On parle d’une petite cité industrielle, Morterre, une ville-champignon principalement habitée par les ouvriers d’une exploitation de minerais radioactifs tout proche contrôlée par l’Agemma. On y découvre une famille débarquant de Paris dont le père vient d’être recruté à l’usine et de sa fille Nour, pas ravie d’être là.Elle partage ce sentiment avec deux ados qu’elle a rencontré à Morterre et qui y vivent depuis toujours, Jonas et Camille. Évidemment, ils rêvent de quitter ce trou à rats. En attendant ce jour, ils tuent leur ennui en se baffrant de films gore.La situation s’anime quand, dans cette ville, un ouvrier disparaît mystérieusement. Un employé de l’usine, évidemment, puisque c’est la seule activité industrielle locale… Les trois gamins vont commencer à explorer les environs et découvrir lors d’une excursion nocturne dans la forêt, un homme au visage horriblement défiguré par des excroissances… C’est notre homme disparu ? Pourquoi se cache-t-il ? Que lui est-il arrivé ? On voit arriver le fil de l’intrigue, sauf qu’Elisabeth Holleville va habiller le propos d’une belle couche de fantastique.
Un peu de grain à moudre :https://actualitte.com/article/101044/edition/tiraillee-entre-manga-et-documents-l-edition-de-bandes-dessinees-menacee
Dans le rapport que je suis en train de lire, il y a cette mention, p.68 :Spoiler (click to show/hide)CiterDébut 2020, Izneo publiait une infographie résumant son «Étude sur les lecteurs de BD, manga, webtoon et comics numériques»87, dans laquelle on découvrait que le site revendiquait, en 2019, 2,6 millions de visiteurs uniques pour 3 millions de lectures d’albums numériques –et seulement 350000 volumes vendus.La situation française parait bien éloignée de ce que l’on peut constater au Japon, où depuis 2017, les ventes numériques de mangas dépassent les ventes papier. Si certaines des raisons derrière cette évolution sont spécifiques au contexte économique japonais (stagnation du pouvoir d’achat depuis trois décennies, effondrement des revues de prépublication sur la même période), plusieurs facteurs ont contribué à y développer largement la bande dessinée numérique.Ainsi, l’offre disponible sur les plateformes japonaises englobe la quasi-totalité de la production historique (plus de 300000 références) et est vendue au même prix que celui des éditions papier. Mais surtout, dès l’apparition des premiers smartphones, les éditeurs de manga ont exploré les manières d’investir ce nouveau support. Aujourd’hui, le marché est toujours très dynamique, avec notamment l’apparition de «manga apps», fonctionnant sur le principe du « freemium»et permettant l’accès gratuit aux premiers chapitres d’une série, avant de monnayer la lecture des suivants. Cette tendance a été initiée en 2013 par LINE (le WhatsApp japonais), qui a rapidement mis à profit sa large base d’utilisateurs (plus de 70 millions d’utilisateurs actifs au Japon en 2017) pour promouvoir ce nouveau service.Au même titre que les services de VOD comme Netflix ont bouleversé la manière dont on aborde la télévision (avec l’apparition de nouveaux modes de consommation), on voit bien comment au Japon, l’émergence d’une offre numérique riche met à mal le format établi des revues de prépublication88, tout en permettant la progression nette des ventes des recueils papier.87 Que l’on peut consulter ici: https://actualitte.com/article/9334/distribution/portrait-du-lecteur-de-bd-manga-webtoon-et-comics-en-numerique88 On notera que s’il existe des versions numériques de ces revues, les revenus qu’elles génèrent restent très marginaux, représentant à peine0,8% du marché total du manga en 2017.CiterAbordant plus précisément le cas des mangas, l’Hadopi précise:«Les mangas peuvent aussi être lus de façon illicite à grande échelle: les services proposant des copies non autorisées, des scantrads101, sont foisonnants et très organisés. [...] Toute l’originalité des pratiques d’accès illicites des mangas est que le scantrad n’est pas forcément un frein aux ventes papier. En effet, si les lecteurs aiment réellement une série, ils n’hésiteront pas à l’acheter en format physique après l’avoir lue sous forme de scantrad.[...] Si les usages illicites n’ont pas forcément un impact négatif sur les ventes physiques, ils posent un réel problème pour le développement de l’offre légale dématérialisée.»Depuis 2014 et les premiers pas de Kana avec Naruto, plusieurs éditeurs proposent désormais des chapitres de mangas en «simultrad», à un prix généralement inférieur à 1€103, permettant de satisfaire les lecteurs les plus impatients. 102 Nous citons l’article: ««Les volumes ne sont pas assez significatifs pour que le parquet intervienne», nous explique Pauline Blassel, la secrétaire générale, avançant le chiffre de 440000 visiteurs uniques mensuels sur les sites de scantrad, «fourchette basse», qui ne comptabilise pas les échanges en «peer-to-peer» (torrents, notamment) ou via des clients de discussions instantanées.»
Début 2020, Izneo publiait une infographie résumant son «Étude sur les lecteurs de BD, manga, webtoon et comics numériques»87, dans laquelle on découvrait que le site revendiquait, en 2019, 2,6 millions de visiteurs uniques pour 3 millions de lectures d’albums numériques –et seulement 350000 volumes vendus.La situation française parait bien éloignée de ce que l’on peut constater au Japon, où depuis 2017, les ventes numériques de mangas dépassent les ventes papier. Si certaines des raisons derrière cette évolution sont spécifiques au contexte économique japonais (stagnation du pouvoir d’achat depuis trois décennies, effondrement des revues de prépublication sur la même période), plusieurs facteurs ont contribué à y développer largement la bande dessinée numérique.Ainsi, l’offre disponible sur les plateformes japonaises englobe la quasi-totalité de la production historique (plus de 300000 références) et est vendue au même prix que celui des éditions papier. Mais surtout, dès l’apparition des premiers smartphones, les éditeurs de manga ont exploré les manières d’investir ce nouveau support. Aujourd’hui, le marché est toujours très dynamique, avec notamment l’apparition de «manga apps», fonctionnant sur le principe du « freemium»et permettant l’accès gratuit aux premiers chapitres d’une série, avant de monnayer la lecture des suivants. Cette tendance a été initiée en 2013 par LINE (le WhatsApp japonais), qui a rapidement mis à profit sa large base d’utilisateurs (plus de 70 millions d’utilisateurs actifs au Japon en 2017) pour promouvoir ce nouveau service.Au même titre que les services de VOD comme Netflix ont bouleversé la manière dont on aborde la télévision (avec l’apparition de nouveaux modes de consommation), on voit bien comment au Japon, l’émergence d’une offre numérique riche met à mal le format établi des revues de prépublication88, tout en permettant la progression nette des ventes des recueils papier.87 Que l’on peut consulter ici: https://actualitte.com/article/9334/distribution/portrait-du-lecteur-de-bd-manga-webtoon-et-comics-en-numerique88 On notera que s’il existe des versions numériques de ces revues, les revenus qu’elles génèrent restent très marginaux, représentant à peine0,8% du marché total du manga en 2017.
Abordant plus précisément le cas des mangas, l’Hadopi précise:«Les mangas peuvent aussi être lus de façon illicite à grande échelle: les services proposant des copies non autorisées, des scantrads101, sont foisonnants et très organisés. [...] Toute l’originalité des pratiques d’accès illicites des mangas est que le scantrad n’est pas forcément un frein aux ventes papier. En effet, si les lecteurs aiment réellement une série, ils n’hésiteront pas à l’acheter en format physique après l’avoir lue sous forme de scantrad.[...] Si les usages illicites n’ont pas forcément un impact négatif sur les ventes physiques, ils posent un réel problème pour le développement de l’offre légale dématérialisée.»Depuis 2014 et les premiers pas de Kana avec Naruto, plusieurs éditeurs proposent désormais des chapitres de mangas en «simultrad», à un prix généralement inférieur à 1€103, permettant de satisfaire les lecteurs les plus impatients. 102 Nous citons l’article: ««Les volumes ne sont pas assez significatifs pour que le parquet intervienne», nous explique Pauline Blassel, la secrétaire générale, avançant le chiffre de 440000 visiteurs uniques mensuels sur les sites de scantrad, «fourchette basse», qui ne comptabilise pas les échanges en «peer-to-peer» (torrents, notamment) ou via des clients de discussions instantanées.»
Dernier tome paru de "Spirou et Fantasio" : "La mort de Spirou".Spoiler (click to show/hide)Le dessin fait vraiment vieillot. On se croirait à l'époque de Rob-Vel.Le scénario est basique avec une sorte de Matrix sous-marin. La fin m'a abasourdi. Est-ce vraiment la fin de la série ?
J'ai lâché Spirou y a longtemps maintenant (la Machine qui rêve, je crois).