Je ne sais pas si ça intéressera des gens, mais depuis le temps que je joue au jeux Paradox et que je lis des AAR et que j'ai envie d'en faire une, autant profiter du fait d'être à la maison sur des périodes prolongées, en ces temps de peste et de calamité.
Qu'Est-ce qu'un AAR ?Un AAR, ou After Action Report, est le récit d'une partie de jeu vidéo, en général gestion/stratégie, qui peut se faire sous diverses formes comme un texte à la première personne, un récit historique, une simple liste d'élément de gameplay, etc.
Pourquoi ?Parce que j'ai envie. Et puis, c'est la faute de
@paladin shura .
Accessoirement, ça peut faire découvrir le jeu
Quel jeu ?Les jeux Paradox sont nombreux et couvrent plusieurs périodes historiques, mais j'ai décidé de commencer avec un de mes favoris, Crusader Kings II. Si je survis et que j'ai envie, je continuerai peut-être dans Europa Universalis IV, puis Victoria II, peut-être Heart of Iron soyons fou. Peut-être que je me lasserai avant, aussi, on verra.
Objectifs ?
Survivre jusqu'au bout de la partie (ce qui signifie faire perdurer la dynastie, quand le dernier membre meurt, la partie est perdue), accroître territoire, prestige, richesse.
Je ne compte pas jouer gamer (je ne suis pas assez bon pour ça), mais je ne vais pas jouer 100% roleplay non plus, ça viendra comme ça viendra. Si des options amusantes sont disponibles, ça pourra partir dans toutes les directions. Je ne compte pas nécessairement écrire un roman non plus, juste raconter la partie de façon thématique.
...
Ah oui, j'oubliais : conquérir la Bretagne et la renommer "Ptite Catin".
Ein Rhein, Ein Schneck, Ein Führer : une histoire de la dynastie von Schneck
Episode 1 - 10 janvier 769Luitpold von Schneck errait dans son château d'Eguisheim, capitale du compté du Nordgau, depuis deux heures. Il ne savait que faire. Du haut de ses 34 ans, il n'avait pas réellement compris comment il en était arrivé là. Soldat de carrière, brillant mais modeste et plutôt timide, il avait été bombarbé Comte du Nordgau sur un coup de tête de son suzerain, le Duc d'Alémanie.
Il n'avait pas trop compris pourquoi. Aucun coup d'éclat ne le justifiait, aucune gloire personnelle. Tout au plus était-il un petit noble d'une famille pour le moins effacée. Et pourtant. Le voilà la tête d'un comté, et même de vassaux ! Cependant, le territoire n'était pas des plus développés, ni des plus riches.
Il avait passé les derniers jours à passer en revue sa situation. Son armée n'était pas très fournie, et ses vassaux ne l'appréciaient pas beaucoup. Ils ne lui fournissaient que le strict minimum en hommes :
Ce gredin d'évêque semblait même avoir une dent contre lui, pour une raison qu'il ignorait. Le Pape, lui, ignorait probablement totalement qui il était :
Ses conseillers lui avait dressé des cartes et fait des rapports sur la situation en Europe, et Luitpold se rendit compte, pour la première fois, que la vie de soldat ne lui avait pas permis de bien appréhender le monde jusqu'ici. Des royaumes étrangers, des religions païennes encerclaient les braves chrétiens d'Europe, et notamment les Allemands qui, comme lui, vivaient à proximité de ces barbares impies :
Heureusement, il n'était pas seul et faisait partie d'ensembles plus vastes. Son propre comté faisait partie du Duché d'Alémanie, lui-même fraction de la Francie Médiane qui, avec la Francie Occidentale, était gouvernée par la dynastie des Karling :
Son roi était ainsi Karloman de Francie Médiane :
Faible politiquement et militairement, isolé, et peu à l'aise dans ses nouvelles fonctions, Luitpold von Schneck prit la décision de renforcer en premier lieu son économie et ses troupes, afin de pouvoir faire face aux dangers qu'il aurait à affronter dans le futur. Mais pour cela, il lui faudrait de l'argent, et du soutien. Il souffla un bon coup, seul à la fenêtre de la tour qui lui servait de résidence, et résolut donc de se mettre en quête des deux pour devenir un souverain digne de ce nom :