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Messages - The Endoktrinator
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« le: 09 mars 2017 à 11:31:54 »
Pareil qu'Hypnose, j'aime bien l'idée du visage sur le ceinturon, c'est original.
AVANT-dernier, t'as toujours pas fait Diane j'te rappelle
D'où son "il ne faut jamais dire jamais", n'est ce pas Max ? N'est-ce pas ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ? Hein ?
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« le: 08 mars 2017 à 14:10:01 »
"Mais quand je vous vois, j'en viens à douter..."
T'inquiètes, c'est la première fois qui fait le plus mal. Après, tu verras, on s'y fait très vite.
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« le: 06 mars 2017 à 13:29:34 »
En même temps, tu crois que ça a quelle autre fonction, un totem ?
Sinon, je viens de regarde celui pour Shun et... une réaction, Jean Michel Subtil ?
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« le: 28 février 2017 à 16:56:49 »
Vue la proportion à surenchérir de façon la plus lourdingue possible, Zeref compte soit affronter Ankamachin, le Dieu qui l'a maudit, soit il s'agit d'un truc avec la magie du monde entier. Pour l'instant, il n'a révélé son véritable objectif qu'à Gray, qui devait servir de "détonateur" pour Natsu. Vu qu'August parlait de faire le bien de l'humanité, je pense que ça parlera de passé de d'avenir. Et Acnologia semble être l'épine dans leur pied.
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« le: 27 février 2017 à 18:59:03 »
Voilà une occasion de rayer une boutique animé de ma listes de crémerie à fréquenter.
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« le: 26 février 2017 à 19:12:28 »
Je comptais le mettre en même temps que mon post sur le Tenkai. Allez, je vais le laisser un moment.
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« le: 26 février 2017 à 19:09:52 »
Garantie sans quelle séquelles. T'en veux ?
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« le: 25 février 2017 à 21:36:38 »
Bonsoir à tous. J’ai enfin, après avoir déambulé entre les couloirs d’internet, scruté la chaîne Mangas, ruminé des idées noires en relisant mes premiers posts et alterné entre les versions de films, lectures et visionnages, j’ai finalement pu tout regarder. Passer plusieurs forums en revue, les interviews, des ouvrages, des posts, etc. Je suis paré, attention ça va arriver. Je vais revenir sur le cinquième film Saint Seiya. Saint Seiya Tenkai Hen Josô - Overture a bien pu être enregistré et regardé en VF. J’ai pu aussi le regarder en VO de nouveau avec une nouvelle traduction que j’ai bien aimé. En effet, ma première rencontre remonte à 2007, il me semble, et il faut dire que par endroits, cela me laissait dubitatif. Aujourd’hui, avec le recul, je pense que c’est du à un certain conditionnement (vous verrez pourquoi plus bas).
Je vais donc passer sur la VF avant de livrer le gros morceau, c’est à dire mon avis définitif sur le Tenkai. Tout d’abord, je tiens à préciser quelques points que je vais donner des points de comparaison et des exemples essentiellement musicaux et cinématographique. Si vous voulez, n’hésitez pas à donner des exemples littéraires, théâtraux ou même de la peinture.
Globalement, j’ai bien aimé, mais je n’ai pas réussi à laisser passer les moments les plus bancals et où j’ai vraiment tiqué.
Pour le choix de la version, je suis assez dubitatif. Sur la télé, le format est sans bords, comme zoomé, tandis que j’ai trouvé certaines versions différentes. Ainsi ça passait avec les bandes sur les côtés, à gauche et à droite (le format: 1.78:1). Bref, il se peut que je réserve encore pour cet aspect. Ensuite, les voix. Je suis très content de voir que Eric Legrand n’a pas perdu la main. Mine de rien, il reste attaché à ce Seiya, si les gens qui viennent le voir lui lâchent un peu la grappe. Ensuite, on a bien Laurence Creuzet et Virginie Ledieu qui sont très bien. Cette dernière a vraiment bien joué sur Marine qui n’a pas bougé d’un poil au niveau de l’intonation et tout. Et puis surtout Shaina qui est toujours aussi malicieuse. Vraiment , c’était bien. Pour le reste, je ne vois guère que Stéphane Rechowski et Bruno Magne pour être au top. Sérieux, je veux bien qu’à l’époque, les doubleurs étaient mal castés, mais c’est justement à eux de s’adapter. Et quand je vois Taric Mehani sur Shun, c’est juste non. Oui, il imite la voix japonaise et c’est exactement le problème: ce n’est pas que ce doit faire le doubleur. Il adapte, il doit pouvoir modifier un peu. Ici, j’ai clairement eu l’impression qu’il surjouait encore plus que Ryô Horikawa. Je peux comprendre que Shiryu et Hyoga ensemble ça ne marchait pas, et que pour Ikki, Henri Djanik (ainsi que Marc François) était mort, mais Serge Bourrier aurait du être préparé. Si la Toei avait bien demandé d’imiter le caste original, autant le rameuter, histoire d’avoir les voix historiques que Tohru Furuya réclamait. Céline Melloul assurait pas mal, mais Thierry Desroses ne collait pas trop au personnage d’Apollon. Et surtout, la scène des Chevaliers d’Or, j’espère ne pas être le seul à avoir capté deux mots sur trois à cause de ces voix trafiquées qui étaient laides. Pour ce qui est de la traduction, c’est globalement bien fait. A part un peu trop de rallonges, ça allait. Bien sûr, il me semble que c’est Chernabog qui l’a relevé, la phrase de Seiya est assez mal traduite. "Vous servez à quoi?!" rend mal et en plus ne permet pas de saisir le sens de sa question. "Que sont les Dieux?" aurait pu être plus facilement adapté en "Qu’est ce que vous êtes" ou "Mais que sont-ils donc". Point important que je vais aborder sur le Tenkai.
Cela permet de passer à la VO, puis repasser avec la VF pour le film, ce qu’il vaut, ce que c’était et surtout ce qui s’est passé depuis ce qui sera. Parce qu’il est grand temps de faire enfin le bilan de tous les mots, toutes les interprétations et (presque) tous les débats.
Court-circuitage des Sens.
Que voulaient donc Shigeyasu Yamauchi et Masami Kurumada? La fin de Saint Seiya, le combat des Humains contre les êtres qui les ont créés. La Toei? Un film pour enchaîner et surfer sur le retour dans la cocotte minute médiatique de Saint Seiya. A partir de là, on peut voir que les choses coincent, avant même que le chantier ne commence. Le simple fait que le projet ait été envisagé sur trois films prouve que Kuru n’est pas vraiment à blâmer au début. Puisqu’il faut quelque chose après Hadès, autant voir grand. Et quand l’artiste voit grand, son entourage doit voir loin, il faut un équilibre. C’est d’ailleurs ce qui a perdu des sagas comme Robocop ou Halloween. S’il a été décidé d’une deadline, c’est certain que ça ne pouvait que mal finir. Ce fut pareil pour Star Wars VII: on ne pousse pas au cul quelque chose qui exige de prendre du temps. Déjà que l’original eut une préparation douloureuse…
Voilà ce que veut Yamauchi:
"Cette fois-ci, j'ai pris une approche différente des productions précédentes. Je me suis demandé en réalisant le storyboard jusqu'à quel point je pourrais pousser l'expression des choses en tirant partie de la synergie entre les voix des acteurs et la musique. J'ai osé ajouter de longues répliques dans les dialogues."
Bon… A part la dernière phrase qui m’a laissé dans une perplexité assez profonde sans être abyssale, je ne peux pas et on ne peut pas dire que Yamauchi ait voulu refaire la même chose qu’entre 1987 et 1989. Le Tenkai est bien, à son échelle, une volonté d’autre chose. En revanche, la synergie entre les voix et la musique n’a pas à être appuyée étant donnée que cette synergie fait partie du B.A BA du cinéma. "Il est aussi, voir plus important, d’entendre que de voir", disait Orson Welles.
"J'ai réalisé le storyboard en tenant compte de la grande taille de l'écran de cinéma. J'ai aussi inséré plusieurs sens dans chaque scène, chaque réplique. Je pense que les spectateurs trouveront intéressant de chercher ces indices afin de déchiffrer le film. Le cinéma est vraiment la manière optimale de voir ce film, alors j'espère que tout le monde ira le voir en salles."
Ceci est très intéressant. Et il se peut que le Tenkai fasse office d’exceptions. A défaut de dire que le cinéma et la télé, c’est pareil, c’est assez hasardeux de croire que le format de projection va faire la qualité d’un film. On peut très bien être frappé et impressionné par un film alors qu’il est sur un petit écran. Cela arrive que l’expérience soit plus immense sur grand écran pour le cinéma (des films comme 2001, L’Odyssée de l’Espace, Apocalypse Now, les péplums des années 50 et tant d’autres) ou sur scène pour la musique (tout le rock des années 70 est comme ça, par exemple). Mais n’empêche. Quant à chercher le sens… Il est dans son bon droit. Mais les circonstances ne lui ont pas permis de pourvoir transmettre cette intention. Lorsque l’on veut solliciter le spectateur à la réflexion, surcharger le film d’explications qui risquent de l’étouffer est aussi à côté de la plaque que de rester vague. Pour inciter le spectateur, il faut l’inviter par un premier degré attirant. Prenons un exemple concret: dans une scène, Shaina reste interdite un moment avant de dire qu’elle et les deux Bronze secondaires n’ont plus rien à faire à cet endroit. Quel sens cela a-t-il de la représenter dans le reflet de l’eau ou qu’elle laisse l’eau ruisseler sur elle en touchant une paroi rocheuse? Si effectivement l’eau est l’élément omniprésent dans le film, à quel moment sa présence veut-elle dire quelque chose? D’autant que le symbole doit être utilisé correctement, parce qu’il y a quelque chose. L’eau dans ce film, ça ondule. tout. le. temps. Pourquoi? Esthétique? Sens? C’est dans les dialogues et les bruitages que le sens caché est mieux tourné (la tournure du «je» de Tôma), preuve que le son est aussi important que l’image.
Cela permet de faire la transition avec les circonstances et le reste. Car à partir de là, il s’agira de faire le tri entre Kurumada, les intentions, le déroulement et le résultat.
Déjà, il fut imposé une date de sortie alors que le scénario n’était toujours pas sorti des réécritures… Vous le sentez, le potentiel de mouise ? Et jusqu’au bout, la Toei ne cessera de rejeter les idées de l’auteur et de presser l’équipe de réalisation. Alors, certes, Yamauchi a continué jusqu’au bout, mais le fait de se retrouver seul aux commandes d’un avion qui va affronter une zone de turbulence bien vénère, ce n’est pas le meilleur plan. Mal pour un bien, on peut remarquer que Yamauchi cherche à respecter le vœu de Kurumada par moments. Avant même le début du film, l’importance des clochettes est incluse vu qu’on l’entend effectivement lors de l’apparition des logos de la Toei puis avec Tôma. On peut même y voir le début de sa défaite, car ce son l’a rattrapé.
Ensuite, le sens de l’eau que veut donner Yamauchi peut être court-circuité lorsque l’on aborde l’agencement entre les plans ou les scènes. Je pourrais prendre le champ/contre-champ entre Athéna et Artémis qui coupe la scène avec les Chevaliers d’Or, mais prenons les décors. D’abord, il est présent dans une résidence au bord d’un lac. Une maison du XX° siècle, faite de métal, de verre et de bois. Une construction humaine et récente. Ensuite, Seiya qui s’est relevé, se rend au Sanctuaire. Même s’il est séparé entre une architecture antique et des étendues plus étrange (on dirait un champ américain mais noir avec des cercles blancs). Cette architecture antique est traversée par l’eau, qui s’écoule partout. L’homme est encore là, mais des millénaires en arrière. Puis il tombe dans une crevasse qui mène à un terrain en sous-sol. Plus aucune habitation de la main de l’homme, si ce n’est la caverne. Le désert souligne l’absence de l‘homme. Enfin, on aboutit aux décors évoquant le territoire d’un Dieu. Le décor est d’un blanc monochrome, et les plans sont beaucoup plus larges, signifiant pour de bon que l’homme est absent, mais surtout qu’il n’est pas le bienvenu. Plus Seiya se rapproche des Dieux, plus le monde y est vide, uniforme, froid et dénué de vie. Tout ceci posé, où est donc le problème? Le désert. Tout simplement. A cet endroit-là, aucune interprétation ne marche. La symbolique de l’eau est parasitée puisque n’étant pas présent dans les étendues de sable. De plus, durant tout le combat, aucun plan ne permet de ressentir la solitude de Seiya, étant donné qu’ils sont trop étroits. Sa déchéance, il l’a déjà ressentie: chez Saori en restant prostré, puis au fond d’une crevasse. Une étendue d’argile aurait été plus approprié: cela rappellerait comment les hommes ont été créés et on retombait sur l’eau omniprésente. On y reviendra lors des comparaisons.
Restent les personnages. On retiendra surtout Shaina qui s’occupe de Seiya, Tôma qui représente parfaitement le mythe d’Icare et Artémis, sœur se souciant d’Athéna. D’ailleurs, je suis assez d’accord avec Sergorn quant à l’amour déçu éventuel. Autre détail: son visage. Si vous l’avez remarqué, le regard dans Saint Seiya permet de distinguer l’origine du personnage. Athéna s’est réincarnée et ses pupilles sont comme celles des humains, tandis que les anges et Apollon ont un regard moins rempli. Même chose pour Orphée, les spectres et Hadès. Fait étrange: pourquoi Artémis a-t-elle un regard assez similaire aux Humains? Il est certes plus éthéré, mais c’est uniquement pour coller à son design. Qu’est ce qui la distingue d’Hadès et d’Apollon alors qu’il semblerait qu’elle ne se soit pas réincarnée? D’ailleurs Apollon, parlons-en. Ça va être dur au regard de tout ce qui a été dits avant et qu’il apparaisse cinq minutes avant la fin. Ici, Yamauchi avait raison: sa représentation est trop commune. Pas par rapport à Poséidon ou même Hadès, dont l’apparence fait même douter Seiya. "Oh, la couleur de ses pupilles… quelle beauté. Est-ce là le regard du Dieu des Enfers qui désire notre destruction? On dirait les eaux d’un lac profond." Par ailleurs, il méritait d’être développé dans les suites. Il est impressionnant, oui. Mais ce n’est qu’une icône, une image, un machin en toc. En plus, sa voix est trop forcée, et aurait du être plus aérienne. Regardez Ulysse 31 même, une méthode très efficace de représenter une entité toute puissante.
Quant à la fin et les combats, je n’y reviendrai pas. D’autres en ont parlé tant et plus. Si ce n’est deux remarques. Et je vais commencer par traduction des trois cartons. J’en ai eu deux jusqu’ici.
Première: "Ces hommes qui défient les Dieux/Je ne peux le permettre/Vous devez être punis". Moi, c’est simple, j’ai carrément cru que c’était Zeus qui intervenait pour calmer les ardeurs des Seiya et de ses amis. Seconde: "Lorsque les Humains désirent s’opposer aux Dieux/Que peuvent-ils pardonner.../Quel Châtiment infligent-ils..." Ceci correspond mieux à la fin. Penser que Saori a eu aussi la mémoire effacée peut être contredite car elle peut tout à fait faire semblant de ne pas le reconnaître. Elle reste une Déesse avant tout.
D’autre part, le montage. On a parlé du style lent du film. En fait, le problème ne vient pas de sa lenteur, mais du montage qui révèle que les coupures n’ont pas été faites aux bons endroits. La fin en est un bel exemple. Quel que soit la longueur, le réalisateur doit savoir quand couper (surtout lors des plans séquences).
Sinon, ma première interprétation vient de mes lectures de fanfic. Plein d’histoires sur Seiya et ses amis affrontant l’Olympe.
Remise des Compteurs à Zéro
A ce stade, est-ce que je vais pouvoir établir des comparaisons sans me mettre à enfoncer des portes ouvertes avec une voiture bélier? Bien sûr que non, mais cela ne m’empêchera pas de le faire. D’autant plus qu’il est des points à éclaircir.
En premier point, un film m’est venu à l’esprit en regardant Tenkai-Hen Overture: Alien 3. En effet, le film de David Fincher présente en de très nombreux points des similitudes.
En premier lieu le script. D’un côté comme de l’autre, le scénario voit sa cohérence être malmenée par le défilé des personnes. A noter que dans Alien 3 , même un passage éclair peut se retrouver à la toute fin (le tatouage code barre imaginé par William Gibson). C’est évidemment la preuve que le fond doit être défini avant de s’attaquer à la mise en forme. Trois mois d’interruption de la production pour réécrire le script. Ensuite, l’attente. Alien 3 sort sept ans après Aliens de Cameron tandis que le Tenkai sort quinze ans après la fin du manga, de l’animé et la sortie du dernier film. La différence réside dans le fait que le film Saint Seiya sortait en surfant sur un regain de popularité alors que celui d’Alien ne vient d’aucun souffle. Le simple fait d’avoir déniché David Fincher qui n’avait aucune expérience en terme de long métrage en dit long sur le souvenirs avec James Cameron. Puis les galères de terrain et les embrouilles. Comme je l’ai dit, quand le créateur voir grand, l’entourage doit voir loin. Et c’est ce qui ne se passa pas: tournage/conception désastreux, équipes au bord de la crise de nerfs, mécontentement de protagonistes (Kurumada/James Cameron). Des caprices aussi: Furuya s’entête à ne pas se séparer des autres acteurs, Sigourney Weaver se met à contrôler la licence. Un film inachevé présentant des fulgurances. Le Tenkai présente les Humains face aux Dieux dans un cheminement intéressant, des situations prenant le contre-pied et des dialogues bien vus. De l’autre, il s’agit de prendre aussi un contre-pied. Le monstre est seul certes, mais Ripley est au milieu de mâles en rut et pas d’une expédition où elle partage des liens. Certaines scènes plus horrifiques, une tentative de renouveler les enjeux, et on a deux œuvres bancales mais assez atypiques dans leurs domaines.
Quant aux points à éclaircir, il s’agit de sa valeur en tant que film de licence. C’est là que je souhaiterai corriger Annie et Max. La comparaison peut aller avec ces films. Et perso, je ne me baserai que sur Macross, Dragon Ball Z, Harlock et Cobra, n’ayant pas vu ceux de Hokuto no Ken ou de City Hunter.
En fait, même inachevé, le film s’en sort assez bien face à ces autres licences. Même si le film sort longtemps après, il n’en demeure pas moins une œuvre qui n’a pas tant que ça à rougir face aux autres longs-métrages. Certes, les enjeux sont différents. Do You Remember Love? représentait une synthèse admirable d’une série ainsi qu’une correction d’une forme pour le moins malheureuse de la série (un tel design en 1984 c’est quand même admirable). Il en est de même pour Cobra, le film. Mais surtout, entre Harlock et Saint Seiya, ça peut être intéressant. D’un côté, la préquelle de l’œuvre et de l’autre, la suite. En terme d’animation, de traitement, d’acting, de parti pris, etc. Le Tenkai parvient à se maintenir.
Non, hélas, c’est par rapport au reste du monde qu’il devient perdant et que cette remise en perspective était nécessaire. Tant de choses ont été dites sur ce forum et ailleurs. Lent, chiant, contemplatif, ambition, philosophique, magistral, chef d’œuvre, etc. C’est parti pour au moins deux ou trois notions. Remise des compteurs à zéro.
L’ambition, c’est ça:
"Quel est le… le but de la vie? C’est se créer, soi-même, une âme. Pour moi, les films sont un art, bien plus qu’une industrie. Le cinéma permet de se forger une âme, tout comme la peinture, la littérature ou la poésie. Pour moi, tel est un film. Je voulais… créer… faire un film, qui offrirait à ceux qui prenaient du LSD à cette époque, les hallucinations que la drogue procurait, sans hallucinations. Je voulais fabriquer les effets de cette drogue, ce qui aurait alors modifié les mentalités… du public. Mon ambition, avec Dune, fut titanesque. Je ne voulais ni plus ni moins qu’un prophète. Je veux créer un prophète, qui change l’esprit des jeunes de ce monde. Pour moi, Dune devait être l’avènement d’un Dieu. Artistique, Dieu cinématographique. Il s’agissait bien plus que d’un film. Je voulais faire quelque chose de sacré… libre… avec une nouvelle perspective. Esprit Ouvert! Car à cette époque, je me sentais enfermé dans… une prison. Je voulais… mon ego, mon intellect. Je voulais tout ouvrir! J’ai alors commencé à me battre pour faire Dune."
Ensuite, le philosophique. Comme si c’était un sésame pour ne jamais faire quelque chose de mauvais. Sans remettre en cause la lecture qu’a proposé Vincent, sans Pseudo, je ne pense pas que la philosophie ou toute lecture de ce genre soit partout. Et quand bien même… Un jour, j’avais émis des réserves quant à adapter certaines œuvres ou traiter certains sujets n’importe comment. On parlait de la mythologie traitée au cinéma, et en prenant la Bible pour illustration, je me disais qu’il n’est pas des sujet abordables aussi subtilement que la conduite d’un char d’assaut. Pfedac m’a alors dit que cela ne posait pas de problème puisque c’était une œuvre qui résistait aux divers traitements. Par certaines informations, visionnages et écoutes, j’entends à dire que si. Et des exemples, il y en a. La Passion du Christ, le premier Genesis, Bim Star, la majorité des péplums actuels avec des monstres numériques, etc. Face à eux, ceux qu’on surnommait les cinéastes de l’esprit ou d’autres faisaient preuve de talent pour inciter le spectateur à chercher un sens, de ne pas comprendre tout de suite. Carl Theodor Dreyer, Robert Bresson, Akira Kurosawa, Luis Buñuel ou encore Andreï Tarkovski, qui reviennent coup sur coup lorsqu’on parle philosophie au cinéma, savaient ne pas être chiants. Si, si, je vous assure, à part peut-être Robert Bresson. Des Dieux? Oui, peut-être. Essayez un peu quand même, ne serait-ce qu’un seul. Le Miroir, par exemple. Les quatre éléments de la vie sont invoqués. La Terre par la patrie, l’eau par l’usage du quotidien, le feu par le confort et les accidents, le vent au tout début. Chez Tarkovski, l’eau et la terre se mélangent justement. C’est quelques sens de lecture, non? Et pourtant, c’est à l’écran. Tout est là, au premier degré.
Quant au potentiel d’une œuvre inachevée, je citerais L’Enfer d’Henri Georges Clouzot. Réalisateur émérite du cinéma français, il n’a laissé derrière lui que quelques bobines de travail d’un projet particulièrement atypique en plus de deux ou trois scènes tournées. Jalousie conjugale, déchéance dans une spirale paranoïaque. Pour savoir comment traiter une histoire banale par une mise en scène qui l’est bien moins, c’est idéal.
Bref, même si je donne l’impression de le débarquer, nous devrions l’apprécier pour ce qu’il est. Peut-être en se disant qu’un jour, si l’envie prend quelqu’un d’avoir un projet immense sur Saint Seiya, il saura peut-être faire encore mieux. Épique, frais, fort, bien.
Que Faire?
Ben oui. Saint Seiya. Avant le Tenkai, et après.
Vous savez, honnêtement, je trouvais intéressant la période de flottement entre la fin de la diffusion de la série et le revival qui ont vu naître les Spin off, ce film et la suite de Masami Kurumada. J’aimerai surtout revenir sur le conditionnement dont je parlais. Sur SaintSeiya.Com, sur Manga Heaven ou d’autres sites, j’ai lu de nombreuses fanfictions faisant du post-Hadès, racontant le combat entre les hommes et les dieux, ou contre les Titans. Ou juste Seiya, Shun, Hyoga, Shiryu et Ikki courant après une vie normale. A ce titre, j’ai notamment lu "L’Ile du Roi Minos" qui était très sympa.
Maintenant, treize ans après la sortie du film, que dire? Les dits spin off sont partis dans tous les sens, Yamauchi a claqué la porte de la Toei, Shingo Araki est mort et Kuru continue bon gré mal gré de dessiner, comme il l’a toujours fait depuis 1976. D’ailleurs, pour l’anecdote, on est un an après la sortie d’un de ses films préférés, Combat sans Code d’Honneur de Kinji Fukasaku. Ben évoquons justement Masami Kurumada. Et là, il est temps d’être clair sur lui, son rôle dans le Tenkai et sa responsabilité en tant que créateur de cette histoire que nous avons tous aimé. A ce stade, je tiens à préciser une chose. Dans le four de ce film, son échec à respecter les intentions de chacun, tout le monde est bel et bien coupable. La Toei pour avoir demandé la précipitation quand il ne le fallait pas, Yamauchi qui a tourné le dos, et Kuru qui a… cédé. Il a renoncé à cette histoire au lieu de prouver sa force et sa capacité à rebondir et faisant renaître un fœtus avorté. Il est tout à fait compréhensible qu’il n’ait guère apprécié le Tenkai. Comme je l’ai dit, ce film n’est pas parfait, incomplet et surtout pourquoi les mots chef d’œuvre, philosophique, messianique et sublimement divin réservé à des gens qui comprennent parce que comprendre une œuvre incomprise ce n’est pas donné à tous le monde. Et sûrement pas à ceux qui lui ont préféré Oméga. D’ailleurs, mettons nous à sa place. Que diriez vous si on vous promettait monts et merveilles en acceptant vos idées, pour finalement tout jeter aux orties et faire tout en catastrophe sans permettre à personne de saisir les rôles de chacun? Vous ne diriez rien? Bien sûr que non. Toutefois, il est un fait que peut-être, lui-même, n’a pas saisi. Il était attendu au tournant. Il est entendu qu’il ne comptait pas relancer le Tenkai, il est entendu qu’il soit tout à son honneur de refuser de confier le travail à quelqu’un d’autre. Il serait dommage de ne pas respecter ses messages qu’il transmettait à travers ses mangas. Mais lorsqu’on reprend la suite de son œuvre aussi longtemps après, il est logique, même nécessaire, d’exiger de sa part, de livrer une histoire plus grande encore. D’ailleurs, au début, il était normal d’espérer. En visant le Dieu maître du temps, il vise encore plus haut que l’affrontement avec les Dieux de l’Olympe. On verra moins de questionnements, d’introspection, mais après tout, ce n’est pas comme si la philosophie était le sésame ultime à atteindre. Mais lorsqu’on voit une suite toujours pas construite, avec des personnages tantôt plats tantôt très mal dosés. Récemment d’ailleurs, nous avons été mis en émoi par un personnage dont on se demandait s’il était fou ou juste con. Il faut se rendre à l’évidence: Kurumada se DEVAIT de faire un Next Dimension meilleur que le Tenkai. Je sais bien que les auteurs ne sont pas infaillibles, mais il faut toujours exiger d’eux réussite et rigueur. D’ailleurs, nous avions encore parlé des spin offs et de leurs connexions. Personnellement, je veux cette rigueur. Que ce soit de Marvel (dans le Cinematic Universe, leur création se lézarde), de Star Wars ou autre licence qui a fédéré tout un public, donné envie à des gens d’écrire des histoires et qui ont réussi à gagner la confiance du maître.
A présent, une dernière question s’impose. Que faire?
Faudrait-il de nouveaux longs métrages? C’est possible. Après tout, la forme est acquise depuis ce film et Legend of Sanctuary qui n’a certes même pas réussi ses petites fantaisies (il reste un monde entre Deathtoll en boule et Deathmask en comédie musicale), mais a assuré visuellement parlant. Simplement, plus de longueur sera bienvenu. Jusqu’ici, aucun des longs métrages n’a dépassé l’heure et demi et si on veut du larger than life, des larmes, des visages souriants, des musiques fortes, une envie de répéter des serments des enfants que nous étions, il faudra s’y mettre. Bien entendu, hors de question de continuer dans le contemplatif pour l’heure. Le Tenkai n’y échappe pas, ce genre de style est devenu hélas un écran de fumée qui abuse de moins en moins de monde. Ce qui devait être une occasion de permettre de plus belles œuvres s’est retourné contre ses utilisateurs, allant jusqu’à n’être qu’un cache misère pour la vacuité du propos. Prenez The Revenant, The Assassin ou encore n’importe quel film de Terrence Malick. Toujours la même chose avec eux: c’est beau, mais c’est long, mais c’est beau, mais c’est long, mais beau, mais c’est long, mais c’est beau mais c’est long mais c’est beau mais c’est long, mais c’est beau, mais c’est long… Une fresque serait plus adéquat. Et quoi qu’on en pense, un ton proche de celui de G serait le bienvenu. On a eu jusqu’ici le réactualisé, le shojo et le nostalgique, et on ne peut pas dire que ce fut une réussite. Surtout le shojo en la personne de Lost Canvas, avec son antagoniste alourdissant la tête de discours sur la vie, la mort, la coiffure et autres grands thèmes.
Et pour raconter quoi? Par qui?
La première question, je vais être honnête: je n’en ai pas la réponse. J’ai envie moi aussi, de raconter une histoire sur Saint Seiya, et ça remonte au tout début. Je regardais plein de séries et je voulais carrément les faire se rencontrer, j’étais fan des cross-over. Comment réagirait un personnage confronté à un univers qui le dépasse totalement? Mais je reconnais que mes quelques expériences, hormis une collaboration à but parodique, n’ont pas été une réussite. Il y a bien un truc que j’ai envie de faire, mais c’est plus proche du rêve que de quelque chose de concret. Tut ce que je peux vous dire, c’est que Seiya sera le personnage principal. Pour moi, ce doit toujours, idéalement, être lui. Ne serait-ce que pour le titre, au regard de nombreux titres (et pas seulement, je suppose, des shonens) qui ont probablement perdu du vue ce pourquoi ils ont été nommés ainsi.
La seconde en revanche, j’y tiens et y ait songé depuis quelques jours, le reste ruminait depuis des mois. Les personnes qui ont fait vivre cette histoire, qui l’ont aimée, qui peut-être ne l’aiment plus ou toujours. C’est à dire vous, nous, moi. Qu’est Okada si ce n’est un auteur/dessinateur qui a eu la confiance de Kurumada et qui a remis le couvert à son incitation? Qu’est Teshirogi si ce n’est une dessinatrice de doujinshi qui a pu coucher ses idées sur Saint Seiya? Qu’êtes vous donc, vous qui avez tant écrit depuis votre enfance, Alaiya, Ouv, black dragon, Thalion, BigFire, Anubis, Max, Hedrick, mikedu62880, Rikimaru, Iris, Megumichan, Pegasus et tant d’autres si un jour vous lisez ceci, si ce n’est des fans qui ont envie de faire du Saint Seiya? Oui, n’espérez pas y échapper: vous faites du Saint Seiya. Je les lis, vos histoires. Certaines sont superbes, d’autres doivent être plus travaillées, mais quoiqu’il en soit, pendant dix ans, j’ai remarqué que certaines mériteraient d’être en mouvement. C’est vrai, ça. Pourquoi on ne se concerterait pas, hein? Un jour? Certains d’entre vous se connaissaient déjà (Saint Seiya Forum, ACDZ, GoldSaint Sanctuary), il y a toujours le temps lorsque les moyens arrivent enfin et que les gens d’envie se retrouvent. Ici, sur SaintSeiyaPedia, nous ne sommes pas représentatifs de l’avis sur tout ce qui sort sur Saint Seiya. Mais jusqu’ici, je pense ne pas me tromper là non plus en disant qu’à part quelques écarts, nous avons eu avis proches des faits, des visions proches de ce QU’EST Saint Seiya. Et avec de quoi étendre cette vision. Comme l’a fait Alan Moore pour les Super Héros, comme l’a fait Brian Wilson pour la pop, comme d’autres. Et si nous n’aimons plus, et que vous ne faites pas du Saint Seiya, alors… c’est fini. Le forum aura vécu. Plions les gaules, barrez vous, faut pas rester là. Je fermerai derrière tout le monde, caressant une dernière fois la porte. Je resterai même un peu, contemplant ces fichiers, ces posts, ces topics, ces mots, cette passion que vous avez voulu partager depuis vos premiers pas sur internet. Que moi j’ai partagé, maladroitement certes mais bon, pendant six ans. Et je partirai, en oubliant peut-être ce qui a poussé cinq personnes, Masami Kurumada, Shingo Araki, Seiji Yokoyama et Shigeyasu Yamauchi, à écrire, dessiner, animer et sortir 28 tomes, 114 épisodes, 82 minutes et tant d’autres sur des adolescents ressentant la cosmos-énergie.
Chef d’œuvre ou hérésie ? Non. Juste une possibilité, une voie pour un futur. Sources: Oral: mes pensées. Écrit: Masami Kurumada – Saint Seiya (1986-1989). SaintSeiyaPedia Saint Seiya Omega Forum SaintSeiya.Com La Page de Mu – Le Manga Heaven de Megumi-Chan. GoldSaint Sanctuary. Saint Seiya Generation. Amilova. Vincent, sans Pseudo – Une autre lecture du Tenkaï – Le Scribe du Sanctuaire. Simon Braud – Les Plus Grands Films que vous ne Verrez Jamais – Editions Dunod, 2013. Andreï Tarkovski – Le Temps Scellé (1986) Editions Philippe Rey, 2014. Andreï Tarkovski – Journal 1970-1986 (1993) – Editions 2017. Alain Besse – Salles de Projection, Salles de Cinéma CST/Editions Dunot, 2007. Audiovisuel: Shigeyasu Yamauchi – Saint Seiya Tenkai Hen Josô Overture (2004). Jean Chapolin/Nina Wolmark – Ulysse 31 (1981-1982). Frank Pavich – Jodorowsky’s Dune (2013). Serge Bromberg – L’Enfer d’Henri Georges Clouzot (2009). Shoji Kawamori – Macross Do You Remember Love? (1984). Claude Ventura - Cinéma, Cinémas (1982-1991). Vidéo : http://www.ina.fr/video/I00008532Tomoharu Katsumata - Waga Seishun no Arcadia (1982). Akira Kurosawa – Dersou Ouzala (1976). Andreï Tarkovski – Le Miroir (1974). Andreï Tarkovski – Stalker (1979). Cette liste vous est offerte par www.hipsterspastrèsanonyme.com.
1834
« le: 24 février 2017 à 11:21:09 »
Entre ça et le catalogue du Lézard Noir, je ne vais pas m'ennuyer avec le reste.
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« le: 22 février 2017 à 22:49:53 »
Perso, j'appuierai plutôt Max sur l'expression "différence culturelle". J'entends bien que l'interconnexion n'a pas été souhaitée, mais il n'aurait pas été préjudiciable de le faire. D'autant que je pense ne pas me tromper en disant qu'au vu de certaines influences de Kuru, on serait en droit de l'exiger.
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« le: 22 février 2017 à 16:43:54 »
Et sinon, à part gérer le prochain caméo, il en pense quoi, Stan Lee ?
1837
« le: 22 février 2017 à 15:03:37 »
Va falloir éclaircir cette histoire de traduction. Je doute qu'Archange ait mal interprété la réplique de Typhon.
Pour reste, d'accord avec le fait de laisser la timeline telle quelle. Même si j'aime à penser de voir le géant apparaitre à plusieurs reprises (Rasgado Gaiden, G, Gigantomachia).
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« le: 18 février 2017 à 20:00:04 »
PRIMEWIRE - Câble Audio RCA HQ 3,5mm 7,5m. Très bonne facture pour connecter l'ordinateur à des enceintes indépendantes. Les miennes envoient le bois et la musique va enfin sonner. SORTILÈGE - Sortilège (1983). Après un délai, No Remorse Records consent enfin à rééditer les disques de Sortilège. Je m'étais fait souffler par cet EP en tombant sur "Amazone". A part "Bourreau" le reste tue et la mélodie est au rendez vous. Et au moins, ils ont pas trop craqué sur le remaster. ANDREÏ TARKOVSKI - Journal 1970-1986 (1993/2017). Après le livre dévoilant sa vision du cinéma ( Le Temps Scellé), on retrouve enfin ses notes, ses pensées au fur et à mesure. A vrai dire, en feuilletant, on voit un réalisateur plus versatile. Tantôt solennel tantôt assez pesant. Seul regret : aucune trace de sa découverte de Terminator. Il semblerait que ce soit dans d'autres notes. J'essaierai de retrouver. En revanche, c'est encore une preuve qu'il existe des artistes parlant mieux de leurs œuvres que les autres. Mais c'est assez particulier. Il reste possible de se contenter de l'autre livre. Et bien sûr de ses sept films (dont cinq ressortent au cinoche à l'été 2017).
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« le: 18 février 2017 à 12:50:58 »
ALLEZ, ACNO !! ALLEZ, ACNO !!! ALLEZ !!!!!
1840
« le: 15 février 2017 à 12:16:40 »
Je savais bien qu'on retomberait sur nos pattes. En espérant que ça continue sur cette lancée.
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« le: 08 février 2017 à 13:48:33 »
Tout est bien condensé en cette page. Quant à Isaac et cette bande de protagonistes décalés, j'ai eu une seule pensée pour lui : "Sors au soleil et réincarne toi, p'tit con"
Vivement la suite pour les voir se faire torcher dans tous les sens du terme.
1842
« le: 30 janvier 2017 à 17:53:47 »
Quand j'ai vu la première page pour introduire Ophucius et raconter son background, la mise en scène le présentait clairement comme un gourou. Ce devait être une période où Athéna s'était brièvement fait désirer.
Moi, je veux bien attendre les images mais bon... On a bien vu que Kurumada, la folie, ce n'est pas (vraiment ?) son registre.
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« le: 25 janvier 2017 à 20:09:41 »
On t'attend sur la section fanwork.
1844
« le: 17 janvier 2017 à 22:21:03 »
Ça va pas ensemble la traduction et l'interprétation ? Me semble.
1845
« le: 15 janvier 2017 à 21:06:05 »
A chaque fois que je relis/regarde cette partie de Saint Seiya, je repense aux gens qui ne se posent pas vraiment de question là-dessus, alors que ça devrait faire de l'effet, que la mythologie grecque pourrait être le seul mythe tangible et réel en 2500 ans d'histoire. Même au début, j'étais partagé entre voir ça comme faisant partie de l'univers et me demander pourquoi ça ne déclenche pas une hystérie mondiale. Peut-être le conditionnement de G et certaines fanfics, allez savoir.
Si ça se trouve, il y a à creuser là-dessus. Du moins officiellement.
1846
« le: 15 janvier 2017 à 20:33:28 »
Au fait, juste comme ça, parce qu'en fait c'est un peu flou dans ma tronche...
Ça a déjà été discuté que les humains normaux au cours d'un tournoi VOIENT ces armures et ces performances hors du commun alors que normalement, ces truc de mythologie et le reste devaient probablement rester secrètes ?
Je vais peut-être passer pour un extra-terrestre mais sait-on jamais.
1847
« le: 09 janvier 2017 à 20:17:19 »
@ Ouv : Je faisais allusion à Rorschach, justement. Et au Comédien.
"Il comprenait le potentiel d'atrocités des hommes, et il n'a pas lâché. Voyait le ventre noir du monde ; n'a pas cédé. Quand un homme a vu, il ne peut plus se détourner. Plus prétendre que cela n'existe pas."
Là encore :
"Non. Pas même face à l'Apocalypse. Jamais de compromis."
Watchmen est de la trempe de ces œuvres dont un personnage non recommandable devient enviable sans que ce ne soit ni mal fait, ni malintentionné. Montrer la voie.
1848
« le: 09 janvier 2017 à 14:56:27 »
PINK FLOYD - Ahoy Mate, It's 1971 (1971-2001). Bootleg d'un concert du groupe à Rotterdam au début de 1971. Le son est plutôt moyen et certaines prises sont un peu défectueuses. Mais le jeu est énorme. Vu que c'était encore très psyché et impro, certains morceaux étaient doublés voire triplés par rapport à leur durée initiale. Cela dit, la meilleure initiative reste la compilation officielle sortie en novembre dernier regroupant sessions, live inédits et tous les extraits de concerts filmés et passages TV. EICHII YAMAMOTTO - Belladonna (1973). Le Coffret Blu Ray/DVD. Alors vaut mieux attendre une promo parce que contrairement à ce qu'on pourrait croire, le produit n'est pas grand. Le pack des disques tient pile dans la boite avec le reste (livret, CD dans une jaquette style CD sampler et photos). Des interviews et un film déjanté, violent, marrant, tordu, joli et très bien. C'est space, mais dans le bon sens. BLOOD INCANTATION - Starspawn (2016). Du Death Metal spatio-brutal perdu dans une partie de la galaxie, entre un trou noir Morbid Angel et les météorites portant la marque du Techno-Death. Tout chaud, tout brûlant.
1849
« le: 03 janvier 2017 à 18:44:15 »
Dimanche, j'ai vu American Pastoral et Your Name.
EWAN MCGREGOR - American Pastoral (2016).
Le Rêve Américain... qui n'en rêvait pas après la Seconde Guerre Mondiale en Europe ? Quelqu'un ? Sûrement pas le Suédois qui vient de juste de marier, avoir un enfant, reprendre une boîte ancrée dans la tradition du coin et en banlieue avec des vaches. Idyllique ? Oui. A condition que le monde s'arrête de tourner. Lorsqu'on est confronté à l'horreur, on ne peut pas faire semblant de ne pas voir, faire semblant d'agir. Une chose que ce bon père va apprendre à ses dépens...
Ewan McGregor des deux côtés de la caméra, c'est assez sympa, en effet. Moi qui suis assez sensible au scénario dans ce contexte, c'est très réussi. Depuis certaines années et la lecture de certaines œuvres (dont Watchmen fait partie), je suis moi-même convaincu que lorsque on porte des valeurs, il faut savoir quand agir. Le film montre assez bien ça (surtout une scène dont je n'en dirais pas plus). Les acteurs sont bien, mais parfois ça tangue un peu (la famille). Heureusement, le personnage de Merry est porté haut malgré le bégaiement qui peut s'avérer agaçant. Après, ça peut bloquer, j'ai eu des craintes. C'est utilisé avec parcimonie, donc ouf. Mais pour le reste, c'est excellent et l'histoire tient bien debout. Pour les différences avec le roman, il parait que ça ne rend pas justice avec certains tenants et aboutissements. Mais vu que je l'ai déjà lu avec Las Vegas Parano ou encore Shining...
A voir, donc.
MAKOTO SHINKAI - Your Name (2016).
Au Japon ou ailleurs, on a forcément envie de changer d'air. Sortir, partir de chez soi ou carrément avoir une autre vie. Mais là encore, gare aux rêves : quand ça devient réalité, ce n'est pas toujours avantageux. Du moins, pas comme on l'attendait.
J'ai bien aimé aussi. En revanche, j'ai senti un peu plus le côté étiré vers la fin.
Mais le début, c'était super. Vif, marrant, mignon, joli (le rituel du saké), puis lourd, parfois un peu longuet vers la fin. Le seul truc que j'ai trouvé bizarre, c'est d'avoir eu l'impression de me retrouver devant un épisode de série animée transformée à la va-vite en long métrage. Ou l'inverse, je sais pas trop.
Bref, sympa, je reste réservé devant la mention "successeur de Miyazaki", pas sûr que ce soit l'animation du XXI° siècle. Mais de supers films japonais arrivent à trouver un écho. C'pas mal, déjà.
1850
« le: 27 décembre 2016 à 11:16:23 »
Moi si. Pas avec le flashback au milieu et la bonne personne, mais vu les pouvoirs et la cruauté du personnage, j'avais bien imaginé ça.
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