :D

Ce que j'essaie de dire, c'est que cantonner obligatoirement les annonces concernant les métalleux dans un topic dédié, planqué, ça a un coté clandestin/honteux/pas assumé.
Et, d'une certaine manière, ça me chiffonne !
Dans les dernières annonces de décès sur le topic RIP, on a un cosplayer (si j'ai tout compris) et une directrice artistique de doublages VF ! Je ne vois pas en quoi ces 2 décès seraient plus "mis en avant" que celui de Laiho ! Ces 2 personnes sont tout autant "connus que des seuls initiés" que peut l'être Laiho.

Alors oui, Laiho n'est pas "connu". Oui, le metal est une sous-culture pas forcément facile d'accès. Mais, HEY !, on est sur un forum dédié à StS : c'est pas de la sous-culture ça ? ;)

Donc, merde, j'assume mon coté métalleux !!! (https://c.tenor.com/2Mn3EEXrLaUAAAAj/%E5%BF%AB%E4%B9%90-%E9%BB%84%E8%89%B2.gif)

 [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 janvier 2021 à 09:37:28
Ce que j'essaie de dire, c'est que cantonner obligatoirement les annonces concernant les métalleux dans un topic dédié, planqué, ça a un coté clandestin/honteux/pas assumé.

Oui on peut le voir comme ça, mais ça peut faire aussi Valhalla où seuls des élus accèdent  [:shion]

Dans les dernières annonces de décès sur le topic RIP, on a un cosplayer (si j'ai tout compris) et une directrice artistique de doublages VF ! Je ne vois pas en quoi ces 2 décès seraient plus "mis en avant" que celui de Laiho ! Ces 2 personnes sont tout autant "connus que des seuls initiés" que peut l'être Laiho.

1 point pour Bouloche.
Effectivement si le topic RIP ne se cantonne pas aux mondanités et aux personnes "médiatiques" (au sens "connues par une majorité de gens"), aucune raison de choisir spécifiquement le topic metal pour annoncer le trépas d'une star du milieu.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 08 janvier 2021 à 09:44:16
Spoiler (click to show/hide)

Citer
Scorpions  (on ne pouffe pas ! ;))
Scorpions dans les 70s c'était ultra burné !!
Faudrait que je sache jouer un album de cette période en entier tiens :D

- J'ai découvert aussi le Black Album très tôt dans ma formation, mais il n'a pas eu un énorme impact. J'aimais bien quelques titres (Wherever I May Roam, Holier Than Thou, et les 2 gros classiques Enter Sandman + The Unforgiven). Pour le reste mouaif. En général je l'écoutais quand j'en avais marre de me passer mes albums de Maiden et ACDC 5 fois par jour.

- Le Machine Head j'ai bien aimé à sa sortie, et je l'apprécie toujours maintenant. Mais j'avais déjà été complètement déglingué par Megadeth et Slayer (que j'écoutais aussi compulsivement que Maiden 2 ans avant) donc ce son résolument moderne ne me convenait pas tout à fait. C'est dingue comment j'étais déjà presqu'un vieux con à 18 ans.

- Le Paradise Lost, oui évidemment, énorme, d'autant plus que je l'écoutais pendant la période de mes premiers émois sentimentaux, ma 1ère copine, quand j'étais naïf et nice guy option guimauve uêêrk  [:sarko3] Maintenant quand je le réécoute ça me fait toujours un drôle d'effet, gros flashback doux-amer, mais les compos sont prenantes et profondes par elles-mêmes et servent de point d'ancrage à tout ce qu'on vit au moment où on les découvre. Si vous voulez écouter pour la 1ère fois ce disque, faites-le quand tout va bien.

- "Passage" de Samael, j'aimais beaucoup le titre My Savior mais à l'époque le reste du disque ne me parlait pas vraiment. Agréable en écoute de fond, mais dès qu'il fallait être attentif je préférais mettre d'autres trucs, typiquement à l'époque du tech-death et du metal prog.

- L'album de Misanthrope ouiiiii je l'ai poncé aussi celui-là [:disko] Malsain, violent, et super original, c'était pas gratuitement bruitiste... Le truc de cet album qui reste gravé, c'est l'intro du Silence Des Grottes avec le 1er couplet.. la puissance, l'ambiance oppressante avec cette ligne de piano qui virevolte en arrière-plan, et la façon du chanteur de balancer "de la splendeur" [:lol] "DE LA SPLEEEENDÊÊÊÛÛÛR" façon cour des miracles.. c'est l'un des rares passages dans le metal où je peux trouver ça absolument génial à headbanguer tout en pouffant de rire. Un autre exemple rare, l'intro de Welcome Home de King Diamond avec son "GRAND-MAAAAAAAAA" [:lol] Et puis c'est avec Misanthrope que j'ai vraiment appris à apprécier l'utilisation de la langue française dans le metal.

- Le Ayreon je ne l'ai pas trop écouté. J'avais découvert le groupe avec le 1er disque The Final Experiment, que je trouve bien kitschounet mais agréable. Pour moi The Source reste leur meilleur disque, de loin. On en avait déjà parlé ensemble, j'ai un peu de mal avec tout leur côté comédie musicale nian-nian.

- My Dying Bride, je connais vite fait mais mon intérêt pour le vrai death doom dépressif est trop récent, et tout aussi fugace. J'aime bien un Cathedral de temps en temps mais en doom, comme je le disais ailleurs, j'aime bien son association avec le heavy, comme chez Candlemass.

- Ce Dark Tranquillity je ne connais pas. J'ai écouté à l'époque "The Gallery" et "The Mind's I", ça m'avait bien plu mais je suis passé à autre chose, puisqu'à ce moment-là, même chose que "Passage" de Samael, j'étais à fond dans le tech-death et le metal prog.

- Aaah "Still Life", disque génial c'est clair. J'ai découvert le groupe avec ça mais ce n'est cet album qui m'a conquis, c'est le suivant, "Blackwater Park". Ensuite je suis retourné sur "Still Life" et au final je l'ai préféré. Sans doute sur le podium des albums d'Opeth pour moi, avec Watershed en n°1.

- Nevermore j'ai découvert et accroché sur le tard, en 2007. Super album, comme avec quasiment tous les Nevermore, sauf peut-être le 1er et le dernier. Sinon le reproche que je leur ferais est qu'ils sont trop longs et trop riches. D'après moi ils auraient dû garder des morceaux sous le coude à chaque fois et sortir des disques plus courts et plus souvent. Parce que ça a beau être super bien fait, c'est ultra massif et chiadé. C'est un peu comme bouffer la meilleure galette des rois de la terre, juste 1 part c'est succulent, mais si on t'enfourne la galette en entier dans le gosier ya peu de chances que tu l'apprécies correctement.

- Gojira et Mastodon je connais par-ci par-là. Jamais réellement accroché mais objectivement c'est très bien fait donc rien à dire. Gojira "death technique" oui, mais moderne. Quand on parle tech-death je deviens super sélectif et il n'y a que certaines périodes et certaines influences que j'apprécie. Le reste me saoule un peu, d'ailleurs maintenant c'est devenu presque banal d'en jouer, j'en ai même fait une overdose en 2018, ça sortait dans tous les sens. Le tech-death au début des années 90 ça c'était kekchose [:miam]

le dernier groupe je ne connais pas..
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 08 janvier 2021 à 10:12:40
Hey ! Merci pour ce retour en mode debriefing ! (http://img1.xooimage.com/files/e/e/eek-1e6fb.gif)

Pour Visionnaire, je suis d'accord avec toi. Ce disque est tout simplement hallucinant et complètement halluciné ! Pour moi, il est vraiment unique dans la discographie de MISANTHROPE : je n'ai jamais réussi à retrouver cette magie sur aucun autre album du groupe.

Quant à AYREON, c'est vrai que The Source est très bon. Mais j'aime aussi beaucoup 01011001. Ces 2 albums sont d'ailleurs objectivement plus aboutis que Into The Electric Castle, mais c'est bien ce dernier qui a eu le plus grand impact sur mon "éductation musicale".


Et qu'en est-il pour toi ? Tu te sentirais de faire le même genre de récap' pour toi ?
Je dois bien avouer que je suis assez curieux ! ;)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 11 janvier 2021 à 15:18:25
Et qu'en est-il pour toi ? Tu te sentirais de faire le même genre de récap' pour toi ?
Je dois bien avouer que je suis assez curieux ! ;)

Je peux essayer.
Donc liste d'albums, pas forcément ceux que je préfère, mais qui m'ont façonné en tant qu'auditeur chevronné puis musicien amateur :

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51-uQ6Oi7OL._SY355_.jpg)
C'est le disque qui m'a sorti du caniveau musical dans lequel j'étais, à 14 ans. Ce n'est pas un album mais un best-of ; ceci dit il a eu un tel impact qu'il m'est impossible de ne pas le mentionner. J'étais en vacances chez des cousins, ça m'a tellement retourné qu'après l'avoir découvert lorsque je suis rentré j'ai déchiré tous les posters de losers qui tapissaient les murs de ma chambre. Il y a eu un gros déclic, j'ai commencé à mesurer l'écart abyssal entre un Sultans Of Swing et un truc de Technotronic ou n'importe quelle bouillasse des radios jeunes.

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51CDFqfhHYL._SY355_.jpg)
Mon 1er CD acheté à la fnac de Rennes en 1994 suite à la découverte de leur reprise de Live And Let Die. Manque de pot je ne connaissais pas le titre du morceau, je savais qu'il était sur l'un des 2 volumes et j'ai pris ce disque-là au pif. Manqué il était sur l'autre [:aie] Grosse déception de ne pas l'avoir, mais du coup je me suis mis à en écouter quand même les morceaux, et grosse claque. Je l'ai poncé tant et plus.

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/71P92zONnSL._SY355_.jpg)
Pareil, pas un album studio mais celui-là a tourné, j'avais enregistré la double-cassette d'un copain. Les cassettes n’ont pas survécu, elles ont été bouffées, rebouffées froissées, pliées, déchiquetées.

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/510N8cdijlL._SY355_.jpg)
Jusque-là j’étais un jeune hardos certes enthousiaste mais pas complètement enragé. Ce disque a fini le boulot et m’a fait plonger très dur, je crois que c’est le plus important dans mon parcours, le plus fondateur pour moi, la pierre sans laquelle je n’aurais pas écouté les albums suivants dans ce post. Je l’écoutais de 4 à 5 fois par jour. Ça m’a intoxiqué à jamais, pénétré mon ADN.

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/71p0e8px-%2BL._SX425_.jpg)
En termes d’agressivité musicale, ça faisait déjà une belle différence avec le Iron Maiden et pendant la 1ère écoute je n’ai pas tout compris. Mais cela reste mon disque favori toutes époques et tous styles confondus. Tout ce que j’adore maintenant dans le metal y est condensé : des riffs agressifs et complexes, des caisses et des caisses de solos furieux (Friedman à l’époque était le nec plus ultra du guitariste metal), des vocaux hargneux, des mélodies à la pelle, un album assez court et assez varié, rien d’autre à dire, tout amateur qui se respecte se doit le connaître de la première à la dernière note :o

(https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/8/8e/Reign_in_blood.jpg)
Je me souviendrai toujours de ma 1ère écoute du 1er morceau de ce disque, ce cri incroyable que je croyais être une guitare électrique en train de crever, et des riffs complètement fous, une vraie bande sonore de fin du monde. Maintenant je ne l’écoute quasiment plus et je lui préfère largement d’autres albums du groupe (Show No Mercy et South Of Heaven), mais il a assombri mon psycho pass de manière définitive [:petrus]

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/61Z-kQrGNYL._SY355_.jpg)
Avec celui-là j’étais parti pour des années d’amour passionné pour le metal ultra-complexe. Je voyais ces mecs comme des extra-terrestres, comment pouvaient-ils jouer des trucs pareils, tout mémoriser, et surtout avoir l’idée de les composer.

(https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/8/8d/Dream_Theater_-_Images_and_Words.jpg)
Vu que j’étais en plein dans ma période tech-death old school (voir ci-dessus), j’étais mûr pour me prendre une des plus grosses claques musicales de ma vie. Ce disque, dans l’histoire du metal, est clairement un « game changer ». Le son est un peu daté désormais, mais l’audace du jeune groupe en fait resplendir les compositions, les zicos déballent tout l’attirail de complexité musicale en s’en battant totalement les couilles [:lol]

(https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/41EJWGGG5FL._QL70_ML2_.jpg)
Méga baffe avec celui-là aussi, je connaissais leur 1er album mais je ne savais pas trop si c’était ultra épique ou juste ultra-kitsch. Le 2ème album m’a complètement conquis, je l’avais découvert le jour de sa sortie à la fnac à une borne d’écoute, j’étais totalement atomisé par les orchestrations dans tous les sens ; enfin un groupe qui utilisait la musique classique à bloc, sans en mettre un petit peu par-ci, un petit peu par-là… NON là c’était carrément une BO de film, du Wagner métallisé. Fini de faire trempette dans le pédiluve ou le petit bain, là on saute du plongeoir de 5 mètres en faisant la bombe. Et j’avais pas une thune pour me l’acheter. Grosse déprime en partant [:facepalm] [:paraevil]

(https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/8/8b/Abigail_%28King_Diamond_album%29.jpg)
Cet étrange ambivalence entre kitsch et épique prend des dimensions métaphysiques avec King Diamond, si bien que je suis passé de la moquerie pure à l’adulation la plus fanatique rien qu’en lisant les textes tout en écoutant le disque. Comme ça, en moins de 20 minutes. Les 4 premiers titres, écoutés livret en main, ont totalement piétiné des conceptions musicales que je croyais solides. Ça reste une expérience très marquante.

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/31YSNP8H6SL._SX355_.jpg)
Grâce à cet album, Ron Thal est devenu mon guitariste favori : complet, inventif, ultra technique mais toujours fun à écouter et plein de finesse. Les anglophones en profiteront pour se délecter de ses textes à la fois moqueurs, cyniques et touchants ; car non content d’être un surdoué de la guitare, ce petit enfoiré possède une voix efficace et un sens de l’humour assez unique en son genre. Ce qui donne des morceaux à la fois accessibles, blindés de subtilités musicales, travaillés à mort, bien chantés et aux paroles décalées et habiles. Un autre gros tournant dans mes attentes musicales.

(https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/619znVAXGSL._SY355_.jpg)
Pour moi c’est LE groupe de la fin des années 2000 et des années 2010. C’est même mon groupe préféré en fait, il a réussi à cocher toutes mes exigences : des tombereaux de riffs différents par morceau, des structures démentes, des solos fous, un engagement artistique au-delà de toute norme et un style trempé qui a su absorber toutes les qualités des groupes légendaires de thrash des années 80 sans leur ressembler.


Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 13 janvier 2021 à 10:25:14
Merci @cacaman de t'être livré au jeu ! [:sparta1]

DIRE STRAITS, Money for Nothing :
C'est marrant, cet album est un peu l'équivalent pour toi que la cassette de SCORPIONS dont je parlais dans mon post : Une révélation ! Il existe donc des choses tellement plus intéressants que la bouse de (euro-)dance ! Masaka !

AC DC, Live et GUNS N'ROSES, Use Your Illusion II :
Je n'ai jamais vraiment accroché dans ma prime jeunesse.
Concernant AC DC, je trouvais ça trop "rock" et pas assez "metal" : je restais bloqué sur l'apparente "simplicité" de la musique et n'arrivais pas à en percevoir le groove et le coté, justement, rock'n'roll.
Pour les Guns, c'est un peu la même chose (la "simplicité" en moins) : je n'arrivais pas à rentrer dans le délire. Je ne m'y suis mis que tardivement.

IRON MAIDEN, Powerslave :
Sacré disque, en effet ! Avec Seventh Son of the Seventh Son, probablement mes 2 albums préférés de MAIDEN.
Néanmoins, après le petit regain d'intérêt suscité par le retour de Dickinson au chant sur Brave New World, j'ai totalement décroché de ce groupe. L'album était bon, en soit, mais il me laissait une amertume dans la bouche : faire tout un foin sur le fait qu'il y ait désormais 3 guitaristes... mais rien en faire de spécial : toujours le même son de gratte mou du slip, aucun riff à 3 lignes de guitare. Frustrant !

MEGADETH, Rust in Peace :
Je reconnais aisément les qualités musicales de ce groupe. Ca riffe, ça thrashe, ça tranche ! Mais, disons-le sans détour : je n'ai jamais pu blairer la voix de Mustaine ! Ca a toujours été un immense repoussoir sur la grande majorité des morceaux du groupe ! En fait, j'apprécie seulement les morceaux de MEGADETH lorsque le chant de Mustaine fait un peu moins "Mustaine", si tu vois ce que je veux dire !:D
Et puis, au lycée, j'étais plutôt team-METALLICA que team-MEGADETH ! [:lol]

SLAYER, Reign In Blood :
Ah bah oui, j'imagine facilement la grosse claque que t'as dû te prendre dans la truffe au début d'Angel of Death !
Je crois que tous les métalleux ont dans leurs souvenirs un album comme ça avec une intro qui te scotche : un truc énorme qui te démonte la tête, qui te souffle et broie ta réalité !
(Perso, ça m'a fait ça avec l'intro de Davidian de MACHINE HEAD : le gros BWOOOOOOOOH de Flynn faisant écho au AAAAAAAAAAAAAAAAH d'Araya)
Après, je ne suis pas très fan des trucs méga-thrash qui vont à 300 à l'heure : je préfère largement SLAYER quand ils font des morceaux plus mid-tempo, plus pesants, plus sombres.

DREAM THEATER, Images and Words :
Encore un album mythique, s'il en est !
Bon, après, je n'ai jamais réussi à accrocher à DREAM THEATER... et pourtant j'ai essayé.
Ce groupe me donne immanquablement l'impression que, à force de vouloir faire systématiquement des compos ultra complexes, des ruptures, des mesures asymétriques, de laisser le temps à chaque musicien de placer son petit passage instrumental dingo-branlette, ils en oublient de faire des morceaux "écoutables" !

ATHEIST, Unquestionable Presence et VEKTOR, Black Future :
Je ne connaissais pas du tout ce 2 groupes. Du coup, j'ai jeté une oreillle.
Mouais, vraiment pas ma came, désolé. Trop "old-school" (et trop "destructuré" pour ATHEIST).

KING DIAMOND, Abigail :
Je connais le groupe de nom (forcément), mais il faut bien avouer que je ne connais pas du tout... comme, en fait, toute le période "années 80" ! J'ai assez du mal avec la très grande majorité des trucs sortis à cette époque : le son, le style...

BUMBLEFOOT, Normal :
Je connais uniquement Ron Thal de nom et de réputation, c'est tout. Par contre, je n'ai pas la moindre idée de ce à quoi peut ressembler la musique de ce groupe ! [:lol]

RHAPSODY, Symphony of Enchanted Lands :
Le meilleur pour la fin !
Typiquement le genre de musique auquel je suis allergique ! Contrairement à toi, je n'ai jamais réussi à dépasser le "ultra-kitsch" ! Tous ces délires soit-disants épiques, j'ai toujours trouvé ça incroyablement ridicules et risibles ! Trop joyeux, trop "youpi metal", trop positif, trop de petits lapins qui dansent. Totalement insensible au truc !!! Quand je repense aux barres de rires que je me suis payé devant le clip (dans Total Metal sur MCM ! [:petrus jar]) de "The Ancient Forest Of Elves" de Luca Turilli (sur son album solo, il me semble), j'en ai encore le sourire !




Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 janvier 2021 à 15:30:28
Néanmoins, après le petit regain d'intérêt suscité par le retour de Dickinson au chant sur Brave New World, j'ai totalement décroché de ce groupe. L'album était bon, en soit, mais il me laissait une amertume dans la bouche : faire tout un foin sur le fait qu'il y ait désormais 3 guitaristes... mais rien en faire de spécial : toujours le même son de gratte mou du slip, aucun riff à 3 lignes de guitare. Frustrant !

Je suis assez d'accord, même si j'ai beaucoup aimé le 3ème disque post-reformation : A Matter Of Life And Death. Mais honnêtement c'est le seul. Les autres je les trouve soit sympas mais avec des défauts importants (The Book Of Souls + Brave New World ; les défauts de ce dernier étant pour moi la répétitivité hors-normes de quasiment tous les refrains du disque), soit inintéressants (The Final Frontier), soit franchement mauvais (Dances Of Death ; hormis le morceau Paschendale qui est un vrai chef d'oeuvre digne des 80s).

Et puis, au lycée, j'étais plutôt team-METALLICA que team-MEGADETH ! [:lol]

Metallicaca Metallicaca ohé ohé :o
 :D

Après, je ne suis pas très fan des trucs méga-thrash qui vont à 300 à l'heure : je préfère largement SLAYER quand ils font des morceaux plus mid-tempo, plus pesants, plus sombres.

A la base moi non plus je suis pas fan du bourrinage pour le bourrinage, mais Angel Of Death ça reste à part [:love]

Ce groupe me donne immanquablement l'impression que, à force de vouloir faire systématiquement des compos ultra complexes, des ruptures, des mesures asymétriques, de laisser le temps à chaque musicien de placer son petit passage instrumental dingo-branlette, ils en oublient de faire des morceaux "écoutables" !

Honnêtement j'ai entendu ce reproche un grand nombre de fois pour Dream Theater donc il y a forcément une part de vérité, même si pour moi elle est fortement à nuancer, car lorsqu'on connaît bien la disco du groupe, des morceaux écoutables avec très peu (voire pas) de passages turbobranlette dedans, il y en a en fait beaucoup! D'ailleurs mon titre préféré du groupe n'a aucun solo : Finally Free. Et niveau émotions franchement il ferait chialer un croque-mort. Je ne ferai pas la liste de tous les titres où le groupe a vraiment mis le paquet sur la mélodie mais si vraiment tu la veux je m'y colle.
Par contre leur image de mecs qui essayent de caser le max de trucs techniques parfois en dépit du bon sens est totalement justifiée, c'est difficile à contredire [:lol] Disons que si on veut du DT touchant et posé c'est largement faisable, mais ce n'est pas le fonds de commerce du groupe c'est vrai.

ATHEIST, Unquestionable Presence et VEKTOR, Black Future :
Je ne connaissais pas du tout ce 2 groupes. Du coup, j'ai jeté une oreillle.
Mouais, vraiment pas ma came, désolé. Trop "old-school" (et trop "destructuré" pour ATHEIST).

Là pour le coup le reproche du turbonimp est à 100% justifié pour Atheist (d'ailleurs ma dernière cover en date est d'eux, cf mon topic gratte).
Vektor c'est spécial [:lol] mais j'adore [:disko]

KING DIAMOND, Abigail :
Je connais le groupe de nom (forcément), mais il faut bien avouer que je ne connais pas du tout... comme, en fait, toute le période "années 80" ! J'ai assez du mal avec la très grande majorité des trucs sortis à cette époque : le son, le style...

Je t'aurais bien mis un extrait, mais sans les textes ni l'histoire dans laquelle s'inscrit l'album, ça a moins de sens. Il faut vraiment rentrer dans son délire de films d'horreur de série B mis en musique, et puis la voix est un obstacle pour beaucoup ; je l'ai franchi grâce aux textes justement.
Maintenant pour moi c'est un dieu vivant le mec :o

BUMBLEFOOT, Normal :
Je connais uniquement Ron Thal de nom et de réputation, c'est tout. Par contre, je n'ai pas la moindre idée de ce à quoi peut ressembler la musique de ce groupe ! [:lol]

https://www.youtube.com/watch?v=J3-Yt3Sui2Q

A partir de 2'30"  [:cerveau love] [:smogl] [:f5] [:azu1]

RHAPSODY, Symphony of Enchanted Lands :
Le meilleur pour la fin !
Typiquement le genre de musique auquel je suis allergique ! Contrairement à toi, je n'ai jamais réussi à dépasser le "ultra-kitsch" ! Tous ces délires soit-disants épiques, j'ai toujours trouvé ça incroyablement ridicules et risibles ! Trop joyeux, trop "youpi metal", trop positif, trop de petits lapins qui dansent. Totalement insensible au truc !!! Quand je repense aux barres de rires que je me suis payé devant le clip (dans Total Metal sur MCM ! [:petrus jar]) de "The Ancient Forest Of Elves" de Luca Turilli (sur son album solo, il me semble), j'en ai encore le sourire !

Alors, pareil que pour DT, je suis d'accord mais c'est à nuancer.
Je suis d'accord pour les clips. Ils sont ATROCES n'ayons pas peur des mots, on dirait des parodies. Les mecs ont regardé Sacré Graal des Monty Pythons et ont cru que c'était le Seigneur des Anneaux, ils ont voulu faire pareil en rajoutant des SFX foirasses et un jeu d'acteur en promo sur wish [:lol] Des bonnes marrades en perspective pour qui veut faire une soirée clips de Rhapsody entre potes (après la crise du covid hein :o).

(d'ailleurs, parenthèse, mais il faudra qu'on se poste ici des clips foireux de metal, car Rhapsody, qui est certes un sérieux candidat, n'a pas victoire assurée face à d'autres groupes)

Après pour la musique, trop joyeuse, trop youpi metal mmmh oui et non. Les singles le sont c'est clair. Donc si tu n'as écouté que les singles forcément ta conclusion est logique.
Mais ce que j'adore sur les 1ers albums, c'est justement cette capacité à varier les ambiances. Oui il y a du guilleret et du farfadet qui court dans les bois, mais pas que, il y a aussi des passages bien sinueux et vicelards, et aussi beaucoup d'influences prog et neo-classiques/baroques. Les groupes de youpi metal de base n'ont pas, à mes oreilles, cette versatilité et cette richesse de composition.
C'est un peu comme Blind Guardian, ils sont classés "power metal" et ont quelques titres "épiques" (ou "kitschs" c'est selon) dans leur répertoire, mais dans les faits ça n'a que très peu à voir avec le youpi metal.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 13 janvier 2021 à 16:11:57
Thanks, guys. Je prends des notes  [:miam]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 janvier 2021 à 16:25:27
Thanks, guys. Je prends des notes  [:miam]

N'écoute pas Vektor ni Atheist, tu vas prendre feu [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 13 janvier 2021 à 16:34:27
Merci pour l'avertissement  [:lol]

Non, là je suis en pleine période King Diamond  [:aloy]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 13 janvier 2021 à 16:52:31
Pour DREAM THEATER comme pour RHAPSODY, tu auras bien entendu compris que je carricature/force le trait.
Je sais qu'il y a beaucoup de morceaux de DT qui sont "plus simples" (et je préfère largement ceux-là !).

D'ailleurs mon titre préféré du groupe n'a aucun solo : Finally Free.
Impossible ! Tu bluffes, Martoni !

Concernant RHAPSODY, je dois bien avouer que je connais peu. Mais le peu que j'en ai entendu me bloque totalement.
J'ai vraiment beaucoup BEAUCOUP de mal avec les groupes de ce style (BLIND GUARDIAN, STRATOVARIUS et consorts). En fait, dans le style, j'aime beaucoup le 1er DEMONS & WIZZARD ou certains trucs de SYMPHONY X, précisément parce que c'est plus sombre.


A partir de 2'30"  [:cerveau love] [:smogl] [:f5] [:azu1]
J'essaierai de me prendre le temps d'écouter ça attentivement ! ;)


(d'ailleurs, parenthèse, mais il faudra qu'on se poste ici des clips foireux de metal, car Rhapsody, qui est certes un sérieux candidat, n'a pas victoire assurée face à d'autres groupes)
Woputain ! Ca serait un carnage ! :D [:cronos]
Je pense que CRADLE OF FILTH ou d'autres groupes de black (comme IMMORTAL par exemple) auraient une bonne place ! [:lol]

Thanks, guys. Je prends des notes  [:miam]
[:jap]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 13 janvier 2021 à 17:07:13
@cacaman

Forcément, tu as piqué ma curiosité. Chuis en train d'écouter Unquestionable Presence d'Atheist. No spontaneous combustion, I can handle it  [:petrus yes]

*edit

Oh ben, c'est déjà fini ?? Il ne fait qu'une demi-heure cet album ? [:chiyo1] Y'aurait eu un peu plus, j'aurais pas dit non.

Bon, j'men va écouter Black Future de Vektor.

*edit 2

ouh, ça commence bien ! Me like !!!  [:jump]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 13 janvier 2021 à 17:23:23
(BLIND GUARDIAN, STRATOVARIUS et consorts)

Bah tu vois, voir ces 2 noms dans la même parenthèse, je vais m'évanouir...
Quand on regarde ça de loin, disons que Blind Guardian a plus de points communs avec Stratovarius qu'avec Paradise Lost :D Mais en prenant la loupe les Allemands s'en détachent pas mal. Il y a une vraie mélancolie chez Blind Guardian, et des structures, des cassures rythmiques très éloignées du power metal de base.
Après, j'imagine que c'est comme expliquer la différence flagrante entre Slayer et Megadeth à quelqu'un qui déteste le thrash...

@cacaman
Oh ben, c'est déjà fini ?? Il ne fait qu'une demi-heure cet album ? [:chiyo1] Y'aurait eu un peu plus, j'aurais pas dit non.

Ben vu la densité des informations à traiter, c'est largement suffisant je trouve.
Sinon j'ai repris du Atheist à la gratte, après retranscription d'oreille et partition maison :o Zieute ça si jamais :D

Bon, j'men va écouter Black Future de Vektor.

ouh, ça commence bien ! Me like !!!  [:jump]

C't'une blague [:chiyo1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 13 janvier 2021 à 17:26:26
Ah non, c'est pas une blague : j'adore ! Je préfère même à Atheist, en toute franchise.

Mais je conçois que passer de Mylène Farmer à Vektor, c'est un putain de grand écart  [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 14 janvier 2021 à 08:27:25
Bah tu vois, voir ces 2 noms dans la même parenthèse, je vais m'évanouir...
Quand on regarde ça de loin, disons que Blind Guardian a plus de points communs avec Stratovarius qu'avec Paradise Lost :D Mais en prenant la loupe les Allemands s'en détachent pas mal. Il y a une vraie mélancolie chez Blind Guardian, et des structures, des cassures rythmiques très éloignées du power metal de base.
Non, mais je n'ai jamais dit que c'est la même chose, hein !
C'est juste TRES grosso merdo dans la même famille...

(et pour les points que tu soulignes, je vais bien plus pouvoir apprécier du BLIND GUARDIAN que du STRATOVARIUS)


Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 14 janvier 2021 à 14:59:44
Quant à moi ben...

C'est tout con, mais à part Beherit et Metallica, je n'ai acheté les premiers disques qu'en regardant les clips à la TV. J'ai déjà du le raconter, mais comme on avait pris TPS, on avait la brochette M6 music (à une époque où Mangas avait une section fille et la section garçon s'illustrait par un montage avec DBZ, Cobra et Samourai Troopers sur fond de Marilyn Manson). M6 Music Rock avait une émission de clip metal, le vendredi, en pleine nuit, alors on enregistrait.

On regardait en boucle.

Et moi, je suppliais papa de l'acheter ou frangin de le graver. Sauf le premier de la liste.

IRON MAIDEN - The Number of the Beast (1982) :

Alors, celui-là, ce n'était pas avec l'émission parce que j'avais au préalable le DVD "Early Years". Alors forcément, il y avait tous les clips, et le titre de l'album y était. Toujours aussi épique près de quarante après, et ce n'est sûrement pas les rééditions de machins improbables sortis à 300 copies dans le trou de balles de l'Angleterre, du Mexique ou des USA qui vont le détrôner. En revanche, cela pouvait m'induire en erreur parce que la première version de "Hallowed by thy Name" que j'ai entendue était un live de 1993, superposé sur les images du concert de Donington en 1992 (jean michel cohérence).
Le premier album ou encore Powerslave, c'était plus tard et pourtant il y avait "Aces High" dans cette émission et je voulais la guitare d'Adrian Smith dont j'ai su plus tard que c'était un luthier assez confidentiel nommé "Lado" qui avait aussi confectionné sur mesure deux basses pour Steve Harris dont une en bleue flashy et qui ressemblait à une Gibson Firebird.

https://www.youtube.com/watch?v=e6GYxDX4r_Q

SLAYER - Seasons in the Abyss (1990) :

Alors là, je voulais TOUT. Leurs guitares, une tignasse, leurs t-shirts, le kit de batterie. TOUT. Le clip de "War Ensemble" m'avait mis à genoux et mon frangin et moi devenions inarrêtables (je me vois encore faire de l'air drums pendant que lui faisait de la guitare). Les autres suivaient comme "Skeletons of Society", "Blood Red", "Dead Skin Masks" (dont j'avais même regardé le faux clip). "Seasons in the Abyss" avait un clip intéressant aussi, même si l'incrustation dans le désert fait franchement cheap.
D'ailleurs à ce propos, je pensais que le concert à Wembley dont sont extraites les images avait été filmé dans son intégralité mais non. Comment j'étais trop dégouté de ne pas recevoir le DVD pirate, obligé de me consoler avec un autre DVD piratant la VHS promo de 1985 avec Venom, Exodus et Slayer. Souvenirs...

https://www.youtube.com/watch?v=jqnC54vbUbU

METALLICA - Master of Puppets (1986) :

Le clip, c'était "Enter Sandman" mais je n'avais jamais écouté le CD gravé, honnêtement. A la place, j'ai préféré le disque de Master notamment avec "Welcome Home (Sanatorium)" qui est encore aujourd'hui un de mes titres préférés du groupe. J'aimais moins Ride the Lightning parce que j'avais des fois l'impression que Hetfield terminait de muer au niveau de la voix à cette époque. En fait, il chantait juste mal. C'est con.

CARCASS - Necroticism (Descanding the Insalubrious) (1991) :

Le clip de "Incarnated Solvent Abuse" est assez fendard quand on y repense. Michael Amott se tape un maquillage de zombie qui se serait mangé une tarte à la crème, Ken Owen improvise un masque SM et Bill Steer se fond dans un sac poubelle. Seul Jeff Walker se comporte normalement. Ni une ni deux, hop le disque.

https://www.youtube.com/watch?v=AfjYYh2AWrs

SEPULTURA - Arise (1991) :

Même chose pour les Brésiliens. Le clip était marrant, et mon frangin avait même dégotté à peu près le même modèle de guitare qu'avait Max Cavalera (une BC Rich warlock NJ des années 80-90) à l'époque. Il y avait Chaos Rising mais il me plaisait moins.

RAMMSTEIN - Herzelied (1996) :

Alors là, c'était dans les deux sens. J'avais d'abord Lichtepielhaus, un DVD best of des vidéos, avec documentaire, clips et extraits live. Et dans cette dernière section, c'était n'importe quoi. Autant les deux premiers extraits étaient normaux, autant celui du Live Aus Berlin... ils ont mis la version studio avec un montage de tout le concert. Quand j'ai vu le concert en entier, j'ai fait erreur 404 au début. Pour en revenir au début, j'adorais "Rammstein" (superbe clip avec les images de Lost Highway et d'un montage du concert "100 Jahre Rammstein" de 1996 suivant la progression du titre), "Wollt ihr das Bett in Flammen sehen" et "Seemann". En revanche, la chanson qui donne son titre à l'album m'avait déçu par rapport à l'intensité du live :

https://www.youtube.com/watch?v=2RM5RLd5Q3k

BEHERIT - Drawing Down the Moon (1993) :

Je vais vous faire une confidence : je n'ai pas Transylvanian Hunger et je ne l'aime pas. Je reconnais un côté épique et désespéré au premier titre, mais jamais été pris par le reste. Peut-être devrais-je retenter, vu que j'ai quand même les trois premiers albums (oui, même Soulside Journey). MayheM et BURZUM c'était pour plus tard.
Non, le premier album que j'ai pris c'était celui-là. Un groupe finlandais moins connu mais dans des titres comme "Sadomatic Rites", "The Gate of Nanna", "Unholy Pagan Fire" ou encore "Lords of Shadow and Goldenwood". Et avec "Summerlands" on sentait que Marko "Nuclear Holocausto Vengeance" Laiho (aucun lien de parenté avec feu Alexis Laiho) avait des envies d'ailleurs. Ce qui l'a poussé à sortir deux disques d'ambient et se barrer en Asie du Sud-Est pour devenir DJ, avant de revenir en 2008, reformer le groupe avec un vieux compère (Jari "Sodomatic Slaughter" Pirinen) et sortir deux autres albums.
Encore aujourd'hui, j'y entends la perversion, le mal. Plus que les groupes norvégiens.

https://www.youtube.com/watch?v=8yj1x4Ryeo4

NUCLEAR ASSAULT - Survive (1988) :

Un clip super fendard. Un titre vraiment énervé. Et un disque CHIANT à trouver. Je n'avais pas l'indépendance au niveau des cordons de la bourse et mon père se méfiait des sites d'achat. Mais ça s'est pas trop mal passé et j'ai ou recevoir ce disque d'Amazon.com. Attendu presque un mois si je me souviens bien. Et un bon disque à part "Brainwashed". Pour le reste, j'allais enchaîner avec Game Over acheté en vinyle avec Extreme  Agression de Kreator, Punishment for Decadence de Coroner ou encore The New Machine of Lichenstein de Holy Moses. La période du support vinyle qui s'est estompée depuis.

https://www.youtube.com/watch?v=OUXkqNjoaQQ

Il y en eu d'autres, comme Screaming for Vengeance de Judas Priest pour "You've Got Another Thing Coming", 1916 de Motörhead pour "I'm So Bad (Baby I don't Care)" ou encore Extreme Aggression de Kreator pour "Betrayer". Mais je dirais que ceux du dessus sont plus fondateurs.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 17 février 2021 à 14:29:02
J'aimerais en rire, mais c'est quand même grave navrant ! [:haha pfff]

https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/rock/un-chanteur-de-metal-polonais-condamne-pour-avoir-poste-une-photo-de-la-vierge-pietinee_4300357.html (https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/rock/un-chanteur-de-metal-polonais-condamne-pour-avoir-poste-une-photo-de-la-vierge-pietinee_4300357.html)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 15 mars 2021 à 12:05:03
https://www.youtube.com/watch?v=2O4B92BG9vE

Ceci est la pièce principale de la démo du même nom, groupe Necromantical Invocation, d'origine grecque et donc d'inspiration Rotting Christ ou Necromantia. Mais pas que : du Dark Ambient aussi.

Depuis le temps que j'espérais que le label arrêterait d'éditer du mauvais Darkthrone ou du sous-Blasphemy. Il était temps qu'une superbe sortie voie le jour.

Ah, et achetez son fanzine : ZombiDanz (même nom que le label).
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 mars 2021 à 15:32:40
En août, GOJIRA dévoilait un 1er clip extrait (par ici (http://forum.saintseiyapedia.com/index.php/topic,1445.msg826502.html#msg826502)) de leur prochain album.
Je n'avais franchement pas été emballé.

Mais, vois-t-y pas que le groupe a sorti il y a quelques semaines un autre clip :

http://youtu.be/3p85-KtgDSs (http://youtu.be/3p85-KtgDSs)


Et là ! Ca le fait carrément nettement plus !!! [:love]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 avril 2021 à 10:48:06
J'ai écouté les nouveaux titres de Gojira...
Ça me passe complètement au-dessus, ou à côté, j'en sais rien, j'accroche pas [:petrus bah]
Ils font partie des groupes ultra plébiscités (sûrement à raison hein) qui ne me font ni chaud ni froid.

En ce moment je suis dans une passe "black metal atmo"... C'est vraiment un style auquel je ne trouvais rien du tout il y a quelques années. Déjà j'étais pas franchement fan de black metal, hormis quelques trucs "accessibles" et/ou thrashisants comme les derniers Cradle Of Filth ou certains Immortal (At The Heart Of Winter ou Damned In Black notamment [:love]), et par-dessus le marché j'ai jamais accroché au metal atmo, j'ai toujours trouvé ça ultra chiant. Donc la combinaison des deux bah [:dawa] non [:mouaisok]

Et puis j'ai découvert The Great Old Ones, un groupe obnubilé par Lovecraft. J'avoue que sans les textes je serais resté insensible à leur délire, et dans le metal c'est un angle de découverte plutôt rare chez moi, de mémoire cela ne m'était arrivé qu'avec King Diamond (pour passer le mur des vocaux). J'ai eu une révélation avec ce groupe Bordelais. Un mur de son, des passages planants, des mélodies complètement malsaines, dissonantes, des montées en puissance sauvages, le tout servant une atmosphère envoûtante dédiée aux Grands Anciens. Les mecs connaissent parfaitement le mythe et font un véritable travail de restitution sonore alliant angoisse, folie et chaos. Leur album "Cosmicism" avait terminé 2ème de mon top 2019.

Un titre de leur 1er disque qui m'avait marqué :

https://www.youtube.com/watch?v=4ee0c3JgJ6w
(à partir de 7'50" notamment, dites-moi que ce n'est pas la bande-son parfaite de l'indicible et de l'horreur cosmique [:bave])

En fouillant un peu dans les groupes du genre, j'en ai trouvé quelques-uns qui méritent une attention particulière, comme Mare Cognitum, qui se concentre quant à lui sur les thèmes spatiaux :

https://www.youtube.com/watch?v=NbUuUnBlkdk
oué, titre d'une demi-heure bonhomme :o
Avec une partie de 12'40" à 18'00" très "spatio-planante", suivie par de l'épique jusqu'à 21'40" [:onion tears]

Ou Midnight Odyssey, bien que le côté black metal soit en train de disparaître au fil des disques :

https://www.youtube.com/watch?v=jQd9npyQdGA
oué, single de 13 minutes, normal :o

Ou encore Ultar, groupe Russe lui aussi admirateur de Lovecraft :

https://www.youtube.com/watch?v=wFgLNhWRyyI

Ou encore Grima (Russes aussi) qui parviennent carrément à marier black metal et ... accordéon [:delarue1] (vers 4'00") :

https://www.youtube.com/watch?v=Tx-iSFpqOjQ
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 18 juin 2021 à 15:23:24
En 2022, le HELLFEST se tiendra sur 2 week-ends : du 17 au 19, puis du 23 au 26 juin. 7 jours au total !

(https://www.concerts-metal.com/images/flyers/202106/1623946057.webp)

Cette dinguerie !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 juin 2021 à 09:24:22
Pré-vente le 6 juillet, j'imagine que le 7 juillet il n'y aura déjà presque plus rien.
Le sevrage de concerts va rendre les gens fous, on parle quand même de plus de 280€ pour le pass du 23 au 26 juin, va falloir cracher au bassinet pour payer les cachets des Guns et de Metallica. Heureusement, jsuis trop vieux pour ces conneries, ce fest reste moins grand que le Wacken mais forcément il va gonfler encore avec ce genre d'affiche délirante.
Comme je le dis souvent, ce fest m'a beaucoup donné donc je ne cracherai pas dans la soupe, j'y ai des excellents souvenirs, mais les conditions se sont détériorées à chaque fois que j'y suis allé. Lorsqu'on a accès aux coins VIP ça se passe sûrement très bien, mais parmi la foule compacte sur 5 hectares pendant 1 seule journée déjà, ça flingue. Trop de cons. Et ma dernière était en 2016. Quand je vois cette affiche? je cours dans l'autre sens.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 23 juin 2021 à 09:53:30
Perso, j'hésite encore. Mais ça me tente bien.

Je n'ai jamais été au Hellfest et il faut bien avouer que c'est un truc que "j'aimerais faire au moins une fois".
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 23 juin 2021 à 10:13:22
D'un côté, ça fait envie, mais de l'autre, j'ai jamais pu me motiver à y aller. Et puis, financièrement, c'est un peu compliqué, aussi. [:fufufu]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 23 juin 2021 à 10:34:09
Je suis bien content d'avoir pu le faire en 2007 et 2011. En 2007 on passait en backstage au culot [:aie] j'avais pu faire signer un disque et prendre des photos avec Atheist comme ça.
En 2011 ça avait subitement grandi mais c'était encore respirable.
Après en 2012 : changement de site et ça a commencé à devenir la kermesse, pour empirer chaque année.
Alors j'imagine que c'est pas le point de vue de l'orga, qui passe son fest au chaud entourée de rock stars et de stripteaseuses, mais pour le quidam faut s'accrocher [:fufufu] Déjà dès le moment où il faut chercher à garer sa caisse ça donne le ton, j'ose même pas imaginer le bocson en 2022 [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 12 juillet 2021 à 14:08:53
HELLFEST, BAYBAY !

Ça y est, je me suis lancé : J'ai mon pass 4 jours (pour le "2ème weekend") !  [:petrus yes]

(https://jaimelesfestivals.fr/wp-content/uploads/2021/06/hellfest-2022-double-double-festival.jpg)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 juillet 2021 à 16:21:02
https://www.youtube.com/watch?v=nrgKZYpBvXU

A l'occasion du nouvel Helloween, j'ai décidé de m'atteler sérieusement à ce groupe. Je connais déjà Keeper 1 et Walls of Jericho, mais c'est tout.

Je n'ai écouté qu'un seul titre, et vous pouvez le voir au dessus. Je me souviens avoir vu le clip à la TV à l'époque. Pas passionnant du tout. Et puis le gratteux qui se branle LITTÉRALEMENT avec son manque de guitare. Je suis pour certains types uniques de sonorités à la guitare, mais pas celui-là. Le lecteur de YouTube me fait aussi écouter As Long As I Fall et ce n'est pas mieux : on a droit à un immonde effet sur la voix. Probablement pour faire djeuns. Ben faut croire que certains groupes sont fait pour changer de mode et pas d'autres, la longévité faisant la sélection.

Cela ne donne pas envie de tester les albums sans Kai Hansen, d'autant que son retour semble ravir beaucoup avec le nouvel album.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 12 juillet 2021 à 17:37:07
De tout ce que j'ai pu écouter de HELLOWEEN, il n'y a jamais rien eu que j'ai pu ne serait-ce que vaguement supporter ! [:lol]
C'est réellement le genre qui me donne des boutons. Je déteste ce style...

Et puis le gratteux qui se branle LITTÉRALEMENT avec son manque de guitare.
Bah non, pas "littéralement". Tout du moins, je l'espère pour lui : sinon, ça doit douloureux !  [:aie] [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 24 juillet 2021 à 14:13:53
Yidito, vous connaissez ?  [:fufufu] [:lol]

(https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/218729473_4543561452323626_3708949060978160325_n.jpg?_nc_cat=107&_nc_rgb565=1&ccb=1-3&_nc_sid=825194&_nc_ohc=TNMKuMbcP8MAX9MqBcC&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=852310ba5c030882261784d67881d2f3&oe=61216AD5)
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/218729473_4543561452323626_3708949060978160325_n.jpg?_nc_cat=107&_nc_rgb565=1&ccb=1-3&_nc_sid=825194&_nc_ohc=TNMKuMbcP8MAX9MqBcC&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=852310ba5c030882261784d67881d2f3&oe=61216AD5
 (https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/218729473_4543561452323626_3708949060978160325_n.jpg?_nc_cat=107&_nc_rgb565=1&ccb=1-3&_nc_sid=825194&_nc_ohc=TNMKuMbcP8MAX9MqBcC&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=852310ba5c030882261784d67881d2f3&oe=61216AD5)

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 24 juillet 2021 à 14:27:25
Il y a de ces cons !  ::)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Rhadeanos le 24 juillet 2021 à 14:41:24
Mais  [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 26 juillet 2021 à 14:22:02
Till Lindemann de Ramstein est en train de tourner un clip avec Zaz. [:chiyo1] Non, c'est pas du Gorafi.

http://www.radiometal.com/article/lindemann-zaz-clip,400769
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 août 2021 à 00:09:55
Cela ne donne pas envie de tester les albums sans Kai Hansen, d'autant que son retour semble ravir beaucoup avec le nouvel album.

Ah pourtant ya des bons trucs dans la période Deris, notamment les disques "The Time Of The Oath", "Gambling With The Devil" ou "The Dark Ride" (connu pour avoir pris un tournant plus sombre).

https://www.youtube.com/watch?v=3jEM4p_YNas

https://www.youtube.com/watch?v=CKNzWO2qOpQ

https://www.youtube.com/watch?v=_5IQdkQDrWw

Franchement ça a de la gueule! [:jump]

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 30 août 2021 à 17:21:54
Sans trop y croire, je vais quand même faire ma petite pub :

Avec mon groupe, on joue ce samedi (4 septembre) à Reichstett à l'occasion du REICHSTETT OPEN AIR METAL FEST IV

(https://scontent-frt3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/236634048_2733999546897394_8522386276587049020_n.jpg?_nc_cat=107&ccb=1-5&_nc_sid=973b4a&_nc_ohc=HDd4_xbkc1EAX9XL3TL&_nc_ht=scontent-frt3-1.xx&oh=c0b0e38c0397d35500dc17751ac32bf0&oe=6153D2D1)


(Oui, je sais, l'affiche est dégueulasse ! [:lol])
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 septembre 2021 à 09:23:42
Sans trop y croire, je vais quand même faire ma petite pub :

Avec mon groupe, on joue ce samedi (4 septembre) à Reichstett à l'occasion du REICHSTETT OPEN AIR METAL FEST IV

Grande reprise des concerts, z'êtes pas trop rouillés?
On te dit merde!
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 02 septembre 2021 à 09:48:54
Grande reprise des concerts, z'êtes pas trop rouillés?
Non, ça va. A force, on finit par bien connaitre les morceaux.
3 ou 4 répètes pour bien "jouer ensemble", carré, et c'est bon.

Au passage, on jouera également le dimanche 12 à Wissembourg dans le cadre de la 1ère édition de la WisSeinbourgeoise (course pour la lutte contre le cancer)


On te dit merde!
OH ! Tu vas causer meilleur, oui ? [:aie]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 13 septembre 2021 à 15:30:33
MASTODON a lancé le 1er clip extrait de son futur album Hushed & Grim, qui sortira en octobre.

http://youtu.be/haT5ars6RXc (http://youtu.be/haT5ars6RXc)

Plutôt sympa.
L'album précédent (Emperor of Sand, 2017) m'avait un peu déçu (faute notamment une prod' que je trouvais mauvaise). J'attends ce nouveau disque avec impatience.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: l_ecureuil le 13 septembre 2021 à 15:53:31
Pas mal [:pfft]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 septembre 2021 à 11:50:55
Pour faire suite à la discussion avec @Bouloche Le Foufounet sur mon topic guitare :

In Flames 1995

https://www.youtube.com/watch?v=rGnTB2dEyMk
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 22 septembre 2021 à 11:47:46
Hmmmm, je trouve que ce n'est pas tout-à-fait sur le même genre de mélodie... Là, ça m'évoque plus une mélodie d'inspiration médiévale à la sauce metal-tradi-maiden-style...

Bref, difficile à dire.

Quoiqu'il en soit, une chose est sûre : la voix est prodigieusement dégueulasse ! [:lol]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 22 septembre 2021 à 18:12:01
Oui c'est vrai qu'il y a un côté Maiden - qui reste coloré musique celtique malgré tout, comme Maiden l'est (toujours actuellement cf le dernier album).
Sinon en toute franchise la voix d'In Flames ne me paraît pas plus dégueulasse que celles de tous ses collègues du même genre. J'ai jamais été fan de ce style de vocaux écorchés et hormis de très rares exceptions il m'est difficile de les classer par qualité [:lol]
C'est juste que généralement j'aime bien la musique et la voix fait partie du décor, je n'y prête plus attention.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 décembre 2021 à 23:37:02
@Bouloche Le Foufounet

https://www.youtube.com/watch?v=JmV9MsFnUbk

https://www.youtube.com/watch?v=Az0fYcDxFLo

https://www.youtube.com/watch?v=JGYnx2m09pQ
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 02 décembre 2021 à 08:03:15
Merciiiiiiiiiiiii ! [:sparta1]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 décembre 2021 à 21:26:42
@Bouloche Le Foufounet
Alors as-tu écouté ces morceaux cultes de heavy/doom? :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 05 décembre 2021 à 21:27:52
Pas encore !
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 décembre 2021 à 21:36:52
Je m'en doutais, ne voyant toujours pas de message d'illumination divine et de ta part, de la découverte d'une nouvelle raison de vivre, après toutes ces années passées dans l'obscurité..  [:crom]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 décembre 2021 à 14:19:00
@cacaman :

Ah oui, OK, je ne connaissais pas du tout et, en effet, j'en viens presque à le regretter !
Ces 3 extraits sont vraiment sympa. Au demeurant, j'aime un peu moins le dernier et j'ai une préférence pour le 1er : je trouve qu'il a une ambiance de dingue.
Les 2 premiers titres, c'est Messiah Marcolin au chant, c'est ça ? J'ai beaucoup sa voix, je lui trouve un petite similitude avec celle d'Ozzy.

Niveau son, j'ai généralement beaucoup de mal avec les vieux disques, mais pour des vieilleries, je trouve que c'est très correct. Sauf le son de batterie sur le 3ème titre : la double grosse caisse à partir de 3min est vraiment dégueu/vieillotte ! [:lol]
Mais globalement, ça sonne encore bien ! :)

Dommage que ma médiathèque ne propose pas d'album de Candlemass, j'm'aurais bien une petite cure... ::)
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 10 décembre 2021 à 15:19:43
Les 2 premiers titres, c'est Messiah Marcolin au chant, c'est ça ? J'ai beaucoup sa voix, je lui trouve un petite similitude avec celle d'Ozzy.

Oui je vois ce que tu veux dire, peut-être dans le côté un peu nasillard parfois, mais Marcolin est à mes oreilles au moins 2 divisions au-dessus, tessiture plus large, plus profonde, trémolos de fou, et une justesse incroyable.
Pour moi Marcolin est dans mon top 10 des chanteurs de heavy, minimum. Voire mon top 5.
A vrai dire je ne mets pas grand monde devant : Dio, Halford, peut-être Dickinson, peut-être Tony Martin aussi, et encore. Je le mets même devant Mike Patton ou King Diamond. Evidemment je compare tous ces chanteurs chacun à l'apogée de leur talent.

Niveau son, j'ai généralement beaucoup de mal avec les vieux disques, mais pour des vieilleries, je trouve que c'est très correct. Sauf le son de batterie sur le 3ème titre : la double grosse caisse à partir de 3min est vraiment dégueu/vieillotte ! [:lol]

Oué le 1er album c'est 1986 (3ème extrait) et le groupe avait zéro moyen donc il faut être un peu indulgent je crois [:lol]
Mais oui sinon c'est grandiose comme groupe, c'est pas trop doom, c'est pas trop heavy flashy (même s'il y a quelques incursions parfois), ils reprennent les recettes de Black Sabbath donc c'est pas ultra original, mais ya un côté grandiloquent époque Sabbath du début des 80s.
Leur 1er chanteur était bon aussi, mais pas autant que Marcolin. Moi je dis : les 4 premiers disques, et si tu aimes vraiment le 1er extrait, je crois que tu peux t'offrir l'album dont il est tiré "Nightfall", franchement tu peux l'avoir pour une poignée d'euros et tu seras remboursé au centuple.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 10 décembre 2021 à 15:57:44
Oui je vois ce que tu veux dire, peut-être dans le côté un peu nasillard parfois, mais Marcolin est à mes oreilles au moins 2 divisions au-dessus, tessiture plus large, plus profonde, trémolos de fou, et une justesse incroyable.
Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit ! ;)

Marcolin est très largement un meilleur chanteur que Ozzy. De loin. Sans conteste.
D'ailleurs, Ozzy n'a jamais été réputé pour sa technique vocale : ce n'est pas ça qui a construit sa "légende".

Mais dans le coté "haut perché" au niveau de la tessiture et "haut perché" dans le coté halluciné théâtral (et oui, en effet, aussi dans le coté un peu nasillard), je trouve que les 2 ont une façon similaire de chanter.


Sinon, oui, j'vais peut-être essayé de me trouver les albums en occaz'... [:sparta1]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 04 janvier 2022 à 23:19:07
 [:hurle] MON TOP 2021

(https://i.ibb.co/dGS9gYh/2021.png)

1 – BESTIAL INVASION – The Divine Comedy : Inferno
Cette année j’ai écouté plein d’excellentes choses, mais rien ne m’a happé comme ce 4ème album des tech-thrashers Ukrainiens. S’il a été difficile de départager une bonne dizaine de disques qui se valaient à peu près dans mon esprit, cette 1ère place s’est imposée d’elle-même dès la poignée d’écoutes dépassée, et a fini par totalement surclasser le reste de ma sélection. J’aurais presque pu faire un top 1, accompagné de 10 albums dauphins laissés 50 kilomètres derrière.
Bestial Invasion est un groupe qui m’est tombé dessus grâce à la recommandation du guitariste d’Etrange (ça lui était tombé dessus peu de temps avant), et je ne m’en relève toujours pas : mélanger du tech thrash à la Realm époque Suiciety avec des touches de Mekong Delta, des arrangements épiques, des vocaux théâtraux faisant la part belle aux harmonies et aux chœurs (un peu comme Queen le faisait, mais sans y ressembler), quelques breaks un peu jazzy, et une dose de power metal pour la touche accrocheuse ! Ces mecs sont dingues. Et évidemment virtuoses, qualité indispensable pour faire tenir ce mélange de manière cohérente sans tomber dans une bouillie indigeste. Je pense que le morceau d’ouverture de l’album fera parfaitement l’affaire pour qui veut découvrir ce mouton à 5 pattes en or massif. Il est ardu de continuer cette dichotomie lovecraftienne consistant à décrire l’indescriptible, donc clôturons ceci en annonçant d’ores et déjà la présence de Bestial Invasion pour la sélection de la décennie 2020-2029.

2 – TENTATION – Le Berceau Des Dieux
Ressortez de toute urgence coupe mulet et veste patchée aux couleurs de Sortilège, Blasphème, ADX, Attentat Rock ou High Power, car Tentation fait bien plus que rendre un bel hommage à ces groupes français légendaires, il s’impose dès son 1er album comme le fer de lance d’une nouvelle génération de heavy pinard baguette. Le public touché est malheureusement restreint, mais la qualité, l’implication, le talent ici à l’œuvre réussissent à fédérer une communauté de fans loyaux, qui font main basse sur le merchandising de leur bandcamp (je voulais un t-shirt :'( ), et chantent à tue-tête les hymnes kitschouilles mais incroyables d’efficacité que sont Le Couvent (l’un de mes morceaux favoris de 2021), Le Taureau d’Airain, Baldr, Conquérants, ou le terrible Heavy Metal. Il faut également signaler une progression technique vraiment marquante depuis leur EP de 2015, notamment au niveau des vocaux, bien plus maîtrisés. Le heavy traditionnel chanté en français est un style de niche, qui hérisse même une majorité de métalleux Français, donc je doute que Tentation puisse exploser au grand jour et faire de l’ombre à Gojira à l’international lol. Cependant un album de cette trempe leur assure déjà une fan-base dévouée.

3 – LORDI – Lordiversity
Moi qui passais mon temps à déplorer la frilosité des labels depuis de nombreuses années, voire décennies, en opposant cette constante prise minimale de risques aux sorties totalement débridées des années 70, un tour de force vient me contredire. Deuxième claque : il provient de l’un des derniers groupes auxquels j’aurais pensé, Lordi, les Finlandais surtout célèbres pour leur magistral hold-up à l’Eurovision 2006, et sortant régulièrement des albums colorés hard/heavy dénués de surprise. En 2020, leur disque Killection faisait cependant office d’avertissement en proposant une plongée dans différents styles de musique, mais n’avait pas vraiment attiré l’attention du public.
Ce coup-ci les monstres de service lâchent un septuple album. Non pas le même album joué 7 fois dans 7 styles différents, non, SEPT albums, tous composés de morceaux distincts et inédits à 95% (certains apparaissant déjà sur Killection). Et chaque galette se concentre sur un style de musique en particulier :
- Skelectric Dinosaur, date de sortie fictive 1975, hard rock old school.
- SuperFlyTrap, date de sortie fictive 1979, disco.
- The Masterbeast From The Moon, date de sortie fictive 1981, rock progressif.
- Abusement Park, date de sortie fictive 1984, heavy metal.
- Humanimal, date de sortie fictive 1989, hard FM.
- Abracadaver, date de sortie fictive 1991, thrash metal.
- Spooky Sextravaganza Spectacular, date de sortie fictive 1995, indus.

L’annonce a de quoi étonner. D’un coup ma curiosité est piquée au vif, et je précommande le coffret CD à 75 boules – oui c’est un risque. Risque d’avoir beaucoup de remplissage, risque que le rendu de tel ou tel style trop éloigné des standards du groupe soit mauvais. Mais Lordi a également pris des risques, son label aussi, et je décide donc d’acheter cet évènement risqué pour récompenser la démarche, avec bien sûr le solide espoir que tout ceci ne soit pas un échec artistique. Cette présence dans mon top donne déjà mon appréciation, donc détaillons tout ça.

A mon avis Lordi s’est foiré sur son style de prédilection (Abusement Park), ce qui n’est pas tellement surprenant finalement : le groupe a déjà abattu ses meilleures cartes en la matière depuis longtemps, notamment sur ses albums Arockalypse et Scare Force One, donc a clairement manqué d’inspiration. Hormis 2 ou 3 titres convaincants, ce volet 4 de Lordiversity s’enlise dans du sous-Accept ou sous-Judas Priest du début des 80s, et laisse penser que choisir ce style était une fausse bonne idée car leur aisance supposée dans le domaine a peut-être conduit à un manque de soin.
Autre volet qui me laisse de marbre, l’indus (Spooky Sextravaganza Spectacular), même si ça vient de mes goûts plutôt que d’un mauvais rendu de Lordi. Les influences White Zombie me parlent encore un peu, mais dès qu’il s’agit de s’inspirer de Marylin Manson, Rammstein ou Nine Inch Nails, je suis beaucoup moins client.
Ensuite avec les volets 1 et 5 (hard rock old school et hard FM/AOR), les choses sérieuses commencent. Les compos rappellent Kiss, Alice Cooper ou Thin Lizzy pour le premier, Bon Jovi, Ratt ou Alice Cooper (encore) période Trash pour le second, et les très bons titres commencent à sortir : Phantom Lady, The Tragedy of Annie Mae, Blow My Fuse (et leur ambiance vintage concluante, basse ronflante et orgue hammond), ou Borderline, The Bullet Bites Back, Supernatural (l’album FM déborde de tubes putassiers sans aucune honte, c’en est indécent).
Et terminons par 3 belles victoires à mon avis : les volets 2, 3 et 6.
Le disco débridé et totalement assumé de SuperFlyTrap s’enfonce dans les crânes avec jubilation (surtout Macho Freak, Believe Me, Spooky Jive et Bella From Hell) ; oui c’est de la pop/disco, mais jouée à la manière de Lordi : donc textes décalés, voix décalée, et mélodies qui font mouche. C’est le 1er CD que j’ai écouté lors de la réception du coffret, j’avais envie d’être surpris et amusé, je n’ai pas été déçu, mes espérances ont été atteintes.
Le 2ème CD que j’ai voulu tester, c’est évidemment Abracadaver, le thrash metal étant mon pêché mignon. Alors bien sûr, il ne se hisse pas à la hauteur des monuments du genre, faut pas abuser ; de plus, le groupe se trahit sur les refrains mélodiques, dans la présence de synthés (ce qui frôle le blasphème) ou des solos pas assez virtuoses. Mais il y a du riff solide. Lordi est très, très loin du ridicule, par moments ils assurent même carrément. Judas Priest époque Painkiller, Metallica, Pantera, Slayer (les demi-tons partout !), tout ça passe à la moulinette du « hard rock monster » cher à Michel Drucker et donne des titres convaincants comme Raging at Tomorrow, Devilium, Beast of Both Worlds, Abracadaver, Evil… L’album défile et le groupe tente manifestement de nous rouler dessus piste après piste ; globalement c’est probant, même si le potentiel de réécoute sera limité parmi les thrashers puristes.
Quant au volet 3 (The Masterbeast From The Moon), il mérite une attention toute particulière, car Mr Lordi (compositeur quasi unique de cette box) a fait preuve d’un souci du détail qui s’est niché jusque dans la réalisation d’un concept-album rock prog, avec une histoire bien kitsch sur fond sonore riche en arrangements, mesures asymétriques et structures travaillées. Lordi surprend avec des morceaux à tiroirs (Moonbeast, Bells of the Netherworld, Robots Alive) dont un excellent pavé prog de 10 minutes (Church Of Succubus, peut-être l’un des meilleurs titres de leur carrière). Du Lordi rushesque assez bluffant.

Certes, chaque album pris individuellement ne serait sans doute pas apparu dans ce top. Certes, « qui touche à tout n’excelle en rien », donc les spécialistes de tel ou tel style pourront être étonnés mais pas totalement conquis ; les plus sévères dénonceront même une foire aux gimmicks. Certes, un disque entier d’indus restera dans sa pochette sans que je n’y retouche. Par contre, Lordiversity reste exceptionnel car il a été pondu en quelques mois de travail acharné. 7 disques sortis en bloc, un nombre d’excellents titres qui force le respect, surtout dans des domaines éloignés des habitudes du groupe, et au final une énorme paire de couilles. Bilan, les Finlandais avaient gagné ma sympathie en 2006, et avec de telles capacités de travail et de polyvalence, ils ont maintenant mon admiration.

4 – MARE COGNITUM – Solar Paroxysm
Comptant parmi les projets les plus influents du black metal atmosphérique, Mare Cognitum est dirigé par le seul membre et multi-instrumentiste Jacob Buczarski. Après 4 albums et 3 splits (albums partagés avec un autre groupe hein, on ne parle pas ici de « scission avec soi-même » comme chez les Tranxen 200), le Californien revient avec son black metal très dense, fait de thèmes spatiaux et d’un mur de guitares et de blast beats éclairé par des solos aussi mélodiques qu’inspirés ; sur Terra Requiem surtout, même s’ils sont tous bons. Cette année, le thème tourne autour de la destruction de la Terre par son soleil, approchant de son crépuscule. Ces 5 titres cataclysmiques dépassant tous les 10 minutes n’offrent que peu de répit à l’auditeur non-averti, mais enchanteront les oreilles initiées, qui s’évertueront à s’emparer des moindres détails qui leur échappent à chaque écoute. Mare Cognitum confirme une fois de plus son statut de pierre angulaire du style, mais s’avère toujours aussi abrasif, hermétique, rechigne à laisser entrer les profanes dans son monde fait de collisions de galaxies et de voyages infinis dans l’immensité du vide. Acrophobes s’abstenir.

5 – CRADLE OF FILTH – Existence Is Futile
C’est la seule sortie de « black mainstream » à laquelle j’ai prêté attention cette année, car COF enchaîne les excellents disques depuis 2008 (exception faite de Manticore en 2012, juste correct), notamment les 2 derniers qui ont fini premiers de mes tops 5, respectivement en 2015 et 2017. Après une telle série, impossible donc d’ignorer Existence Is Futile, qui reste de haute qualité sans atteindre toutefois l’excellence sur autant de morceaux que les précédents. Difficile de leur en tenir rigueur, tant les 5 ou 6 titres concernés frôlent la perfection : orchestrations grandiloquentes, travail impeccable aux guitares, refrains ultra-efficaces (Us Dark Invincible, Crawling King Chaos, bordel !!). Bref, une petite tuerie qui confirme, encore, la forme olympique des Anglais.


Echouent au pied du podium :

- CRYPTOSIS – Bionic Swarm
C’était la hype du 1er trimestre 2021 : Distillator, groupe hollandais respecté officiant dans le thrash revival avec 2 albums à leur actif et ayant entamé en 2018 un virage tech thrash frénétique à l’imagerie SF, officialisait sa mue lors de la rentrée 2020 : changement de nom, nouveau single de très bonne tenue, annonce dans la foulée d’une tournée en 1ère partie de Vektor en Europe. C’était largement suffisant pour affoler mon radar à tech thrash. Je me suis donc jeté sur ce disque à sa sortie, qui propose des morceaux complexes et énergiques, autorisant quelques ambiances dystopiques du meilleur effet. L’album a bénéficié d’un soin réel dans ses architectures, d’une maniaquerie même, que je respecte profondément, et son absence dans mon top 5 s’est joué sur peu de choses, notamment peut-être un certain manque de respiration qui complique son assimilation.

- PARANORM – Empyrean
Tech thrash très typé Vektor, énervé, mélodique, vocalement écorché (en moins strident, genre Carcass), avec quelques incursions de plans plus traditionnels à la Heathen. Très bon disque qui réjouira les fans du style, lesquels suivront de près les prochaines sorties de ce groupe Suédois. Paranorm a déjà toutes les qualités techniques requises pour devenir un groupe majeur du tech thrash, les idées également (quelques riffs dressent vraiment les poils, et certains breaks sont magnifiques), il leur reste peut-être à se détacher un petit peu du schéma vektorien pour éradiquer la concurrence.

- SILVER TALON – Decadence And Decay
Né des cendres de Spellcaster, une partie de celles-ci ayant formé Idle Hands (renommés Unto Others, cf plus bas), le groupe de Portland sort son premier album et frappe un grand coup. Alors que la section rythmique de Spellcaster (Franco + Vranizan) a pris un chemin plus heavy/rock gothique, les deux guitaristes ont choisi de durcir le propos en formant Silver Talon, et plongent désormais sans retenue dans un heavy metal moderne éclatant, un peu prog, tirant sur le speed metal à la Sanctuary, tout en prenant bien soin d’éviter au maximum les plans éculés. Car là se situe la performance : accompagner l’auditeur en terrain soi-disant connu, mais le lâcher sans prévenir au détour d’un refrain inattendu (quelle performance du chanteur à ce sujet !), d’un break imaginatif ou de rythmiques qui rappellent volontiers Evergrey ou Symphony X sans les arrangements. Bref, au bout de 2 morceaux on comprend que ce disque ne s’apprivoisera pas aisément, et ce qui passait au départ pour une petite promenade convenue au détour d’un lien youtube égrainant sans cesse du heavy metal calibré, se transforme en véritable écoute active et analytique.

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Mes déceptions :

1 – IRON MAIDEN – Senjutsu
Tout a été dit sur ce disque, et mieux que je ne pourrais le faire : composition à l’arrache et enregistrement immédiat, énième utilisation de gimmicks irritants (répétitions à l’infini, mélodies folk caricaturales, intros téléphonées), plaisir de retrouver ce groupe légendaire avec de nouveaux morceaux aussi, des solos de Smith marquants, etc. S’il m’arrive de réécouter des titres précis de leurs albums depuis 2000 (tous imparfaits à mon avis, ma préférence allant nettement vers A Matter Of Life And Death), il n’en est pas de même avec Senjutsu. Après l’avoir écouté plusieurs fois à sa sortie et digéré, je n’y suis pas revenu un seul instant en plus de 3 mois, pas acheté non plus, et si son existence ne m’était pas rappelée via les extraits défilant régulièrement sur FB (sur lesquels je ne clique jamais) je l’aurais probablement totalement oublié. Iron Maiden a été une pierre angulaire de ma passion musicale pendant des années, et l’indifférence complète dans laquelle Senjutsu me plonge constitue en soi une grande déception qui prend des allures de paradis perdu.

2 – PESTILENCE – Exitivm
Hadeon m’avait assez déçu en 2018, malgré de bonnes idées par-ci par-là et des solos captivants de Santiago Dobles (Aghora). Cette année, le single Morbvs Propagationem m’en avait mis plein les mirettes et je commençais à penser qu’Hadeon était un disque en demi-teinte annonçant une reprise en main totale sur Exitivm. Douche froide, ou plutôt tiédasse. L’album s’avère très lourd à écouter d’une traite, avec des morceaux pilonnant sans cesse, tous faits dans le même moule, soutenus par des vocaux linéaires, et souffrant terriblement du départ de Dobles aux leads. Je ne conteste pas la présence de vraies fulgurances (sur le premier single notamment), Exitivm n’étant pas non plus un mauvais disque, mais l’empilement de déceptions subies depuis leur reformation en 2008 m’incite à penser que le groupe n’a plus rien à offrir de vraiment marquant et il me faut en faire le deuil.

3 – PARADOX – Heresy II : End Of A Legend
L’un des vétérans du thrash germanique poursuit cette triste tradition qui consiste à vouloir composer une 2ème partie à l’un de ses anciens et emblématiques albums, et ne pas être à la hauteur. Les compositions, pourtant mélodiquement solides et sublimées par les interventions divines de Christian Münzner (mercenaire 6 cordiste dont tout le monde veut s’arracher les talents), sont handicapées sur la longueur par des skank beats omniprésents et migraineux. Le disque canarde ainsi pendant 1h15 un auditeur qui finira groggy, dans la quasi impossibilité de se souvenir d’un titre en particulier. Il lui faudra de la persévérance pour filtrer les quelques réussites de cet effort, bien réelles, mais ensevelies sous des tombereaux de takou-takou. Cela n’aurait pas dû me surprendre, Paradox étant assez coutumier du fait depuis sa reformation en 1998, mais je pensais qu’avec un tel titre et une telle durée, le groupe saurait éviter cet écueil pour marquer le coup. C’est raté.

4 – OBSCURA – A Valediction
Machine arrière toute pour le groupe de tech-death Allemand. Après avoir tutoyé les étoiles sur Akroasis et surtout Diluvium en chérissant leurs influences old school (Death, Cynic, Atheist) tout en construisant atmosphères et espaces enchanteurs, Obscura opère non pas un demi-tour total, mais un virage à 160° : la recette présente sur les premiers disques est de retour, cette fois bombardée d’influences death mélo facilement identifiables (Kalmah, Arch Enemy, Children Of Bodom, At The Gates, In Flames). Même si l’album propose d’excellents morceaux (Forsaken, A Valediction et When Stars Collide surtout) et peut être globalement considéré comme une très bonne sortie, ça reste une déception me concernant car la direction prise sur les 2 opus précédents me satisfaisait totalement. J’aurais tellement voulu qu’ils explorent davantage dans cette voie, quitte à devenir in fine, pourquoi pas, un groupe de tech-death atmo. Au lieu de ça, j’ai un disque intense et dense, formidablement bien joué évidemment (Christian Münzner encore), mais qui revient sagement dans le rang.

5 – KK’S PRIEST – Sermons Of The Sinner
J’avoue avoir été alléché par la nouvelle d’un groupe alternatif à Judas Priest emmené par leur ex-guitariste Ken Downing, malgré un besoin de thunes assez pressant ayant revigoré ses velléités métalliques (donc des raisons pas très artistiques), et un nom vraiment naze surtout choisi pour attirer l’œil et capitaliser sur l’un des plus gros emblèmes du heavy metal anglais (mais bon, il a le droit). Parce que depuis son départ du Prêtre, ce dernier manque cruellement d’éclairs de génie, bien présents sur le contesté Nostradamus. Annonce, donc, qui prenait du volume avec la présence de Les Binks, cogneur sur les albums emblématiques de la fin des 70s, et de Tim Owens, successeur officiel de Halford pendant les 90s. Première désillusion, Les Binks se fait remplacer par un batteur « standard », et seconde désillusion (la principale), l’album s’avère être totalement convenu. Quelques passages de bravoure sont cependant à extirper de cette mélasse en auto-pilot, comme Sacerdote y Diablo ou Metal Through and Through, mais Ken Downing n’aura pas réussi à éclipser les 2 derniers albums de ses anciens compères qui brillent pourtant par leur banalité.

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Ça n’a échappé à aucun amateur de metal, le style se porte très bien, et cette année confirme la tendance des précédentes en y ajoutant des périodes de confinement propices à la création : tous les robinets sont ouverts, des dizaines d’albums sortent tous les mois, soit venant des labels historiques (Nuclear Blast, Season Of Mist, Earache, Relapse, Inside Out, Century Media, Metal Blade…) soit directement produits maison. Impossible de tout suivre, impossible de tout écouter, impossible déjà de retenir parfaitement tout ce qu’on a pu écouter. C’est dans ce contexte de surabondance que je vais essayer de faire le bilan de mon année métallique, par style (très grossièrement).

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Metal prog :

Liquid Tension Experiment – LTE3 : Je crois être passé à autre chose. Je fus pourtant fan de leurs 2 premières sorties à la fin des 90s malgré la part importante de jams un peu hasardeux, et les réécoute de temps en temps. Ce 3ème volet est une démonstration de force un peu vaine ; un concours d’haltérophilie musicale. Le facteur nostalgie pourra cependant fonctionner chez certains.

Evergrey – Escape Of The Phoenix : Sans véritable surprise, l’album défile plaisamment sans attirer mon attention. En vérité le groupe a signé son album ultime en 2001, a su s’en rapprocher en 2019, mais peinera toujours à rééditer cette performance.

Dream Theater – A View From The Top Of The World : Tous les 2 ou 3 ans, le groupe-culte du metal prog pond son disque, tout en autorisant à ses membres diverses incartades solo. A défaut de se renouveler (ce qu’ils avaient néanmoins tenté – et raté – en 2016 avec l’opéra The Astonishing), DT tourne en rond avec application et sait encore proposer quelques titres mémorables. Parfois j’aimerais que Petrucci se disperse moins et concentre ses idées pour son groupe, et s’il on y rajoutait 1 an de composition et de réflexion supplémentaire, on pourrait avoir du très lourd. En attendant, nous avons « seulement » un bon album de plus.

Transatlantic – The Absolute Universe : Rock prog qui reste dans les standards du genre ; vraiment pour les fans, trop gentillet pour moi.

Leprous – Aphelion : Depuis mon pic d’intérêt pour les Norvégiens à la sortie de The Congregation en 2015, je vais de frustration en frustration. J’entends tout à fait ce déploiement de talents et de qualités au fil des morceaux, mais j’y reste insensible. Pire, le chouinteur (chanteur-chouineur) commence vraiment à m’agacer. Leprous intègre la catégorie musicale de Pain Of Salvation, le Télérama-metal, à laquelle je voue une absence totale d’attention.

Eldritch – Eos : Les Italiens continuent dans la lancée de Cracksleep sorti en 2018, qui tentait de renouer avec le grand metal prog de leurs débuts (surtout sur l’immense Headquake en 1997). Grosse technique à l’œuvre, mais les lignes de chant assez plates rendent l’accroche difficile et l’on se retrouve un peu à attendre les breaks des morceaux.

Cynic – Ascension Codes : Après un Kindly Bent To Free Us en demi-teinte en 2014, un drama entre le guitariste / chanteur Paul Masvidal et le batteur Sean Reinert l’année suivante (ce qui annonçait un split), un nouveau titre très alléchant en 2018 (Humanoid, renouant avec des racines plus metal) sans Reinert mais avec Malone à la basse, puis le décès brutal de ces 2 piliers du groupe en 2020 (obésité morbide / arrêt cardiaque pour l’un, suicide pour l’autre), l’annonce de ce nouveau disque prenait des apparences de résurrection. Encore. Ce 4ème album de Cynic (maintenant entièrement aux mains de Masvidal) est plus spatial, plus mystique, plus atmosphérique. Sur le papier ça pourrait signifier, me concernant, un désintérêt définitif ; mais finalement je préfère cette nouvelle cuvée à celle de 2014. Les passages metal prog sont discrets mais efficaces, et bien intégrés dans un ensemble de synthétiseurs (qui génèrent également la basse), d’interludes et de rythmes complexes résolument jazz rock – à ce titre, le travail fourni par le remplaçant de Reinert, Matt Lynch, est exemplaire. A l’écoute d’Ascension Codes, il nous semble entendre l’évolution finale de Cynic, qui ne plaira pas à tout le monde. Personnellement, je reste un inconditionnel de Focus et de leur démo de 1991, cependant je concède que ce disque est exigeant d’une autre manière, et qu’il restera un bel accomplissement dans la carrière du groupe.

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Heavy metal :

Lunar Shadow – Wish To Leave : Bon disque malgré une nette baisse de puissance des guitares qui pourrait le placer dans la catégorie rock indé ; mais on retrouve ce qui fait le charme du groupe depuis le début : structures peaufinées, solos mémorables. Finalement Lunar Shadow se transforme d’album en album, ce qu’il faut respecter, même si dorénavant leur démo et leur 1er effort (avec leur 1er chanteur) risquent de rester largement en tête de mes préférences.

Accept – Too Mean To Die : Album frustrant, car si quasiment tous les breaks et solos sont bien sentis et énergiques, le reste des morceaux empile clichés sur clichés et passe totalement aux oubliettes. Cette sortie marque un vrai coup d’arrêt dans une série d’albums de caractère.

Dee Snider – Leave A Scar : Album énergique, toujours sympa d’écouter ce charismatique ancien combattant, mais le niveau d’attention requis dépasse rarement celui du fond sonore dans un bar rock ou une soirée barbecue.

Warrior Path – The Mad King : Très bon heavy metal traditionnel qui ne réinvente pas la roue, avec une touche médiévale et un chanteur de classe internationale.

Unto Others – Strength : 1er disque sous leur nouveau nom, les anciens Idle Hands restent un peu avachis dans le confort de leur précédent album Mana. Les capacités pour faire trembler la scène heavy/goth sont bien présentes, en témoignent les illuminations que sont les morceaux Heroin et When Will Gods Work Be Done, mais ça ne m’a pas suffi pour mettre la main au porte-monnaie.

Crystal Viper – The Cult : Heavy metal à voix féminine. La leader Marta Gabriel, très active dans le milieu, peine à se démarquer musicalement de la longue liste de groupes proposant la même tambouille. Un seul titre se distingue franchement du reste par sa classe et son originalité : Welcome Home, une cover de King Diamond.

Portrait – At War With None : Disque sympa, le groupe y ralentit un peu la cadence, ce qui n’est pas un souci en soi, mais au final les morceaux sont moins marquants que sur le précédent Burn The World. Comme quoi lorsqu’on joue du heavy metal, mieux vaut être en guerre.

Running Wild – Blood On Blood : Je l’ai écouté pour la route, mais il n’y a rien à en tirer si ce n’est une odeur persistante de naphtaline.

Black Sites – Untrue : Après 2 bons albums où les influences diverses se bousculaient, le gang de Chicago semble avoir opté pour une ligne directrice heavy. Toujours du talent à revendre, bons titres, mais ça manque un peu de spectaculaire – peut-être à part en milieu de disque où l’on retrouve des éclairs rappelant les efforts précédents.

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Speed / thrash metal :

Angelus Apatrida – Angelus Apatrida : Ensemble assez générique puisant ses influences surtout chez Testament, mais qui gagne en inventivité au fil des titres. Quelques très bonnes idées indéniables.

Agent Steel – No Other Godz Before Me : Album déroutant. Pur esprit Agent Steel des 80s dans pas mal de riffs (donc excellents), vocaux de Cyriis reconnaissables après les années, mais parfois autotunés et/ou flingués, donc l’appréciation globale prend des allures de sinusoïde.

Artillery – X : Thrash objectivement bien joué et répondant au cahier des charges, mais de mon point de vue, complètement anecdotique. Cela fait plus de 30 ans maintenant que le groupe cherche en vain à réitérer son exploit de 1990 (objectif partiellement atteint en 2010).

Exodus – Persona Non Grata : Quelques bon passages mais ensemble beaucoup trop standardisé. Les Américains, pourtant figures d’autorité dans le milieu vu leur passé de premier de cordée, se retrouvent dans le même panier qu’Artillery.

Flotsam & Jetsam – Blood In The Water : Album agréable à l’écoute, thrash bien mélodique mais rien de transcendant cependant.

Home Style Surgery – Brain Drill Poetry : Album assez intense d’une grosse demi-heure, qui pourrait faire penser à une version tech-thrash d’Anthrax parfumée à du Heathen. Cool, mais s’avère un peu épuisant à écouter si on est fatigué de sa journée.

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Power metal / metal symphonique / néoclassique :

Therion – Leviathan : Retour à une formule plus classique suite au triple gadin Beloved Antichrist de 2018. Ça peut se comprendre, mais ce Therion-là n’a plus rien à dire depuis 2007. C’est la malédiction circulaire des groupes qui se ratent en expérimentant.

Rhapsody Of Fire – Glory For Salvation : Une bonne surprise en fait, leur opus de 2019 ayant pris des allures de glas. De bons trucs sur cette galette, donc la tendance chez les Italiens (rappelons que le claviériste est le seul survivant du line-up d’origine) serait de nous faire du un coup sur deux depuis la Sécession de 2011 : en 2013 c’était raté, en 2016 réussi, en 2019 raté, en 2021 plutôt réussi. Ce qui n’effacera pas cette amère vérité : leurs albums légendaires sont loin derrière.

Yngwie Malmsteen – Parabellum : J’écoute les albums du père Yngwie par habitude. Ce qui me rend triste quelque part, car ce dieu vivant du néoclassique continue de creuser. Batterie programmée, voix traficotée (la sienne), beaucoup de recyclage, quelques pains laissés tels quels sur l’enregistrement (certainement pour rendre hommage à l’esprit Blackmore des 70s, non ?), et dans cet amalgame de médiocrité surnagent quelques bonnes idées qui ravivent des souvenirs fugaces et reculés datant de l’époque où son aura était flamboyante.

Rage – Resurrection Day : Je ne comptais pas me pencher sur le dernier Rage cette année, groupe prévisible parmi tant d’autres groupes prévisibles. Puis j’ai lu des avis dithyrambiques, et je me suis ravisé pour accorder aux Allemands une petite heure d’écoute. Ensuite j’ai pris la résolution de ne plus me fier aux avis dithyrambiques sur Rage.

Helloween – Helloween : Le grand retour des patrons du power metal en mode tournée best-of avec la réapparition de Kai Hansen et Michael Kiske. Forcément le tiroir-caisse résonne. Ceci dit, malgré l’opération commerciale repérable à 3 kilomètres, les Allemands ont eu la décence et le professionnalisme pour sortir un vrai disque travaillé et pas des semblants de morceaux à moitié commencés ou finis qu’on jette comme des cacahuètes aux fans acquis d’emblée. La vraie surprise de cette sortie, c’est la toute relative qualité des prestations des membres « historiques » : les 3 compos de Weikath m’ont ennuyé (le titre d’ouverture, au secours !), la performance de Kiske ne me parle pas, et Hansen s’est simplement illustré sur un titre (certes, le bon pavé de 12 minutes). Par contre, les apports de Deris et Gerstner font littéralement décoller l’album, qui au final restera parmi les meilleurs de leur longue discographie.

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Death metal :

Hannes Grossmann – To Where The Light Retreats : Tech-death excellemment joué bien sûr (Christian Münzner encore là, même partiellement), mais d’un niveau un peu en-dessous des 3 précédents albums solo. L’inspiration de ce célèbre batteur de niche s’étiole doucement au fil des disques, et c’est dommage, mais ce 4ème effort a des qualités à revendre. Peut-être faudrait-il arrêter de s’éparpiller dans 150 projets pour que le suivant rejoigne les sommets de son 2ème album de 2016, The Crypts Of Sleep.

Iotunn – Access All Worlds : On a vu ce disque pointer le bout de son nez dans les divers classements de fin d’année sur les sites spécialisés. Il faut dire que le groupe Danois a bénéficié d’une promotion assez agressive pour un 1er album. Alors, est-ce justifié ou pas ? Plutôt oui. Death mélodique de bonne qualité aux accents progressifs, dont le principal atout se situe à mon avis dans la voix claire, vraiment au-dessus du lot dans le style. Et c’est relativement rare.

Carcass – Torn Arteries : Avec une telle pochette on pouvait croire que les Anglais avaient perdu leur saignant. Mais non. Leur dernier EP Despicable, assez sympathique quoique pas grandiose, proposait encore ce son si caractéristique, et j’éviterai de jouer au gardien du temple affirmant que tout est pourri après [citer le nom d’un album entre 1988 et 1996] car j’avais vraiment aimé Surgical Steel en 2013. Ce Torn Arteries propose un death metal carcassien époque Heartwork / Swansong agrémenté de quelques surprises comme cet épique Flesh Ripping Sonic Torment Limited avoisinant les 10 minutes de death metal progressif, ou des clap-clap sortis de nulle part sur l’excellent In God We Trust. On regrettera 3-4 morceaux un peu tièdes en début et en fin de disque, mais somme toute, une belle sortie.

Siderean – Lost On Void’s Horizon : Ce groupe Slovène n’est autre que la continuité de Teleport, qui s’était fait remarquer par un EP et plusieurs démos de death metal dissonant et spatial (comprendre atmosphérique avec des thèmes liés à l’espace). Ce 1er album reste dans ces eaux, avec de la compo complexe et du texte cryptique en pagaille. J’ai préféré leur dernière démo sous le nom de Teleport mais Lost On Void’s Horizon demeure un choix solide pour les amateurs de death metal hermétique.

Obsolete – Animate // Isolate : Le son est résolument old school et lorgne sans se cacher vers des groupes mythiques comme Atheist ou Sadus, ce qui demande un minimum de concentration, même lorsqu’on est habitué à ce style. Ce disque révèle petit à petit ses secrets et finit par pleinement conquérir les auditeurs de préférence déjà réceptifs au thrash / death technique. Pour les initiés donc.

At The Gates – The Nightmare Of Being : Le problème d’At The Gates depuis leur retour en 2010, c’est pas tant le côté musical, souvent travaillé et assez inspiré, mais plutôt la voix totalement flinguée de Tomas Lindberg (et je dis ça alors que les voix black et death ne me dérangent pas en général, donc imaginez si vous n’aimez pas ça de base). Pour ce nouvel album, les Suédois pionniers du death mélodique prennent quelques risques et agrémentent leur recette d’accents progressifs et d’une certaine recherche dans les arrangements (qui s’essayent au saxo d’ailleurs). Si on parvient à ignorer les vocaux, on peut passer un bon moment.

Duskmourn – Fallen Kings And Rusted Crowns : Death mélodique aux tendances folk blackisantes avec voix gutturale. Bonne qualité d’ensemble qui hisse l’album au niveau d’un album d’un Insomnium Wintersunisé et Windirisé.

Rivers Of Nihil – The Work : Le groupe atténue son tech death djentisant et penche de plus en plus franchement vers le metal prog. Opus très riche qui a surtout accroché mon oreille sur les morceaux les plus doux, et qui exige un réel investissement et maintes écoutes – que je n’ai pas eu le temps de fournir. J’avoue que les parties les plus modernes me rebutent un peu. Pour ce que ça vaut, c’est l’album de l’année pour mon fils, qui a un goût sûr et affirmé comme son père.

Cadaveric Fumes – Echoing Chambers Of Soul : Pratiquant un death metal d’école Morbid Angel, les Rennais se séparent après 10 ans d’existence et quelques EPs. Ce premier album est donc leur chant du cygne ; sachant cela les musiciens ont composé sans pression. En cas de réussite le résultat sera donc aussi bon que frustrant, et le résultat est très bon. Le disque est mélodique, excellemment structuré, parfumé doom par endroits, tout en imposant un death metal punitif lorsque le moment l’exige. Une sortie qui rappelle la grande époque de Loudblast au début des années 90.

Worm – Foreverglade : Excellent death doom, glougloutant, gargouillant, marécageux, fangeux, et éclairé subitement de temps à autres par des solos vraiment lumineux, créant ainsi un contraste du plus bel effet. Un album que j’ai pris plaisir à poncer cette année.

Omnium Gatherum – Origin : Vraiment ? Mélodeath ultra mainstream, très peu d’aspérités hormis les vocaux. Je n’ai jamais été fan de ce groupe, mais dans mes souvenirs c’était plutôt solide et surtout moins lisse que ça.

Archspire – Bleed The Future : Gros point fort du disque : il ne fait que 30 minutes. Brutal tech death aussi impressionnant que pesant. Soit je suis devenu trop vieux, soit ce truc frôle vraiment l’imbitable.

First Fragment – Gloire Eternelle : Une heure 10 d’un tech-death-néo-classique-flamenco-funko-jazzy avec des tombereaux de solos de guitare et de basse dans tous les sens. Indigeste oui, mais finalement pas tant que ça, et c’en est surprenant. Parce que ça reste fait avec goût, malgré beaucoup de blast beats et les vocaux gutturaux (qui pour moi en deviennent superflus, voire importuns ; les textes sont en français mais ils pourraient tout autant être en ouzbek). Imaginez Cacophony version tech death avec un bassiste au même plan que les guitares. Sans jamais pouvoir aller au bout d’une écoute entière d’une traite, j’ai quand même acheté le CD car c’est un album véritablement unique.

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Black metal :

Cette année j’ai vraiment essayé d’en écouter un maximum mais je ne pouvais clairement pas suivre le rythme des sorties bandcamp. Depuis que je m’intéresse au black metal atmosphérique, plus je plonge dedans, plus je découvre des couches et des couches de groupes enterrés les uns sous les autres, tous planqués dans un relatif anonymat. Voici donc les quelques sorties que j’ai pu au moins écouter plusieurs fois, et qui représentent sans doute 1 centième de ce vaste monde souterrain.

Midnight Odyssey – Biolume Part 2 : The Golden Orb : Bon disque de « black metal atmosphérique mythologique » qui s’écoute dans sa totalité pour un long voyage de presque 2 heures. L’appellation « black metal » ne fera pas consensus car finalement les éléments de ce style sont seulement épars, la grande majorité de ce double album lorgne ostensiblement sur le heavy / doom épique en diable avec de gros clins d’œil à Bathory. S’il on ne craint pas les morceaux qui s’étirent à l’infini sur des motifs redondants mais complémentaires, s’il on a bien intégré le fait que l’on n’écoute pas le metal atmo comme le heavy metal, le thrash ou le prog, on passe un très bon moment.

Spectral Lore – Ετερόφωτος : J’ai connu cet artiste Grec grâce à ses collaborations avec Jacob Buczarski (le cerveau de Mare Cognitum), souvent stellaires (Sol et Astrology Of The Nine). Pour la première fois, j’ai mis le pied dans son univers pendant un album entier, mais c’est beaucoup plus bruitiste et j’avoue ne pas avoir accroché du tout.

Grima – Rotten Garden : Les deux petits surdoués Russes du BM atmo avaient frappé très fort lors de leurs travaux antérieurs, Will Of The Primordial et Pantheon MMXIX (de leur 2ème groupe Ultar) sortis il y a 2 ans. Ayant commencé à creuser ce style en 2020 à la faveur du confinement, ces albums étaient absents de ma rétrospective 2019 ; erreur réparée désormais car il n’est plus question que je rate leurs œuvres. Cette nouvelle offrande païenne chantée en russe propose un black atmo cru et goûtu, parsemé de quelques passages d’accordéon ; offrande peut-être un peu moins hypnotisante que les précédentes, toutefois, mais d’un caractère toujours garanti (quel titre d’ouverture !). J’attends maintenant le prochain Ultar de pied ferme.

Belore – Artefacts : De bons passages dans un style proche de celui des récents Midnight Odyssey, avec un penchant un peu irritant pour quelques mélodies naïves (vraiment naïves, abus total sur The Fall of Endeor), qui ne plombent heureusement pas l’album entier. Là encore l’appellation « black metal » n’est majoritairement due qu’aux vocaux écorchés, car une très vaste part du propos musical se situe plutôt dans le metal symphonique bien cheap et DIY mais très charmeur.

Colotyphus – My Nostalgia : Très bon disque, très typique du style. Donc peu de surprise, chant black en ukrainien, mais un réel plaisir à s’engouffrer dans ces compositions équilibrées, faites de murs de guitares saturées enjolivés de mélodies bien mémorisables.

Aquilus – Bellum I : Mélange assez osé entre BM atmo glauque, grandes plages d’arrangements classiques et death metal opethien. L’album nous emmène à la découverte de paysages très variés, de sombres forêts épineuses aux plateaux montagneux verdoyants sous un ciel pluvieux, le tout dégageant une majesté certaine. Du beau travail.

Ethereal Shroud – Trisagion : 1 heure et quart de musique, 4 morceaux de BM atmo classique parsemé de touches doomesques. L’unique membre d’Ethereal Shroud a prévenu immédiatement son petit cercle d’initiés : il pense avoir musicalement tout dit en 2 albums (2015, 2021) et stoppe le projet. Encore un excellent disque propice à la méditation et à l’élévation spirituelle ; hypnotique diront les amateurs, chiant et vide diront les profanes.

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Mélange metal :

Esa Holopainen – Silver Lake : Album solo surprenant du guitariste lead d’Amorphis. Assez facile d’accès, divers invités de marque au chant, il navigue librement entre du pop-rock joué avec goût et du metal mélodique tirant sur un style naturellement Amorphistique lorsque Tomi Joutsen s’empare du micro. Bonne surprise qui aurait pu marquer davantage encore cette année si on n’avait pas ce léger sentiment d’inachevé sur les titres plus popisants.

Tribulation – Where The Gloom Becomes Sound : Death metal tout d’abord franc du collier en 2009, puis progressif en 2013 puis agrémenté de rock gothique sur The Children Of The Night en 2015 et sur Down Below en 2018, la stagnation pointe le bout de son nez. Rajoutons-y un commencement de manque d’inspiration et l’on obtient un album à la première moitié sympathique mais sans grand intérêt, et à la seconde beaucoup plus accrocheuse. Disque assez réussi mais pas suffisamment pour marquer durablement les esprits. Typiquement le genre d’album qui clôt les achats yeux fermés concernant tel ou tel groupe ; j’écouterai avant désormais.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 07 janvier 2022 à 11:29:50
Aaaaaaah, le célèbre top annuel ! [:petrus jar]
Une nouvelle fois, un gros pavé bien complet ! Beau travail !

Je ne connais pas les 3/4 des groupes que tu cites, mais 2 ou 3 de tes "chroniques" m'ont données envie d'y jeter une oreille (la 1ère notamment, BESTIAL INVASION).

Concernant le dernier CRADLE OF FILTH, j'ai écouté un peu.
J'aimais bien ce groupe quand j'étais ado (période Dusk... and Her Embrace, Cruelty and the Beast et Midian), mais j'avais fini par "passer à autre chose".
Et bien, c'est triste à dire, mais "je n'y arrive plus". Ce dernier album n'est pas si différent de ce que le groupe faisait il y a 20 ou 25 ans (putain... 25 ans... [:sweat]), mais je n'accroche plus. Ca me gonfle au bout de quelques minutes.

Quant au dernier EVERGREY, le bassiste de mon groupe étant fan du groupe, je m'y étais penché aussi.
Je suis mitigé par rapport à ce disque : C'est bien foutu, c'est sympa à écouter, mais ça manque un peu d'agressivité, de puissance, ... de poils ! J'ai l'impression que le groupe est sur la pédale de frein et enchaine les "power ballades" pour plaire au plus grand nombre et en oublie complètement d'envoyer un peu de steak de temps en temps.


De mon coté, je vais revenir sur 1 bonne surprise, 1 découverte et 2 semi-déceptions :


La bonne surprise :

MASTODON, Hushed and Grim

(https://cdn1.lagrosseradio.com/wp-content/uploads/2021/12/mastodon-hushed-and-grim-300x300.jpg)

Je suis le groupe depuis que je les ai découvert avec l'album Crack The Skye.
Ce gros mélange chelou de stoner-psyché-prog-metal-rock-tutti-frutti m'avait scotché !
Mais, j'avais été refroidi par l'album précédent (Emperor of the Sand) : un prod que je trouvais dégueulasse m'avait toujours empêcher de "rentrer" dans l'album.

Donc, j'attendais cet album avec retenue...
Mes craintes ont rapidement été balayées : ça envoie du lourd !
Le groupe ne s'est pas foutu de la gueule de son public : BIM ! Double album ! (et sans morceau atmo-instru-remplissage bidon, s'il vous plait)
On est en "terrain connu", mais c'est suffisamment varié et bien fait pour "ne pas faire chier" l'auditeur.
Très bon disque : ma bonne surprise de 2021 !


La découverte :

SOEN, Imperial

(https://www.lagrosseradio.com/_images/fck/64899.jpg)

SOEN est le groupe de l'ancien batteur d'OPETH, Martin Lopez. C'est par ce biais de "nouveau groupe de..." que je me suis intéressé à SOEN.
On est sur du metal prog plutôt calme. La prod' est assez rock. C'est gentil, ça passe bien, c'est bien foutu. Et le chanteur est TRES bon (et le batteur aussi, mais ça je le savais avant d'acheter le disque ! ;)).
Je regrette un peu un coté un peu trop "lissé", trop propre (un peu plus de "rentre dedans" aurait été bien), mais ça reste un disque bien agréable à écouter.


Les 2 semi-déceptions :

GOJIRA, Fortitude

(https://lecanalauditif.ca/wp-content/uploads/2021/02/Gojira-fortitude.jpg)

Disons le tout-de-suite, à l'instar de l'album dont je parlerai après, Fortitude n'est PAS un mauvais disque. C'est même un bon disque. Certaines compo sont vraiment chouettes.
Cependant, je regrette vraiment qu'au fil des années GOJIRA ait perdu de sa sauvagerie. C'est bien foutu, c'est propre, c'est catchy, c'est calibré pour remplir les salles de concerts, mais, précisément, c'est trop calibré, trop propre. Pratiquement tous les morceaux sont en 4/4 bien classiques (à quelques passages près), c'est gentil, ça déroule sur des rails, sans folie, sans surprise (Après, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit : on n'est pas sur du Ariana Grande, hein, ça reste du metal ! [:lol]).
Où sont partis les riffs tout-foufou avec mesures asymétriques, breaks sauvages et agressions ?

Donc, album frustrant. Frustration sûrement dictée par ma nostalgie de vieux con. J'aimerais tant que le groupe se lâche de nouveau en peu plus, laisse éclater sa colère.



JINJER, Wallflowers

(https://hardforce.com/img/uploads/Posts/2021/06/d1dc746d891c201d36d46acc290cde9f-1000x1000x1.jpg)

Ici aussi, grosse frustration.
Groupe découvert avec l'album King of Everything, j'attendais le nouvel album de JINJER avec pas mal d'impatience.

Comme pour le dernier GOJIRA, on ne peut pas dire que Wallflowers soit un mauvais disque.
Mais, alors que le groupe parvenait avec talent à jongler avec un mélange de neo et de death technique, avec des notes de funk, de jazz et plein d'autre truc, ce qui donnait des compos très variées, on dirait que JINJER a décidé de "durcir le ton". Le disque est lourd, très agressif, intense, il attrape l'auditeur et lui blaste la tête sans lui laisser le temps de respirer, sans pause, sans "moments plus calmes".
On sort du disque exténué.

La prod' est excellente, les musiciens sont tous des bêtes, la chanteuse est talentueuse. Il ne manquait qu'un peu de "respiration", une once de diversité, pour en faire un disque formidable.

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 mars 2022 à 23:43:50
[:hurle] MON TOP 1980

(https://i.ibb.co/VDfDSwq/1980.jpg)


1 - IRON MAIDEN - Iron Maiden
Ce 1er album de la Vierge de Fer est un exemple de ce que doit être un disque de heavy metal à l’aube des années 80 : soigné, varié, énergique, avec des musiciens capables et dotés d’une forte personnalité. Hormis un petit écart sur Strange World qui repompe un peu Catch the Rainbow (de Rainbow), les morceaux sont frais, survoltés, travaillés, dégagent déjà un style précis et se lancent sans trembler dans des structures assez élaborées. Pour faire ce top 1980, j’ai passé en revue beaucoup de sorties de cette année, remis mon horloge auditive à cette date, et il est clair qu’Iron Maiden se détache très nettement en termes de style, de qualité, de constance, de culot. Les Anglais se payent ainsi le luxe, à leur 1er essai, de coiffer au poteau des albums de groupes pourtant plus expérimentés et reconnus (Sabbath, Priest), et même plus techniques (Rush). Leurs dents rayent le parquet, ils semblent vouloir accéder au statut de légendes en empruntant le chemin le plus court, et (spoiler) parviendront à leurs fins en surpassant ce 1er jet pourtant déjà si excellent.

2 - BLACK SABBATH - Heaven And Hell
En 1980, Sabbath, qui fait déjà quasiment figure de dinosaure du heavy avec plus de 10 ans d’existence et 8 albums, vacille sur son trône : la NWOBHM pousse sévèrement au cul, les 2 dernières sorties avaient été accueillies plutôt fraîchement, et le frontman Ozzy Osbourne part entamer sa carrière solo. Mais ce mastodonte reprend du poil de la bête en faisant l’une des meilleures opérations dans l’histoire des mercatos du heavy metal : Ronald James Padavona, dit ‘DIO’, ex-Elf, ex-Rainbow, s’empare du micro, et la magie du maître du riff Tony Iommi réopère soudainement. La voix juste, profonde, puissante, étincelante de Dio tranche avec les couinements de son (pourtant) illustre prédécesseur, et accompagne parfaitement un groupe en pleine résurrection enchaînant les morceaux de bravoure : Neon Knights, Die Young, Children of the Sea, Lady Evil, et surtout le légendaire morceau-titre qui écrase tout en 1980 et fait encore aujourd’hui office d’hymne imparable d’un style musical vieux de plus de 50 ans. Black Sabbath brille de mille feux sur ce disque, à mon avis comme jamais auparavant.

3 - ANGEL WITCH - Angel Witch
Dire qu’à l’époque la NWOBHM poussait au cul n’est pas une exagération. A l’instar d’Iron Maiden, Angel Witch est un petit nouveau dans le paysage métallique et sort un 1er disque absolument gigantesque : accrocheur, mélodique (Angel Witch, White Witch, Gorgon, ou la superbe ballade Free Man), heavy en diable avec parfois une dimension malsaine héritée des premiers Black Sabbath (Atlantis, Sorceress, Angel of Death). Mais contrairement à leurs cousins Londoniens de la 1ère place futures stars planétaires, aucune percée internationale n’attend la bande à Kevin Heybourne : séparations, changements de musiciens, albums suivants en dents de scie émailleront une carrière qui commençait pourtant de la meilleure des manières. Il en résulte pour Angel Witch un succès d’estime et une popularité d’initié, obtenus principalement grâce à ce disque en avance sur son temps, indispensable pour tout fan de heavy, et même pour tout fan de rock désireux de savoir à quoi ressemblait le talent en 1980 dans la branche la plus « extrême » du style.

4 - RUSH - Permanent Waves
Il faut bien comprendre que l’ordre de ce top 1980 tient compte du fait que Rush est à ce moment au pic de créativité de sa carrière, ce qui met en perspective les exploits des groupes cités aux 3 premières places. Sans les apparitions providentielles d’Iron Maiden et d’Angel Witch, sans la résurrection de Black Sabbath avec l’un des plus grands chanteurs de l’histoire du heavy, Permanent Waves finissait comme mon album de l’année (si le groupe lit cette chronique, ils sont dégoûtés de ma médaille en chocolat j’en suis certain). Il se vautre avec délice dans un hard rock progressif de haute volée et malgré quelques écarts nian-nian (Entre Nous, Different Strings) il imprime durablement sa géniale patte dans nos esgourdes ébahies. Structures osées, mélodies inventives et marquantes, étalage de savoir-faire confinant à l’indécence, Rush combine rythmes agressifs (Natural Science), superpositions (The Spirit of the Radio), passages plus enjôleurs et « mainstream » (Freewill), les surprises s’enchaînent et garantissent un retour régulier à l’écoute de ce disque sans la moindre lassitude.

5 - DIAMOND HEAD - Lightning To The Nations (« The White Album »)
3ème groupe de la NWOBHM à débouler dans le classement dès son 1er disque, Diamond Head pond ici une pierre angulaire du mouvement, et pourtant, suite à une série de mauvaises décisions (allez lire la page wiki anglaise du disque pour comprendre le pourquoi de cette superbe pochette), se retrouvera à jouer éternellement les seconds couteaux comme Angel Witch. Au programme de ce classique, un subtil mélange de UFO, Deep Purple et Black Sabbath avec la fougue de la jeunesse prête à en découdre : tempos enlevés, solos énergiques, compos mémorables. Une seconde jeunesse fut accordée à ce 1er album par l’intermédiaire de Metallica, mentionnant souvent le groupe comme influence majeure et enregistrant des reprises ; seconde jeunesse bien méritée tant l’apport artistique de Diamond Head au heavy metal semble aujourd’hui historique : des brûlots comme le morceau-titre, Helpless, The Prince ou Am I Evil ont évidemment contribué à créer l’identité métallique des formations nées dans les années 80.

6 - AC/DC - Back In Black
Le 2ème album le plus vendu de tous les temps, rien que ça. Bref rappel des évènements : le chanteur Bon Scott cane le 19 février, Brian Johnson est engagé le 29 mars, enregistrement du disque en avril et mai, sortie le 25 juillet, et carton international. Justifié ? Oui plutôt. 4 titres se détachent nettement du lot et feront le tour du monde : Hells Bells, Shoot to Thrill, Back in Black, You Shook Me All Night Long. A ce niveau de popularité, on ne peut même plus appeler ça des « standards », ce sont des monuments du rock. Mais qu’en est-il du reste ? Rien de bien exaltant. Dans la discographie d’AC/DC je lui préfère Highway To Hell, qui maintient un très bon niveau de hard rock échevelé tout au long du disque, alors qu’ici les 6 autres morceaux font juste bouche-trous. Pour résumer, les 4 joyaux précités constituent l’attraction principale de Back In Black et hissent l’album en milieu de liste.

7 - THE MICHAEL SCHENKER GROUP - The Michael Schenker Group
Le petit prodige Allemand de la guitare sort son 1er disque solo après être passé par le groupe de son grand frère (Scorpions), et ensuite UFO, au sein duquel il a vu sa popularité exploser entre 1974 et 1979. Véritable shredder à l’ancienne coincé entre 2 générations tout comme Uli Roth ou Randy Rhoads, il est courtisé par Aerosmith, Ozzy Osbourne, et également (selon lui) Deep Purple, Thin Lizzy ou Motörhead. Cet album fait donc logiquement étalage de ses talents de soliste, mais pas que. Il alterne des parties instrumentales de toute beauté comme Bijou Pleasurette (dont les tendances baroques le font sonner comme l’ancêtre d’Air de Jason Becker), ou Into the Arena (beaucoup plus rentre-dedans), avec un goût certain pour la composition et les chansons bien écrites comme Armed and Ready, le très accessible Cry for the Nations, ou le pachydermique et entêtant Lost Horizons. Bref, un album qualitatif qui laisse une empreinte importante dans le monde des guitar-heroes.

8 - DEF LEPPARD - On Through The Night
La NWOBHM a encore frappé : le 1er album de la bande basée à Sheffield est une belle petite claque pour l’époque. J’avoue ne pas être un grand fan de Def Leppard, mais On Through The Night répond à toutes mes attentes concernant les albums heavy du début des 80s : le ton est musclé, les riffs bien veineux (l’enchaînement It Could Be You + Satellite + When the Walls Came Tumblin’ Down + Wasted + Rocks Off fait bien bobo), les solos autoritaires, et l’on décèle déjà un petit penchant pour le FM, voire des arrières pensées de conquête du marché US (Hello America, It Don’t Matter). Une belle collection de morceaux bien ficelés et mémorisables donc, qui fait une petite percée au niveau national.

9 - OZZY OSBOURNE - Blizzard Of Ozz
Je déteste cordialement Ozzy Osbourne. Sa voix me tape sur les nerfs, son « jeu de scène », ses mimiques, sa gueule, ses outrances, tout. Malgré ce tout, son 1er album solo suite à son départ de Black Sabbath mérite une place parmi les réussites de l’année ; la raison : Randy Rhoads. Le petit guitariste Californien ex-Quiet Riot éclabousse le disque d’une classe insolente. Ses riffs, ses solos, ses petits fills, sont des bonbons auditifs pour tous les fans de rock en général et de guitare électrique en particulier. On retiendra le classique Crazy Train, le sinistre Mr. Crowley (avec son final stellaire), le tortueux et superbe Revelation qui s’enchaîne parfaitement avec un énervé Steal Away the Night. Un autre chanteur, allez, n’importe qui d’autre que ce canard sous coke, envoyait cet album bien plus haut dans mon classement. Mais vu la célébrité d’Ozzy, son nombre de fans, sa carrière gigantesque, j’imagine que je fais partie de la minorité pleine d’aigreur et de mauvais esprit. Ainsi soit-il.

10 - JUDAS PRIEST - British Steel
Le groupe de Birmingham fait partie des grandes figures de proue du heavy metal, mais dans leur longue carrière blindée de morceaux cultes, peu de disques évitent l’écueil du remplissage. British Steel ne fait pas exception, et ne doit sa présence dans ce classement qu’à son entrée en matière. 3 classiques ultimes s’enchaînent : Rapid Fire et ses solos frénétiques, les riffs écrasants de Metal Gods, puis l’entraînant Breaking the Law, mettent l’album sur l’orbite des grands succès métalliques de l’année. La suite est malheureusement plus quelconque, tantôt très sympa (Grinder, Steeler), tantôt rock de stade (Living After Midnight, United), tantôt sans intérêt (The Rage, You Don’t Have To Be Old To Be Wise). Album globalement de bonne tenue qui ouvre au groupe les portes d’une reconnaissance mondiale, mais dans le détail un peu trop hétérogène en termes de qualité.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 27 avril 2022 à 10:29:40
1er extrait du prochaine album de Machine Head (prévu le 26 août 2022) :

http://youtu.be/rxyxGqLm8fU (http://youtu.be/rxyxGqLm8fU)


Ca thrashouille sa maman, mais on reste sur du assez classique en définitive. Cela dit, après le très limite Catharsis, qui partait dans tous les sens et qui n'avait ni queue ni tête, je n'aurais rien contre un album plus... hmmm... cadré.






Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 mai 2022 à 23:20:09
[:hurle] MON TOP 1981

(https://i.ibb.co/4Pjd3Mv/1981.jpg)


1 - IRON MAIDEN - Killers
Cette année 1981 est de mon point de vue bien creuse métalliquement. Peu de disques dignes d’intérêt, donc des places sur le podium plus simples à obtenir. Pour autant, même si la première position de ce millésime apparaît moins reluisante que celle de 1980, le deuxième album d’Iron Maiden se hisse au niveau du précédent en termes de qualité, c’est-à-dire exceptionnelle pour un groupe aussi jeune. Leur heavy metal au chant punkoïde gagne en lourdeur et tranchant (Wrathchild, Killers, Murders in the Rue Morgue), et continue d’arroser l’auditeur de twin guitars endiablées (Purgatory, Another Life, ou l’incroyable Genghis Khan) ou de basse bien gonflée ressortant parfaitement dans le mix. Cette fois encore, les groupes de heavy bien établis comme Black Sabbath, Judas Priest ou Rainbow se font marcher dessus par ces Londoniens de 25 piges, qui sortent le seul véritable chef d’œuvre metal de l’année et prouvent par la même occasion que leur hold-up de 1980 n’était pas dû au hasard.

2 - MÖTLEY CRÜE - Too Fast For Love
Voici l’un des tous premiers groupes de « glam metal » de Los Angeles, sous-genre honni et moqué dans les années 80 (et après) pour ses musiciens maquillés, permanentés et couverts de frous-frous des pieds à la tête – même si au départ le Crüe était plutôt cuir et clous. Musicalement pourtant, pas grande différence avec le heavy traditionnel début 80s ou le hard rock. Mötley Crüe balance un premier disque blindé de rythmiques entraînantes et variées, de refrains mémorisables, de riffs très efficaces et de solos assez cools, le tout exécuté avec la bonne dose de nonchalance (comprendre : ce n’est ni très carré ni très juste mais on s’en branle). Ça sent la sueur, la « rock’n’roll attitude » qu’on retrouvera chez Guns N’Roses plus tard : les morceaux restent accessibles et sucrés (Starry Eyes, Public Enemy #1, Merry Go Round, On With the Show) tout en déployant des architectures moins simplettes que la moyenne avec du riff en béton (le culte Live Wire en ouverture, l’excellent Piece of Your Action) ou faisant preuve d’une énergie débordante et contagieuse (Take Me to the Top et l’hymnique morceau-titre). On pourrait ne pas apprécier la voix un peu chichiteuse, mais pour moi cela n’assombrit nullement l’album dans son ensemble qui reste encore aujourd’hui une référence.

3 - ACCEPT - Breaker
Ce 3ème disque d’Accept les fait enfin rentrer de plain-pied dans la cour des grands, après déjà plus de 10 ans d’existence et 2 disques plutôt typés hard rock. Ici, les accents hard subsistent, comme la voix aigüe et râpeuse à la AC/DC et pas mal de morceaux de construction classique misant sur une accroche simple et catchy (Son of a Bitch, Burning, Midnight Highway, Down and Out). Mais les Allemands commencent à sérieusement pencher vers un heavy plus musclé et travaillé, comme en attestent Starlight et son chouette break fleurant bon la NWOBHM, l’énervé Breaker aux mélodies rapides et refrains fédérateurs, ou encore Run if You Can, entêtant en diable. Le groupe s’autorise également 2 ballades, Can’t Stand the Night (criarde mais réussie) et Breaking Up Again (plus douce mais plus cliché), histoire d’équilibrer leur propos. En somme un très bon disque qui prouve que l’Allemagne a autre chose à proposer que Scorpions ; et ce n’est que le début de l’invasion métallique teutonne, le gros des troupes n’étant encore en 1981 qu’au bahut, avec cartables et acné.

4 - BLACK SABBATH - Mob Rules
Deuxième album du géant du heavy metal anglais avec Dio au micro, Mob Rules me semble descendre d’un ton par rapport au formidable Heaven And Hell de l’année précédente. C’est d’ailleurs aussi l’avis des principaux intéressés, ceci pouvant être en partie expliqué par les vives tensions au sein du groupe lors des processus de création et d’enregistrement. Cependant cette 4ème place est largement justifiée par la présence de deux mastodontes de leur répertoire : Falling Off the Edge of the World, et le terrassant The Sign of the Southern Cross. Les autres compositions accompagnant ces manifestes de grandeur sont satisfaisantes (surtout le morceau-titre et Voodoo pour ma part), mais je leur trouve un aspect assez quelconque, et ce malgré l’étalage d’un savoir-faire certain : Vinny Appice, qui remplace Bill Ward, s’intègre parfaitement dans le paysage musical du groupe, tandis que Iommi, Butler et Dio déploient toujours autant de classe au mètre carré. Le tout donnant ainsi à Mob Rules un statut tout à fait estimable. Enfin, savoir que le magazine Rolling Stone note ce disque 1 étoile sur 5 finira certainement de vous convaincre d’aller le découvrir.

5 - RAVEN - Rock Until You Drop
Actif depuis 1974, Raven ne sort son premier opus qu’en 1981 sous le drapeau de la NWOBHM – encore – et sous la forme d’un power trio. Emmené par les frères Gallagher (rien à voir avec les 2 autres branques), John à la voix + basse et Mark à la guitare, ainsi que Rob Hunter à la batterie, Raven propose un heavy frôlant le speed metal sans le génie d’un Iron Maiden ou d’un Angel Witch par exemple, mais en misant absolument tout sur une débauche d’énergie ravageuse. Ça s’époumone dans tous les sens (cette note de 11 secondes du break de Hell Patrol !), guitare et batterie totalement sauvages, production minimaliste ; hormis quelques prises supplémentaires, corrections, ou l’ajout de solos ou de chœurs, l’album est enregistré comme ça vient et donne furieusement l’impression d’assister à une répet’ déjantée. Le groupe impressionne car dans son envie de stupéfaire l’auditeur par sa force de frappe, il n’oublie pas de lui laisser des refrains et des mélodies à fredonner toute la journée (For the Future, Hard Ride, Tyrant of the Airways). Ces mecs-là sont des vrais.

6 - DEF LEPPARD - High 'n' Dry
Continuité de la première sortie des Anglais, High ’n’ Dry propose un heavy metal old school un poil davantage teinté de hard FM : des riffs assez costauds pour l’époque (Another Hit and Run, On Through the Night, No No No, ou la chouette petite instru Switch 625), et d’autres plus légers mais bien entraînants (Mirror Mirror, Let It Go) ; il garde en cela d’indiscutables racines NWOBHM. Le reste suit une logique de conquête du marché américain : morceaux bien FM (You Got Me Runnin’, Lady Strange, High ‘n’ Dry) et un slow sirupeux repris 20 ans plus tard par Mariah Carey (Bringin’ on the Heartbreak). La recette fait mouche, le groupe perce outre-Atlantique ; à vous de voir si cette part de calcul mérite l’ultime anathème prononcé dans le monde du metal, à savoir « VENDUS ! ». Cet album n’en reste pas moins bien équilibré et agréable à écouter, et c’est le dernier de 1981 à mériter (selon moi) une mention dans ce top. Ce sera également le dernier de Def Leppard à mériter quoi que ce soit de ma part.


D’autres sorties sont habituellement mentionnées concernant cette année : par exemple Moving Pictures de Rush (beaucoup trop gentillet pour moi, hormis YYZ il m’ennuie), Spellbound de Tygers Of Pan Tang, Fire Down Under de Riot, le deuxième album de MSG, Denim And Leather de Saxon (tous sympas mais sans plus) ou Diary Of A Madman d’Ozzy Osbourne (qui ne m’interpelle que par son superbe morceau-titre, le reste m’étant difficilement supportable étant devenu totalement allergique au chanteur). Quant aux sorties de Judas Priest, Thin Lizzy, ACDC, Gillan, Warning, Trust, Rainbow, etc, merci mais non merci.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 juin 2022 à 23:57:44
[:hurle] MON TOP 1982

(https://i.ibb.co/3W4FmQ8/1982.png)


1 - IRON MAIDEN - The Number Of The Beast
Un évènement se produisant une fois est une occurrence ; deux fois, cela peut-être une coïncidence ; trois fois c’est une récurrence. 1982 ne laisse plus de place au doute : ces Anglais écrasent la NWOBHM (1ère division de la scène metal à l’époque), et ce malgré une modification de line-up toujours délicate à gérer, à savoir le remplacement du chanteur. En effet, Bruce Dickinson change assez brutalement le rendu du groupe, lequel passe donc d’un bon vocaliste plutôt punk dans l’esprit à un ténor virevoltant couvrant presque 4 octaves. A ce titre, le morceau d’ouverture Invaders affiche immédiatement le fossé de style séparant les deux musiciens. Musicalement, Iron Maiden devient moins rugueux, sans pour autant sacrifier sa puissance de feu, comme le démontrent les breaks ardents de Children of the Damned, The Prisoner, ou encore le final magistral d’Hallowed Be Thy Name. Et tout en continuant à peaufiner ses structures, le groupe laisse aussi une place au côté plus spontané du rock avec le morceau-titre et Run to the Hills, les deux singles promouvant le disque, rivalisant de riffs, de refrains, et de cavalcades efficaces. Grâce à ce troisième album Iron Maiden connaît un gros succès commercial, tourne en tête d’affiche à l’international, accompagne Rainbow, Scorpions et Judas Priest en assurant leurs premières parties (pas facile de passer après, j’imagine) et édifie un véritable modèle de heavy metal que de nombreux fans considèrent encore aujourd’hui comme insurpassable.

2 - RAVEN - Wiped Out
Nous avions laissé le groupe de Newcastle en pleine répet’, enregistrée sur son premier effort assourdissant de 1981 ; leur deuxième reste dans le même registre, à savoir un heavy old school survitaminé joué à la va-comme-j’te-pousse – et bien joué. Les 4 titres d’ouverture, les uns après les autres, assènent ainsi une belle pagaille de riffs échevelés et de refrains entraînants, avec ce terrible effet de soufflerie préfigurant le thrash US. Ce basculement très régulier dans le heavy speed, même d’une qualité exceptionnelle pour l’époque (UXB, Fire Power, Faster Than the Speed of Light, Read All About It, Hold Back the Fire : claque sur claque), pointe néanmoins ce qu’il manque encore à Raven pour se hisser au niveau de la première division : savoir varier ses compositions. Le groupe semble toutefois en être conscient, en proposant un To the Limit / To the Top qui révèle de surprenantes possibilités d’abonnissement avec son break limite jazz-rock bifurquant sur ce mid-tempo rentre-dedans qui leur sied à merveille ; probablement l’un des tous meilleurs titres de leur carrière. L’excellent Star War sait également emmener l’auditeur dans des contrées plus travaillées et réfléchies (ce break, là aussi !) ; deux titres qui prouvent que les mecs de Raven savent offrir autre chose que l’énergie du désespoir, et donnent un bel aperçu de leurs ressources. Un album homogène donc, qui parvient à grimper sur le haut du panier à force de morceaux dévastateurs pré-thrash entrecoupés d’éclairs de génie.

3 - NIGHT RANGER - Dawn Patrol
Groupe un peu oublié de nos jours, le quintet de San Fransisco a pourtant bénéficié d’un éclairage assez important dans les années 80, et ce dès leur premier album Dawn Patrol. Le morceau d’ouverture Don’t Tell Me You Love Me dévoile directement tous les atouts justifiant leur popularité d’alors : sens de la mélodie sucrée à grands renforts de claviers bien cheap (mais ultra-tendance à l’époque) et riffs accrocheurs. On a l’impression de déjà connaître le titre, jusqu’à l’arrivée de solos étonnants pour 1982. A bien les écouter, ils sont même virtuoses. A les réécouter, ils mettent quand même une sacrée claque derrière la tête. A les ré-réécouter, ils coupent carrément les pattes. 1982 bordel, et déjà du pur shred digne des plus grands ! Le disque égrène ses pistes exactement dans cette veine : compos de guimauve lardée de solos de guitare de tout premier ordre. Une espèce de Tesla qui débarque 4 ans avant Tesla, ou encore une sorte de Bon Jovi en avance avec de bien meilleurs musiciens. D’ailleurs certains indices ne trompent pas, comme le fait que le guitariste Brad Gillis ait remplacé Randy Rhoads sur la tournée d’Ozzy Osbourne après l’accident d’avion ayant coûté la vie au petit prodige. Cet album est une petite pépite oubliée de hard FM qui s’adresse, je l’admets, surtout aux guitaristes nostalgiques d’une époque bénie où l’on pouvait sonner commercial sans faire de la merde.

4 - ACCEPT - Restless And Wild
Certainement la sortie grâce à laquelle Accept s’est fait connaître par la majorité des métalleux de l’époque. Le groupe continue sur la lancée de Breaker avec une sorte de mélange hard rock / heavy metal, 2 styles aux frontières parfois floues. J’avoue que Restless And Wild me laisse plus sur ma faim que le précédent : une grosse moitié des titres (3 4 6 7 8 9) m’indiffère un peu, sans cependant m’ennuyer. Ce qui fait surtout la réputation de l’album sont les 2 mid-tempos aux atmosphères si particulières que sont Neon Nights et Princess of the Dawn (qui commence bêtement mais évolue de façon singulière), devenus des classiques en concert, le galopant morceau-titre, et bien sûr l’entrée en matière Fast As a Shark. Souvent considérée à tort comme « la première compo speed metal » (les albums de Raven et d’Anvil sont antérieurs et bourrés de trucs aussi rapides) ou « la première compo de power metal, anciennement speed mélodique » à cause de son break vraiment caractéristique de guitares harmonisées néo-classicisantes (en retard de 4 ans par rapport à Kill the King de Rainbow), cette ouverture n’en reste pas moins une superbe représentante d’un style encore au stade embryonnaire, tellement d’ailleurs qu’il n’a pas encore de nom. Un opus que je place donc un peu en-dessous de Breaker, mais une large majorité d’amateurs vous soutiendra le contraire.

5 - SCORPIONS - Blackout
Même si je reste un indécrottable fan du Scorpions période Ulrich Roth (1973-1978), et particulièrement de Taken By Force (1977) qui reste pour moi le summum de leur prolifique carrière, ponctuellement le groupe est resté capable de maintenir un niveau approchant cette perfection. Blackout devance donc sans difficulté les 2 autres albums post-Uli en y ajoutant une dose d’agression supplémentaire (Blackout, Now !, et l’explosif Dynamite, laule), du mid-tempo plus accrocheur (Can’t Live Without You, Arizona, No One Like You), et même des bizarreries rythmiques du meilleur effet (China White et son riff de 10 temps et demi en 4/4+4/4+5/8, avec un poum tchac décalé à chaque passage rhâââââ). Niveau solos de guitare, Matthias Jabs parvient même à faire oublier par instants la brillance de Roth en décochant régulièrement des fills inspirés, voire en rivalisant de créativité sur ses leads. C’est certainement l’opus où le line-up classique des 80s semble au top, et ce malgré la récente extinction de voix de Klaus Meine, opéré avant l’enregistrement ; ceci dit, même si ses cordes vocales sont de retour, j’ai l’impression qu’à certains endroits il en fait trop et braille un peu pour rien. Un léger défaut qui ne saura dévaluer l’ensemble d’un album faisant clairement date dans l’histoire du hard rock.

6 - ANVIL - Metal On Metal
Anvil, ou le syndrome de l’éternel espoir des années 80. Le groupe qui doit percer pour de bon et qui ne perce jamais totalement. Mais contrairement à Angel Witch ou Diamond Head, les Canadiens ont eu une carrière régulière avec peu de changements de musiciens, aucune séparation temporaire ni définitive, et une vingtaine d’albums studio à ce jour ; simplement en avance sur leur temps en 1982, puis soudainement en retard ou à côté de ce qui marchait. Metal On Metal est donc un disque qui a énormément compté pour les futures stars américaines du thrash metal car il montre la voie à suivre : des brûlots tels que Heat Sink (bordel !!), Mothra, Jackhammer, March of the Crabs ou 666 rajoutent à un heavy metal déjà bien chargé cette hargne typique que leurs successeurs n’auront pas besoin de pousser beaucoup pour créer le son thrash. A côté de ces vestiges de grande valeur archéologique, des morceaux plus conventionnels tentent de se faire une place dans les mémoires sans vraiment y parvenir (Stop Me, Tag Team, Scenery, Tease Me Please Me), mais sans non plus trop amoindrir l’intérêt de ce disque visionnaire.

7 - MANOWAR – Battle Hymns
Manowar, groupe de heavy metal US épique jusque dans sa formation : ou comment un roadie de Black Sabbath rencontre le guitariste de leur première partie pendant la tournée Heaven And Hell, et forment un groupe en suivant les conseils de Dio lui-même. Leur album de mise sur orbite est cependant assez étrange, mélangeant du hard rock du début des années 70 sur sa première moitié, avec un heavy metal imaginatif et assez avant-gardiste dans la seconde. Ainsi, on observe avec amusement de grosses influences Alice Cooper sur Death Tone, Deep Purple dans le riff de Metal Daze, voire Chuck Berry (!) pendant les couplets de Fast Taker, sur des textes assez ringards ; mais le tout agrémenté des vocaux puissants d’Eric Adams (qui deviendra l’un des chanteurs les plus respectés du circuit) et d’une basse claquante quasiment mise au même plan que la guitare. Ce qui donne un mariage étonnant, un peu comme si les usines Citroën ressortaient la 2CV d’époque mais avec un tableau de bord récent. La seconde moitié du disque définit beaucoup mieux ce que sera le groupe par la suite : textes guerriers / fantasy et heavy metal aux refrains homériques (Manowar), aux parties narratives et structures variées et autres montées vocales stellaires (Dark Avenger), aux mid-tempos chevaleresques qui feraient partir au combat les plus convaincus des pacifistes (le bien nommé Battle Hymn). Victory ! Victory !

8 - JUDAS PRIEST - Screaming For Vengeance
Après un Point Of Entry en 1981 qui brillait par sa fadeur, les Anglais, doublés de tous les côtés par les compatriotes affamés de gloire et titillés par les scènes naissantes d’Amérique du Nord et d’Allemagne, réalisent qu’il va falloir se sortir les doigts pour rester « artistiquement compétitifs ». Quoi de mieux que de commencer leur nouvel album par ce qui restera un standard indiscutable de heavy metal pendant les décennies suivantes ? The Hellion / Electric Eye en demeure effectivement l’un des morceaux les plus emblématiques. Mais comme souvent avec Priest le remplissage est de mise, et leur volonté évidente de ménager la chèvre et le chou entre le heavy pur et le hard rock tendance FM les placent le cul entre deux chaises. A l’instar de toute la concurrence, l’objectif clair de Priest est d’envahir le marché US : la tournée promouvant Screaming For Vengeance est concentrée sur cette région du monde pendant des mois, avec à l’appui deux singles, You’ve Got Another Thing Comin’ et Take These Chains, qui font écho aux autres FM-ries du disque (Pain and Pleasure et Fever). Objectif atteint, laissant les puristes avec seulement trois morceaux vraiment heavy (Electric Eye, Riding on the Wind et l’éponyme de l’album) et deux compromis plus hard rock (Bloodstone et Devil’s Child). Bilan mitigé encore une fois, et tout comme British Steel en 1980 ce nouveau cru ne doit son salut métallique qu’à une poignée de classiques.

9 - Y&T - Black Tiger
En 1982 les Américains de Y&T n’étaient pas connus de la plupart des fans de hard. Les plus fouineurs avaient remarqué leur troisième album, Earthshaker, sorti en 1981, sympa mais jouant un peu petits bras à mon goût. Ce qu’il lui manquait un peu pour figurer parmi les réussites de l’année débarque sur Black Tiger ; le leader chanteur guitariste soliste Dave Miniketti durcit ses rythmiques et se lâche plus en solo (les rocailleux et réussis Open Fire et Black Tiger, le Def Leppardien Hell or High Water ou le Van Halenesque Barroom Boogie). Sinon, l’on retrouve l’agréable patte Y&T standard (Don’t Wanna Lose, Winds of Change). Bon, tout ça c’est bien joli, mais honnêtement il y a eu des caisses de disques de bonne qualité d’ensemble comme celui-ci en 1982, et la différence avec le précédent n’est pas flagrante à ce point. En vérité, un seul titre plie totalement le match : Forever. Un modèle de hard rock : entraînant, mélodique, bien construit, bien chanté, riffu, avec un solo central qui s’imprime dans le crâne et une intro/outro parfaite. Typiquement le genre de pièce qu’on écoute encore et encore, d’une efficacité d’école, qui ne flétrit aucunement au fil des années. Oui, il porte l’album à lui tout seul. Il pourrait même porter le hard rock à lui tout seul, je n’irais pas m’insurger si un fan enthousiaste l’affirmait.

10 - TWISTED SISTER - Under The Blade
Figure particulièrement connue du paysage hard rock US dans les années 80, les New Yorkais maquillés sortent leur premier méfait après plusieurs années de galères pour trouver un label. Le succès international n’est pas pour tout de suite, mais les côtés rugueux et direct de leur musique associés à la voix autoritaire du charismatique Danny Snider leur permet de se faire un petit nom en Angleterre et décrocher l’ouverture des concerts de Motörhead. Under The Blade enquille des morceaux énervés et mémorables comme What You Don’t Know, Run for Your Life (au début trompeur), Shoot’em Down, le speedé Tear It Loose ou l’ultra-classique morceau-titre. C’est un album que je prends plaisir à écouter, les Sœurs Tordues étant déjà douées pour pondre du refrain énergique et des riffs efficaces, à défaut d’être techniquement incroyables ou de sonner inédits. Leur accoutrement scénique déclenche les premiers débats sur la définition du « glam metal », ce à quoi le célèbre frontman répondit « I don't think Twisted Sister is 'Glam' because that implies glamour, and we're not glamorous. We should be called 'Hid' because we're hideous ». Et lorsqu’on voit leurs bobines on aurait du mal à le contredire.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 20 juin 2022 à 16:08:46
Je vais peut-être en faire autant. Cela dit, j'ai déjà quelques pistes pour citer ne serait que quelques albums pour les années 80.

Saxon - Strong Arm of the Law (1980).

Iron Maiden - Iron Maiden (1980).

Venom - Welcome to Hell (1981).

Iron Maiden - Killers (1981).

Judas Priest - Screaming for Vengeance (1982).

Venom - Black Metal (1982).

Metallica - Kill 'Em All (1983).

Exciter - Heavy Metal Maniac (1983).

Hellhammer - Apocalyptic Raids (1984).

Metallica - Ride the Lightning (1984).

Slayer - Hell Awaits (1985).

Helloween - Walls of Jericho (1985).

Megadeth - Peace Sells, But Who's Buying ? (1986).

Kreator - Pleasure to Kill (1986).

ADX - Suprématie (1987).

Poison - Into the Abyss (1987).

Death - Left to Die (1988).

Riot - Thundersteel (1988).

W.A.S.P - The Headless Children (1989).

Repulsion - Horrified (1989).
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 juillet 2022 à 14:17:01
Je vais peut-être en faire autant. Cela dit, j'ai déjà quelques pistes pour citer ne serait que quelques albums pour les années 80.

@The Endoktrinator Copiteur!
Mais ça peut être sympa, il y aura sûrement pas mal de différences avec les miens.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 30 juillet 2022 à 14:31:04
[:hurle] MON TOP 1983

(https://i.ibb.co/tpXfSV7/1983.jpg)


1 - MERCYFUL FATE - Melissa
Sans proposer un style de musique fondamentalement différent, Mercyful Fate est de ces formations qui renversent la table en tentant de nouvelles approches. Jouissant déjà d’une certaine réputation underground suite à la sortie de son EP éponyme fin 1982, le groupe Danois fait une très forte impression dans toute la scène metal, et ce jusqu’Outre-Atlantique, avec ce premier album complètement dingue. Le choc principal se situe au niveau de la voix de King Diamond, falsettos suraigus mêlés à un registre plus ténor enroué, qui fera office de barrière immédiate et souvent infranchissable. Leur utilisation se veut au service de textes occultes, ouvertement satanistes, créant ainsi une atmosphère théâtrale à la limite du caricatural, à mi-chemin entre un culte secret indicible et un train fantôme de pacotille, ce qui restera la signature du groupe et le distinguera immédiatement de tout le reste (impossible de ne pas fredonner Evil ou Black Funeral après quelques écoutes). Une fois cette bizarrerie digérée, notre attention peut davantage se porter sur une musique qui redouble d’inventivité. A savoir un heavy metal nerveux, rythmiquement accidenté, aux riffs tarabiscotés, qui emprunte énormément d’éléments structurels typiquement progressifs (les leçons ultimes que sont At the Sound of the Demon Bell ou Into the Coven !), recouvert d’une épaisse couche de solos de guitare. Mercyful Fate est ainsi à la croisée des chemins : bien plus qu’un groupe de heavy standard, il ouvre une vraie brèche dans le metal progressif et pose certaines bases de metal extrême en influençant directement les scènes thrash, death et black metal, selon les propres dires de grands noms du milieu. Album absolument indispensable malgré des vocaux clivants.

2 - SLAYER - Show No Mercy
1983 est marquée par l’arrivée du thrash metal, ce style associant une énergie très punk aux codes du heavy metal. Des groupes Anglais comme Motörhead, Raven, Venom, Judas Priest ou les Canadiens d’Anvil avaient déjà tracé un sentier dans cette direction, et ce furent les Américains qui prirent le relai : ainsi, Overkill + Anthrax (côte Est) et Slayer + Metallica (côte Ouest) se tiraient la bourre afin d’être le premier à marquer l’histoire d’un album thrash.
Metallica sort vainqueur le 25 juillet avec Kill ’Em All, dans des conditions un peu litigieuses que l’histoire ne retiendra pas (voir plus bas) et qui n’auront aucun impact négatif sur leur carrière. Je lui préfère cependant très largement Show No Mercy, sorti le 3 décembre. Malgré une déferlante de violence caractérisée par une utilisation intensive du skank beat, de riffs bourrés de doubles-croches à 200bpm et de vocaux toujours à la limite entre la note et la vocifération diabolique (Black Magic, Evil Has No Boundaries, The Final Command, Fight Till Death, Show No Mercy), Slayer sait rester accrocheur et déploie tout un attirail heavy metal influencé par un Judas Priest ayant subi une lourde injection de stéroïdes : mid-tempos ravageurs, solos virevoltants et se volant alternativement la vedette, riffs speed metal, et mélodies marquantes (les légendaires The Antichrist, Die by the Sword, Crionics, Metalstorm et Tormentor). Ce premier album de Slayer repousse toutes les limites de l’agression musicale sans bourriner bêtement, en offrant de vrais morceaux à chanter sous la douche lorsqu’on est très pressé. C’est une branlée absolue.

3 - IRON MAIDEN - Piece Of Mind
Eh oui, à mon avis, à partir de cette année Iron Maiden cesse son règne sans partage sur les sorties métalliques. Pourtant les trois premiers titres lancent Piece Of Mind sur la voie du chef d’œuvre, une fois de plus : entre les riffs et les parties de batterie stellaires de Where Eagles Dare, la structure ambitieuse et la présence vocale gigantesque de Dickinson sur l’incroyable Revelations, et le single mélodique et fédérateur Flight of Icarus, la mâchoire pendouille et se décroche. Ensuite, tout en restant solide et parsemé de passages ordonnant aux poings de se lever, le niveau redescend – ouf, ils sont humains ! Die With Your Boots On distille bons riffs et excellent break, mais est un peu gâchée pour ma part par un refrain lourdingue ; The Trooper, classique parmi les classiques auquel je n’accroche pas tant que ça ; Quest for Fire et Sun and Steel sont les deux points faibles, proposant un heavy sympathique mais sentant légèrement la seconde division (surtout ce break auto parodique du premier… qui ressemble beaucoup à ce que pond le groupe depuis sa reformation de 2000). Enfin, le quintet rappelle à l’auditeur qu’il lui reste de chouettes idées à exploiter sur Still Life, mid-tempo goûtu, et particulièrement sur le mystique To Tame a Land, qui clôture l’album dans un maelström de guitares harmonisées arabisantes et hypnotiques, renouant avec l’excellence des trois premiers morceaux. Piece Of Mind est l’album du Maiden des années 80 que j’apprécie le moins, et malgré cela, les qualités hors-normes affichées crânement sur une majorité de compositions justifient complètement cette place de choix dans mon top 1983.

4 - RAVEN - All For One
Après deux disques de proto-speed metal en fusion enregistrés à l’arrache, Raven décide de prendre davantage leur temps et d’engager un producteur ayant fait ses preuves ; c’est l’Allemand Michael Wagener qui s’y colle (Accept, Dokken), et fait passer le groupe au niveau sonique supérieur. Les compositions sont aussi plus posées, moins bordéliques, sans pour autant abandonner cette énergie si contagieuse. Au rayon démonstration de vitesse reste le fulgurant Hung Drawn and Quartered, l’album se concentrant principalement sur du pilonnage mid-tempo parsemé de cassures rythmiques et de riffs veineux et palpitants : le musculeux Take Control, Athletic Rock au refrain imparable, les variés All for One et Run Silent Run Deep (au break étonnamment sombre et mélodique), sans omettre le vicieux Seek and Destroy et sa section solo infernale, ni le méga-tube du disque Break the Chain, un cours magistral de puissance, avec un riff de break syncopé en diable. Raven atteint ici son zénith, un excellent compromis entre la spontanéité des deux premiers albums et une approche sonore plus soignée, réfléchie, au service d’un heavy metal jusqu’alors sans concession. Car cet époustouflant trio ira malheureusement se perdre par la suite dans les méandres de la conquête du marché américain (on appelle ça « la Def Leppardisation »).

5 - MANOWAR - Into Glory Ride
Faut avouer une chose à propos de cet opus : sa pochette est un véritable repoussoir, et m’a longtemps tenu éloigné du groupe. Abstraction faite de ces 4 gugusses en cosplay bon marché, Into Glory Ride se défend admirablement et pousse dans la direction de la seconde moitié du premier album Battle Hymns. Ici, le gros mid-tempo guerrier aux accents doomesques vraiment prononcés règne quasi sans partage. Rendons-nous service en zappant un titre d’ouverture assez indigent, et passons aux compos d’une lourdeur écrasante illuminées par de grandes envolées épiques : Secrets of Steel, Gloves of Metal et autres Gates of Valhalla ! Le batteur fait gronder le tonnerre, le bassiste se prend volontiers pour un guitariste, les riffs se muent en éclairs, et Eric Adams s’époumone tel un héraut galvanisant une armée. Cette approche musicale flirte également avec un aspect progressif de fait, certaines structures complexes ne laissant aucun doute à ce sujet, et crée une nouvelle niche stylistique au sein du heavy metal. Sur ce, je vous laisse pour aller soulever de la fonte et m’acheter des peaux de bêtes afin de ressembler à ces 4 mythiques guerriers huilés.

6 - MÖTLEY CRÜE - Shout At The Devil
Malgré toutes les blagues à leurs dépens et le mépris d’une partie du public metal à leur égard, les quatre travelos californiens posent leurs balloches pailletées sur la table et parviennent à percer commercialement tout en durcissant leur son. Shout At The Devil est leur album le plus costaud, le plus remuant, le plus inspiré ; il reprend les nombreux points forts de Too Fast For Love et rajoute un punch, un son typiquement heavy metal. Ainsi, les compos se font martelantes (Shout at the Devil), virent mid-tempos en acier trempé (Looks That Kill, Knock’em Dead Kid) voire up-tempos mordants aux breaks un poil NWOBHM (Bastard, Red Hot) et finissent de scotcher un auditeur déjà happé par des ponts solides (Looks That Kill, Danger) et des refrains d’école (surtout Too Young to Fall in Love, ce hit fatal). Complétons ceci d’une reprise des Beatles métallisée (Helter Skelter) et du traditionnel titre rock graveleux (Ten Seconds to Love), et nous obtenons un disque puissant, concis et accrocheur, que bon nombre de musiciens pros détracteurs du Crüe ne sortiront jamais de leur carrière. Malheureusement cette démonstration de force se fait à la veille d’un déraillement total du mode de vie du groupe, qui passera quasiment le reste de la décennie à aligner des frasques sexuelles sur fond de toxicomanie au dernier degré au lieu de sortir un successeur digne de ce mastodonte du « glam metal » ; son éclatante qualité permet ainsi de mesurer rétrospectivement l’ampleur du gâchis.

7 - SAVATAGE - Sirens
Savatage (dire « Savatage » avec tous les « a » à la française – pour une fois que des anglophones prononcent de la même manière trois mêmes voyelles dans un mot, faut pas se priver) … Savatage, donc, l’une des figures de proue initiales du heavy metal US, sort un premier album brut de décoffrage composés de morceaux mis en boîte en quelques jours de studio aux Morrisound. La puissance combinée des riffs et de la voix frappent instantanément, les célèbres frères Oliva se faisant déjà remarquer jusqu’à en occulter une section rythmique impeccable. Christopher, 20 ans, aligne riffs musclés et solos étincelants avec une aisance diabolique, préfigurant déjà son statut iconique de la fin des années 80. Sirens, Holocaust, On the Run, Living for the Night, Scream Murder, autant de titres où l’efficacité mid-tempo prend aux tripes et enclenche automatiquement un basculement de la tête d’avant en arrière. Le speed metal s’invite également à la fête, avec Rage et le final ébouriffant de I Believe où le jeune soliste lâche totalement la purée et en fout partout. Son frère aîné Jon, quant à lui, captive l’oreille par son implication, son grain de voix inimitable et quelques montées bien placées ; pour ma part, ce sera sa meilleure performance vocale sur album. Du Savatage rustique et abrupt dans la forme, mais au fond déjà assez riche et subtil, Sirens est l’album idéal pour profiter des qualités du groupe lorsqu’on peine à accrocher à leur future évolution plus mélodique et progressive.

8 - SATAN - Court In The Act
Je ne ferai pas de résumé concernant la formation de ce groupe de NWOBHM, ni ses futurs changements de nom, ou de chanteur, au risque de perdre tout le monde. Reste que cette instabilité leur a fortement porté préjudice, ce qui n’est pas sans rappeler les déboires de Diamond Head ou d’Angel Witch ; et comme ses grands frères, Satan offre au monde du heavy un premier album qui fera date dans le style. Les compositions sont très variées, assez complexes (Blades of Steel, No Turning Back, Broken Treaties, Alone in the Dock), tirent sans hésiter vers le speed metal (Trial by Fire, Break Free, ou l’incroyable instru The Ritual), emmenées tambour battant par l’une de mes paires de guitaristes préférées qui redouble de twin guitars et de solos épatants tout au long du disque, le tout enrichi par une basse baraquée. Leurs aptitudes n’ont absolument rien à envier aux mètres étalons du genre que sont les artificiers d’Iron Maiden ou de Judas Priest ; au risque de blasphémer, ils leur sont même un tantinet supérieurs. Cependant la différence se fait sans doute au micro : car si Brian Ross chante juste et monte parfois très haut, son timbre manque de rugosités et sa performance d’ardeur, ce qui donne un rendu vocal un peu lisse et effacé (pas aidé non plus par le mixage), contrastant avec le déploiement continuel d’efforts au niveau instrumental. Court In The Act reste un album qui a marqué l’histoire du heavy en participant à le faire évoluer sans ménagement d’un style généralement encore trop chevillé aux codes du hard rock, vers une deuxième vie plus audacieuse et impétueuse.

9 - DIO - Holy Diver
Après avoir fait ses armes auprès de Ritchie Blackmore et Tony Iommi, deux des plus grandes pointures des années 70, et au passage plié le game en matière de chant heavy metal, le lutin à la voix d’or est prêt pour se lancer dans une carrière solo. Dio jette son dévolu sur un jeune prodige de 20 ans pour tenir la 6 cordes, en plus de s’entourer d’une section rythmique qu’il connaît déjà bien, pour un résultat très solide. Le côté heavy de la précédente décennie est bien sûr très prégnant, avec des riffs caractéristiques et des interventions solo typées « guitar hero » (Gypsy, Caught in the Middle, Straight to the Heart, ou l’extraordinaire Don’t Talk to Strangers), mais sait s’associer aux marqueurs des années 80 (Rainbow in the Dark et son synthé baveux, le speedé Stand Up and Shout, ou le morceau-titre d’une inspiration Sabbathienne très récente, tout comme Shame on the Night). On ne va pas se mentir, toutes ces compos sont relevées d’un bon cran grâce à la voix du maître. Son grain, sa prestance, ses modulations, son énergie, débordent de toutes parts et font de sa prestation un standard d’excellence qui porte littéralement l’album.

10 - ACCEPT - Balls To The Wall
« Balls to the wall » : l’expression, signifiant grosso-merdo « pied au plancher » dans l’aviation, pouvait laisser entendre une volonté d’accélérer franchement la cadence, musicalement parlant. Que nenni pourtant, l’album restant à 90% mid-tempo – ce qui laisse une première impression un peu lisse. Par contre, il fait preuve de deux grandes qualités. D’une part, la production est excellente pour l’époque, le son de chaque instrument est clair et puissant, dans un tout parfaitement équilibré. D’autre part, l’attention portée aux refrains surpasse tout ce qu’Accept a pu proposer par le passé, quand seuls une poignée de ceux-ci étaient vraiment bons. Ici, quasiment tous les chorus sont léchés, voire grandioses (les hymniques Balls to the Wall et Guardian of the Night), et souvent lancés par des ponts soignés. Le travail à la guitare solo est quant à lui d’un très bon niveau, et rattrape la récurrente simplicité des riffs qui tiennent encore un peu trop du hard rock pur, et pas assez du nouveau heavy metal en marche (l’écart de style avec Satan et Mercyful Fate, ou même Maiden ou Raven est vraiment immense). Cet album est donc homogène dans le bon sens du terme, et fait autant figure de classique que les deux précédents ; mais la concurrence commence à devenir rude pour les Allemands, encore trop coincés dans un heavy old school alors que tout explose autour d’eux en termes de vitesse et de virtuosité, chaque nouveau groupe, chaque nouvelle sortie d’album risquent de les ringardiser.

11 - METALLICA - Kill ’Em All
Une place aussi basse dans mon classement 1983 pour un disque aussi emblématique me condamne au pilori, j’en ai conscience. Mais laissez-moi développer Votre Honneur. Oui, Kill ’Em All est blindé de super riffs, de refrains entêtants, de solos nerveux, de rythmiques de feu. Oui, il a joué un rôle crucial dans le développement du thrash metal dans les années 80. Mon jeune moi-même de 15 ans a pris une sacrée baffe le jour où il l’a découvert, tout comme des millions avant moi et sans doute après, c’est indéniable. Et puis un an ou deux plus tard, j’ai appris l’existence de Dave Mustaine et de son apport conséquent en termes de composition, puis de son éviction avec fracas, puis de sa demande expresse à Metallica de ne pas utiliser ses riffs pour enregistrer leur album (ce qu’ils ont fait quand même vu le délai restant avant l’entrée en studio) ; tout ceci « diluait » en quelque sorte leur mérite et jetait une ombre sur les coulisses de la réalisation de cette pierre angulaire du thrash. Ombre qui ne fera que s’agrandir au fur et à mesure de la progression de ma culture musicale, car en plus des riffs de Mustaine, Metallica ne semblait pas trop s’embarrasser de principes concernant l’emprunt de plans d’autres groupes : du Lynyrd Skynyrd dans The Four Horsemen (sur la seule partie rajoutée qui n’était pas constituée de riffs du rouquin), du Saxon + Diamond Head sur Seek and Destroy, du Judas Priest sur Motorbreath, ou encore du Venom sur No Remorse. Evidemment on trouvera toujours des similitudes par-ci par-là sur n’importe quel disque, mais je pense que celui-ci en accumule trop, en nombre et en évidence, en plus d’avoir siphonné les idées d’un ancien membre ; ça fait beaucoup à digérer. La fourberie s’ajoutant à l’opportunisme, ce combo gagnant a lentement, sûrement et logiquement dégradé mon appréciation de l’album, suffisamment pour le faire disparaître de mon top 10. Mais loin de moi l’idée de jeter le bébé avec l’eau du bain. D’ailleurs l’aura de Kill ‘Em All restera celle d’un album de légende pour une vaste majorité du public metal, et les critiques des petits pinailleurs de mon espèce ne seront jamais en mesure de pouvoir la ternir.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 août 2022 à 22:21:53
Bon, il se peut que pour mes posts, je n’ajoute pas grand-chose, mais c’est à mon tour de m’amuser.

1980

Tableau d’Honneur :

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SaxonStrong Arm of the Law.

Je ne savais pas, tout simplement. J’y viens plus bas, mais dans le genre speed rock, Ace of Spades aurait pu suffire malgré ses défauts. Tout ça est balayé depuis la découverte du gang de Byford. Et surtout du second disque de cette année-là. Son point commun avec le disque de Motörhead, cela dit, c’est le premier titre en mode "mon poing dans ta gueule, t’as compris ?!".
Oh oui. Avec un doublé comme "Heavy Metal Thunder"/"To Hell and Back Again". Et même si ce n’était pas aussi bon par la suite, Saxon nous met dans sa poche avec ce riff façon M-60 et ce refrain. Le groupe se permet même un peu de mélodie sur le second titre. Ensuite, ça swingue sur la chanson-titre avant de repartir de plus belle. "20.000 Ft", "Sixth Form Girl" et "Dallas 1 PM" tabassent et mettent un peu la pédale douce. 
Dès le début du premier post du premier album, je suis en désaccord, justement. Seule compte la furia. Le reste importe bien peu.

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Black SabbathHeaven and Hell.

Après avoir brillé chez Rainbow, Ronnie James Dio reprend Black Sabbath en main après les dérives avec Ozzy. Et pourtant, j’adore sa période (il faut écouter certains live avec lui). C’est quand même une sacrée marque de grandeur d’en avoir encore sous le capot après dix ans de carrière : "Neon Knights", "Lady Evil", "Heaven and Hell" et "Children of the Sea". Avec ça, le groupe retrouve sa grandeur d’avec Paranoid ou Sabotage. En ces temps sans internet, non seulement il était probablement difficile de savoir si ça allait durer mais en plus ça n’avait probablement pas d’importance. Quel renouveau.

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Iron MaidenIron Maiden.

En ces temps-là, le hard se divisait en deux catégories : ceux qui mettaient du temps (environ un ou deux disques) avant de montrer réellement ce qu’ils valaient, et ceux qui frappaient fort dès le premier puis advienne que pourra. Maiden fait partie de la seconde catégorie (là où Saxon faisait partie de la première) et c’est elle qui a fini par s’imposer dans le milieu. Bon, certes, le disque n’est pas si parfait avec le pataud Remeber Tomorrow et peut-être "Charlotte the Harlot", facilement remplaçables par "Women in Uniform". Heureusement, le reste démontre déjà que Steve Harris a quelque chose en lui. Des idées et surtout un plan. Après cinq ans de galère, les efforts sont enfin récompensés. On peut arguer que le groupe montrera son mécontentement par la suite*, mais les regrets sont inutiles.

Reçus :

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AC/DCBack in Black.

Rien n’est plus pénible pour le nouveau membre d’un groupe d’être comparé à un ancien, surtout si ce dernier est mort. Brian Johnson en a longtemps souffert comme Steve « Retro » Souza chez Exodus ou Campbell et Dee avec Fast et Animal chez Motörhead. De nouveau un disque au premier titre qui justifierait un achat même si le reste ne plaît pas. Ils nous avaient déjà fait le coup avec le précédent, mais c’était la chanson-titre. Là, c’est une autre chanson qui vole la vedette : "Hell’s Bells" est, à mon sens, très atypique chez AC/DC. Elle a une autre dimension, au-delà de l’habituelle prière au bon vieux rock ‘n roll. Pour les batteurs, l’apprentissage de "You Shook me All Night Long" ferait clouer le bec à ceux reprochant au groupe d’être trop basique.

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Diamond HeadLightning to the Nations (White Album).

Vous savez, quand un musicien super connu cite un musicien super inconnu, il est parfaitement légitime de se méfier. Il veut faire son intéressant ? Il a tant dilué l’influence que ça ne saute pas aux yeux ? Il est juste défoncé en faisant l’éloge d’un truc imbitable que personne ne connaît ? Rien de tout ça avec Lightning to the Nations : James Hetfield emprunte à Diamond Head et rien que "Sucking my Love", titre fleuve, montre l’influence du groupe sur bien des courants. Cela et "Am I Evil ?", "It’s Electric" ou encore "Lightning to the Nations".

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TrustRépression.

Ah, ce temps où on voulait essayer le rock après la torpeur variété et pour avoir autre chose que Magma question intensité. Avec Téléphone, les banlieusards ont leur revanche après le premier disque qui se vantait d’avoir "Préfabriqués". Ici, on a encore un premier titre d’anthologie : Antisocial. Mais comme parfois, c’est l’arbre qui cache la forêt dans le bon sens du terme : d’autres bons titres sont à écouter. "Au nom de la race", "Monsieur Comédie" et "Sors tes griffes" ont les riffs et du refrain, "Saumur" a l’obsession, radoteuse, acharnée. On voudrait bien citer "Instinct de Mort", mais quand on veut lire les paroles, ça devient plus compliqué. Le contexte, toujours.

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SaxonWheels of Steel.

Encore un point commun avec Motörhead et AC/DC. Cela doit frapper dès le premier coup de médiator et de baguette, et le groupe ralentit quand il le faut. On parle souvent de l’importance de l’ambiance, et si un titre arrive à résumer l’ambiance du Heavy Metal en 1980, c’est aussi "747 (Strangers in the Night)" : arpège sur le refrain, solis rock ‘n roll et encore le swing de l’enfer. Un véritable pont jeté vers le Hard Rock. Et il mène très loin avec "Machine Gun", "Motorcycle Man" et la chanson-titre.

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Judas PriestBritish Steel.

Les deux derniers albums sont reçus de justesse. Ce disque doit être possédé ne serait-ce que pour "Metal Gods", "Breaking the Law" et effectivement "Rapid Fire". Le reste est parfois lamentable, surtout "Grinder" et son refrain de la honte encore plus caricatural que "Sinner". Jetons un voile pudique sur "The Rage" et sa tentative ridicule de faire du reggae et "United" et ses couplets vides. Et encore, on sera envieux des anciens qui n’ont jamais écouté "Red, White and Blue", qui ferait passer "Living After Midnight" pour de la musique de chambre. La joie des titres bonus…

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MotörheadAce of Spades.

Heureusement, Motörhead fera un choix plus judicieux avec deux titres collaboratifs avec Grischool, pour un peu plus de rock ‘en roll. Disponible seulement depuis le remaster, ce qui complique un peu. Car avant, si le morceau-titre arrive à se hisser au niveau de "Overkill", "Poison", "Stay Clean" ou "No Class", le reste n’y arrive pas. On gardera quand même "Love me Like a Reptile", "We are the Road Crew", "Fast and Loose" et "Dance". Une baisse de régime comparé aux deux précédents, plus significatifs de la réputation de "Fast" Eddie Clarke.

Recalés :

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Angel WitchAngel Witch.

Ouais, ben, pas été convaincu. Malgré l’estime que semblait avoir Steve Harris pour eux, ils ne vont pas si loin. On peut éventuellement prendre la chanson doublement titre, "Sweet Danger" et "Sorcerers", mais même-là, difficile de faire le poids face au Sab’.

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WitchfyndeGive ‘Em Hell.

Pareil, et pourtant, il y avait de quoi espérer. Surgie de nulle part, "Into the Ages of the Ages" a de quoi détonner, un peu comme "Megalomania" chez le Sab’ ou encore, dans un autre domaine, les Stooges avec "We Will Fall". Quelque chose d’autre. L’interlude lourde et sinistre vaut clairement le détour. Moins le reste, hélas.

(https://i.discogs.com/F5e2EPATcmG71HnnwE9LjC1cvxydj9HE6X83OO8jqK8/rs:fit/g:sm/q:40/h:300/w:300/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTE0MDU2/NDUtMTQ1MTkwNzEy/OS0zMzk3LmpwZWc.jpeg)

Def LeppardOn Through the Night.

Vous vous rappelez, les deux catégories ? Def Lep’ appartient à la première. Premier album médiocre. On essaie avec "Satellite" et "It Could be You", mais cette chanson porte mal son titre. It’ll be not.

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Manilla RoadInvasion.

Peut-être le flop de l’année. Son en putréfaction, laborieux, chanteur pas du tout recommandable. Pour ces durs à cuire, ça commençait très mal. Il est des fois où la persévérance peut être source de douleurs.

Certains disques, je n’arrive pas à les mettre entre reçus et refusés, à dire vrai. Notamment Chinatown de Thin Lizzy malgré ses qualités. D’autres, jamais écoutés (Ozzy Osbourne). Ouais, je sais, carton rouge, tout ça...

* "Beaucoup pensent qu'on a mis des années à contester ce premier album, mais en fait, ce n'est que quelques mois après sa sortie qu'on a exprimé notre déception.  Notamment les guitares qui n'étaient pas assez fortes. De toutes façons, Will n'avait rien foutu : il se contentait de lire des journeaux et des magazines en fumant des clopes. Pourtant, on était enthousiastes, et on lui disait : "alors, Will, t'en penses quoi de cette prise ?". Lui : "Pfffff, vous pourriez faire mieux." Et il reprenait son journal."
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 août 2022 à 18:31:47
Dès le début du premier post du premier album, je suis en désaccord, justement. Seule compte la furia. Le reste importe bien peu.

Nan c'est faux [:sparta2]

Bon, il ne nous a pas échappé qu'on avait des goûts et des conceptions assez différents, sans pour autant être complètement opposés.
On se rejoint en gros sur quelques disques (black sabbath, maiden, acdc, judas priest, diamond head, witchfynde, manilla road), même si on sera en désaccord sur 2-3 détails.
Saxon j'aime bien vite fait, donc jamais je le mettrais aussi haut dans le classement. Pour moi leur musique reste trop plan-plan, prévisible, avec de temps en temps de chouettes titres. Ce qui me dérange chez eux c'est leur côté hard rock mais sans les points forts des groupes mythiques de hard rock, voix singulière et/ou guitar heroes ; le chanteur est bon mais assez passe-partout, et les gratteux sont bons mais sans le côté héros.
Trust franchement hormis le méga-tube Antisocial, je trouve que le reste a atrocement mal vieilli. Je ne peux plus écouter ça.
Pour Def Leppard par contre je pense qu'on est en complet désaccord. Tu considères que le groupe grimpe de disque en disque (si j'ai bien compris), alors que pour moi il se casse la gueule au bout de 2 albums, voire 3 si je suis sympa.

Et pour Angel Witch... [:wtf0] incompréhensible pour moi [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 août 2022 à 20:14:10
1981.

Tableau d’Honneur :

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VenomWelcome to Hell.

Ben ouais. On n’avait pas entendu ça depuis Black Sabbath, en vrai. Peut-être pas le groupe, mais l’album, le titre, le son. Et bien sûr, les titres les plus lourdingues de Motörhead genre "Capricorn" ou "Sweet Revenge". Et un son. Avant tout. Il est des disques où le son change la donne. Normal : si un guitariste veut se démarquer, il faut qu’il sonne. Si ici, basse et guitares se mélangent, ça créé un son collectif, malade, auquel d’autres groupes extrêmes iront s’abreuver avec plus ou moins de succès*. Cela envoie la purée ("Sons of Satan", "Live Like an Angel, Die Like a Devil", "Witching Hour"), c’est encore rock ‘n roll ("Welcome to Hell"), mais surtout… c’est poisseux. On touche à autre chose :  si Black Sabbath a annoncé le doom, Venom a annoncé le drone. "10.000 Days in Sodom" et le début de "Witiching Hour" en attestent. Le titre-phare : "In League With Satan". Il m’est arrivé de trafiquer la piste sonore pour réentendre la première écoute sur un matos aux fréquences boostées qui faisait atténuer la tonalité, rendant le tout encore plus rampant et sordide. Une bacchanale où on comprend ceux qui ont pris l’affaire au sérieux malgré le cirque qu’entretenait le groupe sur scène avec Cronos tirant la langue comme un fanboy de Kiss. A suivre.

*  Pour l’anecdote, il s’agit de plusieurs enregistrements préparatoires, mais le label, impressionné, décidé de garder le tout et de la balancer sur l’album. Le vrai disque enregistré en studio sera le suivant.

(https://hardrock80fr.files.wordpress.com/2021/01/riot_fire-down-under_1981.jpg)

RiotFire Down Under.


Riot est un de ces groupes intermédiaires. Contemporains d’Iron Maiden et des autres, ils ne sont cependant pas à leur coup d’essai quand sort Fire Down Under. Il faut dire, des pochettes pareilles, ça n’aide pas à se faire approcher. A tort, bien entendu : le groupe sort enfin de la masse et déchaîne un heavy peu commun aux USA, d’ordinaire trop sucré ou trop lourd. Sur le fil du rasoir comme Saxon, le gang déchaîne ses riffs et déborde d’énergie (le morceau-titre) malgré le son un peu maigrelet. Comme AC/DC aussi, il faut que ça pulse. Et la basse et la batterie sont là pour ça, sans mélangeur ni compresseur. Des fois, ça appâte pour piéger et agresser en règle ("Altar of the King"). Guy Speranza est un de ces chanteurs… instinctifs. Pas extraordinaire mais faisant passer d’autres plus compétents comme trop académiques. On va y revenir avec Saxon, d’ailleurs.

(https://www.spirit-of-metal.com/les%20goupes/A/Accept/Breaker/Breaker_3479.jpg)

AcceptBreaker.

Pas tout à fait la même chose ici, mais quand même… deux disques sympathiques mais bof plus tard et la machine teutonne est lancée et ne s’arrêtera presque pas jusqu’en 1990. Wolf Hoffmann trouve ses marques et Udo doit faire oublier sa trop grande ressemblance avec Brian Johnson. Dès que j’ai entendu le groupe pour la première fois, ça m’a frappé. Sûrement plus que d’autres vu qu’il est possible que j’exagère. En tout cas, "Midnight Highway" et "Can’t Stand the Night" peuvent faire penser.
Le reste est à l’avenant, mais il faut attirer l’attention sur "Breaking Up Again", super ballade d’amour. Cela baissera un peu globalement, mais les hymnes sont à venir.

Reçus :

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Saxon – "Denim and Leather".

Allons-y. Nous avons effectivement un différent. Saxon est fondateur avec Def Leppard et Iron Maiden sur la New Wave of British Heavy Metal. Mais contrairement aux deux autres groupes, ils n’ont le côté guitar hero que l’attitude. Leur force est ailleurs et les juger sur la guitare lead est une erreur manifeste d’appréciation. Ils sont du côté de Motörhead et au punk : la voie du rétrécissement permet d’enrichir le domaine d’une façon inattendue. Depuis les premières heures, c'est les chansons qui comptent. Et tous, de Blackmore* à Saxon en passant par Van Halen, tous n'attendent pas le solo pour briller.
Saxon, ici, trouve un riff et en fait une chanson. Comme Riot avec "Outlaw" ou "Fire Down Under". L’absolu "Princess of the Night", "Never Surrender", "Denim and Leather" ou encore "All Bands Plays On" en attestent. Biff Byford est aussi comme Speranza : urbain, urgent, efficace. C’est une autre facette du Hard Rock : plus rampant, plus riffu, plus rock ‘en roll. Plus épuré, peut-être, selon le point de vue. Et qu’on peut ne pas s’empêcher de penser quand on découvre Asia et entend "Starless" de King Crimson, pour prendre un exemple de guitariste et de chanteur singulier. Plus un style semble prévisible (ce qui est réducteur quand le groupe se montre parfois plus mélodique), plus y réussir devient un exploit.

* "Quand je jouais dans Deep Purple, je me suis rendu compte que je jouais pour les guitaristes assis au premier rang. Et un jour, j'ai décidé de jouer pour toute la salle. Ma reconversion tend vers cette idée, de jouer de la belle musique pour qui veut l'entendre."

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Iron MaidenKillers.

Le problème, quand on compose plein de bons titres dès le départ, c’est qu’il n’y a pas la place sur un album. On est un an avant la commercialisation du CD (d’abord au Japon et hors de prix) et le pauvre Harris n’a pas casé "Wrathchild", "Innocent Exile" (déjà présente en 1975) ou encore "Drifter". Cela dit, comme pour le premier disque, les meilleurs titres sont aussi anciens que nouveaux. Adrian Smith résumait la sortie de l’album : Niveau production et composition, il est bien mais c’était vraiment « il faut vite faire un album, écrivons des chansons. Et bien entendu, les fillers deviennent inévitables : on se passera de "Purgatory" et de "Genshis Khan", entre autres. Cela dit, deux nouveaux titres se tailleront la part du lion avec ceux nommés au début : "Murders in the Rue Morgue" et "Killers". Le premier mettra les fans dans la poche de Bruce lorsqu’il remplace Di’Anno en panne de motivation et de voix. En deçà du premier niveau fraicheur, mais pas honteux. On en vient parfois à rêver à un double album, histoire de relancer l’approche rallonge, virtuose etc.

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Tygers of Pan TangSpellbound.

Ce groupe ne fait, hélas, pas partie des fondateurs. Comme d’autres (Demon, Vardis, Tank), il restera en retrait, la faute à un mauvais démarrage et à une carrière vite avortée. Il n’en demeure pas moins un très solide disque de heavy qui lui permet de sortir un peu du lot un bref instant. Pour la curiosité, "Gangland" n’est pas l’original du titre de Maiden mais une très bonne ouverture et le régime ne baisse pas trop avec "Hellbound", "Mirror", "Tiger Bay" ou encore "Black Jack".

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MotörheadNo Sleep til’ Hammersmith.

Parfois, quand on n’aime pas un groupe au point d’avoir plusieurs disques, un bon live peut être une solution pour garder les titres qu’on préfère. Et celui-ci est un très bon exemple. La furia explose dès que retentit "Ace of Spades" et enfile le reste comme si on y était : "We’re the Road Crew", "Stay Clean", "No Class", "Bomber", "Metropolis", etc. Dommage qu’il n’y ait plus Poison…

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Def LeppardHigh ‘n’ Dry.

Alors, je n’ai pas été exact à propos de ce groupe. Je dirais plutôt que c’est en dent de scie :  un disque moyen, puis le même en mieux. C’est le cas ici où ça décolle vraiment comme le groupe du tigre. Et surtout, ils auront plus de réussite avec les autres albums.

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Mötley CrüeToo Fast to Love.

Un rattrapage à faire. Le groupe a souffert d’un grand malentendu et je plaide coupable, pour le coup. Une réduction au look et au discours de Theatre of Pain en pas bien. Ce disque fait démentir avec Shout at the Devil. A suivre.

Recalés :

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DemonNight of the Demon.

J’ai du mal à saisir le culte (vague en plus) autour de ce groupe qui, comme les autres, est resté à la porte de la NWOBHM. Si on excepte les groupes avec un disque exceptionnel, les autres ne sont même pas plébiscités. Ici, rien d’extraordinaire et rien d’accrocheur. Cela passe par les deux oreilles sans les lever.

(https://i.discogs.com/4jba37x94cxsEXnjALuhn8He5BY7g53p1oIK2jaGJAg/rs:fit/g:sm/q:90/h:500/w:500/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTU5ODE0/ODktMTQwODAwMjAx/NS00NTYwLmpwZWc.jpeg)

Judas Priest –  Point of Entry.

C’est terrible quand on est coincés entre deux disques célèbres. Ça arrive d’être sous-estimé, mais pas ici. On va le constater avec les autres groupes, mais après dix ans d’activités, le groupe n’est pas toujours au top. On retiendra "Heading Out the Highway", quand même.

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Cirith UngolFrost and Fire.

Mais quelle fraude, ce groupe. Quasiment la même génération que le Sab’, mais ils arrivent à n’avoir que les défauts. En pire avec un son indigent au possible et des compositions insignifiants à deux titres près (les deux premiers). "What Does it Takes" devrait se faire poser des questions à l’ensemble de la profession avec un clavier aussi rachitique et horrible à entendre. Aussi bien niveau sonore que niveau musical. Cela ne décolle jamais vraiment, le chanteur est une sorte de Halford en train de se faire étrangler. On en reparlera. Tout un dossier.

(https://i.discogs.com/mkWiJm-b2qrkVgGDnWKWYTZPaNArIJcsg5fk9Loxg2Q/rs:fit/g:sm/q:90/h:520/w:520/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTk4NTUx/NzgtMTQ4NzQzODc3/OC0xMTgzLnBuZw.jpeg)

Heavy LoadMetal Conquest.

La Suède n’a pas attendu Malmsteen et surtout pas Europe pour se mettre au Hard Rock. Même si la troupe de disco monopolise l’espace médiatique, Heavy Load n’en a cure mais son premier album sera oublié pour d’autres raisons. Et pas mauvaises, quoi qu’en pensent leurs fans. Cela dit, un début d’amélioration peut être entendu sur cet EP. Deux bons titres sur cinq, c’est déjà mieux que un demi sur huit. "You’ve Got the Power" et "Heavy Metal Heaven" ont d’ailleurs la particularité d’entendre les deux principaux chanteurs séparément. Les frères Wahlquist se distinguent par une voix plus nasillarde chez le batteur. Eddy Malm assure les chœurs et complète les harmonies vocales. On sent qu’il va se passer un truc.
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 août 2022 à 14:46:58
Venom c'est important à bien des titres mais c'est trop proche de Motörhead pour que j'accroche vraiment. On en dirait une version (encore plus) cradingue et blasphématoire. C'est clair qu'à l'époque ça a fait vriller pas mal de monde, les futurs thrashers en tête, mais oui grosse absence dans mon top 1981, car je n'ai pas voulu faire un classement des albums charnières / cultes, mais juste un classement selon mes goûts et Venom n'en fait pas partie.
Le Riot m'a laissé indifférent.
Le Accept bien sûr, même si là encore on ne doit pas aimer tout à fait les mêmes trucs sur ce disque. Ça montre au moins qu'il couvre un panel de goûts différents.

Leur force est ailleurs et les juger sur la guitare lead est une erreur manifeste d’appréciation.

Oui mais j'aime quand même Saxon. Je ne les aime pas au point de trouver ça fabuleux.
Et oui, quand il s'agit de hard rock - car même si Saxon est classé en NWOBHM sur le papier, en réalité les premiers sonnent très très hard rock - le style était vraiment ultra codé, beaucoup plus que le heavy metal à la Maiden, Priest ou Raven (en tout cas à cette époque-là). Donc oui, lorsqu'on sait déjà où nous emmène le morceau au bout de 30 secondes, j'aime bien avoir un chanteur extraordinaire et/ou (donc pas forcément les 2) un soliste de feu. Je ne dis pas que c'est comme ça qu'on doit appréhender le hard rock et que les autres font des erreurs s'ils l'appréhendent autrement. Mais j'aime bien Saxon de temps en temps, et je ne nie pas leur importance à cette époque.

Sinon Genghis Khan un filler de Killers? La vache! Réécoute la seconde moitié du titre, c'est l'un des sommets de l'album cette partie [:love]
Comme quoi, chacun son tour d'être sévère.
Enfin on est d'accord sur le reste, sauf concernant Def Leppard... après 1983 je ne les supporte vraiment plus. Et étonné de ton impasse sur Raven.

Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 18 août 2022 à 22:01:47
1982.

Tableau d’Honneur :

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Iron MaidenThe Number of the Beast.

Que dire… Un pan de mon adolescence, un cap franchi (non, pas pour aller dans une péninsule). Cela a commencé par la vision du clip du morceau titre. Je me suis rendu compte que le clip a été filmé à l’Hammersmith Odeon, salle où fût également filmée ce qui devait être la seconde vidéo live du groupe mais abandonné à cause, semble-t-il, d’un mauvais travail sur les  effets lumière. A moins que ce ne soit la danseuse pendant "22 Acaccia Avenue". Cela m’a toujours fait rire, à propos du satanisme, la phrase de Bruce Dickinson sur la réception du disque : "ça nous a fait de la publicité, les jeunes qui achetaient nos disques se disaient cool, la droite religieuse brule leurs disques, achetons-en plein".
D’ailleurs, ce titre, parlons-en : un morceau bien sous-estimé dans leur discographie et qui ne ressort pas souvent, au même titre que "The Prisoner". Un montée en puissance, un refrain tout en charpente et une suite meilleure que la première chanson dans la saga de Charlotte. Les autres chansons restent au placard pour de bonnes raisons ou sont jouées ad nauseam. D’autant que "The Number of the Beast" est saccadée sur scène à partir de 1983, et ça ne m’a jamais plu. En fait, à part cette fameuse vidéo, je n’ai jamais pleinement apprécié les vidéo live de Maiden. Peut-être Raising Hell avec le spectacle de Simon Drake. Pour le reste, c’est assez épars, tant le rendu de Bruce est à mille bornes de l’album. En revanche, "Hallowed Be Thy Name", c’est absolument l’inverse, en particulier les versions live de Live After Death et Real Dead One. Bon, rien à ajouter sur la faiblesse de "Gangland" et le mystère absolu de "Invaders" dont je ne sauve que le couplet, le pré-refrain et éventuellement le solo. Plombé par la mélodie d’ouverture et surtout le refrain.
Mais le plus important à retenir, avec cet album, c’est que le style Iron Maiden sera définitivement posé. A part la période Somewhere/Seventh, pas grand-chose ne changera. Le groupe sera excellent, fédérateur. Cela s’arrêtera là et ce n’est pas un mal : l’originalité à tout prix peut mener nulle part. Et puis, c’était inévitable. Après tout, comme disait Blackmore : "chacun n’a qu’un nombre précis d’idées en tête, ensuite ce n’est que de la redite". Et puis si vraiment on en est là, je conseillerais de revendre la discographie pour acheter un live pirate ou une compilation de Led Zeppelin avec "Achille’s Last Stand".

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VenomBlack Metal.

Il faut dire quelque chose à propos de Venom : c’est surtout une équipe de remplaçants. Si Motörhead, Riot ou Saxon ne sont pas là ou font un mauvais disque, il faut se rapatrier sur Venom. Black Metal, en tout cas, est le cap franchi, là aussi. La production s’améliore grandement, les titres sont dégraissés, et même si Mantas ne sait toujours pas faire de solos, ses riffs gagnent en puissance. L’album enchaîne deux paires de tueries et un super trio même si c’est entrecoupé de titres légèrement en deçà. Buried Alive vaut pour son intro glauque et étrange, mais "Heaven’s on Fire" défile sans trop marquer. Cela dit, dans le genre sous-estimé, citons To Hell and Back, et regrettons les singles absents des albums. La réédition du précédent contient "Bloodlust", speederie terrible et peut-être le seul titre à égaler l’énergie de Motörhead. "Teacher's Pet" vaut pour son air décalé et surtout ses paroles d’un certain gout, et prépare au doublé infernal "Leave me in Hell"/"S.A.C.R.I.F.I.CE". Longtemps, j’ai hésité entre ce titre et "Countess Bathory" comme grand titre de cet album. La palme en revient à ce dernier et son pont tout simple, sans solo, et tellement maléfique. On  termine avec "Don’t Burn the Witch" et sa cavalcade et la bande annonce, chose rare, pour le prochain album. Terminé les brouillons, il faudra compter avec ce groupe, maintenant. L’année suivante, ils assoiront leur réputation par une tournée européenne un peu chaotique mais où leur album sera endorsé par Enfer Magazine, principal canard du hard en France. Un slogan qui puise aux racines du hard, du rock, du reste : "Lay Down your Soul to the Gods Rock ‘n Roll !"

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Heavy LoadDeath or Glory.

Un groupe suédois plus haut qu’un Judas Priest ? Et avec une pochette aussi laide ? Ben ouais, c’est possible. Je m’attendais au pire avec ce groupe, sourdement encensé par les fans les plus intégristes, du genre à vous déterrer un mini-album voir une démo, et mettre ça au même niveau que Maiden, Metallica, les Guns ‘n’… euh non, mauvais exemple. BREF. Fort heureusement, les vikings se sont sortis les doigts du fion et  ont sorti un superbe album dont la réussite tient presque du miracle. Le son de guitare vaut ce qu’il vaut, la basse pourrait ressortir plus, mais ce n’est pas si grave. Les compos tiennent super bien et chaque refrain accroche et fait lever le poing. "Heavy Metal Angels" ouvre le bal avec un riff épique à souhait. On relâche un peu avec "Might for Right", puis relance avec "Something New", chantée par Eddy Malm, troisième chanteur qui se permet aussi de composer deux titres pour l’album. Un gars qui avait écouté l’album disait que ça ressemblait à une chanson de Stevie Wonder. Drôle de corrélation. Enfin, bref, viennent ensuite mes titres préférés de l’album : "Bleeding Streets" (enlevé et chanté par le deuxième chanteur) et "Traveller" qui se fait désirer par le balourd "The Guitar is my Sword" et "Still There is Time". Soit deux chansons fortes et évocatrices et se hissant au niveau de Manowar, bien que dans une approche de son et de jeu différente. "Daybreak Ecstasy" clôt bien l’album, mais on aurait préféré que "Take me Away" (tentative pop plutôt réussie) et "Trespasser" remplacent "Little Lies" et "Still There is Time" tant ils les surclassent. Une des rares récompenses de l’excavation du Hard.

Reçus :

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Judas PriestScreaming for Vengeance.

Comment ne pas se faire terrasser par une telle intro. Des guitares bourdonnantes, une mélodie qui prend à la gorge. Avant de se faire latter par "Electric Eye". Je l’ai apprise à la guitare celle-là aussi, ça a été une autre paire de manches (haha) que "Breaking the Law" ou "Metal Gods", mais ça restait une bonne chanson en même. Après, je suis moins intéressé par cet album, n’étant pas très fan de "Bloodstone" ou "Pain and Pleasure". Heureusement, la suite me parle plus, surtout le morceau titre, superbe envolée. Et puis bien sûr, mon adolescence parle encore. On regardait sur M6 Music Rock une émission enchaînant les clips de métal : ça passait le vendredi soir à partir de minuit et on enregistrait avant de regarder la cassette le week-end. Ils avaient passé "You’ve Got Another Thing Comin’" qui avait une image dégueulasse mais qui restait un très bon titre. C’était le premier album que j’écoutais et le premier titre que j’apprenais du groupe. Et puis, nous avons eu de la chance avec l’apparition du CD et le remaster des années 2000 : l’ajout du autre "Prisoner in your Eyes" qui peut-être préfigure de futurs de Judas comme "A Touch of Evil", faisant encore plus épopée. Un peu circonspect au début, mais un build-up de fou.

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ScorpionsBlackout.

Peut-être pire qu’avec Mötley Crüe car j’assimilais ce groupe à de la variété à cause de "Still Loving You" et "Wind of Change". Les malentendus, c’est comme les trous de mémoire, ça se traite. Et c’est comme ça que, un jour, il y a deux ans, j’ai décidé d’essayer de sortir de cet état. C’était en pleine pandémie sans vaccins et j’avais décidé d’acheter quelques CDs, ça ne m’était pas arrivé depuis un an. J’ai alors pris Tokyo Tapes et Blackout dans les dernières éditions digipack. Pas encore essayé le live mais j’en suis déjà au disque de 1982 qui est une vraie réussite. Rien que "Now !" et "Dynamite" devraient faire démentir l’ancien moi au moment où il découvrait Master of Puppets et Powerslave. Les titres de Hard style US feraient très bonne figure chez les patrons du genre et puis il y a "China White". Du plomb bien des années 70. Peut-être un reliquat de leurs premières années.

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DischargeHear Nothing, See Nothing, Say Nothing.

Le combustible qui manquait à la bombe Thrash Metal. Je dirais même le détonateur pour faire exploser le tout. J’ai une approche assez dissolue du hardcore. Je sais que la période mélodique a ses mérites (NOFX et Bad Religion pour ne citer que ceux-là), mais je reste sur l’image des gangs mal famés des bas-fonds londoniens, avec squats dégueulasses et mauvaise bière. Les Dead Kennedys, Negative Approach et bientôt Minor Threat et Siege feront parler d’eux mais en Angleterre, ça rigole aussi peu. Le morceau-titre pourrait être fusionné avec "Nightmare Continues", puis ça défouraille à mort avec "Drunk With Power", "I Won’t Subscribe". Le mid-tempo terrassant Protest and Survive fait la différence. Et ça bastonne encore avec "The End" et "Q : And Children ? A : And Children". A noter l’expérimentation de une minute et les bonus de la réédition avec le rageur "Never Again". Discographie à revoir même si je pense que seul ce disque restera.

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Manowar – Battle Hymns.

Pourquoi avoir mis Manowar aussi bas ? Ben parce que ce n’est pas leur meilleur album. A propos de Ross the Boss, il faut savoir qu’il vient à la base d’un groupe de punk new-yorkais qui avait entre autres fréquenté les Ramones et Suicide. Il s’agissait des Dictators, alors autant que niveau reconversion, c’est quand même pas mal. Leur réputation est cela dite trompeuse quand on écoute le disque. A part "Dark Avenger" et "Battle Hymn", le reste est plus rock, moins "épique", surtout sur "Shell Shock" et "Death Tone". Chose qui reviendra d'ailleurs un peu dans Fighting the World. Il faudrait que je re-chope ces deux albums, un jour.

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SaxonThe Eagle Has Landed.

Comme pour No Sleep ‘til Hammersmith, Saxon se déchaîne avec le premier opus d’une trilogie à venir. Les classiques comme "Machine Gun", "Heavy Metal Thunder", "747 (Strangers in the Night)", "Princess of the Night" ou "20.000 Feet" fracassent plus encore qu’en studio, rendant inutile la démarche de réenregistrement de Heavy Metal Thunder, compilation pour la génération métallisée. Un point de détail. Mieux qu’un best of pour ceux qui n’apprécient pas majoritairement le groupe. Le III est, comme souvent, la suite de trop, mais restent quand même deux live terribles.

(https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/bc/e7/a9/11134908/1507-1/tsp20190507114131/Restle-And-Wild.jpg)

AcceptRestless and Wild.

Ce qu’initie Accept ici, c’est les hymnes. Les morceaux qui sortent VRAIMENT du lot. Jusque-là, les titres étaient très bon, sans atteindre le tube. Ici, la donne change. Qui ne s’est pas fait rouler dessus par un titre aussi dévastateur que "Fast as a Shark", speederie hors de contrôle ? Puis piétiner avec "Restless and Wild" ? Reste l’épopée avec "Princess of the Dawn". Donc, ce disque a deux choses très importantes au même discours politique : un bon début et une bonne fin. Et surtout que les deux soient le plus près possibles l’un l’autre. En effet, ça baisse par moments. Allez, on peut retenir "Neon Knights" même si c’est moins bien que chez Black Sabbath, "Demon’s Night" et "Flash Rockin’ Man". Et oui, c'est cette pochette-là que j'ai, et il faudra que je rachète avec l'autre.

Recalés :

(https://m.media-amazon.com/images/I/61jC7J7kRPL._AC_SY450_.jpg)

MotörheadIron Fist.

Ah ben oui, hein. Le groupe enregistre un premier en 1976, réenregistre le même avec une nouvelle équipe, donc possible frustration. Et là, ils enchaînent deux disques la même année. Quand on fonce comme eux, on risque de se fatiguer assez vite. Surtout quand on enchaîne l’année suivante avec le disque qui les propulse hors de la sphère Hard. Un live pour patienter, et le nouveau disque sort. Las, ce qui devait arriver arriva : la méthode défouraille 70’s en règle a atteint ses limites. Iron Fist, c’est le même que le précédent, en moins bien encore. Un morceau-titre à peu près bien, deux ou trois riffs ("I’m the Doctor", "America"), une mélodie (Loser) et puis plus rien. "Fast" Eddie Clarke quitte le navire qui menace de sombrer. Je n’ai pas écouté ce qu’il a fait avec Fastway, il paraît qu’il change de style, fait plus chansons que grosse décharge blues. J’aimerais bien tester.

(https://m.media-amazon.com/images/I/81N6FMVr4nL._SY450_.jpg)

RiotRestless Breed.

Même chose ici. En plus, ils changent de chanteur et s’octroient un peu plus de médiums dans le son. Problème, ça enlève la spontanéité qui rendait le tout intéressant. A part éventuellement le morceau-titre et "C.I.A", il ne se passe rien. Tant pis.

(https://m.media-amazon.com/images/I/7194KjRUZTL._SY450_.jpg)

Tygers of Pan TangThe Cage.

Bon, ben, on en reparlera avec Heavy Load, mais le miracle a été de courte durée. Comme quoi, quand on sort deux disques la même année, il faut avoir une sacrée pouponnière de chansons. Aujourd’hui, certains albums double auraient pu se contenter d’être des simples. A l’époque, c’était le contraire. Iron Maiden, Saxon, Motörhead et d’autres auraient pu tenter la formule. Allez, coucouche panier.

(https://www.rockadrome.com/store/images/detailed/14/manillaroadmetalrelp400.jpg)

Manilla RoadMetal.

Ouais, bon, toujours pas. Cela dit, ça s’améliore un peu. On sent quelque chose qui arrive. 1983, prenez note.

Et étonné de ton impasse sur Raven.

Raven n'existe pas dans mon parcours. Un gars m'avait recommandé The Pack is Back en mode roublard, mais jamais tenté. Un jour, peut-être.

Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 août 2022 à 08:24:59
Raven n'existe pas dans mon parcours. Un gars m'avait recommandé The Pack is Back en mode roublard, mais jamais tenté. Un jour, peut-être.

 [:lol] et si tu n'avais jamais écouté Judas Priest, il t'aurait conseillé Turbo, c'est ça?
Wiped Out est tout indiqué dans ton cas. Perso je préfère légèrement All For One car mieux produit et plus varié.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 août 2022 à 19:06:10
[:hurle] MON TOP 1984

(https://i.ibb.co/fr9gtJ5/1984.jpg)

1 - MERCYFUL FATE - Don’t Break The Oath
Prolongement direct de Melissa qui selon moi avait écrasé 1983, le deuxième disque des Danois ne vous fera absolument pas changer d’opinion sur leur musique, que vous ayez adoré ou détesté. Le chanteur au costume d’Halloween fait maison (et aux noix aléatoirement pressées dans un étau) est toujours là, tout comme sa suite de musiciens débordant de talent, qui déversent des bennes de riffs et de solos, généreusement tartinés sur des compos intelligemment construites. Au rayon titres imparables qu’on chantonne toute la journée, l’éclatante entrée en matière A Dangerous Meeting, le hanté et arabisant Gypsy, un entraînant Welcome Princess of Hell, et le tubesque Come to the Sabbath (dont un passage du final ressemble bizarrement à Hotel California). Niveau étrangetés structurelles et rythmiques, l’excellent Nightmare, Night of the Unborn et son empilement de solos qui trouverait presque écho dans le Megadeth de la fin des 80s, ou The Oath et sa grosse dizaine de riffs différents enchevêtrés sur un tempo soutenu, pouvant faire office de proto-tech thrash. A l’instar de Melissa, Don’t Break The Oath surclasse tous les disques sortis à la même époque en terme d’innovation et vous force à la prosternation, même en cas d’allergie aux vocaux de King Diamond. Véritable groupe d’avant-garde, Mercyful Fate réussit l’exploit de signer, au bout de seulement 3 ans d’existence, ce que je considère être le chef d’œuvre ultime des années 80.

2 - IRON MAIDEN - Powerslave
Une poignée d’années auparavant, Iron Maiden, la truffe humide et la jeunesse fougueuse, coiffait au poteau des groupes à l’époque mieux établis et aux sorties pourtant très qualitatives (Black Sabbath en 1980 et 1981, Scorpions en 1982). Cette année, c’est à leur tour de connaître cet affront en finissant deuxièmes malgré un Powerslave de toute beauté. Par la suite, les Anglais parviendront à gagner encore en maturité, en subtilité ; mais en puissance pure et dure, jamais ils ne surpasseront ce sommet, qui se pose comme une pierre angulaire du heavy metal burné. L’album démarre à tombeau ouvert avec Aces High et navigue par la suite entre le mid tempo mélodique (2 Minutes to Midnight) et le mid-tempo relevé aspergé de triolets musclés (Losfer Words, The Duellists), le tout copieusement enrichi d’harmonies de guitares (Flash of the Blade, Back in the Village – qui souffre un peu d’un refrain saoulant sur la fin ; seul défaut de tout l’album selon moi). Et le disque se conclut par deux énormes hymnes à la croche/double croche, aux breaks fabuleux et aux accroches mélodiques d’école : Powerslave et Rime of the Ancient Mariner. D’ailleurs le passage entre 9’00’’ et 11’00’’ de ce dernier représente pour moi l’une des apogées du heavy metal traditionnel. Malgré ses 51 minutes, le cinquième album d’Iron Maiden file comme le vent, sans faiblir, en assénant ses morceaux épiques les uns après les autres, et propulse définitivement le groupe Anglais au niveau de stars internationales, comme en témoigne la gigantesque tournée mondiale qui suit. J’avoue également que mon appréciation est empreinte de nostalgie, car c’est mon premier véritable album de heavy metal, découvert à l’âge de 15 ans. Et une pyramide m’est tombée sur la tête.

3 - JUDAS PRIEST - Defenders Of The Faith
Sur l’ensemble de leurs carrières respectives, malgré les apparences et mes classements jusque-là, je préfère Judas Priest à Iron Maiden. Priest a davantage de titres qui me rendent dingo dans leur répertoire, je préfère le Halford au top de sa carrière au Dickinson des grands jours, et la paire Downing / Tipton m’a plus fait rêver ; mais leur point faible est de peiner à pondre des disques homogènes et qualitatifs de A à Z (contrairement à Maiden, surtout dans les années 80 !), en sus de leur côté hard rock un peu con-con parfois. Cependant, Defenders Of The Faith propose un bien meilleur quota de bons titres. Quand je dis « bons titres », je devrais plutôt dire « très bons titres » ; pensons par exemple à Eat Me Alive, Rock Hard Ride Free (au fantastique break) ou Night Comes Down. Et d’autres se situent carrément dans la catégorie chefs d’œuvre. Freewheel Burning, Jawbreaker et The Sentinel ? Panthéon du heavy metal direct. Des riffs légendaires, des solos olympiens, et cette voix survoltée, vibrante, qui monte sans jamais sembler connaître de limite... chaque écoute, de la première à la millième, me laisse sur le carreau. Lorsque Judas Priest joue comme ça, absolument aucun groupe de heavy traditionnel ne peut les surpasser, c’est d’une perfection de style limite déprimante. Malheureusement (ou heureusement, si l’on jalouse une telle débauche de talent) le groupe commet encore des fautes de goût assez étonnantes, comme en attestent des lourdingues Love Bites et Heavy Duty qui assombrissent un poil le tableau et le font passer derrière Powerslave.  Judas Priest signe ici un album fondamental, espérant sans doute à l’époque renvoyer tous leurs jeunes concurrents de la NWOBHM à leurs chères études ; mission quasiment accomplie donc.

4 - Yngwie Malmsteen - Rising Force
Ce Suédois d’à peine 20 ans débarque aux US sous l’impulsion du producteur Mike Varney en recherche de guitaristes surdoués. D’abord recruté chez Steeler et Alcatrazz, Lars Johan Yngve Lannerbäck (son vrai nom) réussit sur ce premier album solo à réunir ses obsessions pour les compositeurs baroques (Albinoni, Vivaldi, Bach) et les musiciens virtuoses du heavy metal old school qui avaient déjà défriché le terrain de la guitare néoclassique (Ritchie Blackmore, Uli Roth). Les 2 premiers morceaux instrumentaux de l’album, Black Star et Far Beyond the Sun, construisent à eux seuls la légende du jeune maître ; les mélodies sont tantôt posées, tantôt fulgurantes, et restent en tête malgré parfois des pluies de notes rappelant les pièces les plus techniques de Vivaldi ou Paganini. Car niveau technique justement, Yngwie est épatant : une fluidité et une propreté de jeu déconcertantes, des vibrés majestueux, des nuances de bends impeccables, le tout au service d’une intuition mélodique vraiment extraordinaire. En parallèle, ses interviews, son personnage excentrique et vantard, font de lui la tête de turc préférée de nombreux guitaristes amateurs, qui le taxent de musicien démonstratif et sans âme bien plus souvent qu’à son tour. Ce procès en manque de « feeling » le suivra toute sa carrière, ce qui est bien sûr totalement injuste, car cette accusation n’a tendance qu’à seulement surgir au sein du rock, alors que le jazz et la musique classique dans son ensemble par exemple, n’ont jamais à justifier leurs débits de notes ni leur débauche de technicité sur d’autres instruments (piano, trompette, violon, flûte…). Bref, un album dense, heureusement assez court, d’une excellente tenue, et comportant ici et là des moments de pure magie. Avec seulement 2 titres chantés sur 7, Rising Force est un vrai succès à son échelle de niche en Suède et aux Etats Unis, et sa magnitude est telle qu’il crée le fameux tsunami de shredders des 80s (Satriani, Moore, MacAlpine, Gilbert, Becker, Friedman etc.).

5 - SORTILEGE - Métamorphose
1984 est la date où explose la scène metal hexagonale. Des groupes tels que Warning, Vulcain, H-Bomb, Blasphème, Attentat Rock, Der Kaiser, Fisc, Satan Jokers, etc etc, qu’ils soient tout nouveaux ou qu’ils aient 2 ou 3 ans d’existence, font pleuvoir les albums cette année, albums en grande partie chantés en français. Le premier disque des Parisiens de Sortilège, d’après moi, domine non seulement cette avalanche de sorties, mais aussi l’écrasante majorité des sorties internationales. Ce ne fut pas l’avis de tout le monde, hélas, sinon Sortilège serait immédiatement devenu un groupe de premier plan. Au lieu de ça, il doit se contenter d’un succès d’estime en France et en Allemagne (ainsi qu’au Japon, suite à la version chantée en anglais de Métamorphose, intitulée… roulement de tambour, Metamorphosis), et d’un statut underground très prisé aux Etats Unis (Chuck Schuldiner était lui-même un grand fan). La qualité saute aux oreilles dès l’ouverture : riffs décidés, rythmiques énergiques, contretemps, vocaux flamboyants, guitar lead goûtue, ce D’Ailleurs représente un éclatant témoignage du caractère trempé du heavy metal français du milieu des 80s. On appréciera également les variations de tempos et d’atmosphères, entre le Mercyful Fatien Hymne à la Mort, l’instrumental bien heavy Nuit des Limbes, la fessée cul-nu d’à peine plus de 2 minutes Civilisation Perdue, ou la ballade épique Délire d’un Fou (J’AURAI LE MONDE ENTIEEEER A MA BOOOOOOOTTE). Ce joyau perdu se clôt sur un morceau-titre qui se veut la synthèse des atouts de Sortilège : encore de la guitare solo audacieuse et bavarde, un batteur très inspiré, subtil et solide, du riff efficace et un Zouille au chant impérial. On peut ne pas adhérer aux textes en français dans le metal, ça a longtemps été mon cas ; mais Sortilège a le pouvoir de renverser les critiques et de vous faire chanter fort (et faux) les paroles de ce Métamorphose en brandissant le poing et en sortant la tête du toit ouvrant d’une Renault 5 lancée à 80 km/h sur l’autoroute.

6 - METALLICA - Ride The Lightning
Les jeunes loups du thrash metal battent le fer tant qu’il est chaud et sortent leur deuxième disque un an après le festival de repompes qu’était Kill ’Em All. Ici, cet écueil est toujours au rendez-vous, mais atténué : l’intro de Fade to Black et son léger côté Pink Floyd, ou la petite boucle de guitare de For Whom the Bell Tolls clairement empruntée à Black Sabbath. Quelques riffs signés Mustaine sont malheureusement toujours présents (morceau titre + Call of Ktulu) ; cette fois Metallica n’a PAS l’excuse du court délai avant d’entrer en studio et aurait dû composer autre chose. Manque flagrant d’éthique, preuve n°22. Autre opportunité à saisir (peut-être davantage justifiée cette fois), le nouveau soliste Kirk Hammett se réapproprie ses plans figurant déjà dans des démos de morceaux d’Exodus, son ancien groupe, pour les caser dans les thrasheries Trapped Under Ice et la célèbre ode à l’aller-simple Creeping Death. Le mantra : composer rapidement des morceaux efficaces et enfoncer le clou. La notoriété doit exploser peu importent les moyens, et j’avoue avoir du mal avec ce côté arriviste – et vu leur statut (actuel, mais déjà à l’époque) il faut croire que le crime paie. Cependant Metallica n’aurait pu percer sans un grand talent en toile de fond ; car Ride The Lightning reste un disque de qualité dont certains passages prennent aux tripes (les ambiances incroyables de For Whom the Bell Tolls et de Fade to Black) ou les broient sans pitié. Je pense notamment au titre d’ouverture, Fight Fire With Fire, donnant à l’auditeur l’impression de percuter un mur à 180km/h ; l’une des toutes meilleures compos (personnelles) de Metallica, qui justifie presque à elle seule la présence de l’album dans mon classement. Le morceau-titre possède aussi largement de quoi faire tomber le profane de sa chaise, car si l’on fait abstraction de l’emprunt de riffs à la banque Mustaine (l’auteur de cette expression se reconnaîtra), Kirk Hammett se montre sous son meilleur jour dans un break étincelant qui rappelle, dans sa partie rapide, le solo culte de Jon Lord sur Highway Star. Un deuxième album fracassant qui aurait pu se hisser devant tout le monde s’il avait été éthiquement irréprochable.

7 - METAL CHURCH - Metal Church
La scène américaine, s’étant manifestée bruyamment en 1983, continue logiquement d’inonder le monde d’albums qui resteront de grands classiques. Au menu pour cette 7ème place le groupe Metal Church, jouant un heavy lourdement arrosé d’éléments thrash ; par souci de simplification on les rangera dans le speed metal, ce que le morceau instrumental de l’album Merciless Onslaught, ou encore My Favorite Nightmare, illustreront parfaitement avec leur feeling à la Annihilator avant Annihilator. Mais c’est tout d’abord la surpuissante entrée en matière qui vous clouera au siège : un Beyond the Black au mid-tempo vicieux puis à l’accélération finale jouissive, et un titre éponyme aux riffs d’une noirceur d’encre. Les musiciens sont rapides et précis, savent aussi ralentir lorsque l’ambiance l’exige, et leur performance est survolée par la voix maîtrisée de David Wayne, agressive, aigüe, bourrée de réverb, mais juste et même parfois caressante sur la chouette fausse ballade Gods of Wrath. Rajoutons à ça le heavy metal speedé de Hitman, puis Battalions, bel effort de speed mélodique avant l’heure, et nous obtenons le premier d’une superbe série d’opus très qualitatifs qui imposent Metal Church avec autorité dans le paysage métallique des 80s.

8 - PRETTY MAIDS - Red, Hot And Heavy
Les Jolies Femmes de Ménage, en voilà un nom bien metal qui fait peur. Rajoutons-y une pochette à l’imagerie glam, un line-up annonçant la présence d’un claviériste, et on croit déjà entendre un truc bien calibré radio pour démoder aussitôt. Imaginons, passons au-delà des préjugés pour mettre un titre au hasard et on tombe sur le troisième, Waitin’ for the Time, qui confirmera tout ce que l’on avait anticipé. Mais on pourrait trouver ça bien foutu malgré tout et décider de donner une chance à ce Red, Hot And Heavy de mériter son titre ; c’est alors que le reste risque de nous taper bien fort sur la tronche par surprise. Déjà, rien que le titre d’ouverture Back to Back vous mettra un gros coup de tatane dans le museau : véritable heavy metal pur bœuf qui tire sur le speed, les guitares cavalent à toute allure et le chant se fait beaucoup moins sirupeux, se rapprochant même par endroits d’un Chris Boltendahl (Grave Digger). Et ça ne s’arrête pas là. Après un morceau-titre décevant et balourd, on se prend l’enchaînement Cold Killer + Battle of Pride + Night Danger qui défouraille tout autant en arrosant l’auditoire de solos et de rythmiques soutenues à qui mieux-mieux. Et nous sommes encore 6 mois avant la sortie du premier EP d’Helloween – celui censé dater la naissance officielle du speed mélodique / power metal… Outre Waitin’ for the Time, on trouve bien une autre FM-erie (A Place in the Night, qui rappelle le style de Night Ranger), mais nos premières impressions se sont bien faites piétiner ; et comme pour enfoncer le clou, le morceau de clôture (je ne compte pas la reprise de Thin Lizzy) donne dans le heavy mélodique mid-tempo qui rentre bien dans le crâne. Bref, un premier album étonnamment poilu de ces Danois qui ont forcément attiré l’attention.

9 - FATES WARNING - Night On Bröcken
La méga-taloche donnée par Iron Maiden a résonné très fort dans les caboches au début de la décennie, a bien évidemment déclenché des vocations, et ainsi donné naissance à toute une armée de suiveurs, copieurs et autres admirateurs. Ce groupe Américain a cependant réussi à tirer son épingle du jeu en incorporant à son heavy metal maidenesque un certain sens de la surprise rythmique et de la structure élaborée. Ce n’est pas un album de metal progressif stricto sensu, mais cela commence à s’en rapprocher. L’omniprésence de l’influence d’Iron Maiden, qui se niche jusque chez le chanteur John Arch, sorte de Bruce Dickinson enrhumé, pourrait constituer un frein à l’appréciation de ce groupe ; mais Fates Warning a beaucoup plus à proposer. Le morceau-titre en est un bel exemple : après avoir imité les Anglais à la perfection sur une première moitié enlevée (sans copier leurs riffs comme des brutes, on n’est pas chez Metallica ici), la seconde, plus douce, voit s’envoler le style propre du principal compositeur et guitariste Jim Matheos dans une superbe et hypnotisante progression mélodique (surtout le passage « Because you, you're the one I saw in flight, at Walpurgis Night »). Ceci résume bien cet album, coincé entre une adulation sans borne pour le groupe de heavy metal incontournable des années 80, et une volonté d’affirmer une direction plus complexe et personnelle ; ce sera le fil conducteur de Night On Bröcken. De Buried Alive à Soldier Boy, les titres s’enchaînent sur un mid-tempo déter parsemé de surprises, sans chute de niveau ni d’intérêt, exception faite de l’instrumentale Shadowfax qui pousse vraiment « l’Eddielâtrie » un peu trop loin ; un poil de maturité en plus, une production supérieure à celle d’une démo, et le plein potentiel de la bande pourrait tout faire péter.

10 - W.A.S.P. - W.A.S.P.
Avant d’être l’une des principales cibles de la censure américaine, le chanteur guitariste Steven Duren (alias « Blackie Lawless ») faisait déjà partie du paysage proto-glam metal. Après avoir intégré brièvement les New York Dolls, il forme Sister (en compagnie du futur bassiste et compositeur de Mötley Crüe), puis Circus Circus, qui devient par la suite W.A.S.P. Bien conscients du pouvoir visuel du shock-rock à une époque où les outrances n’étaient pas encore banalisées, les membres de W.A.S.P. y vont comme des bourrins : pastiche de torture de femmes à moitié nues sur scène, jets de viande crue dans le public, et paroles très salées. Au point que le single prévu pour soutenir l’album, Animal (Fuck Like a Beast), fut retiré du disque pour en éviter l’interdiction pure et simple dans les grands magasins. Mais au-delà de tout ce remue-ménage de « gestion d’image », ce premier opus est avant tout un disque de heavy metal énergique, assez simplement construit, agrémenté d’une touche FM pour des refrains enflammés (les hymniques I Wanna Be Somebody et L.O.V.E. Machine). Mais ce qui fait la force et le chien des Californiens se situe dans la voix possédée de Blackie Lawless, granuleuse, éraillée, mais juste et parfois émouvante ; une voix passionnée qui fonctionne tout aussi bien dans un registre agressif (le dantesque Hellion !!) que poignant (l’énorme ballade Sleeping in the Fire, au solo magnifiquement plaintif). Les autres morceaux sont agréables à l’écoute mais se situent clairement un, voire deux crans en-dessous des 4 susmentionnés ; quoi qu’il en soit, il s’agit d’un album qui a marqué son temps, et offert aux membres du groupe des centaines de menaces de mort ou des fausses alertes à la bombe dans les salles les ayant programmés. Les inconvénients d’une renommée acquise rapidement grâce au parfum du scandale, alors que W.A.S.P. avait les armes pour percer de manière plus conventionnelle ; mais Blackie n’avait pas de temps à perdre.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 31 août 2022 à 23:33:03
[:lol] et si tu n'avais jamais écouté Judas Priest, il t'aurait conseillé Turbo, c'est ça?
Tu ne crois pas si bien dire.



1983.

Tableau d’Honneur :

(https://m.media-amazon.com/images/I/71uKNZE8GrL._SS500_.jpg)

MetallicaKill ‘Em All.

Il y a un malentendu. Metallica n’a jamais été, du moins entièrement, Thrash. Il l’invente, mais comme Jimi Hendrix avec le Hard, n’en fait pas partie. On parle de speed à ce moment-là, et ils vont de toutes façons le laisser tomber au bout d’un album. Tout explose. On va parler d’un autre groupe dans la place en dessous, mais l’enregistrement s’impose et ils raflent la mise. Et tous les groupes de thrash, y compris ceux qui sont plus appréciés par certains que les Horsemen, doivent beaucoup aux Californiens. Kill ‘Em All ? Avant tout un son. Le seul vraiment métallique du groupe, et un des rares du Metal, en général. Certains sont encore endorsés Marshall, son d’abeille (Judas Priest, Motörhead). Quoi d’autre ? Un jeu. Pas la batterie de Ulrich, hein. Ni même la basse de Burton ou les solos de Hammett : pour écrire, c’est bien, mais il ne sait pas improviser. C’est la guitare de Hetfield. Sa main droite. Une MG-42. Ça tranche et ça martèle en même temps.
Quant aux compos, il y aurait trop de trucs à dire. Bien sûr que sans Saxon, Diamond Head* ou Discharge, Metallica ne serait pas ainsi. Mais on peut aller loin comme ça. Trop même. Et se rendre compte qu’en réalité, tout le monde fait ça et dans de plus grandes grandes proportions qu’on ne l’imagine. Et comme on doit hiérarchiser (sinon c’est de la pure injustice), Metallica n’est jamais allé aussi loin que ses propres émules et d’autres (Heavenly sur le répertoire de Kai Hansen). Mais surtout, n’a pas volé des chansons entières comme Led Zeppelin. Qui pourtant est moins contesté, mais a dû attendre qu’on leur colle un procès aux fesses avant de payer les ayant-droits. Un auteur de livres sur le rock ‘n roll disait "Ce n’est jamais choquant de reprendre d’un autre, ça s’appelle une citation, et ça se fait tout le temps en musique". Sur les compos, la polémique n'a même pas lieu d'être vu qu'il est crédité. Il était prévenu que le groupe n’hésiterait pas à sacrifier quelqu’un qui ne fait plus l’affaire depuis que Ron McGovney a été évincé. Bon, c’est aussi parce que Mustaine s’en servait comme souffre-douleur, mais il ne faudrait pas trop le contrarier. De toutes façons, les meilleures compos ont été aussi écrites par Hetfield, en témoignent "Hit the Lights" (se manger ça dans  la tronche en 1983), "Whiplash" et "Seek and Destroy". Comme quoi, l’Histoire sait ce qu’elle doit garder ou non. Elle a gardé un groupe sans qui pas grand-chose n’existerait, à commencer par Megadeth, tout en laissant la possibilité de s’intéresser aux laissés pour comptes, à commencer par Megadeth. Il ne faut pas oublier que le Métal a plus de notoriété aux USA que chez nous. 
Ouais, bon, en vrai, il serait temps, en 2022, d’en finir avec la gué-guerre entre Metallica et Megadeth qui, au final, n’a presque existé qu’entre les fans. Même si le summum de la gêne est avec Some Kind of MonsterLars Ulrich s’engueule avec Hetfield ou Mustaine se tapant l’incruste.

Accusé cacaman, vous avez plaidé coupable de pinaillage inutile. Vous serez exécuté.
* Ben d'ailleurs, à 5;55 :

https://www.youtube.com/watch?v=RXNNFA7-H_M

https://www.youtube.com/watch?v=wXlhsrIzmpo


On peut pousser jusqu’à l’absurde. Le tout, pour un groupe reprenant ou étant influencé, c’est de savoir dépasser ses influences. On a un tribut, et il faut arriver à le payer. Ce que ni Testament, Overkill et encore moins Trivium ne purent faire.


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ExciterHeavy Metal Maniac.

Voilà le groupe en question, tiens. Paru un mois avant Kill ‘Em All, Heavy Metal Maniac prend le tournant en radicalisant les influences heavy. Histoire d’en rajouter, certes, ces Amerloques reprennent le répertoire majoritairement européen, mais ont su le radicaliser, le pousser loin et fort et ont rajouté quelque chose à eux. Sans leur idée de trancher avec le son, on continuerait d’écouter le heavy européen. Bon, ici, le groupe aura moins de reconnaissance avec une carrière erratique et une mauvaise presse avec l’écoute assez ardue. Pour le premier point, le groupe était signé chez Shrapnel Records, qui par la suite fera son beur en signant à fond le tiroir-caisse des fonctionnaires de la virtuosité qui commettront la même erreur que dans les années 70, mais cette fois avec Malmsteen. Sur le son, il faut savoir que le groupe, après avoir fait une apparition sur la compilation Metal Massacre, enregistre une grosse démo intitulée World War III Heroes. Soufflé, le label décide, en récupérant la cassette, de la balancer au mastering pour être commercialisé en vinyle. Pris par la peau du coup sur le fait, et malgré leurs tentatives répétées pendant plusieurs années pour réenregistrer l’album, le groupe doit se traîner ce disque bâtard pour faire les tournées, attendant Violence and Force pour avoir un enregistrement digne de ce nom.
Mais depuis, ils ont fini par s’y faire et auraient pu le faire plus tôt : ce son moins métallique mais encore plus petit, cru et agressif donne au contexte une autre lecture. Dès "Stand Up and Fight", le groupe va moins vite que Metallica mais plus que Accept, Venom ou Acid. Un riff vicié, une voix hargneuse et BAM. Et ça continue pendant trois autres titres dont "Heavy Metal Maniac" et "Under Attack". Si "Mistress of Evil" et "Rise of the Undead" sont en deçà, l’album termine quand même par un double final qui n’est pas sans rappeler les Met’s avec Kill ‘Em All. "Black Witch" est une pseudo-ballade particulièrement sombre et évocatrice qui piège avec son final explosif et "Cry of the Banshee" nous offre un dernier tour de roue de la souffrance. Un must dans le genre disque qu’on a raté, pour le coup. Ce qui n’est pas toujours le cas.

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SlayerShow No Mercy.

Bon, évidemment, il était difficile de ne pas les mettre en tableau d’honneur. Je n’avais pas commencé par cet album, pourtant. C’était par les clips de "War Ensemble" et de "Seasons in the Abyss", sur une TV cathodique qui poussait les basses à fond et donnait un petit plus aux aigus (jamais retrouvé ce son depuis). Ensuite, j’écoutais vaguement Reign in Blood, mais on en reparlera pour 1986, année sur laquelle il y aura des choses à dire. Mais quand j’ai acheté Show No Mercy, le cap était franchi : j’avais remonté à la source. Et j’étais assez décontenancé : c’est Slayer, ça ? Avant, je me disais "C’est mou". Mais maintenant, je me dis ils camouflent mal leurs reprises de Judas Priest et d’Iron Maiden. Surtout sur la fin, et heureusement, car c’est mieux d’attendre les derniers titres pour ne plus avoir d’idées.
Crionics, The Final Command et le morceau titre sont plus oubliables. En fait, j’entends mollesse par un côté plat à la production. Alors, oui, c’est pourtant cogneur, mais le groupe se fatigue assez vite et en fait, la production met tout à égalité. Pourtant, ça va plus vite que Metallica et Exciter. En fait, il est possible que ça manque de dynamisme. Dire que ça démarrait fort est un euphémisme : "Evil Has No Boundaries", "The Antichrist", "Die By The Sword" et "Fight ‘Til Death" percutent comme les quatre premiers titres de Kill ‘Em All. Hélas, "Metal Storm/Face the Slayer" ne peut rivaliser avec "(Anesthesia) - Pulling Teeth". Restent "Black Magic" et "Tormentor" et son intro impitoyable. Et encore, la chance nous a souri : ils auraient pu mettre leur reprise de "Am I Evil ?" Ou encore "Ice Titan". Et d’ailleurs, comme pour Metallica, ils vont aller encore plus loin, et contrairement aux Horsemen qui vont mettre de l’eau dans le vin, ils vont rajouter de l’eau de vie de contrebande.

Reçus :

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Iron Maiden – Piece of Mind.

En général, quand un changement de personnel se fait, ce doit être en douceur. Il arrive même que la qualité en pâtisse. Ici, ce n’est pas trop le cas, mais il est difficile d’être bloqué entre deux disques pivots. Clive Burr ne fait plus l’affaire donc, et Maiden décide de l’échanger contre le batteur de Trust, Nicko "Brain" McBain. Un batteur plutôt doué puisqu’il lui arrive de faire le rendement d’une double-pédale avec une simple. Il n’y a qu’à écouter l’ouverture : "Where Eagles Dare". Ils devraient la rejouer en guise d’ouverture en concert, idéal pour réveiller les gens un peu somnolents en fin de soirée. Pour la dernière danse.
Moi, je ne suis pas trop fan de "To Tame a Land". En fait, je trouve que les derniers titres ont été mis faute de mieux. Tout est à tâtonnement ici : la présence du batteur et l’écriture. En effet, Adrian Smith et Bruce Dickinson commencent à s’imposer, et en général, pour un groupe, c’est une très mauvaise idée. La plupart des groupes ont le choix entre deux fonctionnement : l’unanimité ou l’autocratie. Le poste de composition est le plus délicat à gérer tant ça peut se tirer la bourre. On a donc trois compositeurs au lieu de presque un seul. Adrian Smith écrit l’excellent titre "Flight of Icarus" et "Die With your Boots On" avec Harris, mais voilà-t-il pas que Dickinson se ramène avec le fleuve "Revelations". Pour l’instant, les conflits se sont apaisés depuis les premières années, mais peut-être n’est-ce qu’une question de temps.

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Manilla RoadCrystal Logic.

Une tuerie de derrière les fagots, comme on dit des fois. Après six ans d’existence et deux essais infructueux, Manilla Road atteint enfin les sommets, ou du moins, commence-t-il à les tutoyer. Pourtant, il y avait de quoi passer son chemin. Entre autres, deux choses. Déjà, la voix. Si Mercyful Fate ou Blaspheme pouvaient être qualifiés de Balavoine Métal, on a affaire ici à un disque de Clerc Métal. Ensuite, la pochette : mon cousin dessine mieux que ça, et ce n’est pas qu’une raillerie. Je sais qu’il pourrait faire une meilleure illustration que ce truc pourri sentant déjà le crayonné à l’époque.
Heureusement, j’ai réussi à passer outre, parce que le disque enchaîne ambiances épiques-et-colégram, furia rock ‘n roll et lourdeur sordide coup sur coup. Tout est entrainant, un peu étrange. Le groupe arrive même à surpasser le Manowar du moment sur ce disque. On va y revenir plus bas à ce sujet, mais en attendant, il faut revenir sur la fameuse furia présente sur "Necropolis", "The Ram" ou même le titre bonus "Flaming Metal System" malgré son intro aux effets de guitare approximatifs. Peut-être le titre "Dreams of Eschaton" pourrait aussi rebuter par sa longueur. Mais rien que "Riddle Master" donne à Manilla Road un cachet épique plus méritant que les autres trucs déterrés dans des caves.

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MotörheadAnother Perfect Day.

S’il faut résumer ce disque, c’est Motörhead pour les gens qui n’aiment pas Motörhead. On entend ça souvent, avec les groupes qui font un mauvais disque et il est apprécié de ceux qui n’aiment pas le groupe de base. Ou alors qui a décidé de changer brutalement de style sans transition ni rien du tout. On peut aussi citer Deep Purple avec Burn, House of Blue Light et Slaves and Masters. Ici, les fans tombent totalement des nues : Lemmy limoge "Fast" Eddie Clarke, donc, et le remplace par… Brian Robertson. QUOI ?!!! TRAHISON ! Un tricoteur de Gibson avec des solos de deux heures débauché de Thin Lizzy ? Au même moment, ce dernier sortait le très réussi et définitivement hard Thunder and Lightning. Mais merde, quoi, Motörhead ! A l’écoute de "Dancing on your Grave", il y a de quoi se poser des questions voir hurler à l’imposture. Pourtant, quand on écoute et surtout "Back at Funny Farm", "Rock It" ou encore "One Track Mind", on se rend compte de deux choses. L’énergie de Motörhead ne tenait pas seulement à la guitare chaotique du Rapide, mais à la force rock ‘n roll, juste moins saturée ici. Motörhead doit recharger ses batteries. Promis, la baston reprendra. De plus belle.

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AcceptBalls to the Wall.

Là encore, un disque paradoxal. Il contient mon titre préféré, mais ça s’arrête (presque) là. On peut citer éventuellement "Head Over Heels" pour son intro de basse puis "Losing More You Ever Had", puis les deux derniers morceaux pour un peu d’epicness. Hélas, quand bien même les autres morceaux seraient meilleurs, ils ne seraient toujours pas grand-chose par rapport à la chanson-titre, trop monumentale.
Ici, en effet, Accept trouve enfin ses marques et la recette qui fera le succès de ses tubes dans les années 80. Des riffs mastodonte, une rythmique marteau-pilon et les chœurs. Toute la partie pré-refrain et refrain décoiffe sévère. On peut aussi citer Bon Scott pour les stimuli sonores avec Udo. Quoiqu’il en soit, la force d’Accept est en marche.

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SortilègeSortilège.

Le Hard/Métal français… je ne voulais pas en entendre parler rien qu’à voir certaines pochettes et découvrir la période motard et grosse guitare de Jauni. Hors Trust, pas de salut. Bon, ce n’était pas faux médiatiquement parlant, mais trop sévère musicalement. Si High Power est bof, Satan’s Joker décevant et Der Kaiser nullissime, Sortilège fait lever les tympans et les sourcils. Cet E.P nous montre un groupe encore vert avec un Zouille pressé, une production un brin étouffée et "Bourreau" pas terrible, mais le reste vaut le détour, même "Progéniture", sorte de Maiden low cost (écoutez le pont).
"Amazone" est une envolée speed et épique comme il est peut-être difficile d’en trouver. Le texte est dans la moyenne, mais plus j’écoute et plus je me dis qu’il devrait en inspirer plus d’un et même plus d’une. Et vu qu’on parle de Death, on reconnaîtra l’intro sur "Evil Dead". "Gladiateur" ralentit la cadence et son refrain scandé lui fait marquer encore des points. Idem sur "Sortilège", qui balance sur ce cri primal et ne s’arrête plus. C’est ce qu’on peut appeler un espoir.

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Mercyful FateMelissa/Satan - Court in the Act.

Bon, ouais, hein. Ni eux, ni Satan ne finiraient chez les recalés. Encore que je pourrais les y mettre en regroupant "c’est nul" avec "j’aime pô". Hélas, les deux groupes ratent le coche de la musique, arrivent quand le satanisme devient une affaire de son malade et rugueux.  King Diamond est encore vert par rapport à sa carrière solo, "Into the Coven" et "Curse of the Pharaohs" arrivent à tirer leur épingle du jeu avec "Black Funeral", mais ne rivalisent pas avec les autres paires de guitariste. Assez précurseurs du syndrome du guitariste employé du mois mais sans chansons. Même Dave Murray, pourtant roi fainéant, complète tant avec Smith. Et ça ne s’améliorera qu’à moitié avec Don’t Break the Oath. Je pourrais dire la même chose avec Satan qui attendra la reformation pour avoir quelque chose à dire hormis deux ou trois bons titres ("Into the Fire", "No Turning Back", "Hunt you Down"). Des autres années 80, on n’en parlera pas. Par politesse.

Recalés :

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ManowarInto Glory Ride.

Baisse de régime pour ces Cimmériens. A part "Gloves of Metal" et éventuellement "Secret of Steel", l’album ne décolle pas. La palme de l’ennui revient à "Hatred", étiré comme un vieil élastique moisi par un gamin particulièrement casse-pieds. Il en est de même pour les autres titres de plus de six minutes, au nombre de quatre, et ne parvenant même pas à la spontanéité rock du précédent. Et surtout pas à la force épique du morceau-titre. Un faux pas qui sera, Crom merci, corrigé l’année suivante. Tenez-vous prêt pour le secret de l’acier.

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AC/DCFlick on a Switch.

Où sont passés les riffs inspirés ? La transe rock du lutin scolaire ? Le groupe arrive à faire encore moins bien que le tout premier disque déjà pas prometteur. La persévérance, c’est à double tranchant…

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RiotBorn in America.

Il devait y avoir la nécro du groupe publiée en 1984 pour ce groupe. Cela aurait été très avenant. Poubelle.

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High PowerHigh Power.

Ici, hélas, le miracle français n’est pas au rendez-vous. Un disque vilain sur tous les plans : pochette, compos, production. Le groupe fera un peu mieux trois ans plus tard, mais comme beaucoup d’autres, passera par pertes et fracas.

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Heavy LoadStronger than Evil.

Bon, comme dit, on ne joue pas dans la cour des grands quand on n’a qu’un seul très bon album coincé entre des débuts insignifiants et une chute humiliante. L’expérience est amère : la recette est la même, mais la mayonnaise ne prend pas. Les titres sont englués dans un Hard FM vain. Là encore, le meilleur titre n’est pas dans l’album. Il s’agit de "I Am Me", titre solide faisant appel aux trois voix. Hélas, le reste défile sans attirer l’attention. Malgré la présence de Phil Lynott en guest et les tentatives pendant trois pour relancer la machine, le bassiste s’en va, les frères perdent de la motivation et tirent leur révérence. Lors de la reformation récente, seul Eddy Malm n’est pas revenu et depuis presque trois ans, plus de nouvelles. Ni des concerts, ni des albums à rééditer.

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SaxonThe Power and the Glory.

En 1983, c’est Saxon qui faiblit. Comme Heavy Load, la même recette n’aboutit pas toujours au même résultat. A part This Town Rock, le reste déroule, déroule, déroule. Mais il ne se passe rien. Ce n’est qu’un faux pas, mais il ne présage même pas de la grande erreur. Affaire à suivre ;
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 01 septembre 2022 à 13:09:39
 [:lol] ya matière à discuter!

Bien sûr que sans Saxon, Diamond Head* ou Discharge, Metallica ne serait pas ainsi. Mais on peut aller loin comme ça. Trop même. Et se rendre compte qu’en réalité, tout le monde fait ça et dans de plus grandes grandes proportions qu’on ne l’imagine. (...)
Un auteur de livres sur le rock ‘n roll disait "Ce n’est jamais choquant de reprendre d’un autre, ça s’appelle une citation, et ça se fait tout le temps en musique".
Oui mais non. En musique reprendre une mélodie, un riff, verbatim, c'est du vol.
L'intérêt est de broder sur ses influences pour en sortir quelque chose de "neuf" même si ça ne l'est pas vraiment. Chez Metallica il y a beaucoup plus de "tiens c'est le même riff que..." que de "tiens ce riff me fait penser à...". Et sur KEA ils ont abusé, genre vraiment. Et c'est pas parce que beaucoup le font ou que beaucoup s'en foutent que c'est correct, légitime ou éthique. Virenque en 1997 ne comprenait pas pourquoi tout le monde lui tombait dessus, puisque pour lui tout le monde se dopait. "Mais tout le monde fait ça!" ben oui... et c'est pas bien, et ça dépend aussi des proportions que ça prend. Si ça arrive 3 fois en 10 ans, ou 15 fois rien que sur une seul disque.

Hélas, "Metal Storm/Face the Slayer" ne peut rivaliser avec "(Anesthesia) - Pulling Teeth".
[:beuh]
Je ne pensais pas lire ça un jour [:lol]

mais ne rivalisent pas avec les autres paires de guitariste. Assez précurseurs du syndrome du guitariste employé du mois mais sans chansons. Même Dave Murray, pourtant roi fainéant, complète tant avec Smith. Et ça ne s’améliorera qu’à moitié avec Don’t Break the Oath. Je pourrais dire la même chose avec Satan qui attendra la reformation pour avoir quelque chose à dire hormis deux ou trois bons titres ("Into the Fire", "No Turning Back", "Hunt you Down"). Des autres années 80, on n’en parlera pas. Par politesse.
Nom d'une pipe on a envahi la Pologne pour moins que ça [:aie]
T'inquiète je vais en parler des autres Satan des 80s  [:love]
Sinon j'ai l'impression que dès que ça shredde un peu, tu classes ça direct dans la démonstration...

Baisse de régime pour ces Cimmériens. A part "Gloves of Metal" et éventuellement "Secret of Steel", l’album ne décolle pas. La palme de l’ennui revient à "Hatred", étiré comme un vieil élastique moisi par un gamin particulièrement casse-pieds. Il en est de même pour les autres titres de plus de six minutes, au nombre de quatre, et ne parvenant même pas à la spontanéité rock du précédent. Et surtout pas à la force épique du morceau-titre. Un faux pas qui sera, Crom merci, corrigé l’année suivante. Tenez-vous prêt pour le secret de l’acier.
Je suis d'accord pour Hatred... sinon ce Manowar est particulier, assez doom dans l'esprit, ça en a fait bugger pas mal. Mais moi j'aime beaucoup, c'est plus sombre, plus martelant, plus guerrier.
Titre: Re : Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 01 septembre 2022 à 13:55:37
C'est bien ce que je dis : ils avaient des dettes. Vraiment beaucoup. Ils ont tout remboursé en créant un genre et en influençant d'autres alors que des groupes comme Led Zep, Black Sab' ou DP sont passés par là. De toutes façons, l'originalité n'a jamais été la louange principale sur ce groupe : de nombreuses critiques évoquaient les MC5 et les Stooges comme précédent.


Sinon j'ai l'impression que dès que ça shredde un peu, tu classes ça direct dans la démonstration...


Je n'ai pas été exact. Mercyful Fate ne m'évoque absolument rien : j'ai beau écouté Melissa, que dalle. Pour ça que j'ai hésité à foutre ça dans "Recalés". Et pourtant, des virtuoses, j'en apprécie. Des stars en mode botter en touche (Van Halen) ou moins connus (Akira Takasaki). La démonstration, c'est quand la compo ne suit pas. J'avoue que ça s'est aggravé avec l'écoute de groupes comme Suicide ou Magma (période KöhntarKösz), mais je suis peu à peu devenu un adepte de l'épure. Les mélodies, les riffs écoutables pendant vingt minutes voir vingt ans.
 
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 13 septembre 2022 à 18:32:27
1984.

Avant de dérouler les baux, il faut préciser certaines choses. D’abord, la part du Tableau d’Honneur va être doublée à partir de cette année. Il faut prendre le contexte : le Hard tel qu’on le connaît explose à partir de cette année. 1984 n’est pas seulement la sortie du film tiré du fameux roman ou de celui de William Gibson, Le Neuromancien. C’est aussi l’année la plus importante pour l’identité : certains assoient leur statut, d’autres entament une ascension foudroyante. Plus loin, certains même annoncent des chose dont on reparlera dix ans plus tard. Bon, plus bêtement, je pourrais aussi parler de Spinal Tap, dont l’importance est peut-être trop réduite au Hard Rock. On raconte que le gratteux de U2, The Edge, aurait pleuré en allant le voir à sa sortie tant il reflétait la réalité du rock.

Sur ces choses à venir, ça me fait penser à la chanson "Quand on Arrive en Ville".

"Quand on arrive en ville,
Tout le monde change de trottoir !
On n’a pas l’air virils, mais on fait peur à voir.

Des gars qui se maquillent,
Ça fait rire les passants,
Mais quand ils voient du sang sur une lame de rasoir…

Ça fait comme un éclair dans le brouillard…
QUAND ON ARRIVE EN VILLE !"



Tableau d'Honneur :


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Iron MaidenPowerslave.

Vous avez cru que j’allais mettre Ride the Lightning en première position ? C’est ça, hein ? Avouez.

Eh bien non, parce que c’est Master of Puppets que j’ai découvert en premier. J’avais le black album en CD gravé encore avant, je crois, mais je ne l’avais pas écouté. Je n’écoutais que deux titres d’ailleurs : celui de l’album et "Welcome Home (Sanatorium)". Enfin bref, venons-en à Maiden.
Et justement, c’est, là aussi, deux morceaux que j’écoutais sur une compilation maison comportant surtout du Brujeria et du Nine.Inch.Nails, avec en bonus "Bark at the Moon" d’Ozzy et deux titres de Napalm Death période "Barney". Ici, il s’agissait d’"Aces High" et "Powerslave". A mon avis, ma chaîne Hi-Fi devait être pourrie parce que le rire avant la déferlante mélodique était à moitié écoutable. Heureusement, "Aces High" était bien restitué, même si je m’extasiais surtout sur le clip avec la teinte blonde de Dickinson et la basse improbable de Steve Harris. Avec l’intro de Churchill, bien entendu. Un titre si speed que je n’ai pourtant jamais joué entièrement avec mon prof de guitare. On avait fait Two Minutes to Midnight et Losfer Words (Big ‘Orra), un titre que je trouve très sous-estimé. Comme "The Duellists" et "Back in the Village". Ce dernier est très bien quand même : le refrain est moins affreux que celui de "Invaders", ainsi que la compo en général.
A dire vrai, s’il faudrait peut-être pinailler, ce serait sur "Flash of the Blade". Cela peut rendre vite allergique au folk d’entendre le pont, ne serait-ce que pour le côté Oyez-Oyez. Reste l’ultime morceau de bravoure : "Rime of the Ancient Mariner". J’avais écouté "Alexander the Great" avant, mais j’ai encore du mal à les départager. Entre les pauses, l’arpège de basse et les soli, on est tellement gâtés. Ce que j’adorais le plus, c’était de regarder le documentaire Live After Death, bourré d’anecdotes hilarantes et montrant que la galère peut guetter les plus grosses structures (celle de la marionnette géante d’Eddie volée). On en reparlera peut-être avec Live After Death, dont je n’ai qu’une version ancienne. Pour l’heure, Maiden a porté au plus haut son style, et la seule ombre au tableau serait peut-être les railleries de quelques intégristes de la période Di’Anno.

"Leave to Fly, Fly to Leave ! ACES HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIGH !"


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BathoryBathory.

Récemment, j’ai été surpris que ce disque ne soit pas dans le top de certains blackeux. Pourtant, niveau son, rythme et voix, difficile de faire aussi abrasif. Dans le bouquin sur les Norvégiens, Lords of Chaos, il a été comparé à la musique industrielle anglaise. Pas dans le sens préfabriqué, mais dans le sens bruitiste. Il faut dire que des titres comme "Necromansy" et "Raise the Dead" doivent donner des boutons à des ingés son avec de la bouteille. En plus, "War", le dernier titre, ne doit pas faire partie des mêmes sessions.
Mais peu importante : Bathory a beau être à Motörhead ce que le krokodil est à l’héroïne, il faut bien avoir sa dose en 1984, même si Hellhammer est présent à ce moment-là (voir plus bas). J’aime bien la version CD qui réunit "Damnation" et "Hades" en un titre, comme un contraste sombre entre les deux titres. De l’ambient sale laissant évoquer un orage métallique au rythme d’une cloche. Puis déboulent le titre en question et "Reaper". On creuse encore plus par rapport à Venom, mais quelle air vicié. On pose un peu plus grâce à "Necromansy" pour repartir de plus belle avec le féroce "Sacrifice" qui arrive à ne pas être une reprise des gars de Newcastle. Le plus dingue, c’est que tout ça était mal barré. En effet, tout a commencé totalement par hasard. Il a beau découvrir des disques de Motörhead, Black Sabbath ou Discharge, il ne songe pas encore à faire de la musique. Il change d’avis lorsqu’il créée la pochette de Fire in the Brain du groupe local OZ. Il recrute deux membres avec assez d’argent pour avoir du bon matériel et un local de répétitions (lui n’a qu’une Gibson de contrefaçon), puis durant un stage de larbin chez Tyfon Grammofon, il propose avec succès son groupe lorsqu’un autre se désiste au dernier moment sur une compilation appelée Scandinavian Metal Attack. Le producteur regrettera par la suite, mais le succès des deux titres l’incite à rappeler Quorthon pour enregistrer un album complet à l’été 1984. Mais les membres s’étaient séparés, et le grand type recrute à la sauvette deux autres musiciens. L’album est dans la boite en à peine quatre jours et dans un lieu exigu. La suite est connue.
Peut-être une baisse de régime avec Armageddon, redite de "Hades" et "Sacrifice", d’autant que ça tombe après "In Conspiracy With Satan". Dans le genre filler, un est quand même mieux que l’autre. En tout cas, "Raise the Dead" vaut le détour. Lourd, pervers, menaçant, il annonce déjà la suite jusqu’à Blood, Fire, Death.


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MetallicaRide the Lightning.

J’avoue ne pas savoir ce que ce serait si ça avait commencé par Ride the Lightning pour moi. En tout cas, je trouve quelque chose de particulier à ce disque. J’avais provoqué l’ire d’un gars en parlant de nostalgie avec cet album, car lui était persuadé que Metallica n’était pas un groupe nostalgique, qu’il restait fort aujourd’hui. N’empêche que le morceau-titre dégage quelque chose en rapport au Metal des années 80. Même si, cette année-là, les tubes étaient "It’s My Life" ou "Original Sin", Ride the Lightning peut rendre gonflé à bloc et mélancolique en même temps. Hetfield a beau dire que c’était un titre en rapport avec le fait d’être condamné à mort sur la base d’une erreur judiciaire, j’ai l’impression que ça parle presque du fait de croire en quelque chose.
Je n’irai pas jusqu’à "Fade to Black", considéré comme la trahison de Metallica aux yeux des speedfreaks, mais même "For Whom to Bell Tolls", "Fight Fire With Fire" ou encore "Creeping Death" participent à restituer une ambiance que j’ai du mal à décrire. Je préférais "Welcome Home (Sanatorium)", plus lourde, peut-être plus expressive (le solo de Kirk Hammett). Mais elle ne démérite pas : et si c’était ça, les années 80 idéales ? Je vois que Pink Floyd est cité, mais ça va au-delà de l’arpège rappelant "Goodbye Blue Sky". Comme les angliches avant eux, le groupe se sépara d’un membre talentueux mais devenu gênant. Comme disait Waters : "ça n’aurait pas pu commencer sans lui, mais ça ne pouvait pas continuer avec lui". Là aussi, l’influence disparaît au bout du troisième album. A ceci près que ce ne fût pas un disque foutraque que fît Metallica, à ce moment-là. Le seul titre à être encore plus que tout ça, c’est éventuellement "Call of Ktulu". Là, je préfère encore aujourd’hui Orion, mais on en reparlera. Cela dit, je ne voyais pas ce son ni ce genre d’ambiance pour un titre sur Lovecraft. On va y revenir avec Manowar et Judas Priest, mais ça reste représentatif des influences culturelles des Hardos : il faudra attendre longtemps avant que le rock ne se mette à parler de Bergman, Antonioni, Baudelaire et d’autres. L’heure est aux romans de gare, aux bandes dessinées, aux jeux de rôle. La culture de la rue, du direct. Un truc comme ça. Je me souviens avoir joué avec difficulté et failli être relégué parce que je n’avais pas changé les cordes (encore aujourd’hui, je ne sais toujours pas les changer sur un vibrato Floyd Rose). Mais ça restait un super truc à faire.
Difficile d’imaginer à quel point ça a été fédérateur, à cette époque. On peut aller jusqu’au black metal, car Euronymous déclarait ne plus reconnaître le groupe après Master of Puppets. Il faut dire qu'ils avaient cassés la baraque en Europe en faisant la première partie de Venom sur la tournée "Seven Dates of Hell". Il m’arrive de lire des live reports, des chroniques et des interviews de l’époque. En ce qui me concerne, seul "Escape" ne passe toujours pas. "Trapped Under Ice" a un refrain, lui.


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ManowarSign of the Hammer.

"Crom… Je ne t’ai jamais prié de toute ma vie. Je n’ai jamais su le faire. Personne, pas même toi ne se souviendra si nous étions des hommes bons ou mauvais. Ni pourquoi nous nous sommes battus et nous sommes morts. Non, ce qui compte, c’est que deux hommes se sont dressés contre beaucoup d’autres. Voilà ce qui est important ! Tu aimes la vaillance, Crom. Alors, répond à ma prière : accorde-moi la vengeance ! et si tu je veux pas m’entendre… que les Démons t’emportent !"

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Robert E. Howard. Conan le Cimmérien. Des nouvelles de fantasy sur un guerrier affrontant sorciers, démons, dieux et autres dans un âge médiocre. On dit que l’ère hyperboréenne est une période de transition après la destruction de l’Atlantide. Je n’ai, personnellement jamais lu les écrits, et sais juste que les adaptations cinématographiques ne leurs rendraient pas justice. La seule chose que je sais, c’est que Sign of the Hammer est le meilleur disque de Manowar et une bonne adaptation Métal.
Si, comme d’habitude, on vire "Thunderpick", on a six très bons titres, dont trois tueries incontournables de tout le Heavy. "All Men Play on Ten" est peut-être avec la seule furie rock des débuts avec Sign of the Hammer. "Animals" et "The Oath" sont en deçà. C’est bien dommage quand ça pousse à écouter les autres titres en boucle en craignant de réduire à un E.P. Pour revenir à Conan, ce n’est pas "Thor (The Powerhead)" qu’il faudrait évoquer, mais "Guyana (The Cult of the Damned)". Dans le film Conan le Barbare, Schwarzy affronte un James Earl Jones leader de secte présentant le serpent comme un animal sacré. Facile d’y voir un exutoire pour John Milius qui se remettait de sa déception devant Apocalypse Now. De secte, il en est question dans Guyana avec le Temple du Peuple. Je me demandais parfois si le côté solennel et épique irait bien à cette thématique. Toujours est-il que tout est immense : le contraste avec la grosse démonstration vaine de Joey Demaio est saisissant, et le mot épique pourrait être défini par Guyana. Le riff principal est un modèle : rarement on a entendu un titre aussi intense, Eric Adams y est à son meilleur niveau et Demaio reprend le contrôle de ses doigts.
Restent les deux titres qui ont fait la réputation du groupe conteur : "Thor (The Powerhead)" et "Mountains". Une grosse cavalcade pour le premier, presque speed. Ça, ça tue. Et surtout… "Mountains". La ligne "Like a man is a mountain side", on pourrait presque penser à la chanson de Disney Comme un Homme, où je croyais que tous savaient déjà que Mulan était une femme (en même temps ça se voit à mort par moments). En trois arpèges et un riff, on retrouve plus l’heroïc fantasy que n’importe quel autre groupe, comme avec "Guyana". Crom sur sa montagne, Seiya qui se relève, Aragorn face aux armées de Sauron, Goku contre Broly. Seul contre tous. "None can teach you it’s all inside. Just climb".

Just listen.


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W.A.S.PW.A.S.P.

A dire vrai, il valait mieux que "Animal (Fuck Like a Beast)" ne paraisse pas sur le disque. La prise de son n’est pas la même, et elle dépareillerait. En fait, sans le parfum de scandale, pas sûr qu’elle serait passée à la postérité tant cette chanson est plutôt moyenne. Sans le savoir, Blackie Lawless renforçait son album, même si on aurait aimé y entendre "Wild Child" à la place de "School Daze" et "Blind in Texas" à la place de "Hellion".
Rien que "I Wanna Be Somebody" et "L.O.V.E Machine" prouvent que W.A.S.P n’est pas n’importe quel groupe de Hard maquillé, clouté et compagnie. "The Flame" est un peu plus linéaire après ça, mais "B.A.D" a un refrain assez puissant. Chris Holmes ne brille pas encore à ce moment-là, cantonné au rôle de guitariste moyen tant son solo de "L.O.V.E Machine" ne marque pas vraiment.
En fait, la face B, si on excepte Hellion peu extraordinaire, surclasse la face A. Avec "Sleeping in the Fire", les pervers sexuels incarnent tout un pan du Hard : toujours plus, près de la rupture menant aux pré-fabriqué. Effectivement, Randy Piper rafle la mise avec ce solo, mais aussi avec celui sur "On Your Knees" et ses chœurs. L’album termine honorablement avec "The Torture Never Stops", mais ça arrive un peu faiblement après l’implacable "Tormentor".


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Sortilège – Métamorphose

1983 n’a pas été l’année de la France : Trust dépose les armes, les groupes défilent sans passionner. Avec la formation de Killers, la démo d’ADX et cet album, ça commence à changer. Et prouve que la structure de l’album, ça peut parfois aider à aborder un groupe.
En effet, commencer par "Hymne à la Mort" peut être une très mauvaise : son refrain et ses riffs sont pesants, mais avec ces sonorités de variétoche 80’s pourraient faire croire à une face B de C. Jerome. La voix de "Zouille", à ce moment-là, n’est pas une amie. Heureusement, c’est "D’Ailleurs" qui ouvre le bal, raccord avec la pochette signée le tout-puissant Philippe Druillet. La Face A se termine sur un instrumental possédant un des riffs les plus puissants du Heavy français : "Nuit des Limbes". C’est une chanson qui se tient en soi, mais difficile de dépasser la première minute tant elle pourrait se suffire à elle-même. Encore un riff pouvant durer vingt minutes voir vingt ans, dans la grande tradition de Motörhead, Judas ou Saxon.
Non, plutôt que "Hymne à la Mort", c’est "Délire d’un Fou" qui remporte la mise, écrasant tout l’album. Zouille y est plus sombre, plus agressif. Le solo et le pont avant la dernière partie sont une immense envolée heavy. Dommage que ce qui reste du groupe actuellement ne la joue pas intégralement avec ce passage. Maidenien en diable, c’est comme Piranha avec Les Dents de la Mer : un digne successeur. Métamorphose annonce Larmes de Héros, et "Civilisation Perdue", à nouveau, cogne dru et rappelle à notre souvenir Druillet, notamment Yargaël, histoire démente sur une cité divine rejetée par les Dieux.

Reçus :


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Judas PriestDefenders of the Faith.

Et voilà, la troisième partie sur le Hard. Ne jamais oublier qu’un des fondateurs du genre  est un ramassis de lourdauds, méchants et voleurs. Alors la respectabilité… A dire vrai, le Heavy n’a rien à proposer. Il n’a pas de martyr comme le reggae avec Bob Marley, et encore moins de batteurs comme ceux du reggae. Certains veulent parler de groove dans le Métal et accusent ceux qui en rappellent la dimension historique d’en avoir une vision réductrice. Le punk, au fur et à mesure, a trouvé l’équilibre entre un peu de spectacle et un discours sans fards. Quant à la musique savante, nous en reparlerons avec Malmsteen.
Bref, pourquoi écouter une musique qui n’a ni idéologie (du moins au début), ni approche initiatique au sens classique, ni fondement sociétal véritable ? On ne sait pas. Mais on l’écoute, on s’accroche, on se bat pour elle. C’est une musique jouée pour rien mais envers et contre tout. C’est grosso merdo ce qu’évoque la chanson "The Sentinel" de Judas Priest, sur cet album. Son titre est des plus équivoques : Defenders of the Faith. C’est notre choix, notre vie, notre passion, et pour nous en dégouter, il va falloir vous accrocher parce qu’on ne va pas se laisser faire. La compo est à l’avenant, même si elle est peut-être moins épique que celle de "Jawbreaker". Ou encore moins hymne que "Rock Hard, Ride Free". Un mot sur cette chanson : les soli de notre cher duo sont un exemple. Quelque soient les compétences musicales, le mieux pour un solo est encore de se fondre dans la chanson, et pas juste en être un prolongement. C’est la porte ouverte au prétexte, à la démonstration. Sur cette chanson et d’autres, on l’entend, on le sent : ça raconte quelque chose. Et durant ces cinq minutes, on nous chante dans la voix et dans les guitares sur la conviction à garder en soi. Ne jamais plier. Assez paradoxal pour un groupe caméléon dans le choix de la production, ici parvenant à surpasser la concurrence du Heavy allemand.
Les autres chansons ne dépareillent pas, surtout en face B : "Some Heads are Gonna Roll", "Heavy Duty" et "Defenders of the Faith". Rob Halford est royal, si nous puissions dire. Comme Manowar, Iron Maiden et peut-être Metallica, Judas Priest sort certainement son meilleur album des années 80 et peut-être probablement un des trois meilleurs de toute sa carrière. Après dix ans de discographie et presque quinze ans d’activité, c’est un miracle.


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ManowarHail to England.

J’ai tant dis avec Sign of the Hammer que je craignais de me répéter un peu. Alors, on va faire court : Hail to England et Sign of the Hammer forment presque ensemble un double-album. Mais à mon sens, en dégraissant un peu, il y aurait de quoi faire l’album simple le plus puissant de tout le Heavy. Ou double s’il le faut vraiment. 
Ici, on a affaire à un album plus court et étonnamment moins percutant. Si "Kill With Power", "Blood of my Enemies" et "Hail to England" convainquent, c’est un peu moins le cas pour Army of the Immortals et surtout le tout aussi anabolisé Black Arrows. Non, en vrai, quand bien même les autres titres seraient mauvais, l’achat du disque est rendu presque obligatoire (il y a le live Hell on Stage mais sans "Mountains") par un titre, le dernier. Et pas des moindres : "Bridge of Death".
Trois mots, trois parties, neuf minutes qui à elles seules incarnent la volonté de puissance. La chanson qui teste les fans du groupe. Ils l’aiment moins ? Non. Ou alors ils ne sont pas fans. Ah, vous me prenez pour un intégriste ? Comme déjà dit : il n’y a aucune respectabilité à attendre du heavy. De l’envie d’évoluer conditionnée à une obligation de résultat, tout au plus. Mais pas plus loin. Surtout pas quand faire plus simple permet de sortir un titre comme ça, si grand, si fort, si kitsch. Dans le bon sens du terme. Pourquoi rajouter des couches d’arrangements et d’orchestrations quand quatre glandus peuvent nous envoyer les images de batailles grandioses avec trois malheureux accords, une basse trop rapide et un putain de chanteur en la personne d’Eric Adams.

Iron Maiden, Malmsteen ou Van Halen représentent cette évolution conditionnée au résultat. Manowar, Metallica et Judas Priest représentent cette intégrité. Quand la musique est bonne, comme dirait l’autre, choisir son camp n’est plus vraiment un devoir. Même le fait de ne pas choisir est un choix.


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LoudnessDisillusion.

De l’autre côté de la Terre, qu’a-t-on ? Un groupe assez singulier. Moins que X-Japan, G.I.S.M et autres bizarreries mêmes regardées de travers au Japon, mais un groupe à équivalent de Accept : Loudness.
Après trois albums un peu pas terribles et un live, Disillusion marque la reconnaissance des afficionados. Les riffs, les mélodies, le chant et la guitare sont enfin au rendez-vous. Le son est comme un rasoir brillant, la batterie claquante à souhait, et Minohru Niihara excelle avec son accent mélant japonais et anglais. Vu qu’une version anglaise a été enregistrée pour à domicile, on ne sait plus trop où se donner de la tête.  Peu importe : la musique est un langage sans frontière, se plaît-on à penser.
En tout cas, des titres comme "Crazy Doctor", "Butterfly" n’ont rien à envier à la vague anglaise et même au futur maitre suédois, tant Akira Takasaki, seul, occupe l’espace et s’en donne à cœur joie. Il tente même son Eruption avec Esper, à ne pas écouter avant les autres titres comme Esper. Le sommet de l’album ? "Dream Fantasy". Compo en mode Lightning Bolt d’Aiolia, un pré-refrain faisant presque double refrain avec le vrai, toujours ce chant. Le groupe, malheureusement, ne refera plus jamais un titre aussi miraculeux, tant il allie vitesse folle, maitrise et impact. Cela se fait de plus en plus rare.


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MalmsteenRising Force.

D’ailleurs, Malmsteen, parlons-en.

Se replacer dans le contexte est d’autant plus vital avec lui quand on voit ce qu’il est devenu : un misérable bouffon obligé de jouer un personnage pour maintenir une exigence qu’il n’applique plus à son propre travail depuis trente ans. En 1984, même s’il pouvait déjà être irritant, il a prouvé qu’on pouvait creuser une voie que d’autres avaient ouvert avant.
Ses dieux, on l’a vu avec le légendaire blind-test, sont Jimi Hendrix et Ritchie Blackmore. Il a du respect pour Jimmy Page, Joe Satriani, Angus Young, mais difficile de lutter face à celui qui a changé la face de la guitare et que dont le son est reconnaissable immédiatement (je peux témoigner) et la classe incarnée. Qu’est-ce que ce nordique va bien pouvoir apporter de plus à la guitare, alors qu’il n’a même pas inventé le shredding qu’on lui attribue ? Ben rien. Il va même enlever, à commencer par l’influence du blues dans le hard et le heavy qui sévissait depuis les débuts. Mais il ne va pas en rester là : l’influence classique déjà présente chez l’homme en noir, il va l’approfondir.
"Far Beyond the Sun" avec l’ombre de Vivaldi en témoigne, plus qu’aucun autre titre. "Icarus Draems’ Suite, Opus 4" peut s’écouter comme un excellent titre de heavy épique (peut-être le meilleur titre avec Black Star), comme les deux titres avec un chanteur, mais c’est les deux premiers morceaux qui définiront le style dont il s’écartera assez peu durant toute sa carrière. Et c’est là qu’il va falloir mettre les choses au point : Malmsteen va surtout asseoir définitivement la haute stature des musiques dites nobles, savantes* et autres. Si vraiment la musique populaire était victime d’un délit de sale gueule, elle aurait prouvé qu’elle n’a pas besoin d’emprunter à ces musiques pour briller. Jamais les Beach Boys n’auraient mis des cors de chasse, jamais Pink Floyd, Deep Purple ou King Crimson n’auraient exploité l’orchestre dans leurs compositions. C’est leur authenticité, leur énergie qui au contraire séduisait ceux d’en haut, poussant Miles Davis à orienter son Jazz de plus en plus coulant vers un funk électronique brûlant, répétitif et énervé, notamment sur On the Corner.
Les idées reçues sur la démonstration peuvent faire craindre le bombardement de notes, mais Black Star, avec sa petite intro à la guitare acoustique, puis son couple basse/batterie très heavy par rapport à l’environnement musical du Pingouin Mal-estimé. D’ailleurs, ce sont plus l’arrière-garde bluesy qui lui feront le procès en manque de feeling, accrochés à leurs vieilles gloires comme B.B. King ou Paul Kossov, ou, plus surprenant, Jimmy Page, qui n’était pas un maître de l’épure. Malmsteen était un grand guitariste car il avait le son (resté pendant longtemps totalement inimitable) garantissant une grande expressivité et le jeu, développé mais au service d’un propos. Même si, on le verra, sera difficile à pérenniser.

* le terme exact vu que la musique classique n’en est qu’un courant.

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Val Halen1984.

Dur de dire quelque chose de plus, si ce n’est que cette fois, on a un disque armé de deux tubes et de quatre autres putains de chansons.

"Jump". Celui qui n’a jamais fredonné cet hymne imparable durant les années 80, avec son synthé assumé, sa batterie marteau-pilon et la leçon insolente du rigolard à la Hamer, c’est un menteur. D’ailleurs, il ne joue pas des masses sur ce titre. Plus sur "Panama", autre méga-tube, mais là, un malheureux do frappé au médiator avec un son épais au possible à la fin. Il lâche même sa grosse pelle le temps de refaire le thème au clavier à toute vitesse. Il n’a joué que ce qu’il y avait à jouer sur la chanson. Point.
Idem avec "I’ll Wait". En fait, c’est ça, Van Halen : ce n’est pas, comme l’a dit Malmsteen dans son exceptionnelle démonstration de "faites ce que je dis, pas ce que je fais", une course à l’égo. Surtout face à quelqu’un comme David Lee Roth qui saura montrer ses compétences de leader musical dans sa carrière solo. Le son, il l’a, le jeu, il l’a. Et surtout, l’attitude, il l’a. Désinvolte, fun. Une rareté, comparé aux légions de musiciens à la recherche du sens de la vie, de l’existence de Dieu ou de l’équation permettant d’expliquer pourquoi dans un supermarché, la queue d’à côté avance plus vite. Le solo de "I’ll Wait", donc, renvoie tous les tronches de premier de la classe de la guitare astiquer les bancs de l’école à écouter leurs vieux profs leur parler de Pagagnini.

J’aurais pu parler, sur l’année 1983, du solo de Van Halen, dont il est un peu triste de voir les reproductions sur YouTube. Autant de temps perdu à ne pas chercher sa propre musique intérieure, des heures à reproduire ce qu’un mec a trouvé en vingt minutes, et encore, en enregistrant en une prise avec une ou deux notes pas super justes, mais en cramant l’ampli au passage. Une anthologie avec le riff méga-mortel de Lukather.


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Mercyful FateDon’t Break the Oath.

Il est des groupes, comme ça, où une recette ne fonctionne pas pleinement au premier essai. Pour citer un groupe de plus grande renommée, Judas Priest en saura quelque chose en enchaînant Ram It Down puis Painkiller, qui sublimera la technique employée. Dès que retentit A Dangerous Meeting, Mercyful Fate déchaîne un couplet ressemblant presque à un refrain qu’il déclinera tout le long. A la fin, nous attend "Come to the Sabbath", qui commence par une intro d’anthologie avant de dérouler ses mélodies et son refrain imparable.
Entre les deux ? On peut citer notamment "Nightmare", le plus rock, et "The Oath", le plus théâtral, et de toutes façons les plus puissants après l’entrée et le dessert. "Gypsy", par contre, il va falloir m’expliquer le côté oriental, parce que même "Powerslave" en a plus ce côté-là. Sa qualité, comme les autres, est d’avoir des structures un peu plus poussées, à tiroir, et des intonations inquétantes. Desecration of Souls interroge sur la thématique du satanisme tant ça pourrait être une épopée contre n’importe quelle créature mythique. Mais le Métal n’ayant jamais brillé par le côté chansons à texte, on oubliera ça vite fait bien fait et on se délectera de cette chanson et "Night of the Unborn", furia bienvenue. Détail amusant : le solo démarre exactement comme ceux sur Melissa et particulièrement sur "Satan's Fall".
Pour ma part, je dis tout ça en mettant mon ressenti personnel qui me donner envie d’arracher les cordes vocales de King Diamond. A tort, vu que sa voix correspond le mieux à l’évocation du satanisme dans le Heavy Metal, par rapport aux dépressifs et autres brutes de la Scandinavie. Excepté Quorthon qui avait évoqué, dans une interview, que le satanisme était une parodie des rites chrétiens. A ce titre, je recommande les tchèques de Master’s Hammer et de Root.


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HellhammerApocalyptic Raids.

Tant qu’on est dessus…

Je pourrais parler de Celtic Frost, mais ça aura de l’importance seulement l’année suivante, malgré l’aspect déjà iconoclaste de Morbid Tales. Ici, on parle d’un groupe genre à faire les concerts de fin d’année dans un lycée en reprenant ses chansons préférées. Ici, Hellhammer ADORE Venom. Mais d’une certaine manière, comme on va le voir.
"Third of the Storm (Evoked Damnation)" et "Massacra" déboulent sur le côté motörheadien, avec déjà une voix plus rocailleuse et moins éraillée que celle de Cronos. Une intonation dont Warrior s’écartera peu et donnera à Celtic Frost un ton à part. Surtout le premier titre. Idem pour "Messiah" et "Revelations of Doom", qui présageront des riffs tordus de Celtic Frost et sont encore imprégnés du rock ‘n roll dégénéré.
Non, en fait, le titre justifiant l’écoute, est le troisième. Une approche qui ne sera même pas reprise pour Celtic Frost tant ça place Hellhammer hors tout. Du haut de ses neuf minutes éprouvantes, obsessionnelles et peut-être un brin en roue libre, "Triumph of Death" est un essai, quelque chose d’autre. La six-cordes martyrisée à coup d’harmoniques à côté et la non-voix aidant, tout est prêt pour que le micro-riff débarque, plus lourd que toute la discographie de Saint Vitus et Trouble réunis. Certes, Black Sabbath avait déjà fait ça au début du titre "Black Sabbath", mais arriver à réitérer cette force n’est pas donné à tout le monde. Tout le morceau est comme une séance de torture rebouclée avec le premier couplet répété sur un ton moins supplicié. Doom, Death et Black doivent beaucoup à ce monstre.


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SodomIn the Sign of Evil.

On va faire vite en incluant Destruction et son Sentence of Death, vu qu’il est assez proche du premier Bathory, à part sa référence qui est Slayer et pas Venom. D’ailleurs, l’influence de ce dernier commence à s’essouffler avec cette vague evil (les démos de Death et de Possessed sont à citer). "Burst Command ‘til War" le montre tant il a du mal à conclure un disque qui déboulait à fond.
"Outbreak of Evil" explose de violence alors peu évident à l’époque, Metallica, Slayer et Exciter ayant pourtant pas mal fait de dégâts. Elle préfigure les hostilités à venir pour les années 1985 et 1986, même si elle doit encore piéger l’auditeur avant de le molester. "Sepuchral Voice" et "Blasphemer" empruntent la même voie, écrasant après avoir légèrement blessé pour endormir la méfiance. Witching Metal fonce plus directement, voyant qu’on n’est plus capable de résister.
Destruction, de son côté, avec sa production plus tranchante, frappe fort lui aussi avec les implacables "Total Desaster", "Mad Butcher" et "Devil’s Soldiers".


Recalés :


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Cirith UngolKing of the Dead.

Alors… en général, quand un groupe part de bas en terme d’écriture, d’enregistrement et de gestion de la bourse*, il est permis de croire que ça ira mieux. Pour Cirith Ungol, c’est heureusement ce qui s’est à peu près passé. Nous aurons le loisir d’en reparler, mais c’est un cas assez particulier. Parce que si au premier disque, on partait de très bas, le gang de ringards (dans les années 80, fallait le faire) a réussir l’exploit de creuser encore.

Bon, les pochettes, ce n’est pas ce qu’il y a de pire. En particulier celle-là, vu qu’on ne se paie pas la tronche ratée d’Elric sur le précédent. Ici, c’est plus sobre, on va dire. Et ça retranscrit assez bien l’esprit des écrits de Moorcock avec un petit plus sur les Weird Tales des années 30 et le jeu de rôles Donjons et Dragons. Contrairement à Manowar qui laisse encore dubitatif avec la pochette de Sign of the Hammer qui sert encore de crachoir à des gauchistes de placard. D’ailleurs, on va voir tout de suite que la qualité de la musique sera inversement proportionnelle à celle de la musique. Parce que ce disque, s’il est un poil mieux écrit, sera encore plus mal braillé et encore plus mal enregistré que le précédent qui a déjà trois ans d’âge. Quand on vit à 3000 à l’heure comme dans le Thrash, c’est beaucoup. Cela ouvre des horizons sur le qualitatif d’épique qui a fini par juste désigner n’importe quel groupe fauché ou pas qui parle d’heroic fantasy au son de leurs accords de mi et de do mal ajustés.
Une horreur. Pourtant, ça démarrait pas trop mal avec cette basse ronde et cette guitare très acide. Dommage que ça doive servir un riff mongoloïde et un… heu… raaaah, allez, un chanteur, c’est bon. A niveau-là, je n’ai même plus envie de lutter. Parce que lorsque la guitare part en solo, elle fait encore plus synthé de fin de série avec que des prises miteuses. Vous avez, quand ça sonne laser kitsch alors que ça devrait être bien roots ave guitare en lame de rasoir ? Le comble sera atteint avec leur interprétation de la (trop) célèbre "Toccata Fugue" de Bach, une vraie boucherie auditive tant elle donne l’impression d’écouter une version 8-bits. Des améliorations ? Tolkien** merci, oui. Outre "Black Machine" qui arrive à avoir un peu de riffs (pas moi qui irais me plaindre du manque de mélodies), le groupe s’économise pour les derniers titres, notamment "King of the Dead" et son intro de basse ne dépareillant pas dans des groupes de Doom. En live, surtout aujourd’hui, ces titres, avec "Atom Smasher", sont méconnaissables, et pas juste parce que ce sont devenus des papys-sans-tremblote.  Même Medieval Steel s’en sortit mieux avec un EP, c’est dire.

* A ce sujet, il y a l’anecdote marrante chez Maiden où le directeur du fanclub avait avancé les frais d’essence à Paul Di’Anno qui ne l’a jamais remboursé.
**Ne me demandez pas pourquoi le nom du groupe est de chez Tolkien et leurs paroles des chez Moorcock, le groupe n’a jamais daigné donner une réponse là-dessus. Du moins jusqu’à ce moment où vous lirez ça.


(https://i.discogs.com/pibmRb4N9ghmb7Szifyo_GV2Mj_FD2QhbwAWOBE0Rs8/rs:fit/g:sm/q:90/h:500/w:500/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTExNjc0/NTgtMTE5NzY4NDU4/Mi5qcGVn.jpeg)

SaxonCrusader.

C’est parfois compliqué de composer avec des paroles gênantes. On verra plus tard avec "Fuck the Middle East" de Stormtroopers of Death, ou hors métal avec Magma. Ici, pas sûr que le ton soit innocent. D’autant que le propos se fait bien balourd. Y compris avec les autres titres qui commencent à donner le top départ de la déconnade chez ces sentinelles du hard qui mettront six ans à sortir de ce bourbier de sucre desséché.


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OmenBattle Cry

Ce groupe fait un peu penser à Manilla Road point de vue enregistrement et voix. Et là encore, difficile d’y voir quoi que ce soit d’épique tant on est à des années-lumière d’un titre comme "Mountains" ou "Battle Hymn". Avec des errements qu’on a déjà dû subir chez Maiden (la mélodie de "The Axeman"), et des compos assez faibles, le groupe ne décroche pas le trésor secret caché dans le tombeau écarlate des Dieux du Zothique.
Allez, on peut éventuellement sauver "Last Rites" ou "Battle Cry" qui enfin se paiera un pré-refrain vraiment fort, mais passer pendant et après Open the Gates, Crystal Logic et surtout Sign of the Hammer, c’est aussi courageux que vain. Surtout avec un chanteur moins atypique que Mark Shelton et n’arrivant pas au petit doigt de pied de Adams.

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Dark AngelWe Have Arrived.

Cela y est, il est trop tard pour rêver à de grands procès contre les groupes du Big 4 : voilà qu’une vague les copie. Parfois au-delà du raisonnable. C’est le cas de Dark Angel avec We’ve Arrived qui se fera ridiculiser par Bonded by Blood d’Exodus. Retenons tout de même "Merciless Death", que le groupe réenregistra sur Darkness Descends, sans doute pour tester les bras et les pieds de Gene Hoglan.


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VoïvodWar and Pain.

Vous avez cru qu’il serait reçu, c’est ça ? HEIN ? Et ben non. Pourtant, ce son ULTRA-métallique avait de quoi satisfaire. Mais c’est encore un disque qui balance la colle au premier titre mais se perd dans la bagarre. Quand on regarde le clip, il y avait de quoi flipper à l’époque. En fait, à part les fanzines obscurs et drogués au speed, personne ne pariait un kopeck sur ce combo québécois qui se démenait pour vendre sa macédoine de Venom, de hardcore et de bruit.
Voïvod laisse à entendre une autre façon d’entendre un son métallique : celui-ci est exagérément littéral. Du genre bords très tranchants et pointus, avec assez de rouille pour refiler une bactérie mortelle. Un écho strident, quelques notes dissonantes suffisent pour comprendre que ces quatre cavaliers de l’Apocalypse n’ont rien de normaux, surtout le batteur qui avouera plus tard avoir été diagnostiqué schizophrène. Les pochettes, en particulier celle de Nothingface, parlent toute seules. Une voix hargneuse sans chercher à racler les cordes vocales soutient ces riffs déjà distordus mais encore trop grossiers, et un peu verts. Cela pédale un peu avec des titres comme "Blower" ou "Nuclear War". "War and Pain" ou "Iron Gang" s’en sortent mieux. Il va falloir attendre encore un peu avant d’entendre quelque chose de vraiment fort. Mais la guerre des Orks (les ennemis de Kobaïa) est en marche.


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VenomAt War With Satan.

Bon, ben, c’est terminé. Saxon se fait attirer par les sirènes des charts US, Motörhead est dans un passage à vide (on se consolera au moins avec la chanson "Killed by Death" sur l’EP No Remorse), et maintenant, Venom est sur la pente descendante. La faute à un choix fatal puis l’enchaînement avec le mollasson Possessed dont on reparlera l’année prochaine.
Le morceau-titre est un des champions en matière de remplissage. Le groupe ne fait même pas l’effort de cacher le fait d’entendre la même chanson durant les vingt minutes, sans que le moindre fil conducteur et obsédant ne puisse sauver la face A. La face B s’en sort mieux avec "Manitou" et "Seven Gates of Hell", même s’ils pouvaient nous éviter "Aaaaaargh !" aussi inutiles que les interludes anabolisées de Manowar. Compliqué d’avoir 2,5 tueries même en comptant les singles dont le killer Bloodlust.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 10 octobre 2022 à 23:47:01
https://www.youtube.com/watch?v=ZO2bo6ONchY

NOUVEAU TITRE DE CORONER !!!!!

NOUVEL ALBUM EN VUE !!!!!

MUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 16 novembre 2022 à 20:05:30
[:hurle] MON TOP 1985

(https://i.ibb.co/bgbxkmz/1985.jpg)

On remarquera qu'après un règne quasi-absolu des Britanniques en 1980 et 1981 dans mes tops, 4 ans plus tard c'est aux USA de l'écraser totalement avec 7 albums sur 10 ; ce qui semble logique étant donné l'explosion du nombre de groupes Outre-Atlantique dès 1983.

1 - WATCHTOWER - Energetic Disassembly
Imaginez, le thrash a à peine 2 ans, le concours de violence et de vitesse est lancé : qui sera le groupe le plus extrême ? Tous les jeunes furieux des scènes thrash Européennes et d’Amérique du Nord sont dans les starting blocks face aux couloirs… le pistolet retentit ! Soudain, un quatuor de Texans part d’un coup dans une autre direction, traverse le stade en diagonale sous l’œil médusé du public et amène le style à un niveau de complexité même pas imaginé. Riffs tordus, structures dingos, basse claquante souvent au premier plan, on pourrait qualifier ça de thrash expérimental. De fait, Energetic Disassembly est l’un des tous premiers disques clairement identifiés comme étant du metal progressif à 100%, et plus précisément du thrash progressif, qu’on appellera aussi avec l’usage « thrash technique » ou « techno-thrash », ou plus récemment « tech-thrash ». L’avertissement est nécessaire : avant de pouvoir pleinement apprécier le contenu de cet OVNI, il faudra généralement plusieurs essais pour fendre cette carapace mélodique semblant impénétrable ; l’évidence n’est absolument pas de mise ici et l’auditeur est prié de se sortir les doigts au lieu d’attendre que ça lui tombe tout cuit dans le bec. Les 4 fêlés laissent malgré tout quelques petits cailloux de temps à autres, traçant des fragments de chemin dans cette jungle de riffs et de plans improbables ; Violent Change, Asylum ou Tyrants in Distress, par exemple, proposent des riffs mémorisables sans pour autant ménager les cerveaux. La suite s’avère plus indigeste, je le concède volontiers, surtout s’il on y ajoute des vocaux à la Geddy Lee sous hélium et des roulements de toms sonnant comme sur la Sega Megadrive. Ce choix en haut du podium de 1985 en laissera plus d’un dubitatif, mais l’impact de ce disque sur la scène underground est tellement énorme. Précurseur, inventeur, innovateur, Energetic Disassembly relègue tout le monde au rang de suiveurs ou d’observateurs. Sévère mais réaliste.

2 - FATES WARNING - The Spectre Within
Le véritable album marquant la naissance officielle du metal progressif. Jusque-là nous avions quelques incursions de bizarreries rythmiques et structurelles dans un heavy metal de divers horizons (en premier lieu Mercyful Fate, mais aussi Iron Maiden, Rainbow, ou même Ozzy Osbourne voire Electric Sun), mais rien de si homogène dans la façon de construire des morceaux. Fates Warning trompe son monde, car si une oreille distraite n’y entendra qu’un heavy metal parmi d’autres, un peu de concentration révèle rapidement un subtil hermétisme déployé avec application. Ici les Américains emmènent le heavy Maidenesque de leur premier album Night On Bröcken vers des sentiers délibérément accidentés, bourrés de mélodies tarabiscotées faisant la part belle aux tensions, sur lesquelles John Arch appuie encore davantage avec des choix vocaux plutôt intrépides. Contrairement au mur que représente l’album de Watchtower, The Spectre Within reste accessible et sait titiller les instincts basiques du métalleux en lui servant des riffs redoutables (Kyrie Eleison, Without a Trace, Pirates of the Underground) et des mélodies obsédantes (Orphan Gypsy ou le chef d’œuvre The Apparition et ses lignes de chant désarmantes… « In the first is a young boy, white dove in his hand, in the second is a warrior in armour »), le tout ficelé dans des changements de signatures rythmiques qui maintiennent l’intérêt au fil des écoutes, si bien que tout anticiper reste impossible pendant très longtemps. Ce deuxième Fates Warning préfigure donc la direction musicale que prendront absolument tous les mastodontes du metal progressif « standard » des années 90, le synthé en moins - les allergiques en la matière pourraient ainsi saisir l’occasion de se réconcilier avec ce style. A marquer d’une pierre blanche.

3 - MEGADETH - Killing Is My Business… And Business Is Good!
Tout le monde connaît l’histoire du talentueux rouquin incontrôlable se faisant virer du plus célèbre groupe de metal en devenir, à l’aube de son premier album. La réponse musicale à cet affront fut cinglante : malgré une production rabotée, des vocaux « particuliers » et une pochette atroce, Killing Is My Business est un véritable coup de chevrotine que j’ai mis beaucoup de temps à apprécier à sa juste valeur – pas loin de 10 ans je dirais. Historiquement Megadeth est classé dans le thrash traditionnel, mais leurs 4 premiers disques ont assez nettement une fesse posée sur le thrash technique, et en 1985 il n’y a guère que le premier Watchtower qui parvienne à surpasser cette furieuse avalanche de riffs déments. Les principaux défauts ici sont la production faiblarde, et le mixage désavantageant les guitares (qui sont pourtant incroyables, rythmiques comme solos) tout en favorisant une voix souvent perçue comme irritante ; pour un rendu plus équilibré vous pourrez vous rabattre sur la réédition remixée et remasterisée de 2002, ou celle de 2018. Pour un rendu centré sur les guitares, vous pourrez zieuter les stellaires covers de Ristridi sur Youtube – qui pourront aussi potentiellement vous donner envie de vous pendre. Concernant les chansons maintenant : s’il on exclut la reprise de Nancy Sinatra, KIMB ne dépasse pas la demi-heure, et déploie thrasheries complexes (Loved to Deth et son couplet ultra-saccadé, le morceau-titre au riff de couplet limite funky-thrash, et Rattlehead), mid-tempos sauvages (Skull Beneath the Skin et -encore- un riff de couplet destructeur, puis Chosen Ones), tout en laissant un peu de place à une compo plus posée mais pas moins hallucinante (le chef d’œuvre thrash prog Looking Down the Cross). C’est finalement la célèbre Mechanix qui clôture l’album, célèbre car utilisée à 80% par Metallica sur Kill’ Em All et jouée en « dédicace » à la fin de maints concerts de Megadeth, mais qui pour le coup fait vraiment office d’intrus tant son niveau est inférieur de plusieurs étages au reste, de par sa structure simplette et ses riffs thrash basiques. Globalement KIMB reste sans doute le Megadeth le plus sous-estimé, mais son décorticage minutieux vous révèlera ses atours complexes, revanchards et vicieux, qu’on retrouvera sur tous ses successeurs jusqu’au début des 90s.

4 - ANTHRAX - Spreading The Disease
Malgré son affiliation historique au thrash metal, le premier album d’Anthrax (l’honnête Fistful Of Metal sorti en 1984) s’inscrivait nettement dans le mouvement speed. La bascule vers le thrash se fait donc en 1985, même si leur façon d’en jouer peut laisser planer un doute, contrairement à Megadeth, Metallica ou Slayer. En effet, d’une part, certains titres rappellent clairement le style de leur premier disque, et d’autre part, le nouveau chanteur Joey Belladonna se situe dans un registre heavy metal, voire hard rock old school de par ses influences revendiquées (Led Zeppelin, Kansas, Rush), le tout donnant une sorte de thrash allégé et hybride vraiment original et frais pour l’époque. Anthrax se démarque ainsi de la concurrence en termes d’exécution, et y associe un talent d’écriture en grosse progression. En bref, ça chante très bien, c’est riffu, les rythmes vont de la fausse ballade (intro d’Armed and Dangerous) au très énervé (Gung-Ho) en passant par du speed metal (Stand or Fall, Armed and Dangerous, Aftershock) ou du mid-tempo solide et mélodique (Medusa, Madhouse, ou Lone Justice et son intro calquée sur le riff principal de Crystal Logic de Manilla Road), ce qui garantit une belle galette blindée de tubes avec des refrains qui fusent dans tous les sens, où surgissent parfois des gang vocals. Spreading The Disease reçoit un bel accueil de la part du public et lance véritablement la carrière d’Anthrax, même si c’est l’album suivant qui fera exploser les New-Yorkais sur la scène internationale.

5 - OVERKILL - Feel The Fire
Overkill fait partie des tous premiers acteurs du thrash metal, dès l’aube des 80s, et gagne une belle notoriété underground suite à la parution de leur démo Power In Black en 1983, alors que Metallica et Slayer occupaient déjà le terrain avec leurs albums longue durée. Et ce n’est 2 ans plus tard que ces New-Yorkais parviennent à éditer un EP 4 titres puis un vrai LP, Feel The Fire. Deux années, à cette période d’ébullition du thrash, c’est très long ; les titres composés en 1982 ou 1983 peuvent déjà sonner terriblement datés dès 1985, comme c’est malheureusement le cas pour Exodus et son Bonded By Blood globalement beaucoup trop primitif pour son année de parution. Mais à ce titre, Overkill s’en sort plutôt très bien, et leur intelligente incorporation de grosses influences NWOBHM n’y est d’ailleurs pas pour rien. Entre par exemple le Priestien Raise the Dead, There’s No Tomorrow et son break à la Angel Witch, le Maidenesque morceau-titre, ou le superbe Kill at Command infusé au Diamond Head, les mélodies entêtantes s’enchevêtrent dans un ensemble blindé de riffs speed metal / thrash sans concession (Second Son, Hammerhead, Blood and Iron) rendant les morceaux à la fois puissants, inspirés et digestes. Deux autres importantes qualités élèvent ce disque au-dessus de la masse : la variation des rythmiques d’une part, qui évitent de tabasser bêtement en skank-beat d’un bout à l’autre d’une compo, et d’autre part les vocaux originaux de Robert Ellsworth, dont le timbre en papier émeri est reconnaissable entre mille. S’ensuivent pour le groupe deux années intenses de concerts en Europe et en Amérique du Nord en compagnie d’Anthrax, Agent Steel et Slayer, et leur popularité grandissante commence à attirer les grosses maisons de disques. Un album certes abrasif, mais particulièrement riche et mélodique, qui lui confère une belle importance dans l’histoire du mouvement tant il s’applique à démontrer que tout ne se résume pas à l’agressivité.

6 - HELLOWEEN - Walls Of Jericho
Ces Allemands de Hambourg sont souvent reconnus comme étant les pionniers du « speed metal mélodique », autrement appelé « power metal » depuis la fin des 90s (ou « flower metal », ou « happy metal », ou « youpi metal », de manière un peu péjorative ou moqueuse), même si de nombreuses autres formations avaient déjà tâté ce terrain avant la sortie de leur EP éponyme en avril 1985 : Rainbow, Judas Priest, Accept, Manowar, Metal Church, Pretty Maids ou Yngwie Malmsteen pour en citer quelques-uns, à peu près dans l’ordre chronologique. Le power metal se distingue du speed metal traditionnel en étant plus mélodique, plus joyeux, plus optimiste, avec peu de dissonances et des thèmes liés à la fantasy ; Walls Of Jericho en possède donc des exemples d’école : Guardians qui file comme le vent jusqu’au refrain d’une naïveté déconcertante, les couplets sautillants de Phantoms of Death, les ponts théâtraux de Metal Invaders, ou encore le rigolo Gorgar. Mais ce premier album du groupe, tout comme leur EP éponyme, a encore un bon pied dans le speed metal traditionnel, voire même le thrash metal avec Ride the Sky, titre d’ouverture aussi puissant qu’une soufflerie industrielle. Hormis sur les mid-tempos Reptile et Gorgar, le rythme ne faiblit pas : riffs déchaînés, solos en pagaille et déluge d’harmonisations, vocaux aigus un peu éraillés, basse très occupée, bien distincte, et batterie infatigable. Walls Of Jericho est une tornade qui représente bien l’arrivage de groupes allemands de power metal en cours ou à venir, tels que Blind Guardian, Rage, Running Wild, ou Grave Digger, parallèlement à leurs compatriotes thrashers Kreator, Sodom, Destruction ou Tankard. La Deutsche Qualität est en marche.

7 - ADX - Exécution
Groupe français de speed metal originaire de l’Oise, ADX n’a jamais réussi à véritablement percer au-delà de l’hexagone, mais peut au moins s’enorgueillir d’une fan-base solide dans son pays d’origine, et aussi d’être devenu un représentant culte, ultra-confidentiel, de la scène française aux USA et surtout en Amérique du Sud. Exécution n’est pas ce qu’on appelle une œuvre connue dans le monde du metal, sa maigre page Wikipédia n’existe qu’en français, et pourtant ce premier album mérite sans nul doute un meilleur traitement international et une reconnaissance au moins équivalente à celle de Skeptics Apocalypse d’Agent Steel par exemple, c’est mon avis. Rien que le morceau d’ouverture Déesse du Crime fait une éclatante démonstration de riffs rapides et précis, de mélodies chantées remarquables, de robustesse rythmique, et d’énergie. Cette maestria speed metal se poursuit sur la dernière partie de Prisonnier de la Nuit (d’une puissance bluffante) et sur Le Fléau de Dieu, où le genre frôle la perfection. ADX sait aussi modifier son approche en empruntant des chemins plus heavy metal sur les excellents L’Etranger, Prière de Satan, ou encore le complexe et instrumental morceau-titre ; le groupe donne ainsi l’impression de pouvoir accélérer ou ralentir à loisir sans perdre ni mordant, ni à-propos. Alors comment expliquer ce quasi-anonymat au niveau mondial ? Sans doute par les deux principaux « défauts » de la scène française des années 80 : une promotion tiède en dehors des frontières, découlant directement de paroles écrites dans la langue de Molière qui donnent pourtant à cette œuvre une saveur singulière.

8 - Yngwie Malmsteen - Marching Out
L’arrivée de Malmsteen sur le circuit en 1984 a totalement rebattu les cartes. Non pas qu’il ait créé le metal neo-classique per se, mais il l’a définitivement marqué de son empreinte en le rendant exubérant, et surtout vendable. Après un premier disque quasiment instrumental et étonnamment couronné de succès à son échelle, le jeune loup de la 6-cordes sort Marching Out, album au format beaucoup plus traditionnel : 8 titres chantés, structurés de manière conventionnelle, et seulement 2 plages instru servant d’interlude et de conclusion. L’approche un peu « élitiste » de Rising Force laisse donc la place à une recette davantage calculée pour cartonner ; mais point de compromission à l’horizon, pas (encore) de sucrerie FM, ça reste du heavy mélodique gorgé de riffs anguleux. Les tonitruantes I’ll See the Light Tonight, Disciples of Hell, Anguish and Fear ou Caught in the Middle envoient du bois, soutenues par le chant confiant et juste de Jeff Scott Soto (un futur nom) et aspergées de giclées de gammes mineures harmoniques dès que le second refrain se termine, solos se laissant même parfois aller à des dialogues et synchronisations guitare-clavier typiques de l’heure de gloire du metal prog / power metal / metal symphonique… qui n’arrivera que beaucoup plus tard. Car contrairement à ce qu’on lit souvent de la part de personnes ne maîtrisant pas leur sujet, la scène metal n’a pas uniquement retenu d’Yngwie Malmsteen son boulard énorme ni ses performances soi-disant démonstratives ; son style de jeu, tant au niveau des solos que des riffs, s’est répandu chez de nombreux musiciens des 90s et a littéralement envahi tout ce qui n’était pas indus, « nu », ou metal extrême. Don’t Let It End en est justement un exemple, sonnant quasiment comme du Symphony X 10 ans en avance, le côté prog en moins. Du mid-tempo solide et charmeur, tout comme l’excellent Soldier Without Faith, qui vient varier les plaisirs. Marching Out est selon moi l’album idéal pour découvrir ce bouillant Suédois : plus accessible que Rising Force, suffisamment musclé et musical pour retenir rapidement l’attention, peu avare en malmsteeneries pendant les breaks, et représentant un pilier pour le metal traditionnel de la décennie suivante.

9 - SLAYER - Hell Awaits
Après la parution de leur légendaire Show No Mercy 18 mois plus tôt, les Californiens appuient encore sur l’accélérateur et s’enfoncent dans un thrash malsain directement inspiré de l’ambiance des premiers Venom, sans toutefois abandonner complètement les influences NWOBHM qui leur allaient si bien. Avec ses riffs tortueux et effrénés, vocaux possédés, solos cacophoniques, le tout semblant confiner au n’importe quoi, l’album déploie ses atouts après un temps d’adaptation indispensable – temps que l’immense majorité de gens n’accordera pas, soyons honnêtes. Ceux qui le feront remarqueront que le rythme général est plus rapide que sur le précédent album : il n’y a guère que sur At Dawn They Sleep et Crypts of Eternity que le batteur lève sensiblement le pied (pour y déployer tous ses talents autres que sa vitesse et son endurance), ce qui génère une impression globale de linéarité. De plus, je reprocherais à ce deuxième Slayer une perte d’intelligibilité au niveau des solos. S’il y en avait beaucoup de chantables sur Show No Mercy, ici, il y en a …un seul (le dernier solo de Praise of Death). Les autres se résument à des avalanches de notes totalement prises au hasard avec moult renforts de floyd rose, pour un résultat sans queue ni tête et très facile à parodier. Mais parallèlement, Hell Awaits regorge littéralement de riffs démentiels et accrocheurs. Que ce soient l’intro mythique du morceau-titre, At Dawn They Sleep et ses pluies d’harmonisations, le break fracassant de Praise of Death, Necrophiliac et ses couplets puissants puis sa seconde moitié absolument parfaite (le passage « Lost souls of the dead, Form legions that burst through Hell's Gates », du très grand Slayer), ou Crypts of Eternity, qui empile les riffs mid-tempo tranchants, cette orgie de titres mémorables octroie à Hell Awaits une place bien méritée au panthéon des albums ayant durablement façonné le son du thrash metal.

10 - LIZZY BORDEN - Love You To Pieces
Originaire de Californie, Lizzy Borden a souvent été associé à la scène glam metal en plein essor à l’époque – à tort, comme à chaque fois que le look des musiciens semble boucher les oreilles du public (Twister Sister, Pantera, W.A.S.P…). Même si une certaine esthétique sonore radiophonique peut transparaître ici ou là, notamment sur la ballade-titre ou sur le fameux Save Me, single en puissance, on reste très majoritairement sur du heavy metal énergique : American Metal, excellent malgré la surutilisation du refrain qui rend la fin du titre un peu lourde, Psychopath et sa construction rythmique originale, ou Red Rum et Warfare aux refrains et aux breaks NWOBHM explosifs. L’album penche également sans forcer vers le speed metal, avec Council for the Cauldron ou Godiva, lui donnant une couleur bien plus agressive que celle d’un groupe de glam. Malgré ce style musical sans ambiguïté, le public se méprend régulièrement, la faute aux choix visuels assez discutables du groupe pour les photos ou les concerts, tirant vers le shock rock baveux : accessoires scéniques improbables, peluches, têtes de poupées, faux sang, coiffure « tête de loup » du chanteur, hache faisant référence au célèbre fait divers impliquant Lizzie Borden (la vraie)… En cela il se rapproche assez de W.A.S.P. : provocateur, tapageur, maquillé, goût douteux de la mise en scène, mais musicalement bien en place, mélodique et puissant. Love You To Pieces est un premier disque de belle envergure, flashy et inspiré, rempli à la fois de riffs cimentés et d’airs qui font mouche, attestant que le port de la permanente n’était pas nécessairement synonyme de metal pour lopettes.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 21 novembre 2022 à 20:39:07
1985.

Tableau d’Honneur :

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SlayerHell Awaits.

C’est terminé, Slayer ne fait plus semblant d’être mélodique, tellement il ne l’était déjà pas des masses (surtout les solos) sur Show No Mercy. Mais maintenant que les hardos y ont bien cru malgré le signe avant-coureur sur Hauting the Chapel (meilleur titre : "Captor of Sin"), ils ont bien l’air cons : le groupe montre son vrai visage et ça va saigner. Comme Araya le vociférait avant et va encore le hurler sur cet album : "No Way to Hide". "No Way to Win" ici.

La pochette est baroque, à l’image du contenu. Le groupe commence à ne plus rire avec le satanisme : "Kill Again" est le premier titre à exploiter une des marottes de Slayer : les tueurs en série. La compo, c’est bien dommage, n’a pas été retenue par le public alors qu’elle est tout aussi vicieuse et terrible. Le dernier couplet est terrifiant et Araya au bord de la crise cardiaque. On l’imagine presque les yeux révulsés lorsqu’il fait cette prise. Même si Hanneman et King attendront Seasons in the Abyss pour refaire de vagues solos, ils seront la preuve que ça n’a pas d’importance. Ils participent à l’agression générale en soutenant le flow sonore et l’ambiance malsaine. Surtout sur "Crypts of Eternity", autre titre méconnu et haletant. La montée en puissance du pont est implacable, tout comme le refrain.
Le reste de l’album est à l’avenant. C’est bien simple : la source de pinaillage pourrait être le dernier morceau, "Hardening of the Arteries", dont la dernier tiers n’est que la reprise du début de "Hell Awaits". Ce dernier échappe à l’écueil des titres à ambiance :  une intro beaucoup trop longue. Ici, l’intro pourrait être un titre à part entière, et la cavalcade infernale qui s’en suit est convaincante avec le début mitrailleuse d’Araya et de Lombardo. "Praise of Death" se rapproche plus de "Kill Again" et "Necrophiliac", et se fait même plus baroque que les autres morceaux. Mais le plus monstrueux, le morceau d’anthologie, est la troisième piste : "At Dawn they Sleep". Des riffs en béton armé, un Araya se calmant sur les cris suraigus, le tout étant sous-tendu par une progression inquiétante. Il y a  des milliers de pas à franchir avant de parler de progressif, mais en bref, le titre va d’un point à un autre. Et ce, jusqu’à la dernière speederie soutenue par un dernier couplet. Le pont contient presque, avec "Hell Awaits" et "Crypts of Eternity", tout le métal extrême à venir. Et ce, malgré la présence de Celtic Frost et Bathory la même année.

Cette année, Slayer fait une petite incursion en Europe après avoir cassé la baraque au Studio 54 de New-York et avant de sortir Live Undead. Tous sur la même totalité, les titres de Show no Mercy sont débarrassés de cette timidité heavy et en sont plus brutaux et menaçants. Les quatre assassins ont coincés leur victime. C’est l’heure du carnage.

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Iron MaidenLive After Death.

On poursuit l’incrustation des live et si on excepte l’interprétation de "The Number of the Beast" (meilleure au concert d’Hammersmith en 1982), le reste défile, percute, se perfectionne (prise retouchée en studio). Avec comme haut du panier l’enchaînement "Rime" et "Powerslave". A voir surtout en vidéo pour le Eddie démesuré et le show de Dickinson avec un masque SM pour imiter Horus.

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HelloweenWalls of Jericho.

Bon, il faut avouer que les assauts sonores allemands rebutaient, à l’époque. Le magazine Enfer et sa rubrique Et pourtant, ils tournent (puis Hard Force avec Les Truands) fourguait les plus thrash dans cette rubrique, ainsi que les groupes de heavy les plus imbitables ou décevants (le premier Kind Diamond, Cirith Ungol). Il arrivait, cela dit, que certains groupes étaient bien notés, en mode ça plaira aux amateurs. Parmi eux, Helloween.
Comme pour Metallica et Metal Church, si les plus extrêmes paraissaient vains comme un voltage trop fort pour électrocuter (le bout des doigts se brûlent), ceux-là se conduisaient dans le corps pour frapper. Et quand on écoute "Ride the Sky" pour la première, il y a intérêt à recompter ses dents quand on est habitués à Pretty Maids, Van Halen, Iron Maiden ou Thin Lizzy. Météore de Pégase dans la gueule que ce riff, les mélodies timides et surtout ce speed foudroyant. Kai Hansen chante d’ailleurs aussi mal que Hetfield, mais ça colle quand même. Et non, hors de question de parler de la trompette en plastique qui sert d’intro. Il est presque tentant de souhaiter que l’intro de l’EP la remplace, même si elle détonne un peu trop. D’ailleurs, il est assez chiant que cet EP soit avant Walls sur la réédition. La chronologie ne doit pas forcément être appliquée à ce point.
Cela dit, des titres comme "Starlight" ou "Cry for Freedom" auraient bien leur place sur cet album. Ne serait-ce que pour remplacer "Guardians" et "Metal Invaders", vraiment en dessous du reste et surtout responsable de la mauvaise influence sur le métal teuton qui pompera ces deux titres dans tous les sens avec leurs chœurs lourds et l’aspect mélodie de fête médiévale à deux balles. Ailleurs, ça cogne dur, ça reste mélodique, et non, le Happy Métal n’est pas de mise et ne sera pas non plus sur les suivants, à une ou deux chansons près. Surtout pas des titres comme "Phantoms of Death", "Gorgar" et les deux derniers. Deux sommets de force, d’epicness et de Métal. "Heavy Metal (is the Law)" peut rebuter par le côté faux live, mais "How Many Tears" est peut-être le meilleur de l’album. Le fait que Michael Weikat en soit l’auteur en dit long sur la frustration qu’a engendrée son attitude ultérieure. Pour l’heure, un grand coup de pied a été porté dans la fourmilière, et les ondes de choc vont se faire ressentir.

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ExodusBonded by Blood.

Là, n’importe qui recompterait ses dents. J’ai d’ailleurs découvert ce groupe avec le fameux live du studio 54. Et apparemment, ça ne s’était pas bien passé entre Venom et Exodus. Après, comme on va le voir, les instigateurs vont se retrouver vite dépassés.
Dès le morceau-titre, on va s’en prendre plein la gueule. Dommage qu’un tel retard les ait handicapés par rapport à Anthrax, Destruction ou Sodom. Sorti un an plus tôt, ce disque aurait fait encore plus date. On sent plus la colère dans ce disque, surtout dans "A Lesson in Violence" ou "Piranha". Cela dit, il ne faudrait pas négliger "Exodus" et ses chœurs qui n’étaient pas courants à l’époque. Du moins dans le thrash. Serait-ce la rage de Gary Holt d’en vouloir à Hammett de ne pas lui avoir demandé au sujet de ses riffs réutilisés pour Metallica ?
Toujours est-il que le groupe veut en découdre. Pourtant, on aura peut-être des prémices de la période Souza dans un titre comme "Metal Command".

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AcceptMetal Heart.

C’est une drôle de relation, l’Europe et les USA sur le Hard Rock. Les USA ont beau avoir envié la New Wave of British Heavy Metal, le Vieux Continent jalousait les scores délirants des charts des groupes américains, leur show, leur emphase. L’Angleterre a vu naître Queen, oui ou merde ? Si Iron Maiden et Judas Priest furent les fers de lance de la reconquête sur le terrain des hymnes (reléguant Saxon parmi les erreurs de parcours), des hits de la mort, l’Allemagne ne fut pas en reste. Et si ce fut une victoire à la Pyrrhus avec Scorpions à cause de l’overdose de toute une génération sur "Still Loving You", Accept se montrera moins fédérateur, mais plus efficace.
La mutation est définitive : Accept sera chromé, scandant, lisse (la pochette annonce fièrement un enregistrement numérique). Wolf Hoffmann s’impose parmi les grands guitaristes de son domaine. Udo marche sur les plates-bandes des hurleurs comme ceux d'AC/DC. Mais surtout… le disque est une merveille. J’ai moi-même fait l’erreur de m’arrêter à la chanson-titre, de peur que le reste ne soit pas au même niveau. Monumentale erreur : d’autres sont même meilleures ne serait-ce que sur les chœurs. Avec Manowar, le groupe est le meilleur sur ce truc-là. Il suffit d’écouter "Midnight Mover", énergique et présentant les 80’s sur leurs meilleures auspices ou "Wrong is Right" pour son refrain et le solo. Tout l’album, même Living For Tonite, pourrait figurer dans un film comme Retour vers le Futur ou Breakfast Club. Les autres chansons au niveau de Metal Heart ? "Screaming for a Love Bite" et "Too High to Get it Right". La première reprend la recette de "Midnight Mover" et la porte au sommet, l’autre ouvre les hostilités de la Face B dans un autre registre que "Metal Heart", avec de meilleurs chœurs.
Quelques contretemps par ci par là pour caler le tout permettent à ce disque d’être le meilleur du groupe. Russian Roulette fera aussi bien, mais c’est la seconde moitié de la décennie. Le public passera à autre chose. Quelque chose de moins positif se prépare..

Too High to Get it Wrong.

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BathoryThe Return of Darkness and Evil.......

Quand on n’applique pas une recette deux fois de la même manière, ça risque de rebuter. Et même être redondant. Quorthon commence à douter de ses chances à l’international : c’est déjà compliqué de recruter pour du Heavy, alors pour du Black… Cela dit, il parvient quand même à trouver deux glandus pour faire ce qu’il dit moyennant argent de poche… euh, je veux dire, un peu de fric. Le résultat est plus sombre mais peut-être moins énergique et in your face.
"Total Destruction" suit une intro moins vide que sur le précédent disque. Fonceur, destroy. La cadence infernale sera assez peu ralentie sur le disque : Wind of Mayhem, "Reap of Evil", "The Return". Cette dernière préfigure le black épique à venir, mais reste assez primaire. Par contre, on fera un carton rouge à "Bestial Lust (Bitch)", au titre douteux et aux influences motörheadiennes tellement prononcées que l’ami Lemmy aurait pu demander des royalties. Ce qui lui aurait fait du bien, vu qu’il se faisait pas mal arnaquer, à l’époque.
Non, gardons le meilleur pour la fin et le début. Le hit qui a poussé tant de gens (dont moi) à acheter ce skeud ? "Born for Burning". L'OVNI de l'album et du metal extrême du moment, même. Tout le monde fonce sauf eux et Celtic Frost. Passé la grosse caisse scandée et un riff venomien en diable, le sabbat de l'enfer se déchaîne. Quorthon se tient fièrement malgré des effets approximatifs. Le titre se permet deux refrains différents avec un sifflement sinistre. On a l'image directement : une sorcière est capturée et brûlée en plein sabbat. Et ricane : Satan est avec elle. Nous aussi.
 
A noter une interview dans le fanzine Decibel of Death à la fin de l’année pas inintéressante.


Reçus :


(https://www.spirit-of-metal.com/cover.php?id_album=2618)

PossessedSeven Churches.

On a trop souvent résumer ce disque au premier et au morceau-titre. Faut dire, c’est les plus brutaux avec peut-être "Burning in Hell". "The Exorcist" est culte : l’intro relative au film, la déferlante, la voix-mitrailleuse que reprendront Schuldiner et Cavalera, les soli hystériques. Dommage que la basse peine à se démarquer, mais les riffs  destructeurs de "Evil Warriors" ou de "Pentagram" font vite oublier tout ça. Cela dit, le groupe sait quand il faut souffler pour repartir de plus belle. On le voit avec "Evil Warriors" qui fonce moins que les autres, mais surtout, "Fallen Angel" ajoute une ambiance pesante avec ses cloches et son riff malveillant.
Possessed gagnera sa place de grande influence avec Death Metal. A l’instar de Venom avec Black Metal, tout est dit. Pourtant, aucun groupe de thrash n’a appelé un titre Thrash Metal. Même si "Heavy Metal Maniac" et "Metal Militia" sont passés par là. Non, inutile de parler de "Metal Thrashing Mad", pas assez pionnier. Riff aussi speed et trémolo que les autres, qui réhausse tout le reste de l’album qui parfois peine à égaler l’impact destructeur de "The Exorcist". Le groupe n’aurait pas sorti d’autres disques, ce serait peut-être encore plus culte.

(https://m.media-amazon.com/images/I/61jwnY5FnvL.jpg)

Yngwie Malmsteen’s Rising ForceMarching Out.

Yngwie Malmsteen n'a pas seulement été sous-estimé par les tenants du feeling. Mais si, vous savez : tous ceux qui vous bourrent le mou avec le blues d’avant les années 70. Et surtout les groupes de rock pas entièrement blues comme Deep Purple, Led Zeppelin (en plus d’être des voleurs), et j’en passe. Déjà lu que le Suédois était une brèle comparé à B.B. King ou Paul Kossof. Il faut dire, son passif néoclassique l’expose aux comparaisons hors métal.
Bref, ceci n’ayant pas beaucoup de sens, passons au métal. Dans ce contexte, c’est en haut. Le feeling est bien là, et les autres qui le sous-estiment, ce sont les groupes extrêmes, au son trop gras ou trop sec. Ici, la guitare est plus méchante, pleure moins. Le chanteur semble avoir pris la place, et se lâche ("I’ll See the Light Tonight", "I’m a Viking") tandis que la guitare montre une fois de plus que la concision reste malgré tout sœur du talent, même si on n’est pas obligés de s’amputer de deux doigts. "Caught in the Middle", malgré le synthé imitant (mal) le clavecin peut faire un peu tâche. En fait, il est surtout discret sur LE morceau de l’album, celui que le black metal serait désormais inspiré de redécouvrir. Il s’agit de "Disciples of Hell". Intro à la sèche, enregistrement la brouillant, mais renforçant une atmosphère trouble. Arpège final laissant place à un riff encore plus plombé que dix camions citerne remplis de gazole. Le mal suinte ces presque six minutes avec un très bon Scott. Solo à l’avenant. Titre ultime hélas absent des compiles de best of. Et il a surtout été sous-estimé par le black metal, dont le travail du son aurait été une grosse opportunité. Dommage.
Avec cet album, la formule brute touche à sa fin. Malmsteen doit conquérir qui fait et défait les réputations internationales : les États-Unis.

(https://m.media-amazon.com/images/I/61an6xJKx1L._SY580_.jpg)

LoudnessThunder in the East.

Presque envie de copier/coller le commentaire pour le précédent, à ceci près que le disque ne contient pas de miracle comme "Dream Fantasy". Dommage. Cela reste cela dit un très bon disque pour lequel j’ai l’affection particulière de "Crazy Nights" que j’avais découvert à la TV à mes débuts dans le heavy metal.

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Stormtroopers of DeathSpeak English or Die.

LOL, ROTF, Je me gausse, Je suis explosé(e) de rire. Dans le bon sens. Parce que rien que "Douche Crew" (une satire contre Slayer) ou "Sergent D." valent le détour.

(https://www.spirit-of-metal.com/les%20goupes/C/Celtic%20Frost/To%20Mega%20Therion/To%20Mega%20Therion_4156.jpg)

Celtic FrostTo Mega Therion.

Il m’est arrivé de séparer Hellhammer et Celtic Frost ou les rassembler. Raison pour laquelle Morbid Tales n’est pas dans le top 1984. Il pourrait, mais aucune chanson ne rivalisait avec "Triumph of Death", aussi mal jouée soit-il. Alors, pour 1985, To Mega Therion fait l’affaire. Cela dit, il est en dessous : trop monolithique, ne laissant pas assez la place aux expérimentations qui attendront Into the Pandemonium. Trois titres à faire surgir du lot et qui justifiaient d’investir dans ce disque : "The Usurper", "Circle of the Tyrants" et "Jewel Throne". Le deuxième est, bien entendu, le grand vainqueur des années 80 et sera un modèle pour tout le metal extrême, pillé par le black metal de Norvège et d’ailleurs, et repris par les deathers d’Obituary. Un titre au riff si tordu que même mon ancien prof de gratte fan de Coroner a trouvé déstabilisant (moins la suite), une rythmique indéracinable et un break des plus sinistres, soutenu par un chœur féminin de circonstances (l’idée sera reprise chez Triptykon). Moins varié que Morbid Tales, mais intéressant.



Recalés :


(https://www.spirit-of-metal.com/cover.php?id_album=705)

MegadethKilling is my Business… and Business is Good.

C’est bizarre, l’intro : une reprise largement plus audible de la toccata (encore elle) que celle de Cirith Ungol, mais plus bordélique. A l’image du reste de l’album. Le rouquin aurait eu, d’après une rumeur qui m’a fait sourire, l’idée de génie de ne vouloir recruter que des musiciens blonds. Je ne saurais dire d’où je tiens ça, mais bref. Pour Dave ce-n’est-pas-Metallica-qui-pourrait-en-faire-autant Mustaine, ça commence mal. Et pourtant, j'ai hésité à le faire passer.
Voix supportable seulement quand le rouquemoute s’énerve, production vilaine* et compos encore trop vertes**. On retiendra l’énergie globale, "Rattlehead" et "Killing is my Business" pour les bons titres. On peut retenir "The Mechanix" aussi, hein, mais pas pour les mêmes raisons. Oui, parce que môssieur la Teigne en Mousse ne trouve rien que de moins puéril que de refaire le coup déjà étriqué du "avec moi c’est mieux" avec une version trop rapide et encore moins bien enregistrée. En 1985, il y avait juste de quoi rire. Même si ça n’allait pas durer longtemps.
A noter qu’au moment où j’ai écrit ces lignes, la mélodie de "Rattlehead" m’a fait entendre "nananère" dans ma tête. C’était relativement drôle.

* Je crois de moins en moins à l’histoire selon laquelle ils avaient dépensé une partie du fric alloué à l’enregistrement pour acheter de la drogue.

** Le fossé avec la suite est tellement abyssal que c'en est gênant.


(https://m.media-amazon.com/images/I/51A0D178r-L.jpg)

VenomPossessed.

La période d’origine est terminée, et pas sous de bons auspices. C’est la route de l’ennui tout le long du disque, le bordel a été lavé et le programme fait penser au moment où Elvis Presley a dû avoir l’air d’un pingouin pour s’éviter la prison. Il faut dire, le groupe n’était déjà plus en odeur de sainteté après la déception en concert.

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W.A.S.PThe Last Command

La grosse déception. Après un premier album fracassant laissant les hardos permanenté et surmaquillés sur le carreau, il laisse les hardos tout court. Pas de bol : c’est dans le mauvais sens du terme. Un marasme ennuyeux dont on ne tire que les deux hymnes dont un annonce un certain ton chez Blackie : "Wild Child". La formule du précédent ne fonctionne que le temps d’un autre titre : "Blind in Texas". "I Wanna Be Somebody", "B.A.D" et "The Flame"  sont rassemblés pour de superbes riffs et Blackie qui reprend du poil de la bête. A noter ZZ Top en caméo de bienvenue dans le clip en question. Par contre, Randy Piper met les voiles, et ça, c’est un peu dommage, même si ça laisse espérer que Chris Holmes ait enfin le champ libre.

(https://i.discogs.com/KwMkMMSFq8prIBiVJ8Qwhzw_jCIfx_rDMuD8ntgw7Ew/rs:fit/g:sm/q:90/h:500/w:500/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTE2MTEz/MTQtMTMyNTE5MjAx/Ny5qcGVn.jpeg)

HiraxRaging Violence.

Même commentaire mais pas drôle. Jamais entendu un thrash aussi chétif et un chanteur aussi insupportable. Rien à ajouter.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 novembre 2022 à 01:31:50

MegadethKilling is my Business… and Business is Good.

compos encore trop vertes (Le fossé avec la suite est tellement abyssal que c'en est gênant.) On retiendra l’énergie globale, "Rattlehead" et "Killing is my Business" pour les bons titres.

T'as un grave souci [:lol]
Du thrash comme ça en 1985 c'est démentiel! Regarde cette vidéo et ose dire sans trembler des genoux que c'est pas inspiré de pondre des riffs pareils!
https://www.youtube.com/watch?v=9xLukzdk0F0 (https://www.youtube.com/watch?v=9xLukzdk0F0)

Et Looking Down the Cross c'est du poulet? Du thrash prog en 1985, il n'y avait que Watchtower pour faire ça.
Moi aussi je me suis fait avoir par la production naze, mais maintenant avec les rééditions + les covers sur internet où tu entends et vois tout, ya vraiment zéro excuse pour considérer que la suite est largement meilleure. C'est pas possible d'apprécier le thrash et de bouder ces riffs de trimbré.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 novembre 2022 à 14:04:27
"The Skull Beneath the Skin" ou "Looking Down the Cross", du thrash-prog ? C'est à peine si des groupes comme Fates Warning ou Queensrÿche des débuts ont quelque chose de prog*, alors Megadeth au début... C'est comme si j'appelais The Eyes of Horror du techno-thrash parce que Lalonde a appris avec Satch. Si tu entends du prog dès que ça complexifie un peu plus... A la rigueur, il a été prog au sens propre du mot qunad il a écrit "The Call of Ktulu"... pour les Mets.

Ce n'est pas que la production en plus... j'écoute les riffs, il a un peu plus à dire, mais c'est tout. Et surement pas autant que Watchtower (déjà que eux ont des problèmes de riff et de chant). Il avait eu au moins la lucidité de confier les meilleurs soli à l'autre guitariste. Les remixes et autres remasters, je ne dois avoir en tout et pour tout que l'édition des 25 ans de Peace Sells... but Who's Buying ? et j'ai échangé les autres contre les éditions d'origine, et heureusement que la passade vinyle n'est pas revenue. Je considère que quasi-tous les réenregistrements et remixes de métal n'ont aucun intérêt, y compris et surtout les Megadeth : ressortir Rust in Peace pour se foirer sur le chant, fallait le faire. Quant aux vidéos de reprise, ça ne m'intéresse plus depuis les trouze mille vidéos reprenant le solo de Beat It, les apprenti-guitaristes s'évertuant à ne pas le comprendre. Mustaine a déconné à l'époque, c'est tant pis pour lui.

*Pas avant au moins The Empire, pour Queensrÿche.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 novembre 2022 à 14:50:02
"The Skull Beneath the Skin" ou "Looking Down the Cross", du thrash-prog ?

Pas Skull non, mais Cross oui totalement!
Une structure qui fait ABCDEFGH c'est du prog, peu importent les instruments, les styles de base ou les classements "officiels"

C'est à peine si des groupes comme Fates Warning ou Queensrÿche des débuts ont quelque chose de prog

Ok pour Queensryche mais Fates Warning c'est du metal prog dès 1985, d'ailleurs tous les acteurs du prog des 90s le disent, je n'invente rien, il y a consensus là-dessus.

Les remixes et autres remasters, je ne dois avoir en tout et pour tout que l'édition des 25 ans de Peace Sells... but Who's Buying ? et j'ai échangé les autres contre les éditions d'origine, et heureusement que la passade vinyle n'est pas revenue. Je considère que quasi-tous les réenregistrements et remixes de métal n'ont aucun intérêt, y compris et surtout les Megadeth : ressortir Rust in Peace pour se foirer sur le chant, fallait le faire.

Ok aussi pour les remixes des Megadeth et surtout RIP comme tu dis (j'ai précieusement gardé le 1st press), mais KIMB il y a une réelle plus-value, à savoir qu'on entend ce qu'on aurait dû entendre sur la 1ère édition. Le gros point fort de Megadeth c'est les guitares, donc j'ai choisi de prendre en compte le "potentiel" de KIMB autant que le 1er résultat sonore. En tous cas c'est une perte pour toi.

Quant aux vidéos de reprise, ça ne m'intéresse plus depuis les trouze mille vidéos reprenant le solo de Beat It, les apprenti-guitaristes s'évertuant à ne pas le comprendre.

L'intérêt ici, c'est pas de se branloter sur le gars qui fait la reprise, mais sur le titre en lui-même, sa valeur brute. Dans le contexte de cette vidéo, c'est apprécier le morceau tel qu'il a été pensé au départ, et interprété avec pêche. C'est impossible de dire que c'est mauvais en voyant ça, ou alors il y a un gros souci d'appréciation du thrash à la base. Après si je te demande de mettre tes a priori de côté et de regarder ça, c'est que ça vaut vraiment le coup d'oeil et éclaire le titre de manière différente. Si tu ne veux pas fournir l'effort, ton opinion perd de sa pertinence.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 novembre 2022 à 15:30:16
Pas Skull non, mais Cross oui totalement!
Une structure qui fait ABCDEFGH c'est du prog, peu importent les instruments, les styles de base ou les classements "officiels"

Un seul titre, donc. Si on pense en terme de titre, pourquoi pas, même si "Peace Sells" ou "Good Mourning/Black Friday" (passer d'une partie à l'autre l'air de rien) l'éclatent même au niveau de la structure. Mais si on pense en terme d'album, pas de quoi pavoiser. Ce seul aspect ne suffit pas.


Ok pour Queensryche mais Fates Warning c'est du metal prog dès 1985, d'ailleurs tous les acteurs du prog des 90s le disent, je n'invente rien, il y a consensus là-dessus.


Le consensus, on sait ce qu'il vaut quand il part d'un malentendu : tout le Hard a pris "Stairway to Heaven" pour un slow, par exemple. Il en a résulté des titres tous plus dégoulinants de mièvrerie indigne d'un tube comme "Only You".


L'intérêt ici, c'est pas de se branloter sur le gars qui fait la reprise, mais sur le titre en lui-même, sa valeur brute. Dans le contexte de cette vidéo, c'est apprécier le morceau tel qu'il a été pensé au départ, et interprété avec pêche. C'est impossible de dire que c'est mauvais en voyant ça, ou alors il y a un gros souci d'appréciation du thrash à la base. Après si je te demande de mettre tes a priori de côté et de regarder ça, c'est que ça vaut vraiment le coup d’œil et éclaire le titre de manière différente. Si tu ne veux pas fournir l'effort, ton opinion perd de sa pertinence.

C'est bien ce que je dis : ils n'ont pas compris la valeur brute du solo en le reproduisant sans fausses notes et sûrement en passant des heures à le déchiffrer. Eddie van Halen, dans ce contexte (trouvé en 20 minutes chrono), a été génial. Le potentiel, je pense que c'est une erreur de se focaliser dessus : j'appelle même ça fuir la réalité, vivre enfermé dans les regrets. Il n'y a pas assez d'une vie pour avancer, alors pourquoi perdre du temps à reculer ? Même Zappa s'est fourvoyé en remixant les disques alors que franchement, avoir sorti ces disques dans les 60's, c'était déjà énorme. Je tolère tout juste des exemples comme Raw Power où il y a eu sabotage d'un tiers. Et il n'y a pas que dans la musique populaire, que c'est comme ça. Je pense que c'est plus sain de se dire "C'est ce que je j'avais à dire, j'ai au moins réussi à dire quelque chose même si ce n'est pas parfait, satisfait ou pas remboursé." que de courir après un loupé.
Je sais que t'as l'air de penser que je ne sais pas ce que je perds. Je l'ai écouté, l'album, et même les riffs et la structure de Looking Down the Cross sur les premiers remixes ne me donnent pas l'impression de passer à côté de quelque chose d'énorme. Je dirais même qu'acheter puis racheter m'a fait passer à côté d'autres disques, et que c'est toi qui n'as pas compris l'essence de Megadeth : ça n'a jamais été entièrement thrash. Avec une base heavy, hors de question de se contenter de ça. Tout ça pour dire que oui, Megadeth fera énormément mieux par la suite, à commencer par le chant.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 novembre 2022 à 15:48:27
Un seul titre, donc. Si on pense en terme de titre, pourquoi pas, même si "Peace Sells" ou "Good Mourning/Black Friday" (passer d'une partie à l'autre l'air de rien) l'éclatent même au niveau de la structure.

Hein mais non [:lol] peace sells a une structure très classique d'abord, puis passe à une seconde partie répétitive, c'est 3 étages en-dessous de Looking Down the Cross! Pour Black Friday, idem si tu vires l'intro (géniale d'ailleurs), le reste ressemble à une structure assez classique même s'il y a des accidents ici ou là. Looking Down the Cross est bien plus ambitieuse. Si tu veux vraiment comparer avec un titre de Peace Sells, prends Bad Omen ou Wake Up Dead.

c'est toi qui n'as pas compris l'essence de Megadeth : ça n'a jamais été entièrement thrash

Ai-je dit ça quelque part? Ça m'étonnerait vu que je le pense depuis que j'ai découvert le groupe!

Le consensus, on sait ce qu'il vaut quand il part d'un malentendu : tout le Hard a pris "Stairway to Heaven" pour un slow, par exemple. Il en a résulté des titres tous plus dégoulinants de mièvrerie indigne d'un tube comme "Only You".

Mais de quoi tu parles exactement? Tes idées semblent passer du coq à l'âne, j'ai du mal à suivre ton cheminement. Stairway est un morceau prog oui, et il y a zéro malentendu sur Fates Warning. Le prog consiste à structurer ses titres avec peu de répétitions, ça n'a rien à voir avec la longueur ou la complexité des pièces (même s'il y a souvent concomitance). Fates Warning répond totalement aux critères à partir de 1985 et d'ailleurs Mercyful Fate le faisait déjà en 1983, c'est juste qu'on ne les classe pas historiquement dans le metal prog, mais si on le faisait ça ne serait pas scandaleux du tout.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 novembre 2022 à 16:14:04
Hein mais non [:lol] peace sells a une structure très classique d'abord, puis passe à une seconde partie répétitive, c'est 3 étages en-dessous de Looking Down the Cross! Pour Black Friday, idem si tu vires l'intro (géniale d'ailleurs), le reste ressemble à une structure assez classique même s'il y a des accidents ici ou là. Looking Down the Cross est bien plus ambitieuse. Si tu veux vraiment comparer avec un titre de Peace Sells, prends Bad Omen ou Wake Up Dead.

"Peace Sells" n'est en rien similaire à "Wake Up Dead" ou "Bad Omen". Il est beaucoup moins linéaire que ces deux-là, ne dégage pas la même ambiance, n'évoque pas la même chose et progresse vraiment. La répétition n'empêche pas vraiment la progression : ça a bien réussi à King Crimson et Magma (réécoute "Starless" et "Köhntarkösz"). On a l'intro de basse, puis toute la structure du couplet/refrain. Puis ça accélère : on a accès à un autre niveau. Et bam, les soli (deux fois avec des changements comme Ellefson qui s'ajoute au micro), jusqu'à la rupture, et le titre se termine. Pas comme "In My Darkest Hour" ou "Holy Wars/The Punishment Due" qui reviennent au point de départ. Et "Good Mourning" n'est pas une intro : c'est un morceau à part entière. Sur "Looking Down the Cross", il est trop linéaire et ne donne pas l'impression d'avoir assez bossé. Il n'a pas eu les moyens de ses ambitions.



Ai-je dit ça quelque part? Ça m'étonnerait vu que je le pense depuis que j'ai découvert le groupe!

Je répondais à ça :

Citer
C'est impossible de dire que c'est mauvais en voyant ça, ou alors il y a un gros souci d'appréciation du thrash à la base

Mais de quoi tu parles exactement? Tes idées semblent passer du coq à l'âne, j'ai du mal à suivre ton cheminement. Stairway est un morceau prog oui, et il y a zéro malentendu sur Fates Warning. Le prog consiste à structurer ses titres avec peu de répétitions, ça n'a rien à voir avec la longueur ou la complexité des pièces (même s'il y a souvent concomitance). Fates Warning répond totalement aux critères à partir de 1985 et d'ailleurs Mercyful Fate le faisait déjà en 1983, c'est juste qu'on ne les classe pas historiquement dans le metal prog, mais si on le faisait ça ne serait pas scandaleux du tout.

Je parle de construire toute une tendance en se trompant sur l'idée de départ. Les slows de Hard et de rock d'après "Stairway to Heaven" ont été fait en croyant que ce titre était un slow. Sauf que non. C'est pareil ici : tout au plus, Fates Warning est aussi sophistiqué que Queensrÿche, mais ce n'est pas prog.
Sur la complexité, je pense même que ça a été quelque chose à voir, puisque que c'était le but dans les années 60 : Pet Sounds des Beach Boys et Revolver des Beatles ont bien en eux cette envie d'ailleurs, cette envie de complexifier, d'évoluer... de progresser, donc. Si ça consiste juste à éviter les répétitions, ça peut vite montrer ses limites. Et puis pour avoir écouté, question structure sans répétition, on est très loin de "The Adventures of Greggery Peccary".
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 24 novembre 2022 à 16:32:48
"Peace Sells" n'est en rien similaire à "Wake Up Dead" ou "Bad Omen".

Ben oui, je viens de le dire...

Il est beaucoup moins linéaire que ces deux, progresse vraiment

Note les riffs différents par titre : riff 1 riff 2 etc, note la structure, sans prendre en compte les solos. Factuellement c'est faux.

Fates Warning est aussi sophistiqué que Queensrÿche, mais ce n'est pas prog.

T'as vraiment écouté The Spectre Within et Awaken The Guardian? Franchement je me demande  [:???]
C'est pour le plaisir de dire un truc à contre-courant? C'est du metal prog, ya aucun doute là-dessus ; autant pour Queensryche on peut se poser la question, autant là c'est clair. Mais vu que t'en es rendu à dire que Looking Down the Cross est "linéaire", c'est la journée des surprises [:aie]

Je me demande comment c'est humainement possible d'arriver à ce niveau de mutuelle incompréhension alors qu'on écoute globalement les mêmes trucs (de loin)  [:lol] c'est totalement surréaliste. En tout cas on ne montera jamais un groupe ensemble, imagine le bordel :D
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 24 novembre 2022 à 16:37:48
Même si on reprend du Coroner ?  [:trollface]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 novembre 2022 à 20:24:22
Même si on reprend du Coroner ?  [:trollface]

Même pas, je pense qu'on trouverait le moyen de s'embrouiller :o
D'ailleurs mon top 1986 est prêt, tu peux écrire ta rétro maintenant :o

[:hurle] MON TOP 1986

(https://i.ibb.co/NrLTNvf/1986.png)

1 - MEGADETH - Peace Sells… But Who’s Buying ?
Dave Mustaine enrage. La popularité de ses rivaux grimpe en flèche, forts de 3 albums acclamés, faisant tous office de références en matière de thrash metal et comportant certains de ses propres riffs ; son groupe quant à lui, n’a sorti qu’un seul disque, certes apprécié par la critique, mais à la production faiblarde et au visuel dégueulasse. Pour couronner le tout, lui et Ellefson sont SDF, et les 2 autres membres encore plus toxicos qu’eux. Pourtant, de ce tableau désastreux va sortir l’un des albums les plus emblématiques du genre. Si Killing Is My Business demande une certaine attention, voire parfois de vraies connaissances musicales pour vraiment en apprécier le contenu, Peace Sells, bénéficiant d’une production à la hauteur et d’un hit en puissance (le fameux morceau-titre, avec son intro utilisée par MTV News… et son clip totalement épileptique), est un vrai succès commercial tout en maintenant un niveau d’agressivité et de technicité largement au-dessus des standards. Tout est déjà presque dit avec Wake Up Dead, qui ouvre la galette : riffs en acier trempé, tempos variés, structure originale, changements abrupts et solos furibonds. Les rythmiques compliquées et gavées de solos de The Conjuring et Bad Omen regorgent d’influences Mercyful Fate, ce qui mettra les fanas de metal progressif à genoux ; Devil’s Island et Black Friday frapperont les purs thrashers au foie avec leurs réminiscences du premier album, tandis que My Last Words portera le K.O. avec son final en sextolets d’anthologie. Après la pierre brute, voici la pierre taillée : Peace Sells lève intégralement le voile sur le talent du quartet, ainsi exposé à la face du monde. Mustaine peut enfin espérer rejoindre la popularité de Metallica – chose qu’il n’arrivera jamais à accomplir, mais les efforts déployés pour y parvenir donneront encore naissance à d’immenses disques.

2 - CRIMSON GLORY - Crimson Glory
Si 1984 et 1985 marquent la nette domination des USA sur le monde du thrash metal, le heavy metal reste quant à lui la chasse gardée de l’Europe en général et de l’Angleterre en particulier. L’apparition de ce style, encore récente chez les ricains, est cependant prometteuse (Savatage, Manowar, Dio, Helstar, ou dans un style plus shock-rock W.A.S.P. et Lizzy Borden) et commence même à muter via un courant hybride heavy/prog principalement composé de 3 formations : d’abord Fates Warning et Queensrÿche, puis Crimson Glory. Si Night On Bröcken et The Warning, les premiers disques respectifs des éclaireurs, demandaient encore une dose de perfectionnement, l’opus éponyme de Crimson Glory marque un début de carrière absolument éclatant en déployant un heavy metal théâtral et extravagant. Pourtant peu d’éléments progressifs à proprement parler sont à signaler, mais la bande aux masques d’argent déballe des palettes entières de riffs acérés et de mélodies inoubliables, survolées par la voix incroyable de Midnight (de son vrai nom John Patrick McDonald), rivalisant même avec celle du Rob Halford des années 70 – et la comparaison n’est pas exagérée. Même s’il on découvre le groupe, dès les premières secondes du disque on SAIT qu’on se dirige tout droit vers le chef d’œuvre : riffs mid-tempo savoureux, harmonisations de guitares léchées, discrètes cassures rythmiques et voix grandiloquente. Un rai de lumière tombe sur l’auditeur et perce l’épaisse couche de lassitude d’un paysage heavy metal déjà calibré et téléphoné. Valhalla, Dragon Lady, Heart of Steel, Azrael, Angels of War, Dream Dancer, les compositions défilent dans nos esgourdes ébahies et l’on crie au génie ; ces 6 morceaux tuent le game du heavy en 1986, propre et net. Les titres restants en deviennent anecdotiques, mais restent solides en soi : Mayday donne dans le heavy priestien toutes guitares dehors (dommage que Midnight y vocifère sans discontinuer), et Queen of the Masquerade, mid-tempo somme toute assez convenu, propose des solos décoiffants. Seule Lost Reflection, sorte d’intro qui n’en finit pas et s’éteint à peine après avoir décollé, ne semble pas à sa place sur cet opus d’un autre monde. Car après deux brillantes démonstrations de Fates Warning (The Spectre Within en 1985 et Awaken The Guardian cette année), Crimson Glory attire encore un peu plus le centre de gravité du heavy metal vers l’ouest.

3 - FLOTSAM AND JETSAM - Doomsday For The Deceiver
Formé en 1981 et ayant changé plusieurs fois de nom, ce quintet thrash de l’Arizona commençait à rouler sa bosse dans les clubs californiens dès 1984 en ouvrant pour Mercyful Fate, Megadeth ou Metal Church. Deux démos plus tard, l’attendu premier album voit le jour pour être directement gratifié d’une note de 6/5 par l’influent magazine Kerrang!, sorte d’adoubement immédiat pour ces jeunes musiciens laissant entrevoir un avenir radieux où les maisons de disques s’arracheraient leurs signatures et leur paieraient un illustrateur digne de ce nom. Malheureusement l’histoire du heavy metal anglais nous a appris qu’un jeune groupe armé d’un disque considéré comme un classique instantané pouvait repasser de la lumière à l’ombre en un claquement de doigt (coucou Satan, Diamond Head, Angel Witch) ; et Flotsam And Jetsam fera partie de ces éternels espoirs, les Richard Gasquet du thrash metal. Pour en revenir à l’album en lui-même, il a, c’est vrai, de quoi impressionner. Les morceaux défilent à toute allure, étalant une sauvagerie dans les riffs et les solos qui clouent au siège (Desecrator, ou le long morceau-titre, complètement dingue), tout en gardant un côté mélodique notamment dans des vocaux maîtrisés, alors que la basse déverse des galopades claquantes qui vous chopent par l’entrejambe avec une poigne de fer (le dévastateur Hammerhead ou l’hallucinant Metal Shock). Face à de tels monstres, les autres morceaux semblent moins aboutis, mais restent de solides hymnes de headbanging. Me concernant je regrette juste le refrain bizarre de She Took an Axe, et l’intro de Der Führer, qui ne va nulle-part et sonne même faux par endroits ; ce sont des détails. Pour finir, Flotsam And Jetsam réalise un coup de maître dans un paysage thrash pourtant déjà très concurrentiel ; mais le départ du fougueux bassiste pour Metallica (chez qui il sera honteusement sous-utilisé) sera le début d’une suite de galères qui empêcheront le groupe de se hisser sur le toit du monde.

4 - IRON MAIDEN - Somewhere In Time
Après la tournée pharaonique d’une année quasi entière ayant donné naissance à l’un des plus grands albums live métalliques, Iron Maiden est officiellement devenu la coqueluche internationale du heavy metal, et est logiquement attendu au tournant pour son sixième album studio. Comme le voulait Bruce Dickinson au départ, ce sera bel et bien un disque de transition, mais pas de la manière qu’il avait imaginée. L’exubérant chanteur, qui souhaitait un virage acoustique, voit tous ses morceaux recalés, et c’est le guitariste Adrian Smith qui prend pleinement le relai en donnant une forme moins anguleuse au heavy metal du groupe ; accompagné par Dave Murray et Steve Harris, il teste également des sonorités synthétiques reliées aux guitares. Somewhere In Time surprend – et déçoit – une partie de la fanbase avec cet habillage un peu plus accessible et coloré de sons MIDI, comme par exemple sur les tubes Wasted Years ou Stranger in a Strange Land (qui brille d’ailleurs par son pont et son superbe break). Pourtant, ce qui a fait la renommée du groupe est toujours au rendez-vous : rythmiques et mélodies enlevées (Caught Somewhere in Time, Heaven Can Wait, Sea of Madness – quel excellent break encore), basse testostéronée, solos soignés et structures parfois progressives (le démentiel Alexander the Great, point d’orgue de l’opus). Chez les fans, cette sortie possède aussi sa part d’inconditionnels, dont j’avoue ne pas faire partie, la faute peut-être à des refrains que je trouve gonflants (Heaven Can Wait, Stranger in a Strange Land) ou des titres auxquels ne n’accroche pas tant que ça (The Loneliness of the Long Distance Runner, Deja-Vu). Mais le bilan de ce disque reste excellent et atteste d’une évolution artistique assez audacieuse des Anglais, sans que ni la qualité globale (très haute depuis leurs débuts), ni leur signature ne soient impactées ; chose que l’on ne peut pas dire de leurs aînés Judas Priest en 1986…

5 - KING DIAMOND - Fatal Portrait
Après deux disques incroyablement novateurs ayant propulsé Mercyful Fate stars du metal underground, le groupe se disloque en 1985 suite aux désaccords profonds entre ses deux principaux artisans : le guitariste Hank Shermann voulant s’orienter vers l’AOR, le chanteur King Diamond restant un métalleux inflexible. Ce dernier part de son côté en prenant dans sa valise Timi Hansen et Michael Denner, puis engage batteur et guitariste du groupe danois Geisha pour former… King Diamond. Ici, exit le satanisme sans filtre : les thèmes des morceaux restent dans le domaine de l’épouvante et du paranormal, mais sont moins mystiques ; d’ailleurs on voit poindre une première tentative de concept narratif sur les 4 titres d’ouverture + le dernier. Musicalement, les éléments qui faisaient la classe absolue de Mercyful Fate ne subsistent qu’en partie : les riffs se font moins complexes, les structures assez conventionnelles, les compositions plus accessibles - mais les ululements caractéristiques du chanteur, les petites ambiances angoissantes et les solos foudroyants répondent toujours présents (surtout grâce à Andy LaRocque, qui remplace au pied levé Floyd Konstantin en plein enregistrement du disque pour tartiner de la double croche et du sextolet dans les délais impartis). Ce premier album présente donc une collection de titres heavy metal globalement assez courts, directs, avec du refrain habité, lancinant, de belles interventions guitaristiques et des plans rythmiques impeccablement délivrés par Mikkey Dee - un futur grand nom de la batterie. Les vocalises fantomatiques définitivement cultes de The Candle, The Jonah et The Portrait, les missiles Dressed in White (quel dialogue de solistes ici !), Charon (chouette progression structurelle), Halloween (plutôt bon enfant), ou l’inquiétante Lurking in the Dark (blindée de solos) font magnifiquement mouche. Sans être aussi stratosphérique que Melissa ou Don’t Break The Oath, ce Fatal Portrait cartonne totalement ; par contre les allergiques au strident Danois resteront encore sur le carreau.

6 - SLAYER - Reign In Blood
On ne présente plus ce disque totalement culte, pétri de qualités et de défauts. Même s’il est devenu avec les années l’un des Slayer de la grande époque que j’apprécie le moins, je ne parviens pas à en dire autant de mal que je le souhaiterais. Quand je ne l’écoute pas, Reign In Blood reste dans mon esprit cet album rempli de morceaux à moitié finis, expéditifs, aux tempos complètement (et inutilement) dingos, aux solos épouvantables… mais lorsqu’il me prend de l’écouter par nostalgie (ou dans le but de le chroniquer, ce que je n’avais jamais fait sérieusement), ses vertus ressurgissent et éclipsent une large partie des points faibles susmentionnés. Tout d’abord, l’aspect sonore : produire un opus de metal est une première pour Rick Rubin, plutôt spécialisé dans le hip-hop, et son regard neuf transcende le son du groupe. Tout est clair, limpide même, en restant lourd et agressif ; les productions de Show No Mercy et Hell Awaits sont enterrées. Ensuite, les RIFFS. En matière de thrash metal, deux compositions passeront à la postérité, à savoir les légendaires Angel of Death et Raining Blood. Le reste offre également des moments de pureté de style absolument éblouissants : le break d’Altar of Sacrifice, l’intro hantée de Jesus Saves (suivie d’un délicieux riff en 9/8), l’intro et le break de Criminally Insane et sa ride monstrueuse, Epidemic en entier (oui, et surtout le break, bordel!), ou les mythiques triolets en allers-simples de Postmortem. Enfin, le symbole. Reign In Blood se pose en 1986 comme l’album de l’excès, où tous les potards sont poussés au maximum ; lorsqu’on le prend en pleine face sans être initié au metal extrême, c’est la sidération, l’état de choc. Je me souviens encore du jour de ma découverte, et de ce hurlement de possédé au début d’Angel of Death, que j’imaginais sincèrement être une guitare pendant ses 3 premières secondes ; ce saisissement a longtemps poursuivi la seconde génération de métalleux, ainsi qu’une partie de la troisième (dont je fais partie). Alors oui, des titres comme Piece by Piece, Necrophobic ou Reborn ne semblent exister que dans le but de faire le plus de bruit possible, mais Reign In Blood est à prendre tel qu’il est : critiquable à bien des endroits, néanmoins témoignage ultime et définitif de l’intensité du thrash metal.

7 - METALLICA - Master Of Puppets
Encore un crime de lèse-majesté à l’encontre de Metallica à mon actif. Mais je ne peux décemment pas mettre ce monument du metal (de l’avis général) dans les 5 premiers de l’année, en grande partie à cause de l’infâme plagiat présent sur Welcome Home (écoutez Rainbow Warrior par Bleak House). J’ai eu la même réaction lorsque j’ai découvert Bombay Calling de It’s A Beautiful Day : j’ai rejeté Child in Time de Purple avec la force dont je l’avais d’abord étreinte. Moi j’appelle ça une saloperie, une fraude. On pourra mentionner aussi (pour la forme, tant qu’on y est) le larcin d’un riff de David Bowie sur le morceau culte Master of Puppets. Est-ce trop demander d’avoir un disque du « plus grand groupe de metal » sans qu’il ne soit entaché de copies ? Cette troisième offrande démontre pourtant que les 4 Horsemen ont de très belles ressources et seraient capables de cet « exploit » : le riff principal écrasant de Battery, le superbe effort mélodique et structurel mis dans le morceau-titre ou l’instrumental Orion, les branlées de thrash metal pur et dur de Disposable Heroes et de Damage Inc, le mid-tempo vicieux de Leper Messiah… Ces compositions sont extraordinaires… Seule The Thing That Should Not Be (« la bien nommée » l’une de mes vannes préférées ado) se traîne un peu trop et rate le coche. Je regrette aussi le fait que Kirk Hammett commence à coller un peu trop de wah dans ses solos, même s’il n’en met pas (encore) dans tous les sens en dépit du bon. Mais oui, cet opus est immense, il contient simplement un défaut qui m’est rédhibitoire, un peu comme une ferrari rutilante qui aurait des sièges léopard ou un portrait de Johnny peint sur le capot.

8 - HELSTAR - Remnants Of War
Le heavy metal américain se porte de mieux en mieux en cette période des mi-80s. Après un premier disque en 1984, l’honnête mais sans génie Burning Star, le groupe de Houston passe au niveau supérieur avec un Remnants Of War qui multiplie les compositions musclées et ma foi assez ingénieuses. Helstar semble avoir trouvé un style à exploiter : du heavy mid-tempo fait de riffs relativement complexes et de rythmiques variées pouvant tirer occasionnellement sur le speed metal, le tout ornementé des vocaux singuliers de James Rivera poussant ici ou là quelques cris perçants. Même si sa voix en elle-même constitue un atout solide, on pourrait regretter un certain manque de variété dans les mélodies proposées, surtout sur les couplets ; c’est le seul reproche que je m’autorise à faire. Pour le reste, il faudrait vraiment être difficile ou ne pas réellement aimer le heavy metal pour critiquer cet album, car tout y passe de façon progressive : le heavy classique (morceau-titre, Evil Reign, Destroyer avec un petit break à la Saxon), le speed metal classique (Conquest, Suicidal Nightmare), et en fin de galette le speed metal mâtiné d’influences tech/prog. Cette dernière direction musicale démontre que le boulot abattu par les membres dépasse largement celui de leurs débuts, de la tête et des épaules, en proposant des accompagnements corsés, des solos énergiques et autres harmonisations impétueuses (surtout sur Destroyer, Dark Queen, Face the Wicked One et Angel of Death). En somme, un très bel effort qui laisse présager une évolution vers des pans plus techniques et travaillés, et mériterait largement une attention digne des meilleures sorties de cette période. Avouons cependant que la pochette n’aide pas.

9 - FATES WARNING - Awaken The Guardian
Après le tour de force que représentait The Spectre Within, qui réussissait en un claquement de doigts à faire entrer le groupe dans le club très fermé des légendes du metal progressif de première génération, Fates Warning récidive avec une recette équivalente : zéro synthés, structures non linéaires, mesures impaires, riffs heavy en diable, solos bien sentis, accompagnés par les nasales lamentations de John Arch. Aucune « surprise » à proprement parler donc, les amateurs seront comblés par Awaken The Guardian. Je le trouve toutefois un peu en-dessous du précédent, notamment parce que certaines mélodies et lignes de chant me parlent moins ; les goûts et les couleurs. Au rayon des morceaux qui réussissent selon moi à égaler l’excellence atteinte en 1985 : l’opener The Sorceress, Fata Morgana, la magnifique Guardian (où la voix semble enfin suspendre le temps plutôt que de partir dans tous les sens), et Exodus, tenant lieu de final au refrain envoûtant. Les trois autres compositions (je ne compte pas l’intermède) me paraissent plus obscures, avec un chant plus difficile à suivre, sans véritable point d’accroche, néanmoins toujours escorté de riffs percutants comme sur Valley of the Dolls ; ce qui facilite quelque peu une digestion ardue. De l’aveu de Mike Portnoy, ce disque a eu une importance capitale quant à la direction prise par le metal progressif dans les années 90 en général, et par Dream Theater en particulier, donc loin de moi l’idée d’amoindrir sa portée ou de dévaluer son contenu. Une bonne moitié se hisse sans souci au niveau stellaire qui a fait la réputation-éclair de Fates Warning ; mais écouté d’une traite, Awaken The Guardian prend parfois des allures d’étouffe-chrétien.

10 - CANDLEMASS - Epicus Doomicus Metallicus
Suite à la création (pour simplifier) du doom metal par Black Sabbath en 1970, le style ne s’est vraiment développé qu’au début des 80s avec des groupes comme Pentagram (qui sort enfin son disque), Witchfinder General, Saint Vitus ou Trouble, diversement appréciés pour ma part, ma préférence allant très nettement vers le dernier (mieux chanté, plus ancré dans le heavy metal des 80s). Les Suédois de Candlemass en reprennent les éléments, en y rajoutant des vocaux plus lyriques, plus emphatiques et en alourdissant encore la saturation des guitares ; pour l’anecdote, leur approche sera nommée « epic doom metal » directement à cause du titre de ce premier album. J’ai longtemps perçu le doom comme un style dans lequel il ne se passait rien d’intéressant, juste des riffs lents sur des rythmes pachydermiques, agrémentés de textes de dépressif ; mais Candlemass a su conquérir toute mon attention. Les vocaux s’y font solennels, les guitares pèsent 3 tonnes, les rythmes y sont généralement lents certes mais variés, et les solos éclairent les compositions de plans pouvant aller jusqu’au shred. Cette collection de sinistres titres démarre par le cafardeux Solitude, sans doute le plus connu de leur carrière, pour ensuite bifurquer vers des terrains davantage influencés heavy metal (les breaks de Demons Gate et de Crystal Ball, illuminés par le batteur et le soliste, ou les riffs de couplets absolument énormes de Black Stone Wielder et de Sorcerer’s Pledge). Epicus Doomicus Metallicus est non seulement très bien réalisé (pour un micro budget de 1800 dollars), mais établit un réel standard de qualité pour tous les groupes doom du circuit ; c’est également une porte d’entrée de choix pour s’initier au style. Dixième place amplement méritée donc, sur une année où elles furent chères.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 30 novembre 2022 à 14:10:24
http://youtu.be/_u-7rWKnVVo (http://youtu.be/_u-7rWKnVVo)

Lux Æterna, 1er extrait du prochain album de METALLICA (72 Seasons, qui sortira en avril 2023).

Pas désagréable, mais sans aucune surprise... [:tsss]

Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 02 décembre 2022 à 14:01:51
Oui, pas ouf, c'est du speed metal typé mi-80s avec un solo d'inspiration kill'em all - mais ceux de kill'em all sont plus propres et plus énergiques.
Mais bon, ça reste Metallica donc c'est un évènement en soi, et un morceau qui sonne metal trad + de qualité correcte, d'autant plus.
Après ce qu'on dit souvent dans le cas d'un groupe énorme qui pond un truc "correct" : un groupe inconnu qui pond la même chose a zéro chance de percer avec ça.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 04 décembre 2022 à 20:46:50
1986.

Tableau d’Honneur :

(https://i.discogs.com/opWbXIyoEpUV2Dc_VwQ7WUsqVwWTdBwZfos8n1rYmgM/rs:fit/g:sm/q:90/h:600/w:599/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTE2MDgy/NDctMTQ3MzM1MTY5/OC0zNDU5LmpwZWc.jpeg)

SlayerReign in Blood.

J’en ai entendu des drôles sur ce disque. Et sur le groupe : je me souviens au collège d’une rumeur selon laquelle Slayer allait faire un concert spécial le 6 juin 2006. Ou encore qu’ils avaient fait un concert (ou une répète) dans le camp de la mort d’Auschwitz. Il faut dire, personne, et surtout pas en Europe, n’avait envie de rigoler en entendant des cons de ricains parler d’un médecin nazi que leurs autorités avaient couvert avec bienveillance.

En tout cas, c’est à ce moment-là, je crois, que je commençais à découvrir les disques en entier après achat, et non plus via des compilations maison ou des clips*. Slayer franchit un sacré cap en étant produit par Rick Rubin, l’ambiance hantée de Hell Awaits ne reste que le temps de l’intro de "Criminally Insane" et de "Jesus Saves". Cette dernière est certainement le pic de l’album avec Altar of Sacrifice. De l’autre côté du miroir, c’est furia tout le temps. Le groupe, lucide, sait que ça ne pourra pas durer autant que les autres disques. Il va falloir compacter, comprimer, condenser. J’ai du mal à trouver une source fiable selon laquelle ils avaient accéléré les bandes comme les Brésiliens de Sarcofago ou les Français de Mörsure (c’était en fait une batterie électronique de la Préhistoire). "Piece by Piece" a autant à dire que "Epidemic" ou le diabolique "Postmortem".
Le seul titre qui ne passe toujours pas pour moi, c’est "Reborn". La fin avec Araya qui monte en puissance fonctionne, mais le reste défile bêtement. Dommage. Mais "Necrophobic" reste une cavalcade qui défonce tout, et ralentit avec cette putain de réplique scandée : "Necrophobic cant’ control the paranoia, scared to die !" Dans le même registre de la fraude, il faudrait réécouter Minor Threat : s’il y a bien un groupe qui aurait pu leur demander des royalties, c’est bien celui-là. Il suffit d’écouter leurs EP sortis entre 1981 et 1982. Perso, je me souviens avoir racheté le vinyle d’origine tant je ne supportais les deux bonus d’une inutilité à faire peur : "Agressive Perfector" réenregistré et "Criminally Insane" remixé. Comme une crotte de nez sur la Joconde, presque, surtout quand on sait que le bonus servait à appâter le chaland malgré le prix exorbitant. Et ça ne s’est pas arrangé avec les bonus démos et les prises live souvent moches (je plaide coupable).

Le métal a franchi un cap cette année-là. Musicalement comme socialement (le nombre de métalleuses commence à augmenter) et médiatiquement.

* Le visionnage de l’extrait live de 1990 ne compte pas, étant donné que le titre est incomplet et le concert ultérieur. Ce qui m’amuse aussi, c’est que l’extrait vient du même concert que celui de Wembley Arena ayant servi de base au clip de "War Ensemble".

(https://i.discogs.com/WIcmVaAsfOwxgaKApPMciVitogXJEkSAl1TyIhxTNRw/rs:fit/g:sm/q:90/h:600/w:600/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTE1NDk2/MzYtMTI2NTk0ODA5/NC5qcGVn.jpeg)

MetallicaMaster of Puppets.

Un des tous premiers disques que j’ai écouté en CD gravé. Le premier de Metallica : j’avais aussi Metallica mais je ne l’écoutais pas. C’est longtemps après que j’ai racheté une vieille version puis la dernière grosse réédition en date. J’aurais pu prendre d’ailleurs le gros coffret de Ride avec le concert du festival Metal Hammer en 1985. Mais j’aimerais bien voir s’il y a un concert intégral et bien filmé avec Cliff Burton de cette tournée. Et aussi le concert de Megadeth auquel Burton a assisté. Pendant longtemps, on pensait aussi que Metallica était mort avec lui.
Honnêtement, je ne suis pas sûr que ça aurait changé grand-chose, quand on écoute les disques suivants. Quand j’écoute ce disque, je suis toujours incapable de me débloquer sur les titres les plus incontournables. Master of Puppets, ou faire évoluer le son  : Hetfield obtient enfin sa signature sonore : le hachoir. Ça fend plus que ça ne découpe net, ça écrase aussi. Et surtout, comment construire aussi bien un titre, à être capable de faire un répertoire aussi solide sans chansons. L’interlude reste d’anthologie, y compris le solo de Hammett, qui annonce le travail d’orfèvre du Black Album. Quitte à trouver une mort, autant que ce soit celle-là : Metallica fera autre chose après ça, ne sera jamais aussi et surtout plus intense. Quant à "Orion", je préfère ce titre sans chant à "The Call of Ktulu", et pas parce que c’est une compo de Hetfield et pas de Mustaine.
 Mais personnellement, si "Battery" et "The Thing That Should Not Be" se sont révélés par la suite, je n’y arrive pas autant avec "Disposable Heroes" malgré son milieu. Pourtant, il a un riff de mort d’entrée de jeu. C’est juste que mon cerveau ne voulait pas d’une telle longueur, la confondant avec "Leper Messiah" et "Damage Inc". Anecdote : je n’avais jamais remarqué la plaque d’identité et le casque de soldat américain.
On peut presque dire que ce groupe est le successeur de Led Zeppelin avec leur carrière :  la façon de retravailler ce qu’ils écoutaient égalait celui des angliches des 70’s. En effet, ces derniers transformaient les chansons volées jusqu’à les rendre méconnaissables et même infiniment supérieures aux versions d’origine ("Baby I Gonna Leave You", "Whole Lotta Love"). Perso, j’ai un peu de mal avec la reprise du titre, pas en entier, pour la série Stranger Things. C’est juste posé, là, comme ça, pour servir un élément de scénario, mais sans que ça ait un sens particulier. Pourtant, l’occasion était là : Metallica voulait dire quelque chose en ces temps-là. Peut-être pas ce qu’on a imaginé. Comme toujours.

(https://img.cdandlp.com/2019/01/imgL/119430331.jpg)

MegadethPeace Sells… but Who’s Buying ?.

Dave Mustaine peut se vanter d’une chose : d’avoir le record d’amélioration d’un statut dans le métal des années 80. Passer d’un honnête groupe de thrash, énergique mais brouillon et pénible, à l’un des quatre maîtres américains du thrash et le seul avec Metallica à avoir gardé les racines heavy, ce qui n’était pas donné à tout le monde. Une des mues les plus spectaculaires propulsant le disque à égalité avec les quatre vilains.
Comme pour Metallica, Megadeth joue de la guitare jusqu’à plus soif, jusqu’à la rupture. Comme sur Master, Peace Sells... a un morceau-titre au sommet. L’intensité maximale jusqu’au point de rupture. Personnellement, j’avais découvert ce titre avec le DVD Arsenal of Megadeth avec le fameux clip monté par un drogué du sucre. Le truc marrant, c’était le métalleux qui est interrompu par son père qui n’autorise que le journal TV à regarder. Le reste, on connait : une première partie plombée puis une chevauchée de l’enfer. Avec "Devils’ Island" et "Good Mourning/Black Friday", je pense que ce tiercé gagnant aurait pu figurer dans une bande originale hypothétique de Watchmen : la BD d’Alan Moore venait d’être pré-publiée et on y retrouve l’ambiance désespérée, loin du clinquant apparent de cette décennie. Ce temps où tout le monde écoutait Madonna en essayant d’oublier les Contras au Nicaragua, les affaires douteuses entre l’Irak et l’Iran, Bhopal, Tchernobyl, et j’en passe. Le crâne de Rattlehead est peut-être symbolique avec la visière vissée, les grosses bagues dans les mâchoires et surtout les  : Circulez, il n’y a rien à voir, rien à entendre, rien à sentir. Et si le métal était Rorschach ?
Pour le reste, c’est plus inégal : en fait, Megadeth déchaîne six titres monstrueux, ce qui est un exploit : d’ordinaire, les groupes de thrash ou de heavy attendent le troisième titre pour pâtir ou ne plus avoir d’idées de composition ou d’interprétation. Megadeth atteint six titres. Et nous prend à la gorge avec "Wake Up Dead" et sa mitrailleuse de riffs, de solos et surtout la batterie de Seamulson. En revanche, le filon s’épuise vers la fin, car si "My Last Words" se veut plus épique, il passe après le premier gros défaut de Megadeth : l’exercice de la reprise ne leur sied pas du tout. "I Ain’t Superstitious" ne convainc pas du tout malgré l’effort de fournir une interprétation heavy. Cela s’améliorera avec "Arnachy in the UK" et plus franchement avec "No More Mr. Nice Guy", mais Mustaine comprend qu’il doit laisser tomber. La conquête du Hard est en marche, et cette fois même la mort d’un membre du groupe ne pourrait pas l’arrêter tant il en est le maître absolu.

(https://i.discogs.com/LMeYCzNPYEpoVzTPlyH8K-F8s-DSArKbpZ5C3gUPN_Y/rs:fit/g:sm/q:90/h:600/w:600/czM6Ly9kaXNjb2dz/LWRhdGFiYXNlLWlt/YWdlcy9SLTI2MzM1/NjItMTM3NzIzOTI2/Mi03NjUwLmpwZWc.jpeg)

Iron MaidenSomewhere in Time.

En 1986, il fallait être rancunier, cul-béni* ou complètement sourd** pour dire du mal de Maiden. Mais être à la hauteur d’un tel succès avec cinq membres qui commencent à se partager l’écriture, ce n’est pas facile. En particulier quand les égos s’affrontent. Adrian Smith commence à s’affirmer sur ce disque, aussi bien au niveau de d’écriture que de l’orientation sonore à donner. Les temps changent, un disque ne s’enregistre plus comme avant. Et surtout, pourquoi ne pas profiter des claviers, maintenant que ce n’est plus seulement les acharnés qui venaient les soutenir au Bridge Horses, au Ruskin Amrs ou au Marquee Club qui viennent les voir dans des stades ou des salles assez grandes pour contenir Eddie the Head.
Alors, le disque suivant contiendra un son encore plus 80’s qu’avant et une imagerie encore plus 80’s qu’avant. Fini l’Égypte ancienne, place au cyber-punk, mouvement déjà condamné à disparaitre au niveau littéraire  après la publication du Neuromancien. Pour le meilleur et surtout pour le pire, c’est la musique et le cinéma qui vont permettre à ce genre de s’épanouir dans la culture populaire. Et c’est justement le premier jalon, Blade Runner, qui va inspirer Derek Riggs pour la pochette. Son symbole est plus facile à trouver, les références au groupe, beaucoup mois. Ce qui permet d’asseoir le titre "Wasted Years", superbe descente mélodique/mélodieuse qui m’a permis d’ouvrir l’oreille d’un énorme fan de guitare moderne et de funk qui déteste ce qui est trop classique. Cela dit, la guitare clavier est surtout très audible sur "Déjà-Vu", preuve que Dave Murray n’est pas vraiment l’homme de la situation pour remplir un album. Chez Smith, on citera aussi "Sea of Madness" avec son refrain à tomber par terre, et "Heaven Can’t Wait", nouveau hit de Harris. Le dernier, "Alexander the Great", est un paradoxe : la musique est géniale, les paroles sont pourries. Certes, la construction est superbe, et aurait mérité un clip supplémentaire rendant réellement hommage au personnage historique. En effet, à ce moment-là, le groupe a du mal avec la vague speed, Harris attendant 1988 pour choisir Anthrax comme thrasher en première partie. Mais quand on revient au texte, c’est d’une platitude à pousser n’importe quel parolier à faire un aller-retour Londres pour lui faire avaler son crayon.
"Stranger in a Strange Land" est cher à mon cœur : une de mes premières montées sur scène à la guitare, faisant la première partie du solo de Smith. Un clip avec un gros bruitage des applaudissements du public. Il faudrait que j’achète Maiden England qui contient les traces enregistrées de cette tournées, et 12 Wasted Years, premier documentaire sur l’histoire du groupe, et des clips.

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SortilègeLarmes de Héros.

Bah alors ? Cela m’a vanté le Heavy français et ça ne met même pas ce disque dans un top ? Et ben moi, je vais me gêner ! Et dans le tableau d’honneur, en plus. Ouèche, kesse kya ? Hum. Allez, il faut jouer carte sur table : c’était très loin d’être un pari gagné. La première fois, j’avais tout simplement coupé très court tant le son paraissait affadi, maigrelet, trop médium. Sans aigus et pas assez de grave, presque un son d’autoradio avec la main sur le haut-parleur. Ce n’était pas pour moi. Pas à ce moment-là avec l’extrême ou avec le chant en anglais qui rocke toujours plus. Mais j’ai pu entendre mieux par la suite.
La suite, ça a été d’avoir les trois disques (hors de question que j’achète des réenregistrements) sortis durant les années 80. Larmes de Héros, c’était la dernière réédition d’Axe Killer sortie en 2007, rachetée sur eBay en envoyant un chèque par la poste (coup de flip pour l’esclave de Paypal). Finalement, passé le titre un peu trop naïf à ce moment-là de "La Hargne des Tordus", "Chasse le Dragon" m’enchante. Certaines fins de phrase passaient mal mais le refrain était toujours là. Le Dernier des Travaux d’Hercule passe, puis le reste me roule dessus. "Quand un Aveugle Rêve" évite habilement le piège variétoche dans lequel "Hymne à la Mort" était tombé et "Mourir pour une Princesse" assène encore de superbes mélodies et un refrain.
Le hit suprême de l’album ? "Marchand d’Hommes", de l’aveu même de Zouille. Les paroles sont un peu courtes, mais le titre est énorme. Malgré le fade-out et la rallonge à la fin, tout y est terrible : solo, riff, mélodie, voix. Avec "La Montagne qui Saigne", le groupe parvient à étouffer le petit défaut de l’album : la propension de Zouille à remplir avec des wooooh ou eeeeeeeh à tout bout de champ. Un pinaillage grossier que je permets avant de passer à la suite et fin : "La Huitième Couleur de l’Arc-en-Ciel", pas forcément un aboutissement en soi, mais quand même un titre épique comme le reste. Zouille n’y croyait pas trop contrairement à ses comparses niveau succès commercial, mais avec le recul, ça reste une bonne façon de disparaître sur une note positive.

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KreatorPleasure to Kill.

Slayer, la chirurgie sadique en moins. Une bonne vieille tronçonneuse un brin rouillée mais qui découpe toujours bien. J’avais découvert Kreator avec Extreme Agression, notamment via le clip de "Betrayer", et déjà, je n’aimais pas trop les headbangs exagérés du deuxième guitariste.
En tout cas, le groupe était très différent trois ans plus tôt. Moins en place, moins propre en terme de prise son, mais étonnamment mieux réparti, vu qu’une deuxième guitare n’était pas là. En même temps, c’était bien pratique : ça évite d’encombrer les pistes et l’organisation. Heureusement que les querelles d’égo ne vont pas trop entamer le groupe. Il faut dire, c’est surtout Mile Petrozza et Ventor, les autres étant de passage plus ou moins longtemps. De Ripping Corpse à The Pestilence, le disque est une bête assoiffée de sang et toutes griffes dehors qui nous saute dessus sans laisser une seule chance. L’assaut ne tue pas sur le coup, mais l’agonie est interminable. Le sommet du disque ? Peut-être "Riot of Violence". Hurlée par Ventor, cette piste règle tous les défauts de Endless Pain, qui remplissait les trous avec les titres de la démo. On est loin de titres comme "Bone Breaker".
"Under the Guillotine" termine l’album comme il se doit : en laissant un pont flottant tout en continuant le bombardement de riffs démoniaques. Après, il passe derrière "Command of the Blade" pour essuyer un peu ses plâtres. Un peu bouche-trou, ce huitième titre, surtout après Carrion, moins speed. Cela dit, tout ceci n’éclipse pas "Pleasure to Kill", le plus implacable de l’album, avec un Petrozza au bord de la crise cardiaque, avec un son rapeux, comme une scie découpant rageusement un os trop épais. Ce sera rare, mais la basse de Frioretti appuie le tout en rampant dans un grognement grave.
Même avec Extreme Agression, Kreator ne retrouvera jamais cette colère maladroite mais tellement spontanée. Avec d’autres disques et démos, il influencera toute la scène underground malgré certaines critiques acerbes venant d’enragés du tape-trading.


Reçus :

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ADXLa Terreur.

Même chose qu’avec Sortilège, mais moins quand même. La faute à un instrumental qui handicape l’album, comme avec le précédent et même le suivant. ADX, groupe français de speed metal, deviendra assez vite exemplaire et presque le seul rescapé du hard français. Trust ne parle pas encore de revenir, Vulcain ne convainc pas, les autres disparaissent les uns après les autres après un dernier disque cette année-là. Malgré leurs qualités mélodiques, les groupes n’arrivent pas à percer. Le simple fait que Trust a été le seul groupe à fouler les planches déjà fatiguées du Marquee Club est en soi un signe qui ne trompe pas. Sortilège, lui, a dû se contenter d’un bar quelconque avec aucun public et une arrestation à la suite d’une bagarre.
En 1986, l’aventure se poursuit pour ADX qui distance tous ses concurrents avec un heavy/speed alliant musique et paroles. Les Enfants de l’Ombre rampe, puis lance sa chevauchée entrainante. Le refrain se permet même de très sympathiques vocalises. Changement léger de registre avec la Terreur, plus plombé, mais tout aussi mélodique au niveau du refrain. "Tourmente et Passion" et "Mémoire de l’Éternel" sont le sommet du disque. L’album évite l’écueil au niveau du son et de l’interprétation de Métamorphose et son enrobage 80’s dans le mauvais sens du terme. Tout est plus rêche et plus dans ta tronche. Bon, on évitera "Le Blason de la Honte", au riff moins convaincant. En revanche, "Alésia", sans chanteur, s’en tire mieux que les autres de ces année-là. Cela semblait être une constante chez ADX, chez qui l’instrumental ne semble pas percer et être là juste pour remplir. Ici, il n’en est rien, et le groupe déchaîne des solos forts et une cavalcade terrible. Et puis comme autre défaut, il y a ce clavier pas très maîtrisé sur "Marquis du Mal".
Mais bon, on pinaille, le disque est excellent. Ce n’était pas gagné de faire face à Helloween qui a tout fracassé, Sortilège qui sort son disque le plus sophistiqué, la vague extrême qui se prépare et tous les autres groupes si fédérateurs. Enfin, ça a quand même influencé de l’extrême comme Death, alors pourquoi pas ?


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DestructionEternal Devastation.

Autres teutons qui percent, cette année-là. Moins massif, leur thrash n’est est pas moins ravageur, et peut-être moins porté sur le satanisme basique. Le groupe tente un peu d’absurde ("Life Without Sense"), d’anti-religion ("Curse the Gods") et de ressentiment ("United by Hatred"). Il faut dire, Infernal Overkill avait un peu déçu malgré "Thrash Attack" ou "Bestial Invasion".
La production est encore plus grinçante qu’avant. La basse a toujours autant de mal à ressortir, mais la batterie est plus en retrait (pas un mal). La guitare peut poser problème tant elle semble moins épaisse et puissante, mais la voix de Schmier est moins brouillonne. Donner et prendre, quoi. Cela dit, ça n’empêche pas de percuter l’auditeur avec un des titres phares de l’album : "Curse the Gods". Un petit arpège de guitare puis de basse, assez similaire à "Choir of the Damned", intro de Pleasure to Kill. Pour l’anecdote, les versions CD ont coupé deux ou trois secondes entre l’intro et la cavalcade, qui descend les manches. Le break est particulièrement vicieux et peut-être un brin aéré.
Le reste de l’album oscille un peu : la fin de l’album est en demi-teinte là aussi, avec "Upcoming Devastation", affaiblissant "Confused Mind" et son dernier tour de riff. "United By Hatred" tient très bien la route et permet de rester en selle après le tiercé gagnant du début. "Confound Games" tente un lit de riff dangereux et un refrain encore plus réussi que "Curse the Cods", plus sombre. Avant de foncer à nouveau dans le tas avec "Life Without Sense", titre qui donnera le titre au live de 1988. Ce sera le dernier disque avec Tommy, qui quittera le groupe pour devenir policier et raccrocher cuir, clou et cartouches.

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VoïvodRrröööaaarrr.

Pour les Canadiens, ça ne rigole plus. Même si "Live for Violence" présumait des ambitions de Piggy, c’était assez insuffisant. Ici, le groupe prend enfin le bon chemin. Cela tabasse toujours, mais c’est plus ordonné et surtout plus équilibré au niveau du son. La basse se taille enfin une plus grosse part, le répertoire en concert n’est plus parasité par les reprises. Les choses sérieuses commencent. On peut excepter un titre comme "Slaughter in a Grave", pas terrible, mais le reste place clairement le groupe à part. Comme dit à propos du premier album, le son de Voïvod se présente comme un des rares qui soit vraiment métallique. Pas chromé comme chez Motörhead ou Accept, dur mais solide comme Metallica, il est plus rouillé. Mais plus agressif : comme le montre la pochette, c’est un fer grisâtre mais sale, pointu et tranchant de partout à refiler des saloperies d’infection. L’imagerie post-apocalyptique ressuscite celle de Philippe Druillet.
On l’entend avec "Körgull the Exterminator", avec son intro rampante et où Piggy commence déjà à broder son style à coup de tripatouillages sonores et de dissonances. "Ripping Headaches", la plus speed, en atteste, tout en enchaînant avec le vicieux "Horror". Mais le meilleur reste le tiercé final, avec notamment le lourd cadencé "Helldriver". La tonalité est étouffante, brute. Rien ne destine à encore à un disque comme Nothingface, mais qu’importe. Apprécier Voïvod n’est pas une sinécure, et offre plus d’ouverture que d’autres.


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Dark AngelDarkness Descends.

A part quand on passe d’une démo à l’album, réenregistrer un ancien titre, ce n’est pas une bonne idée. Et Dark Angel donne hélas l’impression de boucher un trou avec Merciless Death. Pourtant, le titre est, sans être méconnaissable, comme revitalisé d’un crac. Passé une intro plus sombre que sur We’ve Arrived, le titre déboule et Don Doty hurle toute sa rage sur le refrain, se montrant plus convaincant que Conelly. Le reste de l’album est, d’un autre côté, à l’image de ce remaniement. Et il n’est pas seulement au recrutement à la moissonneuse-batteuse de Gene Hoglan. Encore un groupe qui passe de la première à la quatrième sans fioritures. Malgré l’aspect bourratif, le groupe parvient de temps en temps à relâcher la pression malgré trois titres fonceurs au possible. Le groupe sait qu’il peut vite se fatiguer, d’où la reprise après "Hunger of the Undead". A dire vrai, le changement est plus flagrant avec un titre comme "Perish in Flames", attestant des futures prétentions techniques du groupe lorsque sera recruté Ron Rineheart. Dommage que l’album est un peu plombé dans le mauvais sens du terme sur "Black Prophecies", dont les huit minutes ne valent certainement pas celles que déploient les Mets ou Coroner plus tard. La tuerie de l’album ? "Death is Certain (Life is Not)", bien sûr. Le couplet est supérieur au refrain et le break est à tomber. Encore un groupe qui parvient à prendre son envol, et prouve qu’il faut parfois laisser passer le temps pour faire ses preuves.

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MessiahHymn to Abramelin.

Qui a dit que la Suisse ne se résumait qu’à Celtic Frost, Coroner et Samael (pas la peine de parler de Krokus) ? En 1984, Bröggi, gratteux envieux a des projets : du thrash. Après des démos boiteuses quoique iconoclastes avec les plans doom, le groupe décide de s’autoproduire avec l’aide de copains, et c’est sous le label Chainsaw Murder que va sortir leur premier album. Enregistré rapidement, le disque souffre d’une batterie en plastique chétif, mais bénéficie d’un combo guitare basse pas dégueu.
Mais surtout, Messiah doit sa réputation dans l’underground à sa voix : Tschösi. De passage dans le groupe jusqu’en 1988, date de la première séparation, le bassiste va traumatiser pas mal de fanzines avec sa voix parvenant à faire un trait d’union entre le thrash de Possessed avec toutes les branches extrêmes, notamment le black. C’est terrifiant sur "Anarchus" qui, en plus de son tremolo fou, va donner une démonstration sonore du mot folie. Moins maitrisé que Araya, cette voix n’en reste pas moins brutale, avec le speed et malveillant "Messiah" et les obscurs "Thrashing Madness" et "Future Agressor", super titre de thrash.
Comme d’autres, de plus en plus, le groupe ne renie pas les tentatives d’adoucissement depuis Metallica. Messiah tente son long titre avec des arpèges et "The Dentist" ne démérite pas trop malgré le côté on/off. On pourrait presque parler de Big Four helvétique avec leur tournant death dans les années 90.

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Nuclear AssaultGame Over.

Dan Lilker est remonté comme un coucou : ne suivant pas Anthrax vers le succès, il décide de monter ses propres groupes, mais n’arrivera qu’à un succès d’estime. Et encore. Cela ne l’empêche pas de permettre à New York de rivaliser avec les thrashers de Californie. Après avoir fait une pause rigolade avec S.O.D, Dan Lilker remotive les troupes pour que les démos puissent convaincre un label. Live, Suffer, Die est enregistrée avant une tournée américaine, puis Combat les signe. Game Over sort et là, c’est la déferlante dans les fanzines underground. Ravis d’avoir plus à se mettre sous la dent avec Dark Angel, Exodus ou Slayer, les thrashers auront le loisir d’apprécier des titres des démos réenregistrés.
Le groupe nous assène d’entrée de jeu un doublé fracassant avec "Live, Suffer, Die" et "The Sin". Ca déboule, ça tabasse, ça arrive à ne pas être trop brouillon grâce au travail préliminaire en démos. On notera surtout des titres comme Betrayal ou After the Holocaust, capable d’être aussi agressifs que  plus en retenue. Lilker s’amuse encore un peu avec les titres "Hang the Pope" et "My America", exutoire caustique, comme reliquat de S.O.D.
Cela dit, le point faible du groupe, c’est le chanteur. Si à peu près tous les chanteurs sont juste, mais chantent mal, lui arrive à faire le contraire. Il est faux, mais Lilker ne pouvait pas rêver mieux comme Baloff à défaut de Baloff. Et puis l’aspect hardcore, moins bien digéré que chez d’autres comme Suicidal Tendencies, l’a peut-être bloqué (il faut écouter Vengeance).  Mais qu’importe : la face recèle encore quelques tueries thrash comme "Stranded in Hell" malgré son côté aussi surprenant que le résultat d’élections en Corée du Nord, et surtout "Brain Death", massacre d’anthologie se propulsant parmi les titres cultes. Un disque ayant fait son chemin au point de donner son nom à un bon groupe de thrash issu du revival, on ne pouvait pas rêver mieux comme postérité.

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W.A.S.PInside the Electric Circus.

Blackie Lawless, c’est acté, devient clairement le seul maître à bord, malgré deux titres co-écrits avec Chris Holmes (les moins bons). Après le faux pas de The Last Command, le gaillard commence à se dire que la barbaques sur scène, c’est lassant. Si "Cheetah", "Inside the Electric Circus" ou encore le dernier titre attestent encore des restes de la soirée ourtancière, la tendance entraperçue sur  avec Wild Child se confirme.
Randy Piper dehors, Blackie s’empare de la guitare et recrute un nouveau bassiste, laissant le champ entièrement libre à Holmes pour les solos. Pas encore comparé à The Headless Children, mais pas loin non plus. Blackie commence par l’exercice de la reprise, tenant à rendre hommage à ses influences. "I Don’t Need no Doctor" s’offre une nouvelle direction, plus proche des meilleurs titres du premier album, comme une version plus aboutie de "Animal (Fuck Like a Beast)". Le titre de Humble Pie est plus intense joué en live par le groupe d’origine, mais les affreux passent le test avec succès.
On peut aussi citer les brillants "Restless Gypsy" et "Mantronic", dont le premier m’a fait penser à Juste une Illusion avec son refrain sur des accords assez similaire. Mais avec "I’m Alive", W.A.S.P sort le meilleur titre de l’album. Ruée en intro qui sera reprise pour "Chainsaw Charlie", et chœurs toujours au top. Break, pont, couplets, le noiraud annonce la couleur :  on va être épatés. Les paroles évoluent aussi, surtout avec ce titre qui aujourd’hui, au vu de la récente réorientation spirituelle du monsieur, pourrait faire grincer des dents. Mais bon, vu qu’il n’a pas attendu ce moment pour ne plus faire de bons disques, c’est sans regrets que nous passerons dessus. En 1986, l’avenir s’annonçait prometteur.

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Judas PriestTurbo.

Ce disque confirme qu’il ne faut JAMAIS rester sur ses a priori. Point of Entry a été un loupé, mais un groupe sait parfois se rattraper. Même s’il a fallu attendre deux disques entre temps. En 1986, les angliches se sentent déjà dépassés par la furie d’Accept, qui en deux disques, s’est imposé comme fer de lance du Heavy européen marchant sur les plates-bandes du Hard US. C’est décidé : Judas Priest veut remplir un album avec que des chansons style "Living After Midnight" ou "Rock Hard, Ride Free". Des hymnes, oui, mais cette fois, ce sera des tubes.
Et c’est réussi ! Le séquenceur n’est pas plus envahissant que chez Iron Maiden (à part très éventuellement sur "Out in the Cold"), et ils appliquent l’opération séduction à leur manière : la machine à riff. Comparer ces deux groupes est une erreur (à part d’avoir été enregistré dans le même studio) : l’un est mélodique, l’autre riffu. S’il faut trouver un exemple à ne pas suivre, il faut plutôt citer Saxon, autre machine à riff qui elle, va se planter lamentablement, s’écroulant de disques en disques jusqu’au terminal Destiny. Ici, aucun changement choquant par rapport au Judas d’antan : texte adolescent ("Parental Guidances"), furia heavy ("Rock You All Around the World", "Locked In"), approche moins directe ("Turbo Lover") et duel solistes toujours là ("Hot for Love"). Le plus puissant et le plus construit est "Out in the Cold" : le clavier y est le plus 80’s, mais un de ceux qui ont pas trop mal vieilli (aucun n’a pas vieilli). Les refrains y sont excellents de bout en bout.
Même la production synthétique est revenue après son absence sur Defenders of the Faith. C’est plus fin et lisse que chez Metallica ou Voïvod. Les années 80 sont marquées par les tentatives infructueuses de composer des singles, des tubes. Faire un tube est un genre à part entière, surtout dans le Métal tant, effectivement, ça change de la furie habituelle. Et des disques comme Metal Heart, Russian Roulette, Turbo, Somewhere in Time, Trilogy ou encore Love at First Sting de Scorpions ("Rock You Like a Hurricane") sont des modèles. Pas comme Innocence is No Excuse, Rock the Nations et encore moins Destiny.

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QueensrycheRage for Order.

Et comme de juste, devinez de qui on va parler ? Des groupes américains qui tentèrent de faire un heavy mélodique. C’est l’avantage de les recommander : ils sont rares et ont été des réussites. Parce que l’approche US du heavy est globalement à ranger dans la catégorie OSEF tant presque tout y est balourd. Et ce, malgré parfois un album ou un EP prometteurs (Armored Saint).
Mais même comme ça, Queensrÿche n’a pas atteint le niveau pour lequel il est reconnu de suite. Il a même fallu un EP ET un album, sympathiques mais sans plus. C’est avec Rage for Order que le groupe se propulse à la tête des groupes qui promettent beaucoup. Et pas qu’un peu : absolument tous les ingrédients sont au top. Le chanteur est un nouveau dans l’arène, et déjà il fait des étincelles, laissant les concurrents loin derrière lui. La production ? Elle sonne digital, numérisé, alors que la source est analogique. Elle est la démonstration de la technologie au service du discours musical. Ce sera encore plus assourdissant avec le suivant, mais déjà, rien qu’ici, la basse est massive, ronde et claquante. On vante souvent ses mérites en parlant d’intemporel. A dire vrai, ce son se bonifie plus qu’autre chose, tant les années 2010 de heavy ont régressé avec la New Wave of True Heavy Metal, voulant retrouver les petits sons rapeux de l’époque de manière volontaire alors que c’était en général faute de mieux Les paroles, elles, tentent aussi quelque chose : les textes abordent des sujets d’actualité aujourd’hui, et restent d’un bon niveau.
Le groupe passe par bien des états niveau musique. C’est une des approches mélodiques les plus réussies côté américain. Même "I Gonna Get Close to You", reprise de DaBello, est arrachée de son côté tube pour devenir un titre de heavy bardé d’arrangements électroniques et de soli. Avant et après, des tueries : "Walk in the Shadow", le doublé "I Dream in Infrared"/"The Whisper" et "Neugel Red" pour l’ensemble. Leurs refrains ne sont pas en reste, mais on retiendra surtout le très haut "London". Le groupe passe ainsi d’un sous-Maiden à un excellent groupe, influencé par Maiden, mais aussi par Pink Floyd et déchaînant un terrible duo de guitares. Cette dernière influence est salvatrice : beaucoup se sont perdus en route sur le chemin de l’aventure, de la remise en question du format chanson, répétitif par excellence et même essence. Les domaines différents prennent le dessus jusqu’à faire oublier la base rock, les plans sont collés à la queue-leuleu sans réfléchir à leur efficacité. Voir tombent dans l’arnaque conceptuelle (King Crimson sur Starless and Bible Black). Quelle ironie que le groupe ayant le mieux magnifié une ouverture prog n’est pas prog.

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Yngwie J. MalmsteenTrilogy.

Et le maestro suédois ? Ben lui, il n’aimerait pas se cantonner à une frange maniaque d’apprentis-guitaristes. Alors il se retrousse les manches pour sonner US et même écrire US. Cela veut dire fin de la partie pour Jeff Scott Solo et expérience unique (il partira après) pour Mark Boal, aussi puissant et surtout plus clair.
Le résultat est à l’avenant : retrait bienvenu des clavecins, approche FM réussie tout en gardant la rugosité de la guitare. Il faut écouter ce magnifique équilibre en enchaînant "Queen in Love" et "Crying", superbe hymne concis et entraînant d’abord, titre plus posé mais avec une électroacoustique du feu de dieu. Encore une belle démonstration, sans mauvais jeu de mots. La guitare électrique reprend ses droits, à la sonorité plus aérée qu’au début, seulement moins digressive. Le premier est important pour ne pas oublier que l’approche FM ne se limite pas à "You Don’t Remember, I’ll Never Forget". Et pourtant, il serait tentant de limiter cette approche à ce titre avec le début du solo, qui m’a fait penser au trop supporté "Parisiennes Walkways" de Gary Moore.
Chassez le naturel, il revient au galop ? Pas toujours. Seulement sur Trilogy, nouvelle démonstration néo-classique, pour un résultat dans la veine de Rainbow. Malmsteen sait ce qu’il doit à Ritchie Blackmore, du moins à l’époque. Sur "Fire" (ce refrain et ce solo) et surtout Fury, la nouvelle donne est bien installée. "Fury" doit avoir le meilleur refrain, le plus étoffé. Le duel entre Malmsteen à la guitare et Johanssen aux claviers vaut carrément le détour. Le disque sera un peu boudé par les puristes, mécontents de ne pas avoir leur dose néo-classique. Tant pis, nous apprécierons les chansons sans eux. Surtout quand se profile le disque suivant, avec Joe Lynn Turner.


Espoirs :


Et voici une nouvelle section, consacrée aux démos, qui firent des progrès foudroyants afin de permettre à un groupe de se montrer, qu’ils eurent une grande carrière par la suite ou non.

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MefistoThe Puzzle.

Restons en Suède, tiens. Metallica + Bathory + Malmsteen, ça pourrait donner quoi ? On n’en sait rien, hélas. Le groupe, voyant que Bathory a pris la seule place encore restante pour sortir au moins un album, se désespère, se déchire (bagarre brouillant l’amitié entre les trois membres) et se sépare. Dommage, quand on écoute les deux démos, et en particulier The Puzzle. Avec "Hunting High, Die" "Missing in Action", et le tendu "Frost of Inferno", il y avait de quoi espérer. Les riffs thrash, une voix black et une tentative guitaristique en marge du potager de melon aux lunettes fumées et à la gourmette en or.

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CoronerDeath Cult.

Markus Edlemann s’emmerde avec son groupe de speed un peu Glam sur les bords. Il peut remericier éternellement Celtic Frost qui recrute des roadies pour ses futures tournées américaines. C’est là que le batteur rencontre Thomas Vetterli et Ronald Broder. Dès la démo enregistrée avec le concours de Thomas "Warrior" Gabriel Fischer, le trio entame sa mue et se transforme radicalement : dès un titre comme "The Invicible", Coroner annonce la couleur pour au moins trois ans. Cela va speeder, ça va cogner, ça va shredder un peu, ça va chercher le plan tordu comme sur "Circle of the Tyrants". En  la distribuant durant la tournée américaine de Celtic Frost, un tournant se prépare.

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DeathMutilation.

On pourrait écrire un bande dessinée sur les escapades de Charles "Evil Chuck" Schuldiner à travers les Etats-Unis et même au Canada avec les fracassés de Slaughter. Dans son sillage, il laissera des groupes comme Repulsion, Massacre ou encore Autopsy. Au fur et à mesure que le set se développe, on sent poindre quelque chose. Pas seulement avec "Mutilation", la plus brute, ni "Land of No Return", disponible uniquement sur le CD de Scream Bloody Gore. Non, c’est "Zombie Ritual" qui rend tous les fanzines chèvres. L’album offira l’avantage de laisser une basse poisseuse et lourde occuper l’espace sonore, la démo de descendre d’un cran dans le tirant de guitare, laissant une version peut-être plus sombre encore.

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RepulsionSlaughter of the Innocent.

Le tout premier vrai disque de grindcore, n’en déplaise à Laurent Ramadier qui s’évertue à parler de death/thrash. Tout le monde l’était, et eux étaient moins sombre et sataniques. Sans parler du public qui venait les acclamer dans des caves ou des salles des fêtes modèle réduit, plus le genre à écouter Cryptic Slaughter que Death. Ce qui est mieux, tant ce groupe en une démo enfonce toute la concurrence crossover la plus énervée avec Nuclear Assault. Tant pis si la démo n’a pas été réenregistrée, tant elle a quand même fait date avec Heavy Metal Maniac. Une agression en bande, avec pistolet électrique, matraque cloutée, poing américain et j’en passe. Les six premiers titres sont terrifiants, déboulent, puis on baisse un peu avant d’aller vers d’autres titres puissants comme Festering Boilds, Driven to Insanity et surtout les trois derniers, achevant le lecteur de fanzine underground. L’exutoire ultime juste avant Napalm Death et Carcass, dont Bill Steer rééditera sur vinyle et CD et sous le titre Horrified. L’art de la reconnaissance.

Recalés :

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SodomObsessed by Cruelty.

Fatalement, quand on fracasse à fond sur EP, le risque est de se diluer sur un format plus long. C’est ce qui est arrivé à Sodom lorsqu’ils enregistrèrent leur premier album. Pour ne rien arranger, le groupe a envoyé la mauvaise version au label américain Metal Blade, trop pressé de distribuer ce disque après le petit succès de In the Sign of Evil. Cette version ne satisfaisait pas SteamHammer qui exigeait un réenregistrement avec l’ajout du titre "After the Deluge". Et c’est hélas la version américaine qui se rencontre le plus souvent. Et cette version ne souffre pas seulement d’une prod trop compacte, mais aussi d’une face A presque intégralement filler, à l’exception peut-être de "Equinox". La face B rattrape le coup avec le morceau-titre, puis en enchaînant les destructeurs "Fall of Majesty’s Town", "Nuctemeron" et "Pretenders to the Throne". Ce ne sera hélas pas assez , mais on peut dire que ce disque moyen ouvrira la voie à un trio qui aura la bonne idée de trouver Frank "BlackFire" Gosdzik pour continuer.

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MotörheadOrgasmatron.

Rarement entendu un son aussi inapproprié, surtout pour Motörhead. La basse a l’air maladive, la guitare fait un son bizarre de séquenceur préhistorique. Certains parlent d’un côté autoradio, je ne trouve pas. Et à part des titres comme "Deaf Forever", l’album ne présente pas le gang de Lemmy sous son meilleur jour. Ce qui est d’autant plus dommage pour présenter son groupe tout neuf : Würzel et Campbell. Deux défourailleurs qui vont diviser la boucherie/charcuterie de "Fast" Eddie Clarck. Pas un mal. Surtout quand ça speede comme sur "Claw" ou "Mean Machine". Dommage que ça délaie sur la fin avec surtout le morceau-titre, surtout après un titre comme "Doctor Rock".

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SepulturaMorbid Visions.

Autant faire un prix de groupe, puisque l’EP Bestial Devastation est aujourd’hui fourni avec l’album long. Et comme d’habitude, les débuts sont moyens, bourrés d’énergie et de fureur mais pénibles. La faute à un matériel plus que sommaire (la première guitare de Max était tellement pourrie qu’elle lui bousillait les doigts à coup d’échardes et la batterie d’Igor était brinquebalante avant qu’il ne puisse s’offrir une Yamaha, marque qui l’a endorsé depuis. Pour l’heure, en 1986, le Brésil s’est à peine remis de la dictature militaire, Iron Maiden a tout balayé au Rock in Rio et les thrashers semblent faire énormément parler d’eux : Genocidio, Seculo XX, Sarcofago, Armagedom, Mutilator, Holocausto, Chakal, Vulcano (Bloody Vengeance peut valoir le coup), Psychic Possessor… et Sepultura. Morbid Visions n’est pas vraiment à la hauteur de sa réputation à ce moment-là : l’ensemble devient rapidement pataud à l’écoute de titres comme "Funeral Rites", "War" ou "Empire of the Damned". Pourtant, on y croiyait avec le morceau-titre, "Crucifixion" et surtout deux autres titres, dont un est passé à la postérité : "Show Me the Wrath" et "Troops of Doom". Le premier dégaine un riff vicieux puis une rythmique décalée qui ne gâche pas trop le titre, tandis que l’autre sera une référence parmi le black et le death metal, en témoigne Schuldiner faisant des clins d’œil au gang brésilien.

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PossessedBeyond the Gates.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Le groupe embraye sur le suivant et… se retrouve en panne. Je ne sais pas ce qu’il en est de la saga l’Exorciste, n’ayant vu que le premier et le jumpscare culte du troisième, mais ce n’est pas la folie. Même "The Heretic" n’est pas très enthousiasmant. Pn peut éventuellement citer le plus intéressant "March to Die" ou le fleuve "No Will to Live". Le reste ressemble à des titres pas finis, à des chutes de studio, mais on est coincés entre le brulot précédent et le tournant, hélas sans lendemain, de The Eyes of Horror, où Satriani créera la surprise de prendre un précurseur du death sous son aile.

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LoudnessLightning Strikes.

Ah ? et dans le genre conquête US avortée, citons aussi Lighnintg Strike. Comment la foudre peut-être frapper moins fort que le tonnerre ? Ah mais c’est parce que c’est visuel et pas sonore ! Mais c’est bien sûr. Après des débuts laborieux, on pensait que le groupe était sur les rails pour consuérir le monde du heravy. Las, ils ne peuvent pas s’empêcher de croire que tout le monde peut, dans le monde, s’attaquer au public américain avec la bite et le couteau. Erreur. Et ça conduit à un disque manquant de mordant et de saveur, et surtout un Minoru Niihara comme affadi par le quasi-travestissement musical. Tout le monde ne réussit pas un Metal Heart ou un Turbo.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 05 décembre 2022 à 23:57:11
Bah alors ? Cela m’a vanté le Heavy français et ça ne met même pas ce disque dans un top ?

Vu que je préfère le Candlemass, qui est 10ème, logique que ce disque n'apparaisse pas dans mon top 10.
Et puis avec le temps je me suis pris à mieux apprécier leur premier album. Larmes De Héros a un je-ne-sais-quoi de malaisant au détour d'un couplet ou d'un refrain. Une candeur, un côté gentillet... voire puéril si je suis de mauvais poil. J'aime toujours beaucoup Chasse le Dragon et Le Dernier des Travaux d'Hercule. Mais le reste me semble de plus en plus fadasse.
C'est un peu pareil avec le ADX d'ailleurs, même si je préfère nettement La Terreur à Larmes De Héros.

Sinon j'aime beaucoup Game Over, il a été l'un des derniers à dégager de mon listing, avec Trilogy d'ailleurs.
Pleasure To Kill et Darkness Descends, mouaif, il y a quelques passages cultes et leur influence sur le metal extrême est très importante, mais écouter ces 2 trucs d'une traite me file la migraine. Pareil pour le Voïvod, hormis le 1er morceau c'est compliqué pour moi d'accrocher!
Turbo? Ya pas moyen :o
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 28 décembre 2022 à 15:32:54
Alors, je vais faire une exception. L’année 1987 est si incroyable pour moi, que je ne vais pas faire une rétrospective complète. Je vais plutôt faire un vrai top. Et pas des moindre, un top 11, parce que, comme dirait l'autre, j’aime bien aller une étape au-dessus.


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ADXSuprématie.

On continue sur la lancée du métal français et cette fois, on décroche le gros lot. Si un jour, on m’avait dit que je lancerais un album de Heavy/Speed tout en haut d’un classement, je crois que je lui rirais au nez. Heureusement que je suis bien tombé parce qu’en plus, ce n’est même pas en ayant écouté au préalable que j’ai acheté ce disque, réédité par No Remorse Records. Les progrès sont tout simplement foudroyants… à une exception près, mais j’y reviendrai.
Malgré l’aspect un peu désuet de l’intro "Nostromo", l’album démarre sur les chapeaux de roue. La chanson-titre décoche un petit speed hargneux au niveau des couplets. La mélodie s’affirme au fil des disques chez ADX et ça se sent. Les solos sont également à la hauteur. C’est vrai, de penser à une mise en bouche et de ne pas bourrer tout de suite. Et ça, ils l’ont très bien compris quand on écoute "Victime". Certainement la plus speed de toutes, la plus acharnée, celle avec le plus l’ambiance, en témoigne l’interlude avec le petit rire nous rappelant qu’on est avant les années 90. Cette époque où on n’avait pas peur de la Fantasy underground. Les jeux de rôle, les livres dont vous êtes le héros et autres. Avec ce titre et "Brocéliande", on est en plein dedans. On pardonnera d’ailleurs le fade-out inapproprié sur ce dernier titre, de même que l’instrumentale, "Le Secret de l’Olympe", plus faible que "Alésia" (l’interlude qui n’a rien à foutre là). C’est bien simple : TOUS les refrains sont forts, entrainants, et n’ont plus rien à envier aux pontes européens. Surtout ceux du "Jugement de Salem" et "Templier". Le morceau le plus réussi est sans contexte "Notre Dame de Paris". Le plus heavy de tous, le plus hargneux. Je me souviens du concert du groupe en 2017 près de chez moi. C’était juste avant que Pascal Betov ne quitte le groupe. Ce soir-là, Phil m’avait confirmé que Exécution et Exécution Publique seraient réédités. On attend encore le live (pour l’anecdote, il devait s’appeler Saucisson à Live).
Même si l’extrême bat son plein dans le reste du monde, ça fait plaisir de voir que le métal français puisse encore faire de superbes chansons et qu’un groupe n’a pas (encore) jeté l’éponge après l’hémorragie de 1986. Plein de bonnes choses en perspectives.


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SlaughterStrappado.

Celui-là n’est pas le meilleur de l’année, loin de là. Pourtant, c’est un sacré coup de cœur. Un thrash/death punkoïde fonçant à toute vitesse au risque de rompre ("One Foot in the Grave"), une rythmique marteau-pilon, des riffs abrutissants mais jouissifs. Il peut paraître lourd mais sa petite demi-heure en fait une dose supplémentaire en cas de lassitude de Reign in Blood. D’ailleurs, le disque avait été enregistré en février  1986, mais n’a pas pu sortir avant l’année suivante, et amputé de quatre titres.
Ce qui est fort dommage, malgré les défauts de One Foot. Les trois autres, surtout l’implacable "Maim to Please", se battent furieusement pour ne pas être occultés par les autres. Il faut surtout écouter la version réarrangée pour resituer le disque. Cela dit, les sept titres sortis initialement y arrivaient. Certes, "Parasite" et "Tales of the Macabre" sont un peu en deçà, mais qu’importe. La furie dans cet album et sa spontanéité qui firent même fuir un Schuldiner déjà en quête d’autre chose sont étourdissante. Imaginez ce que des titres comme "Disintegrator/Incinerator" ou "Tortured Souls" auraient pu donner dès la sortie prévue. C’est frustrant, mais déjà en 1987, c’était quelque chose, et le death metal n’était pas encore établi. La réputation, elle, l’était déjà : l’advance tape était déjà accessible aux fanzines de l’époque. Le plus terrible reste "Nocturnal Hell" et ses riffs vicieux entre Discharge et Celtic Frost.
Le groupe n’arrivera pas à battre le fer tant qu’il était chaud, hélas. Le délai a pu leur être fatal et les nouveaux morceaux étaient plus classiques. Ils n’avaient pas cette colère acide. Alors autant ne pas bouder son plaisir et se payer une rasade de contrebande bien cognée. One Two Fuck You !!!!!


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HelloweenKeeper of the Seven Keys, part 1.

On peut comprendre Kaï Hansen d’avoir recruté Michael Kiske. La formule à quatre, fonceuse, puissante, mélodique, fonctionnait. Mais sa voix n’allait bientôt pas pouvoir suivre les compositions qui allaient bientôt accueillir des arrangements en plus grande quantité. Vous imaginez, "Halloween" avec la voix de Kaï ? Moi non plus.
Tout le monde sait que ce disque fut un tournant pour le groupe qui tient là un chanteur en or malgré la défection des acharnés du punkoïde qui avaient déjà la bière qui remontait en écoutant Bruce Dickinson. Mais ce que tout le monde ne sait pas, et surtout ce que Hansen n’avait peut-être pas imaginé, c’est que Michael Kiske n’allait pas se contenter de chanter, d’être frontman et donc de servir de mascotte. Non. Il veut composer aussi. Et quand on écoute "A Little Time", on sait qu’on a affaire à quelqu’un qui n’a pas été égaré par là. Comme Michael Weikath qui l’avait déjà prouvé avec "How Many Tears" puis "Twilight of the Gods". Certes, le groupe commence à planter une graine qui, peu à peu, va faire sa réputation à tort de groupe de happy metal avec "Twilight of the Gods" et "Future World", et le simple fait que l’ensemble est moins agressif que Walls of Jericho et les autres groupes de speed comme Living Death ou Grave Digger. Sans parler du thrash qui assoit sa domination. Reste le morceau phare du groupe : les treize monumentales minutes d’"Halloween", dont je n’avais écouté pendant un moment que les cinq du clip, sont éblouissantes. Il est peut-être dommage que la formule allait être stupidement clonée, sans efforts de variations ni de fulgurance, mais c’est ainsi. Le filon va rapidement s’épuiser niveau qualité, n’accouchant que du groupe Scanner.
C’est peut-être le dernier disque ou le groupe montre une équipe soudée. L’égo est quelque chose de difficile à maitriser, surtout quand il  se multiplie. Hansen va l’apprendre aux dépens du groupe, mais les voir en concert était à l’époque un bonheur. Surtout avec Kiske qui s’en sort bien avec des titres comme "Ride the Sky".


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Infernäl MäjestyNone Shall Defy.

Ah oui, deux albums canadiens. Cette scène de thrash est moins pionnière qu’aux États-Unis, moins iconique qu’en Allemagne et pas très novatrice à part Voïvod. Un peu comme la Suisse qui a Coroner. Mais elle est constante malgré tout, comme la scène allemande. Razor, par exemple, est aussi ponctuel que Motörhead, Sacrifice fait un bon thrash slayerien et D.B.C, on va en parler en dessous.
Et là, c’est ENCORE plus slayerien. Peut-être au-delà du raisonnable, mais il est tellement puissant qu’il surpasse totalement Overkill à ce moment-là et Testament qui, eux, ont jeté leur dévolu sur Metallica. Ignorant suprêmement la virée sur Reign in Blood, le groupe a sûrement écouté en boucle Hell Awaits en essayant de ne rien piquer. Il y en a ("Night of the Living Dead"), mais ils cherchent bien le riff qui tue. On excusera la pochette un peu trop cartoonesque, pour se concentrer sur la voix vicieuse qui représente à elle toute seule le côté clone toujours, tu m’intéresses du groupe (lu dans un vieux fanzine), mais des guitares lourdes et tranchantes et une basse rampante au possible. Les termes slayeriens sont aux rendez-vous, un peu comme ceux de Jaws dans Piranhas. Fracassant d’entrée de jeu avec "Overlord", assombrissant davantage la base, le groupe réitère cette tuerie avec le morceau-titre et son refrain implacable et la dinguerie qu’est "Skeleton in the Closet". Si "Night of the Living Dead" reste le titre le plus abouti, l’ambiance est plus intense sur le vrai dernier morceau (on jette l’outro et ses chœurs too much) : "Anthology of Death". Parfois, c’est à se demander si Trey Azagthoth et David Vincent n’ont pas acheté cet album en trois exemplaire histoire d’en user deux jusqu’à les casser.
Hélas, cette bombe sera leur unique assaut, n’arrivant pas à tenir les égos en place. Les quelques démos finiront pas donner suite à la séparation du groupe. Ils sont revenus depuis, ont fait quelques albums, mais perso, je n’ai pas écouté. Peut-être par peur de ternir ce petit. Cela n’arrive pas toujours de faire un foutu skeud avant de disparaître dans un nuage de fumée.


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AnthraxAmong the Living.

Je me rappellerai toujours de la gueule de mon professeur de guitare en entendant le riff speed de "Among the Living", tant il le trouvait débile. Il faut dire que les trois barrés avec ce rythme-là donne l’image du moshing. Mal élevé, énergique mais un brin béta.
Bon après, heureusement que le reste du titre dresse la barre plus haut avec son refrain et ses refrains, montrant une autre façon de reprendre des titres. D’ailleurs, le groupe éblouit en enchaînant presque sans temps mort les trois premiers morceaux, et surtout les très soutenus "Caught in a Mosh" et "I am the Law", thrasherie dingue sur Judge Dredd. D’autres titres sont peut-être un peu en deçà, peut-être moins mémorable. Cela dit, "Skeletons in my Closet" s’en tire bien, et les autres titres gravitent autour de la grande tuerie de l’album, justifiant un gros travail rythmique : "Indians". C’est d’ailleurs ça la force du groupe : des riffs killers et surtout une exécution… très physique. On se surprend à hurler "WAAR DAAAAAAAAAAAAAAAAAAANCE" quand se termine le  refrain imparable.
Jo Belladonna est au sommet, confirmant son statut dans le groupe depuis le précédent et ses autres thrasheries à la limite du crossover. Même si State of Euphoria ne sera pas à la hauteur, d’autres prendront le relais pour mosher.


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CoronerR.I.P.

Contrairement à certains, Coroner a fait l’effort d’écrire des titres spécialement pour un premier album, avec la signature chez Noise Records. Qu’on se rassure, pas sûr qu’un autre label les aurait mieux traité. Leur mixture, à ce moment-là, de Metallica, de Celtic Frost et de flamenco a pu faire reculer.
En même temps, passé "Nosferatu", ça devient un peu erratique. Si "Totentanz" reste un puissant instrumental qui fera dire à Coroner que sans voix, ce n’est peut-être pas très concluant au-delà de deux titres ("Last Entertaintment" et "Host" sont un peu des tricheries). "Suicide Command" est bancal, en plus. Alors pourquoi avoir mis cet album si haut ? Parce que les autres font envoler le groupe déjà loin, bien sûr. L’assaut meurtrier de "Reborn Through Hate" montre déjà un groupe en possession de moyens suffisants pour être un des meilleurs groupes de métal du moment. Le seul de l’album qui soit devenu un classique, et ce n’est pas pour rien. La guitare de Baron et la voix de Royce font dire à Marquis que ça valait le coup. On retiendra aussi le sous-estimé "Where Angel Dies" et le "Fried Alive", précurseur des riffs de plus en plus tordus à venir.  Plus compliqué est le remaniement de "Spiral Dream". Il est moins inutile vu que le groupe prend ses marques après le parrainage de Tom Warrior, mais semble déjà daté avec l’affirmation du trio et surtout de la paire d’écriture que constituent Baron et Royce.
A signaler que si, à l’époque, un groupe comme Death était du gore metal, c’est bien parce que l’appellation death metal était déjà prise. Et par ni plus ni moins que des groupes comme Coroner.


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D.B.CDead Brain Cells.

Encore un groupe du Canada ! Hé oui. Et si celui-là avait eu une vraie carrière, on ne se serait pas contenté de Voïvod. Arrivant de Montréal et sortant une ou deux démos, ils parviennent à ouvrir pour la bande de Piggy au fameux Spectrum, salle de spectacle réputée pour avoir accueuilli une grande partie de la scène extrême (World War III avec notamment Destruction, Celtic Frost et Possessed).
L’album est nettement moins bas du front que Strappado, mais ce n’est pas encore la finesse. Cela dit, on sent un certain besoin physique pour pouvoir jouer avec eux. On a tantôt un thrash presque hardcore (cette voix) ultra agressif, mais qui arrive de temps en temps à lever le pied sans faire une croix sur les riffs ("Negative Reinforcement"). Le groupe se voit attribuer les services du déjà réputé Randy Burns, qui confère aux guitares le tranchant qu’il faut et à la basse une place de choix dans le mix. Paré de ces atours, le disque bombarde la zone de ses riffs destructeurs ("Deadlock") et parfois assez tordus ("Tempest"). Remarque amusante : je n’avais jamais remarqué le crâne, croyant que c’était un visage tourmenté dans l’ombre. Cela pourrait être une version raw, brute, underground de Coroner. Du moins s’ils avaient pu maintenir le niveau de puissance et incorporer leur volonté de progresser sur Universe. A dire vrai, le groupe se rapproche plus du meilleur de Nuclear Assault. Mais en encore plus vicieux, comme on peut l’entendre sur "Terrorist Mind". Même si on peut entendre Dark Angel ("Power and Corruption").
On ne peut pas vraiment parler de Big Four canadien tant Razor et Sacrifice furent plusieurs crans en dessous. En tout cas, D.B.C peut se vanter de se hisser parmi les meilleurs thrashers du pays et de l’Amérique. Et aussi d’avoir été découvert jusqu’à aujourd’hui via le magazine Hard Force et le spécialiste du speed, Hervé S.K Guégano.


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MotörheadRock ‘N Roll.

Orgasmatron était un galop d’essai, ce disque est une tuerie. Sa production, aussi façon garage, donne un côté très brut, façon autoradio. Pas trop un mal, quand rarement un disque aura porté aussi bien son nom. Pour l’occasion, l’Animal revient aux futs, pour relancer la machine infernale à coups de double-pédale.
"Rock ‘N Roll" est un pur hymne au sens attitude rock. Moins séminal que "Overkill", ce titre assène tout de même un riff puissant, et déboule sans se perdre. Il en sera de même pour le carré d’as à la suite, surtout "Stone Deaf in the USA" et "Blackheart", rappelant les grandes heures avec "Fast" Eddie, mais sans son bordel sous fumette. Wurzel et Campbell sont bien incorporés dans le groupe, déchargent parties rock et furieuses (l’implacable "Traitor"). Lemmy décide même d’inaugurer un peu : une chanson d’amour. "All for You", un tube qui aurait pu en détrôner certains aux USA, montre le plus l’apport de ces deux-là. Surtout Campbell et son solo plus mélodique que tous ceux de Fast (pas dur !). Parlons aussi de "Eat the Rich" : a-t-on entendu aussi efficace depuis "Ace of Spades" ou "Stay Clean" ? Pas sûr. Parfois le doute habite.
Ce sera parti pour une pause de quatre ans. La seule dans la carrière du groupe qui, par la suite, plafonnera à trois ans d’attente entre chaque disque au fil de la santé de Lemmy.


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DeathScream Bloody Gore.

Parfois, on peut se demander si enregistrer les titres depuis le début de carrière ne serait pas un défaut. Déjà que le premier Maiden ne contient pas que des tueries, celui de Death sera assez vite dépassé dans ses plus vieux titres par les groupes de thrash, déjà passés à autre chose. Prenez "Evil Dead" par exemple : difficile de ne pas penser à l’intro de Amazone de Sortilège, non ?
Ce titre est le plus ancien, datant même de la période Mantas, période pré-Death avec les autres membres de Massacre, Rick Rozz et Kam Lee. A ce moment-là, Charles Schuldiner s’appelle encore "Evil Chuck" et son logo est encore sanguinolent et poussiéreux. Mais entre-temps, le metal va faire du chemin : Sortilège est plus sophistiqué, Slayer plus canalisé dans ses agressions et les thrashers les plus furieux de plus en plus violents. Possessed sort Seven Churches. Autant dire que pour rester dans la course, ça sent le roussi. D’autant qu’on est sans pitié avec ceux qui vont voir les majors après avoir fait la réputation dans les circuits parallèles avec tape trading, correspondance, etc. Le cas de Death est plus épineux : il est le seul à avoir gardé l’approbation avec Scream Bloody Gore et courtisé ceux jusque-là peu enclins à écouter plus de deux titres de thrash qui dégueule. Avec "Zombie Ritual" et "Sacrificial", Death peut atteindre facilement ce quota, et même le dépasser avec "Land of No Return" ou "Mutilation". "Torn to Pieces" et "Regurgigated Guts" semblent avoir été écrits pour remplir.Il aurait mieux fallu sacrifier pour garder dix titres sur CD comme sur vinyle.
C’est peut-être ça, l’exploit : avoir gardé la base et su conquérir de nouveaux adeptes. Surtout avec d’anciens titres comme "Infernal Death", datant de 1985, et surtout cette production, poisseuse à souhait et pourtant si spécieuse. Avec  une seule guitare, Schuldiner envahit l’espace mais laisse de quoi vombrir à la basse, qui ne mettra pas longtemps à disparaître sous le magma morrisoundien.


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Joe SatrianiSurfing with the Alien.

L’éternel débat technique/feeling aurait dû être enterré depuis les premiers albums de Malmsteen. Mais puisque certains intégristes du vieux blues insistent, on peut remercier Joe Satriani poser le dernier clou dans le cercueil des idées reçues du rock. Dommage que les deux se soient perdus depuis, ayant perdu toute inspiration et recul au tournant des années 90.
Mais en 1987, Joe "Stach" a une révélation : et si c’était ma guitare qui chantait ? L’idée imparable : l’auditeur aura son compte de mélodies et de refrain tout ne versant pas un cachet supplémentaire. Et il va tellement bien broder l’album que celui-ci va être une petite révolution : sa décantation depuis des années et surtout l’inécoutable premier disque. A se demander qui est le Surfer d’argent : lui ou Vai, son élève zappien ? A moins que ce ne soit Galactus. La production est en tout cas à l’avenant : rarement un son aura sonné aussi laser. Et aussi daté tant on dirait les compresseur de la Préhistoire. C’est la différence avec Malmsteen qui creuse dans de vieux et brûlant Marshall. Satriani a deux autres cordes à son arc avec le laser : le sustain des années 80 et une sonorité plus rock ("Midnight"). Tandis que la rythmique en béton armé accompagné d’une boite à rythmes déboule, la guitare joue, virvelote, shredde… et chante (la chanson-titre). "Ice 9" fout déjà la honte à la génération suivante de groove metal et "Satch Boogie" rappelle que le jeu de cet alien humanoïde est une grande synthèse.
Si le meilleur son est à entendre chez The Extremist, la meilleure écriture est à chercher sur Surfing with the Alien. A défaut d’être au niveau de Van Halen, Satch est méritant dans le domaine de l’innovation. Encore aujourd’hui, cet album toise hautainement des hangars complets de disques aussi stériles et brinquebalants les uns que les autres,  ne jurant que par la technique (démonstrative) ou que par le feeling (limité).


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PoisonInto the Abyss.

Une démo ? Ah oui. Mais Espoir ne signifie pas concrétisation. Hélas, c’est surtout malheureux pour ce groupe tandis qu’un autre groupe sans lendemain, Violent Force, a pu décrocher le contrat, Dieu sait pourquoi. En plus, j’ai hésité avec l’album I.N.R.I de Sarcofago, mais c’est bien parce que je préfère la production de cette cassette.
Lorsqu’en 1987, le magazine Rock Hard sort le sampling Teutonic Invasion Part 1 en 1987, il espère en tirer de futurs grands de la scène. Les enregistrements sont bruts de fonte, seulement remixés pour la forme. Parmi eux, se trouvent des groupes de thrash dans le giron de Destruction ou de Metallica. Aucun d’entre eux n’accèdera au même rang, pas même Paradox se contentant d’un statut un peu culte. Surtout pas Minotaur ou Poison, celui qui va nous intéresser. Et c’est bien dommage, tant ce titre laissait présager quelque chose pour la scène death, parent pauvre entre le heavy/speed mélodique imposé par Helloween, et le thrash imposé par Destruction. Sans parler du pur speed de Running Wild, de Rage et de Grave Digger. Avec un batteur en place, un bassiste encore plus présent et surtout une voix plus black que death, on aurait eu un album certes auto-produit, mais à l’impact aussi indéniable que celui de Repulsion. "Sphinx" tente quelques plans d’ambiance et décharge le thrash slayerien avec conviction. Plus vicieux, "Yog-Sothoth" est un sprint sous un coktail dangereux de produits dopants. Son pré-refrain est méchant à souhait, rappelant Slayer et les débuts de Kreator. Même si "Requiem/Alive" n’est pas au même niveau, la surprise attend le thrasher au tournant : "Slaves (of the Crucifix)". Du death/thrash haletant, tonitruant et élastique, ne relâchant jamais sa prise pendant les 9 minutes et demi d’assaut, d’écrasement et d’asphyxie. La guitare envenime avec ce son malade pendant le pont, reprise de la montée en puissance imparable du début.
Probablement un des pires gâchis de la scène extrême cantonnée aux fanzines avec Mefisto. Même si le groupe n’a pas influencé grand monde, le guitariste ne lâchera pas l’affaire avec le groupe similaire R.U. Dead ? puis le groupe de stoner One Past Zero. Façon de boucler la boucle dans un doom/rock à l’imagerie aussi sale que celle de Hellhammer, qui les avait aussi inspiré.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 décembre 2022 à 20:05:02
[:hurle] MON TOP 1987

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1 - KING DIAMOND - Abigail
Alors qu’en 1986 King Diamond testait et affinait ses compétences de conteur macabre sur une poignée de titres, il décide de sauter le pas l’année suivante en écrivant et composant un concept-album intégral, basé sur une histoire type horreur de série B. Ici, le croquemitaine Danois campe le rôle du narrateur en plus d’interpréter tous les personnages en modulant sa voix si caractéristique. L’ambiance petit budget et doubleur solitaire semble très risquée ; d’ailleurs en découvrant le disque il y a maintenant presque 25 ans, j’ai souvent ri de malaise devant ces ululements outrancièrement théâtraux.
Cependant, tout a basculé le jour où j’ai acheté le CD dans un bac à promos pour le fun. Je me suis mis à lire les textes pour la première fois, en écoutant la musique en même temps, pensant m’en payer une bonne tranche… et je me suis retrouvé happé dans l’histoire totalement par surprise. De morceau en morceau, je plongeais en 1845 en compagnie de Jonathan, Miriam, des cavaliers noirs et du fantôme du comte, avec une certaine délectation pour ce kitsch intégralement assumé, ainsi que cette singulière adéquation entre la voix et les textes – lors des dernières notes de l’oeuvre, mon avis sur le chant de King Diamond avait pivoté de 180°. Quant aux compositions, j’avais remarqué dès le début que les musiciens n’étaient pas là pour déconner. Heavy metal classieux, structures à tiroirs, guitare solo lumineuse ou forcenée, rythmiques biscornues : Arrival, A Mansion in Darkness et The Family Ghost, ces 3 compos d’ouverture débarquent avec fracas sur l’Olympe du style et parviennent même à faire oublier la séparation du divin Mercyful Fate. Les autres titres ne sont pas en reste : The 7th Day of July 1777 et sa superbe intro, le riff punitif et le break mélodique d’Omens, l’entraînante Possessed puis l’inquiétante (et étrange) Abigail, et enfin le final grandiloquent de Black Horsemen.
King Diamond se retrouve donc en 1987 au sommet du heavy metal grâce à cette sorte de comédie musicale version Tales From The Crypt ; et en donnant une chance à Abigail, une partie des détracteurs de ce chanteur hors-norme risquent d’expérimenter comme moi une conversion radicale et immédiate, tel un athée tombant à genoux devant un miracle.

2 - CACOPHONY - Speed Metal Symphony
Dans mes tops, je n’ai mentionné qu’une seule fois le producteur Mike Varney, à l’occasion de la sortie d’Yngwie Malmsteen de l’anonymat avec Steeler en 1983. Mais son écurie Shrapnel Records déversait dans les années 80 une benne de groupes ou d’artistes de heavy/speed metal avec une propension pour le shred : Vicious Rumors, Chastain, Tony McAlpine, Vinnie Moore, Apocrypha, Racer X, Fifth Angel, Hawaii ou Cacophony. Si toutes ces formations ont accouché de bons albums, dont plusieurs en 1987, bien meilleurs que les dépréciateurs professionnels du shred ne le laissent entendre (avec cette guéguerre foireuse technique VS feeling ton-cul-sur-la-commode), le dernier de la liste survole la mêlée avec une maestria qui écrabouille la concurrence, bien au-delà des frontières du label.
Emmené par la légendaire paire de guitaristes Marty Friedman, 24 ans, et Jason Becker, 17 ans, Cacophony propose une collection de 7 titres speed metal, dont 5 chantés, qui décollent la tapisserie et fissurent la pierre. 45 minutes de riffs implacables et surtout de guitares virevoltantes, explorant de nombreux territoires mélodiques, des plus réjouissants (l’instrumentale culte Concerto, début du break de Desert Island) aux plus inquiétants et dissonants (outro de Where My Fortune Lies, dernière partie du break de The Ninja, final du morceau-titre) en passant par les plus mélancoliques (intro de The Ninja). Outre le tsunami de solos et d’harmonisations néoclassiques qui noiera sans difficulté les oreilles non aguerries, l’album propose aussi de vrais morceaux avec de vrais couplets, de vrais refrains, de vrais trucs à chanter en même temps que Peter Marrino et son organe granuleux ; les extraits de concerts d’époque circulant sur internet ne sont certes pas à son avantage (je pense surtout à son cri d’agonie porcine sur la version live de Desert Island), mais ici sa performance studio reste solide.
Speed Metal Symphony représente à la fois l’apogée du speed des années 80, et le pinacle du shred au service de la mélodie, orchestré par deux des guitar-heroes les plus incroyables de la scène metal entière. Ici, pas de demi-mesure, toute la gloire des années 80 en matière de virtuosité instrumentale, de permanentes et de futals en cuir a été condensée et distillée pour obtenir cet extrait d’une rare pureté.

3 - SEPULTURA - Schizophrenia
Sepultura réalise le fantasme des lycéens touchant vite fait à la musique : arrêter l’école à 15 piges pour former un groupe et en vivre – même si cela mettra un peu de temps. Si les frères Cavalera cherchaient à faire du metal extrême dès 1984, influencés par Celtic Frost, Slayer, Venom etc., ce n’est qu’en 1987 avec l’arrivée du soliste Andreas Kisser que le groupe eut enfin les moyens de ses ambitions. Terminé, les démos et disques « true » et « raw », désormais les Brésiliens ont le niveau et les idées pour pondre du thrash avec leur propre marque de fabrique, cette ambiance et ce son gargouillant, glougloutant.
Le ton est donné dès le premier morceau, From the Past Comes the Storms : rythmes thrash frénétiques, production étouffée, borborygmes ressemblant vaguement à de l’anglais, mais structure travaillée et cassures mid-tempo gouleyantes qui constitueront l’une des signatures musicales de Sepultura. L’écart de maturité et de compétences techniques avec Morbid Visions, pourtant seulement sorti l’année précédente, est considérable : les compositions ne bourrinent plus bêtement sans discontinuer ou presque, s’architecturent plus intelligemment, multiplient les breaks et égrainent riffs variés et solos intenses (les cultes To the Wall, Escape to the Void et Screams Behind the Shadows). Cet écart de gabarit se transforme même en véritable fossé lors du morceau instrumental Inquisition Symphony, festival de riffs de toutes sortes et de plans inspirés, avec en cerise sur le gâteau les premières incursions de guitare sèche dans leur musique. On peut légitimement se demander s’il s’agit bien du même groupe! Le célèbre label américain Roadrunner Records ne s’y trompe d’ailleurs pas et leur propose un deal.
Schizophrenia relève donc du petit exploit : avec des compétences qui explosent, une griffe plus affirmée et un premier soutien contractuel de taille, cette bande de jeunes chiens fous dessine maintenant son avenir au niveau international. En 1987 ils ont seulement entre 17 et 19 ans, rappelons-le… c’est dire le talent à l’œuvre.

4 - AGENT STEEL - Unstoppable Force
Suite au remarqué Skeptics Apocalypse en 1985, les speed metallers d’Agent Steel accueillent en leur sein l’excellent guitariste Bernie Versailles, qui enrichira drastiquement la musique de la bande : d’un speed metal trop concentré à mon goût sur la vitesse pure, les compositions sont dorénavant plus variées, plus propres aussi, jouant davantage sur les mid-tempos et les harmonisations, tout en gardant une bonne dose de rythmes endiablés et bien sûr ses vocaux haut perchés et nasillards. A vrai dire je n’ai jamais réellement compris l’enthousiasme général que suscitait le premier disque d’Agent Steel, tant Unstoppable Force me semble largement supérieur en tous points.
Au rayon des branlées nous avons le morceau-titre qui alterne refrains sauvages et couplets plus travaillés, Indestructive et son approche conjointe à celle du précédent disque, la subtilité structurelle en plus, et surtout The Day at Guyana, instrumental stratosphérique qui développe l’outro d’un ancien titre du groupe (Let It Be Done, sorti sur l’EP Mad Locust Rising, 1986) et en fait de l’or massif. Le reste ralentit sensiblement la cadence, et se rapproche d’un heavy metal vitaminé riche en galopades, comme sur Never Surrender, Chosen to Stay, Rager ou Nothin’ Left, où les guitaristes continuent de beurrer des solos et des harmonisations juteuses à souhait. Seules Still Searchin’ et Traveler détonnent en levant franchement le pied ; on s’amuse aussi à trouver des ressemblances vocales ici et là entre John Cyriis et Geoff Tate de Queensrÿche – ce qui est plutôt un compliment. En somme, un excellent effort de speed metal libéré du carcan du tachymètre, ce qui constitue d’une façon paradoxale (au premier abord) la recette typique de tous les meilleurs disques de ce style durant les années 80.

5 - SATAN - Suspended Sentence
Nous avions laissé ces fameux Anglais en 1983, auteurs à l’époque d’un grand classique de NWOBHM, un peu plombé à mon sens par une voix manquant de mordant. Ensuite la bande est passée par un changement de chanteur et de nom (Blind Fury) le temps d’enregistrer un album de heavy FMisé (Out Of Reach, 1985), puis re-changement de chanteur et retour du patronyme Satan pour un excellent EP de heavy / speed metal (Into The Future, 1986). Mais comme on l’a vu, cette époque charnière voit exploser d’un côté les groupes de speed/thrash, et de l’autre des formations de hard/heavy FM, souvent regroupées sous le terme bizarre de « hair metal ». Ne sachant sur quel pied danser et déjà relégué au rang de vieillerie 4 ans à peine après Court In The Act, Satan a perdu du temps, n’occupe plus le terrain, et leur retour pour leur deuxième album n’intéresse plus grand monde.
Et pourtant!! Suspended Sentence (à la pochette atroce ; à croire que ces mecs aiment se rajouter des obstacles) est un violent coup de pied dans les parties. Les musiciens, déjà excellents sur leur précédent forfait, parviennent à progresser encore et délivrent ici des performances dévastatrices, pratiquant un speed metal bien corsé, souvent à la limite du prog, aux riffs et solos déments. Je défie tout amateur de rester stoïque devant des missiles comme 11th Commandment, l’alambiqué Suicidal Justice, le redoutable shuffle de S.C.U.M. et surtout le sidéral Avalanche of a Million Hearts. En outre, leur nouvelle recrue au micro (Michael Jackson, plus blanc et beaucoup plus véner que son célèbre homonyme) pallie avec éclat aux lacunes de Brian Ross sur le premier album : sa voix est certes plus râpeuse, moins orthodoxe, mais plus présente, plus intense, opérant ainsi un rapprochement certain avec la scène thrash qui déferle sur l’Europe.
Dommage que ce disque soit un peu terni par trois titres plus quelconques (Who Dies Wins – au super break cependant – ou Vandal et Calculated Execution), car il dispense une vraie leçon de style à maints endroits ; imaginons-les remplacés par Ice Man et Key to Oblivion de leur EP de 1986, et Suspended Sentence s’élevait au stade de chef d’œuvre incontestable et de pièce maîtresse du metal anglais. Cela aurait-il changé le destin du groupe ? Peu probable, car le monde entier est rivé sur une scène US qui ringardise les groupes de la NWOBHM à vitesse grand V.

6 - VOÏVOD - Killing Technology
Après deux premiers disques assez bruitistes sortis en 1984 et 1986, le quatuor Québécois poursuit une évolution légèrement entamée sur Rrröööaaarrr, vraie pétarade dominée par des influences punk hardcore, mais où apparaissaient très discrètement des pointes de progressif – aussi contre-nature que ce mélange puisse paraître. Killing Technology va donc plus loin dans l’antagonisme : sans être un album ultra subtil, ni méga complexe, encore moins successeur d’un classique de Genesis ou Pink Floyd, il commence à nettement pencher vers un côté prog tout en gardant une abrasivité sonore thrash / punk.
L’énergie bouillonne de toutes parts, mais de façon intrigante : Denis Bélanger aboie plus qu’il ne chante, même s’il essaye de faire des notes ici ou là, Michel Langevin fracasse son kit de manière plus alambiquée, Jean-Yves Thériault fait ronfler sa basse en rythmes impairs et Denis D’Amour balance des dissonances partout. Techniquement nous avons maintenant affaire à du tech thrash ; les structures chaotiques, l’agressivité globale et les mélodies déroutantes ne laissent aucun doute à ce sujet. Je retiens surtout le morceau-titre, Forgotten in Space, This Is Not an Exercise, et Ravenous Medicine au vidéo clip fait maison à voir absolument. Les plus pointus remarqueront les textes tournant autour de la science-fiction, quelques effets sonores à l’appui (les voix robotisées du morceau-titre), l’illustration sans équivoque, ou un style de riffing très caractéristique de l’ère post-Vektor (le rapprochement pendant le break de Order of the Blackguards s’impose de lui-même), et oseront parler de premier disque de « sci-fi thrash » de l’histoire, genre de niche qui prendra son envol… plus de 20 ans plus tard!
Le côté clairement avant-gardiste et expérimental avec deux décennies d’avance force l’admiration et justifie la présence de Killing Technology dans ce top ; toutefois il aurait pu être plus haut dans le classement s’il avait été moins bordélique, car les oreilles et la cervelle sont mises à rude épreuve. Voïvod rentre avec ce troisième opus dans le club très fermé des groupes de « techno-thrash », sous-genre au stade embryonnaire à cette date et nommé ainsi a posteriori, et n’ayant pour comparses que Watchtower, Coroner et Mekong Delta – ébauche de scène qui fascine, tant par sa dispersion géographique que par son hétérogénéité stylistique.

7 - CORONER - R.I.P.
Si au début des années 80 il n’était pas rare de croiser des groupes peu expérimentés qui apprenaient quasiment à jouer « sur le tas » et mettaient un ou deux albums à se mettre d’équerre (Sodom ou Kreator, au pif), la fin de décennie approchant et l’offre metal se développant de façon exponentielle, des jeunes formations déjà très avancées techniquement commencent à débarquer pour tenter d’être crédibles et se faire une place dès le premier disque. C’est le cas de Coroner. Ces Zurichois frappent très fort d’entrée de jeu en agrémentant leurs nettes influences Celtic Frost (alors principale formation de metal extrême helvète) de riffs rapides et inépuisables, de solos maîtrisés tirant sur le néoclassique, et de constructions un peu biscornues.
Le niveau du jeune trio est déjà époustouflant et bouscule les lignes ; on le classera dans le tech-thrash par commodité, même si le seul vrai titre thrash ici demeure Totentanz (ou Fried Alive à la rigueur), le reste étant plus volontiers speed metal. L’ouverture de R.I.P. est phénoménale : entre l’efficace Reborn Through Hate, toujours joué en rappel aujourd’hui, l’étrange When Angels Die aux changements rythmiques puissants et aux chœurs magnétiques, et l’instrumentale Nosferatu, qui ressemble à ce que jouerait une version corrompue de Malmsteen, l’effet produit est surprenant, tétanisant. La suite reste excellente, très énergique (Spiral Dream, Coma, Fried Alive), et renoue même avec le sidérant sur le morceau-titre aux fougueuses parties de basse d’une rare clarté - rappelez-vous de Jason Newsted sur le premier Flotsam And Jetsam. Au chapitre des défauts, on pourra citer la production un peu juste, ou ce motif du guitariste Thomas Vetterli [E5 B4 D5 (D5bend)E5] placardé sur quasiment tous ses solos, parfois un ton au-dessus ou deux tons en-dessous, comme si ça suffisait pour masquer ce tic de langage – détail pas très grave en soi, mais qui une fois aperçu peut devenir énervant.
Artistiquement, R.I.P. constitue un départ remarquable, malheureusement peu remarqué : pratiquer un style 1) hors des sentiers battus et 2) dans un pays Européen qui n’est ni l’Angleterre ni l’Allemagne, signifie souvent vache maigre. Coroner n’est probablement pas né au bon endroit.

8 - CANDLEMASS - Nightfall
« I bind unto myself… today the strong name of the trinityyyyyyyyyyy » : ces mots résonneront à jamais dans la mémoire de ceux qui ont, un jour, écouté Nightfall. Sur ce deuxième album, Candlemass prend sa forme classique : Leif Edling, le Steve Harris du doom, ajoute les deux pièces maîtresses qui porteront sa formation au firmament du metal suédois des années 80. D’abord le six-cordiste Lars Johansson, qui éblouit par ses mélodies prenantes et solote comme si sa vie en dépendait, et bien sûr l’immense chanteur Messiah Marcolin du groupe doom Mercy, à la voix profonde et aux mythiques trémolos.
La recette de l’ « epic doom metal » reste inchangée : rythmiques pesantes, vocaux cérémonieux, constructions réfléchies, mélodies prenantes, solos à la limite du shred, et en bonus chœurs fantomatiques, sons de cloches sinistres, et petites accélérations heavy metal. Les titres glorieux s’enchaînent : The Well of Souls, At the Gallows End, Dark Are the Veils of Death, ou l’inoubliable Bewitched au vidéo clip délicieusement kitsch. Au rayon dépression caractérisée, les joyeux larrons dispensent deux merveilleux hymnes au mal de vivre, Samarithan et Mourners Lament, illuminés par des breaks mémorables ; c’est là toute l’intelligence de Candlemass : même lors des morceaux les plus sombres, les plus abattus, il y aura toujours une éclaircie et des modifications inattendues. Nightfall succède ainsi sans honte au monolithique Epicus Doomicus Metallicus, et non seulement se pose en album-référence du doom, mais révèle au monde l’un des meilleurs vocalistes metal ayant foulé cette Terre, rien que ça.

9 - TESTAMENT - The Legacy
1987 est l’année où la deuxième vague de thrashers explose, en particulier Death Angel, Sacred Reich, Heathen, Artillery, Coroner, Nasty Savage, Infernäl Mäjesty, Toxik et Testament. Pour cette neuvième place j’ai vraiment hésité entre ces deux derniers ; même si j’ai plus d’affinités avec le World Circus de Toxik sur le papier, The Legacy me paraît qualitativement plus homogène. Né dans le bon pays et la bonne région (San Fransisco), Testament n’a pas eu beaucoup de soucis pour percer par rapport à d’autres formations, hormis gérer un changement de nom de groupe à la dernière minute pour une histoire de droits. Sous contrat du label spécialisé Megaforce dès 1986, le premier album cartonne à son échelle et bénéficie même d’un vidéo clip tournant sur la toute nouvelle émission metal de MTV, Headbangers Ball.
Musicalement, Testament évite intelligemment le piège consistant à vouloir repousser les limites de l’agression thrash (Slayer ayant refroidi tout le monde en 1986) et se concentre sur les mélodies, les refrains, les solos marquants et virtuoses, ce qui répond à cette tendance globale de la fin des années 80 à vouloir ajouter de la subtilité, du savoir-faire technique et des variations à une musique en grande partie influencée par le punk, l’éloignant ainsi de ses racines minimalistes. Ici, seul le titre C.O.T.L.O.D. bastonne sans offrir d’espace respirable, sinon The Legacy distribue les airs entraînants par packs de 36 : le break d’Over the Wall, de First Strike Is Deadly et d’Apocalyptic City, les riffs principaux de The Haunting et Burnt Offerings, les couplets de Raging Waters, les refrains de Do or Die et Alone in the Dark… Testament brille par la qualité de ses accroches, sa voix bien dosée entre abrasion et notes chantées, ses solos mitraillés par un guitar-hero en devenir, Alex Skolnick (18 ans…), mais sait aussi balancer des gnons avec de grosses cavalcades régulièrement placées pour ne pas que l’auditeur oublie qu’il écoute du thrash made in San Fransisco.
Le quintet a beaucoup de talent et je ne le lui enlèverais pas : il a su se frayer un chemin rapide vers le succès, certes en étant aidé par un environnement propice à son développement (contrairement à d’autres), mais en surpassant la pléthorique concurrence. The Legacy est un grand classique du thrash metal à ne pas négliger.

10 - SAVATAGE - Hall Of The Mountain King
Les espoirs du heavy metal américain avaient disparu de la circulation dans mes sélections d’albums depuis leur très bon Sirens en 1983 : la suite comporte de bonnes choses mais s’avère moins reluisante, et surtout émaillée de conflits avec leur maison de disques Atlantic Records qui faillirent avoir raison du groupe. Cependant, leur contrat avec un label majeur leur permet de garder contact avec un large public en tournant en support de Kiss, Metallica ou Motörhead, et de mettre ces efforts à profit lors de la sortie du quatrième album : Hall Of The Mountain King. Un soudain regain d’inspiration associé à un retour aux riffs bruts sont les deux mamelles du succès à une période où le rock dur truste les ondes aux Etats-Unis, et la carrière de Savatage peut enfin décoller de magnifique manière avec un disque qui frise souvent la perfection.
Le heavy metal y est pratiqué dans les règles de l’art : riffs accrocheurs (Beyond the Doors of the Dark, Legions, Devastation), subtils (24 Hours Ago, morceau-titre), et même un peu sucrés (Strange Wings), refrains fédérateurs, breaks toujours superbes et interventions solos fantastiques. La seule ombre au tableau est le zèle déployé par le chanteur Jon Oliva. Même si sa voix est techniquement au top, et va jusqu’à faire preuve de majesté à de nombreuses reprises, il rajoute toujours cette couche non nécessaire, la vocalise de trop, à la limite de m’irriter : « aaaaaah », « oooooh », « yeeeeaaaaah », « aah-aah-aah-aah-aah-aah », ou encore « haaaaaaaaa haaaaaaaaa » ou « ooooh aaaaaAAAAAH ». Quatre, cinq, six, sept fois… par titre. Ça peut saouler. Il n’y avait pas ce côté envahissant sur les albums d’avant et ce vice est d’autant plus regrettable qu’il apparaît sur leur plus belle collection de titres.
Hall Of The Mountain King reste néanmoins un grand disque de heavy metal pouvant rivaliser avec les références anglaises en la matière, surtout grâce à la classe surdimensionnée du guitariste Criss Oliva, la vraie force créatrice de Savatage, mais aussi plus largement en passe de devenir celle de la scène heavy américaine.

11 - HELLOWEEN - Keeper Of The Seven Keys Part I
Contrairement aux apparences, finir 11ème de mon top 10 pour 1987 n’est pas une médaille en chocolat : de tous les bons disques que j’ai dû éliminer cette année, j’ai choisi d’en repêcher un. Après un Walls Of Jericho infernal, une reconnaissance grimpant en flèche, des concerts à la pelle où Kai Hansen montrait ses limites au poste de chanteur guitariste, et une dépression nerveuse de son compère Michael Weikath, les Allemands semblent déjà sur les rotules à peine leur carrière commencée. Entre alors en scène le jeune Michael Kiske et sa voix d’or ; Hansen peut alors composer plus librement sans se demander s’il parviendra à chanter en jouant en même temps ce qu’il écrit, et laisse Weikath au repos.
Keeper Of The Seven Keys Part I apparaît régulièrement dans les listes d’albums emblématiques de heavy/speed des années 80, à l’instar de son petit frère Part II sorti l’année suivante, et l’écoute de la galette en dévoile les raisons : les bombes de happy metal I’m Alive et Twilight of the Gods, le single irrésistible Future World, et le pavé de 13 minutes Halloween aux nombreuses parties et changements (donc metal progressif de fait). Question style, le speed metal débridé de Walls Of Jericho subsiste partiellement, Helloween infléchissant son approche dans une direction simplement heavy metal, mieux produit, mais gardant ce feeling joyeux voire naïf. Le chant académique de Kiske éloigne également la bande des territoires rêches précédemment empruntés par la voix de Hansen, plus râpeuse et thrashouille. Et c’est une franche réussite pour les fans et la presse, qui commencent à voir en eux les successeurs d’Iron Maiden. Pourtant le reste de l’opus est un peu juste : un ancien titre apporté par Kiske datant de son précédent groupe Ill Prophecy (A Little Time, sympa sans plus), une intro, une outro, et une ballade désespérée qui tranche avec le reste (signée par un Weikath neurasthénique) que le chanteur tente de sauver de la noyade à coups de vocalises (A Tale That Wasn’t Right).
Malgré tout, ce KOTSK Part I emmènera les citrouilles faire une tournée en terre promise en compagnie de Grim Reaper et d’Armored Saint ; le succès pointe le bout de son nez, le groupe est au seuil de la renommée internationale et KOTSK Part II enfoncera le clou, alors que les tensions s’immiscent dans cette mécanique en apparence souriante et bien huilée.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 12 janvier 2023 à 16:15:34
1988.

Tableau d’Honneur :

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RiotThundersteel.

Riot est un groupe qui avait plus à gagner que d’autres groupes. Oubliez les Crimson Glory, Cirith Ungol d’avant Paradise Lost, Helstar et autres Satan. En plus d’avoir un management aux abonnés absents, ce groupe n’arrêtait pas de changer de formule. Cette fois, ils s’essaient au heavy/speed metal (non, je refuse de parler de power metal). Allez, sur un malentendu, ça peut marcher, même sans Guy Speranza.
Et ben ouais. Ils y sont parvenus. Tony Moore n’est peut-être pas le chanteur ultime pour un tel virage, mais c’est autre chose que Mike Vescera, tout de même. Et puis on peut dire qu’il arrive à être méritant dans son registre. Thundersteel est une des meilleures mues de groupe qui fut durant les années 80. Navigant entre speed et heavy, mélodique, enlevé, gorgé de riffs tueurs et de refrains imparables, voilà ce qu’on peut appeler un vrai disque sous-estimé. Surtout que son brelan de début est assommant au possible : entre le riff comète de Pégase de la chanson titre et la lourdeur épique de Sign of the Crimson Storm, le groupe semble être parti pour enfin faire oublier la débandade de "Restless Breed" et "Born in America". Mais il l’est vraiment lorsqu’on entend le deuxième titre, qui mélange les styles de ces deux chansons pour un résultat des plus explosifs. "Fight or Fall" est peut-être la meilleure chanson de l’album, entre sa cavalcade infernale et son refrain ultra-entrainant.
Le reste peut éventuellement baisser, mais rien de grave. A part peut-être de terminer l’album par un trop longuet Buried Alive (Tell Tale Heart). Cela n’aurait pas été un mal de terminer l’album par le fort et rampant "Run for your Life", une des rares évocations du rock ‘n roll Fire Down Under. A dire, vrai, "Fight or Fall" avait un sérieux concurrent au titre de meilleure chanson de l’album. Après le moins bon "Johnny’s Pass" qui suit assez mal les tonitruants "Flight of the Warrior" et "On Winds of Eagles", "Bloodstreets" coupe le souffle. Une fausse flute et une acoustique plus tard, le groupe lance le titre le plus mélodique, riffant, et donne tellement envie de sauter sur sa chaise et de courir tel Rocky prêt à se battre contre le monde. Un refrain et demi des plus accrocheurs et élaborés.
En 1988, le groupe tente quelque chose et y parvient. Mais quand on a été absent pendant cinq ans, déjà cinq trains sont passés. Il est difficile de rattraper plus d’un train en marche. Face au thrash dominant, à la fuite en avant de la sophistication et à l’underground bouillonnant, Riot va voir la situation lui échapper. Tout le monde n’a pas pu être comme Maiden, ainsi va la vie.


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CoronerPunishment for Decadence.

Il est des paradoxes assez difficiles à expliquer et surtout à assumer. La production des deux premiers Coroner en est un sacré exemple. Déjà, je parle de production sonore au sens général et pas seulement de pure qualité sonore. Pourtant, à ce stade, il n’est pas (vraiment) question d’arrangements, de choix de sonorisations et de jeu au moment d’entrer en studio. Le trio en est encore à sortir ce qu’il y a à sortir. C’est-à-dire des riffs et un peu de solos parce que bon, faudrait pas rester dans l’ombre de Celtic Frost.
Ici, le paradoxe est que sur Punishment for Decadence, le son est moins brut et grossier que sur le précédent, mais est moins clair, la basse se détachant difficilement de la guitare. La batterie, débarrassée de la réverb encombrante, se contente d’un écho pas trop envahissant. Reste que c’est plus étouffé dans l’ensemble. Fort heureusement, le travail peut commencer, amenant à une véritable personnalité pour le groupe, en sonorisation comme un écriture. Et ça démarre fort avec les deux premiers titres que sont "Absorbed" et "Masked Jackal". Les riffs sont moins rigides sur le premier, qui préfigure les futurs plans tordus et sinueux, même si niveau solos, ce n’est pas encore ça. Le Baron décochera son meilleur solo sur "Masked Jackal", une pure merveille en deux partie séparées par un refrain et demi, scandé furieusement par Royce. Bendé, speedé, vicié, ce solo fait déjà rêver.
La suite va un peu osciller : une tuerie, un titre plus en deçà. Ou c’est l’inverse, on ne sait pas trop. Quelle idée, aussi, de terminer par la reprise dispensable de Purple Haze, ne parvenant pas à se fondre dans l’ambiance globale de disque. Le meilleur exemple de cet aspect est l’enchaînement "Sudden Fall"/"Shadow of a Lost Dream"/"The New Breed". Le premier succède à l’implacable "Skeleton your Shoulder", le plus mieux construit, le plus riffesque et au refrain le plus agressif, et baisse un peu. Shadow of a Lost Dream, plus basique mais tout aussi puissant, laisse quand même place à un double refrain. On pense qu’il commence après le premier couplet. Erreur ! C’est encore après. Dans le heavy, on peut citer "Dream Fantasy" de Loudness. Dommage que "The New Breed" soit moins ultime.
Coroner, avec Masked Jackal, obtient son premier clip et ses premières dates à l’étranger, et notamment aux Pays-Bas et en Allemagne. Noise Records ne se bougent pas plus que ça au niveau de la promotion, le groupe étant peut-être jugé trop distant par rapport à Kreator, Running Wild ou Helloween, la superstar du moment. 


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MegadethSo Far, So Good, So What.

On parle souvent de Gar Seamulson et de Chris Poland, musiciens venus du milieu jazz et parachutés dans un groupe de thrash metal. Mais si Chuck Beller n’a rien qu’un premier de la classe, Jeff Young a tout de même certaines connaissances dans la musique au point d’être diplômé d’une école qui a vu surgir Paul Gilbert ou Jeff Buckley. L’anecdote de son recrutement est amusante : il devait apprendre en urgence les titres de Megadeth à un candidat au poste laissé vacant par Poland, mais Mustaine décide de la choisir en l’entendant.
L’album qui en résulte est un tournant, tant en production qu’en compo. Davey est tout content de pouvoir utiliser plus d’effets et ne va pas se priver d’en abuser, notamment au niveau de la réverb qui va se révéler assez envahissante, compromettant le raffinement de l’ensemble. Cela dit, la basse est toujours là, massive et claquante, et la batterie au même niveau qu’auparavant. D’ailleurs, côté compos, cela ne semble pas renversant : la furia est toujours là, du bombardement massif sur "Set the World Afire" à "Liar" en passant par le hard "502". Si Mustaine sait dédier ses choix de titres avec la reprise d’"Anarchy in the UK" (en soutien à un fan membre de l’IRA), cette reprise n’est pas énorme malgré un Mustaine plus furax que jamais.
Non, la surprise vient de deux titres : "Mary Jane" et "In my Darkest Hour". Mustaine veut plus fin, plus posé, plus fort aussi. Et pas juste sur une intro comme pour "Good Mourning/Black Friday". Au fur et à mesure, le travail sur la voix paie, et il suffit d’entendre l’autre titre pour s’en convaincre. En colère retenue, en souffrance ("Feel so Cold, very coooold, no one cares for meeee"). J’avais entendu ce titre sur la vidéo Decline of Western Civilization part 2, et ça tranchait avec le bolide qui fonçait sur moi avec Peace Sells. Puis vient la furie malgré une batterie plus contenue, remplissant moins la mesure qu’avant.
1988 est une année importante : Mustaine remporte sa première victoire contre ses anciens comparses, compactant ses riffs là où la bande à Hetfield les étire jusqu’à la rupture. La guerre des tranchées continuera, mais pour ceux qui savent, la victoire commence à se voir d’un certain côté. Rendez-vous dans deux ans.


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DeathLeprosy.

C’est toujours utile de garder le contact avec les vieux amis. Ce sera hélas la dernière fois que Chucky se souviendra de ce conseil, mais pour l’heure, faute de grives, il est bien obligé de reprendre un second guitariste, un bassiste et un batteur. Fripon, il décide donc de priver Kam Lee de ses troupes de Massacre. Bien qu’il doive partager l’écriture des morceaux à part "Leprosy", Pull the Plug et Primitive Ways qui est de Rick Rozz, on sent qu’il a une vision.
Chose utile à savoir, l’album n’a pas été enregistré au Morrisound Studio, seulement mixé. Et Schuldiner doit encore se taper les parties de basse tant Butler n’est pas encore au niveau pour les jouer. Mal pour un bien, il va la rendre aussi lourde que sur le précédent disque, conférant toujours une aura poisseuse. Le râle morbide qu’il pousse dès le premier morceau est équivoque : ce ne sera plus seulement une bande de délinquants zombies qui vous foncent dessus pour vous bouffer, c’est un broyeur de cadavres qui vous piège. La batterie, surmixée, et les guitares mélangées à cette basse grasse, écrasent. Si Chucky n’écoute pas encore du jazz le dimanche, il pense encore au heavy de sa prime jeunesse. Toute la face A est sa vitrine, tant sa face B pèche plus. "Choke on It" fait filler, et "Primitive Ways" est un titre de Rick Rozz. Dommage que Massacre n’ait pas sorti ce titre via un album ou au moins un EP en 1988, ça aurait permis une meilleure place dans le death metal que pièce rapportée du temps des tape trading.
Le milieu de l’album est tout simplement époustouflant : si "Pull the Plug" ne démérite pas, il reste coincé entre deux tueries : "Left to Die" et "Open Casket". Le premier est l’un des plus pensés, comme une version améliorée de "Zombie Ritual" ou "Sacrificial", tantôt brutal, tantôt sombre. Encore aujourd’hui, les hurlements dégrénés de Schuldiner font douter de la pertinence du brutal death. "Open Casket", lui, percute l’auditeur de son break vicieux et de son interlude tordue, de laquelle s’échappe un solo plus mélodieux que de coutume. Les textes y sont les plus personnels, évoquant la mort du frère de Chucky auquel il était tant attaché. Le temps des soirées entre potes bourrés devant le film d’horreur du dimanche  soir est bien terminé. Et bientôt l’aventure avec le groupe Massacre tant la tournée qui s’en suit commence à épuiser Schuldiner qui pense de plus en plus trainer ses comparses comme des boulets.
A mon sens, ça s’arrêtera là pour Death en tant que pionnier du death metal. Lui-même ne se rend pas compte, à ce moment-là, à quel point il est référentiel dans le milieu. Il a déjà des envies d’ailleurs. Cela le poussera à l’irréparable : rejeter le milieu qui l’a vu naître et auquel il se montrera même ingrat en s’autoproclamant auteur de toute la musique. L’histoire ne dit pas si des fans ont lâché l’affaire, mais l’envie sera de plus en plus forte.


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Iron MaidenSeventh Son of a Seventh Son.

C’est ça, la musique : on tâtonne mais on finit par trouver. C’est que pense Adrian Smith en écoutant les maquettes puis les bandes de l’album fraîchement enregistré pourtant dans une routine. Somewhere in Time était le prototype, Seventh Son of a Seventh Son est l’accomplissement. Et autant dire qu’on peut être fier de faire plier un patron comme Steve Harris.
Pourtant, ce dernier montre qu’il reste le patron : "Can I Play with Madness ?" continue de perpétuer la tradition du heavy fonceur et épique des premières années, inspirées par les dix minutes homériques de "Achilles Last Stand" du dirigeable. "Seventh of a Seventh Son" est moins une épopée que "Alexander the Great" et "Rime of the Ancient Mariner" et tire un peu trop, mais parvient à tenir la barre en milieu d’album. Cet album est le plus raffiné des années 80, et même les synthés glissent dans cet ensemble et ne perturbent plus les guitares. Mieux vaut donc commencer par cet album pour voir que les synthés dans le metal, c’est possible (à l’époque, c’était très mal vu). Cela tombe bien, puisque "Moonchild" commence ces nappes de synthé. Puis on enchaîne.
En réalité, tout le répertoire, ancien comme nouveau, est raffiné, amélioré, sublimé, presque. Un album synthèse, en somme. On a déjà cité Can I Play with Madness ?, mais The Evil that Men do, signé Dickinson et Smith, le montre également. A tel point que Jannick "Bozzo" Gers ne fait pas n’importe quoi à la place du solo de Smith. C’est la marque des grandes composition : quand toute variation, ajout ou suppression est impossible. Je dirais même que "The Prophecy" est une surprise : là où Déjà-Vu n’était pas franchement inoubliable, ce titre est vraiment excellent, montrant une marge de progression dans les accords, distillant d’autres types d’atmosphères, ici plus étranges que de coutume.
Malheureusement, Steve Harris va vite atteindre ses limites en terme de tolérance d’un changement de style. Il avait espéré revivre le départ de Dennis Straton qui n’hésitait pas à participer à la composition, mais c’en est trop. A son grand dam, la sophistication, en vogue dans le hard US, entre autres, ne lui convient déjà plus. Reste quand même deux très bons disques. Seventh Son of a Seventh Son est-il un disque progressif ? Pas pour autant, non.


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ManowarKings of Metal.

Manowar a un sacré handicap par rapport à ses thèmes, son attitude et son image : il a tendance à en faire trop. Pas en terme de composition ni de jeu, leur dynamisme est encore pertinent aujourd’hui quand tout le monde veut en foutre des tartines en étirant leurs compos avec un mur sonore équivalent à la Grande Muraille. Non, c’est le fait de foutre n’importe quoi dans leurs albums, pourvu que ça en rajoute dans la surenchère.
En effet, ici, il faut toujours enlever l’interlude à la basse et la narration qui ne sert absolument à rien. C’était déjà un soucis sur Fighting the World, mais au moins, le reste de la chanson "Defender" permettait de passer outre. Ici, le problème, c’est qu’on a quatre minutes de racontars que la musique évoquait déjà toute seule. En plus, sur cet album-ci, un autre problème intervient : le bonus CD. Quand on achète un vinyle ou une cassette, la question ne se pose pas vraiment. Mais dans les années 80, se payer un CD coûtait d’autant plus cher qu’il en fallait une bonne poignée pour rentabiliser l’achat de la platine nécessaire. Et souvent, c’était la déception qui était au rendez-vous. Ici, c’est la gêne. Quand on lit un texte consternant comme celui de "Pleasure Slave", il y a intérêt que le riff soit assez puissant pour passer la pilule. Erreur : c’est moyen.
Heureusement que sept autres tueries nous attendent. Manowar se codifie de plus en plus mais maintient un excellent niveau. Il sait se trouver toujours aussi inspirant avec Heart of Steel, et même avec la chantante "The Crown and the Ring (Lament of the Kings)", fausse narration rangeant un temps guitare et basse au placard. Des groupes comme Atlantean Kodex devraient s’en rappeler. Il faut vraiment profiter de cet album car c’est aussi l’aspect rock qui disparait, incarné par le morceau-titre qui prolonge ce qu’on entendait dans l’explosif "Blow your Speakers". Le groupe se hisse au niveau du légendaire Sign of the Hammer avec  deux immenses tueries : "Hail and Kill" et "Blood of the Kings". Une guitare, une basse, une batterie et un chanteur qui montent à l’assaut, pourquoi s’emmerder avec des pistes de guitare à ne plus savoir quoi en faire ou même un orchestre ? C’est la base de l’évocation : donner l’impression de.
Cet album marque la fin d’une série de très bons disques. Un album charnière, presque. Dommage que les années 90 vont être moins tendres et servir de prologue à la grande tragédie des années 2000 : la déchéance d’un grand groupe de heavy metal. HAIL AND KILL !!!!!



Reçus :


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QueensrÿcheOperation Mindcrime.

Les concepts albums, c’est compliqué. La réussite n’est pas tant dans le concept en lui-même que dans son traitement. Il suffit de voir le naufrage de Nostradamus récemment ou, anciennement, la demi-teinte de Savatage avec Streets. Dans les années 80, si on peut parler de Maiden, Queensrÿche reste le groupe emblématique de cette démarche de par sa proximité avec la progression, et surtout Pink Floyd.
Pourtant, rien ne rapproche Operation : Mindcrime de The Wall. L’un est américain et l’autre anglais, et très franchement, on pourrait en rester là. Duel de guitares dans la tradition hard rock chez les US, approche plus classique chez la perfide Albion. Aspect larger than life chez Sam, ambiance plus lourde chez Albion. Deux guitares et un peu de synthés et autres arrangements simulateurs ou multiplication des instruments. De toutes façons, seule l’ambition rapproche ces deux groupes. Queensrÿche ne franchira le Rubicon que par la suite. Et à ses dépens. En 1988, le groupe reste heavy, sophistiqué, moins aventureux pour plus solide qu’avec Rage for Order. Rien que la production  en atteste : les arrangements continuent à enrichir le merdier, tout est toujours plus lisse sans être aseptisé, et puis cette basse… mais bordel, combien de bassistes ont pu profiter d’un son pareil ? Pas grand monde. Les débuts tonitruants ("Revolution Calling", "Speak"), la recherche de quelque chose de grand sur tous les aspects ("Sister Mary’s Suite")… quelle meilleure façon de terminer cet album que par Eye of a Stranger et son refrain avec un Geoff Tate au top de son maximum.
On aura beau essayer de convaincre avec d’autres groupes, comme Sword, Crimson Glory, Fates Warning. Game over. Queensrÿche est tout en haut. Trop, peut-être. Résultat, ils vont redescendre dès Empire, nettement moins bon, puis se rapprocher dangereusement de la croute terrestre qu’ils atteindront en 2008 avec le culotté (dans le mauvais sens du terme) Operation Mindcrime 2.


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VoïvodDimensions Hatröss.

Killing Technology ne fait pas partie de mes Voïvod préférés. Je n’avais pas beaucoup adoré d’autres titres que "Killing Technology", "Ravenous Medecine" et "This is Not an Exercise". Mais ça restait un bon disque, moins charnière que Rrröööaaarrr, cela dis. En 1988, le groupe va pousser plus loin et se fixer sur une chaise au lieu de bloquer son cul avec une autre.
Cette fois-ci, le thrash punkoïde s’affine tout en restant agressif. Mais plus au sens rythmique bourrine et riffs bruts à tout berzingue. La stratégie est désormais toute autre. La production est toujours métallique, le monstre d’acier pointu de partout se devine encore. Pour combien de temps, ça, difficile à dire. Surtout quand on écoute "Chaosmöngers", qui préfigure Nothingface et tout le côté… comment dire… cyber hard rock ? Oui, on peut dire ça. Pour l’heure, "Tribal Convictions" tabasse encore un peu et "Brain Scan" distille ses riffs et ses solos dissonants à souhait. Voïvod, c’est LE groupe unique de cette époque-là. Mekong Delta et Watchtower s’inscrivent dans la mouvance cherchant la technicité via les musiques plus nobles, Coroner reste encore ancré dans le Metal pur avec ses assauts thrashy. Voïvod est autre. C’est l’extra-terrestre dans tous les sens du terme, confirmant ce qui était à l’œuvre dès "Live for Violence" issu de War and Pain.
Disponible uniquement sur CD en bonus à cette époque, la reprise du thème de Batman est aussi marrante qu’intéressante. Il s’agit du thème de la série avec Adam West, et Piggy la transforme en un cyber-metal vicieux. Cela aurait pu faire une musique pour une approche plus millerienne du Batman par Burton alors en approche.


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Napalm DeathFrom Enslavement to Obliteration.

Quand on a défini la frontière du bruit avec Repulsion, il est assez difficile de faire encore plus brutal après. Le groupe de Justin Boraderick a de la chance : leur hardcore overspeed va vite être obsolète avec l’arrivée de Shane Embury et Mick Harris, qui en écoutant la démo Slaughter of the Innocent, va transférer le matraquage sur la cymbale vers la caisse claire, donnant forme au blast-beat connu aujourd’hui.
FETO est plus un album entier que son prédécesseur qui pourrait être un split tant les deux formations sont différentes. Lee Dorian et Bill Steer installent une ambiance plus lourde, plus trouble que durant le bordel punk des débuts. Cela fonce toujours autant, mais c’est plus oppressant que sur le titre "Scum", et il n’est plus question de blagues genre "You Suffer". "Evolved as One" donne presque le ton : Quelques plans groove de batterie, une voix déclamante et quelques coups de basse. Puis la guitare déboule, comme une scie découpant lentement un fémur. Puis Dorian se déchaîne, puis reprend une sorte de voix... doom ? une avant-première de Cathedral ? Possible. Si les titres les plus courts sont encore plus violents que sur Scum, c’est sur d’autres qu’il se démarque : "Unchallenged Hate", le morceau-titre, "Mentally Murdered" ou "Cock-Rock Alienation" se montrent moins bête. Cela reste sale, mais Bill Steer montre déjà quelques capacités, tandis qu’il s’occupe également de Carcass, autre formation anglaise qui va tenter de pallier les carences extrêmes de l’Angleterre.
Le groupe se paie le luxe de descendre sous la barre des trente minutes. Règle siné qua non pour réussir à tenir un concept ultra-brutal sans lasser l’auditeur. La leçon Slayer a fait des émules, comme on va le voir plus bas, puis chacun bordera la formule au fur et à mesure, diminuant la furie à l’œuvre en cette bouillonnante année 1988.


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SlayerSouth of Heaven.

Ben, d’ailleurs, les inspirateurs vont aussi donner l’exemple. Que dire après Reign in Blood ? Ben pas le choix, il faut redescendre. Et se concentrer sur la teneur des titres. Si ça pouvait encore être maladroit avec Show No Mercy et Hell Awaits, passer chez Rick Rubin exige bien des sacrifices chez chaque membre de Slayer.
Tom Araya est le premier à en faire les frais. Plus question pour lui de lancer ses cris suraigus qui ne faisaient mouiller que les plus fêlés du bocal (c’est moi). Il va falloir crier normalement, puis peut-être même modérer sa voix. De toutes façons, il ne peut plus monter trop haut depuis la tournée de 1987. Alors, lui et les deux tueurs à la six-corde vont en profiter pour lever le pied et revenir à un travail plus mélodique sans l’aspect trop juvénile de Show No Mercy. Même la reprise de Judas Priest se fond dans le bloc intransigeant. Mais c’est "Behind the Crooked Cross" qui va donner le ton de ce changement. Araya chante presque, c’est dire. La composition rappelle presque "Necrophiliac" sur Hell Awaits, et c’est confirmé sur d’autres titres comme "South of Heaven" et aussi "Spill the Blood". Le plus intéressant est à la cinquième piste, "Mandatory Suicide", qui lui va préfigurer le prochain album, de par son côté rampant et ses lignes de guitares toujours plus malsaines.
South of Heaven est le dernier tour de roue sataniste de ces années-là. L’aspect reprise de Venom va disparaître et laisser place à un groupe toujours plus lourd. Plus sinistre. Plus violent, peut-être, loin  de la sauvagerie primaire des débuts. Comme l’attesteront même les paroles, de plus en plus américaines, si on puit dire.


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Metallica...And Justice for All.

Comme dit à propos de Mekong Delta et Watchtower, on veut toujours prouver quelque chose. Metallica, affecté par la mort de Cliff Burton, refuse de chômer et veut lui aussi prouver quelque choses. Deux choses, plus précisément. La première, prouver que le groupe n’est pas mort avec leur copain. La seconde, que eux aussi, savent faire complexe.
La première mission est réussie… à moitié, dirons-nous. Il y avait de quoi leur donner entièrement raison. En 1988, lorsque le fan achète le disque, il ne le paie pas au prix habituel. Metallica décide en effet de faire payer…and Justice for All, album double… au prix d’un simple. Aucun autre label n’autoriserait une telle chose, pouvant condamner un groupe au suicide commercial. Dans le rock, on appelle cela de l’attitude. Entre ça et Garage Days (renouvelé en 1998), Metallica en a encore auprès de ses fans : on dit même que les royalties avaient permis à un membre de Diamond Head de payer la fac à son fils. "Blackened" déboule donc, terrassant tout sur son passage et asseyant Hetfield comme un excellent chanteur, mesurant les progrès accomplis depuis. Problème : où est la basse ? Sur tout l’album, elle surnage péniblement dans une production plus sèche que la Vallée de la Mort avec une batterie sponsorisée par Omo. La seconde promesse est ratée. Le morceau-titre est à des encablures des précédents, certains titres comme "The Shortest Straw" se perdent tant tout est étiré de manière hasardeuse. Cela dit, le groupe, saligaud, nous refait le coup des tueries compensant le reste. En sus de "Blackened" déjà évoqué, le groupe réitère le coup de la ballade qui s’emballe avec "One", un des tout meilleurs titres du groupe et qui s’offre un clip tranchant sévèrement avec la concurrence.
Un titre furieux avec hymne contre l’autorité parentale (nombre d’enfants de cette époque en pleurent encore) plus tard, l’album vient affirmer quelque chose. C’est peut-être la fin du thrash chez Metallica, c’est la fin des années 80, mais qu’importe. Trois albums et demi entrés dans la légende, un groupe inspirant pour toute une génération. Tous, admirateurs ou détracteurs, continuent de les regarder au lieu de tracer leur route. Tant mieux ou tant pis.


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SadusIllusions.

Si cet album été plus maitrisé, il fuguerait dans mon tableau d’honneur. Tout simplement parce qu’il est responsable d’un changement chez moi. Avant, j’étais un con de guitariste et je pensais à la batterie au cas où. Mais bon, le manque de place chez soi quand la maison ne sert pas à habiter le conjoint et les gosses… c’est compliqué. Puis tout a changé avec Scream Bloody Gore et surtout Sadus, dont le bassiste détraqué, Steve DiGeorgio, a déboulé.
Cette époque bénie est un peu en train de revenir, mais pendant un moment, la quatre-corde fut négligée, noyée dans les mix grassouillets du death ou trop tronçonneurs du black. Et ne parlons même pas du heavy/speed mélodique teuton où faut se lever de bonne heure pour ne pas en entendre une en plastoche. Pas de ça ici : la basse est claquante, légèrement grasse et agressive. Soutenant des riffs thrash, lorgnant vers la brutalité du death, et parfois heavy ("Undead"). Comme Napalm Death, passer sous les trente minutes s’avère toujours judicieux quand on est furibard comme ça. Et puisqu’on a évoqué du black, difficile de ne pas y penser en entendant la voix de Darren Travis, un écorchement proche de Destruction ou du Slayer le plus énervé. Bathory est passé  par là depuis, et la même année, enfonce le clou avec Blood, Fire, Death, dont "A Fine Day to Die" va installer le black nordique.
Avec Certain Death, Hands of Hate ou encore Twisted Face, Sadus se positionne entre les genres. Thrash, black, death ? Qu’importe. Avec Protector, Sepultura ou encore Messiah, le thrash est plus que jamais à la croisée des chemins. Entre les cimetières sinistres et la porte de l’enfer.


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Suicidal TendenciesHow Will I Laugh Tomorow if I Can’t Even Smile Today ?

Beaucoup citent The Art of Rebellion et Light… Camera… Revolution pour illustrer le tournant mélodique de Suicidal Tendencies. Et après tout, c’est bien normal : les deux albums coïncident presque avec l’apparition de Robert Trujillo dans le groupe. Pourtant, ce tournant a eu lieu bien avant. Cela dit, il est vrai que ce tournant est précédé de celui du passage du hardcore au metal.
Mais How Will I Laugh Tomorrow… est bel et bien un cap. Plus encore que son prédécesseur. Rien que le morceau-titre en atteste avec ses passages beaucoup plus posés, ce riff tout en descente et les interactions à la guitare. Ce qui lui permet de se rapprocher d’Anthrax qui a déjà Spreading the Disease et Among the Living. Cela ne l’empêche pas d’enchaîner le thrashcore toujours soutenu comme sur "Hearing Voices" ou "If I Don’t Wake Up", plus lent et menaçant. Les meilleurs morceaux permettent d’ailleurs d’illustrer le travail collaboratif entre Mike Muir et surtout Mike Clarke qui signe "The Miracle" et "One Too Many Times". Mais on peut aussi y voir l’influence de Louiche Mayorga, bassiste historique du groupe et qui a eu le temps de participer à "Hearing Voices", "Pledge Allegeance" et "Suicyo Mania", derniers tours de roue dans la période crossover.
Parmi les albums charnières, ce disque en est un des meilleurs. Il peut même être préféré à Nuclear Assault ou Anthrax si on est allergique au côté fonceur du premier et surtout aux chanteur dans le cas du second.


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Nuclear AssaultSurvive

Celui-là est particulier : c’est à la fois un chéri et pas un chéri. Moins puissant et spontané que le précédent, se traînant une reprise en carton de Led Zeppelin, il reste quand même dans la lignée du thrash solide et caustique. Pas aussi bordélique que S.O.D, mais c’est normal : il s’agit d’un projet plus dans la durée pour Dan Lilker.
Même si on occultera pudiquement Got Antother Quarter et PSA. Et ce serait tant mieux avec Gooid Timers, Bad Times, car la durée serait parfaite. Neuf titres plutôt méritans quoiqu'un poil en dessous du premier album. La voix de Connely gagne en précision, Bramante en dextérité. Sans oublier le passé underground, bien sûr ("Fuck"). Perso, mon titre préféré est en début d’album avec Brainwashed. Découvert lui aussi via les chaînes musicales de M6 dans des émissions de fin de soirée (à enregistrer parce que ça commençait à minuit). Le rappel de la furie des titres comme Game Over, Hang the Pope ou autres, avec un Connely au bord de la crise cardiaque erst bien présent. Plus heavy, on trouvera des titres comme "Fight ot Be Free" et surtout le terrifiant "Wired", un titre écrasant et au niveau des plus massifs de Suicidal Tendencies. Et enfin, on n'oubliera pas l'ultra-speed et énervé "Equal Rights", bien à propos devant le succès grandissanty du rap contestaztire de Run DMC et son tube "Fuck da Police".
Même si le genre crossover reste flou, il est assez rassurant qu'il soit porté par des groupes d'une telle qualité. Sinon, il est assez recommandé de prendre Game Over en CD avec l'EP The Plague, qui vaut le coup d'oreille.

Espoir(s) :


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TormentorSeventh Day of Doom.

Faire du metal extreme, ce n’était déjà pas chose facile dans un pays occidental peu habitué à des secousses pareilles, alors plus à l’Est où même Pink Floyd était considéré comme subversif... Tormentor, formation à cinq, tente un peu l’aventure mais comprend vite que ça va être compliqué de s’exporter : les cassettes et les fanzines arrivent au compte-gouttes et la police politique ne lâche pas le morceau, même en pleine Glasnost. Cette démo arrive quand même à s’extirper et provoque le même choc que Bathory un an plus tôt : maléfique, sombre, tordu (ces trémolos en va-et-vient au lieu sur une note). Il suffit de s’envoyer "Damned Grave", le morceau-titre et surtout Tormentor. La suite sera plus épique dans tous les sens du terme, mais on est un trve ou on ne l’est pas. La voix rapeuse de Attila Csihar est prémonitoire, difficile de savoir à quel point, en ces temps-là.



Recalés :



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SaxonDestiny.

Comme dit à propos de Judas, Saxon aura beaucoup moins de chance pour percer aux USA malgré leur entêtement. Et si jusque-là on retenait un ou deux singles potentiels, c’est la banqueroute. Va commencer alors une traversée du  désert dont on se serait bien passés pour sortir des années 80 qui avaient pourtant si bien commencées.


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Judas PriestRam it Down.

Ce n’est pas parce qu’on applique une recette qu’on va sortir un bon plat. C’est le cas avec Ram It Down montrant un groupe tenter de nouvelles choses… mais sans donner un résultat à la hauteur des grands albums. Ni même de l’exploit pas très récompensé de Turbo. Ce prototype-là, durcissant le ton face aux thrashers qui lui pillent ses exploits passés, doit être considéré comme une chrysalide d’où surgira un papillon scintillant, aux ailes de metal.


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CarcassReek of Putrefaction.

L’inverse de Napalm Death : le titre d’ouverture sert à appâter le chaland pour mieux lui bousiller le plaisir. Sauf que la décharge est trop forte en volts, donc ça grille les doigts plus que ça n’électrocute. Pourtant, "Genital Grinder" et un ou deux titres faisaient illusion. Mais le vomi, non merci.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 14 janvier 2023 à 12:39:23
Belle sélection, je ne suis pas d'accord sur tout, mais on aura quelques trucs en commun.
Le plus gros scandale reste l'absence du 2ème Crimson Glory [:haha pfff]
Je trouve aussi que le Riot, quoique très bon, est un peu surestimé (le riff de Thundersteel est quand même un quasi copié collé de celui de Déesse du Crime [:fufufu]). Mais il est clairement dans mes potentiels top dix-ables.

1988 est une merveilleuse année et j'ai un mal de chien à faire mon top 10 - qui aura aussi un repêchage en 11ème place comme en 1983 et 1987.
Si ça se trouve t'as le temps de faire 1989 avant que je puisse me décider  [:aie]
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 26 janvier 2023 à 15:53:05
[:hurle] MON TOP 1988

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1 - IRON MAIDEN - Seventh Son Of A Seventh Son

En l’espace 8 ans (1980-1987), Iron Maiden est monté au firmament du heavy au rythme effréné de 6 albums studio, dont le moins bon était déjà excellent, et de 4 tournées mondiales en tutoyant les 800 concerts. C’est une institution, une religion même. Humainement, ce tour de force a néanmoins fait quelques dégâts : fatigue, perte de motivation, inspiration émoussée, même si un grand professionnalisme masque efficacement ces maux au public, qui n’y voit que du feu. C’est la lecture par Harris du livre « Seventh Son » d’Orson Scott Card qui va relancer leur entrain, surtout chez Dickinson ; l’idée germe ainsi de créer des morceaux reliés par cette thématique paranormale d’un enfant doué de perceptions extrasensorielles. Il en résulte un septième album collaboratif, vaguement conceptuel, qui demeure pour beaucoup de fans l’expérience ultime Iron Maiden.

Si Somewhere In Time fricotait avec des sons MIDI via les guitares, les Anglais déboulent cette fois avec les gros synthétiseurs sans aucune gêne, déclenchant l’ire de la frange la plus intégriste des amateurs. Certes, un adoucissement musical est à signaler : cela reste du heavy metal, mais le son est globalement plus poli, plus lisse (le joyeux Can I Play With Madness, Only the Good Die Young). Maiden évolue également dans une direction plus complexe, plus progressive, en gardant son sens de l’accroche légendaire (The Clairvoyant, ou la première partie du morceau-titre, grandiose à souhait malgré un refrain un peu radoté) et en s’autorisant des plages entières de trajets sinueux (le magnifiquement structuré Infinite Dreams, The Prophecy aux changements de tonalités dispersés à l’envi, ou la seconde partie du morceau-titre absolument mythique). Restent enfin les immenses Moonchild et The Evil That Men Do, incisifs, percutants, riffus et mélodiques.

Pas besoin d’en écrire des tonnes, j’ose espérer que ceux qui lisent ces lignes connaissent déjà ce disque par cœur car c’est un monolithe, une stèle cyclopéenne dans l’histoire du heavy metal. Après un règne quasi sans partage sur le genre au début de la décennie et ayant fait preuve d’une belle résistance face à l’augmentation d’une concurrence que le groupe a en partie contribué à créer, Iron Maiden reprend son trône en 1988, non pas par la force brute mais par la ruse, la stratégie, le sens du détail.


2 - Marty Friedman - Dragon’s Kiss

Sentant bien qu’il avait là 2 poules aux œufs d’or qu’il fallait bichonner et exposer au maximum, le producteur de Shrapnel Records réalise en 1988 le triplé : un second opus de Cacophony (qui avait copieusement aplati le monde du speed metal en 1987), et les albums solos totalement instrumentaux de ses deux artificiers, Jason Becker et Marty Friedman. Ceux qui ont été époustouflés par Speed Metal Symphony sont donc priés de se jeter sur ces trois sorties. Personnellement c’est le monde du caniche au poignet droit cassé qui m’a le plus emporté.

Dragon’s Kiss démarre pourtant étrangement avec un Saturation Point très imprévisible, aux accroches mélodiques assez ardues et au final dissonant. On se gratte la caboche pendant 5 minutes, en se disant que les 31 restantes risquent d’être lourdes à digérer, mais la suite remet directement l’album sur le chemin de la mélodie qui se grave au burin dans le cerveau. Une collection de compositions instrumentales doit captiver en premier lieu son public par les thèmes mémorisables, chantables, et Marty en déverse des bennes, du savoureux mid-tempo Dragon Mistress à l’enjoué Thunder March, en passant par le speed metal punitif de Evil Thrill ou Anvils, les enjôleurs Namida et Jewel où le son clair est à l’honneur, et bien sûr le monumental Forbidden City. Dragon’s Kiss est aussi un disque de shred, mais seulement en second lieu ; Friedman éclabousse ses compos de passages techniquement improbables, de bends et pre-bends d’une rare maîtrise, de vibratos étincelants, se jouant d’ambiguïtés tonales délirantes. On n’avait pas connu une telle débauche de talent métallique alliant musicalité et virtuosité depuis les débuts de Malmsteen (dans un autre genre), s’il on ne compte ni Cacophony ni Jason Becker.

Apprivoiser une œuvre dépourvue de chant n’est pas chose facile pour qui n’écoute pas déjà des styles où c’est majoritaire (musique savante en général), car c’est le principal point de repère dans l’immense famille des musiques populaires ; mais ce premier effort solo de Marty Friedman tient son auditoire par la main pendant une bonne demi-heure sans pour autant oublier de lui coller 2-3 tannées de riffs écrasants et de solos d’une autre galaxie. A la fois accessible et sans concession, Dragon’s Kiss se pose comme une sortie majeure, non seulement dans le monde de la guitare instru, mais également dans celui du metal en général.


3 - CORONER - Punishment For Decadence

Le thrash metal existe depuis en gros 5 ans, et les scènes Américaines et Européennes débordent maintenant littéralement de groupes en pratiquant, servant pour la majorité à peu près le même brouet. Le mouvement commence à tourner en rond et l’on a assisté en 1987 à de rares expérimentations sur son versant technique, succédant aux pionniers de Watchtower : Voïvod et Coroner surtout, ou Mekong Delta en mode camouflage, tous trois testant des approches assez éloignées les unes des autres. Il se trouve que la mayonnaise prend, et un an plus tard plusieurs formations s’accrochent au train qui démarre : Realm, Anacrusis et Target surtout (3 disques de très bonne tenue), mais aussi Blind Illusion, Hexenhaus, Sieges Even (qui a tenté de damer le pion à Watchtower, on y reviendra plus tard) ou les futurs cadors Atheist qui sortent leur seconde démo. Même Destruction tente quelque chose dans cette veine, et réussit plutôt son pari. Mais cette année, en la matière, c’est Coroner les patrons.

Le premier opus des Suisses, R.I.P, avait fait forte impression avec son speed metal rêche imbibé de quelques plans néoclassiques et autres signatures impaires. Leur nouvelle galette reste donc dans le même registre, quoique plus thrash, et aligne les brûlots : Absorbed ou Shadow of a Lost Dream et leurs refrains fracassants, le superbe single Masked Jackal construit avec application, l’instrumental Arc-Lite qui rappelle l’excellent speed metal néoclassique de Nosferatu (voire même du Cacophony), tous ces breaks dingos, ces solos lumineux et ces riffs tranchants donnent le tournis (Skeleton on Your Shoulder, The New Breed, ou le massif Sudden Fall !!). Le trio parvient par on ne sait quel miracle à améliorer la recette de R.I.P ; par contre quelques imperfections subsistent : le tic mélodique de Tommy Vetterli évoqué l’année dernière est toujours utilisé (mais que 4 ou 5 fois, donc ce n’est plus systématique), et la basse est moins présente (par exemple un passage monstrueux juste avant le solo de Voyage to Eternity se retrouve totalement noyé sous les guitares).

Coroner s’impose dorénavant comme le leader du tech thrash européen, mais leur label allemand Noise Records ne fait pas vraiment d’efforts en termes de promotion, se concentrant surtout sur leur triplette Helloween / Celtic Frost / Kreator. Une injustice supplémentaire à rajouter sur la très longue liste des groupes sous-estimés et plus ou moins laissés livrés à eux-mêmes malgré des sorties en béton et un potentiel énorme.


4 - QUEENSRYCHE - Operation Mindcrime

Le groupe Américain originaire la banlieue de Seattle a toujours été considéré comme l’un des pionniers du metal prog en compagnie de Crimson Glory et Fates Warning ; pourtant seul ce dernier correspond quasi-parfaitement aux futurs codes du metal prog des 90s (l’album No Exit le prouve encore, même s’il n’a pas réitéré les exploits de 1985 et 1986). Crimson Glory et Queensrÿche quant à eux, ne se sont finalement pas aventurés au-delà des structures standards plus souvent que sur une petite poignée de titres, à croire qu’à l’époque on collait l’adjectif progressif assez facilement, ou que personne n’était d’accord sur son sens. Et s’il y avait en plus du concept-album dans l’air, c’était du prog, obligé.

Mais Operation Mindcrime n’est pas un album de metal prog. Un titre et demi de prog (le majestueux Suite Sister Mary et l’intro Anarchy-X) sur 12, c’est trop léger pour qualifier ainsi l’entièreté de l’œuvre. Ou alors à ce compte-là, Powerslave ou Abigail sont aussi des disques de prog, large. Par contre c’est bel et bien un concept-album de heavy metal, et pas l’un des moindres. L’histoire développée ici tire sur le film noir et machiavélique : l’auditeur suit le parcours chaotique d’un junkie manipulé et hypnotisé par un révolutionnaire qui en fait sa machine à tuer. Le scénario se déroule au fil des nombreux hymnes de l’opus, des fédérateurs Revolution Calling, Speak, The Mission, à la descente aux enfers du personnage principal sur The Needle Lies, I Don’t Believe in Love, ou Eye of a Stranger. Une succession impitoyable de tubes dont les refrains s’impriment durablement, parfois même trop, puisque certains peuvent littéralement vous hanter en surgissant en boucle dans votre tête en plein milieu de votre journée (I Don’t Believe in Love, le pire de tous, quelle saloperie ce truc). Instrumentalement, tout est dosé à merveille : solos sobres et mélodiques, thèmes mémorables, atmosphères sombres, rythmique claire et détaillée, voix céleste – Geoff Tate pendant les 80s, what else.

Queensrÿche en 1988 est un groupe au top de sa forme, qui artistiquement laisse ses deux premières réalisations The Warning et Rage For Order à des kilomètres derrière, et ne réussira jamais à se remettre de ce troisième album. Le suivant, Empire, aura un gros succès commercial même si d’après moi il n’arrive pas à la cheville de celui-ci. On a l’impression qu’ils ont tiré toutes leurs cartouches d’un coup, laissant tout le reste de leur carrière dans l’ombre de ce carton plein.


5 - CRIMSON GLORY - Transcendence

1986 voyait l’apparition de cette formation véritablement exceptionnelle qui conjuguait bon goût, puissance, technicité, et fougue de la jeunesse, créatrice d’un premier album éponyme faisant date dans l’histoire des plus grandes démonstrations de talent sortant de nulle-part. Après avoir tourné en compagnie d’Anthrax et Metal Church jusqu’en Europe (dont une date au célèbre Hammersmith Odeon), Crimson Glory s’est fait un nom, et forcément dans ce genre de cas, le deuxième effort est grandement attendu. Le défi est relevé, avec une légère évolution de la recette.

Tout en gardant ce sens inné de la mélodie délicatement FM-isée (Painted Skies, ou le sublime single Lonely) parfois mariée à des riffs musclés (Lady of Winter), ou de cette brillance heavy si efficace où Midnight essaye de fissurer toute la vaisselle (Red Sharks, Masque of the Red Death ou Where Dragons Rule), cette fois les Américains insistent davantage sur les structures travaillées et des riffs plus sombres. Lady of Winter annonce la couleur en casant en douce une fin de break bien tordue, mais il faudra attendre la moitié de l’album et l’étrange mid tempo In Dark Places pour véritablement parler de metal progressif ; ensuite le goûtu Burning Bridges et surtout le magistral Eternal World viennent enfoncer le clou avec leurs riches agencements.

Du heavy metal d’école, ciselé, ultra-mélodique, incorporant quelques embuscades structurelles mais sans sacrifier la puissance et le punch du style, voilà ce que présente Crimson Glory sur ses 2 premiers albums d’anthologie. J’ai un petit faible pour le précédent, mais son successeur se hisse au même niveau de classe. Porté par une voix incroyable, parmi les plus pures et les plus aigües de la scène toutes époques confondues, le groupe émerveille par ses talents d’écriture, proposant des morceaux raffinés aux multiples tiroirs, tirant ici ou là sur le prog, et aspergeant l’assistance de solos resplendissants. Deux méga-classiques qui n’ont pas volé leur statut.


6 - VOÏVOD - Dimension Hatröss

Les Canadiens, coincés dans un emploi du temps des enfers, écrivent leur quatrième opus pendant les rares pauses de la tournée promouvant le troisième, l’excellent Killing Technology, dans lequel le groupe prenait des chemins de traverse en matière de thrash metal en y mixant structures prog et énergie punkisante saupoudrée de rock indus. Lors de ces sessions de création, les idées pleuvent jusqu’au point de vouloir faire un concept-album sur leur mascotte : Korgüll l’Exterminateur ouvre un portail vers une autre dimension afin de l’asservir, y rencontre des machins, il lui arrive des trucs. En toute franchise, l’histoire n’est ni très claire ni passionnante ; mais ces textes complètent bien l’atmosphère complètement dingo qui suinte de ce disque.

Arrivés au studio Music Lab à Berlin Ouest fin 1987 pour enregistrer leurs titres, les quatre allumés découvrent de nouvelles techniques et effets électroniques, le sampling, expérimentent différents bruitages afin de créer une ambiance toute particulière. Musicalement la jonction avec Killing Technology se fait facilement : toujours thrashy mais un peu moins bordélique, de plus en plus progressif, voire disjoint, et dissonant. Ajoutons-y les vocaux possédés, déclamatoires et paranoïaques de Denis Bélanger, qu’on a même envoyé dans la rue chanter à travers l’interphone de l’immeuble, et c’est parti pour un voyage dans un monde parallèle auquel on ne comprend pas grand-chose, au début. Les compos sont labyrithiques, les mélodies insaisissables, les rythmes excentriques (Experiment, Macrosolutions to Megaproblems, Psychic Vaccum, Cosmic Drama) mais quelque chose de singulier et d’hypnotisant accroche inlassablement l’oreille (Tribal Convictions, Chaosmöngers, Technocratic Manipulators, Brain Scan), et pousse les plus curieux à y revenir encore et encore afin de saisir toutes les nuances et s’imprégner de cette approche du thrash totalement unique.

Je ne sais pas s’il est possible d’aimer Dimension Hatröss dès la première écoute, ça n’a pas été mon cas, surtout à cause de la guitare hallucinée et de la voix en roue libre (rebutante parfois) ; mais il m’a suffisamment intrigué pour que j’insiste, et je le considère aujourd’hui comme un pilier du metal expérimental. Voïvod poursuit donc sa mutation baroque au risque de perdre du monde en chemin, mais il semblerait que cela ne revête pas grande importance.


7 - MEKONG DELTA - The Music Of Erich Zann

Mekong Delta fait partie du club très fermé de la première génération de thrash technique. Leur première réalisation de 1987 montre quelques très bonnes choses et donne aux musiciens une légitimité… dont ils ne pourront pas vraiment profiter puisque le groupe a décidé de rester anonyme (impliquant noms d’emprunts et photos promo à contrejour). A l’époque, en l’absence d’internet et localisé à Velbert en Allemagne, ce délire de line-up secret a pu tenir plusieurs années. C’est donc en anonymes que Mekong Delta continue dans la voie tracée par l’opus éponyme, en affinant la formule : production sensiblement meilleure, riffs toujours effrénés et retors, inspiration sur la pente ascendante.

Age of Agony, True Lies et Confession of Madness lancent les hostilités dans un maelström de mélodies démentes bien soutenues par une basse ronflante et enrichies de changements rythmiques imprévisibles ; les quatre instrumentistes sont à bloc, on en prend plein la tronche. Le milieu du disque est même absolument renversant. Entre Interludium, pièce instrumentale où guitare sèche, rythmiques thrashy et violons s’entremêlent magnifiquement dans un délicieux avant-gardisme, Prophecy, dont le break et le final hanteront très longtemps ceux qui ne peuvent s’empêcher de compter les temps, et l’épineux mid-tempo Memories of Tomorrow, la qualité de ce thrash technique est éblouissante et tutoie celle de Coroner. Cependant il me faut pointer le chant en tant que maillon faible. L’avantage des vocalistes qui grognent (comme Ron Broder) est qu’on n’en attend pas de prouesses, leur voix passe en arrière-plan ; chez Mekong Delta les tentatives de chant sont nettes, et parfois il vaudrait mieux ne pas essayer. Sans être véritablement mauvais, Wolfgang Borgmann sonne au mieux quelconque mais inférieur à la moyenne, au pire en net décalage, ce qui peut irriter ; ses prises sur Hatred ruinent littéralement le titre, et I King Will Come, la verrue du disque, devient encore plus laide.

Il me reste une chose à mentionner : The Music Of Erich Zann est une sorte de semi-concept-album dans lequel plusieurs morceaux font référence à la nouvelle du même nom signée HP Lovecraft, mais cela ne revêt aucune espèce d’importance. Interludium et Epilogue peuvent participer à créer une ambiance rappelant cette histoire, mais le reste de l’album se concentre majoritairement sur des avalanches de riffs tordus et de rythmiques azimutées. On pourrait tout aussi bien y lire l’annuaire ou des recettes de cuisine, l’avis des amateurs de thrash technique n’en serait pas modifié : il s’agit d’un ajout essentiel au genre.


8 - SLAYER - South Of Heaven

1988, c’est aussi l’abondance du thrash metal. Les anciens se font bruyamment remarquer avec de bonnes sorties, auxquelles on peut cependant opposer quelques critiques : le Metallica avec surtout trois excellents morceaux, zéro repompe (ils l’ont fait !), mais sans basse, et aux autres titres vraiment décousus ; le Megadeth un peu inégal, sûrement pas au niveau des deux premiers ; le Anthrax un chouia fatigué avec des fulgurances ; le Suicidal Tendencies, agréable, qui glisse doucement du skate punk vers le thrash crossover ; le Overkill routinier. La génération suivante s’en sort assez bien : le Flotsam And Jetsam correct mais loin derrière Doomsday For The Deceiver, le Testament qui mixe compos sans pitié et remplissage, le Nuclear Assault, sympa dans l’ensemble. Et des jeunots commencent à pousser au portillon avec une inspiration absolument démentielle mais très discontinue (Forbidden, Sabbat, Znöwhite, Rigor Mortis…). En thrash traditionnel, seul Slayer trouve totalement grâce à mes yeux à cette période.

Le groupe infléchit son style pour un thrash plus posé, davantage orienté vers les mélodies malsaines plutôt que la violence sans concession ; après une telle démonstration de sauvagerie en 1986, à quoi bon recommencer ? Et effectivement, l’ouverture du disque désarçonne le fan de base : pas de riff enragé, pas de batterie frénétique, pas de cris suraigus, mais un morceau-titre rampant qui travaille l’auditeur et se faufile dans son esprit, tout comme plus loin Mandatory Suicide ou Spill the Blood (dommage pour ses couplets monotones). Slayer ne change pas non plus totalement et sait encore faire parler la poudre sur l’incroyable Silent Scream aux textes dérangeants, ou Ghosts of War et son break féroce, mais c’est le mid-tempo qui domine l’album (le standard mais efficace Behind the Crooked Cross, le limite tech thrash Live Undead, ou le sautillant Read Between the Lies débordant de demi-tons).

Pourtant, la production apporte un déséquilibre étrange dans la recette des Californiens ; assez bizarrement pour du thrash les guitares ne sont pas à l’honneur : riffs excellents mais enterrés dans le mix, et solos foutraques (sur ce point ce n’est plus une surprise). Cette fois, les deux phares de Slayer sont Tom Araya (qui ne s’est jamais autant rapproché d’un vrai chant), et évidemment Dave Lombardo, qui avait pourtant quitté le navire fin 1986 en pleine tournée à cause des maigres rentrées d’argent, mais que le producteur Rick Rubin a littéralement harcelé en agitant des biftons sous son nez pour qu’il revienne dans le groupe. Le batteur prodige finit par accepter et explose toutes les performances passées ainsi qu’une bonne partie de celles à venir. Puissant, subtil, rouleau compresseur ou délicat, inspiré dans ses fills, Rubin le pousse devant, en fait la star d’un South Of Heaven devenant pour ainsi dire une démonstration de batterie de 37 minutes.

J’ai assez longtemps boudé ce quatrième opus de Slayer, ado, mais je lui trouve depuis une quinzaine d’années de grandes vertus : plus mature, plus varié, moins dans le concours de quéquette, mélodiquement très travaillé, et présentant toujours une petite facette radicale du thrash metal. Pour moi le deuxième meilleur disque du groupe après le Priestien et délicieux Show No Mercy.


9 - HELSTAR - A Distant Thunder

Cette solide formation de heavy américain s’était octroyée une place de choix dans mon top 1986, millésime pourtant très concurrentiel. Malheureusement il n’en est pas de même dans les charts de l’époque ; disons les choses clairement, c’est la galère. Une éclaircie fait cependant son apparition dans le bulletin météo de la réussite : le groupe signe chez Metal Blade, et Bill Metoyer, qui a notamment travaillé avec Slayer, Fates Warning, Dark Angel, Flotsam And Jetsam ou Omen, se charge de la production ; son travail est certes inégal, mais il a les contacts, le réseau. Des ouvertures de concerts sont donc prévues pour Anthrax, Megadeth, Slayer ou Exodus, de quoi élargir l’audience et faire connaître Helstar et sa vision technique du speed metal à un plus grand nombre de chevelus.

Cette approche complexe déjà entrevue sur Remnants Of War prend ici une dimension plus importante et décrit parfaitement le contenu de A Distant Thunder, qui certes s’ouvre sur un speed metal plus standard (The King Is Dead, Bitter End) mais rapidement le ton change. Au côté catchy et musclé des deux premiers titres s’ajoutent plans tortueux (Whore of Babylon, couplet de Scorcher), architectures compliquées (le tordu Abandon Ship, ou l’exaltant Winds of War) et breaks bien cintrés (Tyrannicide, Scorcher, Genius of Insanity) ; on peut donc parler de « speed metal technique » sans trop se planter. Même si ce style n’apparaît pas dans les Tablettes du Metal, il existe de fait avec la sortie de cet album (et de The Eyes Of Time d’Apocrypha également, les petits frères cachés de Cacophony). En outre, le travail vocal de James Rivera prend de l’envergure : encore un peu à la lutte pour diversifier sa façon d’aborder les couplets, il s’en sort toutefois mieux qu’il y a 2 ans, sait toujours monter très haut mais n’en abuse jamais, et ses refrains deviennent fameux.

Au bout du compte, A Distant Thunder constitue une très bonne performance d’un groupe assez confidentiel qui, me concernant, passe au premier plan de la très bonne vague speed metal de la fin des 80s, devant Pariah, Scanner, Liege Lord, Riot, Pantera, ou Running Wild si on ratisse large. Certainement, leur inclination pour les territoires plus techniques me parle davantage, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde. Et l’on mentionnera le désastre visuel de la pochette, pour la troisième fois de rang.


10 - DEATH - Leprosy

Tout comme le heavy, le speed et le thrash, le death metal n’est pas né subitement. Les groupes de thrash les plus énervés du milieu des 80s avaient déjà sorti des disques avec un pied dedans sans vraiment appeler ça du « death metal » : Possessed, Sepultura, Messiah, Vulcano, Sarcófago, ou Incubus qui eux y avaient sept ou huit orteils. Diverses démos assez atroces circulent depuis 1984 (de Mantas à Morbid Angel, pour ne retenir que les plus influentes), mais c’est en 1987 avec Necrophagia et Death (ex-Mantas) qu’apparaissent les premiers vrais albums de death metal sous sa première forme, assez brute, consistant (en gros) à beugler de manière caverneuse et essayer de jouer encore plus vite avec un son encore plus saturé. Les bases étant posées, d’autres formations se préparent à s’enfourner dans la brèche, mais Death fait progresser le style en seulement une année, sous l’impulsion de son leader, Chuck Schuldiner, future icône métallique dont la popularité dépassera largement les frontières du death metal.

Si Scream Bloody Gore était très basique, son successeur Leprosy balaye donc immédiatement les standards précédemment établis pour monter de calibre. D’une part, les textes sont moins primitifs, se détachant modérément des thèmes stéréotypés liés aux morts violentes et aux zombies, et d’autre part la musique se fait délibérément plus travaillée ; dès le morceau-titre le ton est donné : structure à étages, changements de tempo, une petite dizaine de riffs différents. Pendant les 4 premières minutes les plans s’enchaînent sans retour en arrière et factuellement cela commence déjà se rapprocher du metal progressif… au sens strict, car ça ne ressemble pas à Watchtower et encore moins à Fates Warning ; stylistiquement Death fait bien du death metal : c’est rapide, guttural, agressif, mais non sans cervelle. Les autres titres, quoique plus courts, restent orientés de la sorte. Le surpuissant Left to Die, Pull the Plug et Open Casket rivalisent de détours et de surprises, tandis que Born Dead et Forgotten Past étonnent par leurs breaks saupoudrés de mélodies singulières. Même les deux titres de fin, qui me parlent moins (Primitive Ways et Choke on It), sont déjà à cent lieues devant les morceaux les plus élaborés de Scream Bloody Gore.

Leprosy est une pierre angulaire du death metal, le mètre-étalon du genre en 1988. D’autres groupes tels que Morbid Angel, Obituary, Deicide, ou certains passant du grindcore au death metal comme Carcass ou Napalm Death, auront une patte distincte également, et viendront nourrir la scène. Mais Death se montre rapidement destiné à faire cavalier seul dans ce nouveau genre, repoussant constamment leurs limites en termes d’innovation et de maturation. Nous n’en sommes qu’au deuxième album, qui s’impose déjà en tant que monument, et nous n’avons encore rien vu.


11 - RIOT - Thundersteel

Riot est l’un des premiers, sinon le premier véritable groupe de heavy metal américain, formé en 1975 ; il est également connu pour avoir eu l’une des mascottes les plus pourries de l’histoire, cette espèce de sumotori à tête de phoque et armé d’une hache. Après avoir bénéficié d’une certaine reconnaissance suite aux albums Narita et surtout Fire Down Under à l’aube des 80s, l’aventure s’arrête en 1984 faute de succès suffisant. Le guitariste fondateur Mark Reale crée dans la foulée le groupe Narita, et en 1985, les plus renseignés sur la scène et le tape-trading underground entendent pour la première fois la démo du morceau Thundersteel, déluge de speed metal en fusion. Reale reforme Riot en 1986 et construit un disque basé sur d’évidentes influences Judas Priest gonflé aux stéroïdes.

Ce disque démarre à tombeau ouvert avec ce morceau-titre ravageur, bénéficiant cette fois d’un son studio digne de ce nom, et la claque est immédiate. C’est musclé, mélodique, avec des montées vocales homériques et des solos foudroyants. Plusieurs compositions rassemblent ces mêmes caractéristiques : Fight of Fall, Flight of the Warrior, On Wings of Eagles, donnant au disque un aspect authentique, sans concession, destiné à être encore mentionné plusieurs décennies après (et c’est le cas, la preuve). On citera aussi Johnny’s Back, plus heavy metal dans l’esprit, mais marquante de la même manière.

Toutefois mon classement le place 11ème en repêchage. C’est sûrement compliqué à justifier tant il est considéré comme un modèle du genre, mais ce n’est pas infâmant non plus, vu la quantité pléthorique de chouettes sorties que j’ai écartées ; je trouve également qu’il propose une dose de réchauffé que n'ont pas les 10 albums devant lui : mix speed metal mi-80s + Judas Priest + hard FM à la Dokken + heavy 70s directement issu de la première vie de Riot. J’aime aussi rappeler qu’ADX a sorti un disque aussi puissant 3 ans avant, la ressemblance se nichant jusque dans le riff de Thundersteel (écoutez Déesse du Crime), et le public n’en a pas eu grand-chose à foutre. Par contre, à force d’entendre des formations heavy, speed et thrash s’inspirer de son son pour pondre des tueries, le Prêtre de Judas pourrait bien se réveiller, gonfler à bloc ses pecto-nichons et montrer à tous qui est le boss. C’est une hypothèse.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 02 avril 2023 à 22:37:28
Comme pour 1987, 1989 est une année exceptionnelle. C'est l'heure de gloire pour le métal extrême, grind et death. C'est encore l'attente pour le black metal, et le thrash compte ses heures. Le heavy agonise malgré quelques tentatives de résister. Mais des drilles à skateboard et dreadlocks dérangent. Une notion extra-terrestre, quasi interdite, va faire son apparition : le groove. Les permanentés, les punks d'arrière-garde et les rôlistes de service tremblent. Et je me permets un classique top 10.

(https://m.media-amazon.com/images/I/611KyWPJ5FL.jpg)

W.A.S.PThe Headless Children.

Oui, ça se gâte, pour le Heavy. Tous ces gorets et ces gueulards commencent à se faire remarquer, et pour ne rien arranger, un vrai fêlé du bocal du nom de Mike Patton s’est mis en tête de mettre, en plus du groove, du piano bar et autres fadaises dans du métal. Et nos mélodies ? Et nos super héros ? Et nos chanteurs qui pètent le cristal ? Heureusement que ça ne s’est pas fait comme au temps du passage des films muets aux films parlants, bonjour la vague de suicides… Cela dit, Blackie Lawless aurait pu y passer s’il n’avait pas travaillé sur The Headless Children.
Dans un mot qu’il a écrit en 1997, il avoue que le métal le lassait. Et pas que ça. Dans une interview juste après la tournée de Inside the Electric Circus, il se lâche sur tous les sujets qui l’agressent et l’entourent : la guerre, la politique, la drogue, l’amour, l’identité, le métal, la police, etc. Une chatarsis qui va se révéler utile : c’est le meilleur album à ce jour avec le suivant, The Crimson Idol. Enfin, Chris Holmes n’est plus bridé et continue de contribuer un peu à l’écriture. Un recrutement à la batterie (Frankie Banali) plus tard, et le monstre est lâché. Finis les roulés à la caisse claire et les intros barnum pour poser. Un vague chœur et une montée en puissance donne le ton : un des groupes les plus outranciers s’est rappelé que la musique reste importante. Et ils vont le prouver en réitérant la réussite de la reprise : "The Real Me" est énergique et son refrain puissant. Mais la plus grosse mutation nous attend par la suite : Lawless veut de l’ambiance, de la profondeur. En général, ce genre d’envies n’est pas raisonnable, mais il parvient à passer pour un homme au raisonnement simple mais plein de bon sens, sans y aller par quatre chemins. "Thunderhead" raconte l’histoire d’un toxicomane totalement soumis à ses addictions, se noyant dans des envolées spatiales à coup de delays. Holmes et Lawless se lâchent comme sur "The Headless Children" et "The Heretic (The Lost Child)".
Ce dernier titre montre d’ailleurs que l’ancien W.A.S.P n’est pas en reste : cavalcade, furia. L’outrance est juste plus lucide. Juste ce qu’il faut. Le concept album n’est pas encore là, mais l’état d’esprit de Lawless et certains titres pourraient donner l’impression. Seule ombre au tableau : l’obsolescence de Neutron Bomber, aux textes écrits en 1988 et se moquant de Ronald Reagan, déjà plus en poste lorsque l’album sort. Mais qu’importe : le titre est percutant comme Mean Man, Rebel in the "F.D.G". et surtout "Maneater", qui sort un étourdissant double-refrain. Les breaks sont d’ailleurs presque tous étourdissants. Une autre mutation se cache sous la ballade. "Forever Free" semble sentir le réchauffé en 1989, année de tous les retardataires de cette décennie pétaradante. Mais la date ne suffit pas toujours et la ballade fonctionne, notamment avec l’interlude "The Mephisto Waltz", idéale pour souffler après le rythme infernal qui a précédé. D’ailleurs, c’est toute l’intelligence du groupe qui utilise habilement le format vinyle pour couper le propos en deux parties. La grande ambition pour la première face, et le retour de la furie en seconde partie.
Avec Seventh Son of a Seventh Son, Operation Mindcrime, Kings of Metal et bientôt quelques disques d’ici un an ou deux, le heavy se lance dans un baroud d’honneur, sachant qu’il n’a rien à perdre face aux extrémisassions et aux complications. Anecdote sur la pochette : l’ayatollah Khomeiny a  été remplacé par Raspoutine sur les pochettes européennes. Censure supprimée depuis les années 2000 et surtout la réédition double CD de 2011, plaçant astucieusement les bonus sur un deuxième disque.

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SodomAgent Orange.

Angelripper connaît ses limites : il ne peut pas se reposer indéfiniment sur ses échanges dans les fanzines, et surtout pas avec les fracassés de Norvège qui pourtant ont encore un peu d’humour alors que Dead est déjà au micro, prêt à norcir la tête des charmants bambins vikings. Entre-temps, l’Eventreur d’Anges parvient enfin à recruter un guitariste qui dure plus de quelques mois en la personne de Frank Godzsik, dit Blackfire. Si Persecution Mania et sa reprise de Motörhead annonçait la couleur, c’est sur Agent Orange que ça se confirme.
Enfin, le travail sur le riff paie. Et pas qu’un peu. Tout est moins basique qu’au temps de In the Sign of Evil, mais le groupe ne cède pas aux sirènes vantées par Mekong Delta. Arc-bouté sur la basse Ibanez Destroyer II, Angelripper éructe sur des riffs cogneur. La rythmique béton du morceau-titre est passé à la postérité. La mascotte anti-guerre s’installe, ce presque-concept album sur les guerres d’ingérences américaines (surtout le Vietnam) enchaîne ses plans aussi killers qu’avec Motörhead ou le meilleur de Saxon qui en est encore à se consoler de son échec FM. Cela dit, le groupe sait lever le pied, et pas pour faire on/off comme sur Obsessed by Cruelty. "Remember the Fallen" sait se faire solennel et intransigeant, même si ça dépareillerait dans le film Jardin de Pierre. Par contre, il faudra éviter le morceau bonus sur le CD, issu d’une session différente et au caractère punk pas trop dégrossi.
Mais cela reste un détail face aux assauts déroutants du reste. A peine le morceau-titre est fini, que ça repart de plus belle avec "Tied and Red", qui filerait des boutons à Chuck Norris, ou "Magic Dragon", réitérant la montée en puissance de "Agent Orange". Mais le meilleur titre après ce dernier se situe vers la fin. Il constitue la transformation de l’essai sur la reprise Iron Fist. Augsebombt, à défaut d’être en allemand, étourdit tant ça y va à fond. Une telle décharge électrique, un tel abattage en règle rendrait le père Lemmy fier comme s’il avait un bar tabac. Une double-pédale en mode moissonneuse batteuse, une basse ronronnant de façon menaçante façon Overkill, et le reste qui déboule. Angelripper opte pour une intonation proche de "Remember the Fallen". Choix judicieux : le contraste avec le pré-refrain n’en est que plus saisissant.
Sodom paraissait comme le vilain petit canard comparé aux envolées de Destruction et Kreator. Mais avec ce disque, il laisse Tankard et autres Protector, Violent Force ou Vectom sur le carreau et se hisse sur un triumvirat qui ne se sent pas d’imiter le Big 4 américain. Il serait bien dommage de lâcher un aussi bon guitariste… non ?

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CoronerNo More Color.

Vous savez à quoi on reconnaît un fan maniaque ? C’est un mec qui fait une fixation sur les cinq albums de Coroner et en particulier No More Color, qui est au milieu. En général, cet album est considéré comme le juste milieu entre le barouf des deux premiers albums et l’épure de la suite. D’autant que perso, j’avais fait exprès d’avoir ces premiers disques en vinyle et les deux autres avec le best-of en CD.
Comme pour W.A.S.P, les deux faces sont assez distinctes, mais pas pour la même raison. C’est plus une question d’accroche et de qualité. Certains se souviennent  probablement d’une émission appelée Metal Express, et durant un numéro de 1991, Coroner est interviewé, proclamant que No More Color est leur premier album satisfaisant au niveau de la production. Ce qui est assez contestable car la clarté sonore n’est pas revenue au niveau de celle de R.I.P. En revanche, la réverb est dégrossie, équilibrant un peu plus le placement des instruments, même si la voix est parfois un peu plus en retrait, notamment sur "D.O.A". Ce dernier titre conclue en beauté une face alternant riffs serpentant et d’autres plus percutants. Le groupe va même jusqu’à évoquer la méthode Saxon en ramenant un titre à un riff sur "No Need to Be Human". L’amélioration de la production est vraiment significative avec "Read my Scars" et la basse plus rampante que sur tout le reste de l’album et dans la carrière de Coroner jusqu’à présent.
Un défaut à signaler ? Un seul, et plutôt insignifiant comparé au reste. Les soli de Vetterli sont en deçà des deux autres albums. Si on pouvait se laisser porter par ceux de "Masked Jackal", "Reborn Through Hate" ou encore "Nosferatu", il n’y a guère que celui de Tunnel of Pain qui soit vraiment inspiré, pensé et marquant. Le reste souffrira considérablement de la comparaison avec les autres titres phares du groupes, et en particulier à partir de Mental Vortex. Cela dit, à l’instar de Slayer, ils participent à l’ambiance globale, surtout celui de "Die By My Hand". "Why It Hurts" est plus martelant, mais peut-être un peu trop rigide, se restreignant au refrain. Fort heureusement, la fin de l’album est rehaussée par le meilleur titre avec "D.O.A" : "Last Entertainment". Réintroduisant le clavier et reprenant le fameux thème de Twilight Zone, le trio délivre une critique acerbe de la dépendance des téléspectateurs à la récurrence. Le titre le plus sombre, le plus obsédant, qui annonce directement l’épure glacée de Grin.
Parfois, on sent un groupe assez timide. Il faut dire que sortir enfin de Suisse ou d’Allemagne change beaucoup, permettant au groupe de se consacrer à plein temps à la musique et enfin s’exporter en partageant l’affiche avec Watchtower aux Etats-Unis, Motörhead et Kreator en Europe. Le concert de Berlin-Est parachève l’année 1990, la plus active pour le trio, qui va vite expérimenter la redescente avec la production partiellement américaine de Mental Vortex au Morrisound Studio.

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Morbid AngelAltars of Madness.

Morbid Angel est au death metal ce que Metallica est au thrash metal. Un groupe qui n’a pas toujours été purement de son domaine, séminal, avec assez de talent pour recycler et transformer (ce que tout le monde fait avec plus ou moins de réussite), et qui a compté un membre particulièrement rancunier. Ce membre, c’est Mike Browning, batteur et vocaliste, chose rare, qui formera plus tard Nocturnus, pour avoir été viré par Trey Azagthoth à qui était reproché d’être influencé par David Vincent.
Il faut dire que ce dernier apporta beaucoup au groupe. D’abord pas mal dans la confidence lorsqu’il a fallu enregistrer Abomination of Desolations, il sera débauché de Terrorizer pour être bassiste et vocaliste à part entière. La démo Thy Kingdom Come a assez convaincu pour qu’on arrive au cheminement. Altars of Madness débarque et laisse du monde sur le carreau et sur le cul. Même la rédaction de Hard Force magazine, pourtant très réticente au métal extrême, capitule en faisant entrer cet album dans la catégorie des Bons, réservés aux groupes de rock généraux et de metal plus mélodique ou sophistiqués. Il faut dire que le groupe y a mis les moyens : même si l’album bloqué est paru deux ans plus tard, le fossé qui les sépare est évident. Même le recyclage s’avère payant. "Lords of Fevers", "Chapel of Ghouls" et "Welcome to Hell" (rebaptisé "Evil Spells" pour l’occasion) sont méconnaissables, et même si "Chapel" était peut-être plus trouble sur l’enregistrement, il en est plus occulte. "Lords of Fevers" sort largement grandi de ce lifting.
Le reste a été composé entre-temps et pour l’album, et si on n’a pas forcément le niveau de maturation de certains titres, on a tout de même des classiques. Le gang lovecraftien ouvre les hostilités avec l’impossible : du death metal à claviers. Déjà une hérésie pour les thrashers voulant se défouler sur quelques peroxydés de L.A, entendre un synthé appuyant la ligne de guitare sur le break de "Immortal Rites" devrait faire hurler à l’hallali. Mais il n’en fût rien : l’ambiance occulte a su convaincre. En effet, sans ce genre d’arrangements, le groupe sait y faire, avec "Visions from the Dark Side" et surtout l’impitoyable "Maze of Torments" et ses riffs dissonants même si moins techniques que chez Schuldiner. Mais comme chez ce dernier, la voix fait aussi parti de ce succès : David Vincent ne grogne pas comme le premier Glenn Benton, mais opte pour un sombre grondement, à mi-chemin entre Possessed et Sodom. Ce coktail donne presque des couleurs blackisantes à ce death metal moins séminal à cause du blocage de Abominations of Desolation (bien que déjà accueilli via le tape-trading) mais désormais référentiel.
Avec cette sortie fracassante, Earache Records peut souffler : il a réussi à élargir son catalogue, qui, de niche hardcore, va s’imposer en pouponnière du death metal, peut-être à ses dépens par la suite, mais on n’en est pas encore là). Le groupe va, entre-temps, s’illustrer dans un catalogue vidéo pour exporter en Europe son death/black terrifiant, aux côtés de Carcass, Bolt Thrower et Napalm Death, qui venaient déjà d’inonder les ondes londoniennes avec les Peel Sessions.

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TormentorAnno Domini

En 1989, les fissures du Rideau de Fer commencent à s’élargir grandement, et Tormentor, avec les échanges de cassettes qui s’accumulent, et les sorties heavy et thrash en Pologne, veut en profiter. Las, si la Hongrie n’est pas la Roumanie de Ceausescu, elle n’est toujours pas la Pologne secouée par Solidarnosc. La bande, ayant réussi à enregistrer convenablement Anno Domini, ne peut pas se payer un pressage en bon et due forme et le sortir en cassette.
En 1995, la pièce sort enfin en CD grâce aux blackeux norvégiens, ayant tenu à reprendre la promesse de Euronymous de ressortir Anno Domini sur son label en échange d’engager Attila Cisjar sur De Mysteriis dom Sathanas. Étonnamment, sa performance sur la cassette est encore plus éloignée du disque de Mayhem que Seventh Day of Doom. La voix est plus rapeuse, coassante (surtout sur "Elizabeth Bathory", pourtant la meilleure composition), bien que toujours pas théâtrale. La production est bien plus nette qu’auparavant, mais la mise en place n’a pu être au top part manque de temps : sur "Lyssa", la batterie et les autres instruments tapent à côté. Dommage pour cette descente maléfique de guitare, et qui se paie un break absolument démentiel, démontrant les capacités du black metal à ce moment-là, loin de l'épique monolithique de Transylvanian Hunger. Comme quoi, mieux vaut en rester au local qu’à la contrefaçon de touriste.
Le reste est à l’avenant. Si le groupe aurait pu nous épargner le coup d’un titre en plusieurs parties numérotées avec "Tormentor", ça reste de très bons riffs. Rechapée de la démo, "Tormentor I" et "Damned Grave" sont retravaillés pour notre plaisir, malgré la disparition de la voix distordue sur le premier titre, donnant l’impression de paroles en hongrois et d’une partie de l’intro qui a été supprimée. A côté, trois titres justifient pleinement l‘acquisition en plus des autres : "In Gate of Hell", "Apocalypse" et "Beyond". L’un comme les deux autres poursuivent là où Bathory et Mercyful Fate se sont arrêtés en 1985, et fructifient le répertoire avec ambiances, basse claquante et riffs sinistres. "Beyond" est celui qui s’en tire le mieux, montrant le dégraissage par rapport au trop long Seventh Day of Doom.
Il est tentant de voir dans cet album de voir les racines de toutes les alternatives au monolithe nordique. D’autant que dans un pays communiste se préparait aussi un groupe de black metal puisant à la même source, et créant un style plus glauque, plus théâtral aussi. Son nom : Master’s Hammer.

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Killers - Résistance.

En 1989, en France, la presse tombe des nues avec le projet indus et moderniste Treponem Pal. Le retour hurlant de Trust dans les salles de l’Hexagone ne réussira pas à inverser la tendance, eux-mêmes se perdant dans les séparations, les divergences et les règlements de compte. Les thrashers et deathers n’ont d’autre choix que de s’exiler à l’étranger. Toute la France est occupée par les extrêmes. Toute ? Non : un groupe d’irréductibles hardos résistent encore et toujours à l’envahisseur. Et sans potion magique.
Certes, les débuts ont été laborieux : Killers se contente de faire du sous-Accept lorsqu’il sort Les Fils de la Haine et Danger de Vie. Au même moment, Sortilège lance son chant du cygne avec Larmes de Héros, ADX décolle enfin et Titan tente quelque chose. Seul le groupe du basque retors, Bruno Dolheguy, poursuivra sans discontinuer. A ses dépens, hélas. On sentait poindre une envie de se démarquer à partir de l’album Mise aux Poings, mais c’est en recrutant François Merle, second guitariste, et Serge Pujos, chanteur, qu’il va tirer le gros lot. L’avantage de Résistances, c’est cette preuve que les modes se démodent, et que le heavy et le speed seront toujours excellents tant qu’on sait écrire des riffs. "Métamorphose", "Rêves Secrets" ou encore "Vengeance" en attestent, avec leur côté ADX ou Metallica premiers albums, mais en plus mélodiques et dégraissés. C’est simple, les soli sont plus chantants que jamais. Le gang se permet même une petite balade avec Résistances et son texte rageur.
C’est d’ailleurs quelque chose d’assez troublant : on n’avait pas entendu quelque chose d’aussi limite depuis "Instinct de Mort" de Trust. Déjà que Vengeance ne dépareille pas des groupes de punk bas du front de l’époque, "Clandestinité" jette le malaise avec son break plus solennel. En 2023, il est fort heureux que le texte a un repère temporel évitant de justesse le rappel à l’ordre. L’honneur est sauf, pas vrai ? En tout cas, il l’est totalement avec la musique. A part le ridicule "Longue Vie au Métal", c’est du tout bon, en particulier le puissant "Prisonnier", et son double-refrain des plus efficaces. La chanson sans voix "Soleil Noir" fait le taf, mais on est hélas loin d’"Alesia" ou encore le terrifiant "Nuit des Limbes". Mais on va le voir vite, ce sera peut-être un peu plus méritant.
Fanzines et magazines français avaient bien besoin de cette livraison traditionnelle, en ces temps où d’autres groupes sont passés inaperçus. La redécouverte sera pour plus tard. Pour l’heure, les années 90 seront de plus en plus dures à tenir, pire que les pires hivers.


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CarcassSymphonies of Sickness.

Les Peel Sessions ont été un sacré indicateur du changement chez chaque groupe, dans le death anglais. Surtout avec Napalm Death et Bolt Thrower. Du gros mur sonore des débuts, on passe à des riffs, du tabassage et des voix sordides. Bref, on entend enfin quelque chose. Même la pochette est à l’avenant : du fouillis uniforme, on passe au détail : grosse viandasse et équarrissage sont au programme.
Colin Richardson s’occupe de l’enregistrement et parvient à se démarquer et proposer une véritable alternative aux futurs standardisations de Morrisound et Sunlight. Même si la basse ne fait pas l’objet d’un gros travail à part sur "Ruptured in Purulence", c’est déjà énorme d’avoir une guitare aussi singulière, aussi étouffante. Mais surtout, le téléscopage des voix est beaucoup plus maitrisé que sur le précédent album. Jeff Walker commence à s’imposer alors qu’avant, c’était du bête on/off comme chez Napalm Death ("Excoriating Abdominal Emanation"). "Exhume to Consume" est probablement le meilleur témoignage de cette mue : riff biscornu d’entrée de jeu, roulement de batteries en lieu du blast fonceur habituel, et surtout break lourd et vicelard. Il en sera de même sur un titre comme "Embryonic Necropsy and Devourment", titre plus rigide, mais non moins écrasant. Puis la purée est de nouveau balancée, avec seulement la voix de Bill Steer. Dont le solo est d’ailleurs une autre preuve de l’évolution impressionnante du trio.  Parfois, le naturel revient au galop comme sur "Cadaveric Incubator of Endo-Parasites", mais très brièvement. Même sur ce morceau, le riff destroy finit par prendre le dessus avec un solo moins bordélique. D’autres riffs annoncent carrément les futurs albums dans le choix des riffs et des structures comme "Empathological Necroticism" (tiens).
Pendant longtemps, j’avais négligé cet album, n’écoutant que les meilleurs titres de Necroticism, d’Heartwork et me réservant pour encaisser Reek of Putrefaction. Finalement, ça m’a fait le même effet que Hell Awaits : un album sous-estimé car coincé entre deux disques trop adulés. On appréciera les effets vocaux sur leur concert participant à la tournée de Earache de 1989.

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AutopsySevered Survival.


Les musiciens frustrés et lourdés, ça peut arriver qu’ils arrivent à quelque chose pour rebondir. Ce n’est pas Dave Mustaine qui prétendra le contraire, mais plein peuvent faire ça. Surtout si ça tourne au vinaigre en pleine ascension. Ou alors, on fait quelque chose et on s’arrête dès qu’on comprend qu’on n’ira pas plus loin pour l’instant. C’est ce que Chris Reifert, ancien batteur de Death, a décidé de faire en 1995. Mais revenons en arrière et regardons ce qu’il a tenté avec Eric Cutler et Danny Coralles en 1988.
Après la démo Critical Madness, le groupe se fait remarquer par le label anglais Peacevile, un concurrent de Earache Records. Après quelques sorties de crossover, la signature d’Autopsy sera un tournant pour la boîte qui va se tourner progressivement vers le metal extrême. L’enregistrement est particulier : le bassiste Ken Soirivari n’étant plus de la partie, ils doivent trouver un bassiste au plus tôt. Pas de chance, un bassiste de session devra être engagé. Fort heureusement, ayant le groupe Sadus en contact, ils convainquent Steve DiGiorio de venir et ce dernier délivre une prestation qui va marquer cet album. Sa basse est moins claquante que dans Sadus, et vient probablement d’une directive de Chris Reifert, resté sur son expérience avec Schuldiner et la quatre-corde grondante de Scream Bloody Gore. Plus rampante encore et tout aussi grasse, elle appuie les guitares dans un rendu sonore alors peu commun. Idéal pour qui est allergique au rouleau compresseur du Morrisound Studio.
Les compos ne sont pas en reste. C’est une sorte d’intermédiaire entre l’envolée de Schuldiner et ses débuts bordéliques. Chris Reifert ne cherche pas la progression ni l’immobilisme. Il veut rester fidèle à la définition du genre. Le death metal est-il synonyme de musique frontale et agressive comme les plus violents groupes de thrash ? Non, tout le monde l’a compris. Mais partir dans une galaxie lointaine, ce n’est pas une alternative. C’est peut-être même le piège mortel de ceux qui n’aiment pas être déconsidérés (ça, on en repalera). Les riffs sont moins bourrins que dans Scream Bloody Gore, mais sont égaux à ceux des plus écrasants de Leprosy, dont "Born Dead", par exemple. "Pagan Saviour" ou "Impending Dread" peuvent présenter ce volet. Plus sombre, presque doom, on peut citer Ridden with Disease, qui est le titre-phare de l’album du groupe. Tout dans ce disque, dans les riffs, suinte la mort, n’est pas fonceur comme au temps des démos et comme Cannibal Corpse. La même année, Carcass sort Symphonies of Sickness. C’est un signe.
Chose amusante : la pochette originale sort en 1989, montrant de la bonne vieille barbaque. Même si la seconde, de censure, sort l’année suivante, montre un visage peut-être plus cohérent avec la musique. Plus trouble, plus sombre. Il ne restait plus qu’à espérer que la cohésion de groupe soit au rendez-vous, ce qui n’est pas une mince à faire avec des leaders ayant quitté un groupe en pleine ascension.

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KreatorExtreme Aggression.

Kreator est comme Sodom en moins linéaire. Kreator n’est pas comme Destruction en commettant de grosses erreur de carrière. Du moins en 1989. A ce point, le metal teuton n’est pas trop largué, mais la crise d’Helloween risque peut-être de changer la donne. Pour l’heure, après un Terrible Certainty hésitant malgré quelques fulgurances ("Toxic Trace"), le groupe doit avancer et prendre des solutions difficiles.
Premier point : Ventor doit raccrocher le micro. Mille Pettroza est de plus en plus un frontman. Ensuite, les compos doivent être plus solides. La colère de Pleasure to Kill ne reviendra jamais, et il va falloir faire un travail de longue haleine. Certes, le morceau-titre fait illusion quelques temps, en cognant partout, mais d’autres morceaux traduisent quelques changements. Titre phare de cette tendance : "Some Pain Will Last". Le plus mid-tempo de l’album. De l’autre côté du spectre, juste après, "Betrayer" tente de rappeler que, quand même, Kreator a été un des groupes les plus brutaux des années 80, mettant auditeurs pourtant habitués à la matraque sonore à rude épreuve. Ce sont les derniers efforts pour se rappeler de cette furie juvénile après la fin de la récrée sifflée par Napalm Death. Pour le reste, les changements sont plus discrets sur d’autres titres comme "Love us or Hate us" ou "Don’t Trust". Comme si le groupe préparait quelque chose.
A ce moment-là, le groupe reste attiré par la formule à quatre qui lui réussit plus qu’à Destruction. Le triumvirat du thrash allemand n’est plus d’actualité avec le groupe d’Hannovre hors circuit après un déficitaire Cracked Brain, Kreator va alors se partager le guitariste en vogue Frank Blackfire avec Sodom. Il reste encore quelque temps avant le tournant des années 90.

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VoïvodNothingface.

Voïvod atteint un autre extrême : celui du lissage et de la complication. Le groupe continue sur sa lancée, mais quelque chose couve. De malaisant. Dans une interview de 1988, Away révèle sa schizophrénie. Elle s’aggrave lors des tensions avec le groupe, mais de là à penser qu’elle se retrouve dans la musique, c’est un pas que la décence interdit de franchir.
N’empêche que le doute peut s’installer avec la pochette de Nothingface. Dérangeante. Même si elle est un peu floue, les dessins au dos et surtout le design ne trompent pas : c’est de plus en plus dégraissé, les visages commencent à disparaître. Voir la tête sans bouche ni yeux et branchée çà des tuyaux a de quoi interloquer. Si le premier titre ne donne pas trop raison à cette apparence au début, la direction musicale va peu à peu se refermer sur l’auditeur, pris au piège. Seule constante : un équilibre enfin atteint dans le mix avec une basse plus présente que jamais. Au fur et à mesure, les riffs, les mélodies et Snake se font de plus en plus oppressants, faussement sautillants, prompts à casser les répétitions. Qu’est ce qui les sauve de la démonstration et du mauvais assemblages de styles façon Frankenstein ? Leur concept. Il suffit d’écouter "X-Ray Mirror" ou "Inner Combustions" pour s’en convaincre. Quand on est prog, c’est con à dire, mais il faut un peu s’encanailler et ne pas avoir peur de baver. Piggy garde ses racines, le temps où Away avait du mal à se contrôler et partait partout. Les riffs sont dissonants, pas bordéliques. Vont dans la bonne direction. Sans parler de la reprise de Pink Floyd qui, si elle n’apporte pas grand-chose par rapport à l’originale, a le mérite de ne pas dénoter du reste de l’album.
Si le groupe reste imperméable aux modes, il n’échappera pas longtemps aux habituels problèmes de groupe. Parfois, on a envie d’ailleurs. De bouger. Blacky, ça le démange. Il serait peut-être temps de retrouver une dimension moins psychotonique, moins hermétique. En tout cas moins qu’un garage.
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2023 à 14:00:08
J'ai quasiment fini le mien, je ne sais pas pour toi mais j'ai galéré. 1987 1988 et 1989 sont blindées de trucs tops, et mon petit doigt me dit que ce sera pareil pour les 4 années suivantes.

Ce membre, c’est Mike Browning, batteur et vocaliste, chose rare, qui formera plus tard Nocturnus, pour avoir été viré par Trey Azagthoth à qui était reproché d’être influencé par David Vincent.

Apparemment les versions divergent, j'ai évoqué celle de Mike Browning dans mon top grâce à une interview de lui, et c'est pas du tout ce qui est dit  [:lol]
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 03 avril 2023 à 14:26:56
D'ordinaire, je fais des rétrospectives complètes. Le simple fait que je me contente d'un top en dit long. J'aurais pu parler de Years of Decay (le premier bon album d'Overkill, quand même), Slowly we Rot, Beneath the Remains, Only Shred Remains, plus de The Real Thing etc. Trop de trucs. Je pense que la même chose va m'arriver pour l'année 1993.

Sinon, c'est cette interview-là ?

https://www.voicesfromthedarkside.de/interview/mike-browning-2/

Il y dit bien que lui et Azagthot se sont bagarrés devant la copine de l'un des deux et que Browning n'a jamais cru au "le disque n'est pas satisfaisant".
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 03 avril 2023 à 18:05:14
https://www.voicesfromthedarkside.de/interview/mike-browning-2/

Il y dit bien que lui et Azagthot se sont bagarrés devant la copine de l'un des deux et que Browning n'a jamais cru au "le disque n'est pas satisfaisant".

Oui mais il insiste sur le fait qu'il n'a pas été "viré", mais qu'il a surpris sa nana en train de fricoter avec Trey, et la situation a dégénéré, ce qui est différent.

Citer
The album was shelved due to the band disintigrating in a physichal argument over your girlfriend, what happened? Didn’t the bandmembers get along well with your girlfriend?
"As I just said I guess Trey got along too good with my girlfriend, I caught them together at Trey’s moms house where he lived at the time and I beat his ass so bad that was the end of me being in MORBID ANGEL and jamming with Trey!
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 06 avril 2023 à 13:56:27
[:hurle] MON TOP 1989

(https://i.ibb.co/tQZLRrF/1989.png)

1 - SEPULTURA - Beneath The Remains

Enorme sensation de cette fin de décennie, Sepultura progresse à une vitesse ahurissante. Déjà Schizophrenia, 2 ans plus tôt, se faisait une belle place dans la famille du metal extrême des années 80 avec un thrash / proto death metal inspiré, mais tuons le suspense : son successeur montre les Brésiliens à leur apogée. Mis en lumière par une presse conquise, Beneath The Remains propose un thrash metal ravageur, sans concession, une vraie débauche de bpm et de cordes de mi qui transpirent, mais pas seulement : il y a un style personnel, une inspiration, une technique, une précision renversantes – et surtout des morceaux aux passages diablement accrocheurs.

Un tel déchaînement risquerait de laisser l’auditeur complètement assommé au bout de cette démonstration d’agressivité, ou de le lasser avant le terme de l’expérience. Mais c’est sans compter les finesses musicales intelligemment parsemées tout le long de l’album, délicatesses que l’on ne s’attendrait pas à trouver ici. Entre l’intro éthérée du morceau-titre, l’extraordinaire break mélodique de Mass Hypnosis, le début électrisé de Sarcastic Existence, Lobotomy et sa délicieuse partie centrale, ou l’obsédant solo de Primitive Future, on se sent poursuivi, hanté par ces macabres aubades encore plusieurs dizaines de minutes après l’arrêt de la platine. Les structures barrées ne sont pas en reste non plus ; Stronger Than Hate, Sarcastic Existence, Slaves of Pain, Lobotomy, et le magistral Hungry représentent un certain challenge d’écoute tant les riffs et les transitions s’y multiplient. Pour couronner le tout, Sepultura réussit le mariage de toutes ces subtilités avec une vision punitive et primaire du thrash metal, aussi bien dans les riffs rapides (200, 220, 240 bpm parfois, en allers-retours stricts ou en galops) que dans les bons gros mid-tempos de base qui font secouer les chevelures (Inner Self, milieu du morceau-titre, ou ce passage absolument écrasant en fin de break de Stronger Than Hate).

Nous sommes ici en présence de l’un des plus grands disques de thrash des années 80, cumulant les points forts du style avec la soif d’en découdre de jeunes de 20 ans en pleine possession de leurs moyens. Les qualités de composition sont bien sûr dignes de louanges qui s’adresseront au groupe dans son ensemble, mais en termes de performances instrumentales, deux membres soulèvent ce Beneath The Remains à la hauteur espérée : Andreas Kisser, le soliste, que l’on sent vraiment au firmament de son thrash, inventif et aiguisé comme jamais, et Igor Cavalera, dont le jeu de batterie regorge d’éclairs de génie et d’énergie surhumaine. Meilleur album du groupe à mon avis, tandis que la majorité de la seconde génération de métalleux lui préfèrera le suivant, Arise, et la génération suivante le controversé Roots.


2 - CORONER - No More Color

Malgré un certain succès d’estime dans la presse spécialisée et un premier clip à faire tourner à la télévision (Masked Jackal, issu de Punishment For Decadence), la notoriété du trio Suisse n’explose pas. Loin de se laisser décourager pour la suite, il modifie quelque peu son approche en privilégiant leur côté speed metal et en variant davantage les rythmes. Le niveau des musiciens semble ainsi encore grimper – si c’était possible – et l’amateur de thrash élaboré ne peut que s’incliner très bas pour leur lécher les bottes. Le tout neuf No More Color, malgré son titre, donne dans le feu d’artifice de bout en bout : endiablé, technique à tous les étages, super inspiré, et court donc moins inaccessible qu’il en a l’air. Seule la voix monocorde semble faire défaut, mais on écoute rarement du thrash pour s’émerveiller sur l’aspect vocal de cette musique.

Why It Hurts et D.O.A., avec leur skank beat, rappellent les deux premiers disques (association de thrash haut de gamme et de moments sortis d’une autre dimension), mais les autres plages de cette grosse demi-heure d’exhibitionnisme de talent dévoilent un groupe en pleine mutation : le nombre de riffs augmente, les cassures sont plus fréquentes, les signatures tirent sur l’impair, et la perte de vitesse purement rythmique est compensée par un shred totalement décomplexé ou des synchronisations guitare / basse éblouissantes. Difficile de mettre en valeur tel ou tel passage par rapport aux autres, toutes les compositions ici présentes comportant leur lot d’extraordinaire ; personnellement je retiens surtout le refrain scandé de Die By My Hand, le mid-tempo grinçant de No Need to Be Human, le délicieusement accidenté Read My Scars au break jouissif, où Tommy Vetterli shredde comme s’il avait un pistolet sur la tempe, Mistress of Deception et ses trombes de notes d’inspiration néoclassique, le break plus posé de Tunnel of Pain, ou au contraire celui de Why It Hurts qui offre un pur riff dédié au headbang malgré ses mesures loufoques (7/8 7/8 7/8 7/8 6/8 6/8 7/8 4/4 7/8 4/4 7/8 4/4 7/8 7/8 hahaha). L’album s’achève sur un titre plus expérimental, Last Entertainment, lors duquel le batteur parle en fond sonore, sous des mélodies envoûtantes de guitares ou de synthés, créant ainsi une atmosphère étrange qui atteste de la volonté du groupe de tester d’autres approches.

La sortie de No More Color paye, et offre aux Suisses une série de concerts européens en tête d’affiche, et l’opportunité de partir aux US en support de Kreator – tournée pendant laquelle se profile un début de vie de rock stars. Cela aurait pu provoquer cette percée de popularité tant méritée, mais les choix artistiques de Coroner, peut-être un peu trop « intellos » pour les thrashers ou trop bourrins pour les progueux, n’ont jamais vraiment collé aux attentes de la majorité du public.


3 - PARIAH - Blaze Of Obscurity

Le monde du heavy des 80s a vu passer son lot de groupes très talentueux mais complètement masqués du paysage par des géants dont on parle toujours. Parmi ces formations, s’il fallait faire un classement des plus sous-estimées, les Anglais de Satan arriveraient en tête de ma liste, haut la main. Il faut avouer que changer deux fois de nom n’aide pas non plus à s’en faire un, Pariah étant la troisième incarnation du groupe, après Satan et Blind Fury. Seul le chanteur diffère, un coup c’est Brian Ross (le premier et l’actuel depuis la reformation de 2011), un coup Lou Taylor (Blind Fury) et un coup Michael Jackson (le second de Satan et maintenant celui de Pariah). Voyez, en quelques lignes j’ai déjà perdu tout le monde.

Bref, Pariah est simplement la continuité du second album de Satan, Suspended Sentence, ayant fini à la mirifique 5ème place de mon top 1987. En 1988 sortait le sympathique The Kindred, premier Pariah mais dans les faits quatrième disque à comporter le même line-up hormis le chanteur (vous suivez toujours ?). Et voici le suivant, Blaze Of Obscurity, qui aligne les missiles heavy/speed metal les uns après les autres. Rythmiques en acier, solos effrénés, mélodies saillantes, on se laisse entraîner sans s’ennuyer une minute ; du mid-tempo relevé de Missionary of Mercy au plus sinistre mais néanmoins rapide The Brotherhood, en passant par le débridé Puppet Regime aux riffs blindés de fills, le speed infernal de Canary (quel break démentiel), les sautes d’humeur du morceau-titre, brossant dans le sens du poil uniquement pour repartir énergiquement dans l’autre sens, ou les thrashisants Retaliate et Hypochondriac, l’un au refrain fédérateur, l’autre à l’approche structurelle riche. Les musiciens survolent débats et potentielles critiques, c’est précis, agressif, travaillé ; le chanteur serre davantage la vis avec son excellent grain de voix, tout en se permettant à quelques endroits des harmonisations rétro aux couleurs swing jazz (oui vous avez bien lu).

Ces 40 minutes de haute volée m’ont cloué sur place, et je me demande depuis le jour où j’ai découvert ce disque en creusant la disco de Satan, pourquoi diable une telle pièce de metal anglais prenait la poussière dans le grenier de la reconnaissance. L’album est un sans-faute en la matière, à mon sens la meilleure cuvée du conglomérat Satan/Blind Fury/Pariah, et seule son importante confidentialité l’empêche d’écraser sans forcer une montagne de disques pourtant largement plus connus et mieux considérés. Il fallait absolument le réhabiliter et lui donner via cette chronique le milliardième de la lumière qu’il mérite. Maintenant, imaginez être un amateur chevronné de peinture et apercevoir un Pissarro dans une brocante, coincé entre un canevas de mémé et une relique de l’école maternelle… Vous haussez les épaules et passez votre chemin. Si vous êtes fan de heavy/speed metal des années 80, ne faites pas la même erreur avec ce Pariah.


4 - WATCHTOWER - Control And Resistance

Après un avant-gardiste et grandiose Energetic Dissassembly qui avait pris tout le monde de court en 1985, Watchtower se disloque petit à petit : le guitariste fondateur Billy White abandonne d’abord le navire pour d’autres horizons musicaux, puis le bassiste Doug Keyser auditionne pour Metallica et le chanteur Jason McMaster se pose le cul entre deux chaises avec son projet parallèle Onyxx. Pendant cette période de flottement, le groupe parvient à sortir deux démos en 1987, bourrées d’idées que les Allemands de Sieges Even essaieront de reprendre à leur compte en 1988 sous la forme d’un album studio, Life Cycle. Sans être un plagiat au sens juridique du terme, les similarités sont néanmoins frappantes et feraient passer le second album officiel de Watchtower pour la copie, car sorti un an plus tard. Je mentionne juste ceci pour remettre l’église au milieu du village.

Durant les 80s, quatre années sans sortir de disque, c’est suffisamment long pour être fatal. Mais les Texans parviennent à rester à flot grâce à deux évènements : l’arrivée de l’ingénieux Ron Jarzombek à la guitare, et la signature chez Noise, le célèbre label allemand (Celtic Frost, Kreator, Coroner, Voïvod, Helloween, Running Wild, Scanner, Rage, Destruction, Tankard, Mordred, etc.). De plus, leur vision des choses, peut-être un peu trop précoce en 1985, commence en 1989 à se propager sur une partie de la scène thrash, avec Coroner, Mekong Delta, Toxik et Voïvod, évidemment, mais aussi plus discrètement sur des groupes comme Nasty Savage, Deathrow (tous deux en grande forme cette année), Midas Touch, Equinox, DBC, Believer, ou même Holy Moses et Paradox. Peut-être le public est-il suffisamment prêt, cette fois, à accueillir les excentricités métalliques ?

Instruments of Random Murder mettra d’entrée les curieux au défi : structure dérangée, mélodies aux multiples changements, basse gonflée aux hormones, solos cryptiques, plans de batterie jazz fusion, donc très peu de place pour l’anticipation à la première écoute. Le nouveau vocaliste Alan Tecchio constitue un rempart supplémentaire à l’appréciation, tant sa voix haut perchée et volubile peut soit perturber la concentration nécessaire pour comprendre le contenu musical, soit directement taper sur les nerfs, soit les deux. Les morceaux suivants sont constants dans l’inconstance, et parviennent ici ou là à accrocher l’oreille (riff post-solo du premier morceau, refrains de Mayday in Kiev et de The Fall of Reason, en rajoutant son début de break Rushesque) malgré un déluge de mutations mélodiques et rythmiques qu’il serait fastidieux de détailler tant elles sont permanentes. Après cinq titres absolument dantesques, j’avoue décrocher sur la fin de l’opus malgré une nette tentative d’alléger (un peu) le propos sur Life Cycles (clin d’œil appuyé à Sieges Even ?).

L’écoute est exigeante, active. L’auditeur est poussé dans ses retranchements, et sera peut-être plus apte à l’appréciation s’il est lui-même musicien, mais sans rien garantir car le niveau d’hermétisme est très élevé. A ce titre, Control And Resistance est encore aujourd’hui une référence absolue en matière de tech-thrash, ayant catéchisé des légions de suiveurs, et reste en 1989 une anomalie musicale – peut-être moins qu’Energetic Disassembly en 1985, car à l’époque très esseulé sur ce créneau. Watchtower polarise les avis : on peut trouver ça intellectuellement stimulant, artistiquement audacieux et élitiste, tout comme froid, démonstratif et disjoint.


5 - W.A.S.P. - The Headless Children

Au milieu des années 80, W.A.S.P. était un groupe irrévérencieux, ennemi (parmi d’autres) du PMRC américain, pratiquant un mélange hard rock / heavy metal à base de viande crue, de faux sang, de fausse torture, et de textes olé-olé. Ont succédé au célèbre premier album éponyme de 1984 deux galettes donnant dans le même registre en moins inspiré (The Last Command, 1985 et Inside The Electric Circus, 1986), puis un live en 1987. Le leader Blackie Lawless prend alors du temps pour réfléchir à l’avenir du groupe : continuer dans la provoc shock rock, ou mûrir et proposer quelque chose de plus grave et réfléchi. Lorsqu’une fan a affirmé au chanteur avoir repris sa vie en main grâce aux paroles du titre B.A.D., qu’elle croyait adressées aux junkies (alors que ce n’était pas le cas), il a refusé cette responsabilité en déclarant faire de la musique juste pour s’amuser ; puis cette conversation a fait son chemin (citation : « I couldn’t get it out of my head. Here we did this, and we weren’t even trying. What could we do if we tried ? »). L’idée du furieux quatrième titre Thunderhead était née, et avec elle la volonté de faire autre chose que du barbeuc’ metal : parler de sujets de société et durcir le ton. Et effectivement, The Headless Children se distingue assez nettement de ses prédécesseurs.

Un coup d’œil à la pochette et ses symboles suffirait (montage basé sur le Gateway To Stalingrad de Fitzpatrick), mais demande confirmation musicale : l’ambiance pesante du titre d’ouverture, The Heretic, ne trompe pas, et celle du morceau-titre non plus. C’est lugubre, l’atmosphère s’alourdit, les guitares explosent, les roulements de batterie tonnent, la musique de W.A.S.P. plutôt orientée hard/heavy festif, devient ici heavy metal racé, affilé, tandis que la voix si caractéristique de Blackie Lawless prend enfin toute son envergure sur des textes plus sérieux. L’immense Thunderhead enfonce le clou avec son refrain d’une puissance rare et sa sortie de break digne d’une leçon, The Neutron Bomber reste dans cette veine, et même la traditionnelle fausse ballade Forever Free prend des couleurs imprévues. The Headless Children laisse toutefois encore la porte ouverte aux compositions plus légères, typiques du W.A.S.P. qui jette de la bidoche sur les premiers rangs (Mean Man, Maneater et Rebel in the F.D.G.), et accuse malheureusement la présence d’une reprise dès la deuxième piste – The Real Me des Who – quelle idée à la con de la coller aussi tôt sur la tracklist, car ça n’a rien à voir avec le reste.

Selon moi l’album aurait été parfait en virant les titres plus rock n’roll pour les remplacer par les faces B des singles The Real Me et Mean Man : les superbes For Whom the Bell Tolls, Lake of Fools et War Cry, correspondant bien plus à la facette plus mature de The Headless Children. Quoi qu’il en soit, l’adolescence artistique de Blackie Lawless prend fin, et W.A.S.P. s’éloigne de manière évidente de toute la clique « glam metal » à laquelle il était rattaché par méconnaissance ou flemmardise. La nouvelle direction n’est pas au goût de tout le monde, le succès est moins important, le soliste Chris Holmes et le bassiste Johnny Rod quittent le navire suite à la tournée, Blackie envisage déjà sérieusement une carrière solo, et la formation est officiellement déclarée morte à la fin de l’année 1989. Maigre consolation, les Californiens ont redoré leur blason auprès de ceux qui les considéraient comme une bande de dégénérés simplement bons à abêtir les foules.


6 - MORBID ANGEL - Altars Of Madness

Avec Death, Morbid Angel est évidemment l’autre figure paternelle du death metal. Très actif en 1986 et 1987 sur le front des démos, leur premier album Abominations Of Desolation était en route, et il a suffi que le guitariste se tape la copine du batteur pour que tout explose en vol (putain de guitaristes). Officiellement, l’album fut mis au placard car le groupe n’était pas « satisfait du résultat ». C’est ensuite en 1989 que Morbid Angel ressurgit du néant avec quelques anciens titres de l’époque des démos, retravaillés – et un autre batteur, qui s’entraîne d’arrache-pied pour augmenter sa vitesse de jeu.

L’entrée en matière plante immédiatement le décor. Immortal Rites délivre des riffs bouillonnants agrémentés d’incursions de claviers malsains, sur une rythmique alternant skank beats, double grosse caisse en rouleau compresseur et ruptures semblant aléatoires. L’ambiance colle parfaitement aux thèmes occultes des textes, et on s’aperçoit rapidement que Morbid Angel va s’incruster durablement dans le paysage métallique tant sa personnalité musicale se démarque ; et ce d’autant plus que la concurrence directe reste encore limitée (Death, Obituary, Pestilence et Bolt Thrower principalement). La suite du disque se poursuit dans cette atmosphère accablante et hypnotisante : les mythiques Maze of Torment (quelle intro extraordinaire), Chapel of Ghouls (formidable break), Damnation, Blasphemy… qui malgré leur sauvagerie s’impriment durablement dans les crânes avec leurs mélodies démoniaques. Il faut cependant avouer que la voix gutturale, possédée, du bassiste David Vincent, et les solos délibérément cacophoniques de Trey Azagthoth (de son vrai nom George Michel Emmanuel, nettement moins ivaule) rendent l’écoute oppressante, même pour beaucoup de métalleux avertis.

On peut affirmer qu’en 1989 Morbid Angel est l’un des groupes les plus violents du circuit, flirtant parfois avec l’inécoutable sans jamais en franchir la limite, et leur énorme influence s’apprête à traverser les époques. Prenons par exemple le troisième riff de l’excellent Visions From the Dark Side : impossible de ne pas y entendre ce que sera la seconde vague de black metal des 90s, ou le futur son de Gothenburg. La scène metal en cette fin de décennie regorge d’inventivité, d’expérimentations, et de joyaux de plus en plus divers ; Altars Of Madness est le diamant d’un noir profond à rajouter au collier.


7 - KING DIAMOND - Conspiracy

S’il on doit citer des groupes des années 80 ultra-productifs sans perdre en qualité, Iron Maiden viendra naturellement à l’esprit avec son incroyable série de 7 classiques entre 1980 et 1988 ; plus rarement on pensera à King Diamond, qui, entre feu Mercyful Fate et son projet solo, se fend de 7 grands disques entre 1983 et 1990. J’ai fait l’impasse sur « Them » sorti en 1988 malgré son statut iconique parmi les fans, principalement à cause de la pelletée de textes masquant la majeure partie de la musique, déclamés de façon stridente quasi-sans interruption, exigeant ainsi une bonne endurance sur plus de 40 minutes. Conspiracy, qui propose la suite de l’histoire développée sur « Them », est mieux produit, plus équilibré, moins bavard, vocalement plus varié. Le retour du Danois peinturluré dans mon top était donc indispensable.

Je ne m’attarderai pas sur l’histoire en elle-même, que je trouve d’un moindre intérêt, n’ayant pas ce subtil mélange mi-kitsch mi-sérieux du chef d’œuvre Abigail. Par contre musicalement c’est une franche réussite. At the Graves démarre les hostilités de la meilleure des manières : heavy metal tarabiscoté, progressif, énergique, fournissant de grandes plages instrumentales sans que la voix ne vienne interférer intempestivement. Le duo de guitaristes Pete Blakk / Andy LaRocque fonctionne à merveille, l’excellent batteur Mikkey Dee, bien qu’ayant quitté le groupe, rempile en studio pour rendre service, le chanteur et leader Kim Petersen dose bien mieux ses interventions, module plus fréquemment ses vocaux que sur « Them » ; seul le bassiste Hal Patino reste transparent – destin trop souvent partagé dans le metal, hélas. La suite reste dans le même registre heavy prog avec le légendaire Sleepless Nights ou les appliqués Lies et A Visit From the Dead ; puis le niveau descend d’un ou deux étages sur The Wedding Dream et « Amon » Belongs to « Them », plus quelconques (voire un chouïa irritants), pour mieux nous exploser à la figure sur Victimized, candidat sérieux pour le podium des meilleurs titres de la carrière de King Diamond. Cette structure, cette ambiance, ces riffs, des cassures partout, des changements à la pelle, des solos divins et une outro de dingue. Les deux dernières pistes constituent l’épilogue de l’histoire, dont l’hypnotisante, fantomatique et speed métallique instrumentale Cremation clôturant les concerts de la tournée avec l’apparition d’un cercueil en flammes sur scène.

Les ventes de Conspiracy se rapprochent des bons scores de « Them » aux Etats-Unis, King Diamond y est alors à son pic de célébrité, ce qui peut paraître étrange car le style du groupe reste difficile à appréhender, et la pochette choisie en dernier recours (le King n’ayant pas été fan de l’illustration originale) peut constituer un vrai repoussoir. Enfin, comme de coutume avec ce groupe, ce nouvel opus ne rebattra pas les cartes : si on déteste le chant et qu’on ne fait aucun effort pour tenter de comprendre la démarche artistique qui le motive (en se plongeant dans les histoires racontées, par exemple), Conspiracy ne fera pas le premier pas.


8 - MORDRED - Fool’s Game

Formé en 1984 en plein boom du thrash, Mordred ne sort son premier disque qu’en 1989, autant dire trop tard pour espérer gratter une place au chaud parmi les groupes incontournables de la scène de San Francisco. Le groupe voit passer les années 80 et assiste donc impuissant à l’explosion de notoriété du style sans en faire partie ; faisant écho aux quelques expérimentations funk de Death Angel sur leur deuxième album, les musiciens de Mordred se montrent plus convaincants (meilleurs techniquement et plus inspirés), signent chez Noise et dévoilent Fool’s Game, petite perle de speed metal très vaguement funky.

A l’heure où le metal alternatif et les fusions en tous genres commencent à prendre leurs marques (grâce à Suicidal Tendencies, Excel, Mr. Bungle, Extreme et surtout Faith No More et leur carton The Real Thing la même année), Mordred s’incruste, propose un metal ouvert sans trop le travestir. Si le single Every Day’s Holiday et sa face B Super Freak (reprise de Rick James) jouent à fond sur le mélange funk/metal, le reste de Fool’s Game fait pleuvoir les riffs heavy/speed metal (State of Mind, Spellbound, Shatter, Numb, The Artist – quel break !) et les solos virtuoses (Spectacle of Fear et Sever and Splice surtout, mais tous sont au minimum très bons) tout en glissant de temps à autres des éléments externes aux ingrédients classiques : rythmes impairs, structures bien ficelées, groove particulier avec une basse gonflée, et vocaux à la Mike Muir sans le côté mièvre.

En partant largement après le coup de sifflet, Mordred a évité l’écueil de vouloir à tout prix rattraper le train et a préféré travailler un style plus décalé, plus différencié. Fool’s Game n’est pas « funk metal » (sauf à deux moments précis), mais se distingue par une forte personnalité et une agréable accessibilité sans sacrifier la puissance des riffs. Plus qu’une manière un peu snob de dire qu’on écoute du speed metal sans se faire saigner les oreilles.


9 - DREAM THEATER - When Dream And Day Unite

Tout le monde connaît l’histoire de la formation de ce mastodonte du metal progressif, donc j’éviterai d’alourdir la chronique en rabâchant du déjà-lu. Il est juste amusant de signaler que le groupe, alors dénommé Majesty, jouisait d’une certaine popularité du temps de ses démos et de ses petits concerts à New York (1986-1988) et s’attend à ce que son premier album soit un succès, au moins localement. Mais il n’en est rien, When Dream And Day Unite passe plus ou moins inaperçu en 1989 et la tournée de promotion se voit rabotée. La musique de Dream Theater est pourtant déjà quasiment sous sa forme définitive, celle qui fera sa popularité : un mélange d’énormes influences rock prog (Genesis, Rush), heavy metal (Iron Maiden), metal prog de la première heure (Fates Warning) et metal instru néoclassique avec du shred de guitare et des solos de synthé qui bavouillent (Yngwie Malmsteen). Il lui manque juste des vocaux plus typés heavy que ceux de Charlie Dominici, pop et nasillards.

C’est donc dit, le point faible du disque – hormis la production, mais bon, sauf cas extrême, qui juge un disque principalement sur sa production ? – est la voix, qui ne semble pas totalement en phase avec le reste. Personnellement je m’en suis bien accommodé, Dominici chante juste avec suffisamment d’intention pour faire le taf, et le mix le met peu en avant, ce qui laisse toute la place nécessaire à la performance débridée des quatre instrumentistes. Performance d’ailleurs étincelante, et qui ne laisse absolument pas de côté les mélodies ni les riffs ; je n’ai d’ailleurs jamais compris cet argument concernant le « Dream Theater 100% démonstratif » avant les années 2000. Oui, il y a un côté esbroufe car les mecs sont jeunes et insolemment bons, donc ils veulent le montrer, prouver leur valeur en tant que techniciens, mais ça ne se fait jamais au détriment des compositions ; exactement comme leurs modèles finalement. En témoignent les nombreux passages mémorables de l’album : l’intro de A Fortune in Lies ainsi que son break hyperactif, le riff principal de l’instru Ytse Jam avec sa mesure en 7/8 qui traîne, le break définitivement prog de The Killing Hand ou la puissance métallique d’Afterlife (quel refrain !). Aucun titre n’est négligé, tout au plus pourra-t-on reprocher le petit côté FM de Status Seeker.

Cet opus est souvent relégué aux oubliettes, même parmi les fans de Dream Theater, qui en fonction des générations se concentrent sur leur âge d’or (les 90s) ou sur leur période « on imite tous les groupes à la mode » (les 2000s). Et c’est un tort qui se doit d’être réparé. When Dream And Day Unite prolonge le travail de Fates Warning et consolide les bases du metal progressif tel qu’il sera pratiqué lors de la décennie suivante. Certes il a quelques défauts, il n’a pas l’aura magique d’Images And Words, mais la recette miracle des New Yorkais est à peu près au point ; reste à trouver un chanteur avec davantage de patate.


10 - WHITESNAKE - Slip Of The Tongue

Il y a un retour en grâce du hard rock en cette fin de décennie avec une invasion de disques en moyenne plutôt bons, témoins d’un genre se portant très bien et s’offrant une seconde jeunesse. 1989 est particulièrement fournie en permanentes / jeans / perfectos : Mötley Crüe, Skid Row, The Cult, Aerosmith, Queen, Alice Cooper, Lizzy Borden, Tesla, Shark Island, Warrant, LA Guns, Great White, Bad Lands, Winter Rose, Mr Big… sans compter les célèbres sorties des deux années précédentes : Guns N’Roses, Cinderella, Poison, Bon Jovi, Winger, Kiss… Et Whitesnake, qui est le genre de groupe à avoir une page Wikipédia uniquement dédiée à ses changements de membres, donc je ne me lancerai pas dans une rétrospective détaillée. Retenons juste que c’est une formation anglaise de hard rock 70s menée par un ex-chanteur de Deep Purple, David Coverdale, qui a connu un certain succès en Angleterre et aux USA pendant une dizaine d’années.

Comme toute formation de hard old school qui se respecte, elle tourne autour de racines blues prononcées, d’un vocaliste charismatique et d’un guitar-hero. Mais les blessures aux poignets du guitariste Adrian Vandenberg en plein enregistrement de leur huitième disque vont chambouler la routine : pour honorer ses engagements, Coverdale engage alors le turbulent Steve Vai, ex-Frank Zappa, ex-Alcatrazz, et ex-David Lee Roth, et lui donne carte blanche. Apprendre des morceaux de hard rock traditionnel au pied levé et tartiner du solo dans l’urgence ne lui pose bien sûr aucun problème ; son style de jeu, par contre, tranche vivement avec les habitudes des Anglais, et cette collision frontale fait tout le sel de Slip Of The Tongue.

Lorsqu’on a eu dans ses rangs des pointures comme John Sykes ou Vivian Campbell, qui font l’amour à leur guitare à l’ancienne en alternant délicatesse et passion, l’arrivée de Vai dénote vraiment, car lui ne la laisse qu’exangue et orifices fumants. Ce shred flamboyant, voire criard, associé à des superpositions de pistes, donne aux compositions initiales de Coverdale et Vandenberg des couleurs étonnantes en plus d’un sacré coup de pied au cul, et propulse ce hard un tantinet pantouflard dans l’exubérance des années 80. Whitesnake, qui avait régulièrement réussi à transformer des plates mièvreries en morceaux enthousiasmants, assure encore davantage ses arrières : Now You’re Gone et The Deeper The Love, par exemple, parviennent à faire mouche malgré des mélodies qui frisent l’évidence. Même les titres un peu feignants comme Cheap an’ Nasty et Slow Poke Music, le Kashmiresque Judgment Day, ou le réenregistrement de Fool for Your Loving (censé réitérer le même coup commercial du single Here I Go Again en 1987) gagnent de l’intérêt grâce aux interventions magiques du six-cordiste. La voix légendaire de Coverdale – et ce n’est pas Jorn Lande qui me contredirait – participe bien sûr au cachet de l’ensemble, mais à mes oreilles c’est Steve Vai qui porte littéralement cet opus ; ses quatre titres majeurs (Slip of the Tongue, Kittens Got Claws, Wings of the Storm et Sailing Ships) sont d’intenses démonstrations de talent balancé à la figure sans vergogne ni retenue.

Malgré le fait qu’il ait récemment nuancé son propos en acceptant Slip Of The Tongue comme étant un album important dans sa carrière, le vocaliste a longtemps regretté d’avoir engagé Vai et laissé dérouler ses « exercices de jazz », pour le citer lors d’une interview, trahissant ainsi l’esprit de son groupe. Le relatif échec commercial de Slip Of The Tongue (« seulement » 4 millions de ventes dans le monde au lieu des 8 millions du précédent disque seulement aux USA) associé à la fatigue accumulée conduiront Coverdale à mettre Whitesnake en pause pour plusieurs années. Fans et critiques ont certes également déploré le décalage amené par Steve Vai, mais c’est précisément ce qui ravira les geeks de la guitare et les amateurs d’inattendu.


11 - KREATOR - Extreme Aggression

Ce combo allemand fait partie de ceux qui ont appris sur le tas, et cela expliquait grandement leur absence dans mes tops des années 80, jusqu’ici. Même si le Terrible Certainty de 1987 attestait d’une nette progression technique, Extreme Aggression, leur quatrième méfait, parvient enfin à une recette équilibrée : morceaux variés (pas comme sur Pleasure To Kill), plus travaillés, enregistrés correctement (pas comme sur Endless Pain), et comportant parfois une part d’expérimentation. Après avoir été découverts par le public Américain via le clip de Toxic Trace sur MTV, puis commencé à tourner en tête d’affiche, Kreator est enfin produit par une sommité du milieu (Randy Burns), et fin prêt pour la conquête du monde en tant que fer de lance du thrash européen.

Le mot « conquête » est cependant à relativiser, car si Mille Petrozza et ses acolytes sont les premiers thrashers européens à percer, on constate seulement une 68ème place dans les charts hollandais, et une 90ème dans leur pays d’origine. Donc à des kilomètres derrière les groupes américains, ce qui montre le gouffre de notoriété restant à combler pour la scène en général et Kreator en particulier. Pourtant les ingrédients sont là : un son identifiable, une technique devenue solide, une bonne dose d’agressivité et des idées à la pelle, comme en témoignent le nerveux morceau-titre au break ciselé, les riffs tordus et les variations de No Reason to Exist ou Love Us or Hate Us, Don’t Trust et son mid-tempo percutant, ou encore l’ambitieux Some Pain Will Last qui alterne différentes ambiances, et Fatal Energy au curieux passage post-solo sonnant limite folk (un peu à la Iron Maiden). C’est la sixième plage, Betrayer, qui est choisie pour faire la promotion du groupe dans l’émission métallique phare de la fin des années 80, MTV’s Headbangers Ball, et permettra une tournée américaine.

Malgré des ventes timides par rapport aux cadors outre-atlantique, Kreator fait son bonhomme de chemin, monte en régime, en professionnalisme, et prouve avec Extreme Aggression que leur histoire reste à écrire. Cette période montre que le thrash traditionnel, sans se renier, peut s’emparer de buts différents de celui de jouer le plus vite possible sans discontinuer, et cet album en demeure un bel exemple.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 22 avril 2023 à 16:04:04
https://youtu.be/NSV7mxNTzlg

Groupe approuvé par la Président de la République d'Islande, fan de métal qui assiste parfois à des concerts (et donc à la droit à la totale depuis sa loge : headbang, mosh, torse nu homme/femme et consort). [:pfft]

Ce pays mérite son leader !

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: The Endoktrinator le 22 avril 2023 à 16:31:58
Il aurait pu aussi le faire avec Flames of Hell, Svartidauði ou Misþyrming avant...
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 22 avril 2023 à 23:30:40
J'en sais pas plus, c'est mon patron, fan de métal, qui m'a raconté tout ça pour l'avoir vu à un concert de ce groupe.

D's©
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 23 avril 2023 à 11:02:51
https://youtu.be/NSV7mxNTzlg

Groupe approuvé par la Président de la République d'Islande, fan de métal qui assiste parfois à des concerts (et donc à la droit à la totale depuis sa loge : headbang, mosh, torse nu homme/femme et consort). [:pfft]

Ce pays mérite son leader !

D's©
Oulah, pas ma tasse de thé ! Trop festif, trop dansant...

Cependant, je valide les "dirigeants" qui gardent des goûts "populaires" (comme l'ancienne 1ère ministre finlandaise). Ça fait plaisir à voir, c'est rafraîchissant.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 27 avril 2023 à 22:20:20
Oui sans surprise c'est ultra-folk. Pareil que Bouloche j'ai un peu de mal avec les trucs festifs, et plus globalement directement dérivés du folk nord-européen. A l'exception de groupes comme Blind Guardian, pour qui folk ne rime pas forcément avec danse de village, en y ajoutant une dimension dramatique.
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 juillet 2023 à 11:31:18
@Bouloche Le Foufounet

Alors oui les mecs de Leprous sont des tueurs... à la base ils accompagnaient Ihsahn (le leader d'Emperor) en tournée pour jouer les titres de ses albums solo, qui tirent vers le post black metal, un peu expérimental et forcément prog sur les bords.
Mon disque favori de Leprous est The Congregation.

Extrait :

https://www.youtube.com/watch?v=1QKx_2yg4cU
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 28 juillet 2023 à 11:41:53
Rhalala... J'vais me sentir obligé d'écouter trèèèèèèèèèès attentivement leurs disques maintenant ! ::)

Juste une question, par rapport à la vidéo : pourquoi il y a 2 batteurs ??? Le 2ème ne joue pas toujours, et quand il le fait, il ne fait que doubler le partie du 1er batteur. C'est curieux... [:what]
Titre: Re : Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 28 juillet 2023 à 11:46:50
Juste une question, par rapport à la vidéo : pourquoi il y a 2 batteurs ???

Aucune idée!
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: megrez alberich le 28 juillet 2023 à 15:50:33
Tiens, puisque l'on parle de metal prog, vous connaissez ce groupe indien ? J'ai leur album Guiding Lights et j'aime beaucoup.

https://www.youtube.com/watch?v=T0vpm4c0GfQ

https://www.youtube.com/watch?v=l8H-K1zTJ1s

https://www.youtube.com/watch?v=OoyC7j7M03U
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 28 juillet 2023 à 18:07:18
Alors, non, en ce qui me concerne, je ne connaissais pas...
C'est plutôt sympa ! :)
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Damien le 09 décembre 2023 à 10:10:10
Concert à l'arrache pour voir deux groupes de rock-métal 100% islandais : Volcanova en première partie et The Vintage Caravan. Le premier groupe m'a davantage plu dans sa prestation même si le second a enflammé la foule (on était environ 150 à l'Iðno qui est dans l'hypercentre touristique de Reykjavik).

Il faut que j'en fasse plus car ça fait du bien [:pfft]

https://www.youtube.com/watch?v=4u6h7_pFTwQ

Ah et j'ai fait la connaissance de la copie du Hellfest qui se déroulera du 6 au 8 juin prochain : SATAN.

Pourquoi copie ? Parce que ça se déroule dans la ville la plus charmante et typique du pays, un peu comme Clisson. Bref, pas un bastion du métal.

Line up : https://satan-festival.com/line-up/

Je connais déjà 2 groupes. Et je vous arrête de suite : Une misère est un groupe islandais :o

D's©
Titre: Re : PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: Bouloche Le Foufounet le 09 décembre 2023 à 14:53:33
Je ne connais pas du tout VOLCANOVA et THE VINTAGE...
En groupe de rock/metal islandais, je crois que je ne connais que SÓLSTAFIR et (un peu) et SIGUR RÓS.
2 groupes qui fleurent bon la joie, la légèreté et la bonne humeur !
Titre: PURE FUCKING METÔÔÔÔLE
Posté par: cacaman le 29 février 2024 à 19:36:23
Ah et j'ai fait la connaissance de la copie du Hellfest qui se déroulera du 6 au 8 juin prochain : SATAN.

Pourquoi copie ? Parce que ça se déroule dans la ville la plus charmante et typique du pays, un peu comme Clisson. Bref, pas un bastion du métal.

Line up : https://satan-festival.com/line-up/

Je connais déjà 2 groupes. Et je vous arrête de suite : Une misère est un groupe islandais :o

Ah il y a Arcturus et Ultimas, j'aime bien ces 2 groupes.
Ultimas c'est une sorte de "super groupe" du death metal traditionnel avec 3 personnalités connues de la scène. Assez basique mais très bien foutu, bien arrangé et écrasant.
Arcturus c'est à la base du black metal atmo/sympho, mais dès leur 2ème album ils sont partis trèèèès loin pour faire des trucs expérimentaux, c'est difficilement classable. En tout cas je trouve ça excellent. Si on remonte suffisamment loin dans ce topic, on peut retrouver des conversations mentionnant Arcturus, notamment entre Max et moi je crois.