Bonjour a toutes et a tous,
J'ai autrefois rédigé des tas de fanfictions Saint Seiya, des dizaines d'essais, de chapitres, des milliers de mots qui ont étés mes premiers pas dans le monde de l'écriture. Plus d'une décennie plus tard j'ai repris la plume pour voir où mes progrès m'avaient amenés, et j'ai commencé a rédiger une nouvelle histoire qui, je l'espère, vous plaira.
Cette œuvre prends en compte des références provenant de toutes les histoires de Saint Seiya (Classique, Lost Canvas, Next Dimension, G, Saintia Shô et même Omega), elles m'ont toutes plus ou moins inspiré pour ce que vous allez lire.
Pour replacer l'histoire dans un contexte, elle se situe dans un temps incertain, bien après la victoire finale contre Hadès a Elysion, mais est difficile a dater, je n'ai pas tenu a ce que la "technologie moderne" ne soit mise en avant pour le moment, de peur de parasiter l'histoire.
J'ai aussi modifié, ou remanié, certains concepts des œuvres secondaires. L'exemple primaire sont les Saintia. L'idée, en soi, me plaisait assez. Dans cette fanfiction, elles auront un rôle de servantes et de protectrices d'Athéna, sont ses confidentes et ses proches. Elle leur accorde une grande confiance, malgré qu'elles n'aient "que" le rang de Bronze Saints. Les Saintia ne sont pas différentes des autres Saints dans leur entraînement ou leurs attributs, elles sont juste choisies par Athéna pour vivre a ses côtés dans le Palais du Pope.
Si vous avez des questions ou des remarques, je suis ouvert a toute remarque. En attendant, profitez du prologue.
Max dit "Camus"
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Saint Seiya – Héritage
Prologue : la porte céleste
Plongé dans un noir impénétrable, un homme marchait lentement entre des rangées de livres, de parchemins et de documents aussi anciens que le monde lui-même. Il posa sa main sur un ouvrage de cuir usé, et se retourna lentement vers le jeune serviteur qui tenait une lanterne éteinte derrière lui. Le jeune garçon, âgé d’une quinzaine d’années, retira l’ouvrage du rayon et accompagna l’adulte jusqu'à un bureau de bois, posé contre un muret de pierre dans l’étrange bibliothèque, basse de plafond.
-Tu peux allumer la lanterne maintenant, lui dit l’homme qui posait sur le bureau un étrange casque doré, surmonté de multiples sculptures.
-Oui, Grand Pope.
-Certains livres n’aiment pas la lumière trop vive, surtout lorsqu’ils sont si vieux.
Le jeune garçon posa la lanterne là où son interlocuteur lui pointa du doigt, puis il recula d’un pas respectueux et inclina la tête, en silence. Le « Grand Pope » s’installa au bureau et ajusta les longues manches de sa tunique blanche. Il repoussa un ouvrage et le posa sur un tas d’autres livres anciens.
-Tu rangeras ceux-ci quand je m’en irais de la bibliothèque sacrée.
-Entendu, Grand Pope.
L’homme, dont le visage a peine ridé ne parvenait pas a masque une grande beauté dans sa jeunesse, passa une main distraite dans ses longs cheveux d’argent, les yeux baissés sur un texte ancien et sage, celui d’un de ses prédécesseurs. Il marmonnait, laissant entendre quelques mots a son jeune serviteur. Après quelques minutes, il leva les yeux vers le garçon et l’interrogea.
-Un phénomène étrange observé dans les étoiles… Sais-tu combien il y en a eu de recensés par mes prédécesseurs au cours des milliers d’années d’existence des Saints ?
-Je l’ignore. Beaucoup, je suppose.
-Et tu as bien raison, Henri. Il y en a autant que d’étoiles dans le ciel… Le Grand Pope Sage a observé une accumulation étrange de comètes avant la Guerre Sainte contre Hadès au XVIIIème siècle. Le Pope Aristène a perçu une diminution de la lumière stellaire peu avant la Guerre de Troyes… Des phénomènes étranges, invisibles pour de nombreux humains, mais qui ont grand sens pour celui initié a l’observation des signes divins.
-Et que recherchez-vous, Grand Pope Aventino ?
Le vieil homme plongea ses yeux dans ceux du jeune Henri, et une ombre passa dans son regard. Il tendit son bras vers les milliers de livres de la bibliothèque.
-Une explication. Je ne peux me résoudre a croire que dans le savoir de Popes et des Saints, jamais le phénomène actuel ne fût recensé.
-Les gens… « normaux » sont effrayés, dit Henri en hésitant sur le mot a employer. C’est un signe qui est visible de tous.
-Les cieux se sont ouverts, telle une porte sombre, un abîme qui aurait englouti les étoiles… Tout Pope que je suis, j’éprouve les mêmes peurs que ceux qui vivent dans l’insouciance des soucis du monde.
Des bruits de pas résonnèrent dans l’escalier en colimaçon situé au bout de la pièce, Henri se retourna et le Pope se leva lentement. Une femme aux longs cheveux noirs, vêtue d’une armure blanche et bleutée. Elle portait le masque blanc des femmes chevaliers, qui était recouvert d’un trait noir en son milieu.
-Grand Pope, la déesse Athéna vous demande dans ses appartements.
-Henri, ranges les livres je te prie. Ensuite, tu iras rejoindre ton Maître.
-Oui, Grand Pope.
Aventino ramassa son casque et le plaça sur sa tête, suivant la jeune femme. Ils remontèrent les escaliers et passèrent plusieurs couloirs éclairés par des torches fixées contre les murs, puis ils passèrent une lourde porte de bois blanc.
-Tu te repères aisément dans le Dédale des Dieux, dit Aventino en souriant a la jeune femme. Tu fais des progrès, Valéria.
-Votre Cosmos m’a ouvert la voie, je vous en remercie.
-Tu es clairvoyante, une qualité qui manque a bien des jeunes gens de ton âge.
-Le Dédale des Dieux serpente dans toute la montagne, c’est l’ultime défense du Sanctuaire. Il est dit que vous seul pouvez vous y retrouver lorsque vous l’utilisez pour défendre Athéna.
-On le dit, en effet.
Aventino aimait parler en énigmes, manier les mots pour savoir ce que pensait ses interlocuteurs. Il savait que la Saintia, servante et garde d’Athéna, n’était pas loquace, mais maintenant il était sûr de son intelligence et surtout de son humilité. Ils arrivèrent devant la porte des appartements privés d’Athéna, et deux autres jeunes femmes chevaliers le saluèrent en inclinant la tête avant de s’écarter. Valéria fit signe aux deux autres de la suivre et elles s’éloignèrent en bout de couloir.
-Tu peux entrer, dit une voix calme et douce.
Il poussa la porte et la referma en silence, avançant dans la pièce pour rejoindre une jeune femme sur le balcon balayé par un vent froid. Il s’arrêta a ses côtés, et regarda dans la même direction qu’elle avant de poser son regard sur sa déesse.
Ses longs cheveux violets glissaient sur le vent, mais elle ne frissonnait pas. De son frêle corps de jeune fille émanait un Cosmos doux et chaleureux, irradiant a des milliers de kilomètres a la ronde. Même pour Aventino, se retrouver aux côtés d’Athéna provoquait une réaction intense de bien être. La déesse guerrière emplissait le cœur de paix, réchauffait l’âme et en chassait les tourments.
Réincarnée en la jeune Iria de Croatie depuis maintenant 20 ans, elle avait apporté au Sanctuaire une gaieté et une harmonie sans pareil dans l’Histoire de la chevalerie. Et Aventino s’était déjà posé des questions a l’époque. Elle ne ressemblait pas aux descriptions des précédentes incarnations de la déesse, c’était le moins que l’on puisse dire. Elle laissait planer une aura bien plus grande que les autres… Athéna était plus présente en Iria qu’elle ne l’avait été en Rose, Sasha ou Saori.
Dans l’esprit du Pope, la même question revenait sans cesse : « Pourquoi tout semble si différent que ce que les écrits et mes Maîtres m’ont dit ? ». Il ne se sentait pas prêt a ce qui l’attendait, son instinct lui hurlait que tout allait être différent, qu’il allait devoir se montrer à la hauteur d’évènements qu’aucun Pope n’avait connus par le passé. Cette étrange Athéna, ces signes dans les cieux…
Il leva les yeux vers le ciel de la nuit et contempla a nouveau l’étonnant phénomène. Comme chassés par un immense lac noir, les étoiles s’étaient regroupées en cercle dans la voûte céleste, créant un anneau de lumière qui cerclait une tâche d’obscurité terrifiante. Rien dans l’astronomie des hommes ou des Popes ne pouvait expliquer ce qui se passait depuis une semaine, mais les faits étaient là.
Après des instants qui semblèrent durer une éternité, Athéna s’adressa à lui.
-Tu es inquiet.
Sa voix avait fait vibrer tout son être. Il acquiesça de la tête puis senti la main de la jeune femme recouvrir la sienne d’une chaleur apaisante.
-Il est temps que je te révèle bien des choses, a toi, mon Grand Pope. Tu m’as élevée et protégée, sans jamais remettre en question ni même discuter mes actions. Tu as bien une étonnante sagesse pour ton âge.
-D’aucun me dirait vieux, du haut de mes soixante-et-onze ans. Et jamais je n’ai douté de vous, Athéna… malgré de nombreuses questions dans mon esprit.
-Et quelles sont ces questions ? Il est venu le temps des réponses.
Aventino se retourna lentement vers Athéna et senti le Cosmos Divin le pousser a la franchise.
-Dans tous les écrits, l’Athéna qu’ont connue les anciens Saints était moins… préparée que vous ne semblez l’être. Depuis votre enfance parmi les Hommes, vous arpentez le Sanctuaire comme un général inspecte ses troupes avant la bataille. Vous apportez le réconfort a tous comme si… si vous craigniez un malheur.
Il assembla son courage et sût qu’après sa question, plus rien ne serait jamais pareil. Mais il tait prêt, il était le Grand Pope, il avait vécu depuis plus de trente ans avec ce titre, et les responsabilités qui vont avec.
-Que signifie ce phénomène dans le ciel ? Je pense que vous le savez et je pense aussi… que vous saviez dès votre incarnation qu’il allait arriver.
-Je vais tout t’expliquer.
Athéna lui fit signe de l’accompagner et quitta ses appartements, descendant par un escalier de marbre, avant d’entrer dans une pièce située derrière celle où Aventino siégeait d’ordinaire. Une estrade semi-circulaire siégeait contre l’un des murs, surmontée par cinq Pandora Boxes, toutes d’argent et d’or. Athéna s’en approchant et son visage se crispa lorsqu’elle toucha celle située au centre, ornée d’une tête de cheval.
-Es-tu familier de leur histoire ? Demanda-t-elle en touchant chaque Box d’une main tremblante.
-Comme tous au sein du Sanctuaire. Leurs noms sont entrés dans la légende, et depuis leur époque, personne n’a jamais plus revêtu leurs Cloth.
-Ikki, Shun, Shiryû, Hyôga… et Seiya. De tous mes Saints, jamais aucun n’a autant souffert, autant sacrifié a ma cause. Jamais leur foi n’a vacillée, jamais leur courage n’a faibli. Du premier au dernier de mes combats, ils étaient a mes côtés.
Le Pope se tût. Une grande émotion faisait vaciller le Cosmos d’Athéna et l’atteignait lui aussi, bien qu’il n’ai pas connu les Cinq Chevaliers de Légende. Il se sentait empli de tristesse, comme s’il avait perdu lui aussi de précieux amis.
-Ils furent mes plus proches amis, dit-elle en essuyant une larme qui coulait le long de sa joue. Lorsque nous avons tué Hadès, ils réalisaient un fol espoir que j’avais en moi depuis bien des siècles. Sais-tu combien de Saints sont morts a mon service ? Combien d’innocents ont péris dans les combats des Dieux sur Terre ?
-Je l’ignore.
-Trop. Bien trop. J’ai toujours voulue que cesse nos combats fratricides mais les Dieux ont créés les Hommes a leur image, et nous avons les mêmes défauts. Ainsi la convoitise et le désir de dominer les autres animent bien des Dieux. Les combats seront sans fin, malgré les victoires ou les défaites.
Aventino maintînt son silence mais ses pensées s’égarèrent dans les pages des anciens récits. Les guerres, les morts, les combats… les victimes et les héros, les survivants et les déchus. Tant d’histoires qui, hélas, avaient un semblant de répétition en effet.
-J’ai longtemps pensée que je devrais me contenter de protéger les Hommes de mes semblables trop belliqueux, mais grâce a Seiya et ses frères un espoir m’est apparu. Nous avons tué Hadès. Et cet acte allait amener dans les cieux le signe que tu observes avec inquiétude, Aventino.
-Ce serait là une conséquence de la victoire contre Hadès ?
-Il s’agit du signe annonciateur d’une assemblée. L’Assemblée des Dieux, au plus haut du Firmament.
Aventino sentit une goutte de sueur glisser le long de son dos. Les mots d’Athéna étaient une surprise, vecteurs de crainte pour le Grand Pope.
-Les Dieux vont se réunir et parler, dit Athéna. Et ce qui se déroulera après…
-Vous pensez que les Dieux vont tenter de punir l’Humanité pour avoir tué l’un des leurs ?
Athéna se retourna vers lui, ses yeux emplis d’une étrange lueur, pleine de fougue.
-La mort d’Hadès a déclenchée des réactions bien plus démesurées. Et les réactions démesurées entraînent des évènements marquants.
-En bien comme en mal… dit Aventino, plein de sagesse.
Athéna esquissa un sourire et tourna la tête vers une porte adjacente.
-Amy, approche.
La porte s’ouvrit et une jeune femme blonde entra, masquée et porteuse d’une armure rosée, elle posa un genou à terre.
-Rassembles mes Saintia ici je te prie.
-Tout de suite, Athéna.
La jeune femme quitta la pièce, laissant a nouveau le Pope seul avec la déesse de la guerre.
-Je vais me rendre a l’Assemblée des Dieux, et tu m’accompagneras Aventino. Choisis un des Gold Saints pour venir lui aussi.
-Craignez-vous un attentat contre votre personne ? Demanda-t-il, se demandant ce qu’il pourrait faire contre des Dieux.
-Il s’agit d’une de nos règles, nous laisserons loin nos attributs divins dans un lieu qui scelle nos pouvoirs.
-Dans ce cas permettez-moi de demander a Karl du Lion de nous accompagner, il est le plus puissant d’entre tous les Saints du Sanctuaire. Sa présence suffira a me rassurer.
-A ta guise. Fais le demander dans la Salle du Pope, nous partirons dans l’heure qui vient.
Aventino se dirigea vers une porte avant de se retourner vers Athéna.
-Combien de temps durera cette assemblée ?
-Je l’ignore.
-En ce cas je ferais mieux de faire quérir Ren de l’Autel pour qu’il me remplace en tant que Substitut.
-Oui. Et fais battre le rappel de tous les Saints et soldats, de tous les sympathisants du Sanctuaire.
-Une guerre va avoir lieue.
-Si tout se déroule selon mes prévisions… oui. Mais elle sera la dernière.
* * *
Aventino laissa Athéna lorsqu’il comprit qu’elle ne lui en dirait pas plus, il croisa les 5 Saintia qui s’inclinèrent a son passage, et appela un serviteur qui arriva vers luis.
-Fais transmettre le message a Karl du Lion que je le convoque ici sans plus tarder, prêt au combat. J’ordonne le rappel de tous les Saints au Sanctuaire, ainsi que de tous nos partisans et soldats.
-Mon seigneur ? Le jeune homme le regardait les yeux écarquillés.
-Le Sanctuaire est placé en état de guerre.
-Oui… tout de suite mon seigneur, dit le jeune garçon en s’éloignant.
-Et envoie une missive spéciale a Ren de l’Autel. Dis lui que je dois m’absenter, et qu’il est garant de l’accueil de tous les arrivants. Que les défenses soient prêtes lorsque je reviendrais avec Athéna.
-Revenir d’où, Grand Pope ?
Aventino parla d’une voix forte pour être entendu alors qu’il descendait des marches vers ses appartements privés.
-De l’origine de toutes choses.
* * *
-Amy de Cassiopée, Valéria du Petit Cheval, Mira de l’Oiseau de Paradis, Yui du Lièvre et Nadia du Chat… dit Athéna en voyant les cinq jeunes femmes devant elle, toutes sur un genou et démasquées. Mes Saintia, servantes, protectrices et amies.
-Que pouvons-nous faire pour vous, Athéna ? Demanda Nadia, celle a la peau la plus sombre, dont les courts cheveux noirs tombaient sur ses épaules.
-Je vais m’absenter du Sanctuaire pendant quelques temps. Votre tâche ne sera pas de m’accompagner cette fois-ci.
La nouvelle provoqua un sentiment étrange chez les Saintia. De l’incompréhension, de l’inquiétude et de la frustration.
-Votre tâche sera de protéger ceci, dit Athéna en désignant un superbe sceptre noir et or.
-Votre sceptre… dit Amy en se levant. Vous le laissez ici ?
-Et je veux le retrouver a mon retour, car jamais je n’en aurais eu autant besoin.
Mira, une jeune asiatique se leva et serra les poings.
-Il y sera, Athéna-sama. Vous pouvez compter sur nous.
-J’en suis sûre, dit Athéna en souriant a ses fidèles servantes.
* * *
Aventino venait de finir de rédiger les instructions pour Ren puis il cacheta l’enveloppe avant de tâter sa tunique et de remonter vers la Salle du Pope dans laquelle attendait un homme vêtu d’or.
Il était de taille normale, jeune et beau comme un modèle pour statue de l’Antiquité, mais son visage était dur et dépourvu de tout sourire. Il tenait sous le bras un casque évoquant la crinière du roi de la jungle, et lorsqu’il se retourna, sa cape blanche vola derrière lui. Il plia le genou et baissa la tête.
-Grand Pope, me voici, Karl du Lion.
-Tu vas m’accompagner pour escorter Athéna, es-tu prêt a combattre ?
Si Karl fût surpris, il n’en montra rien. Il se contenta de se relever et de placer son casque sur sa tête, réajustant une mèche de ses cheveux noirs sur le côté.
-Quand partons-nous ?
-Quand Athéna nous l’ordonnera, dit Aventino en sortant un coffre situé sous son trône.
-A quoi devons-nous nous attendre ? Demanda Karl.
-A tout… dit le Pope en ouvrant le coffret de bois.
* * *
Près d’une heure avait passée depuis qu’Aventino avait quitté le silence et l’obscurité de sa bibliothèque souterraine lorsqu’Athéna entra dans la Grande Salle du Pope, où l’attendait ses deux protecteurs.
-Nous partons, dit-elle simplement en tendant une main vers eux. Approchez-vous.
Ensemble, ils posèrent une main sur celle d’Athéna et tout devînt blanc et lointain.