Je crois qu'on tient là le tome le plus monstrueux de la série. Il est d'une intensité phénoménale ! C'est l'un des meilleurs combats toute série confondue que j'ai jamais vus. Il faut absolument que ce soit adapté en anime !
L'artefact de Negi est très original et vraiment bien trouvé. Si tu me lis Max, je vois maintenant ce que tu voulais dire par "ça colle tout à fait à sa personnalité". J'ai d'ailleurs kyaté quand Negi a utilisé pour la première fois le Hama no Tsurugi, tellement je ne m'y attendais pas.
Pour continuer sur lui, son utilisation de la Magia Erebea est sensationnelle. Akamatsu s'est bien déchiré pour trouver une utilisation vraiment extra de cette magie. Gros coup de coeur pour Negi en SSJ3 à la fin du combat d'ailleurs. Il poutre sous cette forme. Et voir un héros aussi "cérébral", c'est vraiment sympa.
Rakan n'est pas en reste également. Monsieur Gros Bourrin c'est lui. Mais il sait également réfléchir et il le prouve en dominant Negi durant la grande partie de la finale. J'ai bien aimé son histoire d'esclave gladiateur. C'est un peu le Spartacus du Mundus Magicus en fait.
Idem pour Tosaka, le fils de la patronne nounours qui se révèle moins salaud que ce qu'on croyait. Au passage, Ako est devenue l'une de mes élèves préférées. J'aime beaucoup son exploitation par Akamatsu. Son entrevue avec Negi ('fin, "Nagi") au clair de lune est très sympa. Et quand elle découvre la vérité, c'est très touchant. On est presque triste pour elle.
Pour en revenir aux duellistes, Kotarô - même s'il n'est pas sur le devant de la scène - démontre de belles choses également. Sa transformation totale en loup a la classe quand même. Kagetarô se débrouille bien mieux qu'on le croyait également mais c'était pratiquement certain que son niveau n'était pas aussi faible que le disait Rakan. Il a malgré tout été assez sous-exploité. Mais face aux deux monstres présents, c'était inévitable.
Bref, au final on a un combat parfaitement construit et très intense. En bonus, on assiste à une démonstration de magie par Negi qui ne cesse de progresser et de prouver sa détermination. C'est du très très bon shônen et on en redemande ! Au passage, niveau dessins, Akamatsu se déchire depuis le début de l'arc du monde magique. Ce tome renferme des plans et des trouvailles visuelles de toute bôôôté.
Seul point noir : on ne sait toujours pas si Negi est le fils d'Arica ! Point positif : la preview (ouais, y en a une !) laisse (très) fortement penser que c'est le cas.
Vivement la suite !