Les nouveaux héros vu !
Techniquement, le film est très impressionnant. San Fransokyo est absolument magnifique, tellement que j'aurais bien aimé en voir plus. Les personnages sont également réussis, mention à Hiro, le chibi-Seiya. J'ai particulièrement apprécié l'animation des micro-robots. La bande-son accompagne bien les images, même si j'aurais du mal à reconnaître un thème, mais c'est un problème récurrent.
La galerie des personnages est variée, pas mal sont attachants, Tadashi en tête. Baymax, même s'il n'est qu'un robot, est également très touchant, notamment sur la fin. J'ai bien accroché aux héros en tout cas, notamment à Go Go (ch'uis namoureux), et la tante en a à revendre (ch'uis namoureux aussi). Le Big Bad est un peu transparent mais sa raison d'être méchant est suffisante.
Côté scénar', c'est globalement assez classique mais ça n'en reste pas moins efficace. En vrac, j'ai aimé :
- La mort de Tadashi. C'était osé.
- Hiro qui sombre du côté obscur et transforme Baymax en machine à tuer.
- Le combat final.
- Le sacrifice de Baymax. J'étais à peu près certain de son retour mais sur l'instant, ça fait son petit effet. J'avais des larmichettes à l’œil.
Au passage, j'ai apprécié le fait que le Big Bad n'est pas l'industriel. Je m'attendais à un plot twist mais je n'avais pas vu venir le prof. En fait, je pensais que ça allait être Tadashi. [:aie]
Au final, j'ai passé un très bon moment. Excellent film.
Zootopie.
J'ai a-do-ré. Mais vraiment a-do-ré. C'était par-fait.
Techniquement, c'est du Disney, ça casse la barraque. La galerie des personnages est étoffée et remplie de personnalités hautes en couleur. Mention spéciale au deux héros, Judy et Nick, qui fonctionnent très bien ensemble. Et Judy est juste TROP TROP MEUGNONNE. [:onion shy] [:onion shy] [:onion shy]
Le scénario du film n'est pas d'une originalité folle (malgré quelques rebondissements sympathiques) mais on suit sans déplaisir les aventures de notre duo de choc, tout en passant par toutes les émotions. Le film est très souvent drôle (les paresseux, dat crise de rire) mais adopte occasionnellement un ton plus grave (après la conférence de presse). C'est là son deuxième niveau de lecture. Ce film milite pour un monde où le vivre ensemble n'est pas brisé par les différences. Il ne nie pas les différences mais les accepte, et les met en avant dans ce qu'elles offrent de mieux. Le nom de "Zootopie" prend alors tout son sens.
Bref, une très belle réussite pour Disney, qui plaira à la fois aux petits et aux grands.
Foncez le voir !
Je suis allé le voir hier, je suis partagé. En introduction, je dois préciser que je déteste le dessin animé Disney depuis ma plus tendre enfance pour une raison assez simple : j'ai lu les nouvelles de Kipling avant. Je précise parce que ça a une importance qui peut ne pas du tout en déranger d'autres pour ce film.
C'est absolument splendide, superbe, on en a plein les yeux. L'ambiance est beaucoup plus noire que celle du DA (très bon point) même si on a toujours de l'humour avec Baloo. Beaucoup de points ont été réécrits pour faire tourner l'histoire autour de la menace de Shere Khan, et ça passe très bien. Le rythme est bien géré, et on ne s'ennuie pas une seconde. Bagheera est mer-veil-leux, touchant aux larmes. La tribu des loups aussi. Très bon point pour avoir fait des singes les petites saloperies qu'ils sont. On a gardé Louie, ma foi, à la rigueur...
Par contre, put... mais il chante !! Baloo aussi ! [:facepalm] [:onion blah] Mais non, ça ne va pas du tout ! A la rigueur Baloo peut s'expliquer vu la vision que le réalisateur du film a de lui, et c'est annoncé, mais Louie, on ne pige pas pourquoi au milieu d'une scène effrayante, il se met à chanter sa petite mélodie guillerette.
Je mets aussi un très mauvais point à Kaa. Un jour, on comprendra que ce serpent n'est pas une grosse enflure mais un allié fascinant qui ne peut justement pas hypnotiser Mowgli et se sert de ce pouvoir pour l'aider ! J'attends le film de Serkis, où il paraît que Kaa serait un mentor héroïque. [:bave] Et si on pouvait me faire un True-Baloo aussi, je suis preneur.
Bref c'est un bon film, honnêtement. Par contre il essaie un peu trop par moments de nous rappeler le DA de notre enfance, et c'est... étrange vu la vision assez différente dans l'ensemble.
Ralph et Vanellope débarquent sur l'Internet en 2018 ! (https://www.facebook.com/Disney/videos/10153760073335954/)
(https://fbcdn-sphotos-g-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xta1/t31.0-8/13528120_10153760146255954_2948668591527563796_o.jpg)
Bonjour, je suis Claire Chazal...
Le Monde de Dory - oui mais
Un an après que Marin ait retrouvé Némo grace a Dory et que tout ce petit monde ait emménagé sur la Grande Barrière australienne, Dory commence a avoir des flashback sur son enfance et ses parents et décidé de partir a leur recherche... une fois arrivés sur le lieu de naissance de Dory, nos héros s’étant séparés on suivra ensuite en parallèle les péripéties de Dory et de l’acariâtre poulpe Hank d'une part et de Némo (oui Némo accompagne Marin et Dory pour ce voyage) et de son râleur de père qui tentent d'amadouer (avec l'aide de deux lions de mer) un oiseau de mer qui a un pet au compteur de l'autre.
Oui en 13 ans IRL (déjà ?!) après le 1er film, la 3D ♫ sous l'ocean ♪ est toujours aussi jolie et n'a pas pris une ride et les mimiques des poissons, oiseaux et mammifères marins sont toujours aussi fendardes mais bon voila, l'animation superbe des animaux, plusieurs nouveaux personnages sympatiques et quelques crises de fou-rire quand meme ne peut pas vraiment faire oublier pas mal de cotés invraisemblables de cette histoire. Je veux dire Le Monde de Némo était plutôt cohérent dans sa representation du long et difficile road trip d'un vieux grincheux et d'une lunatique loufoque (un peu une sorte de prémisse de ce qu'on verra dans Up) qui veut sauver son fils d'un coté et des effort de la bande a Gill pour s’échapper de leur aquarium pour éviter de finir aux mains de la niece du dentiste de l'autre.
Ici, que nenni, nos 3 amis poisson vont passer magiquement de la grande barrière australienne a la cote californienne en moins de deux (rien que ce voyage est facilement 10 fois plus long et difficile que le voyage du 1er film). Une fois arrivés sur place nos 3 héros vont passer plus de temps hors de l'eau a passer d'un bac a un autre (et aussi via des aquariums et jet d'eau douce ou meme des bac a serpillière [:aie]) ou dans la tuyauterie d'un institut océanographique que dans l'ocean. De plus, bien que correctement rendue, les eaux frigide de la Californie sont bien plus sombres et ternes que les récifs tropicaux de la grande barrière ; idem pour la tuyauterie pleine de moules de l'institut alors que la séquence dans les eaux saumâtres du port de Sydney était sommes toutes plutôt courte dans le 1er film.
Bon bref c'est un peu tout much sur le coup et c'est sans compter que le tout se se termine par Hank et Dory qui conduisent un camion sur une autoroute californienne bondee avant que tout ce petit monde, parents de Dory, poulpe, requin-baleine et beluga compris ne se retrouvent magiquement sur la Grande Barrière a nouveau pour le final.
Après le film a quand meme de bonnes trouvailles comme le genial, très chameleon et très acariâtre poulpe Hank (a quand une suite dédiée sur Hank qui serait très bien dans le role d'infiltration ou dans un remake sous-marin de Prison Break [:lol]) ou encore Destiny le requin-baleine myope et Bailey le beluga aux super pouvoir (cf Daredevil dans le film avec Ben Afleck).
Sinon :
Ooooooooooooooui Dooooooooooooooory saiiiiiiiiiiiiiiiiiiit vraaaaaiment paaaaaaaaaarler baleiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine
Au final certes oui j'ai passé un (court) moment drôle et rigolo mais je n'ai pas du tout été époustouflé par ce Pixar. En fait, plus que le film principal, c'est le court métrage Piper qui précède ce film qui m'a sacrément plus, tant par son rendu, son atmosphere, ses prises de vue et sa narration (il est génial). Ca avait été sacrement le pied pour Le Monde de Némo, Ratatouille, Wall-E et dans une moindre mesure Up, mais la non, le compte n'y est pas et je commence a me dire que ca fait longtemps que les Pixars ne m'interpellent plus trop. Et si je fais le compte, après le sacrement décevant Brave, j'ai en fait zappé tous les Pixar qui ont suivi (que ce soient des suites / préquelles ou de nouvelles IP). Vu que j'avais franchement adoré le Zootopie de Disney en debut d’année, je veux bien croire que toute la magie créative s'est enfuite chez ou a été entièrement fagocitée par Disney. Nous verrons bien si Coco (une nouvelle IP inspirée du jour des morts / Grim Fandango) et les Indestructibles 2 remontent un peu plus la barre (franchement Cars 3 je fais l'impasse et Toy Story 4 ca sent le manque d'imagination quoi).
Sinon, faudrait compter combien de fois le nom de Claire Chazal est mentionné dans le film... (dans la VO c'est Sigourney Weaver qui fait la voix a la place)
PS : rester jusqu’à la fin des credits pour une courte scene avec des persos du 1er film.
CARS 3 :
J'en avais lu pas mal de critiques assez négatives et c'est donc plutôt à reculons que j'y suis allé. Mais c'était pour faire plaisir et accompagner mes gosses.
Et bien, alors oui, c'est certain, c'est vraiment un film pour enfant : l'intrigue et le message sont simples ; tout se finit bien ; du Disney par jus.
Mais, en définitive, une fois que le cerveau passé en mode "enfant" et le film pris pour ce qu'il est (un film pour enfant, donc), j'ai passé un plutôt bon moment !
En 1er lieu, et c'est maintenant habituel avec les Disney-Pixar, c'est beau. Il n'y a pas à tortiller, c'est vraiment bien foutu. Sur grand écran, ça claque bien !
Et puis, le message du film, basé sur l'héritage, la passation, est finalement amené suffisamment finement (wow, ça en fait des adverbes) pour que ça passe bien sans être trop lourd.
Par exemple, le big twist final, je ne l'ai étonnamment pas vu venir, alors que, pourtant, généralement, dans les Disney, on les voit venir à 300 km.
En définitive : Pas un film exceptionnel et inoubliable, mais un excellent divertissement pour la famille.
Je viens de voir des images de Aladdin par Disney sur twitter :
https://twitter.com/oscarnoyukue/status/1075386588668907520
(https://pbs.twimg.com/media/DuyKZivU8AEPk4V.jpg)
(https://pbs.twimg.com/media/DuyKZivV4AAxyDf.jpg)
(https://pbs.twimg.com/media/DuyKZisVYAA6-q4.jpg)
Alors si au niveau des photo de tournage, l’ambiance à l'air d'être là, ne m’étant pas renseigné sur le casting, je suis très surpris de l'acteur pour le génie. Mais remarque, vue que ça fait un moment qu'il n'a pas fait de rôles plus "comique" il me semble, ça donne une bonne occas pour qu'il ce lâche un peu. J'attends de voir pour le coup :).
Aladdin
Ma foi, Aladdin reste mon film préféré de Disney de la "grande époque". Je suis content de dire que j'ai tout autant adoré sa version live. [:love]
Comment le situer en comparaison par contre ? Faut dire que c'est un peu variable les adaptations live de Disney avec d'un côté des adaptation avec une approche vraiment différente comme "Maléfique" ou "Peter et Eliott le Dragon" et de l'autre ce beaux copier/coller comme la Belle et la Bête ou Cendrillon.
Ma foi on tiens plus du second cas que du premier il faut bien l'admettre, mais il reste suffisamment de variation pour rendre la vision intéressante même en connaissant l'original par coeur. Si je devais comparer à la Belle et la Bête, je dirais que là où ce dernier était un copier/coller avec des scènes en plus... là on serait plus une copier/coller mais avec des variations sympathiques dans le développement et les personnages. Rien de bien révolutionnaire mais qui offre un peu de nouveauté quand même avec mention spéciale pour la servante de Jasmine (et sa délirante relation avec le Génie) et le Capitaine de la Garde. Le tout, 2019 oblige, est aussi saupoudré d'un message très girl power en monde émancipation de la femme mais qui à la mérite de pas faire tâche et d'offrir de bon moments sur le sujet aussi. A noter aussi un surprenant moment d'action dans le climax. [:aloy]
Mention spéciale au délirant moment où Aladdin laisse entendre qu'il veut "acheter" Jasmine à son père [:aie]
Gros point fort du film : son casting. Tout le monde se foutait de l'annonce de Will Smith en Génie mais c'est clairement lui qui tire le plus son épingle du jeu, il est formidable de bout en bout avec une interprétation du Génie très différente de l'original mais qui n'a rien à lui envier. Le reste est de la qualité également et le seul bémol vient à vis à vis de Jafar : il faut le dire dont le charisme est inexistant... MAIS paradoxalement ça collez assez au traitement du personnage dans le film qui a un côté presque pathétique. Je ne saurais dire si c'est volontaire ou pas néanmoins. [:fufufu] Le traitement de Iago est assez poilant ausis curieusement, ce n'est plus un personnage cartoonesque qui parle comme dans l'original mais il est traité plus comme un "vrai" perroquet... sauf qu'il commente les événements [:lol]
Pour le reste le film est superbe et joliment réalisé - et le seul bémol sur ce plan c'est qu'on ne reconnait guère la patte de Guy Ritchie dans la réalisation (hormis de rares accélération lors de "Je Vole" et durant le générique de fin), en faisant sans doute son film le plus impersonnel.
Musicalement on retrouve toutes les chansons de l'original, avec parfois ci et là quelque changements dans les paroles - souvent pour mieux coller à l'image qui a changé depuis le dessin animé. Mais certaines comme "Ce Rêve Bleu" sont identiques.
Pour finir excellente VF également - Will Smith y et d'ailleurs doublé (voix et chant) par Anthony Kavanagh qui rempile chez Mickey après Vaiana mais dont on apprécie la prestation qui se rapproche de son doubleur habituel.
Bref, du tout bon mais qui ne convaincra sans doute pas ceux qui trouve vain de refaire ces films en live. :o
-Sergorn
J'ai du mal à voir le develloppement des perso dans ce film tant ils restent plus ou moins tels qu'il étaient à la fin du premier et n'évoluent pas dans le film(et l'intrigue fait tout pour qu'ils n'évoluent pas)
Elsa se sent mal dans sa peau avec ses pouvoirs et se retient de ne pas faire ce qu'elle a fait dans le premier: resultat, le film lui offre un endroit où elle pourra être elle même. Empechant le perso d'evoluer et de surpasser ses craintes.
Anna devient Reine, mais pas par ses propre moyen, car sa soeur la designe pour ça et en plus elle peut sans limite appeller sa soeur à la rescousse, bref, zero évolution du perso
Kristoff, l'intrigue se plait à se moquer de lui et de l'empecher de changer en ne lui permettant pas de demander Anna en mariage.
La non evolution des persos est même crié par les persos en chansons "Rien ne change".(contrairement au Renouveau du précédent film) Le seul qui dit changer, c'est Olaf pour au final redevenir ce qu'il a toujours été.
Por moi, la Reine des Neige 2, c'est Le Roi Lion 2 avec plus de moyen et de moins bonnes chansons. C'est une suite divertissante, mais sans interet.
Sinon, Vaiana, je l'ai trouvé correct sans plus. Il est très loin Ralph, Raiponce, la Reine des Neige ou les Nouveaux Heros pour moi. C'est clairement un disney de seconde zone comparable à La princesse et la Grenouille
Vu Raya hier soir, j'ai trouvé ça très sympa, très beau et vraiment cool à regarder. Voir ce type de scène de combat dans un Disney, c'est surprenant en bien. J'ai passé un bon moment.
Par contre, gros bémol de l'histoire du film, les méchants s'en sortent beaucoup trop bien. Niveau morale, j'ai trouvé ça douteux.
Vu le nouveau Disney, ENCANTO
(https://fr.web.img6.acsta.net/pictures/21/09/29/10/15/0378531.jpg)
Disons le tout de suite, je sors assez mitigé de ce dernier Disney...
Coté positif :
C'est TRES beau, c'est coloré, c'est chatoyant. Une nouvelle fois, Disney a mis le paquet sur les effets visuels.
Et c'est rythmé et fluide : Tout s'enchaine vite, pas de temps morts, pas le temps de s'ennuyer.
Un autre détail que j'ai apprécié car osé : l'histoire se passe quasi-exclusivement dans une maison et ses tout-proches alentours. Pour une fois, ce n'est pas une grande aventure aux 4 coins du monde : ça change et c'est plaisant.
Et puis, explorer les rapports familiaux, les petits secrets de familles, les non-dits, les petites concessions et les grandes frustrations, sans pour autant tomber dans une analyse psychologique chiante est un vrai défi qui a été parfaitement relevé par Disney.
Coté moyen :
Pour une fois, les chansons (pratiquement inévitables dans un Disney) servent à la narration. Je veux dire, elles ne sont pas là seulement "pour faire joli" ou pour faire une petite pause féérique dans le film (et vendre des BO ensuite [:aie]). Dans ce film, beaucoup d'informations sont données pendant les chansons, dans les paroles : elles affinent le caractère ou l'état émotionnel des perso. Par conséquent, si on n'écoute pas les chansons, on rate un tas de trucs.
En soit, ce n'est pas une mauvaise idée. Je trouve même ça plutôt audacieux. Ca donne un vrai intérêt aux chansons.
Là où ça coince, c'est que le débits des paroles est très importants, ça raconte beaucoup de choses en rythme mitraillette. Raconter des trucs, c'est bien, mais balancer le tout avec le phrasé d'Eminem sous coke, c'est moins bien.
Du coup, pour un adulte un peu attentif, ça passe, mais un gosse inattentif (pléonasme ? [:aie]) ratera tout un pan de l'histoire.
Coté négatif :
C'est très convenu. Sans réelle surprise.
Ce film devrait être déconseillé aux diabétiques tant il dégueule de bons sentiments. Bien sûr, c'est Disney, ça sera forcément mignon choupi. Mais un peu plus de retenue sur le sucre versé par semi-remorque pourrait être appréciable.
Je l'ai vu aussi et je te rejoins sur les chansons. En fait, si on les retire, on perd de gros pans de l'histoire, mais il faut s'accrocher à son siège pour ne pas louper un rime. Et, personnellement, il y en avait encore trop, dont certaines auraient pu être aisément remplacées par des dialogues. Surtout que, finalement, celle que j'ai préféré est l'avant-dernière ("Mariposa") qui est la seule qui ne soit pas chantée par les personnages.
Sinon, le film est visuellement magnifique et fourmille de bonnes idées (la maison est un vrai personnage à elle seule), mais je n'ai pas réussi à m'intéresser au personnage principal, ce qui fait que je me suis un peu fait suer. Je l'ai même trouvé longuet alors qu'il fait le temps habituel d'un Disney (donc aux alentours d'1h30). La dernière fois que j'ai eu envie de regarder ma montre sur une production de la souris aux grandes oreilles, c'était sur Les mondes de Ralph à cause de l'humour rase-bitume. Là, c'est pas tant le manque de double-lecture - parce qu'il y en a (je ne suis pas sûre que les enfants comprennent aussi vite d'où vient réellement le problème de cette famille) - mais peut-être du manque de tension dramatique, d'enjeux. Il faudrait sûrement que je le revois pour me faire une réelle idée.
Par contre, énorme bon point : il n'y pas d'histoire d'amour (ou, du moins, elle ne concerne pas l'héroïne et ne prend qu'une place mineure dans l'histoire). Là, je dis : oui. :D
Par contre, énorme bon point : il n'y pas d'histoire d'amour (ou, du moins, elle ne concerne pas l'héroïne et ne prend qu'une place mineure dans l'histoire). Là, je dis : oui. :D
C'est vrai que c'est... rafraichissant ! [:lol]
Par contre, un autre truc me chiffonne par rapport à ce film, et dont je n'ai pas encore parlé :
C'est sa morale !
En gros, rien n'est plus important que la famille. Il faut tout faire pour préserver l'unité de sa famille.
Et puis, il faut se rendre utile, travailler pour sa communauté.
Il y a comme un coté Travail, Famille, Patrie, non ? ::)
Par contre, un autre truc me chiffonne par rapport à ce film, et dont je n'ai pas encore parlé :
C'est sa morale !
En gros, rien n'est plus important que la famille. Il faut tout faire pour préserver l'unité de sa famille.
Et puis, il faut se rendre utile, travailler pour sa communauté.
Il y a comme un coté Travail, Famille, Patrie, non ? ::)
C'est vrai que ça part un peu du principe que toutes les familles sont douces et aimantes, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas (le gosse qui se fait tabasser par ses parents ou violer par son oncle, il n'a pas trop envie de préserver l'unité familiale...), et que, quand tu fais des concessions pour elle, c'est bien (même si c'est au mépris de ton propre bien-être).
Après, on la voyait venir à plusieurs kilomètres, cette morale, c'est même un peu le fil conducteur de tout le film. Ce qui fait que j'avais un peu pitié de l'héroïne et j'avais envie de lui dire : "Barre-toi ! Tu vois bien que tu ne fais pas partie de leur monde. Personne te regarde alors que t'as des capacités de ouf." C'est même presque dérangeant de voir cette famille mise sur un piédestal alors qu'elle est hyper toxique. [:onion sweat]
Et d'ailleurs, il y a un grand débat au sujet des pouvoirs : l'équipe de production a-t-elle bien fait de redonner les pouvoirs de chacun des membres de la famille à la fin (parce que c'est finalement le symbole de l'unité retrouvée de la famille, même si cela signifie que l'héroïne revient au point mort) ? Ou, au contraire, elle aurait dû poursuivre dans la voie de la dernière chanson où tu vois chaque membre se comporter comme le péon lambda (ce qui remettait tout le monde sur le même pied d'égalité et évitait donc les jalousies potentielles) ?
Personnellement, je penche plutôt pour le deuxième camp. Notamment parce que leur redonner leurs pouvoirs rend totalement caduques les scènes que l'on voit juste avant où ils reconstruisent en se servant de leurs deux bras et où ils vantent le fait que, au final, ne pas avoir des pouvoirs, c'est bien aussi. Certes, ça fait happy end et compagnie, mais ça ne résout absolument rien. Parce que là, finalement, peut-être que dans dix ans, on va retomber dans le même schéma avec le prochain descendant qui n'aura pas de pouvoir non plus, alors que son cousin du même âge, si. C'est un peu : tout ça pour ça... [:aie]
J'ai vue Encanto aussi et @Bouloche Le Foufounet je suis pas tout à fait d'accords avec toi sur cette partie là :
Par contre, un autre truc me chiffonne par rapport à ce film, et dont je n'ai pas encore parlé :
C'est sa morale !
En gros, rien n'est plus important que la famille. Il faut tout faire pour préserver l'unité de sa famille.
Et puis, il faut se rendre utile, travailler pour sa communauté.
Il y a comme un coté Travail, Famille, Patrie, non ? ::)
J'ai plutôt l'impression que ça le critique justement. Puisque si la famille ce détruit d'elle même, c'est justement parce qu'elle fait tous pour sembler unis, ce rendre utile, en négligent ses propres membres, Bruno qui s'enfuit, Louisa qui fait un burn out, Isabella qui ne peux pas s’exprimer, Pepa qui doit constamment gérer ses émotions, Dolores qui ne peux surement pas dormir tranquille sans parler des gens qui ont un secret et ne veuillent sans doute ni la regarder dans les yeux ou devenir trop proche d'elle, sans oublier Julietta qui doit être au fourneau quasiment tous le temps pour soigner tous le monde... La morale est plutôt que pour qu'une famille soit solide et avant d'aider la communauté, il faut pensé à soi en s'accordant du repos et ne pas hésité à s’exprimer aussi bien sur ce que l'on aime ou pas (comme Isa), que sur ses feelings (Louisa), ni tourner le dos ou rejeter la faute sur quelqu'un qui à juste voulu te prévenir.
Sinon un autre éléments que vous avez pas évoquer et que j'aime bien, et finalement assez rare dans un Disney j'ai l'impression :
Même si il y a conflit, on ne peux pas dire qu'il y ai d'antagoniste. Et je ne voit que Vice Versa qui est aussi comme ça, qui pour le coup est lui aussi intimiste comme Encanto.
Concernant les chansons, je les ai adoré et elle me sont resté en tête bien après le film(tous comme j'avais adoré celle de La reines des neiges 2). Des films Disney de cette génération post Raiponce et que j'ai vue, à savoir :
Raiponce, Rebelle, Les mondes de Ralph 1, Monstre Academy, La reines des Neiges 1 et 2, Les nouveaux Héros, Vice Versa, Zootopie, Vaiana, Raya et le dernier dragon et Encanto.
Encanto et Raya sont sans doute mes deux favoris alors qu'ils sont quasiment au antipodes l'un de l'autre [:lol].
J'ai vue Encanto aussi et @Bouloche Le Foufounet je suis pas tout à fait d'accords avec toi sur cette partie là :
J'ai plutôt l'impression que ça le critique justement. Puisque si la famille ce détruit d'elle même, c'est justement parce qu'elle fait tous pour sembler unis, ce rendre utile, en négligent ses propres membres, Bruno qui s'enfuit, Louisa qui fait un burn out, Isabella qui ne peux pas s’exprimer, Pepa qui doit constamment gérer ses émotions, Dolores qui ne peux surement pas dormir tranquille sans parler des gens qui ont un secret et ne veuillent sans doute ni la regarder dans les yeux ou devenir trop proche d'elle, sans oublier Julietta qui doit être au fourneau quasiment tous le temps pour soigner tous le monde... La morale est plutôt que pour qu'une famille soit solide et avant d'aider la communauté, il faut pensé à soi en s'accordant du repos et ne pas hésité à s’exprimer aussi bien sur ce que l'on aime ou pas (comme Isa), que sur ses feelings (Louisa), ni tourner le dos ou rejeter la faute sur quelqu'un qui à juste voulu te prévenir.
En fait, c'est ce qui ressort avec les personnages de Louisa et Isabella essentiellement. Surtout cette dernière qui avoue texto (et pas emberlificoté dans les paroles d'une chanson) qu'elle n'a aucune envie d'épouser le beau gosse du village, qu'elle le fait simplement parce que c'est ce que sa famille attend d'elle. Mais ce n'est pas aussi franc avec tous les autres membres possédant un don, ou n'en possédant pas d'ailleurs (Mirabella est très douée de ses mains pour coudre ou fabriquer des objets, mais personne ne la félicite pour ça ou ne lui dit, à la fin, qu'elle pourrait en faire son métier). Tu parles de Julietta, par exemple, mais jamais on ne l'entend se plaindre du fait qu'en effet, elle passe sa vie devant les fourneaux pour pouvoir faire profiter de son don à tous les autres.
Du coup, le message de penser d'abord à soi est quand même très étouffé par ce retour au point de départ à la fin du film. C'est pour ça que l'idée qu'ils perdent définitivement leur don à la fin aurait été mieux et aurait permis, justement, à tous d'exprimer ce qu'ils sont. Parce que là, il est clair que dans un mois, on va recommencer à demander à Louisa de porter des trucs lourds, à Isabella de gérer les plates-bandes, à Julietta de soigner la moindre coupure à coup de tacos, etc. C'est encore trop timide. On est sur du léger coup de talon dans la fourmilière.
Sinon un autre éléments que vous avez pas évoquer et que j'aime bien, et finalement assez rare dans un Disney j'ai l'impression :
Même si il y a conflit, on ne peux pas dire qu'il y ai d'antagoniste. Et je ne voit que Vice Versa qui est aussi comme ça, qui pour le coup est lui aussi intimiste comme Encanto.
C'est assez rare, en effet. Mais, de fait, je trouve que c'est mieux géré dans Vice Versa. Il y avait plus de tension dans ce dernier que dans Encanto. Mais c'est peut-être dû au fait que, contrairement à l'héroïne de Vice Versa qui vit dans une famille aimante, ici, Mirabella est exclue de la sienne. Du coup, le fait que la maison (et la famille avec) se casse la gueule, on vit plus ça comme un soulagement, une libération (du moins, c'est comme ça que je l'ai vécu).
Concernant les chansons, je les ai adoré et elle me sont resté en tête bien après le film(tous comme j'avais adoré celle de La reines des neiges 2).
J'en parlais avec une amie hier et on trouvait toutes les deux qu'elles étaient beaucoup trop longues et pas toujours très compréhensibles (mais soit on devient sourde, soit on décroche toutes les deux dès que ça commence à vocaliser). Perso, la seule qui m'a plu, c'est celle de Louisa (même si je trouve qu'elle ne colle pas avec l'ambiance latino du film). Et côté musique d'ambiance, c'est celle de la rivière qui m'a donné le plus d'émotion (mais ce n'est pas une chanson interprétée par les personnages).
En fait, en regardant Luca hier, je me suis rendue compte que c'est finalement comme ça que j'appréciais le plus les musiques dans les films d'animation maintenant : en fond sonore. [:lol]
Dison que
On entend pas tellement les autres membres par soucis de temps, mais aussi parce que Louisa et Isa sont les deux sœur de Mirabelle, l'une d'elle avec qui elle semble bien s'entendre et l'autre non, et que par le point de vue de la plus forte et la plus "parfaite", on se rends plus facilement compte que la grand mère met trop de pression sur les membres de la famille pour que "la famille" semble parfaite pour tous les gens extérieur. Ça permet au travers de Mirabelle, qui malgré qu'elle ce dit contente de faire partie de la famille Madrigal en début de film, mais finalement ce sent mise à l'écart et presque rejeté, de voir qu'il en vas presque de même pour ses sœurs qui pourtant on un don et que don ou pas, elle ne sont pas si différente les unes des autres. Ce qui est accentué dans la chanson finale quand toutes les trois sont ensemble, que Mirabelle dit à Louisa qu'elles sont plus forte ensemble, que Louisa dit que parfois elle pleure aussi et qu'Isa et Mirabelle avouent qu'elles aussi.
Concernant le fait que les villageois vont surement leur redemander des choses, bien entendu, mais de voir que les Madrigal ont aussi besoin de soutien et que la grand mère s'en rende compte aussi, est juste un début. C'est clair au vue de la fin pour moi, que les choses seront différente de ce qu’elles étaient en début de film, avec Mirabelle clairement acceptée, Bruno de retour, Isabelle qui n'auras plus besoin d'être miss parfaite et vas surement exploré son pouvoir un peu plus ect ect.
De manière générale, j'aime les récit et j'aime dans la musique quand sa raconte quelque chose ou nous fait voyager, c'est pour ça que j'adore les comédies musicales, donc on vas dire que j'aime beaucoup ce coté "chanson/histoire", je trouve généralement plus d'émotion puisqu'il y a du jeux d'acteur dans l’interprétation en plus de simplement "être jolie".
Après c'est pas exclusif à Disney et je m'en passe aussi volontiers, j'ai bien dit que Raya était dans mes favoris alors qu'il y a aucune chanson ^^. Mais concernant Encanto, le fait que le film ce passe quasiment au même endroit, je trouve que les morceau musicaux ont permis aussi au animateur de s’éclater et de nous permettre de voyager, c'est aussi un éléments qui fait que j'adore ceux-ci.
Vu Raya et le dernier dragon hier.
En voyant la première bande-annonce, j'avais plutôt hâte de le voir (la direction artistique donnait envie et l'histoire avait l'air intéressante), puis dans la suivante, quand j'ai vu la tronche du dragon façon Mon Petit Poney qui raconte des âneries toutes les 5 minutes, j'ai commencé à grimacer...
Et au final, c'est une très bonne surprise.
Comme Cedde et Bouloche, j'applaudis le travail artistique du film qui est absolument splendide. C'est travaillé, c'est fouillé, ça fourmille de bonnes idées avec plein de créatures qui t'emmènent dans un autre univers. Franchement, je ne comprends pas les gens qui critiquent la technique de ce film (et encore moins ceux qui ont cette réflexion mais qui bavent sur la Reine des Neiges et ses décors vides). Les musiques collent super bien à l'univers et, gros bonheur pour mes oreilles, il n'y a pas de chansons débiles à tout bout de champ. [:dawa]
Pour la dragonne, j'avais vraiment peur d'avoir envie de l'étrangler constamment, mais en fait, ça a été. Ses répliques sont plutôt bien dosées et elle a même ses moments d'émotion.
D'ailleurs, le film est riche en moments "frisson", dû notamment à son thème assez sombre qui, pour une fois, ne laisse pas les adultes sur le bas-côté. Pour avoir vu Luca il n'y a pas longtemps, j'ai été un peu déçue que le film ne s'adresse finalement qu'aux enfants, là où Raya a bien ce deuxième niveau de lecture qui permet de t'emporter dans la vague même quand t'as plus de 12 ans.
Côté scénario, on devine assez vite comment le film va se finir puisque dès le départ, l'objectif est planté devant notre nez, mais franchement, ça passe.
Vu Raya hier soir, j'ai trouvé ça très sympa, très beau et vraiment cool à regarder. Voir ce type de scène de combat dans un Disney, c'est surprenant en bien. J'ai passé un bon moment.
Par contre, gros bémol de l'histoire du film, les méchants s'en sortent beaucoup trop bien. Niveau morale, j'ai trouvé ça douteux.
Peut-être parce qu'il n'y en a pas vraiment, de méchants. Chacun essaie de survivre à sa manière dans un monde qui part en cacahouète. Les seuls qui sont dépeints vraiment comme des gentils, ce sont les habitants de Coeur de dragon, mais tous les autres sont présentés comme des personnes peu fréquentables (entre les pickpockets de compète, les grosses brutasses et les vicelards, y'a de quoi faire). Surtout qu'au final, c'est parce qu'ils se disputent tous la pierre qu'elle finit par tomber et se briser. Et tous décident de se jeter dessus pour en piquer un morceau. Pour moi, Croc de dragon n'est pas plus coupable que les 3 autres.
Franchement, très bonne surprise. :)
Pour moi, le seul regret, c'est qu'il ne soit pas sorti au cinéma. Ca aurait été tellement bien de voir tous ces décors sur grand-écran. Celles et ceux qui ont bossé sur les environnements devaient tellement l'avoir mauvaise...
Non, tu n'as pas rêvé, elle a effectivement la boule à zed. :D
Comme Bouloche, les adaptations "live", ce n'est pas ce qui me branche le plus (de toutes celles qui ont été faites jusqu'à présent, il n'y a que Dumbo qui tire son épingle du jeu parce que Tim Burton y avait mis sa patte). Après, Pinocchio n'est pas un pure produit Disney, il y avait un conte à la base (plutôt trash d'ailleurs si mes souvenirs sont bons*), mais je crains qu'ils ne restent dans les rails du pur produit bon enfant qui se termine bien et où Pinocchio trouve l'amour en cours de route (dixit la ballerine qu'on voit dans la BA).
*Je me demande même si Pinocchio ne finit pas au feu... [:fufufu]
Vu Buzz l'éclair en avant première et ce n'est clairement pas ce à quoi je m'attendais [:fufufu]. Qui aurait cru que le personnage de Buzz serait un jour...
Le héros d'un film aussi sérieux [:petrus doc]. On est aux antipodes de ce qu'il représente dans le premier Toy Story. Adieu le ranger de l'espace délicieusement kitch et prétentieux (et adieu aussi Richard Darbois en VF [:yoshino] [:cri] [:gerb] [:yunashy] [:sarko2] [:dok] [:mtears] [:miku1]) et place au héros torturé et sans la moindre parcelle d'humour [:mouaisok]. C'est un parti-pris assez surprenant, venant de Pixar. On dirait qu'ils veulent détruire à la masse et au bull-doser tout ce qu'ils ont mis des années à bâtir...
Par contre, attention, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'humour dans le film, c'est juste qu'il est distillé par d'autres personnages qui, eux, n'arriveront que bien plus tard dans l’intrigue. La première partie du long-métrage est très très sérieuse voire même sombre par moment. Encore une fois, c'est assez désarçonnant pour un Pixar mais quelque-part, c'est aussi très courageux de vouloir explorer de nouveaux horizons [:fufufu].
L'histoire :
Buzz est à bord d'un vaisseau d'exploration qui se pose sur une planète hostile. Après un cafouillage dans les règles, l'équipe d'exploration (trois personnes, Buzz, sa cheffe et un rookie) doivent quitter précipitamment l'endroit. Buzz, par excès de confiance, plante le vaisseau et explose la seule source d'énergie qui permettrait d'utiliser la propulsion dans l'hyper-espace :haha:
Dépité, il veut démissionner mais sa supérieure le persuade de participer aux tests des nouvelles sources d'énergies, puisées directement sur la planète. Problème, à chaque vol d'essai des petites navettes qu'il pilote, Buzz se prend un truc temporel à la Interstellar dans la gueule et ne réapparait sur sa base de lancement que quatre ans plus tard. Quatre ans, donc, où la vie a continué sans lui. Comme il est du genre persévérant, il enchaîne les essais et se retrouve de plus en plus décalé par rapport à sa cheffe et tout le fonctionnement de la base de secours, devenu entre temps une vraie ville autonome.
Pour la suite de l'histoire, faudra voir le film mais ce qu'il y a à retenir c'est que c'est bien foutu et que Zorg, qu'on retrouve évidemment dans cette aventure, a un rôle assez intéressant.
L'avenir dira si ce film trouvera un public et sera accepté par les fans de Toy Story.
Tu veux dire que c'est pas du tout monotonement dépressif comme le debut de Wall-E ou emprunt de mélancolie dépressive comme le debut de La-Haut* ? [:chiyo1]
Et paf! la maman de Nemo...
* Qui a trouve quand meme le moyen de me faire chialer rien qu'en regardant des photos de la vie d'un couple.
Qui eut cru que Pixar c'etait autre chose que des jouets en vadrouille ou des voitures de course qui parlent... :D
Ah mais je ne dis pas que Pixar n'a pas déjà été capable de faire pleurer dans les chaumières dès le début de ses autres films :o. Pareil pour la noirceur, certains passages des Toy Story (cf les jouets mutants de sid dans le premier) ont du faire faire quelques cauchemars aux mômes impressionnables [:shinobu1].
Ce qui m'étonne, encore une fois, c'est l'orientation de ce film sur Buzz. Sans être totalement Out of Character, c'est difficile d'établir un lien évident entre le jouet de Toy Story et le héros du film de 2022.
Quand on parle Buzz l'éclair, tout le monde pense direct à la formule "vers l'infini et au delà" [:pfft]. C'est quand même assez étrange, du coup, de le voir évoluer sur une seule planète et de mettre de côté son passé glorieux de ranger de l'espace [:haha pfff]. Dans le style, la série du début des années 2000 respectait beaucoup plus l'ADN du personnage.
(https://www.filmspourenfants.net/wp-content/uploads/2018/01/les-aventures-de-buzz-leclair-a-377x500.jpg)
Dès les premières secondes, on a une annonce bien pompeuse qui t'assure que ce film est le préféré d'Andy et que c'est pourquoi il a reçu un Buzz en cadeau. Franchement, après visionnage, c'est assez dur de croire qu'un pré-ado des années 90 aurait pu avoir la hype pour un film comme celui-là. Et, si je voulais troller, vu le démarrage un peu laborieux du film aux US, ça n'a pas l'air de beaucoup plus parler aux gamins d'aujourd'hui [:trollface].
Pour être clair, Buzz l'éclair c'est un film pour les adultes avec des références accessibles aux enfants, alors que ça aurait plutôt dû être l'inverse, comme dans un Shrek par exemple.
Vu Buzz L'Eclair à mon tour et j'ai passé un très bon moment. [:dawa]
Alors, c'est vrai qu'il faut s'habituer au fait que ce n'est pas son doubleur habituel (déjà) et qu'il n'a pas tout à fait le même caractère que celui qu'on connaissait (ensuite), mais en fait, ça ne m'a pas dérangé plus que ça puisque, dès le début, il est expliqué qu'il s'agit du film qu'Andy a vu. Donc, à partir de là, j'ai totalement dissocié les deux personnages. Surtout que le Buzz du premier film était très sérieux et très carré dans sa façon d'être, tout comme celui de ce film, en fait.
Perso, le contraste entre sa personnalité hyper sérieuse et les situations du début (notamment quand il s'auto-envoie en cour martiale et qu'il s'auto-menotte aux restes du "navet"), ça m'a fait beaucoup rire. D'ailleurs, le film est très drôle. Il y a plein de passages totalement absurdes qui m'ont fait d'autant plus rire que Buzz les prenait avec sérieux (ex : les sandwichs).
En plus, techniquement, le film déboîte, y'a pas de chansons, pas d'histoire d'amour sortie de nulle part, le méchant est surprenant... Franchement, c'était une bonne surprise. [:miam]
Maintenant, je suis d'accord que, encore une fois, le film ne s'adresse pas forcément aux enfants (un peu comme Vice-Versa qui s'adressaient clairement aux adolescents ou aux adultes (en tout cas, ceux qui avaient déjà traversé cette période de l'adolescence où tes goûts changent et où tes souvenirs d'enfance se ternissent)).
Vu Lightyear et vraiment bien aimé, une fois de plus j'ai du verser quelques larmes
avec la succession des retours de Buzz et de l'évolution de la famille de la chambre d'en face et qui finit quand Buzz découvre l'hologramme d'adieu de sa coéquipière en revenant de son avant-dernier voyage.
Quelques points bancals dans la gestion des distorsions temporelles et la manière dont le fait d'être coincé sur la planète est perçu par les membres de l'équipage d'origine.
Le film intègre la Théorie de la Relativité donc il apparait assez rapidement que le fait de passer très près de la vitesse en hyperespace fait prendre +4 ans par essai à Buzz, mais pire encore le fait de réussir son 1er vol en hyperespace lui fait prendre +22 ans dans la tronche. Ca semble contredire totalement le but de l'équipage du "navet" qui donne l'impression en début de film d'avoir perdu la capacité d'utiliser l'hyperespace comme dans Star Wars c'est à dire sans distorsion temporelle aucune et qu'il était admis que le corp des rangers faisait de mulitples missions dans la galaxie (sous-entendu plusieurs fois dans le film). Idem pour la fin du film où Buzz et son nouvel équipage partent pour leur première mission de Rangers... et où clairement ils mettront plusieurs dizaines/centaines années en temps réel à revenir sur la planète (s'ils y reviennent un jour)...
De même en début de film tout l'équipage du "Navet" est en stase durant le vol en hyperespace, ce qui implique un très long voyage en temps relatif... et donc un voyage encore plus long en temps réel... donc clairement de toutes manières ils avaient déjà perdu contact avec leurs proches et leur hiérarchie dès le départ du film (cause plusieurs siècles se sont déjà écoulés en temps réél). Bref, le fait que Buzz semble tout ignorer des effets de la Relativité lors de son 1er test est.. bizarre...
Et puis après ne parlons pas du coup de baguette magique avec l'introduction du voyage retour dans le temps de l'autre Buzz AKA Zurg... il a fait comme dans Star Trek ? Le tour du soleil mais dans l'autre sens ? [:trollface]
Autre petit défaut la soudaine envie du nouveau commandement militaire de désactiver / détruire SOX for no good reason... il aurait été plus logique que SOX suive Buzz dans sa tentative de voler la navette (quitte à tenter de le piquer à la fléchette une ou plusieurs fois histoire de montrer qu'il suit les ordres) pour ensuite finir coincé malgré lui avec Buzz dans la navette et de pas avoir d'autre choix que l'aider à faire les manœuvres permettant de réussir le dit vol pour enfin sceller leur amitié. Pasque en l'état, Buzz, il a côtoyé SOX durant quoi... 8~12 nuits max vu le peu de temps qu'il restait au sol entre chaque vol.
De même l'ordi contenant la formule du nouveau cristal est détruit par maladresse mais vu que c'est SOX qui a créé la formule, en fait les 2 SOX sont capables de recréer le cristal (du coup le plan de Zurg de revenir dans le passer et de voler le cristal de notre Buzz pour remonter encore plus dans le temps est très con en fait). D'ailleurs c'est pas plus mentionné où l'équipe de Buzz choppe sa source d'énergie pour sa mission à la fin...
Même si c'est clairement indiqué que ce film est une fiction dans l'univers de Toy Story, il aurait clairement plus sa place (en tant que non-fiction) dans l'univers de Wall-E, soit se déroulant dans un futur lointain après restauration de la Terre, soit en parallèle avec une partie des Rangers et des humains partis en hyperespace (donc avec une durée de vol relativiste) et une autre partie des humains en vol réel sur les paquebots multigénérationnels.
Sinon c'était un film de SF super cool [:love]
EDIT - ah oui et du coup la réplique inspirée de SW de Zurg à Buzz dans Toy Story 2 est encore plus croustillante vu comment Buzz réagit à la vue du vrai Zurg ici...
Vu Buzz L'Eclair avec mon fils. On a bien aimé même s'il m'a dit : "Papa, ce n'est pas le vrai Buzz L'Eclair". [:lol]
Buzz L'Eclair ne va pas révolutionner l'industrie Disney tant il demeure un spectacle familial propre et plein de valeurs consensuelles. Or si le film demeure assez conventionnel, il n'en demeure pas moins un divertissement très honorable, bien rythmé, bourré de références et de personnages sympathiques dont un chat robot adorable. L'histoire, si elle suit un schéma balisé jusqu'à un dénouement attendu, est assez agréable à suivre et l'animation, très réussie, participe au charme de ce film d'animation plaisant, loin de la féerie et de l'intelligence de la saga Toy Story, mais qui fait encore rêver l'enfant qui sommeille en nous. Bref, sympathique à défaut d'être du niveau de certaines œuvres majeures de Pixar.
Vu Lightyear et vraiment bien aimé, une fois de plus j'ai du verser quelques larmes
De même l'ordi contenant la formule du nouveau cristal est détruit par maladresse mais vu que c'est SOX qui a créé la formule, en fait les 2 SOX sont capables de recréer le cristal (du coup le plan de Zurg de revenir dans le passer et de voler le cristal de notre Buzz pour remonter encore plus dans le temps est très con en fait). D'ailleurs c'est pas plus mentionné où l'équipe de Buzz choppe sa source d'énergie pour sa mission à la fin...
Ah oui, je me suis dit la même chose quand l'ordinateur tombe par terre. Je me suis dit que ce n'était pas bien grave puisque, SOX étant lui-même une forme d'ordinateur, il doit bien avoir retenu la formule. [:fufufu]
Clairement, le film n'est pas exempt de quelques défauts, mais j'ai franchement passé un bon moment en le regardant. :)
https://www.youtube.com/watch?v=0-wPm99PF9U
https://www.youtube.com/watch?v=idc0EOmKr30
https://twitter.com/disneystudios/status/1568375236810407936
https://www.youtube.com/watch?v=dRuwjZJ-DQw
https://twitter.com/disneystudios/status/1568380581251268609
https://twitter.com/disneystudios/status/1568379610265690113
https://twitter.com/disneystudios/status/1568374977942155264
Hocus Pocus 2.
Cette fin pleine de guimauve. [:lol] Ça arrive comme un cheveu sur la soupe. Les 3 sorcières étaient super méchantes tout le film et là à la fin paf. En perdant ses sœur Winifred passe en mode oh mes pauvres sœurs.
Le passage sur l'île Enchanté est très édulcoré
C'est clair. Au-delà du fait qu'on ne voit plus les transformations des gamins (hormis Crapule, mais là encore, c'est présenté de manière indirecte), Pinocchio se tient tranquillement sur son siège sans rien faire (il ne boit pas, il ne fume pas, il ne casse rien). On sent qu'il fallait que le héros reste bien lisse, bien gentil. :o
Dans la version de Zemeckis il sait directement utiliser son habilité autour du nez pour sortir de sa cage chez Stromboli ou de comprendre les attractions sur l'île ne sont pas biens... ce qui fait que Jiminy sert totalement à rien.
Ah oui, le coup de l'évasion de chez Stromboli, j'ai halluciné. Il devrait être en panique totale de ce qui lui arrive et, en fait, non. Il pige tout de suite pourquoi son nez réagit comme ça (ce qui implique qu'il a conscience de mentir) et s'en sert immédiatement sans que Jiminy ne lui dise rien (pour le coup, c'est plus lui qui est aux fraises).
Quant à la course poursuite finale avec Monstro, j'aurais presque honte de rire entre la scène épique et pleine de détresse de Pinocchio pour fuir la baleine dans le film original de 1940 et celle de 2022 où il se transforme en bateau à moteur...
[:mouaisok]
Honnêtement, il faudrait que je revois le vieux film dont je n'ai que quelques souvenirs pour me rendre compte de la catastrophe qu'est cette scène de fin (même si, sans ça, c'est déjà naze). [:aie]
EDIT : après revisionnage du dessin animé, il se trouve que les ombres de l'Ile enchantée étaient déjà là (plus petites, mais là) et la transformation finale de Crapule se fait aussi en ombre chinoise (par contre, tu ne vois plus les ânes qui parlent du DA). En fait, il y a beaucoup de similarités entre les deux mais le DA a beaucoup plus de TGCM (ex : le départ de Gepetto est expliqué par le goéland dans le film, alors que dans le DA... la Fée bleue envoie une lettre à Pinocchio. [:aie])
.
Sinon, je suis en train de lire le texte original et... ça n'a rien à voir. Là, pour le coup, Pinocchio est vraiment un sale gosse. [:lol]
De mon coté, j'ai regardé AVALONIA, L'ETRANGE VOYAGE
(https://fr.web.img6.acsta.net/pictures/22/06/08/09/14/2126710.jpg)
C'est le "Disney de Noël" qui, si j'ai tout suivi, n'est pas sorti au cinéma pour cause de bisbilles à propos de la loi sur "la chronologie des médias" et sort par conséquent que sur Disney+
Synopsis :
Les Clades sont des explorateurs légendaires. Si son père Jaeger ne jurait que par la découverte de terres inexplorées, Searcher ambitionne de révolutionner le monde grâce à son amour pour la botanique. Lorsqu’il découvre une plante aux propriétés électriques étonnantes, l’adolescent bouleverse le monde qui l’a vu grandir. Des années plus tard, cette ressource en apparence illimitée vient à manquer. Searcher et son fils embarquent alors dans une aventure qui va les emmener dans un étrange nouveau monde, peuplé de créatures fantastiques et de dangers certains. Avalonia est en danger, trois générations vont devoir s’unir pour le sauver.
Comme on en a l'habitude désormais, c'est une nouvelle fois très beau. Le "monde souterrain" en particulier est plein de de petites trouvailles, plein de petits détails.
Par contre, comme malheureusement on en a aussi l'habitude, c'est archi-convenu. A part le petit twist final sur la nature du monde
, tout est trèèèèèèèèèès classique.
Un petit film sympa à voir avec ses enfants : c'est joli, c'est mignon, c'est agréable à regarder. Mais les adultes en quête d'un peu de surprises risqueront de s'ennuyer un peu.
Vu aussi hier et c'est effectivement très beau. Ca fourmille de plein d'idées sympas, y'a plein de créatures trop choupi, c'est coloré, dynamique et (ouf !) il n'y a pas de chansons ni d'amourette à deux balles sur laquelle on s'étale largement.
Par contre, pour ce qui est du twist, c'est en fait hyper prévisible si tu te souviens un minimum de tes cours de sciences (ou si tu as vu Il était une fois la Vie).
Et puis, les personnages ne m'ont pas plus emballée que ça, sûrement parce qu'ils sont très plats au final (à la limite, les deux qui m'ont le plus plu, c'est Légende et Splat, c'est dire. XD).
Bref, c'est plus pour les enfants que pour les adultes.
Contrairement à Vice-Versa cité au-dessus qui, pour le coup, parle à mon avis plus aux ados et aux adultes qu'aux enfants (même si, de ce que j'ai entendu, ils y trouvent leur compte aussi).
Par contre, pour ce qui est du twist, c'est en fait hyper prévisible si tu te souviens un minimum de tes cours de sciences (ou si tu as vu Il était une fois la Vie).
Boui, en y repensant a posteriori, c'est vrai que c'était assez obvious. Mais, que le moment, je n'ai pas du tout percuté.
Pourtant j'ai regardé Il était une fois la Vie ;)
Boui, en y repensant a posteriori, c'est vrai que c'était assez obvious. Mais, que le moment, je n'ai pas du tout percuté.
Pourtant j'ai regardé Il était une fois la Vie ;)
Perso, je n'ai pas vu Il était une fois la Vie (ou alors quelques épisodes à droite, à gauche), mais les grosses bêtes tentaculaires m'ont fait très vite penser à des macrophages (des cellules du système immunitaire avec plein de bras, qui chopent toutes les saloperies qui passent pour les engloutir) et la file de cellules rouges qui bleuissent et redeviennent rouges quand elles absorbent des sortes de bulle, ça fait très globules rouges qui absorbent de l'oxygène et donc, changent de couleur.
A la limite, j'ai plus été surprise par le côté parasite du pando (je l'ai compris avant que les personnages le disent, mais bien plus tard que le fait qu'Avalonia était plantée sur un gros animal).
Au départ, mon hypothèse, c'était que le grand-père était responsable puisqu'il passait son temps à tout cramer sur son passage. Mais non.
C'est sûrement plus compliqué que ça parce qu'il n'est pas en sorti en salle dans plein de pays (pas juste ici) et aux USA le film a été envoyé au casse pipe en salle sans promo. [:aie]
-Sergorn
Ce ne serait pas dû au côté "progressiste" du film ? :D Sur Tumblr, j'ai vu deux camps apparaître : celles et ceux qui sont en pamoison devant le film parce que couple métis, personnage LGBTQ+ (et peu importe le scénar), et celles et ceux qui pètent un scandale parce que Disney semble faire le minimum syndical niveau promo (c'est vrai que contrairement aux derniers SW ou à La Reine des Neiges, on est juste sur deux-trois spots publicitaires et c'est marre).
D'ailleurs, j'ai tiqué sur la scène du grand-père qui découvre son petit-fils pour la première fois et qui, d'office, estime qu'il est gay. Alors, autant il serait maniéré, je comprendrais qu'il n'ait pas de doute ; mais ce n'est absolument pas le cas. C'est quoi le délire ? Toutes les deux générations, y'a un môme de l'autre bord. [:lol] La logique aurait plutôt voulu qu'il lui demande s'il a une petite copine et ensuite, que le grand-père réagisse positivement à la réponse de son petit-fils (ça aurait eu beaucoup plus d'impact que le personnage omniscient en mode OSEF).
D'ailleurs, j'ai tiqué sur la scène du grand-père qui découvre son petit-fils pour la première fois et qui, d'office, estime qu'il est gay. Alors, autant il serait maniéré, je comprendrais qu'il n'ait pas de doute ; mais ce n'est absolument pas le cas. C'est quoi le délire ? Toutes les deux générations, y'a un môme de l'autre bord. [:lol] La logique aurait plutôt voulu qu'il lui demande s'il a une petite copine et ensuite, que le grand-père réagisse positivement à la réponse de son petit-fils (ça aurait eu beaucoup plus d'impact que le personnage omniscient en mode OSEF).
Peut-être que je me trompe, mais sur cette scène, justement :
Le grand-père demande au petit-fils si une fille l'attend à la maison et lui demande comment elle s'appelle (je ne suis pas du tout sûr de la tournure exacte de la conversation, mais c'est un truc du genre, il me semble). Et le petit-fils lui répond qu'il s'appelle Machin-Bidule.
Donc, non, sauf erreur de ma part, le grand père n' "estime pas d'office" que le petit-fils est gay.
Par contre, là où j'ai plus tiqué, c'est qu'il ne lève pas un sourcil ! Il ne bronchouille pas à quart de seconde ! On parle quand même d'un mec ultra-bourru, gros macho bourrin qui s'est fritté avec son fils parce que ce dernier n'était pas assez viril "aventurier", qui n'a pas vu d'humains depuis 20 ans. Le gamin lui aurait dit qu'il préfèrerait boire du jus d'orange le matin au p'tit déj' plutôt que du café, ça l'aurait fait plus réagir...
Que le grand-père prenne la nouvelle "positivement" c'est une chose (et, j'ai envie de dire, "encore heureux"), mais, là, ça ne le fait même pas micro-réagir.
Mais bon, c'est un détail. Je chipote. (Qui a dit comme d'hab' ? [:aie])
Un truc qui m'a fait sourire, sur ce film, tellement c'est caricatural :
C'est l'application méthodique et pointilleuse par Disney du manuel de l'inclusivité ! Ca coche très méthodiquement toutes les cases de la diversité pour suuuurtout ne froisser personne : Un couple "racialement"-mixte avec un gosse gay, une Asiat', un Indien/Paki, etc... Merde, il nous manque un handicapé... Bah on a qu'à mettre un chien à 3 pattes ! [:lol]
En soit, c'est très bien que les persos des films ne soient pas/plus quasi-exclusivement Blancs et hétéro. D'autant plus que, la plupart du temps, l'origine éthnique ou l'orientation sexuelle des perso n'a aucune espèce d'importance sur l'histoire racontée. C'est vraiment le coté maniaque, quasi-obsessionnel, à placer absolument toute la diversité que je trouve un peu ridicule.
Peut-être que je me trompe, mais sur cette scène, justement :
Le grand-père demande au petit-fils si une fille l'attend à la maison et lui demande comment elle s'appelle (je ne suis pas du tout sûr de la tournure exacte de la conversation, mais c'est un truc du genre, il me semble). Et le petit-fils lui répond qu'il s'appelle Machin-Bidule.
Donc, non, sauf erreur de ma part, le grand père n' "estime pas d'office" que le petit-fils est gay.
Par contre, là où j'ai plus tiqué, c'est qu'il ne lève pas un sourcil ! Il ne bronchouille pas à quart de seconde ! On parle quand même d'un mec ultra-bourru, gros macho bourrin qui s'est fritté avec son fils parce que ce dernier n'était pas assez viril "aventurier", qui n'a pas vu d'humains depuis 20 ans. Le gamin lui aurait dit qu'il préfèrerait boire du jus d'orange le matin au p'tit déj' plutôt que du café, ça l'aurait fait plus réagir...
Que le grand-père prenne la nouvelle "positivement" c'est une chose (et, j'ai envie de dire, "encore heureux"), mais, là, ça ne le fait même pas micro-réagir.
Mais bon, c'est un détail. Je chipote. (Qui a dit comme d'hab' ? [:aie])
Alors peut-être que c'est moi qui aie mal interprété les répliques, mais dans mon souvenir le dialogue donnait ça :
Grand-père : "Alors, est-ce qu'il y a un joli cœur ?
Petit-fils : Eh bien... Oui, il s'appelle Danzo.
Grand-père : Oui, je le savais qu'il y avait un joli cœur là-dessous."
Peut-être que le "un" du joli cœur désigne le petit-fils, mais lors de mon visionnage, j'ai interprété plutôt la question dans sa tournure habituelle (est-ce que t'as un/une petit(e)-copain/ine ?). Ce qui expliquerait pourquoi il a zéro réaction d'étonnement, en fait. Pour lui, c'est déjà convenu que son petit-fils est de la jaquette (il lui demande juste s'il a quelqu'un en vue).
Un truc qui m'a fait sourire, sur ce film, tellement c'est caricatural :
C'est l'application méthodique et pointilleuse par Disney du manuel de l'inclusivité ! Ca coche très méthodiquement toutes les cases de la diversité pour suuuurtout ne froisser personne : Un couple "racialement"-mixte avec un gosse gay, une Asiat', un Indien/Paki, etc... Merde, il nous manque un handicapé... Bah on a qu'à mettre un chien à 3 pattes ! [:lol]
En soit, c'est très bien que les persos des films ne soient pas/plus quasi-exclusivement Blancs et hétéro. D'autant plus que, la plupart du temps, l'origine éthnique ou l'orientation sexuelle des perso n'a aucune espèce d'importance sur l'histoire racontée. C'est vraiment le coté maniaque, quasi-obsessionnel, à placer absolument toute la diversité que je trouve un peu ridicule.
Tu rigoles mais, alors que je regardais les concepts arts du générique, j'ai découvert qu'il y avait deux personnes dans l'équipe chargées de veiller à ce qu'il y ait bien un respect de la diversité (comprendre par là : personnes de toutes les couleurs, de toutes les formes et de tous les bords). Au même titre que, chez Pixar, ils ont quelqu'un qui est chargé de chronométrer les temps de parole hommes/femmes pour qu'il n'y ait pas un genre qui parle plus que l'autre.
D'ailleurs, parmi les commerçants de la ville, il y a une femme en chaise roulante. :D
Non mais, c'est du même acabit que les publicités actuelles où tu n'as pas un couple uniquement blanc ou renoi, ils sont forcément métis. [:dawa]
Alors, j'avais zappé qu'ils faisaient une version live de Lilo & Stich mais aussi que le casting était en court... et... euh....
https://www.hollywoodreporter.com/movies/movie-news/disney-lilo-stitch-live-action-nani-lilos-sister-1235373828/
(https://www.hollywoodreporter.com/wp-content/uploads/2023/04/Sydney-Agudong-Nani-in-Lilo-and-Stitch-publicity-Everett-H-2023.jpg?w=1296&h=730&crop=1)
Euh................................ [:???]
J'veux dire... ok the Rock va tenter de se faire passer pour un polynésien (ce qu'il est du coté de sa mère, même si physiquement il en a pas trop l'air) dans Moana/Vaiana et... elle aussi dans Lilo & Stich ???!
Vu le dernier Pixar : Elémentaires
Eh bien... comment dire ?
Je me suis ennuyé. [:sweat]
Bon, déjà, l'histoire est cousue de fils blancs et il n'y a aucune surprise, on est sur des rails du début à la fin.
Dès le début, on a la mère de l'héroïne, qui est diseuse de bonne aventure spécialisée dans les relations amoureuses, qui se plaint que sa fille n'a encore trouvé personne (c'est pas comme si elle gérait la boutique familiale et qu'elle faisait une partie de la population très cloîtrée dans son coin à cause de sa dangerosité, ce qui limite pas mal les possibilités de rencontre). Bref, le film est commencé depuis cinq minutes qu'on sait que la fille va se trouver un Jules avant la fin.
Ensuite, on entend le père se plaindre des aquatiques (qui seraient dangereux pour les élémentaires feu comme sa famille). On comprend tout de suite que le Jules en question va être un aquatique et que le côté incompatible, c'est que de la flûte.
Et enfin, on a toute cette trame de fond au sujet de la reprise de la boutique par la fille qui n'est manifestement pas fait pour ce boulot, mais qui est convaincue que son père ne pourra être fier d'elle que si elle prend la suite (ce qui est bien évidemment faux).
Bref, je ne sais pas ce qu'il en est pour les enfants, mais les adultes pourraient trouver le film un poil longuet à cause de cette prévisibilité. D'autant plus qu'il n'y a pas spécialement de gags non plus. Au contraire, le film se veut plutôt sérieux en traitant de l'exclusion, la ségrégation, la transmission d'héritage, l'exil, etc. On comprend assez vite que le personnage de Flaque (le mec) est censé être celui qui apporte la touche de légèreté et d'humour, mais ça tombe bien souvent à plat. Surtout que le rythme étant assez enlevé, on passe rapidement d'une scène à l'autre sans trop de temps mort pour justement apprécié ces moments plus légers.
Et puis, bon, on ne va pas se mentir : les personnages principaux m'ont laissée indifférente. [:aie]
En fait, le seul truc qui m'a vraiment intéressée et qui, selon moi, apporte la scène touchante du film, c'est la relation entre l'héroïne et son père. Le reste, je m'en tamponnais complètement. :o
Dans les points positifs : le film est techniquement très beau, avec plein de bonnes idées, et il n'y a pas de chanson. C'est tout. [:lol]
Ah si, le personnage masculin exprime très librement ses émotions sans qu'il ne soit de la jaquette.
Voilà. A vous de vous faire votre avis. :)
Bon, j'ai vu le remake de La Petite Sirène hier soir et on est encore sur un belle exemple de film qui prend les spectateurs pour des débiles profonds. Ursula explique absolument tout ce qu'elle fait ou ce qu'elle va faire. Pire, Ariel, privée de sa voix, trouve encore le moyen d'expliquer ce qu'elle ressent au public, et en chansons s'il vous plaît. D'ailleurs, parlant de chansons, Eric a surtout l'air d'en avoir un coup dans le nez quand il pousse la chansonnette, c'est assez risible. [:lol]
Sinon, les effets spéciaux sont pas trop mal, mais le combat final retombe comme un soufflé (avec cette roue en scénarium qui ne tourne que lorsqu'Ariel en a besoin et non pas quand elle est avachie dessus pour se relever).
Et j'ai tiqué sur le dialogue entre les frangines. L'une d'elles a l'air de sous-entendre qu'elles ont toutes la même mère (tuée par les humains), ce qui est biologiquement impossible quand on voit l'apparence très différente des filles. [:fufufu]
Et je n'ai pas compris pourquoi les scénaristes ont fait de Ursula, la sœur de Triton. Il va falloir m'expliquer comment on arrive avec une semi-pieuvre d'un côté et un demi-poisson de l'autre. Ce ne sont pas les mêmes espèces, qui n'ont même pas le même mode de reproduction. [:aie] Quel intérêt de leur coller un lien de parenté ? Elle pouvait seulement lorgner sur le trône de Triton sans qu'ils ne fassent partie du même arbre généalogique. C'est la sorcière des mères, elle est ambitieuse, point. Pas besoin d'une pseudo-jalousie fraternelle à la noix.
Bref, ça ne restera, encore une fois, pas dans les annales.
J'ai été voir Wish hier et... euh... je ne le conseille pas.
Voilà. Merci, au revoir et bonnes fêtes de fin d'année. [:jap]
Bon, ok, je vais étoffer un petit peu. :D
Quels sont les bons points du film :
- il n'y a pas d'histoire d'amour,
- l'esthétique est particulière, mais j'ai bien aimé (ça m'a un peu fait penser au film d'animation Azur et Asmar, pour ceux qui auraient vu, mélangé avec la 3D habituelle des studios)
Quels sont les mauvais points du film :
- tout le reste
A savoir :
- Ca chante beaucoup, beaucoup, beaucoup trop.
En fait, quand on regarde le générique de fin, on se rend compte qu'il n'y a pas tant de chansons que ça, mais elles sont bien plus longues que celles d'autrefois et on sent qu'elles ont été posées là pour boucher des trous parce que les scénaristes ne savent plus pondre des dialogues dignes de ce nom. Pire, on sent les chansons arrivés à des kilomètres. On sait qu'à tel moment, le personnage va se mettre à pousser la chansonnette, quand bien même ça n'a absolument aucun intérêt ni aucune logique à ce moment-là de l'histoire. Et puis elles n'ont aucun intérêt, elles n'ont pas ce refrain ou cet air caractéristique qui fait que, normalement, des années plus tard, tu es capable de les rechanter. J'ai vu le film hier et je ne me souviens d'aucune parole.
- Il y a trop de références aux autres réalisations Disney
Apparemment, ce film a été fait tout spécialement pour fêter les 100 ans des studios. Mais était-ce bien nécessaire d'appeler ce personnage Petit Jean, celui-ci Bambi, d'en montrer un littéralement vêtu comme Peter Pan (sachant que le gars est roux et fluet), ou encore d'affubler l'héroïne de sept acolytes ayant chacun un trait de caractère dominant (un qui râle tout le temps, une qui ne parle pas, un autre qui roupille à longueur de journée... bref, vous voyez où je veux en venir). Quitte à rendre hommage à ce qu'à été les studios autrefois, autant payer un vrai scénariste.
- Le méchant est repérable à 300 km, les yeux fermés, et on ne comprend pas trop ses motivations
Alors, on pourrait se réjouir du fait qu'enfin, Disney se remet à mettre des méchants dans ses films, sauf que le problème est qu'on ne sait pas pourquoi il fait tout ce qu'il fait. Avant, on comprenait aisément ce qui poussait tel ou tel personnage à basculer du côté obscur (et sans que ledit personnage ait besoin de le chanter ou de le raconter à un autre personnage qui passait dans le coin). C'était souvent des motivations triviales : l'ambition (Scar, Jaffar, Ursula, Shan Yu, Yzma...), la jalousie (Scar, Gaston, Hadès...), l'argent (Clayton, McLeach, Médusa...) ou le pouvoir (Fagin, Le Borgne, Frollo...), mais on comprenait de quoi il était question. Là, j'ai juste l'impression que le type est parano et qu'il pète une durite. Et c'est tout. Le gars aurait suivi une thérapie, le film n'aurait même pas existé.
En plus, je dois avouer que de savoir qu'à la base, ça devait être un couple de méchants, ça m'a totalement empêché de prêter attention à ce qu'il bricolait. J'aurais tellement voulu voir ce binôme de comploteurs en action (qui nous aurait changé de l'habituelle duo/trio/quatuor du méchant intelligent suivi de ses acolytes débiles). Pour la première fois depuis... depuis toujours, on aurait eu un truc inédit. Un duo d'esprits malfaisants sur le même pied d'égalité, je voulais voir ça. Mais non, on a juste eu un type qui fait sa crise de la cinquantaine (sans aucune ride apparente) et qui se prend pour le plus grand sorcier de tous les temps (avec des pouvoirs cosmiques phénoménaux, on sait).
- L'humour est aux fraises, complet
Mais vraiment. J'ai dû sourire une ou deux fois, et c'était grâce à un champignon (un champignon à l'écran, pas un que j'aurais consommé). Donc ce n'est même pas le fait des personnages principaux qui sont d'un sérieux à dormir debout. J'ai bien vu tous les passages où le spectateur est supposé se taper sur les cuisses, mais je me suis contentée d'attendre que ça passe. Et donner une voix adulte à un "agneau" (chevreau, plutôt ?) était sûrement la pire idée du monde.
- United Colors of Bande de Cons (pour les vrais qui ont la réf)
Sans surprise, on nage dans l'hypocrisie communautaire pleine balle. L'héroïne est métisse, son grand-père est blanc, sa mère est noire, sa meilleure amie est asiatique et handicapée, ses potes sont de tous les couleurs de l'arc-en-ciel et l'un d'eux est à verticalité contrariée, l'histoire se passe sur une île de la Méditerranée (afin de justifier le regroupement de peuples si différents d'apparence (parce qu'ailleurs dans le monde, ça n'existe pas, m'voyez)) et bien sûr, le méchant est un homme blanc (on l'a vu au-dessus, l'idée de l'épouse méchante a été abandonnée parce que d'après MeToo, toutes les femmes sont des anges tombés du ciel). Par contre, là où Disney s'est peut-être pris les pieds dans le tapis, c'est qu'en ne voulant froisser personne, ils ont fait du personnage dénommé Simon, le traître de la bande. Je ne suis pas certaine que dans le contexte actuel, ce soit très apprécié. Il faut dire qu'il était exclu de faire des filles du groupe des traîtres, idem pour celui à la hauteur limitée et les deux autres gars sont des Jean-Jacques de compète donc OSEF (peut-on considérer l'allergie permanente de l'un et l'absence de cerveau de l'autre comme des handicaps ?). Ne restait donc plus que Simon et sa kippa son bonnet.
Je n'évoquerais même pas le scénario qui tient sur un Post-it pour passer à la conclusion. On s'ennuie (l'une des mômes de la salle a même fini par trouver plus intéressant de jongler avec sa bouteille d'eau tellement elle se faisait suer, c'est dire...) et il ne restera clairement pas dans les annales.