De toute façon, à l'époque du Tenkai, le milieu de l'animation était en crise.
Ah ben ça c'est une évidence que sans Tenkai, on aurait un Meikai dans les mêmes conditions et Yamauchi n'aurait pas été évincé (et il aurait très certainement fait RNK également vu qu'il en avait signé le pilote - c'est triste à dire maintenant mais à l'époque Kurumada semblait vraiment considéré Yamauchi comme LA personne pour adapter ses œuvres ^^').
En fait la grosse erreur de Kuru pour le coup aura été de suggérer de faire le Tenkai en film au lieu d'un Gaiden. Un Gaiden qui flope aurait certes pu avoir les mêmes conséquences financières, mais Kuru n'aurait pas poussé une gueulante parce que son histoire originale n'avait n'avait pas été respecté.
C'est un peu exagéré tout de même non ? Enfin il est vrai qu'il y a un style de design assez prédominant ces dernières années, mais faut pas généraliser non plus, il y a toujours des animes avec un character design propre ^^
Quelle genre de crise, celle qui perdure ou une période précise ? Cela m'intéresse.
Et la saison 2 de RNK aurait été ... bonne également voir regardable.
Oh bah la première s'est faite sans lui et était de très bonne facture quand même.
Il faudrait que je relise AnimeLand qui y avait consacré tout un dossier, mais ça concernait plusieurs aspects, entre les animateurs et intervalistes qui n'avaient pas de vrai statut reconnu et se retrouvaient dans une situation précaire, souvent contraints de retourner vivre chez leur parents, et les studios frileux, qui tiennent désormais compte du marché international (il n'y a qu'à voir l'auto-censure préventive), alors qu'avant le but c'était que l'oeuver soit d'abord rentable sur le sol nippon, le marché étranger n'étant qu'un "bonus". La donne a changé.
Oui, Guillaume Quatravaux, qui a bossé sur les scènes de flashback de Seiya
Oui oui c'est toujours lui.
"En tout cas, il faut penser à la France." Cool !
Sinon, toujours aussi sympa, le Kuru. Il semble laisser pas mal de liberté à ceux qui souhaitent agrandir son univers.
'tain, Haruto en zéro...
Wakabayashi : En fait, après avoir incorporé la Toei j'ai vécu et travaillé 4 ans en France en tant que chargé de vente pour l'étranger. Pendant cette période j'ai travaillé sur la licence Saint Seiya et ai pu constater que la franchise dans ce pays continuait à bénéficier d'une grande popularité et que les produits se vendaient bien. Il y a même un français qui a chanté Pegasus Fantasy pendant une émission de télé.
Wakabayashi : L'inclusion d'une femme Saint dans le groupe principal est une idée de Masami Kurumada. Jusque là ses oeuvres ont surtout été du genre à déchaîner la passion des garçons, et il aimerait donc bien qu'Omega soit une oeuvre qui puisse aussi être regardée par un public féminin.
Je me suis mis à réfléchir au choix du réalisateur à peu près en même temps que pour celui du directeur d'animation. Morio Hatano m'avait fait forte impression sur l'épisode 23 d'"Heartcatch Precure!" qu'il avait réalisé, celui dans lequel Cure Sunshine est introduite. J'ai senti que les layouts et le travail de caméra qu'il avait montré dans cet épisode correspondaient à l'image que je me faisais de Saint Seiya Omega. Comme Morio Hatano a été influencé par Shigeyasu Yamauchi, qui avait contribué à Saint Seiya, je me suis dit que ce realisateur qui me donnait un sentiment "saintseiyatesque" pourrait peut-être être l'héritier de Yamauchi
4) Comment étaient les réunions avec le staff de l'anime ?Sahashi : Le producteur Wakabayashi est quelqu'un qui sait ce qu'il veut, et qui s'intéresse à de nombreuses choses dans lesquelles il s'investit à fond. Lors de nos réunions je me souviens très de deux phrases en particulier venant de lui : "Cette oeuvre est également populaire à l'étranger", et "En tout cas, il faut penser à la France.".5) La France ?Sahashi : Gō Wakabayashi a travaillé en France et m'a dit qu'il avait eu l'occasion de voir la passion des français pour les animes japonais lorsqu'il était à Paris.
Heureusement qu'ils ne lisent pas les messages d'AZB
Seiya est sont père spirituel, c'est déjà pas mal