Hélas, pour un SJW une œuvre de fiction doit, j'imagine, être militante et aller dans un sens progressiste. Sinon c'est rétrograde, voyons.
Des chercheurs ont réussi à faire publier dans plusieurs revues de référence aux Etats-Unis des essais aux thèses absolument délirantes, prônant par exemple le développement de l'usage anal de sex-toys chez les hommes pour lutter contre la transphobie et faire progresser le féminisme.Quand un homme se masturbe en pensant à une femme sans lui avoir demandé son consentement, c'est une agression sexuelle. Il existe une culture systémique du viol chez les chiens. L'astronomie est une science sexiste et pro-occidentale qui doit être remplacée par une astrologie indigène et queer. Ces thèses vous semblent loufoques, invraisemblables ? Elles le sont. Elles ont néanmoins été considérées avec le plus grand sérieux, et parfois même publiées, par des revues académiques de premier plan aux Etats-Unis, victimes de l'un des canulars universitaires les plus ambitieux jamais mis en œuvre… (...)Et même : "Les éducateurs devraient discriminer selon l'identité et calculer le statut de leurs étudiants en fonction de leurs privilèges (...), pénalisant les plus privilégiés en refusant d'écouter leurs contributions, ridiculisant leurs efforts, en parlant plus fort qu'eux et en les forçant à s'asseoir enchaînés sur le sol" ! Toutes ces contributions n'ont reçu que des critiques de forme de la part des revues universitaires auxquelles ils ont été adressés. Celle proposant d'enchaîner des étudiants sur le sol a même été applaudie comme "une forte contribution à la littérature foisonnante s'attaquant à l'injustice épistémique dans la salle de classe".(...)D'autres faux essais universitaires ont été finalement rejetés après examen par des universitaires. Mais cela ne les a pas toujours empêché de recevoir des commentaires chaleureux de la part de chercheurs chargés de les évaluer, qui ont parfois même poussé l'absurde encore plus loin. Ainsi, dans un mémoire consacré à la masturbation, les auteurs du canular écrivent que "quand un homme se masturbe en privé en fantasmant sur une femme sans qu'elle lui ait donné sa permission (...), il commet une violence métasexuelle contre elle". Dans son évaluation, la première contributrice de Sociological Theory encourage nos chercheurs à aller plus loin encore dans cette théorie : "Je pense à d'autres scénarios où les hommes pourraient transformer en arme leur non-connaissance de manière très tangible. Par exemple, la déclaration ambiguë 'Je pense à toi tout le temps', dite de manière impromptue à une femme par un homme, est particulièrement insidieuse, étant donné le contexte structurel de violence métasexuelle dans le monde".(...)
Le clou de cette fanfaronnade a été apporté par un essai présenté au magazine Sociology of Race and Ethnicity, où nos trublions prétendent "examiner de manière critique la blanchité ('whiteness, ndlr) depuis la blanchité". Pour cela, ils ont ni plus ni moins sélectionné - sans le dire - des extraits de Mein Kampf, l'infâme pamphlet antisémite d'Adolf Hitler, en y remplaçant le mot "Juifs" par "Blancs". Le paper a été rejeté mais cela ne l'a pas empêché de recevoir au préalable les éloges de plusieurs pairs universitaires. "Cet article a le potentiel pour être une contribution puissante et particulière à la littérature traitant des mécanismes qui renforcent l'adhésion blanche à des perspectives suprémacistes blanches, et au processus par lequel des individus peuvent atteindre des niveaux plus profonds de conscience sociale et raciale", écrit ainsi un chercheur enthousiaste, qui n'objecte que "des révisions concernant la précision, la clarté, l'expression d'assertions et des exemples concrets" et complimente ainsi sans le savoir une resucée de Mein Kampf.
Part III: Why Did We Do This? Because we’re racist, sexist, bigoted, misogynistic, homophobic, transphobic, transhysterical, anthropocentric, problematic, privileged, bullying, far right-wing, cishetero straight white males (and one white female who was demonstrating her internalized misogyny and overwhelming need for male approval) who wanted to enable bigotry, preserve our privilege, and take the side of hate
En gros, Hitler avait des idées fantastiques, juste mal écrites...
Durant mes études on en avait parlé des impératifs de rentabilité des revues scientifiques, ainsi que la part du lion que se taillent les éditeurs sur les travaux des universitaires. Certains universitaires font de la résistance et font publier leurs travaux sur des sites pirates
Dites, rassurez-moi, vous vous rendez compte du vrai problème que ça présente ? Le fait que certaines revues publient n'importe comment sans même vraiment lire ce qu'on leur propose
Aujourd'hui, les institutions de cette petite ville du nord de la Grande-Bretagne sont accusées d'avoir tenté de minorer, voire d'étouffer les agissements de ces gangs criminels par peur d'être accusées de racisme.
Pour rapport à ces conférences "interdites aux Blancs", je n'arrive pas à comprendre par quelle escroquerie quel mécanisme intellectuel des personnes arrivent à faire croire que c'est progressiste, ouvert. En bref, que c'est le Bien !Interdire des gens certaines choses sous le seul prétexte de leur couleur de peau, c'est bien de la discrimination raciale aux dernières nouvelles, non ?Si quelqu'un organise une conférence "ouverte à tous mais interdite aux Noirs", il va prendre une volée de bois vert et se faire pourrir de tous les cotés, non ? Bah oui, normal !Alors en quoi, organiser une conférence "ouverte à tous, sauf aux Blancs" serait moins raciste ???
Moi ce que je vois surtout, c'est un morcellement en tout un tas de petites communautés où l'on ne se fréquente plus qu'entre membres de la même communauté. Un renforcement de l'entre-soi, en somme...