D'un Batman obsédé par la Vengeance au point de devenir un objet de peur pour ses ennemis potentiels (sur ce point ça rappelle un peu celui de Snyder)... mais aussi des gens qu'il prétend sauver, a commencer par cette scène au début où la victime terrifiée qu'il vient de sauver l'implore de ne pas lui faire de mal. Tout cela mena au cheminement du film qui est la réalisation qu'il ne soit pas être qu'une terrifiante arme de vengeance mais en premier lui un héros qui doit aider les gens, The Batman c'est l'histoire d'un Bruce déconnecté du monde qui redécouvre son humanité et qu'il ne doit pas être un vengeur, mais un héros (un arc qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler selui du mésestimé Daredevil avec Ben Affleck qui avait une scène similaire du héros terrifiant celui qu'il doit sauver d'ailleurs) et ce n'est sans doute pas un hasard si ce passage à la fin où Batman sauve simplement des gens de la catastrophe fait parti des rares moment du film se déroulant de jour.
Mais ça va même plus loin en faisant de Batman le catalyseur de sa menace du film, non seulement il n'est pas un héros, mais il est devenu l'inspiration de le menace qu'il doit combattre donc IL est le héros plus que pour la population. Oups. Y avait un peu de ça dans la thématique d'escalade de Nolan mais c'est d'un tout autre niveau. Et le Riddler s'inscrit dans cette logique car au-delà de l'inspiration évidente du tueur du Zodiac, elle est aussi très dans l'ère du temps en faisant écho à la menace incels qui inquiète les services américains