Quand j'étais au lycée les shorts et bermudas étaient interdits quoi qu'il arrive et pour tout le monde.
Cela dit que l'équipe de campagne de Trump serait peut-être en train de monter des plans pour biaiser les résultats de l'élection en amont du vote, en nommant des électeurs acquis à leur cause dans les états décisifs où les Républicains détiennent la majorité.
« On avait prévu trois jours de folie au bord de la mer, regrette Mina, membre du bureau des élèves (BDE). Mais, avec l’alcool, c’est impossible de maintenir les règles sanitaires. »
En comparaison, les jeux du jour proposés par l’école – décrypter des fresques de street art, réaliser de petites vidéos – sont un brin décevants pour les jeunes bacheliers. Mais ils permettent d’engager la conversation. « C’est mieux que rien », glisse un étudiant. Moins évident pour Lilou, 18 ans, en Perfecto blanc et masque sur le visage, qui guide son groupe, un smartphone à la main. Elle qui convoitait l’école parisienne depuis trois ans se désole d’y faire ses premiers pas dans des conditions si bouleversées : « La vie associative et les soirées, c’est une grande partie de l’expérience de l’école… Là, tout est compromis. »
Gérer la transition entre la vie de famille et la vie d’adulte, vivre seul pour la première fois, intégrer un nouveau groupe d’amis, profiter d’une nouvelle liberté, s’investir dans de nouvelles activités… Autant d’aspects au cœur de l’expérience étudiante qui sont, en cette rentrée, mis à mal par les contraintes de l’épidémie due au coronavirus. Un vide et une déception pour nombre de jeunes, en particulier dans les grandes écoles, qui font de la richesse de leur vie festive et associative un argument d’attractivité.