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Messages - Volcano
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Voici les circonstances dans lesquelles se déroula la mission de sauvetage des rescapés du Titanic par le Carpathia de la compagnie Cunard. Le Carpathia a lui-même échappé de justesse à la collision avec plusieurs icebergs en naviguant à toute vapeur vers le lieu du naufrage ; ils ont eu une sacrée chance...
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Il a plusieurs noms.
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Poser des cadenas sur le Pont des Arts à Paris est désormais interdit, mais il y a toujours des vendeurs à la sauvette qui proposent des cadenas (à des prix honteux ) et il y a aussi des bénévoles qui les enlèvent, en se faisant au passage enguirlander voire menacer par les vendeurs à la sauvette.
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« le: 23 avril 2024 à 21:38:08 »
"PAR LE POUVOIR DU CHAAAAAAAT !"
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« le: 23 avril 2024 à 18:42:34 »
Non, l'auteur russe a vraiment employé un nom d'oiseau pour désigner le CAESAR. Edit. Et pour la petite histoire, les Ukrainiens adorent vraiment la précision et la mobilité du CAESAR, comme en témoigne cette petite vidéo de 2022. https://twitter.com/DefenceU/status/1580090899228418048
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« le: 23 avril 2024 à 17:14:04 »
L'empattement c'est l'écart entre les essieux. La traduction donnée dans l'article diffère légèrement sur ce point.
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« le: 23 avril 2024 à 14:31:35 »
En fin de compte ce sont les Russes qui font la meilleure pub pour l'artillerie française et ses 7 siècles d'excellence. https://meta-defense.fr/2024/04/22/canon-caesar-cauchemard-russes/Quoi qu’on en dise, les armées occidentales n’ont pas connu, depuis la guerre de Corée, de réels engagements de haute intensité dans la durée. À ce titre, la guerre du Golfe de 1991, souvent mise en avant pour justifier des arbitrages faits par les occidentaux en matière d’armées, d’équipements et de doctrines, a été trop courte, et trop spécifique, pour en tirer de réelles conclusions.
Dans ce contexte, la guerre en Ukraine, depuis février 2022, est l’occasion, pour ces mêmes armées occidentales, pour confronter leurs équipements, ainsi que, d’une certaine manière, leurs doctrines, à la réalité. Ce fut l’occasion de revenir sur certaines certitudes, notamment concernant l’efficacité relative supposée des équipements occidentaux sur les matériels, plus rustiques, russes.
Cette guerre a également montré le rôle déterminant de l’artillerie dans ce type de conflit. Dans ce domaine, les nouveaux systèmes européens, dotés d’un tube de 52 calibres et de systèmes de visée plus évolués, ont montré leur grande efficacité, face aux matériels russes, mais aussi, américains ou britanniques, moins performants.
Le canon Caesar porté sur camion, de conception française, brille particulièrement dans ce conflit. Un temps jugé trop léger et insuffisamment protégé, face à l’Archer suédois, ou moins mobile sur terrain difficile, que le Pzh2000 allemand, celui-ci a montré, à plusieurs reprises, toute l’efficacité de son concept.
Toutefois, si les ukrainiens ont parfois envoyé des messages contradictoires au sujet de ce système, une récente interview en ligne, sur Telegram, d’artilleurs russes, montre qu’il est, aujourd’hui, le système le plus redouté, et celui qui leur a fait le plus de mal.
Des messages parfois contradictoires concernant le canon Caesar venant d’Ukraine Aujourd’hui, les armées ukrainiennes alignent une cinquantaine de Caesar, dont 19 en version 8×8 fournis par le Danemark, et 32 en version 6×6 par la France. Celles-ci doivent recevoir, sur 2024, 78 nouveaux Caesar 6×6, financés conjointement par Paris, Copenhague et Kyiv.
Cependant, les messages concernant l’efficacité du Caesar au combat, venant des armées ukrainiennes, ont occasionnellement été contradictoires. Il y a quelques mois, un artilleur ukrainien avait ainsi expliqué à des journalistes français, que le canon tracté M777 américain était plus efficace, car pouvant plus facilement se dissimuler, et de cette façon résister aux attaques de drones, et car trop complexe à employer et à maintenir.
Ces déclarations avaient d’ailleurs amené le ministère de la Défense ukrainien, à publier un communiqué pour contredire le colonel Yan Iatsychen, commandant de la 56ᵉ brigade d’infanterie motorisée, et exprimer sa pleine satisfaction du CAESAR. Les faits, cela dit, ne lui donnait pas raison, notamment par la comparaison des pertes entre les deux systèmes.
Il y a quelques jours, Alexandre Zavitnevych, Président de la commission de la sécurité nationale, de la défense et du renseignement du Parlement ukrainien, la Rada, avait fait l’éloge du Caesar, en particulier aux mains des artilleurs de la 55ᵉ brigade d’artillerie, alors en charge de protéger le théâtre de Zaporojjie.
Il a toutefois précisé qu’e’ils rencontraient des difficultés concernant le maintien en condition opérationnelle (MCO), une difficulté sur laquelle KNDS-France et les autorités ukrainiennes, travaillent activement. Dans le même temps, il a indiqué que la mobilité du canon français était mise à mal lors des périodes de fortes pluies, au printemps et à l’automne.
Le témoignage d’un artilleur russe sur l’évolution de l’artillerie ukrainienne À ces sujets, l’interview d’artilleurs russes, menée par des compatriotes milbloggers, apporte une vision complémentaire, et très éclairante, sur la perception concernant l’efficacité de l’artillerie ukrainienne, mais aussi celle du Caesar français.
La première partie de l’interview traite de l’évolution de la doctrine employée par l’artillerie ukrainienne comme russe, au début du conflit, et son évolution au fil du temps. Ainsi, il apparait, comme on pouvait s’y attendre, que l’une comme l’autre appliquaient des doctrines soviétiques au début du conflit, concentrant de puissantes forces d’artillerie menant un feu massif et très soutenu, à chaque utilisation.
On comprend, à ce titre, qu’un officier ukrainien ait eu du mal à faire sienne la doctrine d’emploi du Caesar, conçu pour être très mobile et employé en petite unité, voir de manière individuelle, et puisse privilégier le M777, beaucoup plus conforme, dans l’esprit, à l’utilisation faite de l’artillerie héritée de la doctrine soviétique. « Plusieurs centaines de coups pouvaient être tirés sur une même cible, pour mettre un ou deux coups au but« , précise ainsi l’artilleur russe à ce sujet.
Au fil du temps, les tirs de contrebatterie, d’une part, les frappes de drones et le manque de munitions, de l’autre, ont amené les ukrainiens à évoluer vers des unités beaucoup plus compactes, plus mobiles, et tirant beaucoup moins d’obus par frappe, d’un rapport « un à cent« , selon le témoignage russe, avec toute la subjectivité que cela implique.
Le Caesar est un cauchemar pour les artilleurs russes La seconde partie de l’interview porte, elle, sur les capacités les plus redoutées par les artilleurs russes. Et le constat est sans appel, il s’agit du Caesar français. Celui-ci n’évolue pas, selon lui, « dans le même siècle que les équipements en service au sein des armées russes« .
« La portée de ces systèmes atteint 40 km avec des obus conventionnels, surpassant de loin les systèmes soviétiques que nous avons, qui plafonnent à 32 km avec des obus à portée additionnée« . « La configuration sur roues de ces залупы » (je vous laisse le choix de la traduction ;-)) « leur permet de rapidement quitter une position, même une fois déployés ».
« Il ne faut que 60 secondes pour le déployer, et 40 secondes pour s’échapper. Le système de visée est automatique, ce qui lui confère une précision extraordinaire« , ajoute-t-il.
De fait, les armées russes ont fait de la destruction des Caesar, une véritable priorité, n’hésitant pas à employer des drones Lancet, et même des roquettes et missiles balistiques à courte portée (OTRK), pour y parvenir.
Et d’ajouter que le Caesar est aujourd’hui un système rare, employé avec parcimonie par les armées ukrainiennes, pour les tirs de contrebatterie, avec une grande efficacité. « Ces obusiers français ont pris un nombre énorme de vies d’artilleurs russes« , conclut-il.
Le concept du Caesar, associant efficacité et masse, s’impose en haute intensité Bien évidemment, un témoignage ne fait pas une situation. Il convient donc de se montrer prudent, quant à la surinterprétation des conséquences de cette interview, d’autant que, pour des raisons évidentes, celle-ci est volontairement obscure sur de nombreux aspects.
Toutefois, elle tend à accréditer le concept ayant entouré la conception du Caesar lui-même, dans les années 90. Pour rappel, celui-ci n’avait pas vocation, initialement, à remplacer l’artillerie sous casemate chenillée, comme l’AuF1 GCT, sur châssis AMX-30. Le Caesar visait à remplacer les canons tractés TR-F1, plus économiques, plus mobiles, et plus facilement déployables.
Pour autant, celui-ci n’a pas été conçu, comme avancé parfois par le passé, pour une utilisation sur théâtre de moindre intensité. Il visait, effectivement, à remplacer par la mobilité, la précision et l’allonge, la survivabilité liée au blindage, concernant les canons automoteurs, tout en conservant une efficacité opérationnelle identique, y compris en haute intensité.
Le fait est, aujourd’hui, l’Armée de terre va basculer l’ensemble de son artillerie lourde, sur Caesar Mk2, y compris en remplaçant ses derniers AuF1 par ce système. Et plusieurs armées, y compris en Europe, ont fait un choix similaire. En effet, au-delà de ses qualités techniques et opérationnelles, le Caesar offre un atout clé, sensible particulièrement en Ukraine : il est économique, et relativement « facile » à produire.
Ainsi, pour le prix d’un Archer 2 suédois, il est possible d’acquérir 2,5 à 3 Caesar, alors que pour un RCH155, ou un PZH2000, ce sont 3,5 à 4 Caesar qui prennent la ligne. Certes, le Caesar Mk2 n’aura pas l’automatisation de l’Archer 2, ni la capacité de faire feu en mouvement du RCH155, mais avec le même investissement, il permet d’atteindre une masse critique efficace sur le champ de bataille, que ces autres systèmes peinent à atteindre.
L’atout est d’autant plus sensible, en Ukraine, que les pertes documentées proportionnelles du Caesar ne sont pas supérieures à celles de l’Archer ou du Pzh2000, alors même qu’il est intensément employé par les forces ukrainiennes, et, de toute évidence, directement visé par les forces russes.
On comprend, dans ces conditions, que le Caesar tendent à devenir le système d’artillerie de nouvelle génération central des armées ukrainiennes, étant certainement le seul à pouvoir afficher de telles performances, tout en étant produit à 72 unités par an en 2024, 144 unités en 2025, selon l’industriel.
KNDS-France anticipe de nouvelles commandes à venir du Caesar et l’arrivée des concurrents On comprend également que KNDS-France, ex-Nexter, soit confiant quant à l’avenir commercial de son système, et la raison pour laquelle le français a annoncé une hausse de la production mensuelle pour atteindre 12 unités par mois, d’ici à 2025. Pour rappel, elle n’était que de trois canons par mois en 2022, encore moins auparavant.
En effet, au-delà des commandes ukrainiennes, françaises, belges, tchèques ou encore estoniennes, la démonstration de la validité du concept du Caesar, plus que de ses capacités elles-mêmes, qui étaient déjà connues, a le potentiel d’engendrer, dans les mois et années à venir, de nouvelles commandes, mettant KNDS-France au centre de l’artillerie occidentale.
Reste que ce succès va, aussi, aiguiser les appétits des autres industriels. Jusqu’à présent, les grands industriels européens, s’ils avaient compris l’intérêt de la configuration roues-canon, n’avaient pas adhéré au concept Caesar, donnant naissance à l’Archer suédois, au Zuzana 2 slovaque, ou au RCH155 allemand. Beaucoup plus lourds, et considérablement plus onéreux, ces systèmes n’évoluent donc pas dans la même catégorie que le Caesar.
Maintenant que le concept même est validé, la situation est différente, et des offres basées sur les mêmes paradigmes, émergeront bientôt. C’est déjà le cas du PCL-181 chinois, très proche, dans l’esprit et dans l’aspect, du Caesar français, mais aussi de l’Atmos israélien, probablement le plus sérieux concurrent, aujourd’hui, du système de KNDS-France.
Ainsi, comme les succès des Mirage III israéliens, amenèrent les américains à concevoir le F-16, l’avion le plus vendu de sa génération, il va falloir, à l’industriel français, s’emparer du plus de marchés possibles, avant que les offres concurrentielles ne débarquent vraiment. L’augmentation des cadences de production montre que KNDS-France a parfaitement saisie la temporalité des enjeux qui se présentent aujourd’hui. https://i.ibb.co/HVh0TJZ/GLtoq-MHXw-AAA4-T1.jpgSi nous parlons de l'artillerie ennemie.
Leur arme la plus terrible est Caesar. Il est utilisé pour détruire des cibles particulièrement importantes et pour mener des combats de contre-batterie contre nos canons. La portée de tir d'un projectile conventionnel est supérieure à 40 kilomètres, ce qui rend cette arme inaccessible aux tirs de riposte de nos canons soviétiques. Nous n’avons pas de tels indicateurs, et même les projectiles à longue portée parcourent un maximum de 32 kilomètres. L'empattement de ce connard lui permet de se déplacer rapidement, même s'il a déjà été ouvert. Se déploie en 60 secondes. S'enroule en 40. Le système de contrôle de tir est automatisé, ce qui conduit à une précision de tir étonnante. Dans l’ensemble, cette arme date d’un siècle différent de la plupart des armes dont nous disposons. L'ennemi en possède peu et il en prend grand soin. Ils sont tirés principalement avec des lancettes ou OTRK. Ils n’épargneront rien pour une chose aussi stupide. Ces obusiers français ont coûté énormément de vies aux artilleurs russes. Edit. J'ajoute un copié-collé du texte de l'article, je viens de voir qu'il ne sera plus disponible en intégralité après jeudi.
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« le: 22 avril 2024 à 23:07:49 »
Ah mais là si, des médias en ont fait la une donc j'ai bien envie d'avoir le fin mot de ce fait divers assez marrant. J'imagine mal un local faire ça, plutôt un touriste qui ne fait pas la différence entre 4x4 de base et supertank
D's©
C'est peut-être l'idiot de l'île, va savoir.
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« le: 22 avril 2024 à 22:55:00 »
Il y a des fois, il ne faut pas chercher à comprendre...
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« le: 22 avril 2024 à 22:01:20 »
Episode de Nota Bene consacré à la Méso-Amérique, où l'on apprend entre autres choses que les Aztèques ne s'appelaient pas Aztèques.
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« le: 22 avril 2024 à 11:17:39 »
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« le: 21 avril 2024 à 22:25:16 »
Lui aussi, il va faire une loupe avec ses doigts et scruter d'un air inquisiteur dans les moindres recoins, puis conclure sur un large sourire ?
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« le: 21 avril 2024 à 18:19:22 »
La pandémie de COVID a quand même mis un gros paquet de grains de sable dans la mécanique, il ne faudrait pas l'oublier. Sans la mise à l'arrêt des chantiers pendant des mois, la plupart des aménagements des JO seraient probablement déjà terminés.
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« le: 19 avril 2024 à 20:26:14 »
Tu débarques? En même temps ce gouvernement semble être le totem d'immunité des recallés de tous partis et des potentiels repris de justice avec des batteries de cuisine au derrière. Dati est juste représentative de la macronie.
Je ne suis pas fan de Dati au point de suivre chacune de ses déclarations pour être au courant de toutes ses conneries. J'ai une vie, merci.
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« le: 19 avril 2024 à 12:19:48 »
Moi aussi on me le dit. Et ma trombine est visible en section "Photos perso" pour en attester.
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« le: 18 avril 2024 à 22:23:53 »
Elle est franchement conne, Rachida Dati...
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« le: 18 avril 2024 à 21:53:56 »
Je préfère les courtes nuits d’hiver et les soirs d’automne sentant la feuille morte Elles sont longues plutôt que courtes, les nuits d'hiver, soit dit en passant.
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« le: 18 avril 2024 à 21:52:02 »
Perso j'ai fait aussi de la fusée amateur, mais du niveau en dessous de celles-ci : de la micro-fusée. Ce genre de fusée fait 20 à 30 cm de long seulement, au corps fait d'un tube de carton sur lequel on colle des ailettes en balsa et au sommet, une ogive taillée dans le même bois. L'ogive est reliée à une ficelle qui permet d'extraire un parachute lors de la fin du vol. EN bas de la fusée on insère un petit moteur à ergols solides allumé à l'aide d'un dispositif électrique que l'on peut alimenter avec une batterie de voiture. Quand le moteur a fini de brûler cela déclenche l'explosion d'une petite charge explosive située en haut du moteur, la charge d'extraction, qui éjecte l'ogive et entraîne le déploiement du parachute. Le parachute étant généralement taillé dans un sac poubelle en plastique, on rajoute une bourre de coton dans le tube entre lui et le moteur fusée afin de le protéger de la chaleur de l'explosion. Pour autant que je sache aucun encadrement particulier n'était nécessaire à ce moment-là, et les moteurs fusée pour micro-fusées étaient d'ailleurs en vente libre. Il me semble que ce dernier point a changé depuis et qu'il faut montrer patte blanche à présent, pour s'en procurer.
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« le: 18 avril 2024 à 21:33:31 »
Prendre une branlée contre soi-même, il fallait le faire. Les Autrichiens sont fortiches.
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