Chapitre 01
Un soir, dans les quartiers de la ville d’Alger, deux hommes discutent accompagné d’un verre, dans l’angle d’un bar. L’un est plutôt menu, cheveux châtains assez court, habillé tel un algériens de bonne classe. Celui qui se tient en sa compagnie et plutôt son contraire. Grand, costaud, les cheveux brun mi-long, et dont son aspect vestimentaire indique facilement qu’il est un touriste venu d’Europe.
Au vue du monde dans l’établissement, et des discutions enviés de plusieurs des Algériens venus ce détendre aux première lueurs du satellite blanc ; les deux hommes paraissent discret et donne l’impression que leur discussion ne doit pas s’échapper de cette soirée. Et bien qu’ils commencèrent leur soirée avec de grand sourire comme si ils étaient deux amis s’ayant perdu de vue, le barman, jetant un coup d’œil, remarque le visage nerveux du plus petit. Il essaya bien de tendre une oreille, mais rien en parvins à lui. Il les ignora lorsque le ce dernier pris la parole.
« …tu me demandes de me joindre à vous ? As-tu conscience de ce que tu me demande Géki ? Est-ce pourtant pas toi et Nachi qui m’avez fait comprendre il y a plusieurs mois, que mes actions étaient vaines ; que tout étais terminé ! »
Géki ne put que baisser les yeux sachant qu’il était coupable. Il prit son verre et bu un gorgée, avant de s’expliquer.
« Je sais…Je comprends que tu ne puisses pas vraiment comprendre notre choix d’aujourd’hui Jabu. Mais depuis leurs départs, les choses ont changé. A l’époque, on été tous dépassé par les évènements. On s’était tous cru abandonné…enfin, sauf toi.
Tu étais le seul à regarder vers l’avant, essayant de nous redonner une once de combattivité. Mais… »
Jabu s’interposa dans la discussion, sentant que Géki tournait en rond. Son regard devint de plus en plus sérieux.
« Mais à l’époque, vous m’avez tous tourné le dos. Pas un de vous n’a essayé de me suivre. Au contraire, vous m’avez tous demandé d’abandonner mes ambitions de chevalerie envers Athéna.
Et je te rappel que c’est toi qui m’a clairement fait comprendre qu’on devait oublier notre passé, et vivre comme n’importe lequel des humains. »
Le ton agressif et amer de l’ancien chevalier de bronze de la licorne jeta un froid dans la discussion. Géki n’osait même plus affronter son regard, préférant se perdre dans la profondeur de son verre. L'algérien prit à son tour son verre en main et quitta son regard du visage de l’ours, comprenant qu’il s’était bien fait comprendre.
« Je suis désolé… »
Il fut assez surpris par cette réponse. Après tout Géki s’était toujours vanté de n’avoir jamais aucun remord.
« Mais les choses ont changé ! Comme je te l’ai dit, Ban a comprit tes paroles d’autrefois et nous a convaincu de reprendre la bataille. Nous sommes nous pas les chevaliers de bronze de la Déesse Athéna ? Tant que nous vivrons, il resta un espoir ! »
Jabu ressentit une vague de nostalgie à cette dernière phrase qui avait été prononcé par son ami, rival et symbole, Seiya.
Il termina son verre et se leva.
« Désolé, je ne suis plus le combattant de la Déesse de la guerre. »
Jabu voulu alors s’éclipser, mais Géki, souhaitant combattre de nouveau auprès de lui, tenta de le retenir.
« Jabu, ont a besoin de toi. As-tu oublié que c’est toi notre leader ?
-Arrête Géki ! Voilà des mois que je me suis battu pour me construire une nouvelle vie. J’ai maintenant un foyer, un emploi, des amis. J’ai réussi à oublié et à me reconstruire un avenir. Alors je t’en supplie ; ne me demande pas de tout abandonner une nouvelle fois ! »
Jabu quitta alors le bar, ne voulant pas attiré plus l’attention de ceux qui les entouré, et lâcha un simple salut à Géki sans lui laisser la peine de pouvoir répondre.
Chapitre 02
Un mois s’est écoulé depuis.
Jabu n’eut aucune nouvelle de son ami après cette soirée. Il avait repris le court de sa nouvelle vie. Ayant un certain don pour mener une équipe et après quelques semaines de formation pour calmer son esprit de fonceur, il était parvenu à obtenir un poste de responsable de chantier dans une des plus grande entreprise du pays. De ce fait, il vécu rapidement à son aise au niveau financier.
Avec le temps, il se plut de plus en plus dans cette ville qui l’avait accueilli était plus jeune. Avec son contact facile, il s’était rapidement créé un cercle de connaissance qui faisait de lui une personne d’influence dans plusieurs domaines.
Le plus souvent possible, il rendait visite à son maitre, qui avait fait de lui un chevalier. Ce dernier vivait dans les recoins du sable d’Algérie. Ouezmar de son nom, avait suivit il y a longtemps un apprentissage pour servir un jour Athéna. Mais, même après des années d’enseignement, il échoua.
Il s’était alors reculer dans son pays qui lui offert un souffle de vie, méditant sur son existence.
Le Sanctuaire ne l’oublia pas pour autant. Bien que pas assez éveillé pour obtenir une armure, ça connaissance des bases du cosmos ainsi que son art du combat lui permit de devenir un des enseignants extérieur du domaine sacré.
C’est comme ça que des années plus tard, Jabu s’étais présenté à lui, afin de suivre son enseignement et revenir au Japon avec l’armure; meilleurs moyen pour l’orphelin de remercier l’homme qui l’avait recueilli.
Ce jour là, lorsque Jabu lui rendit visite, il reconnu un des grands amis de son maitre. Ce dernier, qu’il avait connu lors de son apprentissage, était un des anciens serviteurs du chevalier d’or Aiolia.
Etant tout deux de vieux amis, la discussion dériva rapidement sur les souvenirs nostalgiques qu’ils avaient connu lors de leur passage au Sanctuaire. La conversation était plus que joyeuse, avec un Jabu admiratif devant ses ainées.
Une lueur vint alors perturber leurs rires. Un jeune homme apparu de nulle part, mais aucun ne s’inquiétaient car ils reconnurent facilement ce dernier grâce à ses deux tâches frontal.
Jabu se leva pour le saluer.
« Bonjour Kiki. Que viens-tu faire ici ? »
Kiki lui rendit son salut et s’inclina pour faire de même envers les deux hommes plus âgées. Puis sans tarder, entra dans le vif du sujet.
« C’est pour toi que je suis venu Jabu. Géki m’a raconté votre discussion à Alger. Il m’a dit qu’il te comprenait et ne souhaitait plus te rendre visite pour réclamer ton aide. »
Tout en continuant de discuter, Ouezmar offrit un siège à l’ancien disciple de Mü, ainsi qu’un rafraichissant.
« Suite à ça, sous la direction de Ban, ils ont mené une troupe sur le domaine interdit. Quand je suis arrivé, il était trop tard… »
Jabu resta bouche-bée et fixa Kiki, mais se rassura lorsque celui-ci fit un signe de négation de la tête.
« Rassure toi, il n’y a eut aucun mort. Et même les blessures sont superficielles. Mais le plus étrange dans tout ça, c’est le rapport qu’un des anciens gardes m’a faite. Il m’a affirmé qu’ils furent tous mit à terre en quelques seconde par un flash vert. Il m’a même avoué cru entendre un rugissement… »
Le silence prit alors la place de Kiki. Tous avait les yeux rivaient sur la licorne. Les deux anciens ne purent tous comprendre ; bien que le maitre de Jabu connaissait sa situation. Kiki lui attendit plutôt la réaction de son ancien compagnon d’arme.
En regardant Kiki, Jabu comprit qu’ils pensaient à la même chose. Pourtant, cette personne est sensé être morte depuis bien longtemps. Comment pourrait-elle être en vie, et surtout pourquoi se battre contre Ban et les autres.
Les quelques seconde qui suivirent, permirent à Jabu de trouver une réponse.
« Maitre, veuillez m’excuser pour aujourd’hui, je vais devoir reporter notre diner à plus tard. Quand à toi Kiki, dis à Géki que je passerais voir comment ils vont. »
Tous acquiescèrent et Jabu prit la direction d’Alger.
Chapitre 03
Après plusieurs étape, Jabu parvint afin à sa destination.
C’étais une petite île, proche de la Grèce et peu connu des gens. Sa petite superficie et son sol rocheux, conclu par un volcan ne permet pas à celle-ci d’être exploitable. C’est pourquoi seul un petit village et quelques fermes d’élevage l’habillent.
Elle connue pourtant son heure de gloire lorsque une rumeur prétendais que cette île étais un lieu de repos pour des surhommes capables de pourfendre le sol de leurs pieds. Mais avec le démentie et l’ignorance des villageois ainsi qu’aucune preuve tangible, ces rumeurs furent rapidement oublié.
Jabu étais déjà venue sur cette île autrefois, c’est pourquoi il reconnue facilement le chemin jusqu’au village qu’il traversa en répondant à chaque signe que lui faisait les villageois.
Il entra alors dans la taverne pour discuter avec le propriétaire.
« Bonjour, je suis à la recherche de l’homme à la cicatrice. »
- Bonjour messire, vous le trouverez sur le flanc gauche du volcan. C’est là qu’il s’est installé à l’écart de tous. »
Jabu le remercia et repris sa route.
Arrivé à la fin du village, et prenant le chantier menant à sa destination, un sourire se dessina sur son visage quand il vu la difficulté du chemin à prendre. Seul les plus courageux des humains pourraient passer par là.
Après quelques kilomètres, il aperçu la maison en question, ainsi que son hôte. Ce dernier été occupé à couper des buchettes de bois en posant un simple doigt sur la matière.
Lorsque l’homme à la cicatrice vit Jabu approcher, son visage afficha un air de mécontentement et le salua sans émotion, voulant connaitre la raison de sa venue.
Jabu posa ses affaires et prit son aise en s’installant sur un tronc d’arbre au sol, pendant que l’homme face à lui continua son activité.
« Ikki, il est temps que tu me racontes ce qui s’est passé ce jour là.
Lorsque toi et Shaina être revenu auprès de nous, vous nous avez simplement appris que le Sanctuaire serais maintenant un domaine interdit pour tout humain avant de disparaitre. »
Le chevalier du Phoenix écouta ce que Jabu avait à dire, mais garda le silence et resta concentré sur son activité. Pourtant cette fois ci, le guerrier venu d’Alger ne partirais pas sans connaitre la réponse, c’est pourquoi il insista.
« Ikki, je veux connaitre la vérité. Il est temps de m’expliquer pourquoi tu fus le seul à être revenu. »
Ikki voulais continuer d’ignorer la question de Jabu, mais voyant le regard déterminé de celui-ci, il comprit qu’il ne le lâcherait pas tant qu’il n’aurait pas dit un mot.
« Ecoute, si je n’ai rien dit à l’époque, c’étais pour une bonne raison. Et cela n’a pas changé. Il vaut mieux que toi et les autres n’appreniez rien. »
La licorne eut un léger sourire et détourna la tête en constatant que le Phoenix resterait sur ses positions. Il se releva alors.
« Tu as peut être raison. A l’époque, il fallait mieux qu’on ne sache rien. Mais alors explique moi pourquoi lorsque Ban et les autres ont voulu tenté d’entrer dans le domaine interdit, ils furent repoussé par un cosmos verdâtre poussant un cri de Dragon ? »
Pour la première fois, Jabu réussi à capter l’attention d’Ikki. Celui-ci fut surpris de l’entendre. Il laissa apparaitre un sentiment d’embêtement et commença à ranger les buchettes.
« Seiya est mort »
Jabu eut un frisson de victoire. Bien qu’il ne s’attendait pas à ce qu’Ikki parle en évoquant la défaite de Ban. Quand à la mort de Seiya, il le savait déjà au fond de lui. Si Athéna, n’étais pas revenu au Sanctuaire, c’étais surement dû à la mort de son héro.
« Lors de notre dernière bataille, le final fut compliqué, et afin de s’assurer la victoire, Seiya du y mettre de sa vie.
Après ça, moi, Hyoga, Shiryu, mon frère et Athéna furent amenés dans le domaine des Dieux. Si tu te souviens bien, ils avaient déjà tenté de faire comprendre à Athéna ses erreurs en bannissant à jamais les âmes des chevaliers d’or pour avoir osé affronter leurs grandeurs. Mais voyant que cela ne fit que renforcer la détermination de notre Déesse, il jugèrent alors Athéna sur l’autel des immortels et lui ordonna de rester prisonnière en Olympe.
A côté de ça, les Dieux, par peur ou par respect, et parce qu’ils reconnurent notre dévouement envers l’une des leurs, nous offrir le titre de Héros de la Mythologie, devenant ainsi immortel nous aussi, et gagnant notre place dans leurs domaines. »
Jabu en appris un peu trop d’un coup. Il ne pensa tout d’abord qu’à maudire les Dieux qui empêchent aujourd’hui qu’Athéna revienne sur terre, elle qui n’a simplement fait que subir toutes ces batailles pour s’assurer la paix sur terre.
Mais comme toujours, les Dieux n’ont pas de considération envers l’humanité, Jabu se voyant comme un pion au creux de leurs mains.
Quand à ce titre qui fut offert, il trouva ça étrange au premier abord. Puis se souvint des histoires que son maitre lui avait racontées. Des rumeurs sur le Sanctuaire affirmant que certaines personnes disparues avaient en vérité acquis le respect des Dieux et un siège parmi eux.
« Et toi, tu as refusé cette offre ? »
Ikki se mit a rire gentiment de la question de Jabu . C’étais pourtant évident, une tel offre étais pas vraiment du goût du Phoenix.
Ayant fini de ranger, il invita ce dernier à s’assoir sur une petite terrasse.
« Suite à ça, je suis revenu sur terre. Depuis le début, on s’était tous concerté pour prendre la décision de ne rien vous dire. On a préféré annoncer que le Sanctuaire était perdu plutôt que vous apprendre qu’Athéna était prisonnière de l’Olympe.
On ne souhaitait pas, sachant que mon frère et les autres étaient resté protéger Athéna, que vous meniez votre propre bataille. »
Avec beaucoup de remord, Jabu comprit facilement la décision d’Ikki à l’époque. En mentant, il s’assurer de notre retraite par désespoir, nous obligeant ainsi à nous reconstruire. S’ils avaient appris la vérité, tous auraient bu ses paroles et beaucoup de sang aurait coulé.
Pourtant, après plusieurs mois, la situation qu’il redouté, a finalement pris forme. Mené cette fois ci par Ban, Jabu savais très bien qu’ils ne renonceraient jamais.
« A vrai dire, je comprends, et je te remercie. Mais vous aviez tort. Même si cela a pris du temps, Ban et les autres, sont en ce moment même en train de planifier leurs prochains assauts sur le domaine interdit. Et toi comme moi, sachons très bien qu’ils n’hésiteront pas à faire explosé leurs cosmos en même temps que leurs corps pour rendre la liberté à notre Déesse et son sanctuaire. »
Ikki garda le silence un moment. Jabu savait que la situation avait dépassé ce qu’ils avaient prévu. Et même lui ne pourrait rester à l’écart.
« Peut être, mais en ayant démantelé le sanctuaire, aujourd’hui, seul une petite poigné sont revenu tenter quelque chose. Et un si peu nombre ne pourra jamais rien faire contre lui. »
Jabu ne pu qu’acquiescer.
Ayant toute les infos qu’il désirait, il récupéra ses affaires pour reprendre la route. Ikki le regardant partir lui demanda quand même ce qu’il allait faire maintenant que tu lui avais été révélé.
Pour Jabu, c’étais maintenant bien clair en lui. Il devait tout d’abord aider à sa manière Ban et ses compagnons. Mais même en arrivant avant le jour J, à lui seul, il ne pourrait rien faire. C’est pourquoi il devait tout d’abord se rendre à Jamir.
« Te joindras-tu à nous ? »
Ikki se releva en soupirant trouvant complètement absurde l’entêtement de Jabu. Finalement pour lui, il ne valait pas mieux que les autres, s’il n’avait pas compris la situation.
« Désolé, mais pour moi, c’est terminé. Pis je me rendrais pas sur un champ de bataille perdu d’avance…
-Ikki, avais tu conscience de tu rentrerais victorieux de chaque batailles que tu as mené face au Dieux quand tu as reçus ton armure ?
Le chevalier de la licorne quitta alors les lieux, le sourire aux lèvres, sous le rire du chevalier Phoenix.
Chapitre 04
Plusieurs jours ont passé, dans un lieu caché des touristes, sur les vestiges de la ville d’Athènes, Ban, Ichi, Nachi, Géki ont réuni leurs armées.
Cette fois ci, ils sont sûrs d’être prêt. Ils ne se feront pas avoir comme la dernière fois. Ils savent qu’ils se feront attaquer et que leur adversaire, invisible à leurs yeux, est bien plus puissant qu’eux.
C’est pourquoi, ils ont demandé à Kiki de leurs forger une tenue de protection. Ainsi tous, porte de légère armure, à la différence que les chevaliers de bronze, ont refusé le port du casque, afin de s’assurer qu’on sache que ce sont d’ancien guerrier d’Athéna qui mènent l’attaque.
A côté de ça, il a été décidé de commencer le combat en faisant exploser leurs cosmos jusqu’au paroxysme pour s’assurer un minimum de victoire.
Ban jette un dernier regard vers Nachi, afin que la détermination de ce dernier l’accompagne, et s’apprête a lancer l’assaut.
C’est au même moment que Jabu et Kiki, via la téléportations arrivent. Tous furent étonnés de les voir, plus particulièrement Géki, qui avait pourtant tenté de le faire venir autrefois. Le chevalier de la licorne s’avança alors vers Ban, un regard curieux et surpris que ses amis aient réussi a regroupé une troupe de plus de cent personnes.
« Je suis arrivé à temps. Kiki m’a expliqué votre dernière défaite, et sans vouloir vous blesser, vous pourriez être mille, jamais vous ne parviendrais à faire quoi que ce soit.
Ban ressentit un profond sentiment de haine envers Jabu. Il le haï d’osé les blesser ainsi, sachant qu’il fut le premier à tenter cette opération, alors que maintenant, il les avait tous abandonné. Il tenta de protester, mais ne put que le regarder s’approcher des portes du domaine.
« Chevalier du Dragon, il serait tant pour toi de te montrer. A moins qu’il faille que je t’appel sous le titre de Héro pour cela ? »
Aucun sur le champ de bataille, ne comprit au départ ; mais finalement, sous des paroles d’étonnement, sortirent deux silhouettes de l’ombre.
Tous reconnurent Shiryu et Shun, chevalier de bronze du Dragon et d’Andromède, connu pour leurs victoires face au Dieux. Le plus surprenant, c’est que tout le monde les croyaient mort. Ils n’avaient pas été revus depuis leurs départs, tout comme Athéna.
De visage, ils étaient resté les même, Shiryu représentait toujours le regard de quelque de sérieux. Quand à Shun, ont pouvais toujours percevoir sa pureté derrière son visage efféminé. Seules leurs armures, forgées par le Dieux Héphaïstos, en récompense de leurs titres faisaient d’eux, des hommes différents. Telle une armure divine, elle recouvrait l’intégralité de leurs corps. Pourtant, on pouvait reconnaitre certains signes de comparaison avec les armes de la Déesse de la guerre.
Celle du Dragon, de la couleur d’une émeraude, dont la ceinture descendait jusqu’au haut des genoux, avait gardé l’illusion d’une tête de dragon gravé sur l’avant. Et les griffes sur les épaulettes, beaucoup plus imposantes étaient toujours présente tout comme le bouclier.
Celle de Shun, tel une rose bourbon, n’avait gardé de signe que ses chaines, affichant maintenant, une courbe plus fine et élégante.
Même Jabu ne put rester de marbre devant un tel spectacle, mais il se recentra rapidement sur son objectif, et s’adressa à eux.
« Ainsi voici donc les Héros des temps moderne ; ceux qui ont reçut l’immortalité pour leurs fidélité. »
Shiryu et Shun restèrent de marbre devant le ton provocateur de la licorne.
L’atmosphère, elle était retombée. Tous le monde voyant maintenant deux des cinq plus puissant de leurs armée de retour, y virent un nouvel espoir, et pensèrent que les choses allaient enfin bouger.
« Il est temps pour vous d’arrêter de nous regarder de haut. Je connais toute la vérité. Seiya est mort durant la dernière bataille, et depuis, Athéna et prisonnière de Dieux. »
En une phrase, tout l’espoir qui venait de naitre, s’effondra. Si Jabu disait vrai, cela voudrais dire que Athéna est retenu par les Dieux sans que personne ne fasse plus rien. De plus apprenant le décès de Seiya, beaucoup y virent comme une défaite au sens propre pour tous ce qu’il pourrais entreprendre maintenant.
Ban tenta alors de s’approcher, mais Kiki l’en empêcha, lui faisant comprendre, que Jabu n’avais pas complètement terminé. Il s’avais que de telle réaction allais forcement les obliger à parler. Et comme convenu, c’est ce que Shiryu conclu aussi.
« Si comme tu le dis si bien, tu connais la vérité, tu dois savoir que votre petite armée ne pourra rien faire contre tout l’Olympe. Et n’oublie qu’Athéna ne risque rien tant que nous serons à ses côtés. »
Jabu savais très bien tout ça. Il avait même espéré pouvoir l’entendre, afin que Ban et les autres comprennent et calment leurs ardeurs. Pourtant, même si Athéna ne pourrais pas revenir, il y a une chose dont il avait pris conscience.
Athéna ne laisserais jamais la terre aux mains de n’importe qui. Et maintenant qu’elle ne pouvait plus partir de l’Olympe, et que le Sanctuaire étais perdu, n’importe qui pourrais amener la destruction sur la planète bleue sans que plus personne ne puisse la protéger.
Là étais le but de Jabu, reconstruire le domaine sacré, continué de protéger la terre à la place de la Déesse de la guerre. Et peut être qu’un jour…
« C’est vrai…mais ce n’est pas pour autant que nous perdrons tous espoir et abandonneront le domaine sacré et la terre, juste parce que vous pensez être les seuls à pouvoir faire quelque chose. »
Jabu prit un peu de recul et commença à intensifier son cosmos. Bien qu’il eut un sentiment de vertige, du fait qu’il avait depuis un moment enfoui son aura au plus profond de lui pensant ne plus jamais a devoir sans servir, il ne laissa rien paraitre, sentant ces compagnons le soutenir en l’imitant.
« Vous nous avez-vous-même appris à ne jamais perdre espoir, à toujours rester déterminé envers la justice d’Athéna. »
Le cosmos de Jabu s’intensifia de plus en plus jusqu’à dessiné juste derrière lui la forme de sa constellation protectrice. Shun comprit qu’il ne plaisantait pas et remarqua qu’il n’était plus le jeune chevalier de bronze d’autrefois. Son cosmos pouvait être comparable au défunt chevalier de la lyre. Shiyu lui continua de trouver tous cela absurde et surtout, insignifiant.
« Et qu’espères tu faire en augmentant ton cosmos ? Tu désire me faire face ?
-Non, je veux juste vous montrer ma détermination. Et par la même occasion, vous rappelez qui vous étiez avant d’abandonner Athéna à son sort et d’accepter le pot de vin des Dieux contre votre silence.
-Jabu ! »
Shun laissa paraitre une once d’humanité dans sa réaction. Il venait d’être touché par ses paroles. Mais d’un autre côté, beaucoup trop de vies avaient été emporté, et quand les Dieux passèrent le marché de ne plus offenser la terre si Athéna jurait de stopper toute révolte et rester sur l’Olympe, Shun y avait vraiment vu une victoire et une ère de paix pour les hommes.
Jabu s’élança alors et de son poing dirigea tous son cosmos vers Shiryu. Mais celui-ci, sans bouger le moindre membre, crée une barrière d’énergie qui stoppa l’attaque tout en l’immobilisant. Cependant, le regard de ce dernier continua de s’enflammer, faisant face à celui du dragon, et, Shiryu, ressentant comme un sentiment de doute l’envahir, produit une onde de choc pour écarter la licorne.
Ce dernier, qui ne pouvait que constater que ces coups ne pourraient jamais parvenir à effleurer ses anciens compagnons, tenta quand même de se relever en intensifiant de nouveau son cosmos.
Et alors que ses compagnons continuèrent de le soutenir, une voix nouvelle se fit entendre, laissant apparaitre une nouvelle silhouette derrière les immortels.
« Tu ne devrais pas être aussi sévère avec eux Shiryu. Depuis que je vous écoute, je ne peux que constater qu’ils n’ont pas tout à fait tort. Alors pourquoi ne pas leurs offrir cette chance ? Du moment que nous gardons un œil sur eux, les Dieux n’auront que faire de quelque humains protégeant leurs semblable. »
Shiryu écouta les paroles de Hyoga sans répliquer. Il le laissa juste continuer son chemin en direction de Jabu.
Arrivé a sa hauteur, le chevalier du cygne, dans sa blanche armure, aida Jabu à se relever.
« Ecoutez moi, il faut que vous compreniez qu’Athéna n’a pas abandonné. En s’assurant sa présence dans le domaine divin, les Dieux lui ont promis ne plus jamais offenser la terre. C’est pourquoi, elle a préféré demander à Ikki de détruire le Sanctuaire, afin que chacun puisse vivre libre de tout droit envers elle.
Maintenant, c’est votre droit aussi de vouloir continuer à honorer son âme en redonnant vie au domaine sacré. Mais sachez que si vous souhaitez bafouer le marché qu’elle a passé avec les autres Dieux. Je m’assurerai moi-même de vous glacer le sang. »
Avec un grand sourire, alors que Shiryu avait déjà disparue, Hyoga s’écarta du chemin menant au porte du Sanctuaire d’Athéna que Shun venait de rouvrir. Tous eurent un sentiment de victoire qui s’exprima par des cries de joie et de soulagement. Seul Jabu, ne savait pas vraiment quoi faire et resta sur place. Il sentit alors la main de Géki se posé sur son épaule.
Ensemble, les cinq chevaliers de bronze prirent le chemin vers un renouveau.
Épilogue
Deux siècles ont passé depuis la victoire de Jabu et ses compagnons. Comme convenue, le Sanctuaire de la Déesse de la guerre repris vie sous la direction de Jabu, et grâce à l’aide de Shun qui demanda au Dieux de sortir les armures de leurs sommeils, protégea la terre du mieux possible.
Sur une falaise surplombant le domaine, Shiryu, Shun et Hyoga observe ce que Jabu et ses successeur ont réussi à construire après tant d’années.
Tous se firent la remarque que cette génération à l’air beaucoup plus remplit que la leurs lorsqu’ils reçurent leurs propre armure. Pourtant Shiryu, même après ses deux siècle de passé, ne voit toujours pas l’utilité d’avoir permis les hommes de redonné vie au domaine sacré.
C’est alors que Shun, pointe du doigt un des colisées.
Deux apprentis chevalier font face à face. L’un plutôt menu, parvient facilement à esquiver le poing destructeur de son adversaire. Il fit alors un saut légèrement vers l’arrière, et intensifia sa cosmo énergie en traçant la constellation d’un cheval ailée de ses poings avant de finir victorieux via un amas de météores.
« Je crois qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter… »
Sur cette dernière phrase de Hyoga, Shiryu et Shun, le sourire aux lèvres, le suivirent en Olympe.
The End