EDIT : couillons...https://www.liberation.fr/international/europe/berlin-la-lionne-etait-un-sanglier-20230721_6WNN3BQSDZEOJHELCQW565NWP4/
Depuis quelques temps il est question d'orques attaquant des bateaux dans le détroit de Gibraltar, infligeant des dégâts aux gouvernails et aux coques de bateaux à voiles. Des journaux a sensations ont surfé sur ces faits en évoquant une "revanche" d'une femelle orque blessée par un de ces bateaux.Mais la réalité serait plutôt à chercher du côté de comportements similaires à ceux d'adolescents humains faisant des bêtises, car les orques impliquées dans ces "attaques" sont toujours des jeunes. https://www.washingtonpost.com/opinions/2023/06/19/orca-attacks-sinking-boats-science/
Les guépards d'Afrique introduits en Inde tombent comme des mouchesCourrier internationalDes lacunes dans la planification entravent le plus grand projet de transfert de guépards de l'Afrique vers l'Inde, regrette "Hindustan Times". En effet, les premiers guépards, arrivés dans le pays en septembre 2022, dépérissent les uns après les autres."Uday, un guépard de 6 ans, était en bonne santé lorsqu'il a été lâché dans le parc national de Kuno, dans le Madhya Pradesh, au mois de février", raconte Hindustan Times. Le félin pesait alors 55 kilos.Deux mois plus tard, Uday pouvait à peine marcher. "Uday était pâle et faible et pesait environ 43 kilos lorsqu'il a été retrouvé mort [au mois d'avril] : cela signifie que le gros chat n'avait rien mangé pendant au moins trois jours avant de mourir", ont déclaré des experts au quotidien indien.En Inde, les guépards ont disparu au début des années 1950. "Vingt guépards - 8 de Namibie et 12 d'Afrique du Sud - ont été transférés en Inde le 17 septembre 2022, dans le cadre du Cheetah Translocation Project", indique l'Hindustan Times.Les guépards, accueillis par le Premier ministre Narendra Modi, ont d'abord été placés dans une zone de quarantaine puis envoyés dans une enceinte de 6 km2 pour s'adapter aux conditions écologiques et climatiques de Kuno. Sur les 20 guépards arrivés d'Afrique, 11 ont finalement été relâchés dans la nature en différentes phases.Uday était le deuxième guépard à périr, après que Sasha, un autre guépard, ne succombe à une insuffisance rénale.Un environnement et un climat différentsUday s'est effondré cinq jours à peine après avoir été libéré de sa quarantaine pour rejoindre un premier enclos, avant d'être complètement libre. Ce fut le premier signe que les guépards pourraient "éventuellement avoir du mal à s'adapter à un environnement et un climat différents".Car les guépards continuent de mourir sur le sol indien. Une femelle est décédée lors d'une tentative d'accouplement en mai. Puis trois bébés guépards sont morts de déshydratation alors que les températures avaient atteint 45 degrés à Kuno."Puis la mousson arriva, abaissant les températures estivales mais obligeant les guépards à vivre dans des niveaux d'humidité élevés, ce qu'ils n'avaient jamais connu auparavant", indique le quotidien anglophone.Tejas, 3 ans, et Suraj, 6 ans, sont morts les 11 et 14 juillet. "Les petits ont contracté une infection due au collier radio de 400 grammes qu'ils portaient autour du cou, qui était continuellement mouillé à cause des pluies."La mort inattendue de tous les guépards dans l'enclos de quelques kilomètres carrés a placé l'ambitieux projet indien sous le feu des critiques."Des experts indépendants ont identifié des failles dans la mise en oeuvre du projet et des changements fréquents dans l'équipe de suivi.""Les habitats idéaux pour les guépards sont les prairies, les broussailles et les systèmes forestiers ouverts, les environnements semi-arides, les zones à faible impact humain et les températures qui ont tendance à être plus chaudes que froides."Le plan d'action d'avant-projet des autorités avait indiqué que Kuno était l'endroit le mieux adapté en ce qui concerne le climat, mais les experts indépendants ne sont pas d'accord. Le plan des autorités a négligé des recherches fondamentales sur le comportement et l'environnement des guépards, rendant la stratégie de leur accueil intrinsèquement inadaptée, les exposant à des mortalités élevées, indique le journal indien.
Je sais pas si c'est actuellement possible de faire comme dans Jurassic Park, d'inséminer des femelles en captivité avec de l'ADN de la variété indienne pour recréer celle-ci.
Je dirais que non, l'ADN prélevé a l'âge de son sujet, on risquerait donc de mettre au monde des bébés aux cellules plus vieilles que le porteur.
Au Canada, un ranger vient à la rescousse de deux caribous dont les bois se sont entremêlés inextricablement. Il parvient à les séparer d'un coup de fusil particulièrement réussi qui brise net un bois à l'un des deux animaux sans en blesser aucun !
N'importe quoi... https://www.ouest-france.fr/europe/norvege/les-rennes-norvegiens-pries-deviter-le-territoire-russe-41ed5412-434b-11ee-ac21-50173a5f08fe
Bison des plaines, loup gris, gorille des montagnes... les espèces rebelles de l'extinctionJulie Renson MiquelAlors qu'un million d'espèces animales et végétales sont déjà ou seront prochainement menacées de disparition, certaines bénéficient d'un répit grâce à des programmes de préservation et de réintroduction.C'est une belle nouvelle pour le macareux moine. Ce vendredi 25 août, plusieurs ministres ont inauguré l'extension de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles, dans les Côtes-d'Armor. Ce joyau breton, créé en 1976 à l'initiative de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), qui la gère toujours, voit sa superficie multipliée par 70, passant de 280 à 19 700 hectares. Et l'île Rouzic, où nidifient 98 % des macareux présents sur le territoire français, sera désormais interdite aux usagers du 1er avril au 31 août pour assurer la tranquillité de la faune sauvage. Ce n'est pas du luxe pour l'oiseau marin au grand bec orange dont la LPO a fait son emblème (l'ONG est née en 1912 aux Sept-Iles «en mettant un terme à l'odieux massacre» dont il était victime dans le cadre de «safaris» organisés pour quelques chasseurs). Car le macareux moine est désormais aussi menacé par le réchauffement climatique et classé depuis 2020 en danger d'extinction pour l'Europe sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).Le bison de retour sur ses terres ancestrales au CanadaL'extension de la réserve bretonne, qui s'inscrit dans le cadre des engagements internationaux de la France en matière de protection des océans et de lutte contre le réchauffement climatique, s'avère indispensable à l'heure où «la nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine» et où «le taux d'extinction des espèces s'accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier», alerte la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, le «Giec de la biodiversité»). Dans son fracassant rapport publié en 2019, l'IPBES estime à environ 1 million le nombre d'espèces animales et végétales qui sont aujourd'hui menacées d'extinction ou le seront au cours des prochaines décennies. Du jamais-vu dans l'histoire de l'humanité.En plus de la protection de territoires entiers, les programmes de préservation et de réintroduction d'espèces se multiplient un peu partout sur le globe. Depuis 2017, les bisons des plaines ont par exemple retrouvé leurs terres ancestrales dans le parc de Banff, le plus ancien parc canadien. Les plus gros mammifères du continent se comptaient par dizaines de millions dans le pays avant d'être exterminés à l'état sauvage au XIXe siècle, principalement en raison de la chasse pratiquée par les colons. Transférés à Banff par voiture puis hélicoptère depuis une réserve située à 450 kilomètres plus au nord, les naissances se sont vite multipliées. Les bisons, qui étaient 16 au départ, seront près de 100 d'ici la fin de l'année.Grâce à ce «taux de croissance vigoureux», le groupe pourrait ne plus être classé en voie d'extinction d'ici une dizaine d'années, a estimé Parcs Canada dans un rapport publié en juin, qualifiant le projet pilote de «succès». A l'instar du loup gris, réintroduit depuis près de trente ans dans le parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis, les bisons rétablissent un équilibre dans l'écosystème. En se déplaçant continuellement, les troupeaux permettent à la terre de se régénérer, de s'enrichir mais aussi d'absorber davantage d'eau et de carbone, selon une étude de l'université de l'Alberta. Certaines recherches montrent aussi que leur présence rend l'écosystème de la prairie plus résistant à la sécheresse.De rares candidats à la réintroductionToutefois, les espèces candidates à la réintroduction sont relativement rares car les conditions requises sont complexes. «Il faut s'assurer que l'habitat soit favorable, respecter des règles strictes concernant l'origine, la qualité génétique et sanitaire des animaux à relâcher, les capacités du milieu et les possibilités de suivi scientifique avant et après le lâcher», précisent les spécialistes du Muséum national d'histoire naturelle. Hébergées dans les zoos du Muséum, plusieurs espèces qui avaient disparu de la nature ont ainsi retrouvé une population sauvage stable, comme le cheval de Przewalski en Mongolie, le tamarin lion doré au Brésil ou encore l'oryx d'Arabie dans la péninsule arabique.D'autres animaux emblématiques ont été sauvés de l'extinction, à l'image du gorille des montagnes dont la disparition était programmée dans les années 70 lorsque seuls 250 individus subsistaient. Popularisés par Dian Fossey, la primatologue américaine assassinée en 1985 - probablement par des braconniers - et incarnée par Sigourney Weaver dans le film Gorilles dans la brume (1988), ces animaux et leur protection sont devenus un symbole planétaire. Aujourd'hui, le gorille des montagnes est le seul grand singe dont la population croît, même s'il reste classé «en danger d'extinction» sur la liste rouge de l'UICN. On estime à 1 000 le nombre d'individus dans la région des Grands Lacs, en Afrique. Le Rwanda a aussi agrandi de 20 % leur espace vital dans le parc qui leur est réservé, profitant de ce succès pour développer une nouvelle forme de tourisme strictement encadré.