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Sujets - Galac
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« le: 04 août 2014 à 22:52:01 »
Voilà avec l'aimable autorisation d'OV, j'inaugure donc ce nouveau topic qui permettra entre autres aux novices de ne pas se faire spoiler à tort et à travers et de pouvoir échanger en toute tranquillité sur Sailor Moon Crystal. Pour ce qui relève du manga, de l'ancienne série et des spoils sur Crystal, les discussions se poursuivront sur le précédent topic : http://forum.saintseiyapedia.com/index.php/topic,1141.0.html
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« le: 13 août 2012 à 15:08:10 »
SAINT SEIYA OMEGA - ORIGINAL SOUNDTRACK (Toshihiko Sahashi)TRACKLIST :1. 永遠の聖闘士 EIEN NO SAINT 2. ペガサス幻想 (ver.Ω) (TV size) PEGASUS FANTASY 3. 小宇宙を継ぐ少年たち COSMO WO TSUGU SHOUNEN TACHI 4. 守るべきもの MAMORUBEKI MONO 5. 聖闘士ファイト SAINT FIGHT 6. 楽園の日々 RAKUEN NO HIBI 7. 不安な予感 FUAN NA YOKAN 8. 復活のマルス FUKKATSU NO MARS 9. 立ち向かう決意 TACHIMUKAU KETSUI 10. 星座の聖衣 SEIZA NO CLOTH 11. 哀しき聖闘士 KANASHIKI SAINT 12. 過ぎし日の思い出 SUGISHI HI NO OMOIDE 13. 希望への旅立ち KIBOU HE NO TABIDACHI 14. 神秘的な出会い SHINPI TEKI NA DEAI 15. アリア ARIA 16. 時のかたみ TOKI NO KATAMI 17. 緊迫、そして対峙 KINPAKU.SOSHITE TAIJI 18. 不敵な挑戦者 FUTEKI NA CHOUSENSHA 19. 危機を呼ぶ追撃 KIKI WO YOBU TSUIGEKI 20. 孤独な聖闘士 KODOKU NA SAINT 21. 闇の力 YAMI NO CHIKARA 22. マーシアン急襲 MARTIAN KYUUSHUU 23. 崩壊の序曲 HOUKAI NO JOKYOKU 24. 闇にのまれる希望 YAMI NI NOMARERU KIBOU 25. 女神に誓いし闘志 ATHENA NI CHIKAISHI TOUSHI 26. ペガサスのように PEGASUS NO YOUNI 27. 輝く星座の下で KAGAYAKU SEIZA NO SHITA DE 28. 聖闘士伝説 SAINT DENSETSU Sortie prévue pour le 22/08/2012.
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« le: 11 avril 2010 à 16:01:47 »
Dixit Wikipedia, Elfen lied est un manga de Lynn Okamoto publié par les éditions Shūeisha en 12 volumes, une adaptation animée de 13 épisodes dirigé par Mamoru Kanbe ainsi qu'une OAV produits en 2004 par VAP & GENCO et animé par les studios Arms. Dans ces différents formats est traitée l’histoire de l’espèce des diclonius, une mutation de l’être humain avec des cornes, et leur relation violente avec le reste de l’humanité. Synopsis :L’histoire débute avec une jeune fille nommée Lucy qui s’échappe d’installations de recherches sur une île proche de la côte de Kamakura dans la préfecture de Kanagawa, au Japon. Désarmée et nue, à l’exception d’un casque en métal qui cache ses traits, elle réussi à sortir de l’enceinte après avoir massacré plusieurs gardes et employés en utilisant des pouvoirs surnaturels. Néanmoins, elle est atteinte à la tête par une balle d’un sniper. Sa blessure est légère. La balle a brisé le casque, laissant apparaître deux protubérances osseuses, ressemblant à de petites cornes. La jeune fille tombe, évanouie, d’une falaise. Le lendemain matin, un jeune homme nommé Kōta déménage à Kamakura afin de débuter des études universitaires. Il est accueilli par Yuka, sa cousine, qui lui permet de s’établir dans une vieille auberge abandonné, ryokan, en japonais, appartenant à sa famille. En échange, le jeune homme devra maintenir l’auberge propre et entretenue. Le passé des deux personnages est sombre : le père et la sœur de Kōta sont morts tragiquement lorsqu’ils étaient enfants. Mais Kōta ne semble pas se souvenir des circonstances exactes de l’événement. Kōta et Yuka se promènent durant l’après-midi sur la plage de Yuigahama et trouvent Lucy. L’impact de la balle a causé un trouble dissociatif de l’identité. A l’opposé de la Lucy sadique et impassible, la nouvelle personnalité est docile, inoffensive et incapable de dire autre chose que "Nyû". Pour cette raison, Kōta et Yuka décident de lui donner ce nom. Ils sont désemparés et intrigués par les étranges cornes sur sa tête, mais l’emmènent malgré tout à l’auberge pour soigner ses plaies. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour ma part, j'ai découvert l'anime il y a quelques années. Enorme coup de coeur pour cette série qui alterne les scènes gores, crues, limite traumatisantes (je parie que certains se souviennent encore du petit chien de Lucy :'(). A l'époque, la fin m'avait laissé comme deux ronds de flan et c'est certainement l'un des rares animés qui ait réussi à me tirer quelques larmes. Je ne parle même pas de l'OST et de l'opening Lilium (agrémenté d'adaptation des peintures de Klimt) . M'étant finalement décidé à me plonger dans le manga cette fois-ci, j'ai donc décidé de lancer de sujet. Je viens juste d'entamer le tome 5 et, pour l'instant, il n'y a pas de différences notables avec l'anime. Apparemment, les choses devraient changer à partir du tome 7 qui introduit le personnage de Mariko. Plus exactement, je viens de revoir toute la séquence du flash-back sur le passé de Lucy et même là, je trouve toujours la séquence du métro aussi traumatisante que la première fois (Kanae ). Le trait d'Okamoto est plutôt hésitant dans les premiers volumes mais avec le temps, je trouve qu'il s'améliore vraiment. D'ailleurs, lui-même dit de son trait de départ qu'il était beaucoup trop enfantin, et même désagréable. Et finalement, tout ça m'a donné envie de revoir l'anime une nouvelle fois . A ceux qui n'auraient jamais commencé, ne vous arrêtez SURTOUT pas à la 1e séquence (ce que j'ai fait la première fois ^^'). Elfen Lied est un vrai petit bijou.
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« le: 18 mars 2010 à 19:19:54 »
InuYasha est une série de 56 volumes dont la publication a commencé en 1996 avant de s'achever en 2008. L'auteur n'est autre que la célèbre mangaka Rumiko Takahashi que l'on retrouve avec des titres archi-connus tels que : Urusei Yatsura ( Lamu), Maison Ikkoku ( Juliette je t'aime) ou encore Ranma 1/2. En octobre 2000, une adaptation animée voit le jour. Produit par le studio Sunrise, InuYasha compte pas moins de 167 épisodes. Le dernier épisode est diffusé en septembre 2004. Malgré tout, il ne s'agit pas d'une vraie fin à proprement parler car l'anime n'adaptait que les 36 premiers volumes du manga. Il faudra patienter jusqu'en 2009 pour que la production de la suite tant attendue voit le jour. Cette "nouvelle" série s'intitule InuYasha Kanketsu-hen (InuYasha Chapitre Final) et 26 épisodes ont été prévus à ce jour. Pour l'heure, il ne reste que très peu de temps avant que la boucle soit bouclée. De nouvelles compositions de Kaoru Wada ont d'ailleurs été enregistrées pour les 2 derniers épisodes. Synopsis (emprunté à wikipédia) :Le Japon, à l’époque des pays en guerre, dite Sengoku (avant 1600). InuYasha, un hanyo mi-démon mi-humain, attaque le village où la perle de Shikon se trouve et la vole. La perle de Shikon lui permettrait de devenir un démon à part entière. Pendant ce temps là, la prêtresse Kikyô est attaquée et gravement blessée par Naraku, qui s’est déguisé en InuYasha. La prêtresse Kikyô croît alors que Inu-Yasha l’a trahi en lui tendant un piège. Lorsqu’elle croise le vrai InuYasha dans la forêt, elle jette un sort puissant à l’aide d’une flèche et le scelle à un arbre pour l’éternité. Kikyô meurt peu après suite à ses blessures. Avant de mourir, elle exprime sa dernière volonté à sa petite sœur Kaede, celle d’être incinérée avec la perle de Shikon pour que plus personne ne puisse l’utiliser à des fins dangereuses. Cinq cent ans plus tard, Kagome, jeune japonaise de l'époque contemporaine, tombe dans le puits du temple où elle habite et peut ainsi traverser les époques. Elle arrive dans le village cinquante ans après la tentative de vol de la perle , et sa ressemblance avec Kikyô n’échappe pas à la nouvelle prêtresse, Kaede, qui n’est autre que la sœur de Kikyo. Attaquée par un mononoké (esprit vengeur), Kagome libère Inu-Yasha de son sort en faisant disparaître la flèche ensorcelée qui le maintenait dans un état léthargique. Il s’avère que Kagome porte en elle la perle de Shikon. Mais elle détruit la perle malencontreusement, et les fragments s’éparpillent dans le monde. Inu-Yasha et Kagome unissent alors leurs efforts pour les retrouver.
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« le: 23 décembre 2009 à 18:43:47 »
Ou "Les Chevaliers du Zodiaque : La Série Abrégée" Voilà, encore une énième parodie insipide avec un air de déjà-vu me direz-vous. Eh bien c'est tout le contraire ! Les gags, les répliques, tout est parfaitement bien ciselé et j'ai pris un pied intégral à visionner les 5 parties déjà sorties (Maison du Bélier à celle du Lion). Tordant à souhait avec une mention particulière pour le gars qui double Seiya r et celui qui double Shun. Ce dernier réussit d'ailleurs à imiter très fidèlement le timbre de voix du grand Serge Bourrier. Place aux vidéos ! Maison du bélier: Maison du taureau: Maison des gémeaux: Maison du cancer: Maison du lion: Maison de la vierge: Maison de la balance: Maison du scorpion:
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« le: 22 décembre 2009 à 18:57:41 »
Trouvée sur forums-mangas.fr, l'interview d'Hoshino pour son passage au Jump SQ. Interview Hoshino-sama Partie 1Q : D.gray-man va être édité dans SQ à partir de ce mois-ci. Entre une série hebdomadaire et une série mensuelle, y a-t-il beaucoup de changements ?H : Ca devrait être le cas mais, je dessine vraiment lentement... alors ça ne change pas beaucoup. (rire) Q : Votre problème au dos a été aggravé récemment, n'es-ce pas ?H : Oui, lors du Printemps dernier. Mais je me sens beaucoup mieux maintenant ! C'est mon souhait de continuer à dessiner en même temps que ma rééducation. J'étais supposé prendre deux jours de repos par semaine mais... j'ai finalement seulement promis que je me reposerai tout le temps, une heure après deux heures de travail. Q : Lisiez-vous beaucoup de manga quand vous étiez plus jeunes ?H : Pas vraiment... juste ceux de mon petit frère (Dai no Daiboken) et d'autres mangas plus adultes réalisé par Soryo Fuyumi, Makimura Satoru... que ma mère possédait. Plutôt que les mangas, je préfère les animes, surtout les film de Ghibli. Je les regardai souvent, jusqu'à ce que les cassettes ne marchent plus. Q : Quel est votre favori ?H : Sans aucune hésitation : Nausicaa. Je ne m'en suis jamais lassé. Quand je l'ai vu pour la première fois en 4ème année, j'ai été immédiatement captivé. Et après avoir vu « Laputa – le château dans le ciel », j'ai eu envie de devenir animateur de dessin animé. Q : Et quand avez-vous décidé de devenir animateur ?H : Avant d'entrée à l'université, je n'ai pas fais grand-chose. J'aimais juste Hayao Miyazaki. (rire) Q : Dessiniez-vous à cette époque ?H : Oui, mais c'était seulement d'un niveau d'une collégienne et je ne faisais que des petits dessins incomplets dans un carnet. Je dessiné le genre fantaisie mais j'ai tout à coup changé pour le genre du Monde moderne. Peut-être que j'ai été influencé par Sailor Moon, que j'aimais vraiment. Et au final, j'ai fini par dessiner tout ce que j'aimais. Q : Vous dessiniez alors que vous étiez lycéenne ?H : Ce n'était pas vraiment des mangas. Je faisais des strips de 4 cases durant les cours et comme j'étais dans le même lycée que ma grande sœur, j'allais lui montrer ce que j'avais fait durant les pauses. Un jour, je suis aller la voir 6 fois ! (rire) Quand elle me disait « « encore un », je dessinais dans le cours qui suivait et retournais la voir juste après... Je me rends compte que j'étais vraiment idiote. (rire) Je dessinais même derrière les feuilles que le professeur nous distribuer. D'ailleurs, lors des examens, quand je n'arrivais pas à résoudre les problèmes, je retournais la feuille d'examen et je dessinais, dessinais, dessinais... rire) Q : Quand vous dessiniez quelque chose de bien sur ce genre de feuille et que vous deviez l'effacer, cela devait être ennuyeux, non ?H : Quand je pensais « Celui-là est super ! » et que j'entendais soudainement « Rassembler les feuilles devant ! », je paniquais en disant « Qu'es-ce que je dois faire ?! » (rire) Q : Quel genre de manga dessiniez-vous dans ces strips ?H : Maintenant que j'y repense, c'étaient des mangas qui ne ressemblaient pas à des mangas. J'avais inventé un personnage qui avait la forme d'un singe et je faisais des épisodes qui tournaient autour de lui, c'était un peu comme un genre d'essai illustré. Mais, je le mettais sur feuille A4 dès que je le pouvais, même si la forme changeait un peu. Et quand je demandais à ma sœur si elle trouvait ça amusant, elle lâchait un petit « mouais. » Q : Votre sœur est plutôt sévère, pas vrai ? (rire)H : Elle est très sévère. Mais quand elle disait « C'est super amusant ! » tout en riant de bon cœur, cela me rendait vraiment heureuse. On pourrait dire que j'ai consacré toute ma jeunesse à vouloir faire rire ma sœur. (rire) C'était pareil à la sortie des cours, je devais absolument faire quelque chose d'amusant et ce, quoiqu'il arrive. Quand ma sœur me regardait, elle me disait « T'es vraiment folle. ». (rire) Q : Même en dehors des mangas, vous semblez vraiment aimer la faire rire.H : En effet. J'avais toujours une raison de faire rire ma sœur. La seule raison pour laquelle je dessinais, c'était pour ma sœur. Q : Mais vous vous êtes vite rendu compte de l'importance des lecteurs, pas vrai ? Dans le sens où vous vouliez absolument faire rire quelqu'un.H : Oui, vous avez sans doute raison. Mais j'étais très timide et je ne voulais pas montrer mes dessins aux autres. Dès que j'avais fini un dessin, je le cacher. Lors des cours de dessins, je faisais en sorte que mes dessins ressemblent à ceux d'enfants. Pour un enfant, il est facile de dessiner son personnage de manga favori. Cependant, dans notre classe, tout le monde comparer ses dessins pour voir qui dessinait le mieux : cela devenait une étrange compétition. Et donc, pour éviter qu'une barrière apparaisse entre eux et moi, je répondais toujours la même chose « Je ne veux pas dessiner des mangas. ». Pour être franche, j'ai été persécuté une fois et par la suite, je n'arrivais plus à dessiner. (rire) Q : Vous n'y arriviez plus ?!H : Il y avait un enfant qui pensais « Je suis le meilleur ! » et quand il a découvert mes dessins, je ne savais pas quoi faire... A ce moment-là, l'atmosphère que dégageaient les élèves de la classe m'avait vraiment fait peur. Et à partir de ce jour, je m'étais juré de ne plus dessiner. Q : En faisant ainsi, vous n'aviez plus à participer à la compétition mais, votre sœur a sûrement dû réagir, n'es-ce pas ?H : En effet. ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ Interview Hoshino-sama Partie 2Q : C'est en visant le métier d'animateur que ça a été le déclic, n'es-ce pas ?H : En effet. Alors que je lisais un magazine sur l'animation, j'ai vu une annonce de recrutement pour animateur sur la 4ème de couverture. Il fallait avoir 18 ans pour y participer et je n'avais que 17 ans mais j'ai tenté ma chance. Q : Vous n'aviez que 17 ans et vous avez participez ! C'est impressionant !H : A l'époque, je voulais aller dans une école d'art mais j'avais été forcé à intégrer une école de commerce et j'avais vraiment détester ça : je n'arrêtais pas de me révolter contre mes parents. Je leur disais souvent : "Je vais arrêtes les études et rejoindre un institut d'animation !" (rire) Evidemment, je n'ai jamais eu leur approbation. J'ai envoyé ma participation en pensant "si j'envoie ma participation sans le dire, maman sera surprise si je suis reçu.". Mais au final, j'ai échoué (rire). Mais l'année suivante, j'ai voulu ré-essayer pour le plaisir et j'ai été reçu ! Q : Vous avez donc réalisé votre rêve d'enfant à seulement 18 ans.H : Mais, à cause de mes notes scolaires, j'ai cru que j'allais redoubler. (rire) Mon professeur m'avait dit "Avant de trouver un emploi, tu aurais dû t'assurer d'être diplomé." Heureusement, j'ai réussi à obtenir mon diplôme de justesse et ce, grâce aux encouragements des gens de l'entreprise. Q : Et donc, vous êtes venu à Tokyo pour devenir Animateur, n'es-ce pas ?H : Oui. Mais après avoir commencé le travail... j'ai réalisé que si je travaillai ainsi durant toute ma vie, je n'en serai jamais satisfaite. Q : Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?H : J'ai réalisé que je ne voulais pas animer les dessins des autres mais plutôt que je voulais créer mes propres dessins. Je n'avais que 18-19 ans et des pensées comme "J'ai le temps d'essayer des tonnes de choses différentes avant de me poser." ne cessaient d'affluer dans ma tête. Et sans le dire à ma mère, j'ai démissioné. Q : Je vois. Et après cela, qu'avez-vous fait ?H : Je pensais faire un travail dans le dessin mais, je ne trouvais rien d'autre que le métier de dessinateur de livres d'images. J'ai essayé dans publier un mais ça n'a pas du tout marché. Quand j'ai épuisé tout mon argent, j'ai décidé de partir de Tokyo et de rentrer chez mes parents. Ma soeur, qui travaillait dans un hôtel de Kyoto, trouvait très ennuyant le fait de faire le trajet de la maison des parents jusqu'à son travail et donc, elle a décidé de déménager à Kyoto. Je suis allé avec elle et j'ai tenté de trouver du travail... Q : Après Tokyo, c'était Kyoto ?H : Oui. Mais au final, je n'ai pas trouvé de travail. Je n'arrivais pas à savoir ce que je voulais faire. Je faisais des petits boulots de temps à autres mais j'arrêtais tout le temps en me disant que je devais me dépêcher de trouver un vrai travail. J'ai pensé qu'il ne serait peut-être pas trop tard pour redevenir animateur mais, j'étais indécise. Finalement, ma soeur m'a crié dessus : "Travaille !! Espèce de sale parasite !!" (rire) J'ai réalisé qu'elle avait totalement raison. Q : C'est réellement une grande soeur stricte !H : J'ai donc décidé de chercher avec ardeur. A Tokyo, après avoir arrêté l'animation, j'ai fais beaucoup de petits boulots que je trouvé dans les magazines. En ce temps-là, une amie m'avait proposé de dessiner des mangas mais j'avais refusé. Elle avait un enfant qui adorait les mangas. Et donc, je m'en suis souvenu : pourquoi ne pas essayé le manga ? C'est ce que je me suis dis. En tout cas, il fallait que je montre une attitude sérieuse à ma soeur et j'ai donc décidé d'essayer de me lancer dans le manga. Q : Et à partir de là, vous avez donc commencé le manga.H : J'ai fais des listes de tous les éditeurs de mangas et, j'ai décidé que je dessinerai pour le plaisir et que je ne considérerai jamais ce métier comme contraignant. Ma mère a accepté, en pensant que cette fois, c'était le bon choix. Donc, quand ma soeur travaillait, je rester à la maison et ne faisais que dessiner des mangas. Et après avoir obtenu un rendez-vous avec une maison d'édition, j'ai décidé de travailler sur la première étape d'un manga : le story board. Q : Ca veut dire que vous n'aviez pas encore fini cette étape ?!H : Oui. Mais malgré ça, je voulais absolument commencer dans "Jump". Et donc, j'ai appelé la maison d'édition : je suis tombé sur quelqu'un de très gentil et il m'a proposé un rendez-vous pour un mois plus tard... Enfin, j'avais déjà dessiné cette histoire dans le fanbook. (rire) Q : C'est vrai que c'était une histoire vraiment surprenante. Comme vous n'arriviez pas à finir le manuscrit, vous vouliez abandonnez mais votre soeur est rentré et vous a traîné de force jusqu'à la gare et vous dû prendre le Shinkansen en pyjama. (rire)H : Oui, c'était exactement ça. Q : Travailler dès 5 heures du matin et ce depuis 11 jours pour finir avant l'entretien... c'est donc bien une histoire vraie. En sachant ça, on se rend compte que votre soeur est vraiment une personne impréssionante.H : Vous avez raison, elle est vraiment impréssionante. (rire) Cette histoire, comme mon responsable m'avait conseillé de ne jamais en parler, je n'avais pas envie de la publier mais au final, j'ai dû avouer. (rire) le fait que je n'avais pas assez d'argent pour acheter un billet de train pour le retour était vrai aussi. Avec les 500 yens que j'avais, j'ai acheté des pates à 430 yens dans un conbini qui se trouve à côté de Shueisha. J'ai commencé à manger devant le magasin mais, l'employé est sortit et m'a dit "Arrêtes de manger ici, s'il vous plaît." ... Il devait être dans les alentours de minuit. Et en plus, il pleuvait. (rire) Q : Hein ?! Mais alors...H : J'ai lâché un "pardon" puis, suis partit avec mon pot de pates dans les mains : je suis finalement resté, toute la nuit, sous le porche d'une librairie pour m'abriter de la pluie. (rire) Mais, ce jour-là, mon responsable avait vraiment été heureux que je vienne, il pensait que je n'allais pas venir. Q : Au final, vous avez réussi ! Et donc, l'éditeur est devenu votre responsable.H : Oui. Mais on a gardé un peu moins de la moitié du manuscrit que j'avais apporté et j'ai aussi dû lui dessiner quelque chose en 3 minutes... Je me demande quand même comment il a réussir à tout lire. (rire) En plus, à ce moment-là, je portais vraiment un pyjama et un manteau et je ressemblais à un singe à cause de mes cheveux mal-coiffés et mon visage pas maquillé : je me demande ce qu'il a pensé de moi en voyant ça. (rire) Je pense que ça devait faire vraiment louche et je me demande vraiment pourquoi il m'a embauché. Cependant, je lui suis très reconnaissant. ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ Interview Hoshino-sama Partie 3 | Q : Quelles parties de votre travail a-t-il complimenté ? H : Ça n'a pas été comme ça, je n'ai pas été assez prudente. Ah ~ J'ai cru qu'il allait s'énerver et me renvoyer sur le champ. Il m'a dit « Arrêtez de recopier le style de quelqu'un, essayez de chercher votre propre style ! ». Il est vrai qu'à l'époque, j'étais tellement pressé que je recopiais les styles de mangas que j'avais lu.
Q : Trouver son propre style ? Ça doit être plutôt difficile. H : En étant animateur, on ne peut pas vraiment avoir son « propre style ». La seule chose que l'on fait, c'est copier. Alors, on pouvait dire que je n'avais jamais vraiment dessiné un manga. C'est quand j'ai réalisé que la seule chose que je pouvais dessiner était le shojo manga, que j'ai décidé de chercher mon style en m'entraînant.
Q : En vous entraînant... vous voulez dire que vous avez dessiné différents styles avant de trouver le votre ? H : En effet. J'avais décidé de dessiner sans m'arrêter pour trouver le style de manga qui m'intéresser. Par exemple, je me demandais si j'aimais bien le genre d'évènements que je dessinais, ou bien encore si j'aimais le développement que l'histoire prenait : je pensais qu'à force de dessiner, ça viendrait tout seul. Ce que je veux dire, c'est que je ne me préoccupais pas du dessin et que je ne faisais que dessiner des tonnes de storyboards. C'était amusant d'en dessiner autant. Jusqu'à ce jour, je n'y avais jamais vraiment réfléchis. | Q : Vous considériez amusant ce qui semble être une épreuve vraiment horrible !H : C'était réellement amusant ! En dessinant, j'étais totalement immergé dans mon monde. J'ai imaginé des choses que je n'aurai jamais cru pouvoir penser et j'avais une tête de pervers avec un sourire en coin (rire). J'avais l'impression d'être saoule. Je pense que tous les mangakas ressentent la même chose. Et en plus, la personne qui allait lire ces storyboards n'étaient pas ma sœur mais une personne totalement inconnu : j'étais complètement nerveuse. Et je le suis toujours. Q : Quel genre d'histoire avez-vous dessiné ? Des histoires de zombies et puis...H : Il y en avait plein sur les samurais, mais j'ai aussi fait beaucoup de Science Fiction, en particulier les histoires de voyage dans le temps. Q : Jusque là, vos débuts semblaient plutôt favorables.H : Pas vraiment. J'ai souvent entendu « dessinez un nouveau storyboard » au téléphone. De plus, à l'époque, mon petit frère me proposait un poste d'animateur dans une société de jeux vidéos. C'était un métier stable, les termes du contrat étaient bons et l'entreprise m'avait même fourni des tonnes d'explications. Q : Vous avez dû hésiter.H : Oui. Publier des mangas était une chose banale pour mon responsable éditorial mais moi, je n'y connaissais absolument rien. Quand mon responsable a commencé à ne plus me dire où étaient les bons points de mes mangas, ça me rendait un peu confuse : je ne savais pas si cela signifiait qu'il me faisait confiance ou non et je me demandais sans cesse s'il croyait que je lui faisait perdre son temps. (rire) Je n'ai jamais réussi à savoir si mon responsable était quelqu'un d'étrange ou s'il le faisait exprès. Ensuite, quand je me tracassais pour mon premier travail et que je me demandais si une histoire semblable existait déjà, mon responsable m'a répondu d'une voix forte : « Ne penses pas à des choses inutiles et fais de ton mieux ! ». Et donc, le seul sentiment qui m'habitait quand je dessiner, c'était de faire de mon mieux pour mon responsable. C'était vraiment une personne très persuasive. (rire)
| Q : Et maintenant, vous en êtes à votre 3ème responsable. (rire) Q : Vous avez parlez d'histoire de SF un peu plus tôt, vous avez dû lire beaucoup de romans de SF pour rassembler des informations, n'es-ce pas ? H : Je pense que je n'ai lu que ceux que tout le monde lis... Je ne savais pas moi-même quel genre d'histoire j'aimais : les histoires sur l'univers, les histoires sur les particules ou encore les histoires scientifiques pouvaient m'exciter durant leurs lectures. Même si dans le cas des particules, elles sont normalement invisible à l'œil nu. Mais j'aime beaucoup le contexte : « on ne voit pas mais on sait que cela existe. »
Q : Vous voulez dire que les choses qui existent mais que nous ne pouvons pas toucher ? H : Oui, c'est exactement ça. On se dit, il y en a ici, sûrement ici aussi (elle montre plusieurs endroits) mais on ne peut pas vraiment affirmé leur existence tant qu'on le les voit pas quand même. Et on ne pourra sûrement jamais...
Q : C'est un peu philosophique. H : En effet. Hum, mais j'aime beaucoup ce genre d'histoire. | Q : Ça a toujours était le cas depuis votre enfance ?H : J'ai toujours aimé les histoires sur l'univers. J'adore observer les étoiles. J'allais souvent sur le toit de la maison la nuit, je réfléchissais à tout et n'importe quoi. Aujourd'hui encore, j'aime observer le ciel. Même si je ne peux le voir que à partir de ma véranda... Q : Nous aimerions en savoir plus sur vos histoires favorites. Il y a quelques temps, vous aviez dit aimer les histoire d'époques.H : Et c'est toujours le cas ! La télévision est presque toujours sur la « chaîne histoire d'époque ». (rire) Q : Quelle histoire préférez-vous ?H : Hum ~ Je dirais « Kozure Ookami » (voir note en fin d'interview). D'ailleurs, il y a eu une rediffusion de la série récemment. « Kozure Ookami » n'est pas sortit en DVD alors c'est une précieuse rediffusion. Je pense que c'est vraiment une œuvre magnifique ! Q : « Kozure Ookami » ! Qu'es-ce que vous aimez dans cette série ?H : Les scènes d'actions sont bonnes. Le jeu d'acteur de Kinya-san aussi, il respecte vraiment le caractère du personnage, est sérieux dans son travail et cela rend tout son jeu vraiment classe. « Kozure Ookami » est vraiment une œuvre d'art ! Q : Votre adoration semble vraiment authentique.H : J'aime vraiment. Mais ça n'a pas toujours été ainsi. Il y a 20 ans (elle avait 9 ans), je n'étais pas très intéressé par les choses en rapport avec le manga. Je préférais l'architecture et tout ce qui venait de l'Europe. Q : Et c'est là qu'apparaît « D.gray-man », n'es-ce pas ?H : J'ai bien construit « D.gray » dans le milieu européen mais ressembler de la documentation sur l'Europe était devenu une banalité. Un jour, je suis tombé sur un magazine intitulé « Notre maison le Japon » et j'ai pensé « Le Japon est fabuleux ! ». Jusqu'à ce jour, je crois que je n'avais encore jamais compris la magnificence du Japon. Q : Je vois ! Vous avez dessiné « D.Gray-man » parce que le style européen vous était plus familier... En plus, selon vous, le Japon reflète une sensation de fraîcheur.
☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ Note : « Kozure Ookami » est un manga de Kazuo Koike et Gosuki Kojima – il date des années 70 et a été adapté en six films, quatre pièces de théâtres et une série télévisée. En France, vous pouvez trouver le manga sous le nom de « Lone Wolf & Cub » : pour le moment, 25 tomes sur 28 sont sortis. Kinya-san, Kinya Kataoji de son nom entier, est celui qui joue le rôle principal de la série TV. ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ - ☆ Interview Hoshino-sama Partie 4 | Q : Alors, il est possible que vous dessiniez un manga sur le Japon un jour ? H : J'aimerais beaucoup. J'aimerais bien dessiner un manga qui se déroule à notre époque.
Q : Par « notre époque », vous voulez dire une histoire dans une école ? H : Ah, surtout pas ça (rire). Je veux plutôt dessiner un manga sur un magasin à sobas.
Q : A Sobas ?! H : Enfin, c'est juste une idée qui m'est apparu un jour. Je pense que le fait que ma maison d'enfance ait été un restaurant à sobas y est pour quelque chose.
Q : Hoshino-sensei dessinant un manga sur un magasin à sobas... Ca semble vraiment amusant. Et Kanda, qui adore les sobas, y apparaîtrait ? H : Non, non. Kanda n'y apparaîtrait pas. (rire)
Q : Vous avez des idées d'histoires très variés, n'es-ce pas ? H : En effet. Depuis le début de « D.Gray », j'ai définie ma voie et maintenant j'hésite beaucoup moins. Cependant, maintenant que je sais ce que je veux, des tonnes d'idées apparaissent. | Q : Vous dîtes que votre vision du monde s'est définie, ça veut dire que vous ne pourrez plus refaire d'histoire du genre de « D.Gray » ?H : Mis à part « D.Gray » et les mangas de SF que je dessinais avant, je ne dessiner que des mangas joyeux. Un peu du genre comique. Q : Ah C'est vrai, de temps à autre, il y des gags glissés dans « D.Gray ».H : En effet. Parfois, je veux même rendre « D.Gray » un peu trop lumineux et j'insère des gags en plein milieu du développement de l'histoire mais mon responsable me réponds toujours « non ! » (rire). Et au final, j'abandonne. Q : Vous avez donc été habitué à dessiner des comédies.H : La comédie permet de dessiner différentes expressions et beaucoup d'émotions humaines. Pour « D.Gray », c'est un registre beaucoup plus sérieux. J'ai même des rides au milieu du front maintenant. Q : Quand vous dessinez sur des expressions sérieuses, vous ressentez le même sentiment ?H : Si je devais ressentir ce sentiment... il me serait difficile de dessiner. Et puis, je pense que je dessiner en fonction de mon propre caractère. Q : Mais alors, cela semble dur de dessiner, non ?H : En effet. Mais quand on se rend compte que l'expression qu'on vient de dessiner est réussite, un sentiment de bien-être nous submerge. « Super, cette expression est superbe ! » - ce genre de sentiment (rire). Et c'est grâce à ce sentiment que, même si c'est dur, on continue. Q : Donc, les expressions d'Allen sont les plus simple à faire, n'es-ce pas ?H : Non, Allen est le plus dur à mettre en œuvre. C'est comme si je ne savais pas moi-même ce qu'il pense et vu qu'il est celui qui ressemble le moins à un enfant humain normal, je suis très maladroite quand je le dessine (rire). Komui, Reever et Johnny ressemblent vraiment à des humains et leurs sentiments ressortent sur leurs visages mais, dans le cas d'Allen, même si j'essaye de le faire de la même façon, ça ne donne pas le même résultat. Qu'il soit heureux ou en colère... Même quand il est en colère, je lui dessine un visage sentimental et quand je le fais sourire, il ressemble légèrement à la Vierge Marie. Pour Lavi, vu qu'il est du genre espiègle, c'est très simple de le faire sourire comme un enfant mais après, je dois tout faire pour essayer de représenter la différence d'âge... Ca ne m'arrive pratiquement jamais d'être satisfaite après avoir dessiner le visage d'Allen. Q : Mais dans la 184ème nuit, Lenalee est surprise, le visage d'Allen à son réveil est vraiment impressionnant C'était un vrai choc.H : Ah, c'est vrai que quand j'ai dessiné cette scène, j'étais vraiment contente de moi. Pour une fois, celle-là avait été plutôt simple à faire. Q : Trouver les solutions pour rendre la fin de l'histoire plus simple et intéressante ne semble pas être une tache facile. Ca ne peut pas se terminer en « Happy end » où les gentils triomphent, n'es-ce pas ?H : En effet. C'est pour ça que j'admire les « Tu le tranche et c'est fini ! » des histoires d'époques. Q : « Merci, samouraïs » et puis s'est terminé.H : Oui, c'est tout à fait ça. « Un voyou qui se démène » ou quelque chose dans ce genre, c'est plutôt pas mal. En le regardant, on se sent de bonne humeur (rire). | Q : Je vais faire attention à ne pas m'éloigner du sujet « SQ » ! Q : Vous avez dit que malgré le fait que « SQ » soit un mensuel, votre emploi du temps n'avait pas réellement changé, c'est parce que vous êtes extrêmement minutieuse pour vos dessins ? H : Oui. Chaque fois, je me dis qu'il faut que je simplifie un arrière-plan ou encore une composition parce que sinon, ça ne sera pas assez bien... Mais comme j'adore dessiner, je n'arrive pas à maîtriser ce sentiment de satisfaction que je ressens quand j'arrive à ce que je veux. Et à cause de ça, je demande toujours l'impossible à mes assistants. Je ne compte plus le nombre de demandes horribles que je leur ai ordonné.
Q : Il faut que tout soit fait selon les envies du boss... ? H : En quelque sorte. En vérité, j'aimerais vraiment pouvoir tout dessiner moi-même mais, c'est totalement impossible. Et puis, mes assistants font vraiment un travail fabuleux.
Q : Es-ce que vous avez des pensées particulières sur le fait que vous soyez passé dans le mensuel « SQ » ? H : La première chose que j'ai pensé, c'est que je voulais que les lecteurs qui m'avaient suivi jusqu'à maintenant puisse continuer. Quand on compare « SQ » et « Jump », on se rend compte qu'il y a une différence d'âge chez les lecteurs. Jusqu'au maintenant, j'en étais un peu consciente mais sans plus. Je n'ai pas tourné le dos à « Jump » mais, en rejoignant « SQ », j'ai réalisé que cette différence devait être prise en compte : je dois vraiment faire attention (rire). « D.Gray » a aussi des lecteurs plutôt jeunes et donc, mon responsable prend bien le soin de toujours vérifier que les scènes de cruauté et sanglantes n'augmentent pas trop.
Q : Et pour finir, voulez-vous bien dire quelques mots à vos fans ? H : Je suis vraiment désolée pour toutes les personnes qui lisent « Jump » et « D.Gray » de les avoir inquiété et confus à cause des changements de magazines. Mais quand je pense que vous aimez ce « D.gray », ça me donne encore plus envie de faire de mon mieux et de dessiner afin que vous continuiez à le lire ! J'espère que la suite vous plaira toujours autant ! |
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« le: 08 novembre 2009 à 13:52:07 »
Parce-que Cedde le vaut bien . Produit par Sunrise, l'anime Code Geass était prévu pour compter une cinquantaine d'épisodes. A l'origine du design des principaux protagonistes, on retrouve le fameux studio Clamp. Code Geass a été diffusé pour la première fois le 5 octobre 2006 (épisodes 1 à 23) avant qu'une coupure ne se produise, laissant les fans dans l'expectative la plus totale. Fort heureusement, la 1e saison arrive à son terme avec la production de 2 épisodes supplémentaires (24-25) en juillet 2007. En avril 2008 apparaît la 2e saison qui devait clore la série, celle-ci ayant été rebaptisée "Code Geass - Lelouch of the Rebellion R2" (épisodes 1 à 26 d'avril 2007 à septembre 2008). A cela, il faut ajouter les pictures drama de la 1e saison qui font office de bonus. Sans doute dispensables pour la plupart, ils permettent néanmoins d'en apprendre davantage sur certains protagonistes (au hasard, Jeremiah Gottwald ou encore la fameuse 1e rencontre musclée entre Chibi Lelouch et Chibi Suzaku). Une nouvelle production devrait pointer le bout de son nez d'ici le mois de décembre même s'il semble de plus en plus évident que nous aurons affaire à un picture drama. Il existe également 3 adaptations en manga, chacune centrée sur un des personnages principaux : Lelouch, Suzaku et Nannaly avec respectivement "Lelouch of the Rebellion", "Suzaku of the Counterattack" et "Nightmare of Nunally". Voici maintenant un synopsis réalisé par mes bons soins. Le 10 août 2010, le Japon est annexé par l'Empire de Britannia en vue de s'approprier ses réserves en Sakuradite (ressource stratégique) . La raison de cet échec est dû à l'apparition inopinée de robots géants, les "Knightmare Frames" (ou "Nightmare Frames", c'est selon). Par la suite, le Japon perdant définitivement son indépendance est renommé "Area 11" et ses habitants, les "Eleven". Devant un tel carnage, le jeune Lelouch Lamperouge se jura d'écraser Britannia. Fils de l'Empereur lui-même, il vit, à la suite d'un attentat, sa propre mère mourir sous ses yeux et sa jeune soeur, Nannaly, être paralysée et perdre la vue. Sept ans plus tard, Lelouch, alors étudiant, se retrouve embarqué dans une le vol d'une arme chimique menée par un groupe d'Eleven. Au cours de cet incident, il se retrouve nez à nez avec Suzaku, son ami d'enfance, devenu Britannien d'honneur (alors qu'à la base, il est le fils de feu le 1er ministre du Japon, hem). Alors que Lelouch se retrouve aux mains de l'armée britanienne, il est sauvé in extremis par la fameuse arme chimique qui se révèle en fait être une jeune fille des plus ordinaires (du moins au premier abord). C.C, c'est son nom, meure sur le coup. Dans une terrible séquence WTF, elle parvient néanmoins à passer un contrat avec Lelouch et à lui octroyer le Geass, le pouvoir des rois. Pour s'en servir, il suffit de se trouver à quelques mètres de la personne concernée et de pouvoir la regarder dans les yeux. Un seul et unique ordre peut ensuite être donné (du genre "oubliez ce que vous venez de voir"). Cachant son identité sous le masque de l'héroïque et stratège Zero, il s'allie alors avec les terroristes pour mener son plan à bien. Une lutte âpre pour renverser le régime britannien est sur le point de voir le jour. Mon avis général (copier-coller tant qu'à faire) : - un scénario bien ficelé aux multiples rebondissements et des pitain de cliffangher de malade - aucun temps mort, chaque épisode a son importance, même ceux qui sont censés être léger à la base - des personnages ultra charismatiques - la donnée "mecha" (et pourtant je n'apprécie pas spécialement le genre au départ) - le design clampesque - une des meilleures B.O qu'il m'ait été donné d'entendre (d'ailleurs tout à l'heure j'ai laissé tourner les derniers OAV de TLC avec l'OST 1 en fond sonore et bon nombre de thèmes s'incrustent parfaitement à l'action et surtout procurent bien plus d'émotions que les compos de Wada sur du Saint Seiya) En clair : il n'y a pas d'hésitation à avoir, Code Geass, c'est d'la bonne !
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« le: 11 septembre 2009 à 13:24:35 »
Topic que je dédicace bien évidemment à Benji . A la base, il faut savoir que Kara no Kyôkai est l'adaptation en 7 volets de romans écrits par Kinoko Nasu et illustrés par Takashi Takeushi (fondateurs du studio Type-Moon). En détail :- Kara no Kyoukai ~Fukan Fuukei~ Film 1 (1 décembre 2007) - Kara no Kyoukai ~Satsujin Kousatsu~ (Partie 1) Film 2 (29 décembre 2007) - Kara no Kyoukai ~Tsuukaku Zanryuu~ Film 3 (9 février 2008) - Kara no Kyoukai ~Garan no Dou~ Film 4 (24 mai 2008) - Kara no Kyoukai ~Mujun Rasen~ Film 5 (16 août 2008) - Kara no Kyoukai ~Boukyaku Rokuon~ Film 6 (20 décembre 2008) - Kara no Kyoukai ~Satsujin Kousatsu~ (Partie 2) Film 7 (Août 2009) Synopsis du 1er film : L'histoire démarre à la suite d'un incident : une jeune fille se jette du haut d'un building et s'écrase. L'image provoque un certain effroi, tant la jeune fille donne une impression de n'avoir été qu'un cadavre avant même de sauter. L'affaire est classée sans mobile, mais alors que l'enquête se poursuit néanmoins avec peu d'informations, d'autres "suicides" surviennent, les uns après les autres, de jeunes filles sautant du même bâtiment. C'est ainsi qu'une rumeur se déclare, prétendant l'existence d'un fantôme au sommet du fameux building. Kokuto Mikiya, employé travaillant au service de la société de construction d'Aozaki Tohko, a une amie plongée dans le coma durant 2 ans, Ryogi Shiki. Bien qu'ayant toujours les souvenirs antérieurs à cette période, elle les croit irréels et faux. Depuis le jour de son réveil, elle possède l'étrange don de pouvoir entrevoir "la mort des choses". Une jour, une discussion démarre entre les 3 protagonistes pour tenter d'élucider, ou du moins de comprendre, ce qui se passe dans cette affaire. Mon avis :Visuellement, le studio Type-Moon nous offre une adaptation très soignée. Les personnages ne sont pas en reste et même si les secrets les concernant sont révélés au compte-goutte (c'est le cas de Shiki, l'héroïne, notamment), ils n'en demeurent pas moins assez intéressants. Attachants, je n'irais pas jusque-là car trop de mystères planent encore. Mais comme le 2e film semble de toute évidence traiter du passé de Shiki, mon opinion pourrait varier. Si tant est que la suite soit du même acabit. L'ambiance est glauque du début à la fin. C'est comme pour Saint Seiya, on n'est pas là pour rire . La preuve en est les nombreux plans (en vue plongeante ) sur les victimes qui se vident de leur sang sans que personne ne les remarque. Niveau réa/mise en scène, il ne faut pas craindre les quelques longueurs et les nombreux dialogues. Mais dès que l'on entre dans le vif des combats, là ça devient tout de suite beaucoup plus pêchu. D'autant plus lorsqu'une belle musique est jouée en background. Les musiques, justement. Composées par Yuji Kajiura ( Noir, Tsubasa Reservoir Chronicle...), elles sont, à l'image du film, assez envoûtantes. Je garde particulièrement en mémoire la piste qui est jouée lors du combat final de Shiki . Et les génériques de fins sont tous, sans exception, signés Kalafina, que je ne connaissais qu'à-travers le 2e ending de Kuroshitsuji. Autrement dit : la classe ! Du côté des seiyû : nickel. Mais pouvait-il en être autrement dès lors que l'héroïne est interprétée par Maaya Sakamoto (Pandore de Saint Seiya, Ciel de Kuroshitsuji, Kiyomi Takada de Death Note, Lou Fa de D.Gray-man, Aerith de FFVII Advent Children & Last Order). D'autant plus qu'elle est accompagnée de l'excellent Kenichi Suzumura (Lavi de D.Gray-man, Zack de FFVII AC & LO). Avis plutôt positif donc même si on reste toujours dans le flou à ce niveau de l'histoire. Ce n'est pas non plus révolutionnaire, entendons-nous bien, mais cela reste d'un niveau supérieur par rapport à bon nombre de productions actuelles.
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« le: 19 juin 2009 à 22:43:16 »
Bonjour à tous ! ^^ Bon comme j'ai déjà une présentation plus que complète sur le forum de Caam', je la copie-colle directement ici en y opérant les changements nécessaires. C'est parti... Pseudo : Galac', diminutif de mon pseudo originel galaxianexplosion (ou GE pour les intimes). Et oui, pas moyen de mettre cette fichue apostrophe . A l'origine ce pseudo a été choisi lors de mon inscription sur un forum Saint Seiya que j'ai fréquenté peu de temps, Saint Seiya Database. Et oui, fan2çaga un jour, fan2çaga toujours (n'est-ce pas mon cher OV ?). Même chose pour Cyna que j'ai également fréquenté quelques temps avant de débarquer définitivement sur ACDZ en mai 2005. Depuis le début de l'année, ce pseudo s'est transformé en Galac' et c'est avec ce pseudo que je fonctionne désormais sur la plupart des forums que je fréquente. Age : 25 ans dans quelques semaines. Niveau études : ben après avoir tenté un semestre en LLCE Espagnol puis 2 ans 1/2 en Lettres Modernes, j'ai décidé (ou plutôt j'ai été un peu forcé) de tout abandonner. Depuis octobre dernier, j'ai rejoint la formation du CFCL (Centre de Formation de Commerciaux en Librairie) à Reims avec pour but de me retrouver responsable de rayon par la suite, et pourquoi pas d'ouvrir ma propre librairie. Un concept qui me plairait bien : Heroïc-fantasy/SF, Comics et Japanim' (mangas, DVD, OST, Art Books, figurines, autres produits dérivés). Ca constituerait mon but ultime même si pour le moment, ça n'est pas encore gagné ^^; Niveau musiques : plutôt Rock / Pop Rock même si je reste assez bon public de tout type de musique. Avec une préférence pour des groupes comme Radiohead, Sigur Rós (que j'ai loupé à Arras l'année dernière ). J'écoute également pas mal d'OST d'animes (le geek dans toute sa splendeur ^^') : Saint Seiya (Seiji Yokoyama est juste mon dieu. Je suis également fan de ses compos sur Sangokushi, Metalder...), D.Gray-man (Kaoru Wada est inclus dans mon top 3, l'OST 3 étant une tuerie), Bleach (Shirô Sagisu, un véritable génie également, 'suis trop fan des thèmes des Arrancars ), Fullmetal Alchemist (Michiru Oshima-sama !) et bien d'autres encore. Niveau animes, mangasses : 1- Saint Seiya Forever. Série mythique, chara-designers de génie (vive le duo Arameno !)... Vivement le mois de juin pour enfin découvrir la 1e salve d'OAV The Lost Canvas ^^ (oup's, plus vraiment d'actualité du coup ). 2- D.Gray-man. Juste mon énorme coup de coeur depuis plus d'un an. Une histoire géniale, des persos supers attachants et ultra-charismatiques (DGM doit être l'une des seules séries où le héros, Allen Walker, fait autant l'unanimité), des rebondissements du feu de dieu, le trait d'Hoshino Katsura est à tomber :!: . L'anime est également très bon, même s'il introduit nombre de HS dans la 1e saison. Si ça vous intéresse, je connais un "certain" forum qui est entièrement consacré à ce chef d'oeuvre (voir mon profil). 3- Bleach. Une pitain de bonne série également. Autant le trait de Tite Kubo pouvait laisser à désirer dans les premiers tomes, autant à partir de l'arc Soul Society c'est une véritable tuerie (pour ça que j'ai craqué sur l'Art Book "All Colour But The Black" . L'anime n'est pas en reste : excellente mise en scène, superbe animation... Pour le reste : Fullmetal Alchemist (et vive Brotherhood !), Dragon Ball et Dragon Ball Z (avis plus que mitigé sur le nouveau DB Kai), Claymore (apparition en guest de Theresa dans le 13e tome ), B'T X, Chrno Crusade (magnifique série découverte grâce à Tsuby), Berserk, übel Blatt, etc. Merci à Cedde de m'avoir "conduit" jusqu'ici . De plus, j'ai cru comprendre qu'OV me réclamait donc me voici, pour son plus grand plaisir j'en suis sûr . Archange : Cedde m'en avait fait pas mal d'éloges mais force est de constater que tu as fait un super travail sur le site. Vu la foultitude d'informations qu'on peut y trouver, je n'imagine même pas les heures que tu as passé dessus. Voili voilou. A vous l'antenne !
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