C'est fou comme le phare de la démocratie ressemble de plus en plus à une allumette sur le point de s'éteindre.
Abrutis²... Spoiler (click to show/hide)CiterEn Israël, la bavure d'un soldat de Tsahal symptomatique d'une culture de la violenceNicolas RougerLa polémique enfle autour de l'exécution par un membre de l'armée d'un civil israélien qui venait de tuer deux terroristes palestiniens jeudi 30 novembre à Jérusalem. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou n'a même pas condamné le tragique événement.Jeudi 29 novembre au matin, à l'intersection de Givat Shaul, dans le nord de Jérusalem, alors qu'une trêve fragile est encore en cours à Gaza, les frères Namer, deux Palestiniens, ont tué trois Israéliens dans une attaque revendiquée plus tard par le Hamas. Cela aurait pu être pire : ce carrefour pullule de monde. Mais un civil et deux soldats israéliens coupent court à l'attentat quelques minutes seulement après le début de la fusillade.Toute la journée, les réseaux sociaux israéliens les félicitent. A l'extrême de la droite israélienne, on a du mal à cacher, par décence, sa joie : non seulement cela renforce la théorie selon laquelle il faut que les Israéliens s'arment, mais un des soldats se réclame fièrement des «jeunes des collines», les adolescents hirsutes et exaltés qui représentent l'avant-garde violente du mouvement des colonies. Le soldat Aviad Frija, 25 ans, habite Ahiya, une petite colonie israélienne entre Naplouse et Ramallah. Cette avancée conquérante de Shilo, site biblique devenu petite ville en pleine expansion, est réputée pour sa violence envers ses voisins palestiniens.Deux parlementaires du parti suprémaciste Force juive relaient sa photo sur Twitter (renommé X) avec en sur-titre un simple : «Héros». «Chaque soldat de Tsahal meurt d'envie de mettre une croix sur son arme», raconte fièrement Aviad Frija, interviewé à la télévision après l'attentat. Ce n'est pas un euphémisme : dans l'armée israélienne, certains aiment mettre une marque à leur fusil pour chaque personne tuée.Culture du silencePourtant, alors que la journée de jeudi avance, une autre partie de l'histoire émerge. Quelque chose cloche : c'est une des victimes, en situation critique à l'hôpital, qui a apparemment tué les deux assaillants. On apprend le nom de «ce vrai héros» : Yuval Doron Castleman, 38 ans, juriste. Il succombe à ses blessures et sera enterré le lendemain, le jour de son anniversaire. Le soupçon monte : où sont donc allées les balles des soldats ? Finalement, un journaliste, Yossi Eli, arrive à mettre la main sur une vidéo, jeudi dans la soirée, filmée de loin, montrant ce qu'il s'est passé exactement.Yuval Doron Castleman est au milieu de la chaussée. Il a jeté son arme, enlevé son blouson ; il est à genoux, les bras en l'air. Un soldat s'avance vers lui, le civil jette son portefeuille pour montrer sa carte d'identité. Yuval Kestelmann crie «ne tirez pas ! Je suis Juif !» en hébreu à plusieurs reprises, selon un témoin, mais le soldat qui s'avance lui tire dans la bouche, puis dans l'abdomen. Dans une capture d'écran, on voit Aviad Frija dans son treillis vert Tsahal regarder le mourant de loin, M16 dans la main droite, pistolet dans la main gauche. Il continue à tirer, vide son magasin, disent les témoins, bien que tout le monde, y compris l'autre soldat, lui disent d'arrêter.Ce n'est qu'après la publication de cette vidéo que la police sort jeudi soir un premier communiqué laconique, expliquant que, selon l'enquête, «un des soldats aurait mal identifié et suspecté Yuval d'être un troisième terroriste». Ce dimanche 3 décembre, la police militaire rejoint finalement l'enquête, alors que, selon la presse israélienne, le soldat n'aurait été ni mis à pied ni ne se serait vu retirer son arme. Tsahal préfère laver son linge sale en privé, se refuse à punir publiquement les soldats qui brisent ses propres règles d'engagement. Mais Yuval Castleman est juif, israélien, et un héros : cela pourrait faire sauter la culture du silence et de l'impunité qui caractérisent jusqu'ici les enquêtes israéliennes quand la victime est palestinienne.«Radicalisation brutale de la société»Le frère de Yuval, Shaked, s'est indigné d'avoir appris les détails du drame par l'intermédiaire des médias et «non des officiels qui seraient supposés nous informer». Mon frère a «été tout simplement exécuté, c'est la seule manière de voir les choses», a-t-il déploré.Dimanche soir, l'armée israélienne a finalement publié un communiqué affirmant qu'une enquête sur l'incident serait menée et insistant sur le fait que des «soldats ne sont pas supposés tirer sur quelqu'un qui a les mains en l'air et se rend, même s'il s'agit d'un terroriste».Même si enquête il y a, on ne mettra pas directement sous le microscope de la justice ce qui a autorisé la gâchette facile d'Aviad Frija, cette culture de la violence qui a pignon sur rue dans le gouvernement israélien actuel, qui réclame l'exécution sommaire de tout «terroriste», qui élargit la définition de terroriste à tout Palestinien, voire à tout Arabe. «Nous paierons tous le prix pour la radicalisation brutale de la société israélienne en milices meurtrières à qui on a donné la permission de tuer», s'est emportée l'association La paix maintenant.Au plus haut sommet de l'Etat, on semble toujours avoir du mal à saisir l'absurdité tragique de la situation. Quand on lui demande si le problème vient du fait qu'il y a trop d'armes en circulation, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, tenu par la frange d'extrême droite du gouvernement, concédait samedi soir au cours d'une conférence de presse que «quand on donne un grand nombre d'armes à la population, cela peut arriver», mais affirmait aussi soutenir cette politique. Avant de conclure, presque désinvolte : «Nous paierons peut-être un prix pour cela, mais c'est la vie.» Le Premier ministre, déjà mal en point dans les sondages, stigmatisé pour s'être calfeutré dans une tour d'ivoire depuis le massacre du 7 octobre, aura encore raté une bonne occasion de ne rien dire.https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-israel-la-bavure-dun-soldat-de-tsahal-symptomatique-dune-culture-de-la-violence-20231203_CWATDDMT7NEERNGGWI42JWR2UM/
En Israël, la bavure d'un soldat de Tsahal symptomatique d'une culture de la violenceNicolas RougerLa polémique enfle autour de l'exécution par un membre de l'armée d'un civil israélien qui venait de tuer deux terroristes palestiniens jeudi 30 novembre à Jérusalem. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou n'a même pas condamné le tragique événement.Jeudi 29 novembre au matin, à l'intersection de Givat Shaul, dans le nord de Jérusalem, alors qu'une trêve fragile est encore en cours à Gaza, les frères Namer, deux Palestiniens, ont tué trois Israéliens dans une attaque revendiquée plus tard par le Hamas. Cela aurait pu être pire : ce carrefour pullule de monde. Mais un civil et deux soldats israéliens coupent court à l'attentat quelques minutes seulement après le début de la fusillade.Toute la journée, les réseaux sociaux israéliens les félicitent. A l'extrême de la droite israélienne, on a du mal à cacher, par décence, sa joie : non seulement cela renforce la théorie selon laquelle il faut que les Israéliens s'arment, mais un des soldats se réclame fièrement des «jeunes des collines», les adolescents hirsutes et exaltés qui représentent l'avant-garde violente du mouvement des colonies. Le soldat Aviad Frija, 25 ans, habite Ahiya, une petite colonie israélienne entre Naplouse et Ramallah. Cette avancée conquérante de Shilo, site biblique devenu petite ville en pleine expansion, est réputée pour sa violence envers ses voisins palestiniens.Deux parlementaires du parti suprémaciste Force juive relaient sa photo sur Twitter (renommé X) avec en sur-titre un simple : «Héros». «Chaque soldat de Tsahal meurt d'envie de mettre une croix sur son arme», raconte fièrement Aviad Frija, interviewé à la télévision après l'attentat. Ce n'est pas un euphémisme : dans l'armée israélienne, certains aiment mettre une marque à leur fusil pour chaque personne tuée.Culture du silencePourtant, alors que la journée de jeudi avance, une autre partie de l'histoire émerge. Quelque chose cloche : c'est une des victimes, en situation critique à l'hôpital, qui a apparemment tué les deux assaillants. On apprend le nom de «ce vrai héros» : Yuval Doron Castleman, 38 ans, juriste. Il succombe à ses blessures et sera enterré le lendemain, le jour de son anniversaire. Le soupçon monte : où sont donc allées les balles des soldats ? Finalement, un journaliste, Yossi Eli, arrive à mettre la main sur une vidéo, jeudi dans la soirée, filmée de loin, montrant ce qu'il s'est passé exactement.Yuval Doron Castleman est au milieu de la chaussée. Il a jeté son arme, enlevé son blouson ; il est à genoux, les bras en l'air. Un soldat s'avance vers lui, le civil jette son portefeuille pour montrer sa carte d'identité. Yuval Kestelmann crie «ne tirez pas ! Je suis Juif !» en hébreu à plusieurs reprises, selon un témoin, mais le soldat qui s'avance lui tire dans la bouche, puis dans l'abdomen. Dans une capture d'écran, on voit Aviad Frija dans son treillis vert Tsahal regarder le mourant de loin, M16 dans la main droite, pistolet dans la main gauche. Il continue à tirer, vide son magasin, disent les témoins, bien que tout le monde, y compris l'autre soldat, lui disent d'arrêter.Ce n'est qu'après la publication de cette vidéo que la police sort jeudi soir un premier communiqué laconique, expliquant que, selon l'enquête, «un des soldats aurait mal identifié et suspecté Yuval d'être un troisième terroriste». Ce dimanche 3 décembre, la police militaire rejoint finalement l'enquête, alors que, selon la presse israélienne, le soldat n'aurait été ni mis à pied ni ne se serait vu retirer son arme. Tsahal préfère laver son linge sale en privé, se refuse à punir publiquement les soldats qui brisent ses propres règles d'engagement. Mais Yuval Castleman est juif, israélien, et un héros : cela pourrait faire sauter la culture du silence et de l'impunité qui caractérisent jusqu'ici les enquêtes israéliennes quand la victime est palestinienne.«Radicalisation brutale de la société»Le frère de Yuval, Shaked, s'est indigné d'avoir appris les détails du drame par l'intermédiaire des médias et «non des officiels qui seraient supposés nous informer». Mon frère a «été tout simplement exécuté, c'est la seule manière de voir les choses», a-t-il déploré.Dimanche soir, l'armée israélienne a finalement publié un communiqué affirmant qu'une enquête sur l'incident serait menée et insistant sur le fait que des «soldats ne sont pas supposés tirer sur quelqu'un qui a les mains en l'air et se rend, même s'il s'agit d'un terroriste».Même si enquête il y a, on ne mettra pas directement sous le microscope de la justice ce qui a autorisé la gâchette facile d'Aviad Frija, cette culture de la violence qui a pignon sur rue dans le gouvernement israélien actuel, qui réclame l'exécution sommaire de tout «terroriste», qui élargit la définition de terroriste à tout Palestinien, voire à tout Arabe. «Nous paierons tous le prix pour la radicalisation brutale de la société israélienne en milices meurtrières à qui on a donné la permission de tuer», s'est emportée l'association La paix maintenant.Au plus haut sommet de l'Etat, on semble toujours avoir du mal à saisir l'absurdité tragique de la situation. Quand on lui demande si le problème vient du fait qu'il y a trop d'armes en circulation, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, tenu par la frange d'extrême droite du gouvernement, concédait samedi soir au cours d'une conférence de presse que «quand on donne un grand nombre d'armes à la population, cela peut arriver», mais affirmait aussi soutenir cette politique. Avant de conclure, presque désinvolte : «Nous paierons peut-être un prix pour cela, mais c'est la vie.» Le Premier ministre, déjà mal en point dans les sondages, stigmatisé pour s'être calfeutré dans une tour d'ivoire depuis le massacre du 7 octobre, aura encore raté une bonne occasion de ne rien dire.
https://twitter.com/LCI/status/1734891053918929243Les cons, ça ose tout.L'espèce humaine est une calamité pour la Nature.C'est pourquoi je me dis qu'on devrait faire une petite purge des cons qui ont ce genre d'idées.Plus d'oxygène pour nous.
Le problème est le même pour les chiens, mais accentué car ils consomment plus de nourriture que les chats.
Concernant les chats, à l'état sauvage leurs populations se régulent naturellement en fonction de la disponibilité de leurs proies : si la population de chats augmente, ils tueront plus de proies, ce qui en fera baisser la population et leur fera moins de nourriture et entraînera une baisse de la population de chats en réaction ; cette baisse permet à la population de proies d'augmenter à nouveau et celle des chats augmentera ensuite, et ainsi de suite. Mais les chats domestiqués n'ont pas de soucis à se faire concernant leur nourriture, elle est toujours disponible. Ajoute cela au fait que beaucoup de propriétaires de chats ne stérilisent pas leur animal et que ces derniers se reproduisent donc de façon totalement incontrôlée et tu obtiens bel et bien un désastre écologique car cela fera toujours plus de chats qui ne seront pas tous domestiqués et/ou stérilisés et chasseront toujours plus de proies. Et certains de ces chats non domestiqués seront aussi nourris par des personnes qui leur laissent de la nourriture dehors. Il y a bien des associations et des vétérinaires qui réalisent périodiquement des captures de chats errants dans les villes pour les stériliser, mais ça ne suffit pas à endiguer le phénomène.
Éruption débutée à 22h17. Plein de webcam live sur YouTube. Et je suis à 500km du site.Erf.D's©
https://twitter.com/LCI/status/1734891053918929243Les cons, ça ose tout
Surtout, gardez-le.
Le point de sortie de la lave n'est autre que la partie méridionale de la ligne de cratères au nord-nord-est de Grindavik, déjà évoquée le mois dernier.
et les coulées se dirigent droit sur Grindavik.