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Jojo\'s Bizarre Adventures ~ Hirohiko Araki
Quaaa, pas de topic traitant de ce superbe manga ?! Mais c'est une hérésie ! Bon, allez, faut remédier à tout cela.
Par où commencer ... (non, non, ce n'est pas pour faire un effet de style ^^, l'œuvre est vraiment vaste ... > mixage des infos entre moi et wiki).
Tout d'abord, c'est un shônen écrit par Hirohiko Araki. Il a commencé à être publié en 1987 au Japon et la parution est toujours en court avec plus de 90 volumes à son actif. En France, les 46 premiers tomes sont parus aux éditions "J'ai Lu", mais celles-ci abandonnèrent la publication en 2006. C'est "Tonkam" qui a reprit la suite à la sortie du 47ème tome.
C'est une œuvre extravagante et assez déconcertante avec un graphisme particulier (tordu, sombre, fouillé) qui peut peut-être en refouler certains (remarquer avec Okada, on connaît ^^). Dans les premiers volumes, les personnages masculins ont une musculature impressionnante (très Hokuto no Ken). Les accoutrements des personnages sont extravagants avec de nombreux bijoux et colifichets, affichant de nombreux symboles originaux. Leurs poses sont atypiques et souvent impossible anatomiquement parlant. Araki ayant une carrière de styliste à la base, cela peut expliquer certains points du graphisme. Le surnom JoJo est donné aux différents héros de la série. Cette saga est en effet composée de différentes parties, avec différents héros. Dans chacune, le héros se retrouve ainsi surnommé, car c'est la succession des 2 syllabes de ses nom et prénom.
La patte graphique de Araki est unique et peu habituelle avec une influence "comics" et même "pulp" qui se fait fortement sentir dans les premiers volumes. Araki est un artiste passionné de culture occidentale et de voyages ; curieux (un peu fou parfois, brouillon, avec des inspirations diverses) qui aime à dépayser son lectorat de base. En effet, la première partie de l'histoire (parue donc en 87) se passe en Angleterre avec pour héros un jeune lord anglais, ce qui est peu commun à cette époque au Japon en ce qui concerne le shônen. Après un étrange prologue traitant du sacrifice humain chez les aztèques, on se retrouve en pleine Angleterre victorienne. Le héros, Jonathan Joestar, qui s'avère solitaire et étranger, en dehors des règles tacites en vigueur à l'époque , se retrouve tourmenté par un frère adoptif jaloux et arriviste. Comme dit plus haut, l'auteur adore voyager et cela se retrouve dans son manga (Angleterre pour la 1ère partie, Etats-Unis et Italie pour la seconde, Périple à travers tout l'Asie et le Moyen-Orient (Japon, Chine, Singapour, Inde, et pour finir l'Égypte) pour la troisième partie, Japon pour la 4ème, Italie pour la cinquième).
La série est découpée en plusieurs parties qui s'étalent sur différentes époques et différents lieux. Ceci permet au lecteur de rencontrer de nouveaux personnages régulièrement, de voir mûrir les anciens, s'attacher à eux et suivre leurs aventures dans un laps de temps assez long, pour que le tout se développe convenablement, mais assez court pour éviter de le lasser. Cela permet également, puisque se développant sur plusieurs générations, de constamment renouveler la pléthore de personnages, tout en ayant la joie d'en retrouver d'anciens au fil des parties (Joseph, Jotaro et Polnareff sont ainsi des personnages assez récurrents) :
- Première partie - Phantom Blood tomes 1 à 5 (1889 > 1938) - Seconde partie - Battle Tendency tomes 5 à 12 (1938 > 1989) - Troisième partie - Stardust Crusaders tomes 12 à 28 (1989)
Partie sans aucun doute la plus populaire et la plus connue du manga à travers ses diverses adaptations. Elle coïncide avec l'arrivée des stands, l'arrivée à maturité de son créateur et un certain classicisme dans son déroulement qui se rapproche plus des canons du shōnen habituel. De plus, c'est là où l'amour de l'auteur pour les voyages s'expriment le plus. Et où le groupe de héros est le plus varié (anglais, égyptien, japonais, français). - Quatrième partie - Diamond is Unbreakable tomes 29 à 47 (1999) - Cinquième partie - Golden Wind tomes 47 à 63 (2001) - Sixième partie - Stone Ocean tomes 64 à 80 (2011) - Septième partie - Steel Ball Run tomes 81 à 96 (toujours en cours de parution) (retour en arrière à la fin du XIXème siècle)
Certaines parties se chevauchent dans certains volumes, ce qui explique que par exemple, le tome 12 marque la fin de la seconde partie, puis on enchaine directement avec la troisième, le tout dans le même tome.
Ce que j'apprécie le plus dans Jojo, ce sont les combats (qui, il faut le dire, constitue la majeure partie du manga) et l'humour. Malgré le côté excentrique, délirant et souvent hilarant de certaines scènes, il reste un manga parfois sombre et dramatique, dans lequel les personnages principaux n'hésitent pas à se sacrifier noblement, même au prix d'une mort atroce (chose que je trouve moins touchante dans Golden Wind où les persos peuvent se faire soigner à tout bout de champ par Giorno et son Stand ; "un bras coupé voire les deux, aucun souci, Giorno est là") Les combats s'avèrent toujours plus proches de la résolution d'une énigme que d'un simple combat "type shônen" et ça s'est vraiment LE point fort pour moi.
Les Stands sont LA révolution et le trait de fabrique des différents combats de JoJo à partir de la troisième partie. C'est avec cette idée que Araki va pouvoir démontrer son imagination. Concrètement, les Stands représentent la psyché de la personne, son esprit combatif et en fonction de ladite personne, le pouvoir changera. Les personnages, doivent faire preuve d'ingéniosité et d'intelligence, (surtout sur les pouvoirs stand à partir de la partie 3) et les rebondissements sont légions (combat final de la partie 4 qui en est, selon moi, un excellent exemple). Il n'est pas question d'avoir recours à la vieille ficelle éculée du héros, qui se relève à bout de forces grâce au souvenir de son maître, sa petite amie, ses amis, ... . Dans Jojo, l'imprudent est sérieusement puni et même les héros ne sont pas à l'abri de la mort définitive (ce qui est moins vrai à partir de la partie 4 car le héros à un pouvoir guérisseur, c'est encore plus flagrant dans la partie 5, après je ne sais pas). Ainsi, dans chaque partie, un lot de personnages principaux sont tués. Le suspense, très présent, ponctue ainsi chaque combat et c'est ce qui fait la marque et l'intérêt du manga (certains affrontement sont devenus des légendes du manga comme celui contre les frères d'Arby, Vanilla Ice ou encore Dio Brando ). Les héros s'en sortent avec leurs pouvoirs, uniquement : ils ne peuvent pas compter sur une aide providentielle ou une chance insolente. Leur victoire n'est jamais sûre et le prix à payer s'avère parfois bien lourd. Le combat loyal n'existe quasiment jamais, les héros n'hésitent jamais à s'y mettre à plusieurs contre un, toutes les tricheries et les coups bas sont autorisés, alors qu'ils sont régulièrement absents des Shonen classique où le héros justicier lutte jusque au bout contre un ennemi retors. Plus qu'à une lutte de pouvoir, comme dans les autres mangas de combats (ou généralement, c'est à celui qui aura la plus forte volonté, ou la meilleure "technique de la mort qui tue"), le lecteur a droit à un affrontement d'esprit. Le vainqueur s'affirme par sa domination intellectuelle, son sens de l'anticipation, son ingéniosité.
Pour finir, il est possible de remarquer plusieurs références à des artistes, le plus souvent musicaux, tout au long de l'histoire. Ainsi, dans les trois premières parties, les personnages ont tous des noms renvoyant à un certains groupe musical ou un artiste (famille Zeppeli). Dans les parties suivantes, il s'agit des Stands qui ont des noms de chansons ou de groupes ("Crazy Diamond", "Red Hot Chili Pepper", ..., pour la partie 4 ; "Aérosmith", "Spice Girl", "Sex Pistols", ... pour la partie 5).
Vraiment désoler d'avoir été aussi long, mais c'est une œuvre que j'apprécie beaucoup et il y en a tellement à dire dessus que j'ai pas pu me retenir .
Allez un petit + avec le résumé de la première partie :
« Deux hommes regardent à l'extérieur des mêmes barreaux: l'un voit la boue, l'autre les étoiles. » Frederick Langbridge « A cluster of quiet thoughts »
Nous voici à la fin du XIXe siècle en pleine Angleterre Victorienne. Lord Joestar voit arriver dans sa maison le jeune Dio Brando, fils de l'homme dont il croit que celui-ci lui a sauvé la vie. Reconnaissant, il décide de l'adopter après la mort de son père, mais le jeune homme s'avère bien ambitieux et n'a pour seul but que de s'emparer de la fortune des Joestar. Très vite en rivalité avec le fils du Lord, Jonathan, lui aussi âgé d'une douzaine d'années. Noble et naturellement bon, il l'accueille avec gentillesse. Mais Dio fera tout pour lui nuire et l'humilier afin de le détruire psychologiquement et arriver à accomplir son but. Voyant que cela s'avère vain (mais aussi vaincu par la force de caractère de Jojo), il lui laisse un répit de plusieurs années. Tout deux désormais à l'université, il semblerait presque être des frères tout à fait uni. Mais malgré les nouvelles bonne intentions de Dio, le doute persiste. Jusqu'à ce que Jonathan découvre que Dio a commis un parricide et tente désormais d'empoisonner aussi "leur" propre père. Et quand un mystérieux ancien masque de pierre aztèque renfermant d'étranges pouvoirs apparaît leur rivalité latente prend des proportions dramatiques et surnaturelles. Qui de la lignée des Joestar ou des Brando l'emportera finalement?
Ambiance Pulp et victorienne pour cette première partie qui bien que graphiquement assez grossière s'avère particulièrement rafraîchissante et complètement éloigné des habituels repères du genre.
Divers fan-art : 3ème partie : Polnareff http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/88438010.jpg Star Platinum et The World http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/47853310.jpg Dio http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/24748010.jpg Dio http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/85293610.jpg Dio http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/64986510.jpg Dio et Jotaro http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/69992810.jpg Jotaro http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/80898710.jpg Vanilla Ice http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/82820010.jpg
4ème partie : Kira http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/87555910.jpg Killer Queen http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/46432010.jpg Kira & Killer Queen http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/60660110.jpg
5ème partie : Diavolo http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/86724610.jpg Buccelati http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/77668710.jpg Diavolo http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/58600510.jpg Giorno http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/82053110.jpg
6ème partie : Pucci http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/86255710.jpg Weather Report http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/83537110.jpg
7ème partie : Diego http://i61.servimg.com/u/f61/11/51/86/96/70943610.jpg
24 février 2010 à 10:43:33
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[TLC] -Manigoldo Gaiden
Bon c'est un des gaiden que j'attends le plus et qui en même temps risque par conséquent de plus de décevoir au vu des trois premiers ou je me suis plus ou moins fait ch*er jusque la
28 novembre 2011 à 13:42:26
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Re : Recensement des musiques de Saint Seiya
Voila, j'ai repris un peu ce petit boulot il y a plus ou moins 1 mois. Et pour l'occasion j'ai presque tout recommencé . Alors pourquoi avoir recommencé ? Hé bien j'ai suivis le conseil de Galac un peu plus haut dans ce topic, j'ai réussi à trouver tout les codes BGM (ex: M-325, M-415) dans les livrets des Eternal Edition Japonaises. Ce qui fait que j'ai dus attribué à chaque musique que j'avais déjà référencé ce genre de code. Et part la même occasion vérifier si je n'avais pas commis d'erreur (hé bien sur il y en avait quelques-unes ) et combler les quelques trous.
Par la suite j'ai fini la partie Poséidon... enfin je l'ai fini il y a moins d'une heure. Donc toutes les musiques/chanson des parties Asgard et Poséidon sont référencées, ainsi que le premier film en bonus.
J'aimerais juste une petite confirmation d'autres mordus des compositions du maître car apparemment il manque une et une seule musique dans l'Eternal Edition partie Poséidon.
Elle se trouve dans l'épisode 101 entre 16'47 à 17'34. Sans compter les génériques bien sur.
Toujours concernant la partie Popo il est étonnant de voir que presque 1/3 des BGM n'est pas utilisée dans la série, alors que pour Asgard, elles le sont presque toutes à deux ou trois exception près.
Voila pour ce petit Up, je ne ferai pas la partie Hades pour l'instant, je commencerai la partie que j'ai volontairement sauté : le sanctuaire. Mais pas avant quelques temps (mois, années ?), car j'ai limite l'impression d'en avoir manger de ces musiques.
Mais je suis quand même bien content d'avoir au moins su finir ces deux parties.
Par ici pour jeter un petit coup d'oeil : http://thedevil4.free.fr/BGM.htm
10 avril 2012 à 20:18:48
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Saint Seiya - la genèse
Voilà, pour éviter les digressions, une compilation non exhaustive de comment est né ce fabuleux manga.
Kurumada a donné plusieurs interviews expliquant la genèse de Saint Seiya : elles ont souvent pris la forme d'entretiens publiés dans des parutions dédiées à l'oeuvre (Cosmo Special, Jump Gold Selection - en particulier le 3, Taizen...). Il y a plusieurs années de cela, un fan nommé Philip Ho, qui compulsa ces informations et les posta sur son site Internet (en anglais approximatif notamment). Mon travail consiste essentiellement en la retranscription de ses notes.
Vous trouverez ci-dessous les principales informations que j'ai pu en tirer (le travail n'est pas exhaustif, faute d'avoir tous ces entretiens sous les yeux pour corroborer, mais en voici une bonne partie) !
Disclaimer : je n'ai sélectionné que ce qui concerne la genèse du manga, je n'ai pas parcouru tout ce qui concerne l'anime, désolé.
Masami Kurumada a toujours su s’inspirer de ses œuvres littéraires et cinématographiques préférées, parmi lesquelles il cite volontiers : Au bord de l’eau, les poèmes de Li Pô, la trilogie du Seigneur des Anneaux, Les Chroniques de Narnia, la Bible, l’Exorciste, la trilogie du Parrain, Damien ou la Malédiction, Star Wars, James Bond (l’idée de « gadgets » ou d’outils spéciaux l’a toujours fasciné) et… Karate Kid, véritable inspiration de Saint Seiya!
C’est en effet après visionnage du film, sorti en 1984 sous le nom de « Best Kid » au Japon, que Kurumada commence à réfléchir sur un scénario qui, après moult transformations, aboutira à la saga que nous connaissons : l’histoire devait se dérouler dans les montagnes japonaises ; la fille du propriétaire d’un dojo trouve un jeune bébé abandonné sur le seuil. Elle le recueille et l’élève comme son petit frère ; le propriétaire du dojo assure son enseignement des arts martiaux. Les coups portés par les élèves étaient si violents qu’ils devaient porter des protections sur tout le corps. Les élèves sont appelés Seisenshi (guerriers sacrés). Les Seisenshi deviendront plus tard des Seitôshi puis des Saints. Le garçon adopté s'appelle Rin (ce qui signifie cloche ou roue).
Toujours marqué positivement par son périple en Europe effectué en 1980, il décide de transposer - par goût de l’exotisme - son héros en Grèce, afin que celui-ci puisse parfaire son apprentissage… décision très originale à l’époque, les Japonais n’étant pas particulièrement portés sur le dépaysement culturel. Il change ensuite le nom du garçon en Seiya (flèche sacrée) et étoffe le scénario du premier chapitre : de retour au Japon, Seiya se rend compte que son père adoptif a été tué et sa soeur enlevée par des bandits. Seiya se lance à sa/leur poursuite et demande de l’aide à ses « anciens camarades de baston ».
Pour la création des personnages, après avoir fixé l’idée des constellations et des armures protectrices (voir plus bas), Kurumada a sélectionné 10 héros de base puis s’est plié aux règles du shônen pour trouver ses héros principaux : - un mec au tempérament bouillonnant (nekketsu) : ce sera le héros, Seiya (qui désignera « flèche des étoiles » et non plus « flèche sacrée»). Il était censé être le Saint du Lion car Kurumada avait été impressionné par le phénomène des Léonides 'Shishiza Ryuusei Gun'. Il modifia son jugement après avoir eu l’idée de créer un ordre d’exception avec les 12 signes du zodiaque. Il dut alors trouver une autre constellation pour son héros principal. Le Petit Lion ? Oui… mais après discussion avec son tantô (éditeur) (en substance « si tu veux, tu peux faire un cheval, c’est cool les chevaux »), Kurumada opta pour Pégase, symbole s’il en est de la mythologie grecque. Par contre, le héros conservera l’attaque à base de météores, le fameux « Pegasus Ryuusei Ken ». - un mec posé et réfléchi : c’est Shiryû, le Saint du Dragon, chez qui presque tout est inspiré des oeuvres du poète Li Pô (son nom, son vieux maître, Lu Shan/Rôzan, l’Épreuve de la cascade, la légende du bouclier contre la lance - appelée Mao Dun, ce qui signifie opposition, confrontation, etc.). - un mec cool et détaché : Hyôga. Afin d’accentuer son côté « à part », Kurumada décida d’en faire un métis russo-japonais. L’épreuve du cassage du mur de glace avait d’abord été pensée pour Seiya mais finalement Seiya dut se contenter de briser une pierre en guise d’entraînement. Le personnage de la mère de Hyôga est inspiré par le manga 'Ninjya Bugei Chou'. - un mec mignon pour le public féminin : c’est Shun, dont le nom provient de la célèbre chanson 'Hoshi no Matataki' (« scintillement des étoiles »), le kanji matataki se lisant également Shun. L’idée de la chaîne triangulaire et la chaîne circulaire provient d’un dessin aperçu par Kurumada sur une vieille carte céleste.
..mais me direz-vous, il manque quelqu’un ? Et bien oui et non : si Ikki intègre si tardivement le groupe des combattants de la justice, ce n’est pas un hasard. Il devait à l’origine constituer le plus redoutable adversaire de nos héros, revenant sans cesse À la vie, tel Murdoch dans MacGyver ^^ C’est pour cela qu’il se vit endosser la Cloth du Phénix. Figure de l’Éternel retour cher à Nietzsche, ce personnage reçut comme pouvoir le Hoô Gen Ma Ken, qui devait à l’origine modifier les souvenirs d’un adversaire à la guise d’Ikki. Finalement, introduire un loup solitaire dans la bande ne déplut pas à Kurumada, qui en fit même le frère du délicat Shun pour accentuer la diversité et la complémentarité de son groupe de héros.
Dès le début, Kurumada voulait que ses personnages portent des protections (zenka, ou habits parfaits). En bouquinant ses livres d’art antique, il s’aperçut que toutes les statues n’Étaient revêtues que d’étoles blanches. Il baptisa donc dans un premier temps ses protections Seinaru Komoro puis finalement Cloth.
Certaines idées déjà présentes dans ses précédentes oeuvres vont l'aider à parfaire son univers. On citera parmi celles-ci: Dans Ring ni Kakero : présence d’une Équipe de Grèce représentée par OrphÉe, Ulysse, Icare, Thésée et Apollon (les 4 derniers seront présents dans le Tenkai-hen!). Vient ensuite l’Équipe des dieux olympiens : Zeus, Cassandre, Créüse, Artémis, Orion, Prométhée, Méduse, Narcisse, Pégase, Vénus, Poséidon et Hadès. Le manga fait également mention d’une arme secrète provenant de la cité légendaire d’Atlantis : le Kaiser Knuckle. Le don du Misopethamenos apparaît Également dans ce manga. Ce manga, peu connu en France, recèle d'autres embryons de thèmes développés dans Saint Seiya : Kiku se fait enlever par des oiseaux, un domaine sacré où les héros doivent franchir plusieurs portes protégées chacune par un gardien, etc... Dans Fuma no Kojiro, les héros détiennent chacun une épée sacrée dont seul le détenteur peut se servir sans problème. Il est également fait référence à un « territoire sacré », source de tous les conflits et où les héros savent devoir lutter un jour. On nous y présente également la notion de Cosmo (Ordre en grec) ainsi que le concept opposé, celui de Chaos. Dans Otokozaka, est évoquée l’idée que chaque combattant a une étoile dans le ciel qui le guide dans sa destinée. Certains sont nés sous une bonne Étoile, d’autres sous une mauvaise Étoile…
L’idée du Cosmos provient donc d’une reprise de FnK, mais aussi des phrases cultes de ses films de karaté favoris, comme "Ki ga takamaru" (avec une réplique qui doit vous rappeler quelque chose : «Incroyable… son Qi est en train d’augmenter ! »), auquel s’ajoute le visionnage d’un documentaire décrivant chaque corps humain comme un Shoûchû (Microcosme, monde intérieur).
Les Gold Saints L’idée de faire apparaître les 12 Gold Saints était validée dès la mise en chantier du manga, mais souhaitant se les réserver comme ennemis ultimes, Kurumada s’occupa des autres constellations en premier et créa l’ordre intermédiaire des Silver Saints pour entre autres se donner du temps pour réfléchir à ses 12 « gros Bills » : au tout départ, il n’avait pas d'idée précise de qui serait quoi parmi l’ordre des Gold Saints mais s’était laissé plusieurs portes de sortie !
Mû Au Japon, le Bélier, en tant que signe du printemps, est considéré comme féminin. C’est donc l'androgyne Mû qui se vit affecter ce signe.
Roshi/Dohko Situation dégoupillée toute seule, l’idée de l’appeler Dohko viendra en même temps ainsi que l’utilisation du Misopethamenos.
Aiolia Il n’était censé intervenir dans les premiers chapitres que comme bonne conscience du Sanctuaire et modèle de vertu pour Seiya. Puis, le signe du Lion s’est imposé comme étant le reflet de celui du Petit Lion (la constellation initialement prévue pour Seiya !). Finalement, l’idée de Marin (dont le nom fait écho à Rin, nom initialement prévu pour le héros) s’est décantée avec tous les mystères autour de son identité et le background familial avec Aiolos s’est imposé au fur et à mesure dans l’esprit de l’auteur.
Milo/Camus Milo, Gold Saint du Scorpion, devait se révéler être le maître de Hyôga. Mais Kurumada opta plutôt pour le Verseau car l’eau et la glace devaient être logiquement associés.
Saga L’identité du Pope fut toujours le Saint des Gémeaux, et ce depuis le début de la saga (mon dieu, quel jeu de mots minable!). En revanche, il mit beaucoup de temps à décider si ce protagoniste devait souffrir d’un dédoublement de personnalité ou avoir un frère jumeau, avant de se décider pour…les deux ! De même, son nom devait initialement être Shura (en référence aux Ashura), mais jugeant le nom trop guerrier, il préféra l’attribuer au Saint responsable de la mort d’Aiolos.
Shaka De temps en temps, les mangaka reçoivent une commande de yomikiri (c’est à dire d’histoire one-shot basée sur leur série mais pouvant se dérouler en parallèle). Pour la première commande de ce type sur Saint Seiya (la seconde n’est autre que la Cygnus Story), Kurumada souhaitait revenir sur le passé d’Ikki sur Death Queen Island et faire intervenir un Gold Saint. Ainsi fut créé Shaka, dont le nom s’est imposé à l’auteur avant même de déterminer sa constellation.
Poséidon Le chapitre Poséidon a toujours été pensé comme une simple transition entre le chapitre Sanctuaire et le chapitre Hadès. Les idées initiales sont aussi très loin de ce que nous connaissons : Thétis briguait le poste de Général du Dragon des Mers et tramait en coulisses la guerre entre les deux camps et le personnage de Kanon ne devait apparaître que dans le chapitre Hadès ! Les Scales devaient également être teintées de bleu afin de souligner leur appartenance marine mais à la suite d’un sondage réalisé à l’initiative des responsables de l’anime, il s’avérait que le public de l’anime souhaitait revoir une opposition à nos héros qui ressemblât le plus possible aux Gold Saints.
28 novembre 2012 à 11:42:54
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[Opinion] Saga des Gémeaux
Que pensez-vous de Saga de Gémeaux ? (nous sommes le 30 mai )
Qu'appréciez-vous ou détestez-vous chez ce personnage emblématique de Saint Seiya ? Lui, le seul boss de fin d'arc majeur qui ne soit pas un dieu ou ne soit pas soutenu par le pouvoir de l'un d'entre eux , ce qui le place d'une certaine manière sur un pied d'égalité avec toutes ces divinités.
30 mai 2013 à 12:56:18
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Re : yôma de méphistophélès. (The Lost Canvas)
Hestia ,sa place est au foyer !
25 juillet 2013 à 14:47:08
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Sprite-comics et autres...
Bon, voilà, à peine arrivé que déjà je dévoile mes créations. Eh oui, je suis un ouf, moi ! Un gue-din ! Un déglingo ! Mais c'est dur pour moi d'ouvrir un tel topic parce que je suis timide.
Enfin bon, j'ai plusieurs choses à montrer :
Les sprites-comics
Les sprites-comics sont des sortes de bande dessinées, mais avec... des sprites. J'en ai fait de nombreuses au fil des années. Je ne vais pas toutes les mettre directement sur ce topic, vu que y'en a des centaines et elles sont assez private-jokesques, mais je peux toutefois fournir des échantillons.
Sur le thème des jeux vidéos : (Ne faites pas gaffe au titre, elles datent de 2008/2009 et je n'avais rien de plus original à proposer en ce temps-là, j'étais jeune et insouciant...). Celles qui suivent sont donc respectivement sur Ocarina of Time, Castlevania III, et la dernière fait une référence à Street Fighter.
Humour Numbyesque et privates jokes : (En espérant que vous apprécierez quand même). Attention, y'a de l'humour noir. Donc si votre âme est aussi sensible que celle de Shun ou que vous êtes facilement offensé, abandonnez toute espérance n'allez pas plus loin. Non, vraiment, c'est de l'humour vraiment borderline, parfois.
Autres créations :
A l'époque, je faisais des bannières sous Photoshop. Les voici réunies en set. C'était plus facile à mettre sur deviantart comme ça et j'ai la flemme de les uploader image par image.
Et sinon, il m'arrive de faire diverses manipulations spritesques randomesques (ou des trucs du genre) dont voici des échantillons :
Et enfin, voici tous mes gouts comprimés en une seule image énorme : http://fav.me/d4yih3u
Retrouvez-en plus sur mon deviantArt. Je précise que si mettre des liens direct est interdit, je le retirerai et passerais trois jours au Cap Sounion pour faire pénitence. http://numbyscuit.deviantart.com/
02 novembre 2013 à 22:12:24
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Re : (opinion) Alberich de Megrez
Alberich me fait penser que des crevures qui ne nous pètent pas un repentir bidon au moment de mourir, ça manque cruellement dans StS
29 mars 2014 à 12:00:46
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Re : [Soul of Gold] Episode 6
Comme dirait iago : "oh ben ça c'est une surprise !"
05 juin 2015 à 17:57:01
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Re : [TLC] Old Twins Gaiden (août 2015)
ikesanfomfr
13 août 2015 à 14:17:24
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