Ca veut dire que je dois me mettre à le prononcer à la française, moi aussi ?
Ah tiens, qu'on cause de prononciation des noms propres, un truc qui m'irrite bien, c'est la manie française de prononcer "BruKSelles" au lieu de "BruSSelles". Si vous pouviez passer le mot autour de vous, je vous en serais fort reconnaissant
Or comme vous l'imaginez on ne nomme pas des choses, des lieux, des objets ou des personnes par hasard, cela a en fait une "origine", une "signification". DOnc pas mal de nom de lieux ont été ainsi "perdu", voir transformés, oubliant ainsi pourquoi ils avaient été ainsi nommés...
Mais le point "noir", si je puis dire, a été cette période ou l'état civile refusait plus ou moins d'inscrire les prénoms corses, les françisant d'emblé.
Bon après les langues indo-européennes ont bien des origines communes.
Jusque dans les années 60, je crois, des militants sont allés en prison pour avoir donné des prénoms bretons à leur enfants, qui du coup n'existaient pas pour l'état civil. D'où le fait que tout plein d'adultes utilisent un prénom qui n'est pas celui que l'administration leur connait. Les François sont des Fañch, les Stéphanes des Yann, etc.
Pour le coup, au niveau des prénoms, l'Alsace a été totalement acculturée. Je ne pense pas que, même dans le cadre privé, on utilise des prénoms à consonance spécifiquement germanique.
Je ne suis pas linguiste, et donc non spécialiste de la matière, mais je serai curieuse de savoir comment la langue bretonne (par exemple) vit sur son territoire.
Les puristes voient ça d'un mauvais oeil, naturellement.
C'est pour cette raison que je ne suis pas "pour" l'enseignement obligatoire à l'école.
Pour être franc, personne vient tout court, en fait.
Je croyais que tu étais breton .
Moi le mot qui m'énerve encore plus, c'est "pourriel" ( = spam )
Vous savez moi, si déjà on ne confond pas "ses", "ces", "c'est", "sais" et "sais", je m'estime déjà heureux tant on est descendu bas...
Voui ! Et dans le même registre, on ne prononce pas le T dans Metz : ça se dit "mess"