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Messages - Iris-Ardell
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« le: 04 juin 2016 à 12:57:58 »
Disclaimer : L'univers et les personnages de Saint Seiya appartiennent à Masami Kurumada.
Chapitre quatre
Début des combats
Anwvyn
L'aulne – Fearn
Des cheveux mi-longs d'un châtain doré, des yeux dorés également, une protection sacrée noire comme la nuit... Tel était le guerrier qui faisait face à Misty.
— Je suis Misty, Chevalier d'Argent du Lézard. Et toi tu es donc celui que l'on nomme Cúchulainn, commença le Chevalier du Lézard. Ton nom me dit quelque chose...
— Quant à toi, ton nom ne me dit rien.
Si Misty s'était senti vexé par la réplique de son adversaire, il n'en montra rien. De toute façon, ce Cúchulainn saurait très vite à qui il avait affaire... Ce serait rempli d'un respect craintif qu'il rejoindrait l'au-delà. Cependant, avant de commencer, il y avait une demande qui devait être formulée... même si le Lézard se doutait bien de la réponse.
— Je vais t'épargner des blessures mortelles. Donne-moi la lance de Lug que je vois accrochée derrière toi et tu auras la vie sauve.
Le talisman était en effet suspendu au mur fait de racines d'aulne entrelacées, à plusieurs mètres au-dessus du sol.
Pour toute réponse, un cri jaillit :
— Gae Bolga (javelot-foudre) !
Aussitôt, un éclair apparut dans la main du Sidhe, qu'il projeta sur Misty. Ce dernier, surpris par la rapidité de l'attaque, sentit comme une multitude de pointes acérées s'ouvrir dans sa chair. La douleur était intense mais nulle plainte ne franchit les lèvres du Saint. Lequel, qui avait été projeté en arrière, se releva.
Incroyable. Jusqu'à présent seul le Chevalier de Pégase avait réussi l'exploit de le toucher. Lui et aussi Hyôga lorsqu'il s'était rendu en Sibérie sous l'apparence d'un Spectre, bien sûr.
"Quelle attaque dévastatrice, et cette rapidité..." songea-t-il.
Être blessé par les coups de son ennemi, quelle honte ! Surtout lorsque l'on s'était enorgueilli jadis de ne jamais avoir été touché par qui que ce soit...
Qu'à cela ne tienne. Misty contre-attaqua dans la foulée :
— Mavrou Tripa (trou noir) !
Le tourbillon créé entre ses mains vint frapper Cúchulainn de plein fouet. Celui-ci alla heurter le mur de racine derrière lui. Il se releva aussitôt.
"Évidemment..."
Si Misty n'avait jamais rencontré Seiya, il y a fort à parier que l'attaque de Cúchulainn l'aurait déstabilisé. Lui qui n'avait jamais ressenti la souffrance physique, de l'éprouver aujourd'hui l'aurait tant surpris qu'il en aurait été déconcentré. Mais il avait déjà fait l'expérience de la défaite. Et face à un Saint d'une caste inférieure qui plus est. Lorsqu'il avait été ressuscité en tant que Spectre, cette défaite lui était revenue en mémoire et s'était mise à tourbillonner dans son esprit, telle une pensée obsédante. Il avait été décidé qu'il se rendrait avec ses compagnons en Sibérie pour tester le Chevalier du Cygne. Et là, à la satisfaction de constater que Hyôga était bien à la hauteur, s'était mêlé une fois de plus un sentiment de honte : pourquoi n'était-ce pas à lui que l'on demandait de protéger Athéna ? Pourquoi devait-il jouer cette comédie funeste ?
Ayant déjà mordu la poussière par le passé, Misty réussit à garder bonne contenance et à ne pas manifester de surprise. Mieux même, il sourit et et lâcha :
— Bravo, tu as su te relever assez vite. Seulement j'espère que tu ne comptes pas sur ton attaque pour me faire mordre la poussière.
— Parce que tu crois que j'ai utilisé toutes mes forces ? Gae Bolga !
Le Lézard allait répliquer qu'une même attaque ne fonctionne jamais deux fois sur un Saint, mais à nouveau il se retrouva à terre. Comment était-ce possible ? Ce coup était encore plus rapide que le précédent, quant à la douleur, elle était montée d'un cran. Ainsi, c'était cela que l'on ressentait lorsqu'une attaque vous prenait de court ? Cette désagréable impression d'échec, d'impuissance et de vulnérabilité ?
Non ! Il était Misty, Chevalier d'Argent du Lézard, et jamais ou presque, il n'avait connu la défaite. Jamais un adversaire ne l'avait blessé à ce point. Au point de lui donner envie de crier sa douleur. Ce n'était pas possible. Il devait faire un mauvais rêve...
Ce fut alors qu'il vit pour la première fois le cercle noir qui entourait l'iris doré de son adversaire.
Et qu'il remarqua son regard étrangement fixe.
— Pourquoi votre maître Cythraul désire-t-il détruire la lune ? demanda le Saint. Surtout, qu'y gagnes-tu, toi ?
— Je n'ai pas à débattre du bien fondé de ses ordres. Notre seigneur a pris une décision, et ce n'est pas à moi de la discuter.
Cúchulainn, le héros celte, celui qui à l'origine s'appelait Setanta mais avait été rebaptisé Cúchulainn (chien de Culann) lorsque à l'âge de cinq ans, il avait tué le dogue du forgeron, ce fier guerrier était-il donc manipulé ? Était-ce le cas pour les autres Sidhes ?
Dans notre monde
Propriété Kido
Sans plus attendre, Jamian siffla entre ses dents.
Pendant un instant, rien ne se passa et l'Ankou se mit à glousser. Puis un étrange bruit se fit entendre. Cela ressemblait un peu au bruit que l'on ferait en frottant deux tissus l'un sur l'autre. Ce son se rapprochait, encore et encore. Quant à la pénombre qui régnait, elle paraissait s'étendre comme si un dieu avait tiré une gigantesque couverture au-dessus du jardin.
— Alors toi aussi tu sais faire venir la nuit ? fit l'Ankou. Pff, amateur, l'ombre n'obéit qu'à moi, j'y suis dans mon élément.
— Mais qui te dit qu'il s'agit seulement d'une ombre ?
— Quoi, que... Mais !
Levant la tête et regardant plus attentivement, l'adversaire de Jamian faillit s'étrangler en voyant l'obscurité se mouvoir et onduler comme animée d'une vie propre. Parce que ce n'était pas une ombre comme il l'avait débord pensé.
Au-dessus de lui, des dizaines et des dizaines d'oiseaux noirs.
— Tu vas voir ce dont un Chevalier d'Athéna est capable : Black Wing Shaft (Hampes des Ailes Noires) !
Aussitôt des corbeaux se précipitèrent vers l'ennemi, visant les yeux.
Malheureusement, à chaque coup de bec, la fumée noire qui constituait le corps de l'Ankou se reconstituait. L'attaque des oiseaux ne lui faisait rien.
Apparemment.
Jamian se sentit partagé lorsque son adversaire se mit à éliminer les corbeaux qui l'attaquaient. Parce qu'il savait ce qui allait se passer. Et si une part de lui voulait s'insurger du traitement réservé à ses compagnons, d'un autre côté il avait conscience que cela pouvait lui assurer la victoire.
En effet, les plumes arrachées aux volatiles se mirent à tourbillonner au-dessus de l'Ankou, puis s'attachèrent à lui, se collèrent à lui. Un individu normal aurait déjà croulé sous le poids anormalement important de ces plumes.
L'Ankou vacilla, mit un genou à terre. Jamian se retint de crier victoire.
Bien lui en prit, car l'ennemi se... désintégra, ou plutôt, il disparut dans des volutes de fumée sombre. Laissant les plumes tomber à terre avec un bruit sourd, dû à leurs poids.
— Où est-il ?
Le Saint se retourna, regarda partout, en haut, à gauche, à droite, devant et derrière. Rien, l'Ankou paraissait avoir disparu. Avait-il réussi ? Avait-il gagné ?
Ce fut alors qu'un cri attira son attention. Horrifié, il vit la maudite fumée noire entourer le corps de la déesse de la Lune. Celle-ci était raide et son regard était le regard de quelqu'un qui sent sur lui la langue du crapaud. Dégoûtée, écœurée. Comment ce.. cette chose, cet Ankou, osait-il l'approcher, la toucher ? C'était inadmissible !
Elle fit appel à son cosmos, sans prendre garde à l'intervention d'Athéna qui cria :
— Artémis, non !
Trop tard. Aussitôt l'énergie de la déesse fut absorbée par l'ombre. La divinité chancela. À ses côtés, Athéna voulut, elle aussi, faire usage de son cosmos, mais elle se retint. L'Ankou se nourrissait de la vie, et le cosmos était la vie.
— C'est moi ton adversaire ! cria Jamian, furieux et inquiet. Viens donc par ici te battre, je n'en ai pas fini avec toi !
Comme un dresseur de fauves qui essayerait de capter l'attention d'un tigre, le Chevalier du Corbeau continua de le héler.
À nouveau, les corbeaux fondirent sur leur proie, s'attaquant uniquement à l'Ankou et dédaignant Artémis. Celle-ci était très pâle et il était aisé de deviner son état d'esprit.
Elle était furieuse.
La fumée se reconstitua, reprenant la forme humanoïde de l'Ankou. Les oiseaux l'attaquèrent encore. Et, une fois encore, leurs lourdes plumes se collèrent à lui. Jusqu'à ce qu'il disparaisse comme précédemment.
Athéna se porta au secours d'Artémis. Les deux déesses étaient à genoux. Cependant elles se relevèrent bien vite.
Jamian, lui, scrutait les environs, inquiet. Il savait que l'Ankou allait revenir.
Anwvyn
Le chêne - Duir
— Alors c'est toi qui vas essayer de me faire mordre la poussière ? Moi, Fergus Mac Roeg de Duir, je vais te faire ravaler cette insolence et c'est toi qui mourra aujourd'hui ! Fatal Crash (l'Écrasement Mortel) !
Algethi n'eut pas le temps de protester. Aussitôt il sentit une force incommensurable l'écraser, l'aplatir. C'était comme si la gravité avait subitement augmenté. Il avait l'impression que ses os étaient sur le point de se disloquer.
Enfin, cela cessa. Algethi se retrouva à terre. Lui, un Chevalier d'Athéna, avait mordu la poussière lors du premier coup. Quelle honte !
Ce fut avec peine qu'il se releva, tant ses articulations criaient de douleur. Ah c'était comme ça ?
— Oui, pas mal... Maintenant goûte-moi ça !
Et le Saint voulut projeter son adversaire dans les airs, afin de le faire retomber lourdement, comme s'il s'était jeté d'une centaine de mètres de hauteur.
Fergus fut soulevé quelques mètres avant de retomber... sans mal. Algethi fut profondément mortifié et humilié lorsque son ennemi éclata de rire.
— Quoi, c'est tout ? fit celui-ci.
Il avait raison. Son attaque avait été minable. Honteuse. Même un Bronze aurait fait mieux !
Le tilleul – Peith
Astérion observa son adversaire. Conall Cemach avait des cheveux gris sombres avec des mèches blanches et des yeux gris clairs. Derrière lui était suspendue l'épée de Nuada.
Il y avait quelque chose chez cet homme qui dérangeait Astérion sans qu'il sache trop pourquoi. Peut-être son regard rusé avec cette petite lueur malsaine.
— Un Chevalier d'Athéna... J'ai hâte de voir si vous méritez votre réputation.
— Par contre, pardonne mon ignorance mais les Sidhes ne sont guère connus par chez nous.
— Suffit de demander. Pour commencer, cette protection que tu vois s'appelle une Unseelie, ce qui veut dire Elfe noir.
— Parle-moi des talismans, exigea le Saint.
— Comme tu le vois, je possède l'épée de Nuada. Ce dieu personnifie la souveraineté et la royauté. Il est le chef des Tuatha Dès Danann, la précédente génération de dieux qui a régné sur l'Irlande avant la venue des ancêtres des Irlandais actuels. La massue et le chaudron de Dagda appartiennent au dieu de l'abondance, de la fertilité et de la terre. La lance de Lug est celle du dieu de la communication, protecteur des arts et père de la création. La pierre de Fal, quant à elle, est une pierre magique qui symbolise la souveraineté : la légende dit qu'elle crie lorsqu'un futur roi d'Irlande s'assied sur elle.
"Encore une chose. Mon animal totem est le sanglier, celui de Fergus est l'ours, celui de Cúchulainn le cerf, celui de Cathbad est la chouette, quant à Bran Mac Febail, son animal est le corbeau.
— Merci de ces précisions. Maintenant, dis-moi pourquoi Cythraul désire détruire la lune.
Conall rejeta la tête en arrière et éclata de rire.
— Mais tout simplement parce qu'il est le dieu du mal ! Il est le non-être. De voir votre monde, auréolé de lumière, grouillant de vie, crois-moi cela l'énerve prodigieusement ! Lorsque Hadès a commencé à organiser l'ultime Éclipse, il a pensé que cette vie se terminerait bientôt. Malheureusement, vous, Chevaliers d'Athéna, avaient réussi à contrer son plan. Cythraul était furieux. Et il a décidé de passer à l'action.
Astérion fronça les sourcils.
— Pour Cythraul, je comprends, dit-il. Mais pour vous, les Sidhes, qu'avez-vous à y gagner ?
— Je crois que j'ai assez satisfait ta curiosité. Prépare-toi ! Wild Charge (la Charge Sauvage) !
Aussitôt, ce fut comme si le Chevalier avait été chargé par un sanglier géant... et furieux. S'il n'avait pas porté sa Cloth d'Argent... nul doute qu'il aurait été embroché par les défenses monstrueuses de l'animal.
Pourquoi ce revirement ? Conall paraissait enclin à parler et, brusquement, il se ravisait et refusait d'en dire plus. Pourquoi ? Que cachait-il ?
Le noisetier – Coll
Des yeux noisette et des cheveux blanc, une cordelette enserrant son front, tel était Cathbad. Dante remarqua très vite le chaudron de Dagda accroché au-dessus du sol, sur le mur de racines de noisetier.
— Je vais être gentil et te laisser le choix entre la vie et la mort, commença-t-il. Donne-moi immédiatement ce talisman !
— Tu es bien présomptueux, jeune homme, répliqua Cathbad. Pour te punir de ton effronterie, tu ne sortiras pas vivant d'ici. The Discordant Hoot (le Hululement Discordant) !
Un hululement de chouette remplit l'air, un hululement en effet discordant, si bien que Dante eut l'impression qu'il vrillait ses oreilles et perçait ses tympans. De plus, une forte nausée l'envahissait, l'affaiblissant.
Lorsque l'attaque prit fin, le Saint était à genoux, essayant de retrouver ses esprits et se retenant de vomir. Il se sentait comme privé de ses forces. Mais il se releva. Un Chevalier ne reste jamais à terre très longtemps.
Aussitôt il contre-attaqua, lançant sur l'ennemi ses boulets à pointes qui se démultiplièrent. Ceux-ci parvinrent à toucher Cathbad, lequel se retrouva avec des plaies sanglantes aux endroits qui n'étaient pas protégés par son Unseelie. Celle-ci, en effet, ne couvrait pas tout le corps.
Dante eut un sourire de victoire, puis il vit le cercle noir autour des iris de son adversaire.
Tiens c'était étrange. Se pourrait-il...
L'if – Idho
Ainsi c'était lui qui s'était introduit au nouveau Sanctuaire et avait menacé la déesse Artémis.
Devant Argol se tenait un jeune homme aux cheveux mi-longs et sombres, et dont les yeux avaient l'éclat de l'émeraude. Le Chevalier fronça les sourcils. Il y avait quelque chose dans ces yeux, quelque chose qui ressemblait à une tristesse infinie...
Bonne lecture...
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« le: 02 juin 2016 à 19:46:22 »
2253
« le: 01 juin 2016 à 19:21:13 »
J'avais été remboursée quand la vente avait été annulée (par le vendeur), du coup là il va pouvoir être payé, oui.
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« le: 31 mai 2016 à 12:47:13 »
Les miracles existent... Je viens juste de recevoir le colis que je n'attendais plus : le chargeur de la Wii. Avec un papier à compléter et à retourner à la poste pour signifier que je l'ai bien reçu. Mieux vaut tard que jamais !
2255
« le: 30 mai 2016 à 17:13:41 »
C'est vraiment très réussi ! J'aime le fait que le sang soit en couleur par rapport au reste du dessin en noir et blanc.
2256
« le: 29 mai 2016 à 17:09:42 »
2257
« le: 29 mai 2016 à 11:35:19 »
J'aime beaucoup Milo et Camus. Quant à Saga gris...
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« le: 28 mai 2016 à 22:44:40 »
Où la la, mais c'est impossible !!!! C'est quoi ca !!!!!
Aaaaaah ! Non.......... Je déconne
Aaaaah ! *soulagement* C'est très bien, l'histoire prend forme, c'est rythmé.
Rythmé ? Wow c'est pour moi un super compliment ça ! Tu ne tombes pas dans dans le piège des descriptions d'armures à rallonge qui (parfois) alourdissent certains textes.
Ben en fait, j'ai peur de pécher par manque de descriptions, justement. Mais j'ai du mal à visualiser, surtout qu'il n'y en a pas qu'une des armures. Mais si c'est bien de ne pas faire de descriptions à rallonge, tant mieux. Bref, ça donne envie.
Merci merci ! Ça me rassure ! Sinon, Si cela peut te rassurer, personne ne parle le celte. C'était une langue qui n'avait pas de transcription écrite. La culture celte se transmettait oralement (via les druides et les bardes). C'est aussi pourquoi, les historiens se basent sur l'archéologie pour étudier la "celtitude".
Ah oui il me semble que je le savais (le coup de la transmission orale) mais j'avais complétement oublié, c'est bien de me le rappeler.
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« le: 28 mai 2016 à 20:39:48 »
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« le: 28 mai 2016 à 19:41:27 »
Heu... ahem... voilà le troisième chapitre de "Requiem pour un astre". Disclaimer : L'univers et les personnages de Saint Seiya appartiennent à Masami Kurumada.
Chapitre trois
Premier contact
Propriété Kido
Il faisait nuit depuis un long moment. Du jardin, l'on pouvait apercevoir des silhouettes dans une pièce éclairée du manoir. Six jeunes hommes, certains assis, d'autres faisant les cent pas nerveusement. C'est que leur déesse bien-aimée avait besoin d'eux ! Enfin, ils allaient pouvoir la servir pour de bon. Enfin on leur offrait une mission de Chevaliers.
Alors que leur attente leur semblait une torture, la porte s'ouvrit et Athéna apparut, accompagnée d'Artémis. Aussitôt les Saints se placèrent à genoux devant les déesses. Celles-ci échangèrent un regard, puis Athéna prit la parole :
— Comme je vous l'ai dit, Chevaliers, j'aimerais que vous protégiez Artémis. Lequel d'entre vous s'acquittera de cette mission ?
Ce fut Jamian du Corbeau qui répondit :
— Déesse Athéna, j'ai tenté jadis de vous enlever pour vous conduire là où votre vie aurait été en grand danger. Je vous demande de bien vouloir me laisser l'honneur de veiller à la protection de la déesse de la Lune. Je vous promets de ne pas faillir.
Athéna sourit :
— Fort bien, Jamian, mais je voudrais être sûre que tu te mettras à son service avec la même détermination que s'il s'agissait de moi.
Jamian hocha vigoureusement la tête et promit :
— Bien sûr, déesse Athéna ! Je veillerai à Sa Majesté Artémis comme à la prunelle de mes yeux !
Athéna se tourna vers Artémis :
— Jamian est Chevalier d'Argent et il a toute ma confiance. Ce choix te convient-il ?
— Si tu te portes garante pour lui, que puis-je dire ? Seulement, il aura intérêt à mener à bien sa mission, inutile de te rappeler les bouleversements qui ont lieu après la disparition d'un dieu, à fortiori s'il s'agit d'un Olympien...
— Il sera tout à fait à la hauteur, n'est-ce pas, Jamian ?
Le Saint d'Argent bafouilla devant le regard encourageant de sa déesse :
— Oui, je serai à la hau.. hauteur, je vous le jure !
Athéna lui sourit et il sentit comme si son propre cœur fondait de gratitude. Après ce qu'il avait fait jadis, non seulement elle lui pardonnait, mais en plus elle lui confiait une mission de la plus haute importance, la protection d'une divinité !
Athéna s'adressa alors aux autres Chevaliers :
— D'après Perséphone, qui vient de nous transmettre ces informations, le monde dans lequel vous devez vous rendre, et que l'on nomme Anwvyn, se situe dans le Sidh, un univers parallèle. L'un des moyens pour s'y rendre passe par le monument Stonehenge.
— Vous devez vous trouver exactement face au trilithe qui accueillera les premiers rayons du soleil, ajouta Artémis. Au moment même où ceux-ci l'éclaireront, vous devrez intensifier votre cosmos. Seuls les être doués de cette énergie sont aptes à emprunter ce passage.
— Chevaliers, vous n'avez pas de temps à perdre, le soleil se lèvera bientôt en Angleterre. Je crois en vous et vous accompagnerai en pensée tout au long de votre mission.
Les Saints d'Argent, les yeux brillants de défi, posèrent leur main sur leur cœur, et s'exclamèrent :
— À vos ordres, déesse Athéna !
ils se levèrent, saluèrent et se dirigèrent vers la porte-fenêtre. Un instant plus tard, cinq silhouettes argentées montaient dans le ciel telles des étoiles filantes.
Angleterre, comté de Wiltshire
Site de Stonehenge
04h46
Ils arrivèrent au moment où le soleil pointait à l'horizon. Un bref instant, ils restèrent là, à observer le célèbre cercle de pierres. Les différents trilithes offraient une impression de majesté et de solennité, en plus d'une aura d'ancienneté qui vous donnait à croire que vous étiez tout petit face à cette merveille.
— Assez rêvassé, Chevaliers ! s'exclama Algol. Le soleil se lève, il est temps !
Aussitôt, les Saints allèrent se placer à l'intérieur du cercle, face à un certain trilithe. A peine quelques minutes plus tard, l'astre du jour apparut en son milieu, une lumière chaude et aveuglante. Conformément aux conseils qu'ils avaient reçus, les Chevaliers intensifièrent leur cosmos.
— Il ne se passe rien ! nota Algethi au bout d'un moment.
— Nous n'avons sûrement pas suffisamment brûlé notre cosmos, supposa Astérion.
Ils échangèrent tous un regard entendu, puis l'intensité de leur cosmo-énergie se décupla.
Soudain, ils eurent l'étrange impression que le soleil, face à eux, tremblait. Ils comprirent que, à cet endroit précis, l'espace-temps se distordait.
— Pour Athéna ! s'écria Algol en avançant le premier entre les montants de pierre du trilithe.
— Pour Athéna ! reprirent en cœur ses compagnons en le suivant.
Anwvyn
Quelque chose était étrange dans ce lieu. Mais comment aurait-il pu en être autrement, dans un monde parallèle ? Ils se trouvaient dans une immense prairie. Un peu plus loin, une colline s'élevait et il était pour l'instant impossible de savoir ce qui se cachait au-delà. Et à l'horizon, se dressaient des rangées d'arbres aux feuilles d'un vert tirant sur le bleu.
Le ciel, quant à lui, était singulier. Celui-ci était en effet paré de teintes tantôt d'un vert assorti à la prairie, tantôt rouge, tantôt violet. Ces nuances allaient et venaient comme si l'éther ne pouvait se résoudre à adopter une seule couleur. Mais ce n'était pas tout. Il n'y avait aucune trace du soleil, comme s'il n'existait pas en cet endroit. Pourtant la luminosité était largement suffisante.
Ils marchèrent vers la colline, tout en restant sur leurs gardes. Puis, ils gravirent celle-ci. Au-delà, une chose curieuse s'offrait à leur vue.
Cinq arbres : un chêne, un aulne, un tilleul, un noisetier et un if, encerclaient un pommier en fleurs. Ces arbres étaient tout ce qu'il y avait de plus normaux, si ce n'était qu'ils se trouvaient sur un terrain irrégulier. En effet, l'if et l'aulne se dressaient sur un sol surélevé, ce qui donnait l'impression que celui-ci avait ondulé, soulevant ces deux arbres par rapport aux trois autres.
— Soyez les bienvenus, Chevaliers d'Athéna.
Ils se retournèrent aussitôt, pour se trouver face à face à une jeune femme habillée d'une étrange robe blanche qui ressemblait à une tenue de druide.
— Qui es-tu ? demanda Algol, méfiant.
— Je m'appelle Aifé, j'ai été chargée de vous expliquer en quoi consisteront vos combats, répondit-elle. Le pommier que vous voyiez là retient prisonnières les sœurs d'Artémis, Hécate et Séléné. Pour les délivrer, vous devrez affronter et battre les champions de ce monde, les Sidhes Noirs du Seigneur Cythraul.
"Dans le chêne, vous aurez à combattre le géant Fergus Mac Roeg de Duir ; dans le tilleul ce sera Conall Cemach de Peith ; l'aulne est l'arbre de Cúchulainn de Fearn ; celui de Cathbad de Coll est le noisetier ; quant à l'if, c'est Bran Mac Febail d'Idho qui vous y attend.
"Je dois aussi vous dire que chaque Sidhe détient un talisman. Il s'agit de la massue de Dagda, l'épée de Nuada, la lance de Lug, le chaudron de Dagda et la pierre de Fal. Remportez ces objets sacrés, et le chemin vers le seigneur Cythraul vous sera révélé. Vous devez aussi savoir que tant que chacun d'entre vous n'a pas réussi, les talismans ne vous seront d'aucune utilité.
Les Saints d'Argent échangèrent un regard, puis :
— Je me sens bien de combattre ce Fergus Mac Roeg, annonça Algethi. Je vais lui montrer ce que vaut un Chevalier d'Athéna !
— Pour ma part, je choisi Cúchulainn de Fearn, dit Misty.
— Pour moi ce sera Conall Cemach, décida Astérion.
— Et pour moi Cathbad de Coll, déclara Dante.
— Très bien, je prends donc Bran Mac Febail, conclut Algol. Mais si j'ai bien compris, les combats auront lieu dans ces arbres. Comment est-ce possible ?
— Ne vous inquiétez pas pour cela, répondit Aifé. Que chacun d'entre vous aille poser la main sur l'arbre qu'il a choisi ! Puis, enflammez votre cosmos !
Méfiants, mais néanmoins prêts à livrer bataille, les Chevaliers allèrent chacun toucher un arbre. Leurs cosmo-énergies se déployèrent. Ils virent ensuite Aifé joindre les mains et murmurer des incantations. Une aura d'un vert-bleu se mit à irradier autour d'elle. Brusquement leur environnement leur sembla comme brouillé. Puis ils eurent l'impression d'être tirés en arrière tandis que tout s'enténébrait devant eux. C'était une sensation étrange et un peu effrayante. Cependant, les Saints conservaient l'envie de se battre.
Propriété Kido
Mercredi 14 juin 1989
Elle se trouvait au milieu des fleurs du jardin baigné de lumière. À une distance prudente, Jamian l'observait avec respect. Il avait la chance d'avoir connu deux déesses dans sa vie. Et de savoir que l'une d'elles était sous sa responsabilité le remplissait d'une fierté craintive. Serait-il à la hauteur ? Allons ! Bien sûr que oui. Qu'ils viennent ces ennemis, ils ne lui faisaient pas peur, il saurait certainement leur faire mordre la poussière. En fait, plus il pensait aux combats qui allaient suivre, et plus le Saint du Corbeau était impatient. C'est que l'attente commençait à instiller en lui comme un soupçon d'inquiétude. Il savait que le meilleur moyen de s'en débarrasser était d'agir, autrement dit de se lancer dans la bataille. Ce n'était pas les ennemis qu'il craignait mais plutôt l'inaction liée à l'attente.
En attendant, il vit Artémis cueillir une rose, garder un moment la corolle dans sa main, puis la laisser tomber à terre, comme si la fleur ne l'intéressait plus.
— Il fait si bon, n'est-ce pas ?
Jamian se tourna vers Athéna, qui s'approchait d'Artémis.
— J'aime beaucoup ce jardin, ajouta-t-elle en passant délicatement la main sur les pétales, comme pour en éprouver la douceur. Mais la Terre regorge d'autres endroits magnifiques : déserts et forêts, montagnes, océans... La vie ici est si riche et si pleine de promesses !
— Si tu veux me gagner à ta cause, sache que c'est peine perdue, répliqua Artémis. Je préfère de loin la beauté pure de la lune. Lorsqu'elle éclaire le firmament, on ne peut que se sentir humble devant sa lumière mystérieuse. Pour moi elle vaut largement celle du soleil.
Le soleil, justement, où était-il ? Car pendant que la déesse de la Lune parlait, le jour paraissait grignoté par la pénombre. Il était pourtant encore bien trop tôt pour que l'astre du jour se couche déjà, même avec le dérèglement qui affectait la Terre...
Jamian se raidit. Ce n'était pas normal. En lui, une sorte d'instinct se réveillait, lui criait, lui hurlait qu'il était temps. Sans plus attendre, il sortit de son coin et alla vers les déesses.
— Déesse Athéna, déesse Artémis, attention ! prévint-il en se préparant à l'attaque.
Celle-ci ne vint pas. Au lieu de cela, un ricanement leur parvint.
Devant eux, la pénombre sembla tourbillonner jusqu'à donner naissance à un être filiforme semblable à une ombre. Il ne portait aucune protection sacrée, et paraissait plutôt être une brume de forme humanoïde.
— Tu veux te battre, Chevalier ?
Jamian, qui s'était placé devant les déesses pour les protéger de son corps, répondit en lançant son poing vers la créature. L'énergie déployée par ce coup aurait pu suffire à briser un arbre en deux. Mais celui à qui elle était destinée parut s'évaporer, comme de la fumée. Fumée qui revint progressivement à sa forme humanoïde.
— Tss, c'est tout ? se moqua-t-il. Moi, l'Ankou, je vais te faire comprendre ta douleur !
— Athéna, Artémis, ne restez pas là ! s'écria le Saint.
— Courage Chevalier ! prononça Athéna.
Les deux déesses reculèrent d'un pas, puis tournèrent les talons. Artémis ne savait pas si ce Jamian était capable de battre cet Ankou, la personnification de la mort chez les Celtes, mais qu'à cela ne tienne. Elle qui était une Olympienne, s'il échouait elle saurait se débarrasser de la créature. En attendant elle suivait Athéna qui se plaça en retrait de la bataille, mais de manière à pouvoir l'observer.
— Peu importe, une fois que je t'aurais éliminé, je n'aurai plus qu'à récupérer la déesse de la Lune pour l'emmener dans l'Anwvyn. Quant à l'autre, bah, un simple dommage collatéral !
À ces mots, Jamian se raidit. Comme lui... Comme lui qui jadis avait tenté d'enlever sa déesse sans savoir qui elle était vraiment. Cette fois, il savait. Cette fois il se battait pour la bonne cause.
"Athéna, vous serez fière de moi !" songea-t-il.
— Nibbling Shade !
À ce cri, l'ombre qui entourait l'Ankou se mit à virevolter, comme animée d'une vie propre. En la voyant s'approcher de lui, le Saint du Corbeau fit appel à sa cosmo-énergie dans l'espoir de la repousser.
Seulement, au lieu que son aura détruise cette brume sombre, cette dernière parut gagner en intensité.
— Mais que...
Jamian ne comprenait pas. Non seulement son aura n'était pas parvenue à le débarrasser de cette chose, mais elle lui semblait moins forte, comme affaiblie.
— Le Nibbling Shade a la particularité d'absorber et de se nourrir de l'énergie vitale, autrement dit, de ton cosmos, petit Chevalier de pacotille.
Là il était mal. Mais Jamian n'avait pas dit son dernier mot, il lui restait une carte à jouer.
Sans plus attendre il siffla entre ses dents.
Anwvyn
Le Chêne – Duir
Incroyable. Algethi n'en revenait pas : l'intérieur de l'arbre était immense. Les parois étaient constituées de racines de chêne entremêlées. Le plafond n'en était pas un, en fait, il n'y avait rien au-dessus de sa tête, juste un vide infini. Le sol était fait de terre battue.
Et, devant lui, se dressait un véritable géant. Dans les deux mètres vingt, une tignasse rousse et de longues moustaches assorties, une protection sacrée d'un noir de jais. Derrière lui, le Chevalier pouvait apercevoir, suspendue à trois mètres au-dessus du sol, une gigantesque massue.
"La massue de Dagda !"
Il lui suffisait de vaincre ce type pour s'en emparer.
Le type en question déclara :
— Alors c'est toi qui vas essayer de me faire mordre la poussière ? Moi, Fergus Mac Roeg de Duir, je vais te faire ravaler cette insolence et c'est toi qui mourra aujourd'hui ! N'oubliez pas que c'est la première fois que j'écris une fic comme ça, je suis vraiment pas sûre de moi, je me dis que les noms d'attaque des ennemis (que vous verrez dans le prochain chapitre) doivent être ridicules (je les aurais bien traduit en celte mais je connais pas le celte). Bonne lecture quand même.
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« le: 28 mai 2016 à 12:28:30 »
La suite de "Murmures d'or". Bonne lecture ! Disclaimer : L'histoire et les personnages de Saint Seiya appartiennent à Masami Kurumada
Murmures d'Or
Virus
— Tu te plains que ton porteur est indécis ? Laisse-moi te dire ce qu'est un indécis... Tout a commencé lorsque le Pope Shion a désigné Aiolos comme son successeur. J'ai bien senti que mon porteur se réjouissait pour son confrère. Sincèrement. Et brusquement je l'ai entendu se dire à lui-même : « Maudit sois-tu, Aiolos ! ». Et là aussi, il était sincère. J'ai pensé qu'il était fatigué, et aussi un peu vexé de ne pas avoir été choisi. Que ce n'était que temporaire.
"La nuit même, il a assassiné son supérieur, puis il s'est rendu dans la chambre d'Athéna avec cette dague en or. Là je me suis dit « d'accord, donc il est vraiment énervé et il s'est vengé du Pope, et maintenant il veut éliminer la gosse divine pour ne pas être gêné dans sa prise du pouvoir. C'est bien, mon porteur est quelqu'un qui sait ce qu'il veut et qui met tout en œuvre pour l'obtenir ».
"Et voilà-t-il pas qu'après que Shura lui ait dit que sa mission était accomplie, et une fois seul, monsieur se met à pleurer ! Heu, je sais pas si tu es au courant, mais c'est TOI qui a ordonné l'exécution du Sagittaire... Là, j'avoue que je ne comprenais plus. Il voulait gouverner oui ou non ? Il devait se débarrasser des gêneurs, oui ou non ?
"Les années ont passé. Je savais qu'il se rendait parfois à Rodorio pour apporter de la nourriture aux indigents, et soigner les malades. Et dans le même temps, je pouvais entendre ses pensées, cruelles et mesquines vis-à-vis des villageois. Il se considérait comme un dieu et les autres n'étaient pas dignes de lui.
— Un sacré hypocrite celui-là, nota le Cancer.
L'armure des Gémeaux le détrompa :
— Oh que non ! C'était ce que je pensais au début, mais force m'a été de constater qu'il était de bonne foi. Voyez-vous, il croyait ce qu'il pensait, que ce soit de nobles ou odieuses pensées. Le mec il était capable de ressentir et de penser deux choses différentes en même temps.
"Forcément, son comportement s'en ressentait. Tantôt il était aimable et magnanime, tantôt c'était une vraie peau de vache. Du coup moi je ne savais plus sur quel pied danser. On était censé défendre la paix et la Justice, ou bien tout faire pour continuer à régner comme un despote ? J'ai cru à un moment qu'il avait enfin choisi son camp. En effet, depuis quelque temps, depuis surtout qu'il se faisait passer pour Arles, le frère du défunt Pope, il multipliait les coups bas et les ordres machiavéliques. C'était, par exemple, la construction d'une immense pyramide de glace, en Sibérie.
"Alors, quand les Bronzés sont arrivés dans la troisième Maison, j'étais certain qu'il allait les écraser comme des moucherons. Mais ce Chevalier Andromède a réussi l'exploit de le toucher, alors même s'il se trouvait loin de lui. Cette fois, c'était sûr, le Bronze allait finir aplati comme une crêpe.
"Et là j'ai vu mon porteur, celui qui avait la puissance et la force, celui qui avait tué le précédent Pope, celui qui était suffisamment balèze pour faire sa loi, ce type je l'ai vu parler à son reflet dans un miroir. Son reflet qui lui a dit « non arrête, c'est pas bien ! ». Et nianiania. Résultat, il a laissé Andromède sortir de la Maison en vainqueur.
Ici, si la Cloth des Gémeaux avait eu un chapeau, elle l'aurait ôté de sa tête et l'aurait mordu de toutes ses forces.
— Raah je vous raconte pas ! Dingue, j'allais devenir dingue ! Non mais c'était pas bientôt fini ? Mon porteur, c'était un type bien ou une crapule ? Et moi, je servais qui, ou quoi ? Non parce que j'aurais bien aimé savoir dans quel camp j'étais, moi !
"Il y a eu la bataille finale. Allez, maintenant c'est le moment de montrer qui tu es vraiment, essayais-je de dire à mon porteur. Je voulais l'encourager à choisir une position et à s'y tenir. Je l'ai vu pleurer (oui, encore) quand il a enlevé son masque devant Pégase. Bon, il a choisi son bon côté, me suis-je dit avec soulagement.
"Et soudain le voilà qui attaque le petit Bronze. Marre, j'en avais marre... Tellement que j'en ai pleuré (oui, moi aussi). Pégase a cru que je chialais parce que mon porteur me décevait. Mais en fait, c'était parce que j'en avais ras-le-bol de le voir osciller comme une girouette au gré des courants d'air. Mais qu'il se pose une fois pour toutes, nom de... Qu'il me dise quoi faire ! Se battre à la fois pour le Bien et le Mal, c'était pas une vie. Je voulais lui dire de choisir son camp une fois pour toutes. Mais ce crétin n'a rien compris.
"Lorsqu'il a attaqué Athéna, j'ai pu constater qu'au même moment, son cœur pleurait des larmes de sang. Cette fois c'en était trop ! Je l'ai quitté. Pas parce qu'il défendait le mal, comme l'a cru cette cru, heu... la déesse. Mais parce que je voulais lui donner une leçon et le faire réfléchir. Bon mon gars, t'es bien gentil mais quand tu sauras ce que tu veux, fais-moi signe !
— En somme, qu'il se soit attaqué à Athéna, qu'il ait fait tant de mal, ça t'était égal, toi tu désirais juste savoir où te situer, remarqua la Balance.
— Mais... oui. Moi je veux savoir pour qui ou quoi je me bats. C'est le B.A BA, non ?
"Toujours est-il que quand Athéna a dit que l'attaque des Bronzes avait détruit son côté maléfique, j'ai eu envie de crier « victoire ! ». Enfin, enfin j'allais pouvoir me battre dans une seule direction, pour un seul but. Pas trop tôt ! J'étais prêt à revenir vers lui, on allait pouvoir travailler ensemble correctement.
"Et c'est là que cet imbécile s'est fracassé la poitrine.
"Noooon ! ai-je hurlé. Pitié, ça ne peut pas finir comme ça ! Maintenant je me retrouvais sans porteur. Alors que la guerre contre Hadès se rapprochait de jour en jour. J'étais bon pour finir sur une étagère, au lieu d'accompagner les autres au combat. Décidément, ce Saga, il m'aura tout fait... A cause de lui, j'avais eu droit à des maux de tête carabinés, et lorsque c'était enfin terminé, ce débile, ce salopiaud, décidait de se faire la malle. Ah oui, super, très courageux !
"Je vous le dis, ce porteur, c'était déception sur déception...
Le Gémeau conclut ses paroles en secouant la tête. Le Cancer siffla.
— Dis-donc, t'es plutôt indécis toi-aussi, rappela-t-il en regardant son confrère d'un œil soupçonneux.
— Mais c'est vrai ! s'exclama le Capricorne. Regardez : Virgo se prend pour l'élu des dieux, Gémini n'arrive pas à se décider, Aquarius joue les professeurs, Libra nous ennuie tous avec sa morale de quatre sous, Scorpius qui fantasme sur l'acupuncture...Vous vous rendez compte de ce que ça veut dire ?
Les armures échangèrent un regard et haussèrent les épaules.
— Non... dis-nous, demanda le Taureau.
— Nos porteurs nous contaminent, voilà ce que ça veut dire ! Ce sont des virus sur pattes et ils nous refilent toutes leurs saloperies !
— Heu, moi je vais bien, fit le Taureau Bon je suis un peu.. beaucoup c'est vrai, déçu que mon porteur se fasse battre le premier mais au fond, il ne me dérange pas.
— C'est vrai certains ne sont pas atteints, comme toi-même Capricornus. Au contraire, tu es l'exact contraire de ton porteur...
— Ça ne fait rien, Libra. J'ai peut-être eu la chance de naître immunisé contre ce virus. Mais je n'en démords pas : nos porteurs vont finir par nous tuer, ou par nous rendre fous.
— Que peut-on y faire ? demanda le Verseau.
— N'importe quoi, pourvu que ça cesse ! On se bat à leurs côtés, on risque nos peaux à les protéger pendant que les ennemis leur balancent des attaques de malades, moi je dis stop !
— Et que proposes-tu ? voulut savoir le Cancer.
Le Capricorne hésita un bref instant, puis :
— C'est simple. Faisons grève !
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« le: 28 mai 2016 à 11:57:07 »
J'ai lu quelque part, je ne sais plus où : si on trouve une femme nue dans la rue, on a deux options : la couvrir ou lui sauter dessus. Les agressions sont bien le fait des agresseurs et pas des victimes. Je suis d'accord avec ce qui a été dit et moi aussi je voudrais voir la trentaine de violeurs pendus par les parties génitales.
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« le: 28 mai 2016 à 11:48:17 »
Bon anniversaire Bouloche !
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« le: 26 mai 2016 à 18:09:58 »
Pas mal le Sonic. Pour ma part, je n'ai pas reçu le chargeur de la Wii. Envoyé apparemment depuis la Réunion, le produit s'est perdu en chemin. Du coup, après des semaines d'attente, le vendeur a annulé la vente, ne voulant pas me pénaliser. J'ai eu de la chance d'être tombée sur quelqu'un d'honnête et qui m'a cru quand je disais que je n'avais toujours rien reçu (ce qui était vrai). J'ai été remboursée de cet achat, encore heureux !
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« le: 26 mai 2016 à 17:46:08 »
J'aime bien !
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« le: 26 mai 2016 à 09:51:07 »
Elle est magnifique (et j'aime bien son nom) ! Je suis désolée pour les chatons... Et ceux qui l'ont abandonnée ne la méritaient pas.
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« le: 25 mai 2016 à 21:19:25 »
Si tu savais... Ce rêve là ce n'est rien. D'habitude mes rêves sont pleins de lieux, de personnages, de choses qui n'ont rien à voir entre elles mais se mélangent... Quand je me réveille, des fois je me dis "ah d'accord, c'était donc un rêve". Parce que, bien sûr, ça a beau être complétement débile et bizarre, j'arrive pas à me dire "et là, il y a quelque chose qui cloche, c'est pas normal". Et je vis le rêve à fond, ce qui est moyen quand ce sont des cauchemars... Ça m'est déjà arrivé que je prenne conscience que je rêvais, mais c'est très rare. J'ai l'impression d'aller au cinéma toutes les nuits, le problème, c'est que le film n'a ni queue ni tête et on dirait que le scénariste est un dément.
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« le: 25 mai 2016 à 19:13:24 »
Cette nuit j'ai rêvé que je voulais regarder Naruto mais mon père n'était pas d'accord (dans ce rêve j'étais chez mes parents) et ma mère était censée, elle, obéir à mon père. Alors du coup j'ai raconté l'histoire de Naruto à ma sœur. Puis on s'est tous retrouvés dans une grange et par la porte ouverte, on pouvait voir de la pluie acide qui tombait. J'ai dit "attention, c'est sûrement radioactif".
Mais le coup du "je fais un résumé d'un manga/anime" ça doit venir du fait que quand j'accroche à quelque chose (livre, série, film, anime), j'ai vachement envie d'en parler à mes proches, de leur donner envie de lire ou regarder ce que j'aime. J'ai envie de partager quoi ! Mais c'est bizarre que j'ai rêvé de Naruto, ça fait un moment que je n'ai pas regardé.
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« le: 24 mai 2016 à 20:15:36 »
De toute façon pairing hétéro de Milo a toujours été Shaina ( Ils ont la même manucure)
Ah, je savais point. Ou alors je l'avais oublié. Milo a une expression étrange.
C'est ce que je m'étais dit aussi, mais j'aime bien Shaina.
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« le: 24 mai 2016 à 18:26:17 »
Milo sans Camus ? Intéressant... Perso j'aime bien ce fanart.
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« le: 24 mai 2016 à 18:22:59 »
Merci L_écureuil, tu m'as fait rire !
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« le: 23 mai 2016 à 20:37:45 »
Une fois, j'ai rêvé que je chantais à tue-tête la chanson "aimer" de Roméo et Juliette... En même temps, j'aime bien les chansons de comédies musicales. Quoi on est bien dans le topic chansons honteuses, non ?
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« le: 23 mai 2016 à 18:10:10 »
J'aime bien l'Athéna.
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« le: 22 mai 2016 à 19:07:38 »
En effet et ce n'est pas le dernier (je suppose que tu voulais parler d'Aiolia). Merci de ton passage.
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« le: 21 mai 2016 à 21:35:12 »
Bon anniversaire !
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