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Sujets - Prom
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« le: 16 juillet 2022 à 14:24:09 »
Premières images et confirmation de la thématique du temps avec les Moires/Parques
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« le: 22 août 2020 à 19:30:10 »
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« le: 22 janvier 2020 à 08:05:07 »
Je propose de créer un topic dédié si les modos en sont d'accord. Je commence avec un résumé détaillé en français (à partir des scans de mauvaise qualité donc il peut y avoir des coquilles ou des erreurs d'interprétation, je vous présente mes excuses d'avance) : Yato, jeune apprenti Saint (il n'est pas encore Saint de la Licorne), est en train de parcourir des ruines, une torche à la main. En effet, son maître lui a demandé dans le cadre de sa formation d'aller retrouver un artefact caché dans cet endroit reculé. Yato repense à son enfance avec Tenma et Sasha quand tout à coup, une main se pose sur son épaule ! Effrayé, il se retourne pour voir qui est là : c'est le jeune Regulus, le Chevalier d'Or du Lion ! Après l'avoir rassuré sur son identité, il explique qu'il traîne dans les parages car ce sont les vestiges d'un ancien temple dans lequel son père Ilias avait enquêté sur la présence d'une arme permettant potentiellement à un dieu de dominer le monde ou d'éradiquer toute civilisation. Choqué par l'importance que revêt désormais sa mission, Yato demande à Regulus s'il veut bien l'aider à accomplir la quête imposée par son maître, Kardia du Scorpion. "Eh bien, si ça vient d'un collègue Chevalier d'Or, je ne peux pas refuser", confie Regulus à un Yato soulagé d'au moins ne pas avoir à mourir seul ! Tout à coup, ils se font attaquer par des créatures ailées. Ce doit être la force de frappe de Gilgamesh, se dit Regulus. Yato commence à les combattre mais Regulus achève vite la tâche avec son Lightning Plasma, estomaquant l'apprenti Saint par son aisance et l'étendue de son pouvoir. Arrivant dans les tréfonds des ruines, les deux compères y trouvent une porte aux enluminures sacrées et devant, un homme couvert d'un manteau, qui leur demande s'ils ne seraient pas par hasard des descendants d'Adapa, le héros de la mythologie babylonienne qui avait trouvé le secret de l'immortalité. Devant l'incompréhension des deux Saints, l'homme au manteau déclare qu'il a reconnu en Regulus le génome d'un ancien visiteur. Yato se rappelle alors qu'Ilias avait dû quitter l'ordre des Saints et le Sanctuaire pour raisons de santé. "Et tu partageras le même destin, mon garçon, si tu continues sur le chemin de la guerre entre les dieux" dit l'homme au manteau. "C'est la voie que j'ai choisie" lui répond Regulus. L'homme au manteau révèle alors son identité : il est l'arme absolue dont il est question dans cette quête et prend la même forme que les créatures ailées affrontées auparavant. Il se met à tirer des rayons d'énergie dans tous les sens. Yato repense à son destin de Saint, il se sent inspiré par Athéna, qui renaît à chaque fois pour sauver le monde. De plus, sans jamais utiliser d'arme. Il a décidé de consacrer tout son corps et toute son âme pour la déesse. Regulus lui propose un stratagème : pendant qu'il fera office de bouclier, il demandera à Yato de déplacer le mécanisme de la porte sacrée, ce qui devrait désactiver la créature. Le plan marche à merveille, non sans que Regulus prenne une belle avoinée au passage. Regulus explique à Yato que ce gardien était chargé de réactiver le disque d'Enki, une arme terrifiante libérant des radiations qui peuvent polluer l'air, la terre, l'eau et ainsi éliminer toute trace de vie. C'est en empêchant une première fois sa réactivation que son père Ilias est tombé malade... ainsi que lui désormais. Yato reste interdit à deux titres : stupéfait par la puissance de l'arme qu'ils viennent d'annihiler mais triste pour son nouveau camarade. Regulus lui dit que c'est le propre d'un Saint de consacrer sa vie à la paix sur Terre et à la survie de ses habitants, que même s'il se passe des choses affreuses sur cette planète des gens de bien émergent toujours pour apporter leur contribution à la mission d'Athéna et qu'ils faut soutenir ces gens-là, car telle fut la leçon de son père et tel est le devoir d'un Saint. "C'est tout à fait exact !", retentit une voix. C'est Kardia du Scorpion, qui vient féliciter son élève et demander pardon à son confrère pour avoir volontairement interféré sur une mission qu'il souhaitait réaliser seul. Kardia tapote sur la tête de Yato en siogne de reconnaissance, qui en chiale de joie ... avant de s'apercevoir qu'il fait exactement la même chose à Regulus "Tu me rappelles mon pote Sisyphe" ^^ Les 3 personnages quittent les ruines sacrées (qui ressemblent un peu à Petra) pour rejoindre le Sanctuaire et c'est la fin.
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« le: 01 novembre 2017 à 09:08:35 »
ça vient tout juste de tomber : le fameux projet mystère de Kurumada sera bien un manga à paraître dans le RED Traduction ("à l'arrache") de l'annonce : Il y a quelques jours, j' (Izô Okada est le nom fictif d'emprunt du posteur des news sur le blog) ai assisté à un spectacle auquel je ne m'attendais pas dans le bureau de maître Kurumada. Il y avait sur la table des nemu avec le nom "Seiya" apposé dessus. Le sous titre était "Episode 0" et l'histoire est.... Malheureusement, je n'ai pas le droit d'en dire plus. De nouvelles informations seront présentées dans le magazine Champion RED de novembre. Si vous êtes fan de "Seiya", c'est à ne pas manquer !
http://kurumadapro.com/column/detail.php?id=71
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« le: 28 novembre 2012 à 11:42:54 »
Voilà, pour éviter les digressions, une compilation non exhaustive de comment est né ce fabuleux manga.
Kurumada a donné plusieurs interviews expliquant la genèse de Saint Seiya : elles ont souvent pris la forme d'entretiens publiés dans des parutions dédiées à l'oeuvre (Cosmo Special, Jump Gold Selection - en particulier le 3, Taizen...). Il y a plusieurs années de cela, un fan nommé Philip Ho, qui compulsa ces informations et les posta sur son site Internet (en anglais approximatif notamment). Mon travail consiste essentiellement en la retranscription de ses notes.
Vous trouverez ci-dessous les principales informations que j'ai pu en tirer (le travail n'est pas exhaustif, faute d'avoir tous ces entretiens sous les yeux pour corroborer, mais en voici une bonne partie) !
Disclaimer : je n'ai sélectionné que ce qui concerne la genèse du manga, je n'ai pas parcouru tout ce qui concerne l'anime, désolé.
Masami Kurumada a toujours su s’inspirer de ses œuvres littéraires et cinématographiques préférées, parmi lesquelles il cite volontiers : Au bord de l’eau, les poèmes de Li Pô, la trilogie du Seigneur des Anneaux, Les Chroniques de Narnia, la Bible, l’Exorciste, la trilogie du Parrain, Damien ou la Malédiction, Star Wars, James Bond (l’idée de « gadgets » ou d’outils spéciaux l’a toujours fasciné) et… Karate Kid, véritable inspiration de Saint Seiya!
C’est en effet après visionnage du film, sorti en 1984 sous le nom de « Best Kid » au Japon, que Kurumada commence à réfléchir sur un scénario qui, après moult transformations, aboutira à la saga que nous connaissons : l’histoire devait se dérouler dans les montagnes japonaises ; la fille du propriétaire d’un dojo trouve un jeune bébé abandonné sur le seuil. Elle le recueille et l’élève comme son petit frère ; le propriétaire du dojo assure son enseignement des arts martiaux. Les coups portés par les élèves étaient si violents qu’ils devaient porter des protections sur tout le corps. Les élèves sont appelés Seisenshi (guerriers sacrés). Les Seisenshi deviendront plus tard des Seitôshi puis des Saints. Le garçon adopté s'appelle Rin (ce qui signifie cloche ou roue).
Toujours marqué positivement par son périple en Europe effectué en 1980, il décide de transposer - par goût de l’exotisme - son héros en Grèce, afin que celui-ci puisse parfaire son apprentissage… décision très originale à l’époque, les Japonais n’étant pas particulièrement portés sur le dépaysement culturel. Il change ensuite le nom du garçon en Seiya (flèche sacrée) et étoffe le scénario du premier chapitre : de retour au Japon, Seiya se rend compte que son père adoptif a été tué et sa soeur enlevée par des bandits. Seiya se lance à sa/leur poursuite et demande de l’aide à ses « anciens camarades de baston ».
Pour la création des personnages, après avoir fixé l’idée des constellations et des armures protectrices (voir plus bas), Kurumada a sélectionné 10 héros de base puis s’est plié aux règles du shônen pour trouver ses héros principaux : - un mec au tempérament bouillonnant (nekketsu) : ce sera le héros, Seiya (qui désignera « flèche des étoiles » et non plus « flèche sacrée»). Il était censé être le Saint du Lion car Kurumada avait été impressionné par le phénomène des Léonides 'Shishiza Ryuusei Gun'. Il modifia son jugement après avoir eu l’idée de créer un ordre d’exception avec les 12 signes du zodiaque. Il dut alors trouver une autre constellation pour son héros principal. Le Petit Lion ? Oui… mais après discussion avec son tantô (éditeur) (en substance « si tu veux, tu peux faire un cheval, c’est cool les chevaux »), Kurumada opta pour Pégase, symbole s’il en est de la mythologie grecque. Par contre, le héros conservera l’attaque à base de météores, le fameux « Pegasus Ryuusei Ken ». - un mec posé et réfléchi : c’est Shiryû, le Saint du Dragon, chez qui presque tout est inspiré des oeuvres du poète Li Pô (son nom, son vieux maître, Lu Shan/Rôzan, l’Épreuve de la cascade, la légende du bouclier contre la lance - appelée Mao Dun, ce qui signifie opposition, confrontation, etc.). - un mec cool et détaché : Hyôga. Afin d’accentuer son côté « à part », Kurumada décida d’en faire un métis russo-japonais. L’épreuve du cassage du mur de glace avait d’abord été pensée pour Seiya mais finalement Seiya dut se contenter de briser une pierre en guise d’entraînement. Le personnage de la mère de Hyôga est inspiré par le manga 'Ninjya Bugei Chou'. - un mec mignon pour le public féminin : c’est Shun, dont le nom provient de la célèbre chanson 'Hoshi no Matataki' (« scintillement des étoiles »), le kanji matataki se lisant également Shun. L’idée de la chaîne triangulaire et la chaîne circulaire provient d’un dessin aperçu par Kurumada sur une vieille carte céleste.
..mais me direz-vous, il manque quelqu’un ? Et bien oui et non : si Ikki intègre si tardivement le groupe des combattants de la justice, ce n’est pas un hasard. Il devait à l’origine constituer le plus redoutable adversaire de nos héros, revenant sans cesse À la vie, tel Murdoch dans MacGyver ^^ C’est pour cela qu’il se vit endosser la Cloth du Phénix. Figure de l’Éternel retour cher à Nietzsche, ce personnage reçut comme pouvoir le Hoô Gen Ma Ken, qui devait à l’origine modifier les souvenirs d’un adversaire à la guise d’Ikki. Finalement, introduire un loup solitaire dans la bande ne déplut pas à Kurumada, qui en fit même le frère du délicat Shun pour accentuer la diversité et la complémentarité de son groupe de héros.
Dès le début, Kurumada voulait que ses personnages portent des protections (zenka, ou habits parfaits). En bouquinant ses livres d’art antique, il s’aperçut que toutes les statues n’Étaient revêtues que d’étoles blanches. Il baptisa donc dans un premier temps ses protections Seinaru Komoro puis finalement Cloth.
Certaines idées déjà présentes dans ses précédentes oeuvres vont l'aider à parfaire son univers. On citera parmi celles-ci: Dans Ring ni Kakero : présence d’une Équipe de Grèce représentée par OrphÉe, Ulysse, Icare, Thésée et Apollon (les 4 derniers seront présents dans le Tenkai-hen!). Vient ensuite l’Équipe des dieux olympiens : Zeus, Cassandre, Créüse, Artémis, Orion, Prométhée, Méduse, Narcisse, Pégase, Vénus, Poséidon et Hadès. Le manga fait également mention d’une arme secrète provenant de la cité légendaire d’Atlantis : le Kaiser Knuckle. Le don du Misopethamenos apparaît Également dans ce manga. Ce manga, peu connu en France, recèle d'autres embryons de thèmes développés dans Saint Seiya : Kiku se fait enlever par des oiseaux, un domaine sacré où les héros doivent franchir plusieurs portes protégées chacune par un gardien, etc... Dans Fuma no Kojiro, les héros détiennent chacun une épée sacrée dont seul le détenteur peut se servir sans problème. Il est également fait référence à un « territoire sacré », source de tous les conflits et où les héros savent devoir lutter un jour. On nous y présente également la notion de Cosmo (Ordre en grec) ainsi que le concept opposé, celui de Chaos. Dans Otokozaka, est évoquée l’idée que chaque combattant a une étoile dans le ciel qui le guide dans sa destinée. Certains sont nés sous une bonne Étoile, d’autres sous une mauvaise Étoile…
L’idée du Cosmos provient donc d’une reprise de FnK, mais aussi des phrases cultes de ses films de karaté favoris, comme "Ki ga takamaru" (avec une réplique qui doit vous rappeler quelque chose : «Incroyable… son Qi est en train d’augmenter ! »), auquel s’ajoute le visionnage d’un documentaire décrivant chaque corps humain comme un Shoûchû (Microcosme, monde intérieur).
Les Gold Saints L’idée de faire apparaître les 12 Gold Saints était validée dès la mise en chantier du manga, mais souhaitant se les réserver comme ennemis ultimes, Kurumada s’occupa des autres constellations en premier et créa l’ordre intermédiaire des Silver Saints pour entre autres se donner du temps pour réfléchir à ses 12 « gros Bills » : au tout départ, il n’avait pas d'idée précise de qui serait quoi parmi l’ordre des Gold Saints mais s’était laissé plusieurs portes de sortie !
Mû Au Japon, le Bélier, en tant que signe du printemps, est considéré comme féminin. C’est donc l'androgyne Mû qui se vit affecter ce signe.
Roshi/Dohko Situation dégoupillée toute seule, l’idée de l’appeler Dohko viendra en même temps ainsi que l’utilisation du Misopethamenos.
Aiolia Il n’était censé intervenir dans les premiers chapitres que comme bonne conscience du Sanctuaire et modèle de vertu pour Seiya. Puis, le signe du Lion s’est imposé comme étant le reflet de celui du Petit Lion (la constellation initialement prévue pour Seiya !). Finalement, l’idée de Marin (dont le nom fait écho à Rin, nom initialement prévu pour le héros) s’est décantée avec tous les mystères autour de son identité et le background familial avec Aiolos s’est imposé au fur et à mesure dans l’esprit de l’auteur.
Milo/Camus Milo, Gold Saint du Scorpion, devait se révéler être le maître de Hyôga. Mais Kurumada opta plutôt pour le Verseau car l’eau et la glace devaient être logiquement associés.
Saga L’identité du Pope fut toujours le Saint des Gémeaux, et ce depuis le début de la saga (mon dieu, quel jeu de mots minable!). En revanche, il mit beaucoup de temps à décider si ce protagoniste devait souffrir d’un dédoublement de personnalité ou avoir un frère jumeau, avant de se décider pour…les deux ! De même, son nom devait initialement être Shura (en référence aux Ashura), mais jugeant le nom trop guerrier, il préféra l’attribuer au Saint responsable de la mort d’Aiolos.
Shaka De temps en temps, les mangaka reçoivent une commande de yomikiri (c’est à dire d’histoire one-shot basée sur leur série mais pouvant se dérouler en parallèle). Pour la première commande de ce type sur Saint Seiya (la seconde n’est autre que la Cygnus Story), Kurumada souhaitait revenir sur le passé d’Ikki sur Death Queen Island et faire intervenir un Gold Saint. Ainsi fut créé Shaka, dont le nom s’est imposé à l’auteur avant même de déterminer sa constellation.
Poséidon Le chapitre Poséidon a toujours été pensé comme une simple transition entre le chapitre Sanctuaire et le chapitre Hadès. Les idées initiales sont aussi très loin de ce que nous connaissons : Thétis briguait le poste de Général du Dragon des Mers et tramait en coulisses la guerre entre les deux camps et le personnage de Kanon ne devait apparaître que dans le chapitre Hadès ! Les Scales devaient également être teintées de bleu afin de souligner leur appartenance marine mais à la suite d’un sondage réalisé à l’initiative des responsables de l’anime, il s’avérait que le public de l’anime souhaitait revoir une opposition à nos héros qui ressemblât le plus possible aux Gold Saints.
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