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Ceux qui ont commencé par le revival en 2002 et sont habitués à ce casting-là ou ceux de la toute première heure qui attendent des imitateurs des premiers seiyus par dépit ?
Ceci marche aussi bien pour le Japon que pour la France. SURTOUT pour la France.
Bon, j'avais oublié, laissé passer le temps à force de réfléchir mais bon.
On avait parlé de Dragon Ball Multiverse et j'aimerais revenir dessus.
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Réunis chez Salagir pendant une semaine, on en est quasiment venu au mains durant trois jours de débat sur "Le dernier Jedi", mais pour DBS, tout le monde suit le DA, achète les mangas, et euh.. c'est tout.
L'équipe est composée de gens qui se connaissent depuis entre 5 et 10 ans, et il y a un énorme recul par rapport à la Toei ou Toriyama.
En fait je crois que tout comme vous, beaucoup de gens interprètent et d'autres aimeraient voir du drama et du mépris de la part de Salagir et de DBM envers Toriyama et la Toei, sauf que non : on n'est plus des gamins depuis longtemps, et personne dans l'équipe ne se sent en compétition avec la production officielle, ni ne ressent le besoin de prouver quoi que ce soit à qui ce soit.
Alors, je sais que Star Wars c'est autre chose (quoique), mais quand je lis que quelqu'un a manqué de se faire racler le visage par terre, je n'ai pas l'impression qu'on a passé l'âge. Je peux me tromper, mais bon. D'autant qu'il y a cinq ans, il était un peu sorti de la d'une sorte de réserve (je remarquais qu'il ne venait presque plus sur le forum depuis les débuts de la fan-BD) à propos de Dragon Ball Minus, cette fois directement de la main de Toriyama. Et il avait l'air de sous-entendre énormément que ce qu'il faisait avec le personnage d'Hanasia était mieux ("Hanasia est une vraie Saiyan, cruelle et sans merci"). Bien sûr qu'on interprète, mais il y a des signes.
Après quand ça ne m'amuse plus, fan-BD ou pas, ça ne m'amuse plus, et pourtant j'essaye de baisser mes exigences comme il convient. Par exemple à côté, sur d'autres travaux dans lesquels participe Ouv, t'as l'écriture de BW et EC sur les fan-BD StS qui n'est pas stellaire du tout, et pourtant je prends bien plus mon pied dessus, la direction est claire et je reconnais au moins les personnages que j'ai sous les yeux (pour l'EC au passage, vu qu'il s'agit des Marinas du Kurumanga, et le fait qu'ils n'aient hélas pas des personnalités marquées au départ facilite l'immersion sur un travail de fan).
Après près de deux mois de réflexion, c'est ce que je me suis dit aussi. J'ai toujours reconnu les personnages dans DBM et ici, mais ça restait surtout une histoire écrite dans un petit cadre. Quand j'ai appris l'ouverture de l'association, j'ai aussi vu le côté pratique, mais depuis, je pense que passé un certain cap, ce n'est plus possible de faire juste du fanservice. C'est comme si j'ouvrais une assoce entièrement dédiée à... "Sweet Child 'O Mine" des Guns 'N Roses. En 2001, j'aurais ardemment cru au projet d'Alquié (le fameux projet StS Apocalypse), par exemple.
Je devrais dire que ça n'engage que moi, mais une partie de moi espère que non. Enfin pas seulement.
Encore une fois, la musique est réduite, mais on va dire que les problèmes de droit n'ont pas aidé et puis c'est vrai qu'il n'y avait pas grand chose à dire. Le film rappelle bien (surtout dit par le premier batteur de Bathory) que les gars ont été dépassés par les évènements. Voir Oystein jouer avec sa frangine passait, ceux avec sa copine, beaucoup moins. Évidemment, Varg Vikermesse est vu comme le sale type. Des fois, j'ai eu l'impression d'entendre Kylo Ren gei... s'exprimer. Quant à Dead, ça allait aussi. Avec ce film, j'ai encore eu le sentiment de gâchis. Autant le punk anglais on a vu que c'était de l’esbroufe avec McLaren mais avec Mayhem, on pensait qu'ils prendraient une nouvelle direction. Que la rigolade était finie. Ou qu'elle ne faisait que commencer. Dire que la veille, j'avais écouté Anno Domini de Tormentor...
La chanteuse en fait un peu trop par endroits, mais ça va. En tout cas, ça contient une partie de ce à quoi j'aspire, et d'autres parties sont dispersées entre des morceaux classiques, de récital de poèmes et Miles Davis période funk (On the Corner).
Bon, ben je verrai. Ça ressemble à une adaptation inversée (le livre était plutôt pro-Burzum), mais les quelques scènes de Dead pourraient valoir le coup.
Les chances pour qu'elle ait lu les interviews de Kurumada autres que celle d'Animeland étant proches du néant, je pense faire une croix sur l'absence de dédain autre que "Araki c'est plus joli".
Je ne demande pas un comparatif avec Bob Dylan (artiste techniquement nul mais qui a influencé trop de monde pour être négligé), mais bon.
"J'ai le sentiment qu'il est nécessaire pour beaucoup, quelque part, de penser que le cinéma américain est une chose débile fabriquée pour des débiles. Il faudrait interroger la manière d'en faire la publicité, la critique, la manière de parler aux masses de cette culture de masse dont nous faisons une grande consommation, qui nous apporte souvent un peu d'air, un peu d'oxygène, de ces films dont quelques-uns sont passionnants, beaucoup décevants, et à quoi on ne cesse de revenir."
Jean-Pierre OUDART sur Shining, dans Les Cahiers du Cinéma de novembre 1980.
On est en train de ressortir dans de petits et/ou gros volumes les écrits des anciens journalistes (dont un coffret ÉNORME pour André Bazin) de ce canard. A voir si ce JPO sera le suivant.
J'ai reconnu certaines références. Des youtubers en faisaient limite une propagande au nom de la Pop Culture. C'était un peu fatigant, au bout d'un moment.
Finalement, je pense arrêter le militantisme avec les films, les livres ou les disques que je découvre.
Si on parle purement technique, budget, etc. je ne suis pas sûr que comparer série et film soit si pertinent. Les deux domaines échangent, mais pas ici. Pas sur cette licence.
Si on veux comparer il faux comparer avec le théâtre. Si dans une pièce de théâtres les acteurs n'était pas en costume et restait comme des piquer a soliloquer leur texte d'une voie monotone vous diriez quoi?
C'est une question que, parfois, je me pose sérieusement. Honnêtement, la réponse est basique et nullement définitive mais en gros, je verrais bien plusieurs façons de voir la chose. En fait, cela dépend du contexte :
- Si c'est la seule fois que cela se fait, c'est intéressant. Oui, je sais, ça peut être complètement stupide, mais au bout d'un moment il arrive de se lasser de ce qui se fait. Alors on casse le jouet pour voir ce qui se passe. Personnellement, je suis à la recherche de démarches uniques, qui veulent marquer le coup. Je pense que ça peut être bien. - Si tout une façon de faire en a découlé, je suis sceptique. Mais ceux qui s'en inspirent peuvent faire autrement, voir revenir à une démarche "classique" mais pas tout-à-fait. - Si c'est la 5596444646446464644° pièce à faire ça et rien d'autre, boycott. Point.
J'ai parfois l'impression que certains types d'art peuvent se passer de caractéristiques d'autres formes. En musique, il est tout à fait possible d'allier recherche sonore et technique et composition. Je ne sais pas trop ailleurs, et en audiovisuel (le contexte de départ) cela me semble encore plus inextricable.
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