Dance with Wolves est un magnifique film. Même si j'ai pétée ma durite quand les deux compagnons se font abattre sous les yeux du gars.. :'(
Tu m’étonnes. A chaque fois que je vois cette scène, j'ai envie de rentrer dans le film et faire un massacre en gueulant "VENGEANCE !!! "
Chaussette, on t'aime :'(
J'ai rien contre le recyclage, quand on fait autant de BO que ces messieurs, c'est normal de revenir sur certaines bases qui fonctionnent. Je soulignais juste le fait qu'Horner était grillé à chaque fois. XD
Je crois sincèrement qu'ils ne s'en rendent pas compte qu'ils se recyclent parfois, comment se souvenir de chaque musique composée dans une carrière de 30-40 voir 50 ans !
Note, je viens de découvrir que c'était lui qui avait fait la BO du Petit dinosaure et la vallée des merveilles et de Braveheart (j'avais en tête que c'était Zimmer... ^^; ). Comme quoi, il sait se faire discret ce petit. [:lol]
Discret n'est pas le mot que j'aurais utilisé, surtout en parlant de la BO du Petit dinosaure et la vallée des merveilles. :o
J'avais bien compris que tu voulais dire qu'il pouvait fortement se diversifier. :D
Piste 1 - Above Earth 1"50
C'est vide, c'est creux, sans ambition, y'a pas d'autre mots. de 0"38 à 0"50, PAS UN SON. Sur une piste qui fait 1"50, c'est un peu grossier. Et le reste n'est pas mieux. Franchement, passez cette piste, y'a rien à écouter. Next. Pour la première piste de l'album, ça me laisse sacrément perplexe [:what]
Piste 2 - Debris 4"24
Quelques sons sympathiques à partir de 1"45, bien dans l'esprit du film, un peu "anxieux", on se doute bien sans avoir vu le film, qu'il s'agit d'un des passages les plus critiques du film. C'est pas mal fait, un peu oppressant, même si c'est loin d'être ma piste préférée.
Piste 3 - The Void 6"15
Pas grand chose pour réveiller le peu d'oreille mélomane que j'ai. A 2"15, un temps mort, qui laisse penser qu'on vient de changer de piste, mais il n'en est rien. Vers 3"45, Steven nous fait un peu de phasing (il prend le même son, et le décale pour le placer en simultané avec le précédent pour une impression de boucle). Peut mieux faire...
Piste 4 - Atlantis 3"43
Autant avec les autres pistes, j'arrive à resituer les passages du film, autant Atlantis, bah pas du tout. Pas une seule fois le mot "Atlantis" n'est prononcé dans le film, et franchement, j'ai du mal à voir ce qu'elle vient faire là. Il a ressorti une compo inutilisée d'un de ses autres films pour la caser dans Gravity ? Si ce n'était pas pour une critique de l'album, j'aurais sauté la piste a 0"30, mais j'ai voulu espérer jusqu'à la fin.
Piste 5 - Don't let go - 11"11
Une piste de plus de dix minutes. Première pensée : "y'aura forcément de bonnes choses". Wait and see. ET c'est ce que j'ai fait. J'ai waité, waité, et waité encore et encore. Jusqu'à 3"45, où - enfin - ça commence à partir un peu. Enfin, on sent son intention de mettre un peu d'épique, mais ça ne part pas assez, pas assez explosif, pas de passages qui me prennent aux tripes. Cette piste serait parfaite pour un film dy style "Microcosmos", mais là on est dans l'espace, je pense qu'il a du confondre... le mot cosmos ne fait pas tout, il faut se rendre à l'évidence, amis Saintseiyens. A 9"50, j'ai carrément sauté la piste, elle m'ennuie :o
Piste 6 - Airlock 1"57
Tout en douceur. Une des rares pistes où l'on n'entend pas ces p***** de bruits de réacteurs et de moteurs dont j'ai une sainte horreur, et qui gâchent le plaisir de toutes compos instrumentales.
Piste 7 - ISS 2"53
Piste plutôt cristalline, ça ne casse pas 3 pattes à un canard, mais ça se laisse écouter.
Piste 8 - Fire 2"57
Quelques bons passages qui me rappellent un peu la Bande Originale de "The Restless", composée, elle, par Shiru Sagisu, qui est notamment le compositeur du fameux anime "Bleach". Bref, un style "épique", de bons passages instrumentaux, entrecoupés de .... grésillements, sifflements, que je peux sans crainte qualifier d'inécoutable. Résultat, sur 2"57, la moitié est composée et vous transporte, l'autre moitié vous donne envie de vous couvrir les oreilles. [:???]
Piste 9 - Parachute 7"40
Je commence à accrocher un peu plus sérieusement au style du compositeur. Toujours axé sur la polarité, il mélange assez bien deux styles, cette fois le style orchestral /instrumental avec un style plus épuré, aérien, qui colle parfaitement avec l'esprit du film (bah oui, on est dans l'espace, alors forcément c'est vide). Et comme ils l'annoncent dès le début du film : Le son ne se propage pas dans l'espace
Et là, oui, effectivement, je comprends mieux cette phrase..., et j'ai envie de rajouter qu'il a du se perdre avant d'arriver jusqu'à moi également.
A 6" environ, un bon passage un peu moins "mou" que le reste, qu'on s'attend à voir exploser sur les dernières secondes, mais qui s’essouffle juste avant la fin. Dommage.
Piste 10 - In the blind 3"07
Le style s'assombrit, toujours façon "épuré". Quelques semblants de choeur, par ci par là. Mais rien qui me transporte.
Piste 11 - Aurora Borealis 1"43
Là, je suis touché, et ce, dès les 3 premières notes. Je resitue parfaitement l'histoire, un peu de piano, un carillon. Elle est vraiment belle, pas de "patte" excessive, pas de "trop-peu" musical. Un seul bémol, la durée... j'en aurais bien pris pour 5 minutes, mais avec 1"43, ça me laisse sur ma faim.
Piste 12 - Aningaaq 5"08
Elle commence tout doucement, très bas question volume. Si je n'avais pas vu le film, je me serais demandé si c'est pas une musique composée pour ceux qui veulent mettre fin à leurs jours. Le style ne change pas assez, c'est toujours très (trop) calme, j'attend plus qu'une chose, c'est que le composteur se lâche, parce que là, c'est moi qui vais mourir d'ennui.
Piste 13 - Soyuz 1"42
Steven reste fidèle à lui-même. Du soft, du soft... heureusement, elle ne dure pas bien longtemps, cette piste.
Piste 14 - Tiangong 6"28
Après 2 minutes, j'attend toujours... autre chose que des ptites notes. Et enfin ça vient, un violon. Un instrument qui ne me laisse jamais de marbre. 2"55, et là c'est le climax, le violon explose, le piano s'enflamme, j'en ai carrément des frissons. Par dessus, on entend encore quelques souffles des réacteurs de la navette -ça gâche un peu mon plaisir - mais ça n'en reste pas moins une track fabuleuse. 5"25, après un léger "passage à vide", Steven se reprend, et nous lâche un très beau morceau de composition, eh oui.
Piste 15 - Shenzou 6"11
On repart comme en 40, la composition est de plus en plus travaillée, les passages "nostalgiques" (entendez "instrumentaux relaxants pour les dépressifs ") se mêlent aux passages plus entraînants et plus empreints d'espoir de vivre, dans un combo époustouflant. Et quand on s'est dit pendant tout l'album, ce Steven Price va pas faire une longue carrière, à ce stade, on se dit "bordel, c'est un virtuose en fin de compte" ! Gimme me more ! 6 minutes intenses. Fabuleux. (A 5"05, il recraque, avec ses bruits de moteur et de réacteur, mais who cares, j'ai juste fait "next" )
Piste 16 - Gravity 4"35
A 2"30, une voix féminine, sur un style épique (avant ça, faut croire que j'ai dû m'endormir ?) 3"20, enfin une VRAIE VOIX, avec autre chose qu'une voix vocalisée par ordinateur. C'est autre chose, clairement, ça me transporte pas mal, un peu déçu en revanche que la musique qui porte le même nom que le film mette autant de temps à démarrer - surtout qu'il s'agit du Final de l'album...
Je suis sorti du ciné, avec beaucoup d'admiration pour la bande-son, vraiment. Arrivé chez moi à écouter l'album, j'ai été dans l'ensemble très déçu. A part quelques pistes qui sont vraiment excellentes (14 & 15), le reste est loin de me convaincre. Il faut sans doute l'apprécier avec le film, sans ça c'est le genre d'album que je ne réécoute pas souvent, trop mou dans l'ensemble, des bruits de moteurs insupportables, le genre d'album que je met en fond sonore quand j'ai du monde à l'apéro...
Quetaran