Au procès des attentats du 13-Novembre, la colère sans limite d’un pèreStéphanie MarteauL’homme de 68 ans, qui a perdu sa fille au Bataclan, suit le procès à distance avant d’être entendu à la barre, le 26 octobre. Depuis le drame, il multiplie les discours vengeurs à l’égard de l’islam.Il ne faut pas se fier aux chemises roses qu’il aime porter. Patrick Jardin est un homme en colère. Partie civile dans le procès des attentats du 13-Novembre, le père de Nathalie, 31 ans, tuée au Bataclan, viendra à la barre pour « cracher sa haine », comme il dit, le 26 octobre. A rebours de la plupart des parties civiles, dont la douleur ne déborde pas dans le champ politique, l’insondable tristesse de Patrick Jardin alimente un militantisme d’extrême droite ancien et virulent. Et nul ne sait si ce père dévasté sera capable, à la barre, de contenir la rage qui l’anime.Voilà six ans désormais qu’il agit en marge des associations de victimes, de leurs porte-parole frappés selon lui du « syndrome de Stockholm » : « Ils n’ont, contrairement à moi, aucune haine. Pour moi, c’est incompréhensible et parfois je me surprends à me demander si je suis normal ou si ce sont eux qui ne le sont pas. »Il vise particulièrement Georges Salines, qui dirige l’association 13onze15, ce père de victime qui a écrit un livre avec Azdyne Amimour (Il nous reste les mots, Robert Laffont, 2020), le père de l’un des tueurs du Bataclan. « Ça me dégoûte de les voir se prosterner comme ça. Moi, je suis incapable de pardon, et je refuse de baisser la tête », insiste-t-il, attablé à une terrasse du sud de la France, où il passe aujourd’hui une partie de son temps. Sous le coup de la colère, il envoie régulièrement des lettres d’insultes aux associations de victimes.Du concert de Médine à ChristchurchPatrick Jardin, 68 ans, vendeur de voitures à la retraite originaire du nord de la France, veuf depuis quinze ans, est fiché S depuis juin 2018. Son nom était alors apparu dans l’entourage d’un groupuscule d’ultra-droite, l’Action des forces opérationnelles (AFO), dont les membres projetaient d’empoisonner de la nourriture halal dans les rayons de supermarchés.Alors qu’il militait en octobre 2018 contre le concert du rappeur Médine au Bataclan qui sera finalement déplacé au Zénith de Paris, divers mouvements réactionnaires avaient érigé le père de Nathalie en icône anti-islam, un rôle qu’il assume sans problème. Les souverainistes Nicolas Dupont-Aignan et Karim Ouchikh (du SIEL, Souveraineté, identité et libertés), les élus RN Philippe Vardon et Stéphane Ravier, l’écrivain Renaud Camus, l’un des théoriciens du « grand remplacement », ou Christine Tasin et Pierre Cassen, fondateurs de Riposte laïque, « tous des amis », se pressaient à ses côtés. « Pour empêcher ce concert indécent, on avait affrété des dizaines de cars via les réseaux patriotes. On était prêt à faire sauter le transfo électrique du Bataclan », se souvient-il.Quelques mois plus tard, il saluait sur son blog le geste du terroriste de Christchurch (Nouvelle-Zélande) qui a ouvert le feu dans deux mosquées, tuant 51 personnes le 15 mars 2019 : « Brenton Tarrant a eu le courage de faire ce que je voulais faire et que je n’ai pas fait. Aujourd’hui encore, parfois, j’y pense. Je ne sais pas si c’est par manque de courage, peut-être, mais j’ai encore un fils qui a une petite fille et je crois aussi que c’est pour eux que je ne l’ai pas fait », écrivait-il alors. « Je n’ai pas changé d’avis », précise-t-il. Ses comptes sur les réseaux sociaux, régulièrement signalés, sont très souvent bloqués.« J’ai beau faire le costaud, mais là, je dois dire que j’ai atteint ma limite [en suivant à distance le procès], j’en ai pleuré. » Patrick JardinPatrick Jardin n’est encarté « nulle part », mais vote FN, puis RN, depuis cinquante ans. Il voit de temps en temps Jean-Marie Le Pen, « quand il vient dans le Sud », moins souvent la fille de celui-ci, à qui il reproche notamment d’avoir assuré que « l’islam est compatible avec la République ». Depuis, il s’est rallié à Eric Zemmour, qui « dit aux Français ce qu’ils veulent entendre depuis bien longtemps, c’est-à-dire remigration, reconquête des banlieues et des territoires perdus, redonner le pouvoir à la police et rétablir la peine de mort ».La commémoration de son abolition, le 10 octobre, l’a scandalisé : « Quand on entend toutes les atrocités décrites dans le procès du Bataclan, on voit bien que ces raclures de cabinet ne méritent pas qu’un jour on leur accorde une seconde chance ! », lâche-t-il. Patrick Jardin vit le procès à distance, par l’intermédiaire de la webradio, « incapable de suivre de vive voix. J’ai beau faire le costaud, mais là, je dois dire que j’ai atteint ma limite, j’en ai pleuré », avoue-t-il.Un second livre à venirInconsolable, le sexagénaire a souvent les yeux qui se voilent. Il parle tous les matins à sa fille décédée, s’en veut des bons moments qu’il s’accorde parfois avec ses deux petites-filles, « alors que Nathalie est sous terre ». Puis il se reprend, sort son téléphone, dans lequel il conserve les photos de l’autopsie de cette dernière, où il croit déceler, contre l’avis des experts de l’institut médico-légal, les stigmates d’un égorgement.Aucun couteau n’a pourtant été retrouvé sur les lieux, selon les enquêteurs qui se sont succédé à la barre. Le corps de Nathalie était criblé d’éclats de balles, elle est morte d’un « pneumothorax », un choc dont l’issue aurait pu ne pas être fatale si les secours étaient arrivés plus tôt, selon lui. Il a refait cent fois l’enquête, passe tout son temps sur Internet, se laisse gagner par le complotisme, a finalement écrit un livre, Pas devant les caméras (Presses de la délivrance, 2020), dans lequel il « dénonce la responsabilité de l’Etat dans le drame » survenu cette nuit-là.Patrick Jardin pressent peut-être que la fin du procès sera difficile à vivre, tant son combat l’aide à tenir. Alors il prépare un second livre, dans lequel il sera question de la guerre civile qui pointe et « des milices qui se constituent, qui sont prêtes à passer à l’action, un peu partout, parce que les gens n’en peuvent plus ». La « mauvaise victime », érigée en martyre par la droite de la droite, est en roue libre, enfermée dans sa haine. « Je ne me calmerai jamais, je n’ai rien à perdre », jure-t-il.
Voilà six ans désormais qu’il agit en marge des associations de victimes, de leurs porte-parole frappés selon lui du « syndrome de Stockholm » : « Ils n’ont, contrairement à moi, aucune haine. Pour moi, c’est incompréhensible et parfois je me surprends à me demander si je suis normal ou si ce sont eux qui ne le sont pas. »
j'ai jamais pigé ce délire angélique de "ils n'auront pas notre haine
(Du coup je dois bien dire n'avoir aucune sympathie pour ce vieux monsieur qui semblait être une personne bien puante avant même l'attentat. C'est très triste et tragique pour sa fille bien entendu, mais au final il ne vaut guère mieux par son discours que ceux qui l'ont tuée). -Sergorn
Pendant ce temps, Pierre Chasseray, le rageux en chef de 40MA, veut faire baisser la TVA pour contrer les hausse des prix du carburant. https://twitter.com/telematin/status/1450348921931411460 Edit. Parce que ça fait du bien de remettre les choses en perspective.https://twitter.com/SoupeAuxOrties/status/1444706279151357962?t=9KLNmgm_xc-mGJwOY0fKGQ
A partir du moment où il n'appelle à tuer personne ni n'agit dans ce sens, ce qui est le cas si je ne m'abuse
Vrai, le prix relatif de l'essence a diminué. La consommation moyenne d'une bagnole également, si j'ai bien compris.Par contre, on utilise plus la bagnole qu'avant : un peu par flemme pour certains (le blaireau qui prend sa bagnole pour aller au bout de la rue, c'est pas une légende), mais aussi parce que les aires urbaines sont plus étendues, parce que les espaces commerciaux, résidentiels et de travail sont de plus en plus espacés les uns des autres. L'idée de diviser l'espace en zones monofonctionnelles selon la charte d'Athènes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_d%27Ath%C3%A8nes_(1933)) est certainement une des idées aux conséquences les plus pourries du XXe siècle.
Et puis il y a des gens qui ont pris le risque de s'installer relativement loin de leur lieu de travail au moment où le prix de l'essence pesait moins sur le budget. Maintenant ils l'ont bien dans l'os.
La gestion de la pandémie par un dirigeant brésilien suscite une allégation explosive : HomicideUn rapport très attendu du Sénat brésilien conclut que Jair Bolsonaro a délibérément laissé le coronavirus tuer des Brésiliens dans une tentative ratée d'immunité collective.BRASÍLIA, Brésil - Une commission du Congrès brésilien s'apprête à recommander l'inculpation du président Jair Bolsonaro pour homicide collectif, affirmant qu'il a intentionnellement laissé le coronavirus se répandre dans le pays et tuer des centaines de milliers de personnes dans une tentative ratée d'immunité collective et de relance de la plus grande économie d'Amérique latine.Un rapport d'enquête du Congrès, dont des extraits ont été consultés par le New York Times avant sa publication prévue cette semaine, recommande également des poursuites pénales à l'encontre de 69 autres personnes, dont trois des fils de M. Bolsonaro et de nombreux responsables gouvernementaux actuels et anciens.Ces accusations extraordinaires figurent dans un rapport de près de 1 200 pages qui impute effectivement aux politiques de M. Bolsonaro la responsabilité de la mort de plus de 300 000 Brésiliens, soit la moitié du nombre de décès dus au coronavirus dans le pays, et qui exhorte les autorités brésiliennes à emprisonner le président, selon les extraits du rapport et les entretiens avec deux sénateurs de la commission."Beaucoup de ces décès étaient évitables", a déclaré Renan Calheiros, le sénateur brésilien centriste qui était l'auteur principal du rapport, lors d'une interview dans son bureau lundi en fin de journée. "Je suis personnellement convaincu qu'il est responsable de l'escalade du massacre".On ignore au mieux si le rapport débouchera sur des poursuites pénales. Mais il pourrait s'avérer une escalade majeure dans les défis politiques auxquels est confronté M. Bolsonaro, un leader polarisant qui a pris le pouvoir en 2019, doit être réélu l'année prochaine et souffre d'une baisse de popularité.Dès le début de la pandémie, M. Bolsonaro a fait des pieds et des mains pour minimiser la menace du virus. Alors que les pays du monde entier se verrouillaient et que sa propre population commençait à remplir les hôpitaux, il a encouragé les rassemblements de masse et découragé les masques. Sceptique déclaré à l'égard des vaccins, il s'en est pris à tous ceux qui osaient le critiquer en le qualifiant d'irresponsable.Selon le rapport, ces actions s'apparentent à un homicide de masse.Le bureau de M. Bolsonaro n'a pas répondu aux demandes de commentaires, mais le président a critiqué l'enquête du Sénat sur sa gestion de la pandémie comme étant politiquement motivée. "Saviez-vous que j'ai été mis en examen pour homicide aujourd'hui ?" a-t-il demandé à ses partisans après que les premiers détails ont filtré. Il a ensuite qualifié M. Calheiros de "sale".Les conclusions du rapport sont le point culminant d'une enquête de six mois menée par une commission sénatoriale spéciale Covid-19 qui a tenu plus de 50 auditions.Ces audiences sont devenues des émissions télévisées incontournables au Brésil, avec des témoignages sur les systèmes de corruption et les opérations de désinformation. Un législateur a porté un gilet pare-balles pour témoigner que certains achats de vaccins comportaient des pots-de-vin.Rédigé par un petit groupe de sénateurs à l'issue d'une vaste enquête, le rapport accuse également M. Bolsonaro de "génocide" à l'encontre des groupes indigènes d'Amazonie, où le virus a décimé les populations pendant des mois après que les hôpitaux ont manqué d'oxygène. Ces allégations ont peu de chances d'être retenues par les procureurs brésiliens, selon les experts juridiques, et il semble certain qu'elles diviseront encore plus les partisans de M. Bolsonaro.Le rapport révèle que le président a fait la promotion de médicaments non éprouvés, comme l'hydroxychloroquine, bien après qu'il ait été démontré qu'ils étaient inefficaces pour traiter le Covid-19, et que son administration a provoqué un retard de plusieurs mois dans la distribution des vaccins au Brésil en ignorant plus de 100 courriels de Pfizer. Au lieu de cela, son gouvernement a choisi de surpayer un vaccin non approuvé en provenance d'Inde, selon le rapport, un accord qui a ensuite été annulé en raison de soupçons de corruption.M. Calheiros a défendu les projets de la commission de recommander des accusations d'homicide et de "génocide indigène" à l'encontre de M. Bolsonaro, affirmant qu'elles étaient exactes selon une lecture technique de la loi brésilienne. Il a formulé l'accusation d'homicide comme un meurtre "par omission" - ce qui signifie que M. Bolsonaro a permis des décès qu'il était chargé de prévenir dans une nation déjà fracturée.Creomar De Souza, analyste politique indépendant à Brasília, a déclaré que si les auditions de la commission ont révélé une mauvaise gestion de la pandémie, "je n'ai pas vu d'élément concret suffisamment fort pour accuser le président de génocide ou d'homicide". Selon lui, sept sénateurs opposés au président contrôlent effectivement la commission de 11 membres.La commission devait publier le rapport mercredi et le voter une semaine plus tard. Le groupe des sept sénateurs de l'opposition est généralement d'accord sur le rapport, a déclaré M. Calheiros, ce qui laisse penser qu'il sera approuvé. Le Times a vu ce qui a été décrit comme une version finale, bien que les détails puissent encore changer avant sa publication.L'un des quatre sénateurs de la commission qui soutiennent le président est son fils, Flavio Bolsonaro. Le rapport sur lequel il votera la semaine prochaine recommandera également des poursuites pénales à son encontre.Outre les accusations d'homicide et de génocide, le rapport recommande neuf autres chefs d'accusation contre M. Bolsonaro, notamment la falsification de documents et les "crimes contre l'humanité".Si le rapport est approuvé, le procureur général du Brésil aura 30 jours pour décider de poursuivre ou non M. Bolsonaro et les autres personnes citées dans le rapport. La chambre basse du Congrès brésilien devra également approuver les accusations portées contre M. Bolsonaro. M. De Souza a déclaré que cette issue était peu probable : M. Bolsonaro a nommé le procureur général, qui reste son partisan, et ses partisans contrôlent la chambre basse.M. Calheiros a déclaré que si le procureur général n'engageait pas de poursuites contre le président, la commission sénatoriale chercherait d'autres voies juridiques potentielles, notamment auprès de la Cour suprême du Brésil et de la Cour pénale internationale de La Haye.Si M. Bolsonaro est officiellement inculpé, il sera suspendu de ses fonctions pendant 180 jours, le temps que la Cour suprême statue sur l'affaire, a déclaré Irapuã Santana, professeur de droit à l'université d'État de Rio de Janeiro. S'il est reconnu coupable, il sera empêché d'exercer la présidence pendant huit ans et risque des années de prison, a déclaré M. Santana. La peine de mort n'existe pas au Brésil.M. Bolsonaro, 38e président du Brésil, ne serait pas le premier à faire face à des accusations d'homicide. Le 13e président du Brésil, Washington Luis, a été arrêté et accusé de meurtre en 1930 après l'assassinat d'un politicien de l'opposition, a déclaré M. Santana. Après la déposition de M. Luis, les militaires ont pris le contrôle et ont installé un rival politique à la présidence.Les trois présidents qui ont précédé M. Bolsonaro ont tous eu leurs propres problèmes juridiques, également.Michel Temer, un président de centre-droit, a été arrêté pour des accusations de corruption qui ont ensuite été abandonnées.Dilma Rousseff, la première femme présidente du Brésil, a été destituée en 2016, accusée d'avoir manipulé le budget fédéral.Et Luiz Inácio Lula da Silva, un gauchiste qui a dirigé le pays de 2003 à 2010, a purgé 19 mois de prison pour des accusations de corruption. Elles ont été abandonnées cette année et il devance désormais M. Bolsonaro dans les sondages pour la course à la présidentielle de 2022.Le rapport de la commission représente le plus grand combat que M. Bolsonaro ait jamais eu avec le Congrès brésilien, même si, à l'approche des élections, ce sera probablement loin d'être le dernier.À l'heure où ses sondages baissent, M. Bolsonaro cherche à faire adopter par le Congrès des modifications fiscales et une refonte du gouvernement afin de renforcer sa position auprès des électeurs. Il y a également une lutte imminente sur la dette fédérale et une autre commission qui enquête sur les allégations selon lesquelles le président et ses partisans ont diffusé des informations erronées en ligne.Bien que plus de la moitié du pays désapprouve désormais le travail de M. Bolsonaro en tant que président, il conserve le contrôle de la chambre basse du Congrès et dispose d'un soutien suffisant au Sénat pour empêcher l'opposition d'obtenir une majorité.M. Bolsonaro a qualifié le virus de "petite grippe". Il a plaisanté en disant que les vaccins transformeraient les gens en alligators, ce qui a incité de nombreux Brésiliens à se faire vacciner en se déguisant en alligators. Et lorsqu'il a assisté à une réunion des Nations unies le mois dernier, les règles de vaccination en vigueur à New York pour les restaurants l'ont contraint, ainsi que le ministre brésilien de la santé, à manger une pizza sur le trottoir, car M. Bolsonaro n'est toujours pas vacciné. Le ministre de la santé a été testé positif au Covid-19 quelques jours plus tard.https://i.imgur.com/EtW8Mi2.pngM. Bolsonaro a adopté une approche différente en ce qui concerne l'hydroxychloroquine, un médicament antipaludéen dont on pensait autrefois qu'il pouvait être un traitement contre le coronavirus. Après avoir été contrôlé positif l'année dernière, M. Bolsonaro a publié une vidéo dans laquelle on le voit avaler les pilules antipaludiques, alors que les scientifiques l'avaient mis en garde contre cette pratique.La commission sénatoriale a constaté que M. Bolsonaro et ses alliés avaient systématiquement mis en avant des médicaments non éprouvés au lieu de pratiques efficaces, telles que la distanciation sociale et les masques.En janvier, le gouvernement brésilien a retiré une application de santé qu'il avait créée après que des chercheurs eurent constaté qu'elle recommandait presque toujours des médicaments non éprouvés comme l'hydroxychloroquine et l'Ivermectin, un médicament antiparasitaire pour les animaux. M. Calheiros a déclaré que la commission sénatoriale avait découvert que le gouvernement fédéral avait dépensé des millions de dollars pour de tels médicaments, allant même jusqu'à forcer les forces armées brésiliennes à les produire en masse.Le soutien de M. Bolsonaro à l'hydroxychloroquine et à d'autres médicaments non éprouvés a persisté plus longtemps que chez d'autres dirigeants mondiaux qui les ont également soutenus par le passé. L'ancien président Donald J. Trump, par exemple, a fait la promotion de l'hydroxychloroquine pendant des mois au début de la pandémie, mais il a largement cessé d'en parler l'année dernière alors que les données scientifiques devenaient plus claires.Les opinions de M. Bolsonaro sur la pandémie ont été amplifiées par un réseau coordonné d'experts conservateurs, d'influenceurs sur les médias sociaux et de profils en ligne anonymes, qui se sont élevés contre les confinements et les masques, ont fait la promotion de médicaments non éprouvés, ont remis en question les vaccins et ont affirmé que le nombre de décès au Brésil était exagéré, selon le rapport.La commission sénatoriale a accusé M. Bolsonaro et ses trois fils aînés, qui occupent tous des fonctions électives, d'avoir constitué le "noyau de commandement" du réseau. Le rapport de la commission corrobore également des articles parus dans la presse brésilienne selon lesquels le gouvernement de M. Bolsonaro a mis en place, dans les bureaux du gouvernement, un "Cabinet de la haine" qui dirigeait des campagnes en ligne soutenant les objectifs du président et attaquant ses ennemis.
https://www.nytimes.com/2021/10/19/world/americas/bolsonaro-covid-19-brazil.htmlCa devient très chaud pour le wannabe dictateur du bresil.
Bien fait pour sa gueule.
Pas mieux. Chez nous dieu sait que le gouvernement a constamment chié dans la colle, mais au moins y'a quand même un minimum de volonté d'éviter les morts. Lui a laissé délibérément des gens crever, c'est dommage que lui-même y soit pas passé, tiens
428 députés absents.
Apparemment, les députés ont adopté hier soir, de justesse, l'article rendant possible la prolongation du pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022. 74 votes pour, 73 votes contre, 428 députés absents.