la Machine de traitement de texte (une très courte nouvelle)
Le titre exact c'est pas "Machine divine à traitement de texte" plutôt? C'est bien la nouvelle avec le type qui reçoit en cadeau une machine à traitement de texte ayant le pouvoir de modifier la réalité à sa convenance? (https://forum-images.hardware.fr/images/perso/7/jean_jacques_gourdin.gif)
Celle-là je l'adore, le pitch est facile mais ça vend tellement du rêve [:shion] Et alors la fin
Quand le type remplace sa mégère de bonne femme et son abruti de fils par sa belle-sœur et son neveu ( qui étaient décédés dans un accident de voiture quelques jours plus tôt ), et que le gamin rentre dans la pièce en disant "Papa?" (https://forum-images.hardware.fr/images/perso/bakk21.gif) C'est bô à en chialer (https://www.zupimages.net/up/22/19/gghd.jpg)
@AZB : yes, tu as raison pour le titre. En fait, si je me rappelle bien, c'est une vieille machine qui a été réparée et ce que son utilisateur écrit dessus se produit. Quand on prend conscience du pouvoir de la chose c'est délicieux [:bave]
Et oui, la fin est énorme ! Le mec efface sa propre famille et s'en constitue une autre et les implications du truc donnent le tournis tellement c'est vertigineux...
Tiens, je profite de la remontée du topic (j'ai lu le Fléau mais je n'en ai aucun souvenir, vu que j'étais au collège ou au lycée [:aie] ) pour parler de l'Institut, que je viens de terminer.
Ben... je ne l'ai pas trouvé très bon [:sweat] Au global, je n'ai pas réussi à rentrer dedans et surtout - ce qui est le plus problématique - c'est que je ne me suis pas sentie concernée une seconde par le sort du héros et de ses copains.
Plus en détail : le livre est conçu de façon assez originale dans le sens où une grosse première partie est consacrée... à celui qui ne sera pas le vrai héros du bouquin or c'est finalement toute cette première partie que j'ai le plus appréciée, c'est balot. Ensuite, on entre dans le vif du sujet : un gamin ultra-surdoué, intelligent et doté de talents kinétiques plutôt du genre moyen / moyen moins est kidnappé, ses parents tués, et le gosse en question se retrouve dans un établissement fermé où il devient le sujet d'expérience comme d'autres gamins qui sont enfermés avec lui. Des amitiés se créent, les gamins arrivent puis disparaissent, personne ne sait trop ce qui se passe, ni pourquoi, juste que les gamins en bavent sévère sans raison claire.
Je suppose que d'autres lecteurs pourraient s'émouvoir de la situation des gamins en question mais en ce qui me concerne, vraiment, je n'ai réussi à m'attacher à aucun d'entre eux. Le gamin qui fait office de héros tient à peu près la route sauf à la fin ou sa façon de s'exprimer et d'agir ne colle plus avec le personnage et ça a achevé de me sortir de l'histoire.
Par ailleurs, l'histoire elle-même ne m'est pas apparue suffisamment robuste pour que j'y croie ou sois tentée d'y croire.
Enfin, la narration elle-même, assez brouillonne par certains côtés, n'a pas aidé à expliciter clairement certains tenants.
Sans compter les "méchants" très caricaturaux.
Et cerise sur le gâteau déjà indigeste : King qui cède aux sirènes du wokisme. Alors là, grosse et mauvaise surprise pour moi, parce que s'il y a bien une chose que je déteste, c'est tomber sur ce genre de trucs dont on sent que ça a été rajouté / intégré pour être dans la mouvance US actuelle.
Deux exemples.
Exemple 1 : le héros est supra-intelligent. Mais genre vraiment. C'est le postulat de base le concernant, c'est ce qui fait qu'il est ce qu'il est, même si c'est un gamin très sympa et normal par ailleurs. Eh bien, par deux fois (non pas une, hein, non, deux ! Dans le cas où on n'aurait pas bien compris), choupinou s'auto-flagelle parce que, rholala, il a osé penser que la femme de ménage n'était pas très intelligente. Mais mec : ton héros est plus intelligent que tout le monde, tu nous le martèles depuis le début alors assume ! Assume le fait que ton héros est de facto plus intelligent que TOUS tes lecteurs et s'il y a des femmes de ménage dans le lot, elles devraient s'en remettre. Ne te sens pas obligé de t'excuser pour ne pas "froisser".
exemple 2 que je mets en spoil :
une fois les cerveaux des gamins exploités jusqu'à la lie, ils deviennent des espèces de zombies. Tout le monde les appelle les "korgs". Un des ados parmi ceux qui tentent de survivre les désigne ainsi et sa copine, qui est noire, lui rétorque un truc du genre "arrête de les appeler comme ça, c'est comme si tu disais "les nègres" et que j'étais une esclave". ::)
Là, franchement, non, quoi.
En bref, cet opus là ne restera pas dans les annales.