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Re : Saint Seiya - Origin (Kurumanga) Le problème, c'est que vous présentez les deux possibilités , possession Vs pas de possession comme équivalente : 50%50%.
Or , en terme de probabilité, ce n'est pas le cas. C'est du 99,99% pour la non-possession de Saga.

Dans le manga, tout va dans le sens d'une non possession par une entité extérieure. (Voir ma liste plus haut)

La potentielle possession n'a qu'un seul argument : la couleur de cheveux (la dague c'est une mauvaise traduction).

Mais même les changements de couleurs de cheveux cela ne prouve rien.

Prenons les exemples du Manga :

Saga : changement de personnalité sans possession : changement de couleur de cheveux.

Shun possédé : changement de couleur de cheveux.

Julian Solo tout seul : pas de changement de couleur de cheveux.
Julian influencé par Kanon : pas de changement de couleur de cheveux.
Julian Solo possédé par Poseidon : pas de changement de couleur de cheveux.

Bref, utiliser la couleur des cheveux de Saga pour prouver sa possession par une entité externe, cela ne tient pas debout.

Maintenant, on n'est jamais à l'abri d'un retcon dans Origin (Kuru nous a bien sorti un 13e Gold Saint de nulle part), mais attendons d'y être pour y croire ;)

28 novembre 2018 à 18:25:10
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Re : Re : Re : Saint Seiya - Origin (Kurumanga)

Si tu as interprété ça de cette façon dès ta première lecture pas de soucis,
Le seul truc qui m'avait posé souci, c'était le coup de la dague (mauvaise trad), mais oui, quand j'ai lu le manga la première fois, je n'ai jamais eu de doute sur l'autonomie de Saga dans ses actions, même avec les paroles d'Ikki.
Ikki ne fait que constater un changement de personnalité qui s'exprime de la même manière que chez Saga, via un changement de la couleur de cheveux.
Contrairement au DA, je trouve le Manga limpide à tous les niveaux, et Kuru n'a jamais écrit des histoires compliquées ou à tiroirs.

Maintenant je n'exclus pas qu'il donne une nouvelle interprétation à tout cela dans Origin, MAIS, les 28 tomes du Kurumanga n'ont rien de complexe dans leur structure ou leurs ambitions, bien au contraire. À l'époque, Saga n'avait pas vocation à être autre chose qu'un gold rebelle dont la schizophrénie lui permettait simplement de se cacher au milieu de ses pairs. Pourquoi ? Parce que l'histoire n'avait pas besoin que Saga soit davantage que cela. Libre à chacun de trouver Saga sexy, torturé et profond. Mais au final Saga était juste un loup dans la bergerie et une épreuve parmi d'autres allant crescendo sur la route de Saori et des bronzes.

En fait, pour moi, Kuru est un auteur qui cultive l'illusion des possibles : son histoire est super simple, mais quand tu la découvres, il parvient à te donner l'impression que tout est possible et imprévisible via les personnages et un usage assidu du contrepied.

Mais une fois qu'elle est finie, on se rend compte que le scénario, les motivations des personnages (Aphro, Shura, des êtres complexes à la moralité ambigue ? Svous voulez, mais pour Kuru, c'était surtout juste des connards, jusqu'à ce que l'histoire nécessite qu'ils se rachètent deux sagas plus loin.) et les enjeux sont extrêmement simples, et qu'il n'y a pas de message caché ou de pierre posée pour être exploité 15 volumes plus loin. (je précise que cela est un compliment).
Avec lui, l'explication la plus simple est toujours la plus proche de la réalité.

28 novembre 2018 à 19:30:29
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Re : Dragon Ball Hum perso j'ai trouvé qu'il se tenait bien l'arc Zamasu en version anime, hormis les règles des voyages temporels un peu floues comparées à la version manga.

Sinon pour Goku et Zamasu c'est pas compliqué en fait :

Spoiler (click to show/hide)

-Sergorn

02 décembre 2018 à 21:25:41
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Actualités: désastres, drames de la vie courante et passions politiques Je ne voulais pas intervenir dans ce débat, et je sens que je vais encore regretter d'avoir ouvert ma gueule, mais...

Mysthe, je suis un peu surpris de voir quelqu'un d'intelligent et de sensé comme toi, qui sait généralement faire la part des choses, résumer systématiquement les revendications des GJ au droit de polluer et à rien d'autre. Ça m'étonne d'autant plus venant de quelqu'un qui est d'habitude beaucoup plus nuancé sur d'autres sujets épineux, et qui est le premier à dire de ne pas tout mélanger, qui est le premier à rappeler -à juste titre- que non, tous les opposants au mariage pour tous ou à la GPA ne sont pas forcément des fachos homophobes, que non, tous les croyants ne sont pas des intégristes radicaux, non tous les végata*iens ne cherchent pas à faire du prosélytisme, etc.

Et là, pour le mouvement des GJ, aucune nuance de gris. J'avoue être un peu scotché par cette vision très réductrice et manichéenne qui ne te ressemble pas.

en se battant sur ça, ils se battent juste pour leur droit à polluer, et je m'en cogne s'ils ne s'en rendent pas compte. Les faits, pas les sentiments.

Encore une fois désolé, mais c'est le genre de réponse qui me fait directement penser à Ben Shapiro dont je parlais l'autre jour, ce néo-conservateur qui balance comme une mitraillette des propos débiles appuyés de chiffres et statistiques à la con, qui te balance que les transgenres sont des malades mentaux, qu'il n'y a que deux genres : masculin et féminin, que c'est de la biologie élémentaire et que si ses propos choquent, il s'en bat les couilles because...



Just saying...

Voilà, et je préviens de suite : je ne m'étendrai pas sur le sujet par MP. Si on en parle, c'est ici et nulle part ailleurs ;)

07 décembre 2018 à 21:32:10
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Re : Actualités: désastres, drames de la vie courante et passions politiques @Mysthe : si aujourd'hui, avec ton salaire actuel, tu avais une voiture, non pas par plaisir mais par nécessité, si tu n'avais pas d'autre choix que de l'utiliser chaque jour non pas pour tes loisirs mais pour travailler, pour vivre, tout simplement VIVRE, voire survivre (ce qui est le cas d'un certain nombre de gens), tu ne tiendrais pas ce discours péremptoire et suffisant. Maintenant, rajoute par dessus des enfants, un lieu de travail en ville, un lieu de vie à 20 km en rase campagne loin de tout mais où le loyer n'est pas élevé, un salaire qui n'a pas beaucoup augmenté depuis des années mais qui te place dans la tranche intermédiaire de ces gens qui ne sont pas assez pauvres et pas assez riches en même temps pour prétendre à des aides substantielles : non, ce discours-là, tu ne l'aurais pas.


A titre personnel, je ne suis pas concernée : je bosse dans l'environnement, je vis et je travaille en ville, je n'ai pas besoin de voiture pour aller travailler, je n'ai pas d'enfant et je gagne bien ma vie. La nécessité de sortir des énergies fossiles est une évidence pour moi, ce n'est d'ailleurs même pas une conviction, c'est une conclusion scientifique. Mais pour autant, dois-je jeter l'opprobre sur ceux qui n'ont pas la même chance que moi ? Dois-je les mépriser parce que leur vie est différente de la mienne ? Dois-je les juger à l'aune d'une pseudo-morale universelle parce que soit-disant c'est moi qui aurais raison et eux tort ? Ne puis-je pas me mettre à leur place quelques instants pour essayer de comprendre ?

Ce n'est pas la taxe "diesel" qui a été le déclencheur : c'est la taxe tout court. Ou plus précisément, la goutte d'eau. De trop. Celle qui a fait déborder le vase. Et tu sais pourquoi ? Parce que cette taxe s'impose à une dépense à laquelle ils ne peuvent pas se soustraire ! L'essence, pour eux, c'est une dépense obligatoire (comme les impôts, les assurances, le loyer, l'énergie, etc), même si ce n'est pas considéré comme tel par l'INSEE. Il est là le problème.

Alors, oui, c'est vrai que les gens réagissent face à ce qui les touche directement, indépendamment de toute autre considération plus collective. Oui, cette taxe en particulier a cristallisé les mécontentements. Les retraites, les cheminots, les impôts, etc, ça ne concerne à chaque fois qu'une fraction de la population ; le carburant, ça concerne tout le monde, c'est fédérateur. L'écologie n'a rien à voir là-dedans. L'environnement, on en parle, les gens savent que c'est important mais cela ne les touche pas directement, du moins c'est leur perception de la chose.


Se mettre à leur place. Pour toi, c'est peut-être "s'abaisser" mais essaye, au moins.

08 décembre 2018 à 10:21:35
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Re : Actualités: désastres, drames de la vie courante et passions politiques Mais... mais PERSONNE n'a dit qu'on s'en fout de la pollution ! Ce qu'on te dit et que tu sembles avoir du mal à imprimer dans ta tête, c'est que tous ces gens qui galèrent n'ont PAS D'AUTRE CHOIX. Ils sont conscients qu'ils utilisent des véhicules polluants, mais le problème c'est le manque d'alternatives plus économiques et moins polluantes. Le vélo ? ok pour les courts trajets, mais quand tu vis à la campagne il te faut plus d'une heure pour un trajet qui ne prendrait que 20 minutes en voiture. Les transports en commun ? Il faut habiter à proximité d'un arrêt. C'est facile en ville, c'est moins évident à la campagne. Et pour couronner le tout les transports en commun peuvent être saturés, bourrés de monde, et mis à part les transports ferroviaires (dans lesquels j'inclus le tramway), ils sont eux aussi victimes des embouteillages...

Alors quand on culpabilise les gens avec la pollution et qu'on les fait payer plus à cause de cela, mais qu'en contrepartie on ne leur offre pas d'alternative crédible et à leur portée pour qu'ils puissent continuer à mener leur vie sans polluer, ben ça coince. Et ça coince tellement que ça les met en rogne, du genre grave.

08 décembre 2018 à 10:59:18
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Re : Actualités: désastres, drames de la vie courante et passions politiques
Citer
mais le manque de courage et de volontarisme politique du gouvernement sur la question écologique
On ne dit pas merci au lobbying des industriels. Quoi qu'on puisse dire des "adaptations" fiscales de nombre d'entreprises, il n'en reste pas moins que le poids fiscal et économique de certaines est plutôt lourd dans la balance. Il faut du courage, effectivement, pour envoyer paître tous ceux qui sont prêts à dégainer l'habituel "puisque c'est comme ça, je vais licencier !" dès que leur pré carré est menacé. Politique ou économique, le problème reste le même : la vision court-termiste  [:aie]

08 décembre 2018 à 11:33:57
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Re : Actualités: désastres, drames de la vie courante et passions politiques Même si je pense que l'homme est social par nécessité et individualiste par nature et qu'on n'y peut pas grand-chose, je crois qu'à ce jour, c'est l'individualisme forcené de notre société qui nuit à l'ensemble et que l'école, si elle a son rôle à jouer, est malheureusement impuissante face à une lame de fond tellement imposante qu'elle dépasse tout ce qu'on pourrait croire comme acquis.

Depuis pas loin de vingt ans - je crois que ça a commencé au début des années 2000, grosso modo au moment des premières télé-réalités et de l'avènement d'internet dans les foyers - l'individu est passé sur le devant de la scène et est désormais le centre de tout : médias, entertainement, culture populaire, internet, réseaux sociaux... tout concourt à atomiser la société dans chacun de ses compartiments. C'est à la fois fascinant et effrayant parce que c'est un ensemble de paradigmes qu'il faut revoir de fond en comble, afin de les comprendre pour les utiliser à bon escient. Les sociologues vont être au taquet...  [:aie]
 
Fort heureusement, la société civile semble vouloir contrer cette évolution par la mise en oeuvre d'actions qui remettent le collectif au centre, un collectif paradoxalement nourri d'intentions purement individuelles. C'est bizarre mais le principal, c'est que ça fonctionne. Pour une génération comme la nôtre, c'est compliqué à appréhender, c'est vrai, je le constate notamment dans le domaine professionnel avec des gens plus jeunes qui n'ont pas du tout la même perception que moi du collectif par exemple. On n'a pas le choix, faut faire avec et trouver les leviers qui vont animer cette génération pour la ramener vers l'intérêt général. Mais c'est parfois... épuisant.

Donc, je ne suis pas surprise de ce désintérêt pour un sujet qui pourtant touche tout le monde, sûrement aussi parce que ce n'est pas "concret" : le changement climatique, ça ne se touche pas, ça ne s'éprouve pas, vu qu'on parle ici d'échelle de temps terrestre, donc transgénérationnelle. Pour un certain nombre de gens, cela reste un peu nébuleux, abscons, lointain. Ils entendent, mais ne conçoivent pas, surtout dans un contexte où en définitive, ce qui est important c'est demain, aka dans 24 heures : comment je mange, comment je m'habille, comment je paye mes factures.


"Après moi le déluge" disait l'autre. Toutefois, je crois que malgré tout, quelque chose est en marche, une intention générale encore informe mais qui se dessine un peu plus chaque jour. Je reste assez confiante même si j'ai conscience que les prochaines décennies vont être très difficiles.

EDIT : corollaire => individualisme forcené = exigences individualistes = quête d'assistanat. Chacun veut être considéré et que ses problèmes fassent l'objet d'un traitement spécifique. Ce qui est matériellement impossible. Chacun reste de fait désespérément dans l'attente d'une attention en propre, adapté à son cas personnel et l'effet de masse donne cette impression d'espoir en une providence improbable et qui en sus devrait prendre autant de formes qu'il existe d'individus. Mais là encore, en mettant l'individu au centre, on s'est tiré une balle dans le pied car il est impossible satisfaire tout un chacun. Comme je dis souvent "le trop est l'ennemi du bien" : il faut un peu de collectif, un peu d'individuel pour faire bonne mesure et tendre vers l'harmonie. Mais tout l'un ou tout l'autre... on sait que ça ne fonctionne pas.

08 décembre 2018 à 13:38:46
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Re : Actualités: désastres, drames de la vie courante et passions politiques Je trouve qu'avec l'ère des réseaux sociaux, du tout en direct et en continu (bfm tv etc ), la politique ne peut absolument plus rien faire, c'est devenu totalement impraticable, qu'importe la politique mené, sur cette ère de tout en direct, en continu et toujours focus sur celui qui va mal ( audience ), c'est ingérable.

Ca donne l'impression que toute l'année le pays va mal. Tu n'habites pas à Paris, on te spam les problèmes parisiens ( circulations, casse durant les fêtes, grève ratp, voie sur berge fermé, pollution etc), du coup même sans y habiter tu as l'impression que le pays va mal, tu es à Paris et quand il n'y a rien à se mettre sous la dent, on te spam le problème de l'agriculteur ou autre et tu te dis que quand même, le pays va mal ! C'est totalement anxiogène, il n'y a quasiment plus aucune soupape de décompression en dehors du spam médiatique, ceux qui ne regardent plus la télé s'auto flagelle sur forum/twitter etc, avant tu pouvais manifester mais le soir tu rentrais chez toi tu te déconnectais un peu de ça, maintenant les gens deviennent des goules monotarget, et ça rend forcément fermé d'esprit et infect à la longue.

Et puis ce qui m'irrite le plus, c'est le nouveau principe que "tous les avis se valent", où il faut absolument avoir un avis sur tout, l'exprimer sur tous les supports et à tout le monde. On est d'accord que c'est complètement wtf et horrible ce nouveau dogme?!

L'Homme allait bien mieux quand il était plus ignorant de tous les malheurs du monde, ou du moins qu'on ne lui mettait pas sous les yeux H24. Il s'occupait de lui, de ses proches et de son cadre, il avait un avis sur ce qu'il connaissait et l'exprimait juste aux gens qui voulaient bien l'entendre. Son "minimum pour être heureux" était bien plus bas car l'être humain veut ce que l'autre a et n'a pas, et il avait juste son cadre comme comparaison. Alors que maintenant il en faut bien plus pour avoir le sentiment d'être heureux.

Je vais militer pour le retour à l'ignorance, un monde qui va mieux mais où le sentiment de bonheur est au plus bas, je signe pas  :o

08 décembre 2018 à 14:16:59
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Re : Les Chevaliers du Zodiaque : Saint Seiya [Netflix été 2019] Ce que je veux dire, c'est que Eugene Son (ou qui que ce soit d'autre) ne devrait même pas avoir à rendre des comptes et à se justifier.

Sachant la faune de golios qui traine sur le net, ses explications maladroites (car oui, je trouve qu'elles le sont) ne pouvaient que lui retomber sur la gueule.

Donc oui, je pense qu'il vaut mieux qu'il reste dans l'ombre et continue à bosser sur la série, comme il l'entend, sans se soucier de ce que les fans intégristes -qui de toute façon ne sont jamais contents- peuvent bien penser.

Il veut une Andromède femme ? Bah très bien, just do it then, et commence pas à sortir "oui, mais vous voyez, euh... on est en 2018 euh... comment dire euh... ça passerait pas de nos jours d'avoir que des garçons euh... surtout pour le marché américain euh... je comprendrai si ça vous gêne euh... pardon euh... mais dites-vous que KOTZ n'est peut-être pas pour vous dans ce cas... euh... mille pardons si je vous ai offensés".

For fuck's sake ! Screw them, Eugene !

12 décembre 2018 à 18:30:07
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